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DRAU: Droits d'auteur

Plan du cours:
1. droit d’auteur
2. marque
3. le logiciel/app
4. bases de données
5. droit à la vie privé
6. internet

Chapitre 1: le droit d’auteur:

A) Condit° de protect°
-le dépôts n’est pas une condition de protection
-la nouveauté n’est pas une condition de protection car on a tous un
patrimoine culturel en nous

➔ L’originalité:
pour qu’une création soit original il y a 3 condition:
1. il faut une création personnelle, on doit pouvoir identifier
le style, le cachet, la patte.
2. Il faut un minimum de créativité ou d'effort intellectuelle
3. Il faut avoir réalisé les créations librement sans
contrainte.

➔ on va toujours considérer que tout ce qu’on crée est


original. Il y a un cas où on va contester l'originalité: le
plagiat. En cas de plagiat le juge va comparer les
différences entre les deux créations en se mettant à la
place du public. Le juge peut se faire aider par un expert
mais il ne sera pas lié par son rapport. On dépend donc
de la seule appréciation personnelle et subjective du
juge.
➔ Il ne faut pas confondre la contrefaçon et le plagiat. La
contrefaçon c’est la copie identique illégale et le plagiat
consiste à reprendre une partie d’une création et à
l’intégrer dans sa propre création.

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➔ Mise en forme:
on ne peut jamais protéger une simple idée la deuxième
condition de droits d’auteur c’est la mise en forme. Il faut
que les créations soient mises en forme, organisées. Un
début de mise en forme suffit. (ex: un simple croquis ou
un prototype..)

B) Preuve:
Pour prouver qu’on est l'auteur, il faut un écrit qui à une date certaine:
un simple dépôt auprès d’une société d’auteur.

2. Le I dépôt:

/////////////////////

C) Titulaire de droit:

1. Principe:
est considéré comme auteur la personne qui prétend l’être sauf
preuve du contraire.

2. Cas particulier:
a) Les créations de collaborations indivisibles. (ex: film
d’animation) => ce sont des créations où il y a plusieurs
auteurs et où on ne sait pas séparer la part de chaque
auteur. Il faut l’accord de tous les auteurs pour chaque
exploitation. Sauf en cas de contrefaçon. Dans ce cas,
chaque auteur peut demander des dommages et intérêts
pour sa seule part.

b) Création de collaborations divisibles. (ex une BD) => ce


sont des créations où il y a plusieurs auteurs et ou on sait
séparer la part des différents auteurs. Chaque auteur
peut exploiter seul sa part à deux conditions:

-à condition de ne pas l’intégrer dans une autre


collaboration.

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-à condition de ne pas nuire aux intérêts de
l'œuvre commune.

c) les créations anonymes: ce sont les créations qui ne sont


pas signées, il faut demander l’autorisation à l'éditeur, le
publicateur.

d) Créations sous pseudo: ce sont des créations signées


avec un pseudo ( auteur non identifiables) il faut
demander l’autorisation à l'éditeur ou au publicateur.

e) Les créations posthumes: ce sont des créations


divulguées pour la première fois après la durée légale
des droits d’auteurs. Il faut demander les autorisations
aux héritiers.

D) Durée légales de protection:

1. Principe:
Le droit d’auteur commence à partir de la mise en forme jusqu’à
70 ans après la mort de l’auteur.

2. Cas particulier:
a. Pour les créations de collaborations, la durée de 70 ans
commence à partir de la mort du dernier auteur.

b. Pour les créations anonymes et sous pseudo, la durée de


70 ans commence à partir de la publication.

c. Pour les créations de posthumes, la durée est de 25 ans


à partir de la publication.

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E) Différents types de droits:

1. Droits d’exploitation:
Les droits d’exploitation portent sur les exploitations publiques
d’une création. Avant toute exploitation d’une création, il faut
toujours demander avant l’autorisation.

➔ Il a différents types de droits d’exploitation:


a) Le droit de diffusion aux publics. Le diffuseur doit
payer les droits de diffusion public. Il y a la
diffusion analogique (radio, télé, radio, cinéma,
concert, expo,...) et il y a la diffusion numérique (le
streaming (netflix, disney +))

b) Le droit de reproduction public: c’est le simple fait


d’autoriser à faire des copies sur base de l’orignal.
Il y a la copie analogique (dvd, cd, sac, bouquin,...)
et la copie numérique (mp3, mp4, le
téléchargement légal,...)

c) Droit de traduction: on passe d’une langue à une


autre.

d) Droit d’adaptation: on passe d’un genre à un autre


(bd au cinéma, 2D à 3D, livre à film, …)

e) Droits dérivés: porte sur les créations et les


produits dérivés. (les goodies, les pinces, t-shirts,
les tasses, …) (fanarts illégaux…)

f) Droits de locations: on autorise la location


payante.

g) Droits de près: on autorise le droit de prêt gratuit.

