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la Scienza e la Cultura
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La mémoire
glacée du monde
EXPÉDITION Des
scientifiques français
se rendent en Bolivie
à 6.432 rn d'altitude
pour prélever trois
carottes de glace
vieilles de 18.000 ans
ANALYSES Deux de
ces échantillons seront
enfouis en Antarctique
pour les scientifiques
du futur. Le troisième
sera étudié à Grenoble
Des tests ont eu lieu en août 2016 sur le glacier du col du Dôme, dans le massif du Mont-Blanc. Sarah Dei Ben/Wiid-Touch/Fondation UGA
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Des montagnes des Andes jusqu'à été testé en août sur le massif du ainsi identifié la trace du nuage de
l'Antarctique : c'est l'incroyable pé-Mont-Blanc, au col du Dôme. Les Tchernobyl avec un pic de césium 137
riple que s'apprêtent à réaliser troisscientifiques avaient prélevé trois dans la neige tombée en avril 1986.
carottes de glace extraites du glaciercarottes dè 130 m. Mais l'opération «Dans les Andes, on voit l'évolution de
de l'Illimani, en Bolivie. Une expédi-andine se révèle plus délicate. «Le la teneur enplomb liée à la civilisation
tion internationale coordonnée par défi est surtout humain. Impos- inca. Au Groenland, on détecte des
Jérôme Chappelaz et Patrick Ginot * sible de transporter du matériel ou traces de plomb rejeté dans l'atmos-
partira en mai à l'assaut de ses pentes
du personnel par hélicoptère, tout phère par les fonderies de l'Empire
à 6.432 rn d'altitude pour y prélever se fait à dos d'homme », poursuit romain ! » Avec la carotte bolivienne,
ces échantillons et les mettre à l'abri
Jérôme Chappellaz. Une vingtaine les chercheurs retraceront l'histoire
de la hausse des températures. Car de guides et porteurs aideront les des feux de végétation dans la forêt
ces couches de neige gelées, qui re- scientifiques à acheminer les deux amazonienne et leurs liens avec
cèlent près de 18.000 ans d'histoire tonnes d'équipement. Des équipes l'évolution du climat. Les données
de l'évolution de notre climat, sont d'une douzaine de chercheurs se seront mises à disposition de la com-
aujourd'hui en péril. «Leproblème relaieront pour trois semaines de munauté scientifique.
se pose bien avant la disparition du forage avec un mercure chutant À cette bibliothèque numé-
glacier. Quand la chaleur estivale per-
parfois à-30 °C. rique s'ajoutera une bibliothèque
dure, l'eau de fonte percole à l'inté- La gigantesque perceuse pro- « naturelle » destinée à abriter la
rieur, elle s'infiltre et entraîne la perte
gressera mètre après mètre dans le mémoire d'une centaine de gla-
d'éléments géochimiques. Comme si glacier sur 130 à 140 rn de profon- ciers pour les générations futures.
on effaçait la mémoire », explique deur pour y prélever des cylindres Dès l'hiver 2020, les deux autres
Jérôme Chappellaz, initiateur en de 10 cm de large. Les tronçons de échantillons de l'Illimani partiront
2015 du projet Ice Memory. glace seront descendus de nuit par vers l'Antarctique pour être confinés
Les membres de l'équipe - une les porteurs pour éviter tout risque dans une cave. Celle-ci sera creu-
vingtaine de scientifiques français, de fonte. Transportées en camion sée à 10 rn dans la neige sur la base
boliviens, russes, américains et brési-
frigorifique jusqu'à La Paz, les de Concordia, gérée par l'Institut
liens - arrivent ces jours-ci à La Paz.
3 tonnes d'échantillons gagneront Paul-Emile-Victor et son partenaire
Sur place, Patrick Ginot organise la la côte pour embarquer sur un porte- italien, le PNRA. «La température y
logistique de l'opération. La phase conteneurs jusqu'au Havre. Enfin, ils est de - 54 "C pour plusieurs siècles
d'acclimatation débutera le 10 mai arriveront au Laboratoire de glacio- au moins, on espère pour plusieurs
sur le camp de base, à 4.500 m. Un logie et géophysique de l'environne- millénaires », précise Jérôme Chap-
camp intermédiaire sera établi à ment à Saint-Martin-d'Hères, près pellaz. Grâce à ce congélateur 100 %
5.500 rn et le 23 mai, les opérations de Grenoble. Avec une obsession : naturel, l'équipe d'Ice Memory veut
maintenir la chaîne du froid. éviter le désastre qu'ont connu les
Du césium 137 provenant glaciologues canadiens de l'univer-
-54 °C de Tchernobyl
Les analyses débuteront en 2018
sur l'une des trois carottes, qui ser-
vira de référence. « On va mesurer
sité d'Alberta début avril. Une panne
de leur congélateur dernier cri a fait
fondre IS % de leurs échantillons de
glace, dont des cylindres contenant
22.000 ans d'histoire climatique pré-
les isotopes de l'eau, qui donnent des
C'est la température de la cave indications sur l'évolution des tem- levés à Baffin. «La raison d'être du
naturelle qui sera creusée pératures ou la quantité de neige au projet est de préserver ce patrimoine
en Antarctique pour abriter fil des ans », poursuit le glaciologue. de l'humanité, une matière première
De quoi lire aussi la composition inestimable, confie Jérôme Chap-
la mémoire des glaciers
chimique de l'atmosphère grâce aux pellaz. Dans le futur, de nouvelles
poches d'air emprisonnées dans la techniques permettront de décrypter
de forage débuteront à 6.432 m. Elles glace ou les différentes pollutions l'alphabet "géochimique" de ce livre
s'achèveront le 18 juin. Le matériel, en acides, métaux lourds... Dans naturel. Notre responsabilité est de
expédié de Grenoble en février, a la glace du col du Dôme, l'équipe a préserver les papyrus de demain. » •
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Des tests ont eu lieu en août 2016 sur le glacier du col du Dôme, dans le massif du Mont-Blanc. (Sarah Del
Ben/Wild-Touch/Fondation UGA)
Des montagnes des Andes jusqu'à l'Antarctique : c'est l'incroyable périple que s'apprêtent à réaliser trois
carottes de glace extraites du glacier de l'Illimani, en Bolivie. Une expédition internationale coordonnée par
Jérôme Chappelaz et Patrick Ginot* partira en mai à l'assaut de ses pentes à 6.432 m d'altitude pour y prélever
ces échantillons et les mettre à l'abri de la hausse des températures. Car ces couches de neige gelées, qui
recèlent près de 18.000 ans d'histoire de l'évolution de notre climat , sont aujourd'hui en péril. "Le problème se
pose bien avant la disparition du glacier. Quand la chaleur estivale perdure, l'eau de fonte percole à l'intérieur,
elle s'infiltre et entraîne la perte d'éléments géochimiques. Comme si on effaçait la mémoire", explique Jérôme
Chappellaz, initiateur en 2015 du projet Ice Memory.
Les membres de l'équipe - une vingtaine de scientifiques français, boliviens, russes, américains et brésiliens
- arrivent ces jours-ci à La Paz. Sur place, Patrick Ginot organise la logistique de l'opération. La phase
d'acclimatation débutera le 10 mai sur le camp de base, à 4.500 m. Un camp intermédiaire sera établi à 5.500
m et le 23 mai, les opérations de forage débuteront à 6.432 m. Elles s'achèveront le 18 juin. Le matériel,
expédié de Grenoble en février, a été testé en août sur le massif du Mont-Blanc, au col du Dôme. Les
scientifiques avaient prélevé trois carottes de 130 m. Mais l'opération andine se révèle plus délicate. "Le
défi est surtout humain. Impossible de transporter du matériel ou du personnel par hélicoptère, tout se fait à
dos d'homme", poursuit Jérôme Chappellaz. Une vingtaine de guides et porteurs aideront les scientifiques à
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acheminer les deux tonnes d'équipement. Des équipes d'une douzaine de chercheurs se relaieront pour trois
semaines de forage avec un mercure chutant parfois à -30 °C.
La gigantesque perceuse progressera mètre après mètre dans le glacier sur 130 à 140 m de profondeur
pour y prélever des cylindres de 10 cm de large. Les tronçons de glace seront descendus de nuit par les
porteurs pour éviter tout risque de fonte. Transportées en camion frigorifique jusqu'à La Paz, les 3 tonnes
d'échantillons gagneront la côte pour embarquer sur un porte-conteneurs jusqu'au Havre. Enfin, ils arriveront
au Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement à Saint-Martin-d'Hères, près de Grenoble.
Avec une obsession : maintenir la chaîne du froid.
A cette bibliothèque numérique s'ajoutera une bibliothèque "naturelle" destinée à abriter la mémoire d'une
centaine de glaciers pour les générations futures. Dès l'hiver 2020, les deux autres échantillons de l'Illimani
partiront vers l'Antarctique pour être confinés dans une cave. Celle-ci sera creusée à 10 m dans la neige sur la
base de Concordia, gérée par l'Institut Paul-Emile-Victor et son partenaire italien, le PNRA. "La température
y est de – 54 °C pour plusieurs siècles au moins, on espère pour plusieurs millénaires", précise Jérôme
Chappellaz. Grâce à ce congélateur 100% naturel, l'équipe d'Ice Memory veut éviter le désastre qu'ont
connu les glaciologues canadiens de l'université d'Alberta début avril. Une panne de leur congélateur dernier
cri a fait fondre 15% de leurs échantillons de glace, dont des cylindres contenant 22.000 ans d'histoire
climatique prélevés à Baffin. "La raison d'être du projet est de préserver ce patrimoine de l'humanité, une
matière première inestimable, confie Jérôme Chappellaz. Dans le futur, de nouvelles techniques permettront
de décrypter l'alphabet "géochimique" de ce livre naturel. Notre responsabilité est de préserver les papyrus
de demain."
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Thermo Fisher
pour sauver
les glaciers
Thermo Fisher Scientific a rejoint
l'initiative mondiale Ice Memory de
Fondation Universite Grenoble Alpes
sous le patronage des commissions
française et italienne de l'UNESCO
pour protéger la memoire du passé
conservée dans les glaciers de mon-
tagne, en tant que sponsor En tant
que mécene, TFS offre ses systemes
d'analyse innovantes au laboratoire
ultramoderne afin d'identifier et d'ana-
lyser la composition des carottes de
glace, a savoir Spécifiquement, sys-
temes de chromatographie ionique
Dionex Integnon HPIC, lelogiciel sys-
teme pour les donnees de chromato-
graphie Chromeleon et spectrometne
de masse avec plasma a couplage
mductif (ICP-MS) iCAP RQ Ces ins-
truments seront utilises pour analyser
les échantillons de carottes de glace
dans tous domaines, notamment
composition chimique et éléments
traces ll
www.thermofisher.com
Thermo Fisher
S C I E N T I F I C
Tïie world leader inservircg science
Tous droits réservés à l'éditeur IRD 8988521500501
Date : 07/05/2017
Heure : 06:41:21
Durée : 00:06:00
Présentateur : Jules LAVIE
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Dans le cadre du projet "Ice Memory", des scientifiques français vont effectuer des prélèvements sur un glacier
des Andes, en Bolivie, afin de les analyser mais aussi pour conserver une trace de l'histoire de notre climat.
Des scientifiques français vont effectuer trois prélèvements sur un glacier en Bolivie, à 6 300 mètres
d'altitude. L'une de ces carottes sera acheminée en France pour être analysée, tandis que deux autres seront
conservées en Antarctique pour les générations futures. Patrick Ginot, glaciologue, est l'un des porteurs de
ce projet baptisé "Ice Memory" lancé par l'Unesco. Sur franceinfo dimanche 7 mai, il explique que le site de
l'Illimani, dans les Andes, où vont être effectués les prélèvements "a enregistré 18 000 ans d'histoire de notre
climat".
Patrick Ginot : Le but de l'opération est double : tout d'abord extraire trois carottes de glace. Une première
qui va nous servir à appliquer toutes nos techniques analytiques d'aujourd'hui et extraire le maximum
d'informations de ces échantillons. Le deuxième objectif est de stocker d'autres échantillons en Antarctique
pour les générations futures. L'interêt étant de pouvoir extraire des informations supplémentaires dans le futur,
le jour où de nouvelles techniques seront disponibles.
Vidéo: https://twitter.com/ird_fr/status/857534781566967808
#IceMemory J - 1 mois avant le départ des premiers #scientifiques pour le sommet de l'#Illimani @Fond_UGA
@CNRS @CaFoscari @StampaCnr #IPEV pic.twitter.com/Aeq6VpdtdP
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On va pouvoir extraire des informations sur notre climat : la température des siècles ou des millénaires passés
par exemple, parce que ce site de l'Illimani, en Bolivie, a enregistré 18 000 ans d'histoire de notre climat.
