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encore leur guerre que le Malkavien perdit, je préférais partir loin de cette cité où la jupette était toujours
aussi ridiculement à la mode.
Nous établimes donc notre demeure à Jérusalem, afin de rendre visite à l'Immortel Mathusalem. Un bref
salut, et il retourna dans sa retraite d'ermite. Je crois que les attentions particulières de Mort Rouge l'avait
rendue fébrile au monde extérieur, et on ne pouvait pas lui en vouloir.
Il y avait des rumeurs concernant un certain Jesus. En premier lieu, je crus qu'il s'agissait du Cainite fou, mais
ce n'était pas le cas. Les rumeurs s'emplifièrent, jusqu'à devenir des ragots, des légendes.
Au moment où Jésus sort de l’eau, il voit le ciel s’ouvrir. Et il voit l’Esprit Saint descendre sur lui comme une
colombe. Une voix vient du ciel et lui dit :
– Tu es mon fils très aimé. C'est toi que j'ai choisi avec joie.
Jésus lui répond :
– Le chemin, la vérité, la vie, c'est moi. Personne ne va au Père sans passer par moi
Les hommes eux répondirent:
– C'est lui seul qui peut nous sauver. En effet, dans le monde entier, Dieu n'a donné aux hommes
personne d'autre pour nous sauver
Jesus s'approche et leur dit:
– J'ai reçu tout pouvoir au ciel et sur la terre. Allez chez tous peuples pour que les gens deviennent
mes disciples. Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Apprenez-leur à obéir à
tous les commandements que je vous ai donné. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la
fin du monde.
(Matthieu 28,18-20)
Lui, il est l’égal de Dieu, parce qu’il est Dieu depuis toujours. Pourtant, cette égalité, il n’a pas cherché à la
garder à tout prix pour lui. Mais tout ce qu’il avait, il l’a laissé. Il s’est fait serviteur, il est devenu comme les
hommes, et tous voyaient que c’était bien un homme. Il s’est fait plus petit encore : il a obéi jusqu’à la mort, et il
est mort sur une croix ! C’est pourquoi Dieu l’a placé très haut et il lui a donné le nom qui est au-dessus de tous
les autres noms. Alors tous ceux qui sont dans le ciel, sur la terre et chez les morts tomberont à genoux quand
ils entendront le nom de Jésus. Et tous reconnaîtront ceci : Jésus-Christ est le Seigneur, pour la gloire de Dieu
le Père.
La Parole est devenue un homme, et il a habité parmi nous. Nous avons vu sa gloire. Cette gloire, il la reçoit du
Père. C’est la gloire du Fils unique, plein d’amour et de vérité.
(Jean 1.14)
Dieu est mysogine. Jésus est orgueuilleux. Lui ?
La Vérité ? C'était du grand n'importe quoi.
Je ne remettais pas en cause son existence, ou sa dévotion,
où le fait qu'il croyait vraiment. Je remettais en cause le
fait qu'il soit ce que moi j'étais. Il ne pouvait pas être moi
puisque j'existais. Autrement dit, il fabulait.
J'étais tout de même présente lors de sa crucifixion.
Lenfan aussi d'ailleurs. Qui après lui avoir jeté quelques
tomates pourris, m'attrapa le bras et me dit:
– Tu feras mieux de partir Dégaine
– Pourquoi Lenfan ?
– Parce qu'ils sont là, ils te cherchent et ils
t'attendent, dit il toujours aussi énigmatique
– Qui ça "Ils" Lenfan ? Le questionnais-je curieuse
– Ceux à qui tu as échappé quand je t'ai cassé un pot
de fleur sur la tête. Ils ont retrouvé où tu étais.
Ils sont venus te chercher.
Je me retournais alors vers mon gardien:
– Il faut qu'on parte, et vite ! M'exclamais-je
Zeke acquissa tandis que je cherchais du regard une issue
Il fallait que l'on brouille les pistes, et ils devaient
surement chercher un couple gardien/pomme. Donc il
fallait leur couper l'herbe sous le pieds et prier pour que mon plan fonctionne.