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2. les exceptions au droits d’exploitation:
Il y a des cas où, il ne faut pas demander les droits :
A. Diffusion privé dans le cercle de famille (colloc fait parti
de cercle famille)

B. Copie privée dans le cercle de famille

C. Le panorama:
a. On peut reprendre sans autorisation une création
ou un monument qui est situé sur la voie public à 3
conditions :

b. Il faut toujours créditer le nom le des auteurs.

c. On ne peut pas les dégrader.

d. A but non commercial.

D. Exceptions d'enseignement:
Pour un travail scolaire, on peut reprendre une création
sans autorisation librement à 2 conditions:

a. Créditer le nom des auteurs.

b. Les utilisations des travaux scolaires doivent rester


dans le cadre scolaire.

E. Exceptions de citation: on peut faire une courte citation à


4 conditions:

a. La citation doit être courte

b. Ce qu’on cité doit être légalement publié

c. On peut pas citer l’intégralité de l’écrit

d. Il faut créditer le nom des auteurs

F. La caricature et la parodie:
Il y a deux types de caricatures:
a. les caricatures libre de droits

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b. on peut faire une caricatures d’une création
protégée par les droits d’auteur à 3
conditions:
1. il faut un détournement
humoristique, une originalité
humoristique
2. pas de caricature raciste ou
d’incitation à la haine
3. Pas de caricatures
pornographique (la caricature
hérotique est autorisée)

3. Les droits moraux:


Ce sont les droits qui ne donnent aucunes rémunérations et
qu’on ne peut pas céder.
A. Droit moral de paternité:
a. Le créateur peut imposer qu’on mentionne son
nom lors de chaque exploitation.

B. Droit moral de divulgation:


a. Le créateur décide de la première divulgation.

C. Droit moral à l’intégrité:


a. le créateur peut s’opposer à ce qu'on modifie, à ce
qu’on mutile ses créations

F) Les société d’auteurs ( ex: Sabam Sofam):


Elles sont créer par la loi et ont deux missions:
-Elles doivent récolter les droits d’auteurs

-Elles doivent les répartir entre les membres.

-Pour être membres, il faut signer un mandats de gestions (ont leurs


demande de gérer les droits)

a. Avantages d’être membres:


Pour la musique et l’audiovisuel, grâce à elle ont touché les droit
de diffusions au publiques (télé, radio, youtube)
b. Inconvénients d’être membres:
-Elles prennent un gros pourcentage (25%)

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-On perd la gestion des autorisations

G) La cession des droits d’auteurs:


On a décidé de surprotéger les créateurs en prévoyant une règle impérative
pour la cession des droits d’auteur.

Si on signe un contrat dans lequel une clause de cession de droits ne


respecte pas une des règles impératives, la clause est nulle. Dans ce cas,
l'autorisation est annulée et le créateur peut demander des dommages et
intérêts.

Les règles impératives à respecter sont les suivantes:

1. Toute cession de droits d’auteur doit se faire par écrit.

2. Si le juge à un doute sur l’interprétation d’une clause, il va favoriser le


créateur en l’annulant.

3. Pour chaque droits d'exploitation que l’on cède, il faut mentionner 5


éléments:
a. Quels droits ont cède
b. Pour quels supports
c. Pour quels territoires
d. La durées
e. La rémunérations pour ce droit

4. On peut céder les droits sur une création future.

5. On ne peut pas céder les droits sur les modes d'exploitations inconnus
au jour du contrat.

6. Il y a 2 cas où les règles impératives ne s’impliquent pas:


a. Le contrat de travail: pour un contrat de travail l’employeur peut
avoir tous les droits sur les créations de ses employés à 3
conditions:
1. Il faut un vrai contrat de travail.

2. Il faut avoir réalisé une création pendant les


heures de travail.

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3. La clause de cession de droits doit être marquée
dans le contrat de travail.

b. Le contrat de commande:
Pour une commande on peut céder tous les droits à 3
conditions:
1. Il faut une vraie commande avec un cahier des
charges.

2. La clause de cession global des droits doit être


marquée dans le contrat de commande.

