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Industrie musicale

Combinaison des droits d’auteur et des droits voisins. Ce sont des droits extrêmement liés.

DA : auteurs et compositeurs = on parle communément des auteurs.

DV : octroyés bien plus tard. Il s’agit de l’interprétation. On appelle les personnes concernées les
artistes interprètes (chanteurs, musiciens). On distingue les artistes interprètes principaux et ceux de
compléments (secondaires, autres AI). Ce n’est pas une distinction faite par le Code de la PI. On
observe la différence selon la rémunération. Cela se pose en raison de la nature du contrat  : il y a des
artistes intéressés par les redevances liées à l’exploitation ; l’artiste secondaire est payé par
forfait/cachet.

Deux lois régissent les droits d’auteur et voisins : 11 mars 1957 et 7 juillet 1985. Elles ont été fondues
dans le code de la PI.

La première pose le principe : « l’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de
sa création, d’un droit de propriété incorporel ».

On possède là des droits immatériels.

Dans ces métiers : les droits sont de l’argent. Quand on parle de droit, on pense 1 à l’argent et 2 au
patrimoine. Ainsi les droits sont des choses très concrètes.

Il n’y a pas de formalité particulière à faire. Le seul fait de créer confère un droit de propriété. Il y a
séparation du support avec la création : le support n’est pas l’œuvre. Si on écrit un poème sur un
bout de papier qui ne nous appartient pas, on a tout de même crée l’œuvre.

Deux interprétations de la même œuvre est possible.

Rôle de l’éditeur est de diffuser au maximum cette œuvre. Contrat de cession est une négociation de
gré à gré mais il y a des usages. Editeur est cessionnaire des droits pour une durée de 70 ans post-
mortem.

L’artiste-interprète concède au producteur des droits sur les enregistrements (contrat


d’enregistrement).

On reconnait au producteur des droits voisins car il participe à la création. Il est celui qui prend
l’initiative de la fixation sonore de l’interprétation. (art.213-1).

Il est possible que l’auteur cède ses droits à l’éditeur. Celui-ci est dès lors propriétaire du support et
des droits de propriété que l’auteur lui a cédé. Le rôle de l’éditeur est de diffuser au maximum cette
œuvre. Le contrat de cession est une négociation de gré à gré mais il y a des usages. Editeur est
cessionnaire des droits pour une durée de 70 ans post-mortem.

Pour exploiter l’enregistrement, il faut que le titulaire de droit cède ses droits : il faut contracter
avec les AI et auteurs.

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Il faut le support pour faire de l’exploitation toutefois ! L’AI ne peut pas exploiter quelque chose
dont il n’a pas le support. L’éditeur finit par créer également, car l’enregistrement est aussi une
création. Il est détenteur du phonogramme.

L’éditeur musical est différent du producteur. On lui a cédé les droits mais il n’est pas à l’origine de
l’enregistrement.

Auteur : trois attributs conférés au droit de propriété = d’ordre intellectuel, patrimonial, moral.

Vous m’enregistrez sur un support ; vous reproduisez l’enregistrement et faites de l’argent ; je


conteste la validité du contrat et je reconnais a posteriori la validité de mes droits (rétroactivité) ;
mais je ne suis pas propriétaire du support d’enregistrement ; nous sommes dépendants l’un de
l’autre pour l’exploitation de l’œuvre.

L’œuvre est protégeable quelque soit le genre, la forme, le mérite et la destination.

L 112-2 : création avec ou sans parole.

D’autres auteurs viennent s’adjoindre : l’arrangeur, l’adaptateur, traducteur.

La qualité d’auteur appartient à celui qui divulgue l’œuvre, sauf preuve contraire. Il y a une
présomption de propriété, de qualité d’auteur par rapport à celui qui a divulgué.

Ca peut arriver que l’auteur ne soit pas auteur. Le point de savoir si l’auteur n’est pas auteur n’est
pas tant important ; ce qui importe c’est la propriété juridique. S’il n’y a jamais contestation, il n’y a
pas de problème.

 Les droits moraux.

C’est un droit perpétuel (ne s’éteint pas) et inaliénable (incessible), imprescriptible (pas de
prescription de l’atteinte) et transmissible aux héritiers.

Ex : droit au respect du nom.

