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Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
Direction Recherche et Ingénierie de la Formation
1/31 SIMP M 07 Technologie de soudage l’arc avec électrodes enrobées (111) (SA)
Document élaboré par :
Révision linguistique
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Validation
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2/31 SIMP M 07 Technologie de soudage l’arc avec électrodes enrobées (111) (SA)
SOMMAIRE
VOCABULAIRE TECHNIQUE 7
Intensité 7
Tension 7
Courant continu 7
Courant alternatif 7
Intensité de soudage 8
Définition 8
Principe 8
LES POSTES DE SOUDURES 9
Les postes a courant alternatif de soudage 9
Avantage et mouvement 9
Les postes a courant continu de soudage 10
Avantages et inconvénients 10
Choix d’un poste à souder 10
LES ELECTRODES ENROBEES 11
Constitution d'une électrode 11
Caractéristiques dimensionnelles 11
Les roles de l'enrobage 11
Électrodes a enrobages spéciaux 12
Définition des enrobages 12
Classification des électrodes par leur nature d’enrobage 13
Désignation des électrodes selon la NF A 81 – 309 14
PREPARATION DES BORDS A SOUDER 15
But de la preparation 15
Assemblage bout a bout 15
Assemblage en angle - assemblage en T 17
POINTAGE 18
Pointage des pièces 18
HYGIENE ET SECURITE 19
Dangers du soudage a l’arc électrique 19
Dangers du courant électrique 19
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PRATIQUE 24
Méthode opératoire 24
Réglage de l'intensité 24
Comment débuter un cordon de soudure 24
Méthode de soudage 24
Soudage a plat 24
Soudage bout à bout 26
Soudage en montant 27
Soudage en corniche 28
SOUDAGE AU PLAFOND 29
Bout a bout 30
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MODULE 7 : TECHNOLOGIE DE SOUDAGE A L'ARC AVEC
ELECTRODES ENROBEES (111)
Théorie : 67% 6h
Durée : 10 heures Travaux pratiques : 26 % 3h
Évaluation : 7% 1h
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCES :
A l'issue de cette formation l’apprenant sera en mesure de :
Appliquer Technologie de soudage à l'arc avec électrodes enrobées (111)
DESCRIPTION DU MODULE :
L’objectif du module est de faire acquérir les connaissances technologiques de
soudage à l'arc avec électrodes enrobées, les appareils et les accessoires liées à
l’utilisation de ce procédé.
Il vise donc à rendre le stagiaire apte a utilisé les différents appareils et
accessoires dans le milieu du soudage à l'arc avec électrodes enrobées .
STRATÉGIES D’ENSEIGNEMENT :
Compréhension adéquate de la terminologie.
Respect des normes en vigueur
Favoriser des exercices pratiques basés sur des dossiers de fabrication, des
consignes et directives.
La documentation doit être disponible et il est important de faire le lien entre les
dossiers de fabrication et la production.
Des échantillons de différentes positions de soudage devraient être présentés aux
stagiaires.
ÉVALUATION :
Évaluation formative :
Un test d’évaluation sera proposé à la fin de chaque séquence de formation pour mesurer le
degré de maîtrise des objectifs qui ont fait l’objet de la séquence.
Évaluation sommative :
Cette évaluation comprendra :
- Une épreuve théorique d’une durée de 1h
MATÉRIEL ET ÉQUIPEMENT :
- Documents techniques
- Catalogues fournisseurs
- Normes
- Consignes directives
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PRÉCISIONS ÉLÉMENTS DE CONTENU
1) Apprendre les vocabulaires techniques - Intensité
- Tension
- Courant continu
- Courant alternatif
- Intensité de soudage
- Définition
- Principe
2) Avoir connaissance des postes de soudures - Les postes à courant alternatif de soudage
- Les postes à courant continu de soudage
- Choix d’un poste à souder
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VOCABULAIRE TECHNIQUE
Intensité
C’est le débit du courant pendant un temps donné, l’unité de mesure et l’ampère(a). On peut comparer l’intensité
d’un courant au débit d’eau dans une conduite que l’on mesurerait en litres par minute.
Tension
C’est la force qui fait circuler le courant dans un circuit électrique, l’unité de mesure est le volt (V). On peut
comparer à la pression dans une conduite.
Courant continu
Il se propage toujours dans le même sens et il est défini par sa tension (U) et son intensité.