– Zeke, prends de la suie, étales là sur tes cheveux et change de vêtements. Il va falloir qu'on se
sépare sinon ils vont rapidement nous retrouver
– Il est hors de question que je te laisse seule Eden ! Prévient-il en m'attrapant le bras
– Zeke, tu me fais confiance non ? Le meilleur moyen de me protéger, là tout de suite, c'est de
profiter du fait que nos poursuivants pensent que nous sommes en train de fuir pour se cacher. Je
sais déjà où je vais aller et ce que je vais faire mais pour cela il faut que tu appliques mon plan et
que tu me fasses confiance !
Il prit quelques secondes pour réfléchir et acquieça:
– Soit. La suie et après ? Demanda-t-il fébrile
– Tu te mèle aux voyageurs malades qui étaient venus ici pour que Jésus les soigne.
– Et toi ? Et puis je fais comment pour te retrouver ? S'inquiéta-t-il
– Moi je vais gérer la situation de mon coté. Je te retrouverais le moment venu, je te le promet.
– Il est hors de question que je ne sache pas où tu vas ! Ni où te retrouver !
– Elle a des visions Ezekiel ! Si on établie un plan elle le saura ! Suis ce que je viens de te dire et
improvise !
– Essayons au moins de trouver un code qu'elle ne puisse pas comprendre pour savoir où nous
retrouver, s'il te plais Eden !
– Je suivrais l'Etoile du Soir, d'accord ?
Et nous nous séparames. Je savais que l'Etoile du Soir pourrait être interpréter par la Grande Ours, mais je
savais aussi qu'Ezekiel saurait que nous nous retrouverions sur la route menant à Troie.
Je pris à mon tour mes jambes à mon cou. Il fallait que j'improvise, et vite.
Si Octavia avait des visions, alors il fallait que je la dupe concernant ces dernières. Il fallait que je devienne
une Oracle.
Je restais donc dans le rayon d'influence du pauvre crucifié, respirait un bon coup, et me rasait la tête. Les
Oracles voyaient mais étaient aveugles, donc le problème de mes yeux se règlerait avec un bandeau. Quand à
la lecture d'aura, il fallait seulement que mon corps soit recouvert.
Les Oracles restaient vénérées, et donc souvent recouvert entièrement de feuille d'or.
Je me suis donc mélée aux voyantes de la cité, espérant et priant pour que mon plan fonctionne, pour que rien
n'arrive à Ezekiel, et pour que nous puissions échapper à ces troubles fait.
Les servantes me logèrent dans l'une des salles d'entrevue. Ne pouvant pas me parler, elles ne pouvaient pas
remettre en cause mon statut, ni même en douter.
Puis, 2 heures avant la fin de la nuit, je les vis entrer à travers le voile noir couvrant mes yeux.
J'attendis qu'ils fassent leur offrandes et me posent
leurs questions:
– Oracle, commença Octavia, nous
recherchons une femme aux yeux d'or,
mais mes visions sont troubles et je ne sais
comment les interpréter
– Je t'écoute, répondis-je d'une voix presque
inaudible
– Je la vois dans la ville, puis son regard est
voilé par une ombre. A-t-elle été
capturée ?
– Est-ce là la question que tu souhaites me
poser ?
– Oui.
– La femme que tu cherches n'a pas été
faite prisonnière
– Mais où est-elle alors ? S'exclama la
Malkavienne
– Une seule question par personne, résonna
ma voix modifée par l'allure de la pièce
–
Octavia se tourna alors vers Julius, lui faisant un
signe de tête pour l'inciter à poser la question:
Il ne restait plus qu'a attendre que le jour se lève pour que nous poursuivant soient hors d'état de nuire et nous
libre de fuir vers une autre destination.
Il ne restait plus qu'une dizaine de minutes avant que le jour se lève, quand je vie entrer un être qui me fit
froid dans le dos: Lucian.
– Ma maitresse apprécie beaucoup le charme qui se dégage de toi quand tu es recouvertes d'or. Mais
elle se désole que tu ais coupé tes si beau cheveux, dit-il enjouée
– Comment m'avez vous retrouvée ? M'exclamais-je
– Oh tu sais... Une piste par ci, une piste par là... Ton charmant Gardien n'est pas avec toi ? Quel
dommaaage...
– Quel... Dommage ? Répétais-je hébétée
– Je m'étais bien amusé avec lui la dernière fois. Il est triste que tu ai été si mauvaise perdante au
point de tricher comme tu l'as fais. Sa voix devint alors ténébreuse. Je n'ai pas vraiment...