On va aussi pouvoir analyser des particules, des aérosols, qui sont préservés dans les différentes strates de
glace. Ces aérosols vont nous renseigner sur la pollution qui est émise dans la région andine ainsi que sur
les cycles météorologiques et climatiques.
Parce que l'Antarctique représente pour nous le meilleur congélateur au monde. On a une température
constante de - 50°C. On n'a pas besoin d'énergie pour maintenir ces échantillons à long terme, sur plusieurs
décennies. C'est une terre de science, de paix, où l'on peut se reposer sur une conservation à long terme.
Pourquoi ces informations peuvent-elles être importantes pour les générations futures ?
Aujourd'hui, on sait extraire déjà beaucoup d'informations, mais on sait aussi que dans l'avenir ces techniques
vont évoluer. On va pouvoir apprendre beaucoup plus de choses à partir de ces échantillons. Le problème
est que, dans les Andes ou les Alpes, leur qualité d'origine va se perdre en cas de fusion des glaciers.
Notre objectif est donc de garder ces échantillons dans un grand congélateur pour les rendre disponibles aux
générations futures.
Projet "Ice Memory" en Bolivie : conserver des échantillons de glace pour les "générations futures", explique
le glaciologue Patrick Ginot
Audio: http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/projet-ice-memory-des-scientifiques-francais-vont-prelever-
des-echantillons-de-glace-en-bolivie-pour-les-generations-futures_2179645.html
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Des scientifiques français vont effectuer trois prélèvements sur un glacier en Bolivie, à 6 300 mètres
d'altitude. L'une de ces carottes sera acheminée en France pour être analysée, tandis que deux autres seront
conservées en Antarctique pour les générations futures. Patrick Ginot, glaciologue, est l'un des porteurs de
ce projet baptisé "Ice Memory" lancé par l'Unesco. Sur franceinfo dimanche 7 mai, il explique que le site de
l'Illimani, dans les Andes, où vont être effectués les prélèvements "a enregistré 18 000 ans d'histoire de notre
climat".
Patrick Ginot : Le but de l'opération est double : tout d'abord extraire trois carottes de glace. Une première
qui va nous servir à appliquer toutes nos techniques analytiques d'aujourd'hui et extraire le maximum
d'informations de ces échantillons. Le deuxième objectif est de stocker d'autres échantillons en Antarctique
pour les générations futures. L'interêt étant de pouvoir extraire des informations supplémentaires dans le futur,
le jour où de nouvelles techniques seront disponibles.
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Premières carottes extraites en août dernier dans le massif du Mont-Blanc. Photo Le DL/Greg YETCHMENIZA
Après les glaces du mont Blanc au col du Dôme en août dernier, les acteurs de l’opération Ice memory
entameront à partir du 22 mai et jusqu’au 18 juin la deuxième phase de leur mission en Bolivie sur le glacier
de l’Illimani (6400m).
Là encore, il s’agira de collecter des carottes de ce glacier parmi les plus exposés au changement climatique
afin de les stocker en Antarctique pour les scientifiques des générations futures. Situé juste au-dessus de
la capitale bolivienne, La Paz, à la frontière entre le bassin humide amazonien et le plateau aride bolivien,
l’Illimani a déjà fait l’objet d’un forage profond en 1999, qui avait révélé un gisement d’informations précieuses
concernant l’évolution des précipitations, les émissions de polluants d’origine humaine ou la pollution urbaine
(côté « Altiplano »).
Avec 140 mètres de profondeur et un écoulement réduit du glacier, le site préserve jusqu’à 18 000 ans
d’archives climatiques et environnementales. Son étude permet ainsi de reconstituer le passé de cet
environnement, de la dernière glaciation à nos jours.
Depuis fin avril, l’équipe internationale de 15 chercheurs est arrivée en Bolivie et s’acclimate. A sa tête, une
dizaine de scientifiques français, de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), du laboratoire de
glaciologie et de géophysique de l’Environnement de Grenoble (CNRS) ou de l’université Grenoble Alpes,
accompagnés de chercheurs russes, brésiliens ou boliviens.
L’altitude élevée du glacier constitue la principale difficulté de l’expédition et du forage : le transport du matériel
par hélicoptère au sommet de l’Illimani étant impossible, il sera donc acheminé grâce à l’équipe de guides et
porteurs boliviens. Pour faire face aux difficultés physiologiques liées à l’altitude, deux groupes de chercheurs
se relayeront pendant un mois entre le camp de base (4 500 mètres) et le sommet de l’Illimani.
Leur objectif : réaliser des forages sur le glacier, jusqu’au socle rocheux, afin d’extraire trois carottes de 150
mètres chacune. Ces « carottes patrimoine » seront ensuite transportées de nuit et à dos d’hommes jusqu’au
camp de base, puis par camion frigorifique jusqu’à La Paz et stockées au fur et à mesure dans un conteneur
réfrigéré.
A l’issue de l’expédition, le conteneur sera acheminé sur la côte chilienne par camion, puis par bateau jusqu’au
Havre, avant de rejoindre enfin Grenoble.
www.ledauphine.com
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Une fois en France, l’une des carottes sera analysée au laboratoire de l’Institut des Géosciences de
l’environnement (IGE) en 2019, pour identifier tous les traceurs chimiques accessibles avec les technologies
d’aujourd’hui et constituer ainsi une base de données disponible pour l’ensemble de la communauté
scientifique mondiale actuelle et future.
Les deux autres carottes, comme celles prélevées lors de la première expédition au col du Dôme en 2016
gagneront la base franco-italienne Concordia, en Antarctique, à l’horizon 2020. Ces carottes alimenteront
la première bibliothèque mondiale d’archives glaciaires issues de glaciers menacés par le réchauffement
climatique.
www.futura-sciences.com
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CNRS
Prélever des carottes dans les glaciers les plus exposés au changement climatique et les stocker dans le plus
grand congélateur du monde, en Antarctique, pour les scientifiques des générations futures : c'est la mission
d'Ice Memory, vaste programme international de sauvegarde. Après le Mont-Blanc en 2016, la deuxième
expédition, déjà à pied d'œuvre, se prépare pour un mois physiquement difficile sur le glacier de l'Illimani,
en Bolivie, à 6.400 m d'altitude.
video :http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-projet-ice-memory-glace-bolivie-
bientot-plus-grand-congelateur-monde-63639/
www.mediaterre.org
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Depuis fin avril, l'équipe internationale (France, Bolivie, Russie, Brésil) de 15 chercheurs est arrivée en
Bolivie et s'acclimate. L'altitude élevée du glacier constitue en effet la principale difficulté de l'expédition et du
forage : le transport du matériel (carottier, 75 caisses isothermes, matériel de campement…) par hélicoptère au
sommet de l'Illimani étant impossible, il sera donc acheminé grâce à l'équipe de guides et porteurs boliviens.
Source : IRD
Collecter des carottes de glace des glaciers les plus exposés au changement climatique et les stocker en
Antarctique pour les scientifiques des générations futures : tel est l’objectif d’ICE MEMORY, programme
international de sauvegarde de la mémoire des glaciers. Après le colloque organisé à l’UNESCO en
mars, la deuxième expédition du projet se déroulera en Bolivie, sur le glacier de l’Illimani (6 400 m),
du 22 mai au 18 juin 2017.
Culminant à plus de 6 400 mètres d’altitude, le glacier de l’Illimani se situe juste au-dessus de la capitale
bolivienne, La Paz, à la frontière entre le bassin humide amazonien et le plateau aride bolivien. Suite à un
premier forage profond réalisé en 1999, il apparaît que ce site enregistre une multitude d’informations de
sources différentes : évolution des précipitations, feux de végétation (côté amazonien), émissions de
polluants d’origine humaine, pollution urbaine (côté « Altiplano »). Avec 140 mètres de profondeur et un
écoulement réduit du glacier, le site préserve jusqu’à 18 000 ans d’archives climatiques et
environnementales. Son étude permet ainsi de reconstituer le passé de cet environnement, de la dernière
glaciation à nos jours.
Un carottage périlleux
Depuis fin avril, l’équipe internationale (France, Bolivie, Russie, Brésil) de 15 chercheurs est arrivée en
Bolivie et s’acclimate. L’altitude élevée du glacier constitue en effet la principale difficulté de l’expédition et
du forage : le transport du matériel (carottier, 75 caisses isothermes, matériel de campement…) par
hélicoptère au sommet de l’Illimani étant impossible, il sera donc acheminé grâce à l’équipe de guides et
porteurs boliviens.
Pour faire face aux difficultés physiologiques liées à l’altitude, deux groupes de chercheurs se relayeront
pendant un mois entre le camp de base (4 500 mètres) et le sommet de l’Illimani. Leur objectif : réaliser
des forages sur le glacier, jusqu’au socle rocheux, afin d’extraire trois carottes de glace d’environ 150
mètres chacune. Ces « carottes patrimoine » seront ensuite transportées de nuit et à dos d’hommes
jusqu’au camp de base, puis par camion frigorifique jusqu’à La Paz et stockées au fur et à mesure dans un
conteneur réfrigéré.
A l’issue de l’expédition, le conteneur sera acheminé sur la côte chilienne par camion, puis par bateau
jusqu’au Havre, avant de rejoindre enfin Grenoble. Une fois en France, l’une des carottes sera analysée
au laboratoire de l’Institut des Géosciences de l’environnement (IGE) en 2019, pour identifier tous les
traceurs chimiques accessibles avec les technologies d’aujourd’hui et constituer ainsi une base de
données disponible pour l’ensemble de la communauté scientifique mondiale actuelle et future.
Les deux autres carottes, comme celles prélevées lors de la première expédition au col du Dôme en
2016 (Mont-Blanc, France), gagneront la base franco-italienne Concordia, en Antarctique, à partir de 2020
environ. Ces carottes alimenteront la première bibliothèque mondiale d’archives glaciaires issues de
glaciers menacés par le réchauffement climatique.
Date : 18/05/2017
Culminant à plus de 6 400 mètres d’altitude, le glacier de l’Illimani se situe juste au-dessus de la capitale
bolivienne, La Paz, à la frontière entre le bassin humide amazonien et le plateau aride bolivien. Suite à un
premier forage profond réalisé en 1999, il apparaît que ce site enregistre une multitude d’informations de
sources différentes : évolution des précipitations, feux de végétation (côté amazonien), émissions de
polluants d’origine humaine, pollution urbaine (côté « Altiplano »). Avec 140 mètres de profondeur et un
écoulement réduit du glacier, le site préserve jusqu’à 18 000 ans d’archives climatiques et
environnementales. Son étude permet ainsi de reconstituer le passé de cet environnement, de la dernière
glaciation à nos jours.
Un carottage périlleux
Depuis fin avril, l’équipe internationale (France, Bolivie, Russie, Brésil) de 15 chercheurs est arrivée en
Bolivie et s’acclimate. L’altitude élevée du glacier constitue en effet la principale difficulté de l’expédition et
du forage : le transport du matériel (carottier, 75 caisses isothermes, matériel de campement…) par
hélicoptère au sommet de l’Illimani étant impossible, il sera donc acheminé grâce à l’équipe de guides et
porteurs boliviens.
Pour faire face aux difficultés physiologiques liées à l’altitude, deux groupes de chercheurs se relayeront
pendant un mois entre le camp de base (4 500 mètres) et le sommet de l’Illimani. Leur objectif : réaliser
des forages sur le glacier, jusqu’au socle rocheux, afin d’extraire trois carottes de glace d’environ 150
mètres chacune. Ces « carottes patrimoine » seront ensuite transportées de nuit et à dos d’hommes
jusqu’au camp de base, puis par camion frigorifique jusqu’à La Paz et stockées au fur et à mesure dans un
conteneur réfrigéré.
A l’issue de l’expédition, le conteneur sera acheminé sur la côte chilienne par camion, puis par bateau
jusqu’au Havre, avant de rejoindre enfin Grenoble. Une fois en France, l’une des carottes sera analysée
au laboratoire de l’Institut des Géosciences de l’environnement (IGE) en 2019, pour identifier tous les
traceurs chimiques accessibles avec les technologies d’aujourd’hui et constituer ainsi une base de
données disponible pour l’ensemble de la communauté scientifique mondiale actuelle et future.
Les deux autres carottes, comme celles prélevées lors de la première expédition au col du Dôme en 2016
(Mont-Blanc, France), gagneront la base franco-italienne Concordia, en Antarctique, à partir de 2020
environ. Ces carottes alimenteront la première bibliothèque mondiale d’archives glaciaires issues de
glaciers menacés par le réchauffement climatique.