Autre ex : colorisation d’une œuvre qui peut être un choix artistique et non une contrainte
technique.

Compilation de chansons françaises où Jean Ferrat se retrouve avec des chanteurs vichystes : il a
gagné sur le terrain du droit moral.

Autre ex. : il y a aussi le droit de repentir. Il n’est pas possible d’exercer son droit de repentir sur la
base d’un caprice : il faut démontrer la chose.

 Les droits patrimoniaux

Nous ce qui nous intéresse, c’est l’argent en somme. => Droits patrimoniaux.

Ceux-là sont divisés eux-mêmes en deux droits : les droits de représentation (communication au
public) et les droits de reproduction. A chaque fois, il faut s’acquitter de droits. Ceux-ci s’établissent
par négociation. Cela peut être à titre gratuit mais dépend de la négociation.

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La reproduction et la représentation vont souvent de paire.

Ex : chanson au cinéma : reproduction (on donne un support pour intégrer la musique au film :
synchronisation) puis représentation au cinéma.

Ex 2 : jeux vidéos : reproduction + représentation pour jouer (EXCEPTIONS si cercle de famille).

Ex 3 : achat d’un titre sur Itunes : représentation (émission d’un signal) + reproduction (fichier).
Aujourd’hui on parle plutôt de mise à disposition en droit européen, parce qu’on a de plus en plus
d’utilisation mixte.

Limite du droit : pas vu, pas pris !

Ex 4 : deezer diffusé dans une soirée privée : reproduction et représentation.

Représentation : communication de l’œuvre au public. (radio, discothèque, etc.)

Reproduction : fixation matérielle de l’œuvre.

Le principe est que pour chaque exploitation, il faut que j’aille chercher les accords chez les ayants-
droits. Accord écrit obtenu préalablement ! On se met d’accord sur l’exploitation et la rémunération
de cette exploitation. => « d’accord ou pas d’accord » et « combien ».

 Métier que sous-tendent toujours des problématiques pécuniaires et risquées ! Et sans droit
il n’y a pas de commerce.

Une radio aurait tendance à négocier un pourcentage de son CA : CA / nombre de diffusion.

Coiffeur : pourcentage de CA

Le principe est le même : chaque exploitation suppose une négociation et l’argent revient aux ayants-
droits.

Exceptions : représentation dans le cadre du cercle de famille + copie à usage privée. Il y a aussi le
principe de domaine public.

En droits voisins, la limite de temps s’établit à 50 ans après la fixation du support ou sa


communication au public. Si au 1 er novembre 2013, l’œuvre n’était pas tombée dans le domaine
public elle acquiert vingt ans de plus.

Pour toutes les exploitations partant de là : on n’a plus besoin de demander les droits. On peut le
reproduire, etc.

 Deux visions : il faut que ça circule et que ça ne soit pas uniquement détenu par le domaine
marchand. En revanche, on peut se retrouver avec un catalogue important mais des œuvres
dans le domaine public tombées dans l’oubli car il n’y a plus d’intérêt sans droit à exploiter
les œuvres pour les maisons de disques.

[Dans notre métier, il faut aussi savoir défendre les droits : notre gagne-pain]/

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Exceptions aux DV : copie privée

- la rémunération pour copie privée n'est pas une taxe mais une redevance. La redevance va
aux ayants droits. Si c'était une taxe, cela irait à l'Etat.
- Tous les supports vierges (disque dur, mémoire flash, clé USB...) en France sont soumis à une
redevance pr copie privée qui vient se greffer sur le prix final pour l'utilisateur.
- Une commission pour copie privée se réunit : collège d'auteurs, de consommateurs et de
fabricants. Les consommateurs sont plutôt compréhensifs concernant la mise en place d'une
redevance, les fabricants sont contre et certains se sont d'ailleurs retiré.
- Les redevances sont redistribuées aux ayants droits en fonction d'études. Chaque SGC va
organiser ses propres méthodes de rémunération. En général, c'est sur les ventes : celui qui
a le plus vendu a été le plus copié.

Autre exception : licence légale.

- Il n’y a pas besoin de demander l'autorisation du producteur et de l'artiste-interprète lorsque


vous communiquez au public un phonogramme présent dans le commerce. Ex : radio. Il y a tt
de même une obligation de rémunération : la rémunération équitable, et uniquement pour
les AI et les producteurs.