Apprécié... Ta blague.
– Si c'était à refaire, je le referais. Dis-je honnêtement
– Aaaah... Ton honnêteté est troublante dans ce monde de faux semblant... Répliqua-t-il de nouveau
joyeux. Bien, maintenant rejoins-moi, dit il en avançant la main de façon à ce que je la saisisse. Il
serait dommage que je sois obligée d'utiliser la force pour te ramener à ma Maitresse.
Il était plus rapide, plus fort, plus puissant que moi. Comment allais-je pouvoir me dépétrer de cette
situation ? Il me fallait un miracle ! Et un sacré miracle ! Et je doutais que l'Eternel m'en gratifie d'un le jour
de la crucifixion de son fils
– Je m'impatiente Eden, me rappela à l'ordre Lucian
– S'il vous plait, ne faites pas ça. Vous ne savez pas quelles concéquences cela peut avoir. Vous ne
comprenez pas l'ampleur de vos actes. Je vous en conjure Lucian, revenez sur cette décision,
laissez moi tranquille.
– Il en est absolument hors de...
Mais il fut coupé dans sa phrase: la sixième heure de ce jour, le soleil était surement en train d'auréoler le
cadavre de Jésus venant de rendre son dernier souffle. Et la zone d'action de sa bénédiction s'était étendue.
Elle s'était assez étendue pour que je sois hors de portée de Lucian, pour que le soleil levant le force à battre
en retraire.
Le miracle c'était produit.
Je m'empressais alors de me laver rapidement et de me changer, afin de rejoindre Ezekiel sur la route. Quand
je le vis, je lui sautais au cou:
– Qu'est ce qui t'arrive ma belle ? Questionna-t-il surpris
– Mon plan à fonctionné, ils sont parti... Mais après... Celui qui t'a capturé... Il était là et il...
– Calmes toi, respires un bon coup et explique moi, me rassura-t-il en me serrant contre lui
Je suivis ses consignes, toujours dans ses bras, et alors que j'allais lui répondre, j'entendis la voix de Lenfan
– OUH LA MENTI ! ELLE VEUT SON ZIZI !
– Lenfan ?! M'exclamais-je en m'éloignant de Zeke, qu'est ce que tu fais là ?
– Dis, tu connais la différence entre une femme et une fleur ? Dit il en ignorant ma question
– Euh... Non. Répondis-je désarçonnée et sans réflechir.
– Aucune: les deux elles sont contentes au bout d'une queue ! Mais comme tu fais pas... Il fit alors
des gestes sans équivoques, Pas de pot ! Et me lanca un pot de fleur en pleine tête
Oh non... Il avait recommencé ses conneries... Et voilà que je mourrais pour la quatrième fois à cause d'un
putain de pot de fleur... Décidément, ce gamin était incorrigible. Mais bon, il fallait admettre qu'aussi
innaproprié qu'était sa blague, pour une fois, elle était plutot bonne. Ou alors j'étais euphorique d'avoir
échappé en quelques heures à peine à la fois à Mort Rouge et à Lucian. Difficile à dire. Je réfléchissais
cependant à ses propos, concernant la vérité.
Nous vivions dans une société les individus ne disaient que trop rarement aux autres le bien qu'ils pensait
d'eux. Avaient-ils beaucoup de pudeur à l'exprimer, au point que finalement, avec beaucup de retenue, chacun
gardait secrètement en soi des opinions positives comme des graines qu'ils laisseraient se déssécher au fond
de leur conscience plutot que de les semer ? De nos jours, les gens étaient si peut habitué à recevoir de tels
messages qu'il devenait difficile de faire un compliment sincère sans que ce soit mal interprété ou que l'on
prête à ces derniers des intentions sournoises. Et quand parfois, par une chance quasi inouie, la personne
complimentée ne remettait pas en cause la sincérité du dit compliment, elle le minimisait par tous les moyens
dans un élan de modestie cachant l'embarras à recevoir un présent aussi inhabituel qu'un compliment sincère
sans autre arrière pensée que de distribuer un peu de bonheur, de joie, ou ne serait-ce que l'ombre d'un sourire
se dessinant dans la courbure d'une bouche.