Date : 22/05/2017
La información geológica de la nieve está en riesgo por el cambio climático, guardarán muestras en la
Antártida
Un equipo internacional de científicos, junto con miembros de tres laboratorios de la Universidad Mayor de
San Andrés (UMSA), recolectará nieve del Illimani para estudiar el clima y contaminación en la región.
Según informó Patrick Ginot, coordinador del proyecto Ice Memory y representante en Bolivia del Instituto
francés de Investigación para el Desarrollo (IRD), las tres perforaciones al glaciar serán de 10 centímetros
de diámetro y alcanzarán una profundidad de 145 metros.
Luego se llevarán a Francia, donde una muestra será analizada y las otras dos se congelarán en la
Antártida, en una cueva a 10 metros de profundidad y a -54 grados centígrados, para estudiarlas en el
futuro, cuando la tecnología permita descubrir nuevos datos.
“Estamos eligiendo los mejores sitios en el mundo, hemos estudiado en los Alpes franceses y el segundo
sitio del programa está en Bolivia”, señaló Ginot a EL DEBER.
Ahora, con el estudio, se conocerá la evolución del clima y la contaminación ocasionada por los chaqueos
y las actividades humanas de la ciudad. Con los avances científicos del futuro, se podrá conocer la
actividad bacteorológica, “pero si las muestras no las recolectamos ahora se van a perder y en el futuro no
habrá materia prima”, explica Ginot
Date : 22/05/2017
Los glaciares constituyen la memoria del clima en el pasado y permiten anticipar los cambios ambientales
futuros.
El glaciar Illimani registra gran cantidad de información: evolución de las precipitaciones, incendios de
vegetación del lado amazónico, emisiones de origen humano y contaminación urbana del lado altiplánico.
La elevada altitud del glaciar constituye la principal dificultad de perforación: el transporte del equipo a la
cumbre del Illimani resulta imposible por helicóptero, por lo que todo el material será transportado con la
ayuda de una quincena de guías y porteadores bolivianos que llevarán hasta 30 kilos cada uno.
La Universidad Mayor San Andrés (UMSA), participará en este estudio. El Instituto de Hidráulica e
Hidrología es el centro de la operación y albergará el contenedor frigorífico que conservará las muestras
por tomar.
El Instituto de Investigaciones Geológicas y del Medio Ambiente coordinará las mediciones geofísicas en
el glaciar del Illimani. El Laboratorio de Física de la Atmósfera confrontará la información sobre la
composición de la atmósfera actual y pasada.
ILLIMANI
El glaciar del Illimani tiene una altura de más de 6 400 metros, se sitúa justo por encima de la capital
boliviana, La Paz, en la frontera entre la cuenca húmeda amazónica y el altiplano árido boliviano.
Tras una primera perforación profunda llevada a cabo en 1999, parece que este sitio registra una gran
cantidad de información de fuentes diferentes: evolución de las precipitaciones, incendios de vegetación
(en la Amazonía), emisiones de contaminantes de origen humano, contaminación urbana (en el altiplano).
Con 140 metros de profundidad y un flujo reducido del glaciar, el sitio preserva hasta 18.000 años de
archivos climáticos y ambientales. Su estudio permite reconstruir el pasado de este entorno, de la última
glaciación hasta nuestros días.
Una perforación peligrosa desde finales de abril. El equipo internacional (compuesta por profesionales de
Francia, Bolivia, Rusia y Brasil) de 15 investigadores llegó a Bolivia y se está aclimatando. La elevada
altitud del glaciar constituye la principal dificultad de la expedición y de la perforación, debido a que el
transporte del material (sacatestigos, 75 cajas isotermas, tiendas de campaña…) por helicóptero hacia la
cumbre del Illimani resulta imposible, y por ello será transportado con ayuda de un equipo de guías y
porteadores bolivianos.
Para hacer frente a los problemas fisiológicos relacionados con la altitud, dos grupos de investigadores
harán turnos durante un mes entre el campamento base (4 500 metros) y la Cumbre del Illimani. Su
objetivo: realizar perforaciones en el glaciar, hasta el lecho rocoso, a fin de extraer tres testigos de hielo de
unos 150 metros cada uno.
Date : 19/05/2017
Cultura
Este 22 de mayo inicia el proyecto Ice Memory en Bolivia. Consiste en extraer un trozo de hielo de las
profundidades del Illimani, a unos 140 metros de profundidad, para conseguir información de 18.000 años
de archivos climáticos.
Ice Memory está integrado por expertos franceses, rusos, bolivianos y brasileños, su objetivo es recuperar
la memoria de los glaciares en peligro por el cambio climático y llevar ese contenido a un archivo que se
estrenará en la Antártida.
Los estudios se iniciaron en abril, y el 22 de mayo iniciará la parte central, que será llegar a los 6.400
metros de altura, que tiene el glaciar del Illimani, en la frontera entre la cuenca húmeda amazónica y el
altiplano árido.
La Embajada de Francia informó que se podrá realizar un seguimiento a todo el trabajo vía redes sociales.
La próxima perforación es la segunda que se realizará. En 1999, luego de una primera excavación
profunda se consiguió una gran cantidad de información de fuentes diferentes: evolución de las
precipitaciones; incendios de vegetación (en la amazonia); emisiones de contaminantes de origen
humano; contaminación urbana en el altiplano.
Cecilia González, del IRD, explicó que debido a la altura del Illimani no se podrá trasladar material vía
helicóptero. El transporte se hará con ayuda de un equipo de guías y porteadores bolivianos. Se perforará
hasta el lecho rocoso para extraer “tres testigos de hielo de unos 150 metros cada uno”. Estos “testigos
patrimonio” serán transportados hasta el campamento base, luego por camión frigorífico hasta La Paz. Al
término de la expedición, el contenedor irá a la costa chilena, luego por barco hasta el Havre, y a
Grenoble. Hasta 2019 se prevé contar con la base de datos.
Date : 22/05/2017
Heure : 18:45:32
Journaliste : Marielle Court
www.lefigaro.fr
Pays : France
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La deuxième expédition du projet Ice Memory aura lieu sur le glacier de l'Illimani qui culmine à 6400 mètres
d'altitude dans les Andes boliviennes. Crédits photo : ©IRD/ Patrick Ginot
Après un carottage sur le Mont-Blanc, le projet Ice Memory commence des prélèvements sur un glacier
bolivien.
C'est un incroyable projet. Une drôle de course contre la montre entreprise par des glaciologues du monde
entier avec un objectif: extraire des carottes de glace des plus grands glaciers du monde avant que ces
neiges qui fondent à vue d'œil ne disparaissent définitivement . Un projet baptisé Ice Memory qui anticipe
la science du futur.
Les bulles d'air prises dans cette glace non polaire enferment un très grand nombre d'informations accumulées
au fil du temps: gaz à effet de serre, aérosols naturels, polluant d'origine naturelle ou non… Cette matière
première est «comme un livre» raconte Jérôme Chappellaz directeur de recherche au CNRS à l'Institut de
géoscience de l'environnement et qui est avec Patrick Ginot, glaciologue à l'IRD, à l'origine de cette campagne
de sauvegarde de la glace. Une extraordinaire mémoire que les scientifiques ne veulent pas perdre.
Ils en sont persuadés: dans 10, 15 ou 20 ans, les techniques auront forcément évolué, permettant d'effectuer
des analyses encore impossibles actuellement. C'est en tout cas ce qui s'est passé ces dernières années.
«Dans une carotte de glace on peut par exemple lire si une éruption volcanique a eu un impact national
ou international. Aujourd'hui, on a les outils pour ça. En 2000 c'était inenvisageable», explique Jérôme
Chappellaz. «Peut-être trouvera-t-on les traces de la peste noire» avance Paul Mayewski, directeur de l'Institut
du climat à l'université du Maine (États-Unis), «les forages de glace ne mentent pas», assure-t-il.
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Le réchauffement climatique est la cause de cette urgence. Claude Lorius, l'un des tout premiers glaciologues
à alerter sur le lien entre le CO2 et le réchauffement climatique, est d'ailleurs le parrain de l'opération. Les
glaciers fondent un peu partout dans le monde et la France n'est évidemment pas épargnée. «À quelque
cent ans d'intervalle, la mer de Glace a perdu environ 50 % de sa masse. Et au col du Dôme, la température
à l'intérieur du glacier à 130 mètres de profondeur a gagné 2 °C », rappelle Jérôme Chappellaz. À titre
d'exemple.
L'idée est à chaque fois de prélever deux ou trois carottes de glace. Une fois la machine installée pour forer,
ce sont des tronçons de 10 centimètres de diamètre et d'un mètre de long qui sont prélevés les uns après les
autres jusqu'à atteindre les 120 à 150 mètres souhaités. Chaque morceau est précautionneusement brossé,
empaqueté dans des sacs plastique et, bien sûr, numéroté et référencé avant d'être redescendu dans la vallée.
La première expédition a eu lieu en août 2016 dans les Alpes, à 4300 mètres d'altitude, au col du Dôme. La
prochaine démarre ce lundi 22 mai sur le glacier de l'Illimani dans les Andes, à 6400 mètres d'altitude. L'objectif
est d'effectuer des forages sur une dizaine de glaciers sur toute la planète, si les chercheurs réussissent
à décrocher les financements nécessaires. La troisième campagne pourrait concerner le Kilimandjaro en
Tanzanie, dont la calotte de glace fond à vue d'œil.
Ce projet se fait un peu en marchant, «n'étant pas considéré comme un dispositif de recherche», souligne
Patrick Ginot. Il est financé pour moitié par de l'apport en ressources humaines et en équipement des
organismes scientifiques partenaires, et de l'autre par du mécénat privé via la fondation université Grenoble
Alpes. Dans sa totalité, chaque carotte pèse au minimum une tonne. Son extraction, le transport et les
analyses coûtent environ 300.000 euros.
Pour le moment les carottes prélevées dans les Alpes séjournent dans des chambres frigorifiques à Grenoble.
Mais à terme, l'objectif est d'emporter tous ces colonnes de glace en Antarctique. «C'est le congélateur le
plus sûr et le plus naturel au monde », assurent les scientifiques. Ils devraient être stockés sur la base franco-
italienne Concordia, à - 54 °C dans une cave creusée sous la neige par l'Ipev (Institut polaire français Paul-
Émile Victor). Une autre question doit être résolue assez rapidement: celle du caractère juridique de ces
prélèvements. «On a besoin d'une gouvernance pour assurer la pérennité dans le temps», souligne Patrick
Ginot. «On est tous d'accord pour que ces carottes relèvent du patrimoine mondial de l'humanité», poursuit
Jérôme Chappellaz. En termes de gestion, les scientifiques pourraient s'inspirer de la réserve mondiale de
semences du Svalbard qui se trouve sur l'île norvégienne du Spitzberg et qui a pour objectif de conserver
des graines de toutes les cultures vivrières du monde. Les premières carottes de glace devraient arriver sur
la base de Concordia en 2020.
Une tonne et demie de matériel à monter à dos d'homme à plus de 6000 m d'altitude
L'expédition Ice Memory en Bolivie va se dérouler entre mai et juin. Des scientifiques français, russes,
américains, brésiliens et boliviens vont s'attaquer à l'Illimani, un glacier situé sur un des grands sommets des
Andes qui culmine à 6400 mètres d'altitude. Ce deuxième objectif du projet Ice memory, après une première
campagne dans les Andes, est un défi physique et technique. Aidés d'une vingtaine de guides et porteurs, les
scientifiques vont devoir acheminer à dos d'homme tout le matériel, entre 4500 mètres d'altitude, site du camp
de base, et le glacier proche du sommet où ils foreront, à 6300 m d'altitude. À un endroit où les hélicoptères
ne peuvent aller.
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«Il faudra sans doute pas moins de deux ou trois semaines pour acheminer la tonne et demie de matériel»,
explique Patrick Ginot, chercheur à l'IRD (Institut de recherche et de développement) qui va piloter cette
expédition. Et au retour, une fois les carottages effectués, «ce seront plus de trois tonnes de glace qu'il faudra
redescendre de la même manière, en plus du matériel». De la glace qui sera vraisemblablement redescendue
de nuit, pour protéger le plus possible ces échantillons de la chaleur.
«Il faudra sans doute pas moins de deux ou trois semaines pour acheminer le matériel»
Une fois arrivés à La Paz, les morceaux de glace seront conservés dans des frigos à - 20 °C avant d'être
expédiés par bateau vers le laboratoire de glaciologie de Grenoble. Là encore, «l'enjeu majeur sera le maintien
de la chaîne du froid» au cours d'un voyage qui va durer de cinq à six semaines. L'une des carottes devrait
rester à Grenoble, les deux autres partiront pour l'Antarctique en 2020 avec les échantillons du glacier alpin
du col du Dôme. Mais, d'ici là, une troisième expédition aura peut-être vu le jour.