Courant alternatif
Il se propage alternativement dans un sens puis dans l’autre, un certain nombre de fois par seconde. Il est défini
par : sa fréquence, c’est le nombre d’aller retour du courant par seconde, l’unité est le hertz (Hz).
c’est le nombre de volts que l’on mesure aux bornes secondaires du poste du soudage, lorsque l’arc n’est pas
établi.
C’est le nombre de volts que l’on mesure entre la pièce et l’électrode lorsque l’arc est établi (circuit fermé).
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Intensité de soudage
C’est le nombre d’ampères qui traversent les câbles de soudage, l’électrode et l’arc. cet ampérage est donné sur le
cadran du poste.
C’est le nombre d’ampères (intensité) qui traverse les câbles de soudage lorsque la pièce et l’électrode sont collées.
Définition
Principe
A l’aide d’un courant électrique approprié (alternatif ou continu), fourni par un poste de soudage, un arc
électrique jaillit entre l’électrode et la pièce. La chaleur dégagée par cet arc fait fondre localement la pièce à
souder et crée le bain de fusion. Cette chaleur fond simultanément l’électrode, dont le métal liquide, est projeté
dans le bain de fusion formant ainsi la soudure. L’enrobage de l’électrode fond (laitier) à la température de l’arc
et protège alors la soudure contre l’oxydation de l’air.
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LES POSTES DE SOUDURES
Ce sont des appareils qui permettent de transformer le courant du réseau (tensions élevées et faibles intensités) en
courant de soudage (faibles tensions et fortes intensités).
Il existe deux grandes catégories d'appareils :
Généralement ce sont des transformations statiques, le circuit secondaire du poste fournit du courant alternatif à
50 Hz.
Ou bien un moteur électrique entraîne un alternateur. Le circuit secondaire du poste fournit du courant alternatif
à 150 Hz en général.
Ce sont des changeurs de fréquences :
Nous pouvons reconnaître facilement les postes à courant alternatif aux bornes de la masse et de la pince il n’y a
aucun signe de polarité.
Avantage et mouvement
Le transformateur statique est l'appareil le plus simple donc le plus économique et nécessite presque aucun
entretien.
Le changeur de fréquence est d'un coût plus élevé, il n'apporte pratiquement aucun avantage au point de vue
courant de soudage qu’un transformateur statique.
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Les postes a courant continu de soudage
Généralement ils se composent d'un transformateur dont le courant alternatif du secondaire est rendu continu
par des redresseurs.
Le courant de soudage est donc un courant continu redressé. Ce sont des transformateurs à redresseurs.
Ou bien d'un moteur entraînant une génératrice à courant continu. Ce sont les groupes rotatifs à courant continu.
Nous pouvons reconnaître facilement les postes à courant continu, regarder aux bornes de la masse et de la pince
d'électrodes, il y a inscrit les polarités + et - en polarités directe
+ au câble de masse
- au câble de la pince
en polarités indirectes, c'est le contraire
Avantages et inconvénients
Les transformateurs à redresseurs et les groupes rotatifs permettent de souder tous les types d'électrodes.
Ils conviennent pour les chantier ne possédant pas de réseau de distribution électrique.
Un moteur à explosion (essence ou diesel) entraîne une génératrice et fournit un courant continu de soudage.
- de l'électrode utilisée.
- de la nature du courant de soudage.
- de la puissance exigée (intensité de soudage d'après l'électrode).
- de la nature du courant d'alimentation.
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LES ELECTRODES ENROBEES
Caractéristiques dimensionnelles
La longueur de l'électrode est en fonction du diamètre pour limiter l'échauffement pendant sa fusion.
Rôle électrique
L’enrobage contient différents éléments tels que carbonates, silicates et, en particulier, des oxydes métalliques,
éléments qui en ionisant l'air entre la pièce et l'extrémité de l'électrode, favorisent l'amorçage et la stabilisation de
l'arc.
C'est le retard de la fusion de l'enrobage par rapport à l'âme métallique, créant ainsi un cratère à l'extrémité de
l'électrode qui permet le guidage de l'arc. C'est également ce retard qui, allié aux tensions superficielles du laitier
formé par la décomposition de l'enrobage et au dégagement gazeux qui en résulte, permet le soudage en position.