Au cours de ces voyages, au cours de ces vies
Je me suis parfois sentie perdue et seule
Le monde changeait, mais pas mon ennuie
Je voyais les corps s'amonceler sous les linceuls
Mais tant que ses pas emboiteront les miens
Je sais que je pourrais tenir jusqu'au bout
Que ce soit jusqu'à demain ou jusqu'à la fin
Je sais que je saurais rester debout
Priam était un guerrier, mais ce qu'il avait vu semblait l'avoir marqué, il y avait quelque chose dans son
regard que je ne connaissais que trop bien. Il avait besoin de soutien, aussi restais-je à ses cotés le plus
longtemps possible, afin de le conseiller, ou d'être une oreille attentive. Priam avait besoin de voir ses
tourments apaisés comme j'en avais eu moi-même besoin. Je comprenais les horreurs qu'il avait du voir, et je
comprenais pourquoi ces tourments pouvaient le hanter.
Ce que je ne compris pas en revanche, c'était que sa conseillère, une fille de Fenris, avait des vues sur lui, et
qu'elle me prenait pour une rivale. Ainsi,
une nuit, elle se faufila dans ma chambre,
et en moins d'une seconde, sa dague
perforait mon coeur, tandis que Zeke entrait
en trombe à son tour. Mais il était trop tard
pour moi, cette vie là était belle et bien
terminée.
Je croisais le regard de Priam, les yeux
arrondis de surprise. Le problème, est qu'on
ne meurt pas immédiatement avec une
dague dans le coeur, alors j'ai dis:
– La première fois que je suis morte,
je n'ai pas aimé ça, alors je suis
revenue, essayant de sourire, puis
je fermais les yeux
Finalement, Lenfan avait raison, il fallait savoir dire une dernière
blague afin de partir avec panache.
Kaamelott. Le Royaume de l'Ogre. Le Roi Arthur. Les Chevaliers de la Table Ronde. Tout ça avait
commencé par un enfant retirant l'épée des rois d'un rocher, qui poussé par le mage Mirdin, plus connu sous
le nom de Merlin, avait construit un royaume, pierres par pierres. Lui qui était né ours, il était devenu Roi par
la force des choses pourrait on dire, mais surtout par la force de sa seule volonté. Il avait à ses cotés Lancelot,
la Dame du lac, la chance que Mithra soit en torpeur pour étendre ses terres et... La malchance d'avoir
Guenièvre à ses cotés. Mais comment pouvais-je me rendre compte de cela ?
J'avais enfin trouver une terre d'accueil où je n'étais pas chassée. Deux vies après avoir élu domicile là bas,
aucune tentative de meurtre, aucun accident, rien, juste une existence paisible. Assez paisible pour que je me
fiche de la chute de Rome et de sa mise à sac. Après tout, si ils avaient été moins stupides, ils n'en seraient
pas là. Et puis, tout empire est voué à s'éffondrer un jour après tout. Moi, je voulais égoistement profiter de
cette pause bienfaitrice.
Par exemple, un jour que nous nous baladions avec
Ezekiel, il fut interpelé par un homme à l'allure étrange.
Zeke écarquilla les yeux et parti avec lui en me disant de
l'attendre sur le marché. Je naviguais entre les stand en
réfléchissant, quand je me souvins où j'avais vu cet individu:
c'était l'Archange des Sources ! Je m'assis sur un banc, encore
stupéfaite de la nouvelle, quand j'entendis des voix familières:
– Allez Lenfan ! Dis moi, qu'est ce qu'ils se racontent
ces deux là ! C'est inédit ! Dit Diablo, INEDIT !
– Non z'ai pas envie ! Répliqua le petit Cainite
– Diablo ? Lenfan ? De quoi vous parlez ?
– Didi il veut que ze lui raconte qu'est ce qui se disent
– Ils ? Questionnais-je
– Bah oui ! Ton zamoureux et l'anze fontaine !
S'exclama Lenfan
– Tu sais de quoi ils parlent ? Dis je surprise
– Bien sur qu'il sait ! Il a envoyé... Euh il écoute !
Se reprit Diablo
– Dis moi Lenfan... Dis je
– Moi ?