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CLIMAT
ICE MEMORY, L'EXPÉDITION QUI
SCRUTE LA MÉMOIRE DE L'HUMANITÉ
DANS LES GLACIERS
La deuxieme expédition du projet Ice Memory aura lieu entre mai et juin sur le glacier de l'Illimani qui culmine a 6400 metres d'altitude dans les Andes boliviennes. PATRICK GINOT/IRD
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SCIENCES
Les glaciers, mémoire du climat
ciers sur toute la planete, si les cher-
Après un carottage l'Institut du climat a l'université du cheurs réussissent a décrocher les
sur le Mont-Blanc, Mame (Etats-Unis), « les forages de financements nécessaires La troisieme
glace ne mentent pas », assure-t-il campagne pourrait concerner le Kili-
le projet Ice Memory
mandjaro en Tanzanie, dont la calotte
commence des prélèvements Le rechauffement climatique est la
cause de cette urgence Claude Lorius, de glace fond a vue d'œil
sur un glacier bolivien. l'un des tout premiers glaciologues a
Ce projet se fait un peu en marchant,
«n'étant pas considère comme un dis-
alerter sur le lien entre le CÛ2 et le re-
positif de recherche », souligne Patrick
MARIELLE COURT * (i)MarielleCourt chauffement climatique, est d'ailleurs
Ginot II est finance pour moitié par de
le parrain de l'opération Les glaciers
l'apport en ressources humaines et en
GLACIOLOGIE C'est un incroyable pro- fondent un peu partout dans le monde
equipement des organismes scientifi-
jet Une drôle dè course contre la mon- et la France n'est évidemment pas
épargnée «A quelque cent ans d'inter- ques partenaires, et de l'autre par du
tre entreprise par des glaciologues du mecenat prive via la fondation univer-
monde entier avec un objectif extrai- valle, la mer de Glace a perdu environ
50 °/ de sa masse Et au col du Dome, la site Grenoble Alpes Dans sa totalité,
re des carottes de glace des plus grands chaque carotte pese au minimum une
glaciers du monde avant que ces neiges température a l'inteneur du glacier a
130 metres de profondeur a gagne tonne Son extraction, le transport et
qui fondent a vue d'œil ne disparais- les analyses coûtent environ
sent définitivement Un projet baptise 2 C », rappelle Jerome Chappellaz A
300 000 euros
Ice Memory qui anticipe la science du titre d'exemple
Pour le moment les carottes préle-
futur vées dans les Alpes séjournent dans des
Les bulles d'air prises dans cette gla- « Patrimoine mondial
de l'humanité » chambres frigorifiques a Grenoble
ce non polaire enferment un tres grand Maîs a terme, l'objectif est d'emporter
nombre d'informations accumulées au A la fin du siecle, si les températures
continuent de croître au rythme actuel, toutes ces colonnes de glace en Antarc-
fil du temps gaz a effet de serre, aero- tique « C'est le congélateur le plus sûr
sols naturels, polluant d'origine natu- les glaciers qui culminent en dessous de
relle ou non Cette matiere premiere 3 500 metres dans les Alpes - comme le et le plus naturel au monde », assurent
est « comme un livre » raconte Jerome glacier de Saint Sorlin d'Arves et en les scientifiques Elles devraient etre
Chappellaz directeur de recherche au dessous de 5 400 metres dans les Andes stockées sur la base franco-italienne
CNRS a l'Institut de geoscience de l'en- auront disparu Concordia, a -54 C dans une cave
vironnement et qui est avec Patrick Gl L'idée est a chaque fois de prelever creusée sous la neige par l'Ipev (institut
not, glaciologue a l'IRD, a l'origine de deux ou trois carottes de glace Une fois polaire français Paul-Emile Victor)
cette campagne de sauvegarde de la la machine installée pour forer, ce sont Une autre question doit etre résolue as-
glace Une extraordinaire memoire que des tronçons de 10 centimètres de dia- sez rapidement celle du caractère ju-
les scientifiques ne veulent pas perdre mètre et d'un metre de long qui sont ridique de ces prélèvements « On a
Ils en sont persuades dans 10, 15 ou prélevés les uns apres les autres jusqu'à besoin d'une gouvernance pour assurer
20 ans, les techniques auront force- atteindre les 120 a 150 metres souhai- la pérennité dans le temps», souligne
ment évolue, permettant d'effectuer tes Chaque morceau est précaution- Patrick Gmot « On est tous d'accord
des analyses encore impossibles ac- neusement brosse, empaqueté dans des pour que ces carottes relèvent du patri-
tuellement C'est en tout cas ce qui sacs plastique et, bien sur, numérote et moine mondial de l'humanité », poursuit
s'est passe ces dernieres annees reference avant d'être redescendu Jerome Chappellaz En termes de ges-
« Dans une carotte de glace on peut par dans la vallee La premiere expédition a tion, les scientifiques pourraient s'ins-
exemple lire si une éruption volcanique a eu lieu en aout 2016 dans les Alpes, a pirer de la reserve mondiale de semen-
eu un impact national ou international 4 300 metres d'altitude, au col du ces du Svalbard qui se trouve sur l'île
Aujourd'hui, on a les outils pour ça En Dome La prochaine démarre ce lundi norvégienne du Spitzberg et qui a pour
2000 c'était inenvisageable », explique 22 mai sur le glacier de l'Illimani dans objectif de conserver des graines de
Jerome Chappellaz « Peut-être trouve- les Andes, a 6 400 metres d'altitude toutes les cultures vivrieres du monde
ra-t-on les traces de la peste noire » (lire ci-dessous) L'objectif est d'effec- (lire encadre ci-dessous) Les premieres
avance Paul Mayewski, directeur de tuer des forages sur une dizaine de gla- carottes de glace devraient arriver sur
la base de Concordia en 2020 •
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SCIENCES
Une tonne et demie de matériel à monter
à dos d'homme à plus de 6 000 rn d'altitude
L'EXPÉDITION Ice Memory en Bolivie «JJ faudra sans doute pas moins de qui pourraient favoriser des microfractu-
va se dérouler entre mai et juin. Des deux ou trois semaines pour acheminer la rations et permettre des contamina-
scientifiques français, russes, améri- tonne et demie de matériel», explique tions », ajoute Jérôme Chappellaz, direc-
cains, brésiliens et boliviens vont s'at- Patrick Ginot, chercheur à l'IRD (insti- teur de recherche au CNRS et initiateur
taquer à l'Illimani, un glacier situé sur tut de recherche et de développement) du projet.
un des grands sommets des Andes qui qui va piloter cette expédition. Et au re- Une fois arrivés à La Paz, les morceaux
culmine à 6400 mètres d'altitude. Ce tour, une fois les carottages effectués, de glace seront conserves dans des frigos
deuxième objectif du projet Ice memo- «ce seront plus de trois tonnes de glace à - 20 °C avant d'être expédiés par bateau
ry, après une première campagne dans qu'il faudra redescendre de la même ma- vers le laboratoire de glaciologie de Gre-
les Andes, est un défi physique et tech- nière, en plus du matériel». De la glace noble. Là encore, «l'enjeu majeur sera le
nique. Aidés d'une vingtaine de guides qui sera vraisemblablement redescen- maintien de la chaîne du froid» au cours
et porteurs, les scientifiques vont de- due de nuit, pour protéger le plus pos- d'un voyage qui va durer de cinq à six se-
voir acheminer à dos d'homme tout le sible ces échantillons de la chaleur. maines. L'une des carottes devrait rester
matériel, entre 4500 mètres d'altitude, Les scientifiques veulent éviter toute à Grenoble, les deux autres partiront
site du camp de base, et le glacier pro- contamination des bulles de gaz piégées pour l'Antarctique en 2020 avec les
che du sommet où ils foreront, à dans la glace par de l'air contemporain. échantillons du glacier alpin du col du
6300 rn d'altitude. À un endroit où les «H faut absolument préserver les mor- Dôme. Mais, d'ici là, une troisième expé-
hélicoptères ne peuvent aller. ceaux de glace des chocs de température ditionaura peut-être vule jour. • M.C.
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La deuxième expédition du projet Ice Memory aura lieu sur le glacier de l'Illimani qui culmine à 6400 mètres
d'altitude dans les Andes boliviennes. Crédits photo : ©IRD/ Patrick Ginot
Après un carottage sur le Mont-Blanc, le projet Ice Memory commence des prélèvements sur un glacier
bolivien.
C'est un incroyable projet. Une drôle de course contre la montre entreprise par des glaciologues du monde
entier avec un objectif: extraire des carottes de glace des plus grands glaciers du monde avant que ces neiges
qui fondent à vue d'œil ne disparaissent définitivement. Un projet baptisé Ice Memory qui anticipe la science
du futur.
Les bulles d'air prises dans cette glace non polaire enferment un très grand nombre d'informations accumulées
au fil du temps: gaz à effet de serre, aérosols naturels, polluant d'origine naturelle ou non… Cette matière
première est «comme un livre» raconte Jérôme Chappellaz directeur de recherche au CNRS à l'Institut de
géoscience de l'environnement et qui est avec Patrick Ginot, glaciologue à l'IRD, à l'origine de cette campagne
de sauvegarde de la glace. Une extraordinaire mémoire que les scientifiques ne veulent pas perdre.
Ils en sont persuadés: dans 10, 15 ou 20 ans, les techniques auront forcément évolué, permettant d'effectuer
des analyses encore impossibles actuellement. C'est en tout cas ce qui s'est passé ces dernières années.
«Dans une carotte de glace on peut par exemple lire si une éruption volcanique a eu un impact national
ou international. Aujourd'hui, on a les outils pour ça. En 2000 c'était inenvisageable», explique Jérôme
Chappellaz. «Peut-être trouvera-t-on les traces de la peste noire» avance Paul Mayewski, directeur de l'Institut
du climat à l'université du Maine (États-Unis), «les forages de glace ne mentent pas», assure-t-il.
Le réchauffement climatique est la cause de cette urgence. Claude Lorius, l'un des tout premiers glaciologues
à alerter sur le lien entre le CO2 et le réchauffement climatique, est d'ailleurs le parrain de l'opération. Les
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glaciers fondent un peu partout dans le monde et la France n'est évidemment pas épargnée. «À quelque
cent ans d'intervalle, la mer de Glace a perdu environ 50 % de sa masse. Et au col du Dôme, la température
à l'intérieur du glacier à 130 mètres de profondeur a gagné 2 °C », rappelle Jérôme Chappellaz. À titre
d'exemple.
L'idée est à chaque fois de prélever deux ou trois carottes de glace. Une fois la machine installée pour forer,
ce sont des tronçons de 10 centimètres de diamètre et d'un mètre de long qui sont prélevés les uns après les
autres jusqu'à atteindre les 120 à 150 mètres souhaités. Chaque morceau est précautionneusement brossé,
empaqueté dans des sacs plastique et, bien sûr, numéroté et référencé avant d'être redescendu dans la vallée.
La première expédition a eu lieu en août 2016 dans les Alpes, à 4300 mètres d'altitude, au col du Dôme. La
prochaine démarre ce lundi 22 mai sur le glacier de l'Illimani dans les Andes, à 6400 mètres d'altitude. L'objectif
est d'effectuer des forages sur une dizaine de glaciers sur toute la planète, si les chercheurs réussissent
à décrocher les financements nécessaires. La troisième campagne pourrait concerner le Kilimandjaro en
Tanzanie, dont la calotte de glace fond à vue d'œil.
Ce projet se fait un peu en marchant, «n'étant pas considéré comme un dispositif de recherche», souligne
Patrick Ginot. Il est financé pour moitié par de l'apport en ressources humaines et en équipement des
organismes scientifiques partenaires, et de l'autre par du mécénat privé via la fondation université Grenoble
Alpes. Dans sa totalité, chaque carotte pèse au minimum une tonne. Son extraction, le transport et les
analyses coûtent environ 300.000 euros.
Pour le moment les carottes prélevées dans les Alpes séjournent dans des chambres frigorifiques à Grenoble.
Mais à terme, l'objectif est d'emporter tous ces colonnes de glace en Antarctique. «C'est le congélateur le
plus sûr et le plus naturel au monde », assurent les scientifiques. Ils devraient être stockés sur la base franco-
italienne Concordia, à - 54 °C dans une cave creusée sous la neige par l'Ipev (Institut polaire français Paul-
Émile Victor). Une autre question doit être résolue assez rapidement: celle du caractère juridique de ces
prélèvements. «On a besoin d'une gouvernance pour assurer la pérennité dans le temps», souligne Patrick
Ginot. «On est tous d'accord pour que ces carottes relèvent du patrimoine mondial de l'humanité», poursuit
Jérôme Chappellaz. En termes de gestion, les scientifiques pourraient s'inspirer de la réserve mondiale de
semences du Svalbard qui se trouve sur l'île norvégienne du Spitzberg et qui a pour objectif de conserver
des graines de toutes les cultures vivrières du monde. Les premières carottes de glace devraient arriver sur
la base de Concordia en 2020.
