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Les députés font ensuite le procès de Louis XVI et le condamnent à mort. Il est guillotiné le
21 janvier 1793 devant une foule rassemblée sur la place de la Révolution (l’actuelle place de la
Concorde). L’exécution de Louis XVI horrifie les rois européens. L’Autriche, la Prusse, l’Angleterre, la
Hollande, l’Espagne forment une alliance militaire et attaquent la France de toutes parts.
En Vendée (ouest de la France), les paysans qui sont favorables à la royauté et à l’Église se
soulèvent contre la République. L’armée vendéenne est dirigée par des nobles et composée de
paysans. Les combats entre l’armée vendéenne et l’armée républicaine sont d’une grande violence.
Dominée par Robespierre, la convention montagnarde met « la Terreur à l’ordre du jour ». Elle
convoque à l’armée tous les hommes célibataires de 25 à 30 ans. Elle crée ainsi une armée
gigantesque de 800 000 soldats.
Elle condamne à mort les généraux inefficaces. Elle vote la « loi des suspects » qui permet
d’arrêter et d’exécuter tous ceux qui sont suspectés de s’opposer à la République et aux
Montagnards : il peut s’agir d’anciens nobles, de clercs, de Girondins etc. Dans de nombreuses
communes, on ferme les églises et on interdit le culte catholique parce que l’on pense que l’Eglise
est opposée à la Révolution.
Pour satisfaire les sans-culottes, une loi fixe un prix maximum pour le pain et divers produits de
la vie quotidienne. En 1794, les armées étrangères sont repoussées hors de France. La révolte
vendéenne est écrasée. Parmi les Montagnards, les Indulgents, derrière Danton, demandent l’arrêt
de la Terreur, alors que les Enragés, conduits par Hébert, veulent l’accentuer. Robespierre les fait
tous guillotiné. Effrayée, la Convention fait alors exécuter Robespierre le 28 juillet 1794.