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a- cette situation pose le problème du non respect du droit d’auteur et de ses

conséquences. Il apparaît en effet que l’une des créations de Salima a été copiée, à
partir de son site internet, sans qu’elle ait donné son consentement (elle voit par
hasard)
b- La loi n° 2.00 dans les articles 1 et 3 protège les créations graphiques et plastiques,
au titre des droits d’auteur dès lors qu’elles sont originales (ce qui est sans doute le
cas ici). La copie et la commercialisation d’une œuvre protégée sans l’accord du
titulaire du droit d’auteur (en l’occurrence ici, Salima qui a la paternité sur l’œuvre)
sont constitutives d’un délit de contrefaçon. Ce délit peut être civilement et
pénalement sanctionné.
c- - d’un point de vue juridique, salima devrait intenter une action en contrefaçon
contre Hamid, soit devant les juridictions civiles, soit devant les juridictions
pénales.

2- a- Fatima Ne peut pas utiliser des photos ou illustrations dont elle n’est pas
l’auteur pour illustrer ses textes. Ce faisant, elle porte atteinte aux droits des
auteurs des photographies qu’elle utilise (droits moraux: droit de divulgation, droit
à la paternité et droits patrimoniaux: droit de reproduction et droit de
représentation).
B- quant au poèmes du poète , celui-ci est protégé par le droit d’auteur au titre des
œuvres de l’esprit. Les droits moraux sont perpétuels et les droits patrimoniaux
persistent, au profit des ayants droits de l’auteur, cependant les 70 ans qui suivent
le décès. Or le poète est décédé en 1940: les droits patrimoniaux ne s’éteindront
pas avant 2010. Les ayants droit du poète pourraient poursuivre ….. Pour n’avoir
pas demandé, et obtenu, leur autorisation pour publier le poème sur son blog
(atteinte du droit de représentation.)

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