Une tonne et demie de matériel à monter à dos d'homme à plus de 6000 m d'altitude
L'expédition Ice Memory en Bolivie va se dérouler entre mai et juin. Des scientifiques français, russes,
américains, brésiliens et boliviens vont s'attaquer à l'Illimani, un glacier situé sur un des grands sommets des
Andes qui culmine à 6400 mètres d'altitude. Ce deuxième objectif du projet Ice memory, après une première
campagne dans les Andes, est un défi physique et technique. Aidés d'une vingtaine de guides et porteurs, les
scientifiques vont devoir acheminer à dos d'homme tout le matériel, entre 4500 mètres d'altitude, site du camp
de base, et le glacier proche du sommet où ils foreront, à 6300 m d'altitude. À un endroit où les hélicoptères
ne peuvent aller.
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«Il faudra sans doute pas moins de deux ou trois semaines pour acheminer la tonne et demie de matériel»,
explique Patrick Ginot, chercheur à l'IRD (Institut de recherche et de développement) qui va piloter cette
expédition. Et au retour, une fois les carottages effectués, «ce seront plus de trois tonnes de glace qu'il faudra
redescendre de la même manière, en plus du matériel». De la glace qui sera vraisemblablement redescendue
de nuit, pour protéger le plus possible ces échantillons de la chaleur.
«Il faudra sans doute pas moins de deux ou trois semaines pour acheminer le matériel»
Une fois arrivés à La Paz, les morceaux de glace seront conservés dans des frigos à - 20 °C avant d'être
expédiés par bateau vers le laboratoire de glaciologie de Grenoble. Là encore, «l'enjeu majeur sera le maintien
de la chaîne du froid» au cours d'un voyage qui va durer de cinq à six semaines. L'une des carottes devrait
rester à Grenoble, les deux autres partiront pour l'Antarctique en 2020 avec les échantillons du glacier alpin
du col du Dôme. Mais, d'ici là, une troisième expédition aura peut-être vu le jour.
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C'est le défi des sites de e-commerce et de livraison : comment résoudre le "last mile delivery" ? En clair,
comment parvenir à s'affranchir des difficultés logistiques rencontrées sur le dernier kilomètre qui sépare le
client de son précieux paquet ou du repas à livrer. Les startups sont nombreuses à se pencher sur la question,
qu'elles comptent résoudre à l'aide de drones, véhicules ou robots autonomes. Un exemplaire du français
Twinswheel est sur le plateau.
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Après le Mont Blanc, l'expédition Ice Memory s'attaque aux Andes, à 6300 mètres d'altitude sur le Nevado
Illimani en Bolivie. Un projet soutenu par l'Unesco, qui réunit les scientifiques du monde entier. Objectif : créer
une bibliothèque mondiale du savoir climatique. Pour mieux cartographier notre passé, Ice Memory mise sur
la science du futur : il faut extraire les carottes de glace des plus grands glaciers de la planète avant que ces
neiges ne disparaissent définitivement.
Esta semana en Bolivia un grupo de científicos del mundo recolectan hielo en un glaciar de los
Andes para constituir la "biblioteca de hielo" de la humanidad.
Una expedición científica sin precedente tiene lugar actualmente en Bolivia. A 6.400 metros de altura, 15
científicos de varios países del mundo trabajan en la cumbre del glaciar Illimani al este de La Paz. A esta
altura donde trabajar cuesta trabajo, el grupo de científicos, ayudado por habitantes de la comunidad
aledaña, perforan el hielo a 120 metros de profundidad para recolectar tres muestras de hielo.
Subida hacia el campamento intermediario. © Bruno Jourdain / Fondation UGA
Una perforación similar tuvo lugar en los Alpes franceses y se inscribe en el proyecto de conservación y
estudio del hielo, un elemento que contiene burbujas de aire que constituyen un testimonio del estado de
la atmósfera del pasado.
La expedición Ice Memory (memoria glacial) en Bolivia arrancó el 22 de mayo y concluirá el 18 de junio.
Entrevistada: Gaëlle Uzu, investigadora en geoquímica de la atmósfera, representante del IRD (Institut de
Recherche pour le Développement) en Bolivia, la agencia francesa de investigación científica que lidera el
proyecto.
Date : 31/05/2017
Heure : 14:00:01
Durée : 00:04:48
Présentateur : Raphael MORAN
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Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 280453
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Le mot Glacier
Dans le cadre du projet " ice memory ", des scientifiques prélèvent des carottes de glace sur le glacier illimam, dans les Andes
boliviennes Cette glace contient les archives du climat mondial En raison du réchauffement, elle est menacée de disparition
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Bolivie: une carotte d'un glacier pour alimenter l'inventaire
mondial
Une légère accalmie entre blizzard et chutes de neige a permis l'exploit: des scientifiques
viennent de prélever en Bolivie deux carottes de glace à 6.300 mètres d'altitude, dont une
viendra alimenter un inventaire mondial à l'initiative d'une équipe franco-italienne.
Le glacier choisi, l'Illimani, situé juste au-dessus de La Paz, est menacé par le réchauffement
climatique et son échantillon servira de témoignage pour les générations futures, au sein de
la première "carothèque" mondiale d'archives glaciaires, en Antarctique.
Dans cette dernière, la carotte - cylindre de glace que l'on fore de la surface jusqu'au socle
rocheux - sera mise à l'abri à -54°C dans une cave creusée dans la neige. Elle y rejoindra
un autre échantillon prélevé l'an dernier au col du Dôme, dans le massif du Mont-Blanc
(France).
"Cette deuxième expédition est un formidable succès collectif", a souligné Patrick Ginot,
ingénieur de recherche à l'Institut français de recherche pour le développement (IRD).
L'autre carotte prélevée sera analysée à Grenoble, en France, à partir de 2019 ou 2020.
Car derrière cette initiative se trouve un projet, Ice Memory, un programme international
de sauvegarde de la mémoire des glaciers créé en 2015 et cofinancé par des organismes
scientifiques et du mécénat privé, via la Fondation Université Grenoble Alpes.
Pour parvenir à forer le glacier bolivien, malgré l'altitude et les conditions climatiques
extrêmes, une équipe de 15 scientifiques de France, de Russie, du Brésil et de Bolivie ont
travaillé ensemble du 22 mai au 18 juin, aidés par une trentaine de guides et de porteurs.
Ils ont installe un campement de base à 4.500 mètres avant de terminer l'ascension du massif
en portant notamment 75 caisses isothermes. Arrivés en haut, ils ont attendu que le temps
se montre plus clément et que le vent fasse un peu moins voler la toile de leur tente orange
pour faire fonctionner leur carottier.
"En 10 jours il a été possible d'extraire deux échantillons de glace jusqu'au socle rocheux:
le premier de 137 mètres de long, le second de 134 mètres", ont expliqué les promoteurs du
projet Ice Memory dans un communiqué. L'objectif au départ était d'en récolter trois mais
les conditions climatiques ont obligé les chercheurs à redescendre avant.
Tous droits réservés à l'éditeur IRD 8080861500507
AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALES
Pays : France Date : 21 JUIN 17
Périodicité : Quotidien Journaliste : gbh-mav/ka/mba
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Emportés sur le campement de base, ces tronçons de glace y ont été traités comme des
reliques, pour être ensuite préparés à être transporter, selon un protocole bien précis: les
échantillons devaient être descendus de nuit du glacier, transférés à La Paz, stockés au fur et
à mesure dans un conteneur frigorifique.
Ce dernier sera ensuite acheminé sur la côte chilienne par camion, puis au Havre (nord-ouest
de la France) par bateau avant de gagner Grenoble, un long voyage de cinq à six semaines.
Mais pourquoi avoir choisi rillimani? Ce glacier représente 18.000 ans d'archives
climatiques, c'est-à-dire que l'analyse de carottes de glace prélevées sur ce site permettra de
connaître révolution du climat sur une zone s'étendant de l'Altiplano à l'Amazonie durant
cette période, soulignent les scientifiques.
Le glacier est menacé à la fois par le réchauffement climatique et par l'activité proche
d'entreprises minières.
En avril, des milliers d'indigènes vivant aux alentours de l'Illimani avaient manifesté
dans le centre de La Paz pour exiger des mesures afin de préserver ce glacier. Ils
réclament notamment aux autorités boliviennes la promulgation d'une loi pour déclarer
le glacier comme patrimoine naturel, afin d'éviter toute exploitation pouvant polluer son
environnement.
Mais en présentant l'expédition bolivienne en mars à Paris, il n'avait pas caché son
pessimisme: "Ces carottes seront dans quelque temps tout ce qu'il restera de ces glaciers".
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Périodicité : Bimestriel
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La deuxième expédition du projet Ice Memory s'est déroulée sur le glacier de l'Illimani (Bolivie) du 22 mai au
18 juin 2017. L'équipe internationale a réussi à extraire deux carottes de glace jusqu'au socle rocheux, à plus
de 6 300 mètres d'altitude, malgré des conditions climatiques extrêmes.
Video : https://www.youtube.com/embed//_h2AQCXgfV8
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Par Gérard Le Puill, j ournaliste et auteur. Dernier ouvrage paru « Devant l’urgence climatique, bousculons
les politiques », aux éditions du Croquant.
Pendant la canicule les affaires continuent. La loi de l’offre fait la promotion de la viande dont la production
croissante répondant à la demande solvable accélère la déforestation à travers le monde. Dans le même
temps, les sécheresses fragilisent les massifs forestiers trop souvent victimes du feu sur toute la planète.
Nous consommons chaque année plus de ressources renouvelables que cette planète peut produire. De
quoi rendre problématique la vie sur terre d’ici la fin du siècle en cours comme le montrent ces quelques
informations glanées en ce premier jour de l’été 2017.
Alors que la France transpire sous une température moyenne de 35°C, une dépêche de l’Agence France
Presse publiée à 4H45 ce mercredi 21 juin nous apprend qu’une « légère accalmie entre blizzard et chutes
de neige a permis l’exploit : des scientifiques viennent de prélever en Bolivie deux carottes de glace à 6.300
mètres d’altitude, dont une viendra alimenter un inventaire mondial à l’initiative d’une équipe franco-italienne
». Cette carotte conservée et transportée à une température de moins 54°C rejoindra dans une cave une
autre prélevée l’an dernier au col du Dôme, dans le massif du Mont-Blanc dans le cadre du projet de travail
baptisé « Ice Memory ».
La carotte prélevée dans l’Illimani bolivien vient d’un glacier qui représente 18.000 ans d’archives climatiques.
Elle « permettra de connaître l’évolution du climat sur une zone s’étendant de l’Altiplano à l’Amazonie durant
cette période », soulignent les scientifiques. Selon Jérôme Chappellaz, directeur de recherche au CNRS ,
« Ice Memory est une formidable aventure de collaboration et de confiance entre nations , scientifiques et
mécènes privés, qui prennent leurs responsabilités face au changement climatique ». Mais, en présentant
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le but de cette expédition bolivienne en mars 2017 à Paris, le scientifique avait également déclaré : « ces
carottes seront dans quelques temps tout ce qui restera de ces glaciers».
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Partie le 22 mai de La Paz après plusieurs jours d'acclimatation à l'altitude, l'équipe internationale (France,
Bolivie, Russie, Brésil) de 15 chercheurs et une trentaine de guides et porteurs boliviens a dû affronter des
conditions climatiques extrêmes dès l'arrivée au camp de base, situé à 4 500 mètres d'altitude. De fortes
chutes de neige et des vents violents ont en effet retardé de plus d'une semaine le transport du matériel
(carottier, 75 caisses isothermes, matériel de campement...) jusqu'au sommet.
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Profitant d'une courte accalmie météorologique, l'équipe s'est ensuite rendue au sommet pour commencer le
forage sur le glacier. Deux carottes de glace ont été extraites, en une dizaine de jours, jusqu'au socle rocheux :
la première de 137 mètres et la seconde de 134 mètres . Le forage de la troisième carotte initialement prévu
n'a pas pu être tenté, faute de temps et afin de garantir la sécurité des équipes.
"Cette deuxième expédition est un formidable succès collectif", souligne Patrick Ginot (IRD), coordinateur
des expéditions ICE MEMORY. "Les analyses de ces carottes, qui seront réalisées pour l'essentiel à l'Institut
des géosciences de l'environnement (IGE) à Grenoble, permettront de retracer jusqu'à 18 000 ans d'archives
climatiques et environnementales ".