3. Le clients ne peut pas être dans le milieu culturel

H) Règles particulières:
1. En cas de vente d’un tableau ou d’une structure, le propriétaire ne peut que le
diffuser à titre privé dans le cercle de famille.
2. Pour le portrait, ni le créateur ni le propriétaire ne peuvent l’exploiter
publiquement sans l’accord de la personne représentée et jusqu’à 20 ans
après la mort de la personne représentée.
3. Pour les films, certaines personnes sont toujours considérées comme
auteurs:
a. Le réalisateur
b. Le scénariste
c. Le producteur
d. Le compositeurs de la BO / Bande Original
e. L'animateur
4. Pour les films seuls le producteur et le réalisateur ont le droit moral de
divulgation.
5. Pour les remake, sont considéré comme auteur:
a. Les créateurs du remake
b. Les créateurs du film initial sauf s' ils sont morts depuis 70 ans.
6. Pour les films, le producteur est considéré comme cessionnaire de tous les
droits sur les films. c’est à lui que l'on va demander les autorisations à charge
pour lui de rémunérer les autres auteurs.

I) La marque:
1. Différents types de marques:
La marque à pour but de permettre au public de reconnaître, distinguer les
services et les produits de la société.

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Les différentes types de marques:
a. La marque verbale (celle qu’on entend)
b. La marque visuelle (celle que l’on voie sans le nom de la marque)
c. La marque complexe à la fois verbale et visuel
d. Les marques sonores (un bruit, un jingle sans le nom de la marque)

2. Durée légale de production


La durée de la marque est de 10 ans renouvelables à l’infini.
3. condition de production:
a. contrairement aux droits d’auteur il faut un dépôt pour protéger la
marque.
b. La marque doit être disponible. (elle ne doit pas déjà être déposé)
c. La marque ne peut pas être contraire à l'ordre public et aux bonnes
mœurs. (pas d’élément raciste ou sexuel dans les logos)
d. On ne peut pas reprendre dans les logos les couleurs ou les emblèmes
des pays / villes / régions.
e. La marque ne peut pas être trompeuse. Elle ne peut pas tromper le
public sur la nature, composition, origine du produit.
f. La marque doit être distinctive, elle doit permettre aux public de
reconnaître les services et produits d’une société.
g. Sont interdit:
-Les marque banals (ligne, rectangle)
-les marque générique (les marque qui étaient protégées mais
qui au fils du temps sont devenues banales, génériques. ex:
Tipex, bic, micro-onde, …)
4. Les droits:
On a les droits sur une marque qui s'appelle coca-cola pour un produit qui est
la substance de cola.
a. On peut s’opposer à une marque identique (coca-cola) pour un produit
identique (substance de cola)
b. On peut s’opposer à:
-marque identique (coca-cola) pour un produit similaire
(orangeade)
-marque similaire (coca-colo) pour un produit similaire (cola)
-marque similaire (coco-cola) pour un produit similaire
(orangeade)
=> A condition qu’il y ait un risque de confusion pour le public.

● Comment savoir si 2 produits sont similaires ?


On va comparer la ressemblance contre 2 produits sur 2
critères:
○ Le type de produit
○ Le public visé
● Comment savoir si 2 marques sont similaires ?

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Contrairement aux droits d’auteurs ou ont comparé les
différences pour la marque ont comparés les ressemblances. Il
y a 3 types de ressemblance:
○ La ressemblance verbale (celles que l'on entend)
○ La ressemblance visuelle (celles que l'on voie)
○ La ressemblance conceptuelle
● Comment savoir s' il y a un risque de confusion pour le public ?
Cela dépend de 4 critères:
○ Connaissance de la marque sur le marché.
○ Le risque d’association
○ Le degré de ressemblance entre les marques.
○ Le degré de ressemblance entre les produits.

J) Le logiciel:
1. Les conditions de protections:
a. Le logiciel ne peut pas être protégé par un brevet. Le logiciel est
protégé par des droits d’auteur avec des règles particulières. Pour être
protégé, il doit être original. L’élément clé à analyser dans le logiciel
c’est le code source.
b. Les éléments du logiciel qui ne sont jamais protégé par les droits
d’auteur (car ils sont de simples éléments informatiques)
-Le langage de programmation
-L'algorithme
-Les simples interfaces
-Les simples fonctionnalités
c. Les éléments du logiciels qui peuvent être protégés par les droits
d’auteurs:
-L’architecture, la structure du logiciel
-Le code source
-Le code objet
-Les différents versions
-Ecrans et modalités d’interactivité
-Les documents préparatoires (croquis, prototypes)

2. Exception aux droits d’auteurs:


a. Il n’y a pas de droits morals de divulgation
b. On peut céder les droits moraux
c. On a prévus 4 droits spécifiques pour les utilisateurs
-Etudier les fonctionnement du logiciel
-Faire une copie de sauvegarde
-Corriger les bug du logiciel
-Faire les copies du logiciel nécessaire à son utilisation

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d. ♥️ Contrairement aux droits d'auteurs, l'employeur possède
automatiquement tous les droits sur les créations de ses employés. Et
ne doit pas le mettre dans le contrat de travail. Au contraire, si l’auteur
qui est employé veut garder les droits, c’est à lui de le mettre dans le
contrat.