Les auteurs sont réunis dans une SGC. Ils contractent avec la SACEM tous les ans. C’est la SPRE qui
s’occupe des artistes-interprètes et des producteurs. La rémunération est souvent un % du chiffre
d'affaire de la radio. Pareil pour la télé. Ce % est faible, car il n’y a pas de pouvoir de négociation  : ils
ne peuvent pas interdire...

Webradio : on doit demander au producteur de diffuser. On va payer 12,5% de chiffre d'affaire.

Limite de tps : 50 à compter de l'exploitation et de la 1ère diffusion. + 20 ans (l’UE a voté une
directive prévoyant un allongement de la durée des droits, jusqu’à 70 ans. Ce qui est déjà tombé
dans le DP reste dans le DP.)

L’éditeur est titulaire des droits patrimoniaux pour toute la durée des DA.

Le producteur possède les droits voisins car c'est lui qui a enregistré. C'est lui qui prend l'initiative de
la fixation sonore de la composition.

SPRD : société de perception et de répartition des droits.

LE NUMERIQUE
Comment la valeur est partagée dans la musique à l'aune de la nouvelle donne numérique ?

Le rapport Zelnick a prôné une gestion collective obligatoire, à la suite de quoi une médiation entre
les éditeurs de services en ligne, les producteurs et la SPRD a été entamée.
13 engagements de la musique en ligne :

1 - Publication des conditions générales de vente


2 - Pérennité et stabilité des contrats
3 - Justification des avances

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4 - Transparence des minima garantis
5 - Prise en compte des parts de marché
6 - Définition d'une classification des modes d’exploitation
7 - Simplification des obligations de compte rendu (reporting)
8 - Partage des données relatives à l’économie du secteur et état actuel du partage de la valeur
9 - Transparence au bénéfice des artistes interprètes
10 - Délai de versement des rémunérations
11 - Rémunérations au bénéfice des artistes interprètes
12 - Oeuvres d'expression originale française
13 - Gestion collective en matière d'écoute linéaire en ligne (webcasting et webcasting semi-
interactif)
Pour bien comprendre ce qu'est le partage de la valeur la première chose a été de savoir ce qu'est le
transfert d'utilité :
Ex : je suis Google et je m'enrichis du contenu des autres mais je ne produis rien. Et en même tps
j'assèche le contenu des autres. Via le moteur de recherche, on trouve l’offre légale, ainsi
qu’illégale.
Ex 2 : Je suis un logiciel de peer to peer et je m'enrichis du contenu des autres.
Ex 3 : Je suis Orange et je propose le haut débit en faisant une pub du style télécharger votre
musique en ligne avec le haut début (en 2005).
 On enrichit des industries (FAI + logiciel de peer to peer...). Taxons tous les échanges afin de
rendre en partie à titre de contribution pour les ayants-droits ! Le sujet du partage de la
valeur se pose entre les gros et les créateurs de contenus.

Avec l’arrivée du numérique, toute la filière s'est calée sur le modèle du disque. Ce sont les
producteurs qui décident finalement des prix.

Orchestre dans les radios : vient du fait que lorsque les radios d'Etat sont arrivées, les producteurs n'ont pas voulu céder leur droit de
diffusion sur ces médias gratuits et c'est pour ça que les radios ont décidé de faire du live avec un orchestre. La musique live ou des groupes
maisons qui reprennent le tube du moment bcp plus valorisant pour la radio que de jouer des disques.

Ce sont les producteurs qui donnent le ton de la filière musicale. En somme, les coûts de
distribution ont fortement diminué avec le numérique. Toutefois, la marge des producteurs est restée
identique. Les producteurs en sortent totalement gagnant, au détriment des AI et des plateformes de
petite envergure, qui se plaignent de ne pas pouvoir développer leurs services. Cela pose des
questions : et si tous les acteurs français de musique en ligne venaient à disparaître au profit de
sociétés internationales du type de Google ou d’Apple.
 Producteurs touchent de l’argent sur une assiette différente : il touche toujours la même
somme, mais ce n’est pas le cas de l’AI. Lui touche toujours 10 % alors que les couts
d’exploitation du producteur deviennent plus faibles.
 Marge du producteur augmente de 40% mais ne partage pas avec les AI.