Ces carottes rejoindront celles extraites en 2016 lors de l'expédition sur le massif du Mont-Blanc et
alimenteront la première carothèque mondiale d'archives glaciaires, qui sera créée sur la base Concordia en
Antarctique pour les chercheurs des siècles à venir.
"ICE MEMORY est une formidable aventure de collaboration et de confiance entre nations, scientifiques
et mécènes privés, qui prennent leurs responsabilités face au changement climatique ", se réjouit Anne-
Catherine Ohlmann, Directrice générale de la Fondation UGA, qui coordonne le volet mécénat du projet.
"Nous espérons qu'ICE MEMORY contribue à la prise de conscience des enjeux climatiques de notre siècle
et qu'il encourage les décideurs et citoyens du monde à s'engager résolument dans la préservation de notre
environnement et dans les transformations sociétales nécessaires".
"Nous comptons sur un fort effet d'entrainement des deux opérations de forage que notre équipe a réalisées
dans cette phase d'initiation du projet ICE MEMORY", souligne Jérôme Chappellaz (CNRS), coordinateur
scientifique du projet. "L'expédition bolivienne, à forte composante internationale, aidera nos partenaires à
mettre en place leurs propres contributions à cette carothèque mondiale. Il nous faut désormais progresser
sur la gouvernance à long terme de ce patrimoine unique , en associant à la fois l'UNESCO et les opérateurs
logistiques en Antarctique".
Composition de l'équipe
Patrick Ginot (responsable de l'expédition, IRD, France), Romain Biron (IRD, France), Pierre Vincent
(IRD, France), Thomas Condom (IRD, France), Bruno Jourdain (UGA, France), Christian Vincent (CNRS,
France), Nicolas Caillon (CNRS, France), Luc Piard (CNRS, France), Xavier Faïn (CNRS, France), Joël
Savarino (CNRS, France), Vladimir Mikhalenko (Institut de géographie, Russie), Stanislav Kutuzov (Institut
de géographie, Russie), Filipe Gaudie Ley Lindau (Université fédérale du Rio Grande Do Sul, Brésil), Alvaro
Soruco (Université Mayor San Andres de La Paz, Bolivie), Sarah Del Ben (réalisatrice Wildtouch).
Les glaciologues observent depuis des décennies l'impact de la hausse des températures sur la fonte des
glaciers, qui constituent la mémoire des climats et environnements passés et permettent d'anticiper les
changements environnementaux à venir. Face à ce constat alarmant, des glaciologues français de l'Institut des
géosciences de l'environnement (IGE Grenoble) et leurs partenaires italiens ont lancé le projet ICE MEMORY
en 2015, sous l'égide de la Fondation Université Grenoble Alpes et avec le patronage des commissions
nationales française et italienne de l'UNESCO.
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Leur objectif principal : constituer en Antarctique la première bibliothèque mondiale d'archives glaciaires
issues de glaciers menacés par le réchauffement climatique. Ces échantillons seront la propriété de l'humanité
et une gouvernance pérenne veillera à leur utilisation exceptionnelle et appropriée, afin de permettre aux
scientifiques des générations futures de réaliser des analyses totalement inédites, rendues possibles par
l'évolution des technologies et des idées scientifiques.
Le colloque inaugural du projet ICE MEMORY, organisé à Paris en mars 2017 sous le patronage
de l'UNESCO, a marqué l'internationalisation du programme, avec la participation d'une quinzaine
de scientifiques spécialistes de l'étude des carottes de glace américains, russes, chinois, brésiliens,
suédois, japonais, allemands, suisses, italiens et français. Le consortium souhaite fédérer la communauté
internationale des glaciologues pour réaliser au moins une vingtaine de forages sur différents glaciers de la
planète dans la décennie à venir.
Porté par la Fondation Université Grenoble Alpes, ICE MEMORY fédère déjà de nombreux partenaires
institutionnels: le CNRS, l'IRD, l'Université Grenoble Alpes, le Conseil national de la recherche italien,
l'Université de Venise, ainsi que l'IPEV et le Programme italien de recherche en Antarctique (PNRA) pour ce
qui concerne la base Concordia en Antarctique. Il est financé à part égale par les membres fondateurs (apport
en moyens humains et en équipement) et par du mécénat privé,viala Fondation UGA.
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Invités :
- Amaëlle Landais, glaciologue au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, rattaché au
CNRS
- Jérôme Chappellaz, glaciologue à l'Institut des Géosciences de l'Environnement, au retour d'un séjour en
Bolivie (par duplex depuis Grenoble)
- Antoine Rabatel, également glaciologue à l'Institut des Géosciences de l'Environnement (par duplex
depuis Grenoble).
Reportage d'Alice Campaignolle sur la 2ème expédition « Ice Memory » sur le glacier de l'Illimani, programme
international de sauvegarde de la mémoire des glaciers qui vise à collecter des carottes de glace sur les
glaciers les plus exposés au changement climatique.
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Una breve calma entre ventiscas y nevadas permitió la hazaña. A 6 mil 300 metros de altura, una sonda penetra las entrañas
del monte Illimani hasta el lecho rocoso para extraer hielo de este glaciar boliviano. Se guardará como evidencia para las
generaciones pos cambio climático.
Los científicos llaman a estos trozos cilíndricos "testigos de hielo", obtenidos de esta montaña de La Paz. Se trata del
proyecto científico global ICE Memory, que ya realizó un acción similar en Los Alpes. Irán a parar a la Antártida gracias a
un programa de conservación de la memoria de glaciales expuestos al calentamiento global.
"Los testigos de hielo (de Bolivia) se unirán a los extraídos en 2016 durante la expedición en el macizo del Mont Blanc y
alimentarán la primera testigoteca mundial de archivos de hielo, que se creará en la base Concordia en la Antártida -que
operan Francia e Italia- para los investigadores de los siglos venideros", dijo ICE Memory en una nota informativa.
De las dos extracciones cilíndricas, una será estudiada y la otra formará parte del primer archivo mundial de glaciales.
"Esta segunda expedición ha sido un formidable éxito colectivo", señaló Patrick Ginot, coordinador de las expediciones de
ICE Memory.
https://www.youtube.com/watch?v=K8fH7JC6DGg
18 MIL AÑOS DE INFORMACIÓN
La expedición de 15 científicos de Francia, Rusia, Brasil y Bolivia debió enfrentar condiciones extremas, apoyados por una
treintena de guías y porteadores.
Instalaron primero un campamento base a 4 mil 500 metros de altura y luego emprendieron caminata. La empresa comenzó
el 22 de mayo y culminó el 18 de junio.
En las alturas, cuando el clima dio permiso, pusieron en marcha sus sondas "sacatestigos". El viento silbaba y remecía la
carpa en forma de domo color naranja donde los científicos se guarecían.
"En diez días se logró extraer dos muestras de hielo hasta el lecho rocoso: la primera de 137 metros y la segunda de 134
metros", explicó ICE Memory. Preveían realizar tres extracciones, pero la fiereza en las cumbres del Illimani no se los
permitió. Hubo que salir de allí.
De vuelta en el campamento base, los trozos de hielo fueron recibidos diligentemente y tratados como una reliquia,
guardados en un recipiente cilíndrico de metal y conservados en un contenedor frigorífico. Luego serán embarcados a
Francia y de allí uno de los trozos se llevará a la Antártida. El proceso puede tomar un año, explican los organizadores.
¿Por qué el Illimani? Este nevado alberga hasta 18 mil años de información climática y ambiental de una extensa región entre
el Altiplano y la Amazonía bolivianos, explica ICE Memory. La parte del trozo de hielo que está más cercana al lecho rocoso
lleva un color más oscuro.
El nevado del Illimani, localizado en el departamento de La Paz, forma parte de la denominada Cordillera Real, una de las
dos cadenas montañosas nevadas del país.
Su estructura está amenazada tanto por las variaciones climáticas como por la actividad de empresas mineras denunciadas
este año por los comuneros de la zona.
ICE Memory fue creado en 2015 por glaciólogos franceses del Instituto de Geociencias del Medio Ambiente (IGE) de
Grenoble y sus socios italianos, con los auspicios de la Fundación Universidad Grenoble Alpes y con el patrocinio de las
comisiones nacionales francesa e italiana de la Unesco.
ICE Memory "es una formidable aventura de colaboración y confianza entre naciones, científicos y mecenas privados, que
asumen su responsabilidad frente al cambio climático", estimó Jérôme Chappellaz, director de investigación del Centro
Nacional francés de Investigación Científica (CNRS) y coordinador científico del proyecto.
En una declaración en marzo pasado en París, Chappellaz dijo que actualmente los "archivos" de datos en el fondo de los
glaciares están en peligro pues, debido al aumento de la temperatura global, los glaciares se funden, el agua del deshielo se
filtra en el interior y borra los registros geoquímicos que interesan.
En abril pasado miles de indígenas que viven alrededor del Illimani colapsaron el centro de La Paz, sede de los poderes
Ejecutivo y Legislativo, con una marcha que exigió la preservación del glaciar.
Los lugareños piden a las autoridades la promulgación de una ley para que el nevado sea patrimonio natural, y evitar
cualquier explotación que contamine afluentes que nacen de su deshielo, que alimentan la actividad agrícola.
Date : 22/06/2017
Los expertos recibieron la ayuda de guías locales que viven cerca de la base del
Illimani. Sus “nieves eternas” son claramente visibles desde La Paz, capital de
Bolivia, y forman parte de la música, mitología y literatura del pueblo aymara y la
cultura mestiza.
El equipo cavó más de 130 metros en el glaciar para tomar 75 muestras de hielo,
que pueden contener hasta 18.000 años de historia de las condiciones climáticas
en el planeta.
“Cuando sacas una muestra de un glaciar, vas a perforar a través de la historia del
mundo”, añadió.
La organización “Memoria del hielo” tiene por objetivo crear un archivo y santuario
global del hielo en la Antártida. Ya ha realizado una expedición similar en el Mont
Blanc de los Alpes y planea nuevos viajes a Rusia y Nepal.
Date : 22/06/2017
La Paz, 23 jun (PL) El hielo del monte boliviano Illimani tiene más resistencia hoy a los efectos del
calentamiento global que otros lugares similares como los Alpes, indican las primeras conclusiones del
estudio del proyecto francés-italiano Ice Memory.
Investigadores franceses, italianos, rusos y estadounidenses iniciaron este proyecto en 2016 con el
objetivo de preservar la memoria de los glaciares en peligro por el cambio climático y llevar ese contenido
a un archivo en la Antártida para las generaciones futuras.
Según el director del Institut de Recherche pour le Développement (IRD) de Francia, Patrick Ginot, el
Illimani, a seis mil 462 metros sobre el nivel del mar (msnm) en La Paz, tiene 18 mil años de hielo, y el
análisis del macizo ofrece la posibilidad de reconstruir las emisiones de polución de la ciudad boliviana
desde hace cientos de años.
Además de conocer la evolución de las lluvias, los incendios ocurridos en la Amazonía y la contaminación
producida por los asentamientos humanos, apuntó.
Los primeros análisis de la expedición concluyeron que entre la perforación del macizo hecha de 1999, y la
de este año hay un calentamiento del glaciar de 0,7 grados.
Ese mismo parámetro en el Col du Dôme,ubicado en el macizo de Mont Blanc (punto más elevado de la
Unión Europea con cinco mil 642 msnm) fue de 1,5 grados.
Ello demuestra que los glaciares de menos de cinco mil 500 msnm desaparecerán en unas decenas de
años, sin embargo, los más elevados como el Illimani se mantendrán por más tiempo.
Hasta el momento el grupo de Ice Memory cuenta con una simulación hecha en otra montaña del país
andino-amazónico, el Huayna Potosí (seis mil 88 metros), donde descubrieron que, a finales de siglo, el
glaciar de esta elevación se reducirá hasta menos de la mitad de su volumen actual.
Date : 22/06/2017
The international "Ice Memory" expedition of 15 scientists took samples from the glacier on
Illimani Mountain in the Andes and will store them in Antarctica at the French-Italian base of
Concordia.
The scientists were helped by local guides and porters, who live near the base of Illimani. Clearly
visible from Bolivia's capital La Paz, Illimani's "eternal snows" are frequently referenced in the
music, mythology and literature of the Aymara people.
But scientists say global warming is rapidly melting the glaciers of the Andes, removing an
important source of fresh water for many communities and threatening others with deadly
avalanches. Illimani itself has warmed by 0.7 degree Centigrade in the last 18 years, said Ice
Memory glaciologist Patrick Ginot.
The team dug over 130 meters (430 ft) into the glacier to remove 75 ice samples, which they say
yield some 18,000 years of climatic history.
"As glaciologists, we want to keep this kind of glacier sample because for us it is an encyclopedia
of the climate and environment," Ginot told Reuters on Tuesday.