– Ca te dirais qu'on aille chez moi pour que je fasse une tarte aux pommes ? En plus j'ai plein de
sucreries qui n'attendent qu'à être mangées pendant que je prépare la tarte. Comme ça Diablo et
toi vous pourrez discuter tranquillement, suggérais-je
– T'as vraiment des bonbons Dégaine ? Demanda Lenfan les yeux emplient de gourmandises
– Oui, vraiment.
Et ils me suivirent, tandis que Diablo se pencha à mon oreille:
– Avoues que tu veux savoir toi aussi
– Bah oui tu crois quoi ? Je suis curieuse !
– Ce n'est pas mal d'espionner ?
– Je peux pas toujours être droite, il faut bien que moi aussi je faute, personne n'est parfait tu sais
– Ouais ouais, tu veux savoir si ils parlent de toi, dit il en me faisant un clin d'oeil
Et il avait raison.
Arrivé chez moi, je servis mes invités avant de me mettre à l'ouvrage:
– Alors Lenfan, tu veux bien raconté maintenant ? Demanda Diablo
– Nan ! S'entéta le petit Cainite
– Même pas contre ça ? Demanda le Drake en posant une pierre précieuse devant Lenfan
– Wouaaaaaah, dis Lenfan en tendant la main vers la pierre
– Non non non, dit Diablo en reprenant l'objet du désir du petit être, d'abord tu raconte, après tu as
le caillou qui brille
– Rooooh... D'accord. Bah y a Yves qui parle avec le gardien avec ses plumes dans le cul. Il lui dit
qu'il faut qu'il se calme parce que le barbu il en a marre qu'il soit fantastique
– Fanatique tu veux dire ? Le repris Diablo
– Bah c'est ce que z'a dis hein !
– L'écoute pas Lenfan, continue de raconter, lui dis-je en posant d'autres bonbons devant lui
– Euh bah, dit il en se goinfrant, il lui a dit de faire le point sur ce qu'il avait appris, euh qu'il
apprenne à vivre comme un mortel et euh ah oui ! Que tu étais pas un zozio, dit il en me désignant
avec un bonbon, et qu'il devait pas te mettre en cage. Euh... Après il lui a dit des trucs mais j'ma
rappelle pas.
– Une part de tarte pourrait-elle t'aider à te rappeler ?
– Vouiiiiiiiiiiiiiiii ! S'exclama Lenfan
Je le servie et attendis:
– Ah si ! Ivre il a dit qu'il fallait qu'il apprenne a écouter son coeur, heureseument le sien il bat
encore sinon il aurait pas été dans le caca. Il enfourna une seconde cuilléré de tarte dans sa bouche
pleine de crocs et poursuivis, Ah il va devoir aller voir aller voir un autre comme la fontaine pour
discuter d'un service et euh faut pas qu'il te laisse aller voir notre Père à Tous parce que faut
qu'il continu de dormir. Voilà c'est tout ! Ze peux en avoir d'autre ?
J'étais abassourdie. Un Archange venait-il vraiment de dire tout ça ? A Ezekiel qui plus est ? Et qu'est ce
qu'Ezekiel allait en faire ? Je ne savais pas. Je n'en savais rien. Et je voulais le découvrir.
Alors le temps avait passé, je me mélais de plus en plus à la foule, sortant de plus en plus de ma coquille. Je
me sentais joyeuse et heureuse ici. Je voyais régulièrement Lenfan et Diablo, j'avais fais la rencontre de
Perceval, j'avasi pu parler au Roi Arthur lors d'un banquet, c'était extraordinaire. Assez pour que les paroles
répétées par Lenfan ne me hantent pas, assez pour que je me fiche que le Tout Puissant ait une fois de plus
choisi un homme pour délivrer sa parole, assez pour me fiche que ce soit l'Archange de la Justice qui se
charge de ça.
Mahomet naît vers 570 à La Mecque en Arabie, dans une famille de riches marchands. Orphelin très
jeune, il devient conducteur de caravanes, travaille pour une riche veuve, Khadijah, qu’il épouse.
Vers 611, Mahomet, retiré sur une montagne, le mont Hira, reçoit la révélation de sa mission. L’ange
Gabriel lui ordonne d’annoncer aux hommes qu’il n’y a qu’un seul Dieu tout-puissant, Allah. Mahomet
appelle à la «soumission à Dieu», c’est-à-dire à l’islam, et promet la résurrection.