3. Les logiciels libre:


a. Le logiciel libre est un logiciel disponible sous forme de code source
dont l’architecture interne est diffusée, partagée librement et
gratuitement. Aujourd’hui le libre de droits s’applique à toute les types
de création (photo, vidéo, logo,...). Le libre de droits donne 4 droits
spécifiques pour les utilisateurs:
-La liberté de l’utiliser librement
-La liberté d’étudier son fonctionnement
-La liberté d’en faire des copies
-La liberté de les modifier librement

b. Il y a deux types de libres droits:


-à but non commercial
- à but commercial
c. Il y a deux types de licence:
-des licences avec des conditions générales à analyser
-les “créative commons” permettant aux public de savoir ce qu’il
peuvent faire ou non grâce à des logos:
● BY: l’élément peut être utilisé
librement à condition de créditer le
nom de l’auteur.
● $: l'élément ne peut être utilisé
librement qu’à but non commercial
● =: l’élément ne peut pas être modifié
sans l’accord de l’auteur.
● ): l’élément peut être utilisé et
modifier librement gratuitement

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K) Le droit à la vie privée:
Tout le monde à le droit à la vie privée, mais y renonce partiellement par son
comportement.
1. Les éléments qui sont protégés par le droits à la vie privée:
a. Les relation familiale (adresse, adresse IP, image)
b. Les relation sexuelle
c. Questions sur le patrimoine (combien vous gagnez, si vous avez
hérité)
d. Votre santé (sauf HIV => obligation de le dire au partenaire)
e. Opinion politique
f. Certaines informations professionnelles (à risque comme militaire,
police, …)
g. Les religions et les croyances philosophiques.

L) Le droit à l’image:
1. Conditions de protection:
Le droit à l’image permet à une personne d’autoriser qu’on exploite son
image. Pour exploiter l’image d’une personne il faut deux autorisations:
a. L’autorisation de prise de vue: elle peut être implicite si on pose.
b. L’autorisation sur les exploitations de l’image: il faut un écrit.
Pour que le droit à l’image s’applique, la personne doit être identifiable ou
reconnaissable. (seul le visage le permet)
-Pour éviter le droit à l’image, il suffit de flouter l’image.
-Pour exploiter l’image d’un enfant mineur, il faut l’accord des deux parents.
-Pour exploiter l’image d’une personne décédée, il faut l’accord des héritiers.

2. Exceptions aux droits à l’images:


Il y a 3 cas où il ne faut pas demander l’autorisation:
a. On peut exploiter librement l’image d’une personne publique dans sa
vie publique. Pour un média d’information ou si l’exploitation n’est pas
commerciale, publicitaire ou dégradante.

b. On peut exploiter librement l’image d’une personne qui se rattache


directement à un événement d’actualité. Pour un média d’information
ou si l’exploitation n’est pas commerciale, publicitaire ou dégradante.

c. On peut exploiter librement l’image d’une personne dans un lieu public.


Pour un média d’information ou si l’exploitation n’est pas commerciale,
publicitaire ou dégradante. (lieu public = lieu accessible à tout le
monde sans conditions. ex: rue, parc, … A ne pas confondre avec le

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lieu privé (domicile privé) et avec le lieu accessible au public avec une
condition (resto, bar, boîte de nuit, école, …)

M) Internet:
1. Nom de domaine: (adresse url, .be, .fr d’un site)
Tout le monde peut enregistrer un nom de domaine à condition qu’il ne soit
pas déjà déposé.
Toutefois, il y a deux conditions à respecter:
a. On ne peut pas déposer un nom de domaine qui porte sur un nom
protégé. (ex: Avocat ou Médecin)
b. On ne peut pas déposer un nom de domaine qui viole une marque
déposée. (coca-cola a oublié de déposer un domaine en .be, un
random ne peut pas le prendre à leur place car la marque est
déposée.)

2. Mentions légales d’un site ou d’un blog:


Quand on développe un site ou un blog on doit:
a. Les règles sur le droit d’auteur.
b. Les règles sur la collecte des données personnelles. (les cookies)
c. Le nom et l’adresse de l’éditeur responsable.

Examen:
-A l’heure
-1h d’examen
-Une page d’examen, deux questions voir trois avec des sous-questions.
-Ecrire lisiblement surtout le prénom et le nom

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