Date : 22/06/2017
Científicos de Francia, Italia y Rusia estudiarán los cambios en la atmósfera y el futuro de los glaciares
bolivianos a través de la información que obtengan de capas de hielo de hace más de 18 mil años que
extrajeron del Illimani.
El programa Ice Memory, (Memoria Glacial) se inició en 1999, cuando por primera vez científicos del IRD
sacaron muestras del nevado paceño y también del Sajama, Oruro.
Esa ocasión, como explicó Patrick Ginot, jefe del proyecto, no se contó con lo último en tecnología; sin
embargo, gracias a esa información se determinó que en el Illimani existe un calentamiento de 0,7%, lo
que significa que pese a la contaminación producida por las emisiones dañinas del tráfico vehicular y los
chaqueos, la afectación no es alarmante.
El científico refirió que “el Illimani durará unos decenios más”, y reveló que el Sajama tiene información de
hace unos 25 mil años.
Para los científicos, los glaciares representan un “libro abierto”.
Por las capas de hielo que con el tiempo se forman se determina y se extrae información sobre los
cambios en la atmósfera, sobre los contaminantes existentes que tiene el glaciar, como se denomina a
una masa de hielo que se forma en las cimas y que desciende lentamente erosionando el terreno.
El nevado característico de la ciudad de La Paz fue elegido porque recibe aires amazónicos y andinos, lo
que enriquece la información.
Anne Catherine Ohlmann, de la Fundación de la Universidad Grenoble Alpes, explicó que el
financiamiento tiene diversas fuentes, entre mecenas privados y otras instituciones.
Para extraer los ‘testigos’ de hielo se invirtieron 600 mil euros. Buscarán mayor respaldo para cubrir los
costos de traslado desde Chile hasta Francia, y luego depositarlos en el archivo de glaciares Concordia,
que se instalará en la Antártida en 2020.
Jérome Chappellaz, experto en la perforación y obtención de muestras, manifestó que los estudios que
realiza el Ice Memory tendrán continuidad por las futuras generaciones de científicos que contarán con el
apoyo de la Unesco, que protege la memoria del mundo.
Denys Wibaux, embajador de Francia en Bolivia, declaró que el trabajo de los expertos del Instituto
Francés de Investigación para el Desarrollo (IRD) es un gran orgullo para su país por la contribución al
futuro de la humanidad y del planeta.
Recoger ‘testigos’ de los glaciares de las montañas más expuestas al cambio climático y almacenarlos en
la Antártida para futuros estudios es el objetivo de este plan.
“La antártida es el sitio ideal porque tiene su frigorífico natural a -50 grados y es un lugar de paz que no le
pertenece a ningún país.
Glaciares
El Ice Memory se encargó de estudiar la contaminación en el Himalaya producida por India y Nepal.
La meta es establecer la primera biblioteca mundial de archivos glaciares provenientes de nevados
amenazados por el calentamiento global. La Antártida es un congelador seguro y natural. En la mira está
el Kilimanjaro, del continente africano.
A los pies del nevado se hallan las comunidades de Palca, Quilla Huayra, Una y Pinaya, en su mayoría de
regantes, explicó Petrona Condori, dirigenta de Pinaya, la más cercana al Illimani.
“Nosotros hemos aceptado que los franceses suban y perforen el hielo porque nos han explicado que con
eso conocerán cuántos años más vamos a tener Illimani”, comentó.
En tiempo de deshielo, el líquido es escaso para las 86 comunidades de regantes que nos instalamos acá,
dijo.
En ocasiones, dijo que personas desconocidas realizan trabajos mineros en el nevado.
Pinaya colaboró con el transporte de los cilindros de hielo, cada uno de entre 25 y 30 kilos, desde el
campamento base hasta vehículos que los transpotaron hasta un recinto helado.
Date : 22/06/2017
La conclusión preliminar es que los glaciares de menos de 5.500 msnm desaparecerán en unas decenas
de años, mientras que las que están a más altura —como el Illimani— se mantendrán por más tiempo.
El calentamiento global golpea más a los glaciares de todo el mundo, aunque el hielo del Illimani resiste
más que los Alpes, de acuerdo con las conclusiones preliminares del proyecto francés-italiano Ice
Memory.
Este proyecto surgió porque el hielo de los glaciares contiene información sobre las variaciones climáticas,
del medio ambiente y la composición atmosférica, datos que corren el riesgo de desaparecer por su
derretimiento acelerado. Por ese motivo se trabaja en la extracción de bloques para crear una especie de
biblioteca de hielo en la Antártida.
Liderados por el Institut de Recherche pour le Développement (IRD) —que estudia el nevado desde hace
20 años—, en junio de este año se realizó la expedición al nevado paceño, con el fin de recoger dos
muestras de hielo, la primera a 137 metros de profundidad y la otra a 134 metros.
“Hemos hecho una medición de la temperatura interna del glaciar. Vimos que entre la primera perforación,
de 1999, y la de este año hay un calentamiento del glaciar de 0,7 grados”, reveló Patrick Ginot,
responsable de la expedición IRD Francia, quien añadió que el calentamiento en Col du Dôme fue de 1,5
grados.
La conclusión preliminar es que los glaciares de menos de 5.500 msnm desaparecerán en unas decenas
de años, mientras que las que están a más altura —como el Illimani— se mantendrán por más tiempo.
“Este glaciar no se calienta tanto como en otras partes del mundo. Estamos tranquilos”, dijo Ginot.
Date : 23/06/2017
Cambio climático
Recuperan en el glaciar Illimani, en Bolivia, un cilindro de 130 metros de largo con hielo de 18.000 años de
antigüedad
El cambio climático está destruyendo grandes masas de hielo a un ritmo desconocido en nuestro
planeta por lo menos en los 300.000 años. Algunos de estos hielos conservan en su interior una
información de gran valor científico (burbujas de aire, restos vegetales y microorganismos) que se
puede perder para siempre en pocos años.
”Esta segunda expedición ha sido un formidable éxito colectivo”, destaca Patrick Ginot (IRD), coordinador
de las expediciones Ice Memory. “Los análisis de estos testigos, que se llevarán a cabo esencialmente en
el Instituto de Geociencias del Medio Ambiente (IGE) en Grenoble, permitirán rastrear hasta 18.000 años
de archivos climáticos y ambientales”.
Los testigos de hielo se unirán a los extraídos en 2016 durante la expedición en el macizo del Mont Blanc
y alimentarán la primera testigoteca mundial de archivos de hielo, que se creará en la base Concordia en
la Antártida para los investigadores de los siglos venideros.
”Ice Memory es una formidable aventura de colaboración y confianza entre naciones, científicos y
mecenas privados, que asumen su responsabilidad frente al cambio climático” , se regocija Anne-
Catherine Ohlmann, Directora Ejecutiva de la Fundación UGA, que coordina el componente mecenazgo
del proyecto. “Esperamos que Ice Memory contribuya a la toma de conciencia de los retos climáticos de
nuestro siglo y que aliente a los responsables políticos y ciudadanos del mundo a comprometerse
decididamente en la preservación de nuestro medio ambiente y en las transformaciones sociales
necesarias”.
Los fragmentos de hielo serán conservados en una base científica en la Antártida y podrán ser utilizados
por expertos de todo el mundo
Los glaciólogos observan desde hace décadas el impacto del aumento de las temperaturas en el
derretimiento de los glaciares, que constituyen la memoria de los climas y ambientes pasados y permiten
anticipar los cambios ambientales futuros, recuerdan los responsable de Ice Memory. Ante este hecho
alarmante, glaciólogos franceses del Instituto de Geociencias del Medio Ambiente (IGE Grenoble) y sus
socios italianos (Consejo Nacional de Investigaciones de Italia, Universidad de Venecia y el Programa
Italiano de Investigación en la Antártida) pusieron en marcha el proyecto Ice Memory en 2015, con los
auspicios de la Fundación Universidad de Grenoble Alpes y con el patrocinio de las comisiones nacionales
francesa e italiana de la Unesco.
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Scientists are drilling glacier ice before rising temperatures destroy valuable data.
High-altitude mountain glaciers keep records of our climate and environment captured in ice.
But as climate change causes temperatures to rise, many glaciers are retreating, threatening this treasure
trove of scientific data in mountain regions around the world.
In response, a team of scientists is rushing to extract ice cores from glaciers threatened by global warming.
This Ice Memory project aims to create the first world library of archived glacier ice.
During the project’s most recent expedition, fifteen researchers from around the world journeyed more than
6,300 meters above sea level to the Illimani glacier in Bolivia. From May 22 to June 18, scientists were able
to recover two ice cores down to bedrock, each more than 400 feet in length. Lack of time kept the team
from successfully drilling a third.
“[The scientists] know what extreme conditions mean and they mentally prepared themselves for this,”
Chappellaz said. “They really went far with their dedication.”
Following drilling, the cores are transported to the first world heritage vault of ice cores located at
Concordia Station in Antarctica. There, hundreds of ice core samples from all over the world will eventually
be stored in a snow cave at -50°C alongside the first cores extracted from Mont Blanc in the French Alps.
The Ice Memory project focuses on glaciers with proven scientific potential. Researchers aim to extract
three cores from each selected glacier site—one to be analysed for reference and two others to be stored
in Antarctica for archiving.
The goal is to create a sanctuary for ice cores in Antarctica, Chappellaz said: “A continent devoted to
science and peace.”
At the research station, scientists can continue conducting analyses, and future techniques for obtaining
data from the samples can continue decades—or even centuries—later.
“New technologies, new ideas will emerge in the future and will make optimal use of these heritage ice
cores,” Chappellaz said.
The project, managed by the University of Grenoble Alpes Foundation in collaboration with numerous
others, is under the support of the French and Italian National Commissions for UNESCO.
An inauguration ceremony marked the international launch of the Ice Memory project at the UNESCO
headquarters on March 8, where researchers met to establish a roadmap for ice core extraction projects in
the years to come.
One extracted ice core can provide vast amounts of information, including air temperature history,
atmospheric compositions, wind patterns, sea ice concentration, and ice sheet history, said glaciologist and
National Geographic Explorer Erin Pettit.
When multiple nearby ice cores are combined, scientists can then gain information on the history of
patterns in the atmospheric circulation and detect important differences from region to region.
“We can't predict the future of a system we don't understand to begin with,” Pettit said. “These ice cores tell
us what kinds of responses the climate system had to various events in the past, which will help us
understand the possible responses to the current forcing we are applying to the system.”
Pending funding, Chappellaz said the Ice Memory project has plans to conduct drilling operations at a
dozen other glaciers, including Mount Elbrouz, Mount Kilimanjaro, Mera Peak, and sites in the Swiss Alps
and the Altai Mountains.
With the growing plans, Chappellaz said he also hopes more teams of scientists from countries across the
glove will contribute to the endeavour.
“I would really have appreciated if my predecessors thought beforehand about rescuing some of the
precious ice on which our science relies, before it would be gone forever from the surface of the planet,”
Chappellaz said. “Today, this is our goal and our responsibility, as the generation of scientists witnessing
the impact of global warming on glaciers.”
Date : 29/06/2017
Se trata de la primera “testigoteca mundial de archivos de hielo”, que será construida en la Antártida,
donde se reunirán varias muestras de glaciales amenazados por el calentamiento global. Ese proyecto
conocido como Ice Memory es liderado por el Instituto de Geociencias del Medio Ambiente de Grennoble,
en Francia, y la UNESCO.
Durante casi un mes, entre el 22 de mayo y el 18 de junio, un grupo de glaciólogos expertos partió hacia el
glacial Illimani —una montaña nevada ubicada cerca de La Paz a 6.463 metros sobre el nivel del mar—
para perforar su superficie rocosa y extraer una muestra de hielo. Un equipo de 15 expertos de diferentes
países, decenas de guías y porteadores estuvieron a cargo de la expedición afrontando “condiciones
climáticas extremas”, según un comunicado del proyecto Ice Memory.
El grupo llegó a finales de mayo al campamento base ubicado a 4.500 metros de altura y desde allí
subieron a pie hasta los 6.300 metros de altura con dos toneladas de equipo técnico para la extracción del
material, pues no fue transportado con helicópteros hasta la cima de la montaña, según la Fundación
Universitaria Grenoble Alpes.
La expedición, que ya finalizó en suelo boliviano, fue la segunda misión del proyecto. La primera ocurrió en
Col du Dôme, Mont Blanc, en los Alpes Franceses, en agosto de 2016.
En la etapa boliviana el equipo logró extraer dos muestras: una de 137 metros y otra de 134 metros. Uno
de ellos será analizado por y el otro hará parte de la primera testigoteca mundial de archivos glaciales,
según informó el proyecto Ice Memory.