Dans le monde physique, les choses sont réglées sur le partage de la valeur. On sait sur les ventes de
disque les taux pratiqués par les producteurs, la marge faite par les détaillants. Toute la filière s'est
calée dans le modèle du disque.

Aujourd’hui, ce que les plateformes paient aux maisons de disque, elles trouvent que c'est trop

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élevé. Elles ne peuvent pas faire de dépense suffisante pour faire de la pub, etc. Ceux qui peuvent :
Google, Samsung, Apple. Pq ? Ils ne vivent pas de la musique et ne sont pas contraints.

Un disque était vendu 10€, l’artiste à 1% touchait 1€. Un album à 9,99 € sur Itunes, l’artiste
toucherait 0,65€. Tout le monde se plaint de cette situation : Conflit entre producteurs et
plateformes.

Les producteurs aujourd’hui sont pris entre deux feux : les artistes et de l’autre, les plateformes.
Producteurs (majors et indépendants) ont jusqu’ici imposé leurs lois puisqu’ils détiennent les droits.
En 10 ans, perte de près de 70% du CA pour les producteurs, par conséquent ils ne veulent pas faire
de cadeaux aux plateformes en ligne et n’ont pas de problème à ce qu’il n’y ait uniquement que
Google, Deezer, Apple (les plus grosses) comme plateformes. Si le patrimoine français se trouve
détenu uniquement par le marché des majors américaines, il y a un risque de provincialisation de la
musique française par ces grands groupes.

CONTRATS DE CESSION ET DE LOCATION

L'enregistrement suppose l’engagement des musiciens. Le producteur a un contrat de cession avec


les artistes de complément ; pareil pour les artistes-interprètes principaux ;

Contrat de cession est une négociation de gré à gré mais il y a des usages. Editeur est cessionnaire
des droits pour une durée de 70 ans post-mortem.

Avec le studio = contrat de location.

A l'issue de l'enregistrement on a un master qui va ê fabriqué chez un presseur (imprimeur de


l'éditeur phonographique).

L’éditeur musical est différent du producteur. On lui a cédé les droits mais il n’est pas à l’origine de
l’enregistrement.

ETAPES DANS L’UNIVERS PHYSIQUE ET NUMERIQUE

Dans le monde physique, il y a une activité commerciale et logistique (stockage, expédition,


facturation) qui s’installe, puis marketing.

Distribution : le coût de la distribution tourne autour de 30 et 40% du prix de gros hors taxe c à d le
prix auquel on vend au disquaire. Souvent pour le DVD c'est sur le prix public hors taxe.
AI : 10% du prix de gros hors taxe (7 pr un nvel artiste / 14 pr un artiste reconnu).
Auteur : redevance négociée avec la SACEM.

 LA MARGE DEPEND DE LA MAITRISE DES COUTS.

HADAMI : AI ppx ; SPEDIDAM : AI de complément.

HADAMI et SPEDIDAM se partagent moitié/moitié.

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Ex : Laurent Voulzy fait un album avec un percussionniste qui passe à la radio = producteur perçoit la
moitié / les autres la moitié. Au départ AI ppx et AI de complément touchait la même chose. D'où
volonté d'un accord entre HADAMI et SPEDIDAM qui a consisté à changer la proportion de 50/50 en
70/30. La SPEDIDAM n'a jamais opté pour cet accord.

Dans l'univers numérique, on supprime la fabrication, le stockage, la


commercialisation ; on ne supprime pas la promo, le marketing, la production

Univers du numérique : ce qui change : plus de stockage, expédition reste mais se fait en numérique
(flux en ligne) : coûts complètement inférieurs, pas de coûts commerciaux. Dans le physique, c’est le
disquaire qui prend le risque et qui espère les vendre. Cout de distribution passe de 40 à 10% sur le
numérique. L’assiette de la marge du producteur se modifie.