Il se considère comme le dernier des prophètes, après Jésus et les prophètes juifs.
Mahomet est rejeté par sa tribu parce qu’il menace la religion traditionnelle. Il doit s’exiler de La
Mecque. Accompagné des premiers convertis, les musulmans, il s’installe à Yathrib en 622.
Cette période d’émigration, appelée Hégire, marque le début du calendrier musulman. A Yathrib, devenue
Médine, la ville du prophète, il organise la première communauté musulmane et commence à étendre
l’islam.
En 630, Mahomet conquiert La Mecque , renverse les idoles de la Kaaba, et en fait la première ville
sainte de l’islam.
En 632, lorsqu’il meurt, l’Arabie est presque entièrement convertie.
Ah les prophètes... Tant qu'ils portaient une paires de testicules, ils étaient forcément valable. En même je
comprends le Tout Puissant, vu la place de la femme, difficile d'en ériger une au statut de leader religieuse.
De mon coté, tout était tellement euphorisant à Kaamelott, tout était si impressionnant, que rien,
vraiment rien ne pouvait gacher ma bonne humeur, ma joie.
Et puis un soir, alors que nous étions à une fete organisée dans le royaume, je dansais avec Ezekiel
quand nos regards se sont croisés plus intensément que jamais. Je savais qu'il ne ferait rien, alors je sautais le
pas et posais mes lèvres sur les siennes. Il resta un instant interloqué et me repoussa:
– Qu'est ce que tu fais Eden ?! S'exclama-t-il. Tu n'aurais pas du faire ça !
– Je sais, c'était une erreur, répondis-je en m'enfuyant plus loin.
C'était une erreur effectivement. Parce qu'au moment où mes lèvres avaient touché les siennes. A cet instant
que j'avais révé depuis toujours, j'avais senti que quelque chose n'allait pas. Quelque chose n'allait plus depuis
longtemps en fait. Parce qu'il fallait l'admettre: ce n'était plus à lui que je me confiais. Et ce n'était pas vers lui
que mes pensées c'étaient égarées durant ce baiser.
Je courru aussi vite et aussi loin que possible. J'avais besoin d'être seule. J'avais envie de pleurer. Pourquoi
avais-je eu cette sensation d'embrasser un frère plutot qu'un partenaire ? Que c'était il passé ?
Ce qu'il s'était passé, c'était le temps.
Ah c'est sur qu'Alexandre savait choisir de qui s'entourer pour exercer et raffermir son pouvoir. Dommage
que Charles Martel n'ait été qu'un pantin. Il suffisait d'étudier un tant soit peu les stratégies qu'il appliquait
pour reconnaitre aisément la main du maitre. Dans un sens, je regrète qu'il ait manqué à ce point
d'imagination. Ses victoires étaient certes éclatantes, mais si il avait un peu plus réfléchie, il aurait pu éviter
des pertes qui auraient rendues ses victoires carrément historiques, tout en évitant bien des dégats. Mais bon,
que voulez-vous, Alexandre manquait d'un certain doigté, d'une certaine douceur ou subtilité. Il lui manquait
la petite touche féminine qui aurait rendues ses stratégies légendaires.
Durant les quelques décénies qui suivirent ces explois, je fis la connaissance d'un certain Perceval de Galles,
jeune cainite fou qui avait une bonté du coeur que je n'avais encore jamais vu chez quelqu'un portant le sang
maudit de mon frère. C'est sa succession de nombreux fiascos qui firent que j'ai appris auprès du Roi Arthur
lui même à tirer à l'arbalète. Plus rapide que l'arc, ne nécéssitant pas de force extraordinaire, servant à
dissuader. L'arme idéale pour quelqu'un comme moi. Idéale aussi pour finir avec une flèche dans le bras et en
mourir parce que Perceval avati choisit des pointes en argent. Pourquoi l'avait-il fait alors que c'était interdit ?
Parce que pour lui, interdit ça signifiait malpoli, et inversement d'ailleurs. Au vu de ma mortelle allergie à ce
métal, autant vous dire que je ne mis pas longtemps à rendre l'âme.