Rôle métallurgique
Le premier rôle métallurgique de l'enrobage est de protéger, par l'intermédiaire du laitier (produit de sa
décomposition), le cordon de soudure de l'air ambiant et par conséquent de l'oxydation.
Le second rôle est de pouvoir introduire dans le bain de fusion, des éléments additionnels (sous forme de
ferroalliages)
Le troisième est de permettre, par addition de poudre de fer, l'augmentation du rendement de l'électrode.
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Tableau donnant les épaisseurs d'enrobage des électrodes (mince à très épais), schématisé pour le diamètre 4 mm.
Pelliculaire ou
Enrobage Semi-épais Epais Très Epais
mince
Diamètre
d'enrobage et
profondeur de
cratère
Forme des
chenilles et
Généralement bombé ½ bombé ½ bombé à plat Très plat
cordons
Entre dans cette catégorie toutes les électrodes dont le type d’enrobage ne peut être inclus dans l’une des classes
énumérées ci-après.
Oxydant
Acide
Rutile
Basique
Cellulosique
Spéciaux
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Classification des électrodes par leur nature d’enrobage
Enrobage
Symboles
13/31 SIMP M 07 Technologie de soudage l’arc avec électrodes enrobées (111) (SA)
Désignation des électrodes selon la NF A 81 – 309
Désignation abrégée
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PREPARATION DES BORDS A SOUDER
But de la preparation
En soudage électrique à l'arc avec électrodes enrobées, la préparation des bords à souder est indispensable pour
les épaisseurs 5 mm et, pour certaines applications
particulières pour des épaisseurs inférieures. Il faut noter que la préparation des bords est un élément non
négligeable intervenant dans le coût d'une construction sondée. Il faut donc choisir la solution la plus économique
mais, néanmoins, compatible avec les impératifs de la technique opératoire.
Il faut toujours avoir à l'esprit que la préparation des bords nécessite un enlèvement
de métal qu’il va falloir compenser lors du soudage d'où la nécessité d'en enlever le
minimum pour en rapporter le moins possible.
Les préparations en V ou en X apparaissent comme étant les plus économiques car il est possible de les effectuer
par chanfreinage alors que les préparations en U ou en tulipe nécessitent un usinage généralement long et
onéreux.
Toutefois, il faut souligner que ces opérations deviennent avantageuses lorsqu'il s'agit d'épaisseurs importantes ;
la quantité de métal à rapporter devenant beaucoup plus faible que sur des préparations en V ou en X.
En règle générale, pour les épaisseurs 15 mm, il est préférable, si l'accès est possible sur les deux faces, d'utiliser
des préparations doubles ce qui présente l’avantage, d'une part, de réduire la quantité de métal et d'autre part,
d'atténuer les déformations et les contraintes résiduelles.
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Assemblage en angle - assemblage en T
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POINTAGE
Pour qu'il y ait existence et maintien d'un arc électrique, il faut pouvoir disposer d'une tension suffisante aux
bornes du générateur.
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HYGIENE ET SECURITE
Le soudage à l'arc présente certains 4dangers inhérents à l'arc lui-même, aux produits et métaux utilisés ainsi
qu'au courant électrique.
Radiations de l'Ultraviolet : ce sont celles qui occasionnent le coup de soleil et qui provoquent des troubles oculaires
(conjonctivites).
Radiations visibles : elles ne deviennent nocives que lorsque la source lumineuse est très intense. Elles peuvent
provoquer, dans ce cas, des lésions durables de la rétine.
Radiations infrarouge : elles peuvent provoquer des maux de tête et un larmoiement ; mais elles ont surtout un effet
lent et cumulatif qui, à la longue, peut tendre à provoquer une opacité du cristallin.
Courant continu : il provoque des brûlures et un recul instinctif du corps, dont les conséquences peuvent être
graves en cas de travail en hauteur. Un courant de 0, 1 A traversant le corps humain est considéré comme mortel.
Courant alternatif : il agit, lui, sur Ie système nerveux et tend à paralyser la victime. Il crée des troubles cardiaques
pouvant entraîner la mort.
L’intensité de courant considérée comme mortelle, est très inférieure à celle du courant continu.
La fusion des électrodes est accompagnée d'émissions de fumées (composée de produits solides et gazeux) ; les
enrobages du type O - A et R donnent naissance à des traces de vapeur nitreuses.
Les enrobages du type C produisent en plus, des traces d'oxyde de carbone et d'aldéhydes gazeux.