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Para los investigadores, el núcleo de hielo del monte Illimani es “precioso” ya que constituye una herencia
cultural fundamental de la región de los Andes, además de una historia de 18.000 años de historia
ambiental, según la página web del proyecto.
"Su estudio permite reconstruir el pasado de este entorno, la última glaciación hasta nuestros días", dice el
Institut de Recherche pour le Development (IDR) que coordina el proyecto.
“En el momento en que el hielo se estaba formando y desarrollándose en el nivel de base de la roca, el
hombre prehistórico estaba inventando las cabezas de arpón y estaba creando las pinturas murales ...
mucho antes de las civilizaciones egipcias o la invención de la escritura”, dice.
Finalmente, dice, la muestra de hielo extraída del nevado boliviano “les permitirá a los investigadores de
los próximos siglos llevar a cabo nuevos tipos de investigaciones”.
“Una vez extraídas, las toneladas de hielo fueron confiadas, metro a metro, a los portadores, que los
bajaron del glacial antes de almacenarlos en el contenedor de refrigeración ubicado en La Paz”, dice la
Fundación Grenoble en su página web.
Las muestras de la expedición boliviana serán analizadas en Francia, donde serán almacenadas de
manera temporal con sus pares alpinas “antes de su viaje final a la Antártida”, agrega la institución.
Se espera que se realicen al menos otras 20 expediciones en otros glaciales del mundo en la próxima
década, dijo Ice Memory en un comunicado; se espera que la "biblioteca" de glaciares sea abierta en el
año 2020, según el IDR.
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a los científicos
Expertos de la Universidad Mayor de San Andrés de La Paz, dijeron a CNN en Español, que desde la
década de 1970 estos glaciares se han reducido considerablemente debido al cambio climático.
“En Bolivia hemos perdido, entre el periodo de 1980 a 2015, alrededor del 40% de las superficies de hielo
que teníamos en estas cumbres [glaciares]”, le dijo a CNN en Español Edson Ramírez, experto en
glaciares de la Universidad Mayor de San Andrés de La Paz en 2015.
Científicos están trabajando para preservar los recuerdos de un glaciar cercano a la ciudad de La Paz y
legendario en el folklore tradicional boliviano.
Quince científicos perforaron núcleos de hielo de un glaciar en la montaña de Illimani, en los Andes, y con
equipo especial los dividieron en 75 fragmentos. Cada fragmento tiene su propia caja que se llevaran a un
museo.
El hielo es recogido como parte del proyecto Ice Memory, dirigida por la UNESCO francesa e italiana para
preservar importantes fragmentos naturales de hielo de glaciares en todo el mundo. El proyecto fue
lanzado en marzo y ha recogido muestras para la conservación del Mont Blanc en los Alpes, y planea
dirigirse a Rusia y Nepal.
Después de retirar los fragmentos perforados, las piezas serán transportadas a la Antártida para su
conservación en una especie de archivo para preservar 18.000 años de historia climática en las muestras
de hielo, antes de que las temperaturas crecientes las derritan. Las máquinas permiten perforar 130
metros de profundidad.
Los preparativos son intensos, ya que los científicos deben trabajar en condiciones extremadamente
heladas. Tienen que transportar la maquinaria adecuada y las herramientas necesarias para hacer el
trabajo en cada sitio.
Este es el primer proyecto de este tipo y las preocupaciones sobre el calentamiento global están
estimulando continuar. Los métodos utilizados para extraer datos históricos de trozos de hielo están más
allá de la comprensión de la mayoría, pero las partes del trabajo muestran que su valor es absolutamente
dedicado. También se cree que el futuro traerá nuevas tecnologías que harán que las muestras de hielo
sean aún más útiles.
El calentamiento global está derritiendo los glaciares, creando avalanchas y eliminándolos como fuente de
agua dulce. Los científicos están trabajando para preservar este ícono boliviano captando la maravilla de
generaciones.
Date : 29/06/2017
Heure : 06:44:20
Durée : 00:03:03
Présentateur : Laurent GALLIEN / Jérôme
ORCET
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Una singular biblioteca está empezando a tomar forma en la base franco-italiana en la Antártica.
En ella no habrá libros sino muestras de hielo de todos los glaciares amenazados del mundo.
La última muestra fue tomada recientemente por un equipo internacional de investigadores en el glaciar
Illimani, a unos 80 kilómetros de La Paz, en Bolivia.
El objetivo del proyecto, bautizado "Memoria del hielo", es estudiar y preservar el hielo antes de que
desaparezcan los glaciares por el cambio climático.
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Antártica es el lugar obvio para albergar las muestras ya que, incluso con el aumento de las temperaturas,
se mantendrá muy fría por mucho tiempo.
"Nosotros queremos guardar este tipo de muestras de glaciar porque son una enciclopedia sobre el
clima y el medioambiente", le dijo a la agencia Reuters Patrick Ginot, uno de los glaciólogos que trabaja
en esta iniciativa.
Los glaciares acumulan capas de nieve durante miles de años y, el Illimani, por ejemplo, tienen
acumulados 18.000 años de hielo.
Contaminantes
Para extraer el hielo en el glaciar boliviano, a más de 6.200 metros de altura, los investigadores utilizaron
un taladro especial que les permitió obtener dos cilindros de hielo, uno de 137 metros y otro de 134.
Además de servirles para descifrar la historia del clima, estos trozos de hielo permitirán trazar los cambios
en las emisiones contaminantes de La Paz desde hace cientos de años, dicen los investigadores.
Según augura el equipo, los glaciares que están a menos de 5.500 metros "van a desaparecer
completamente en los próximos 20 años".
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empeorar
Esto, afirman, tendrá consecuencias directas en la sequía que está afectando al país.
Antes que el próximo Niño
La extracción de hielo en Bolivia fue la segunda que hizo el equipo, cuya administración está a cargo de la
universidad francesa Grenoble Alpes.
La primera tuvo lugar en agosto del año pasado, cuando el equipo tomó muestras del macizo del Mont
Blanc, en los Alpes franceses.
Pero la prioridad este año fue Bolivia por que se teme que otro años El Niño pueda ser más fuerte.
En ese caso, habría un deshielo más pronunciado y se perdería mucha de la información contenida en el
hielo.
Date : 29/06/2017
Heure : 12:05:19
Durée : 00:00:28
Présentateur : Lionel CARIOU
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Corée du Sud
Le nouveau président
Moon Jae-in a
Les députés danois se sont^
demandé, hier, l'aide
prononcés en faveur de la
du Comité
suppression de l'article 140
international
du Code pénal qui définissait
olympique pour
le blasphème comme un délit
inviter la Corée du
possible de quatre mois de
Nord à participer aux
prison.
jeux Olympiques
d'hiver 2018, estimant
que cela participerait
à la paix dans la
région.
Après le Mont-Blanc,
l'équipe scientifique d'Ice
Memory a achevé
lopération de forage sur
le glacier d'Ilhmani, visant
à prélever des carottes 1,5 million de personnes ont
glaciaires pour constituer planté 66 millions d'arbres
des archives glaciaires du en douze heures dans l'État
91 % des
globe, qui seront stockées du Madhya Pradesh afin
3489 Zambiens
en Antarctique. d'oeuvrer à la reforestation.
consultés ont décidé, à
une écrasante majorité, Un record
le maintien de leur
pays dans la Cour
pénale internationale
bo.ambafrance.org
Pays : France
Dynamisme : 0
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La deuxième expédition du projet ICE MEMORY, qui s’est déroulée sur le glacier de l’Illimani (Bolivie) du
22 mai au 18 juin 2017, vient de s’achever avec succès ! L’équipe internationale a en effet réussi à extraire
deux carottes de glace jusqu’au socle rocheux, à plus de 6 300 mètres d’altitude, malgré des conditions
climatiques extrêmes. L’une de ces carottes sera analysée et l’autre alimentera la première carothèque
mondiale d’archives glaciaires, issues de glaciers menacés par le réchauffement climatique, en Antarctique.
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Science Avec celles prélevées au mont Blanc, en 2016, les carottes seront stockées en Antarctique
Antoine CHANDELLIER
Recueillis en Bolivie à 6300 mètres d'altitude par des Sauver la mémoire
chercheurs grenoblois, les prélèvements - trois tonnes
au total - iront rejoindre la future banque mondiale des Pour ce deuxième volet, l'équipe comprenait quinze
glaciers menacés de réchauffement. chercheurs de quatre nationalités (France, Bolivie, Russie,
Brésil) et trente porteurs. Ils ont foré à 140 mètres de
Un morceau de patrimoine de l'humanité contenu dans des profondeur par conditions extrêmes, après une ascension
cylindres d'un mètre de long vogue sur le Pacifique. Trois relevant de l'alpinisme. L'une des carottes sera analysée à
tonnes de «mémoire vivante » voyagent dans un conteneur l'Institut des géosciences de l'environnement de Grenoble.
frigorifique qui a quitté les côtes chiliennes et devrait
rallier l'Isère, via le canal de Panama et Le Havre, mi-août. «De quoi retracer jusqu'à 18000 ans d'archives
Périple au long cours pour deux carottes prélevées entre climatiques et environnementales», selon Patrick Ginot,
le 22 mai et le 18 juin dernier à 6300 mètres d'altitude coordinateur d'Ice Memory. Là où la glace du mont
sur le glacier bolivien de l'Illimani, par des chercheurs Blanc enregistre révolution atmosphérique depuis l'ère
grenoblois. industrielle (150 ans), dans les Alpes. «L'Illimani est un
site unique près de l'Equateur avec de la matière formée à
Congélateur géant la dernière glaciation », explique Jérôme Chappellaz, qui a
initié le projet et travaille sur une sonde censée remonter à
Aux côtés de celles extraites l'été dernier sous le mont plus d'un million d'années en Antarctique, à 4 000 mètres
Blanc, elles prendront place au Fontanil, près de Grenoble, de fond.
dans les chambres froides d'une société qui stocke
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les produits surgelés de la grande distribution. Drôle Si dans les Alpes, les glaciers à moins de 3 500 mètres
de «transit» pour une glace ayant traversé les âges, sont condamnés, en Amérique du sud la limite se situe
en attendant d'alimenter, d'ici 2021, la future banque à 5500 mètres. «Mais ils ont une importance pour la
mondiale d'archives, issues de glaciers menacés par ressource en eau. 25 % de l'alimentation de La Paz, la
le réchauffement. Ce congélateur géant sera créé en capitale bolivienne, en dépend», explique Patrick Ginot. Le
Antarctique pour accueillir les carottes à l'intention des réchauffement altère aussi la surface des glaciers pérennes
chercheurs des siècles à venir. et les informations qu'ils détiennent. «C'est une perte
de mémoire», indique Chappelaz. D'où l'urgence d'Ice
La logistique est à la démesure du projet Ice Memory Memory. Prochaine étape : l'Elbrouz (Caucase) en 2018. Les
(mémoire de glace). Selon Anne-Catherine Ohlmann, à Suisses ont rejoint le projet initié par une entente franco-
la tête de la Fondation Université Grenoble Alpes, elle italienne en 2015 et qui concerne désormais 10 pays. Son
dépasse le schéma des missions scientifiques classiques. « caractère universel n'est plus à démontrer.
C'est surtout un projet patrimonial. » Le financement aussi
est exceptionnel, avec comme mécènes Albert de Monaco
ou les surgelés Findus.
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Science Avec celles prélevées au mont Blanc, en 2016, les carottes seront stockées en Antarctique
Antoine CHANDELLIER
Recueillis en Bolivie à 6300 mètres d'altitude par des Sauver la mémoire
chercheurs grenoblois, les prélèvements - trois tonnes
au total - iront rejoindre la future banque mondiale des Pour ce deuxième volet, l'équipe comprenait quinze
glaciers menacés de réchauffement. chercheurs de quatre nationalités (France, Bolivie, Russie,
Brésil) et trente porteurs. Ils ont foré à 140 mètres de
Un morceau de patrimoine de l'humanité contenu dans des profondeur par conditions extrêmes, après une ascension
cylindres d'un mètre de long vogue sur le Pacifique. Trois relevant de l'alpinisme. L'une des carottes sera analysée à
tonnes de «mémoire vivante » voyagent dans un conteneur l'Institut des géosciences de l'environnement de Grenoble.
frigorifique qui a quitté les côtes chiliennes et devrait
rallier l'Isère, via le canal de Panama et Le Havre, mi-août. «De quoi retracer jusqu'à 18000 ans d'archives
Périple au long cours pour deux carottes prélevées entre climatiques et environnementales», selon Patrick Ginot,
le 22 mai et le 18 juin dernier à 6300 mètres d'altitude coordinateur d'Ice Memory. Là où la glace du mont
sur le glacier bolivien de l'Illimani, par des chercheurs Blanc enregistre révolution atmosphérique depuis l'ère
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