Arriva rapidement au pouvoir, son petit fils, Charlemagne:
C'était un personnage haut en couleurs, à la stature et à la force
exceptionnelles, exubérant et violent, mais aussi cultivé,
autoritaire mais magnanime, ardent défenseur du christianisme
sans pour autant en appliquer les maximes dans sa vie privée. En
tant que Goule et Dernier Féal d'Alexandre, il ne pouvait qu’entrer
très tôt dans la légende Il incarnait la défense de la chrétienté
contre un Islam menaçant, et y faisait figure de souverain à la
fois conscient de sa grandeur et proche de ses vassaux qu’il
n’hésitait pas à venger après leur mort. Charlemagne était un
grand guerrier et, aussi étrange que ça puisse être, un défenseur
de la paix. Il était également, paraissait-il, un bon père de
famille, législateur, justicier, et protecteur de la foi. Tout chez
ce personnage faisait de lui un modèle de Roi Croisé, ce qui
trahaissait de facto les possibles alliances passées avec les
Lassombras.
Au final, Charlemagne incarna avec une prestance déconcertante à
la fois le pouvoir impérial, la chrétienté triomphante et le
développement du système féodal
Ce que la légende oublie en revanche, mais que
moi je garde en mémoire, c'est que son Maitre devait
régulièrement intervenir concernant les incursions
Vikings: ils pillaient et violaient tout ce qui se trouvaient à
leur portée, mais le pauvre Roi ne pouvait pas tout gérer à
la fois, tandis que le pauvre Alexandre se devait de ne pas
froisser les Lassombras...
C'est quand ils se mirent à attaquer aussi le Royaume de
Logres que je me dis qu'il était peut être temps pour moi
aussi de partir loin de là. Le Royaume commençait déjà à
partir en ruines, le Graal n'avait été qu'une vaste
supercherie aux dépends du Roi Arthur, et son fils
Mordred menaçait sa vie et son Royaume. Des jours
sombres commençaient à s'abbatre sur la cité de la Table Ronde. Mais pas seulement.
Alors que venions de prendre le bateau pour partir, les vikings ont attaqués. Ezekiel fut projeté au loin d'un
coup de marteau, ce qui signifiait que Thor était là. Mes jours s'assombrissaient de plus en plus.
Je ne pouvais pas me débattre, et ils faisaient étrangement attention à ne pas me blesser. Quelqu'un avait du
les payer, mais qui ? Qui avait osé ?
La réponse arriva rapidement. Un duo m'attendait quelque part sur une rive. Mort Rouge. Octavia et Julius
étaient là. Et le sourire qu'ils affichaient, leur crocs prohéminents, la lueur d'appétit et de victoire dans leur
regard, tout cela ne me disait rien qui vaille.
On me débarqua rapidement, un sac d'or suivie. Un énorme sac d'or:
– Eden, ça faisait longtemps n'est ce pas ? Me dit Octavia d'une voix bien trop douce
– Octavia. Julius. Repondis-je hargneuse. L'Eternel à dit tu donneras vie pour vie, oeil pour oeil, dent
pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure,
meurtrissure pour meurtrissure. Vous regretterez d'une façon ou d'une autre vos sombres
agissement, et le jour où vous paierez pour vos actes, je serais là.
– Et comment tu compte faire ? Tu es seule, sans gardien, et bientot, il ne restera rien de toi,
répondit Julius tout sourire
La discussion s'arrêta là. Je cherchais un moyen de leur échapper. Mais j'étais ligotée. Alors comment j'étais
sensée faire ? Ils commencèrent à tirer sur les chaînes pour me ramener vers eux, mais je resistais. Je ne
voulais pas qu'ils m'emmène. Et même si ça ne me faisait gagner qu'une seule et unique seconde, alors c'était
toujours ça de pris.
– Mais tu vas te laisser faire à la fin ? C'est
terminé ! Tu as perdu ! S'enerva Octavia
– J'aurais perdu quand j'aurais cessé de me battre,
quand j'aurais abandonné la lutte, pas avant !
Répondis en la regardant droit dans les yeux
Puis un cri arriva jusqu'à nous, et j'entendis un battement
d'ailes familier. Ezekiel arrivait, épée à la main. Julius fonça
sur lui, trop rapide pour que je puisse voir autre chose qu'un
trait lumineux. Des étincelles, des cris, des coups d'épées
qui s'entrechoquent, et une clé qui tombe au sol. Octavia
était comme en transe. Je pris la clé et défie mes liens.
Ur,