Pour ces types d'enrobage, la concentration maximale admissible en matières solides dans l'air ne doit pas
dépasser 20 mg / m3.
La fusion des électrodes à enrobage du type B provoque des quantités minimes de tétrafluorure de silicium,
d'acide fluorhydrique et de fluorures solubles dont la concentration pouvant être inhalée ne doit pas dépasser 10
mg / m3.
D'autre part, les métaux de base tels que les tôles cadminées, zinguées, plombées ou peintes avec des produits
contenant des sels de ces mêmes métaux, peuvent former des oxydes très dangereux.
Mesures de protection
Comme vu précédemment, les radiations émises par l’arc agissent sur l'oeil et l'épiderme.
Pour la protection de l'épiderme, il est tout simplement conseillé de ne laisser aucune partie du corps à découvert.
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Pour la protection des yeux, il existe une gamme importante de "filtre de protection oculaire" qui sont classés par
échelon en fonction de l'intensité :
Exemple : de 80 à 175 A - filtre de protection oculaire N°11. Il est également indispensable de prévoir des écrans
opaques, des rideaux ignifugés, ainsi que des murs et plafonds peints avec des produits anti-réfléchissants à seule
fin de ne pas incommoder le soudeur et le personnel travaillant alentour.
La protection contre les contacts directs, c’est-à-dire avec les conducteurs du réseau, ne peut se faire que par
éloignement, isolation ou interposition d'obstacles. Contre les contacts indirects, c'est-à-dire avec des organes de
réglage, capot, etc. de l'appareil de soudage, mis fortuitement sous tension, la protection peut se faire par une mise
à la terre des masses et déclenchement d'un dispositif (disjoncteur différentiel par exemple coupant
automatiquement le courant).
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Contre les fumées nocives
Une protection efficace contre le danger des fumées nocives peut être assurée par une bonne ventilation.
Celle-ci dépend de nombreux facteurs qui font que chaque cas peut être particulier et faire l'objet d'une étude
minutieuse.
A titre indicatif les valeurs moyennes sont de 7 à 11 m3 / min pour l'aspiration à la source de l'émission des fumées
et de 56 m3 / min par soudeur pour l'aspiration générale. Il est à noter que les gaz aspiré doivent être rejetés à
l'extérieur des bâtiments.
Remarque : Ces méthodes de calculs sont indiquées dans la brochure « Cahier de notes documentaires » N° 115,
2ème semestre 1984 et la recommandation N° 19 de l'Institut National de Recherche et de Sécurité - 30 Rue
Olivier Noyer - 75680 Paris cedex 14.
Masque et casque
Ces accessoires sont destinés à protéger le visage de l'opérateur. Ils ont en général une double utilisation. Ils
assurent une protection :
contre les radiations émises par l'arc.
ils sont conçus en conséquence, contre les projections des particules chaudes de laitiers
durant l'opération de décrassages.
S'ils ne comportent pas de dispositif approprié, l'opérateur doit se munir d'un écran portatif muni
d'un verre blanc.
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Les gants
Ils assurent une protection contre les radiations émises par l'arc, la chaleur et les effets du courant électrique.
Ils doivent être à manchettes, en bon état et secs.
Les vêtements
Ils doivent être épais, sans poches ni revers et ne doivent laisser aucune partie du corps à découvert.
Ils sont complétés par l'utilisation d'un tablier de cuir et d'une pélerine pour le soudage en position.
Les chaussures
Elles doivent être à tige montante et recouvertes par le bas du pantalon. Les semelles en élastomère procurent une
excellente isolation contre les effets du courant électrique.
IMPORTANT
Sous oxygénation et sur oxygénation dans les opérations de soudage et de coupage. Risques qui en découlent.
Il arrive que le soudeur se trouve à son insu dans une situation critique au cours de son travail, du fait d'une
modification de l’atmosphère qui l'entoure.
En particulier l'air s'appauvrit en oxygène, ce qui crée le risque d'un malaise, voire d'asphyxie. Ce phénomène est
plus sensible avec les procédés TIG ou MIG utilisant de l'argon qui, comme nous le savons, est plus lourd que
l'air.
A l'inverse, l'air enrichit en oxygène, crée un risque d'inflammation ou de combustion accélérée. Phénomène
rencontré en particulier en soudage oxyacéthylénique.
