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Nous partimes pour la Chine, où je fis la rencontre

de Lao Tseu. Un sage chinois et père fondateur du


Taoïsme. J'eus de longues discussions avec lui, qui le fit
aboutir à la création d'un écrit titré "Le livre de la Voie et
de la Vertu"
Le Taoïsme, qui signifie enseignement de la Voie, est une
philosophie et devenue une religion chinoise, se fondant
sur le principe qui est à l'origine de toute chose : le Tao, la
Voie donc. Le Taoïsme peut se définir par la recherche
d'une harmonie entre l'Homme et la nature : le monde est
conçu comme le fruit de deux moitiés complémentaires :
le Yin et le Yang. Le Yin est femelle, sombre, docile,
associé à la nuit. Le Yang, lui, est mâle, clair, fort, lié au
jour. Chacun à besoin de l'autre pour être en harmonie, en
équilibre. Le Livre de la Voie et de la Vertu est le seul
ouvrage à présenter le Tao pour lui-même. Tö signifie
vertu ou vertu morale voire effet ou pouvoir. Pour le
Taoïste, l'Homme n'est pas coupable de ses erreurs :
l'ignorance est à l'origine du mal-être de l'Homme. Dans
le Taoïsme, il n'y a pas de concept d'enfer, de diable, ou
de forces du mal, ni même de notions moralisatrices. Le
sens d'équité et la volonté d'être en harmonie avec l'univers sont les principes majeurs du Taoïsme. C'est un
idéal d'insouciance, de liberté individuelle, de refus des rigueurs sociales, et de communion avec la nature qui
est en changement perpétuel. Un grand principe du Taoïsme est celui du non-agir , qui ne veux pas dire ne
rien faire, mais plutôt agir en étant conscient que c'est la vie qui dirige chaque action. La confiance en la
nature est primordiale, à l'instar de l'eau d'une rivière qui coule et se moque des obstacles. La doctrine du
non-agir professe de ne pas entreprendre d'actions contraires à la nature. Les Taoïstes bannissent la mauvaise
nourriture, ceci incluant la viande. Ils pratiquent la méditation, la gymnastique, et mettent en pratique des
techniques respiratoires. La pratique sexuelle n'est pas réprimée, bien que l'excès de toute chose soit
déconseillé. Si les Taoïstes se conforment à ces pratiques, c'est parce qu'ils sont en quête de l'immortalité.

Je finis par lui avouer mon immortalité, et nous discutâmes de mes morts continuelles ainsi que de
tout le reste.
Nous pumes aussi discuter d'alchimie, était donné que j'avais de bonnes notions en tant qu'ex mage, et
autant dire que cela donna une grande poussée à la discipline étant donné la célébrité de Lao.
Si je ne me convertis pas à cette religion montante, j'en approuvais certains principes, comme le fait de
devenir végétalienne, du fait que l'homme n'était coupable que de son ignorance et de tout un tas d'autres
choses. C'était plus une doctrine qu'une religion, et elle pronait bien des choses similaires aux enseignements
du Tout Puissant.
Il adorait les proverbes et les citations, une en particulière était directement inspirée de ma situation:

La vie est un départ et la mort un retour

Quand il mourrut, il me livra ses dernières paroles, que je chérie chèrement:

La faiblesse est sublime, la force est méprisable.


Quand un homme naït, il est faible et souple, quand il meurt, il est fort et raide.
Quand un arbre croït, il est souple et tendre, quand il devient sec et dur il meurt.
La dureté et la force sont compagnes de la mort.
La souplesse et la faiblesse traduisent la fraicheur de la vie.
C'est pourquoi ce qui a durci ne vaincra pas.
Je le rejoignis peu après, et renaissant en Inde. Malheureusement,
Alexandre se lança dans ses fichues conquêtes, et nous
décidâmes de quitter les lieux et de nous cacher à Jérusalem.
C'était toujours la même cité, la vieille ville est dominée à l'est
par le mont des Oliviers et au nord-est par le mont Skopus.
Nous y fimes une rencontre improbable, celle d'un autre
immortel: Mathusalem.
Pour une raison que j'ignorais, il me connaissais. Il savait qui
j'étais mais refusa d'en dire plus. Il était le gardien de la ville
sainte, le reste s'il le savait, ne le regardait pas. Il parlait peu,
préférant sa tranquilité au reste, appréciant notre simple présence.
Il disait que chacun avait son fardeau, que je le mien était de
sans cesse renaitre, d'être physiquement faible et convoitée,
tandis que le sien était de sans cesse vieillir, de finir oublié et de
n'être connu que de ceux qui voudront un jour voir ses plans.
Son silence était bienfaiteur pour moi, me rappelant les Taoistes
tout en me ramenant à une certaine réalité. Notamment celle des regard noir du gardien de la cité quand je
voulus, par habitude, faire mes exercices de gymnastique.
Etrangement, il bannissait lui aussi la viande de ses repas, et il passait son temps à etudier les plans de la ville
au cas où il aurait fait une erreur.
Je n'étais pas architecte, loin de là, mais j'avais assez vu ces plans pour savoir qu'il n'y avait aucune erreur de
commise. Mais Mathusalem était un être perfectionniste dans ses constructions, faute de l'être pour le ménage
ou l'entretien de soi. Il était obnubilé par tout cela.
Puis un jour il nous regarda, et nous dit de partir, nous indiquant une demeure qui était soi disant la notre.
Nous le saluames et nous nous y rendimes, surpris par ce geste.
La demeure en question était difficile à trouver, cacher au milieu des autres, passant innaperçue ou presque.
Pourtant, quand nous nous approchâmes, nous entendimes du bruit à l'interieur.
Zeke entra en premier, épée à la main, ouvrant doucement la porte.

– Oh j'a savais pas que vous rentrez ! S'écria une voix enfantine que je reconnus rapidement
– Lenfan ? Questionnais-je
– Bah oui c'est moi, qui c'est que tu veux que ça soit patate !
– Qu'est ce que tu fais ici ? Lui demandais-je
– Bah z'vous attendez.

Pour une surprise,


s'en était une.
Autant que ce qui
suivis d'ailleurs:
– Enssenté,
Z'mappelle
Teuse !
Dit-il en
serrant ma
main.

Je le regardais
quelques instant,
puis je compris.
Il me souria alors,
avant de me tuer
pour la quatrième
fois avec sa pelle
adorée, riant aux
éclats.

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