Quel que soit le procédé do soudage utilisé, le soudeur doit être vigilant :
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En dessous : Au dessus :
ASPHYXIE INFLAMMATION
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PRATIQUE
Méthode opératoire
Réglage de l'intensité
Le réglage de l'intensité, c'est-à-dire le choix de l'énergie à mettre en jeu, ne s'effectue pas en fonction de
l'épaisseur des pièces à souder, mais par rapport au diamètre de l'électrode. Il est donc nécessaire, pour un travail
déterminé, de choisir l'électrode la mieux adaptée à la nature des travaux à réaliser, puis d'effectuer correctement
le réglage de l'intensité.
Sur chaque paquet d'électrodes, le fabricant fait figurer une intensité moyenne recommandée pour le soudage.
Cette intensité affichée sur l'appareil de soudage sert à dégrossir le réglage ; l'opérateur doit ensuite, par un ou
plusieurs essais sur une chute de tôle, le parfaire pour obtenir un cordon de soudure.
En résumé, on peut utiliser pour le réglage de l'intensité, la formule très empirique IA = 50 ( - 1) qui, en fonction
de l’épaisseur, de la nature de l'enrobage, de la position de soudage, etc. peut varier en plus ou moins de 30 %, ou
compter en moyenne 30 à 40 ampères par mm de d'électrode, étant bien entendu qu’il s'agit du diamètre
nominal, c'est-à-dire du diamètre de l'âme métallique.
Pour les travaux réalisés à plat, on pourra utiliser la valeur maximum de la fourchette et, au contraire, la valeur
au minimum pour les travaux en position.
Pour débuter un cordon de soudure, l’opérateur amorce son arc à l’endroit désiré (cet amorçage doit être effectué
dans ou sur le joint lui-même, pour éviter les amorçages parasites qui sont autant d’amorces de rupture, de
corrosion, etc.
L’extrémité de l’électrode doit rester sur place un court instant pour permettre l’établissement du régime normal
de fonctionnement de l’arc, puis celui-ci étant établi, l’opérateur peut alors imprimer à, l’électrode son
mouvement d’avance.
Un départ trop rapide peut conduite à des défauts tels que manque de liaison, inclusion de laitier, manque de
pénétration.
Pour exécuter une reprise, l’opérateur peut, après avoir débarrassé le cordon de soudure de son laitier, effectuer
l’amorçage devant ou derrière le cratère existant à la fin d’un cordon de soudure.
Dans les deux cas, le cratère doit être intégralement refondu.
Pour terminer un cordon, l’opérateur doit revenir légèrement en arrière pour diminuer l’importance du cratère
terminal en modifiant la position de l’électrode.
Méthode de soudage
Nous nous limiterons pour les positions d’exécution autres qu’à plat à étudier les méthodes de soudage sur les
préparations en V valables en principe jusqu’à 15 mm d’épaisseur.
Soudage a plat
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En angle
intérieur
Passes 1 et 5 Passe 1
Passes 2 et 4 Passe 2 et 3
Passes 6 et 6
Exécution de la
1ère passe
Nota : dans tous les cas l’électrode
est maintenue à 70° - 80° dans le
sens de l’avancement.
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Soudage bout à bout
Passes 1 - 2 et 7 Passes 1 - 2 et 3
Passes 3 et 5
Passes 1 - 2 et 7
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Soudage en montant
Sur les divers types d’assemblages, nous nous limiterons ici à l’application de la méthode par passes larges en
chanfrein.
La répartition des passes étroites étant la même qu’à plat, il y aura donc trois méthodes possibles :
Par passes étroites
Par passes larges
Par passes triangulaires
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Soudage en corniche
Passes 1 - 2 et 6
Passes 3 et 5
Passes 4 et 7
Passes 1 et 5
Passes 2 et 4
Passes 3 et 6
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Exécution de la 1ère passe
SOUDAGE AU PLAFOND
Passe 2
Passe 3
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Bout a bout
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Nota : dans tous les cas l’électrode
est maintenue à 70° - 80°
dans le sens de l’avancement.
Nota : le cratère terminal étant souvent le siège de ségrégations, de criques, de soufflures, il est intéressant, dans
bien des cas, de meuler « à blanc » sur 1 ou 2 cm la partie antérieure du cordon et le cratère lui-même, puis
d’effectuer la reprise sur la partie meulée.
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