La rémunération des artistes est plus faible aujourd’hui, du fait des abattements. On réfléchit à un
salaire minimum pour les AI ; tout pousse à envisager une gestion collective des droits mais les
producteurs refusent. Christian Phéline a mis en lumière 6 enjeux principaux :

Résumé des grands enjeux =

- égalisation de la protection entre artiste-interprète et auteurs


- trancher entre rémunération forfaitaire ou % pr les artistes-interprètes pr le numérique
- régler conflit entre les 2 SGC
- éviter la captation des rémunérations des AI extérieures à la simple exploitation
phonographique (lorsque l’AI devient une marque à part entière).
-  Inciter les partenaires sociaux à une négociation conventionnelle des rémunérations des
artistes-interprètes pour les exploitations numériques en prévoyant, à défaut
d’aboutissement dans un délai raisonnable, une gestion collective obligatoire de ces
rémunérations
- rémunération équitable pr webradios non interactives = artistes seraient rémunérés en
fonction du nombre de diffusion et non par un forfait.

 Tous les enjeux liés au numérique pousse à une gestion collective.

RE ET CP
Les SGC sont chargées de percevoir et répartir.

SACEM = soc des auteurs, compositeurs et éditeurs musicaux.

La SACEM existe par la volonté de ses membres.

La Loi de 1985 a institué 2 régimes de compensation : la rémunération équitable qui rémunère la


licence légale et la copie privée.

REMUNERATION EQUITABLE

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Répartition pour moitié entre les artistes-interprètes et les producteurs.
Principe : les radios n'ont pas besoin de demander l'autorisation ms en contrepartie elle doit
s'acquitter une redevance.
Les artistes (ppx et secondaires) se partagent pour moitié les revenus de la rémunération équitable
(50/50). Cela relève de la négociation qu'ils ont opérée ensemble. Cette répartition est remise en
cause par l'ADAMI qui souhaiterait répartition 70/30.
Les auteurs ne reçoivent pas la rémunération équitable, ce ne sont que les producteurs de
phonogrammes et les artistes-interprètes qui y sont soumis. Les auteurs ne sont pas soumis à la
licence légale. Quand les radios diffusent un titre d'un auteur, les radios paieront des DA. La
rémunération sera fonction de la convention conclue avec la SACEM.

Copie privée sonore :


Redevances issues de support vierge. Collecté par les ayants-drt et réparti pour la copie privée
sonore 50% pr les auteurs ; 25% des artistes-interprètes ; 25% pr les producteurs.

Les SPRV d'artistes : ADAMI : artistes ppx. SPEDIDAM : artistes-interprètes secondaires.


Producteur : SPPP : majors. SPPF : indép.

Rémunération équitable et copie privée sont issues des phonogrammes du commerce.

Rémunération équitable :
Qui ? Le but : faire payer le plus de monde possible. Il va falloir faire du porte à porte. En tant
qu'agent de l'ADAMI, il faut rappeler le droit, qui l'on est. Il va falloir évaluer la part de la musique
dans son commerce.
Ex : musique plus importante ds une boite de nuit que ds un café. On va créer des nomenclatures.
Ex : pr la discothèque = 100% de commerce.
Le plus simple est de regarder le chiffre d'affaire et de prélever un %.

Au stade de la collecte ce qui est important c'est combien il joue et pas quels titres sont diffusés.

Combien on reverse ? Chaque SGC gère en fonction de l'intérêt de ses membres. C'est ces membres
qui décident.

Une fois récolté à qui donne-t-on l'argent ? On sait quels titres ont été diffusés par les radios etc.

La SPRE : soc de perception et de répartition de la rémunération équitable.


 Le café ne connait pas l'ADAMI etc. Il fait un chèque à la SPRE.

La SPRE et la SACEM se sont rapprochés. C'est la SACEM qui collecte pour le compte de la SPRE.

Copie privée :
Pr la rémunération équitable il n'y a que la musique. Pr la copie privée il y a d'autres domaines.

Copie France va collecter auprès des fabricants et va répartir auprès des différents collèges (50%
SACEM ; 25% ADAMI ; 25% SPPP et SPPF).

Seuls les disques durs d’ordinateurs ne sont pas soumis à cela.


En Angleterre, la rémunération pour copie privée n’existe pas, car prendre une redevance c’est pour
eux légitimer la copie privée. Sur le Cloud, il n’y a pas de rémunération, car les ayants droits
considèrent que ce serait justifier son utilisation pour copie privée.

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On se base également sur les ventes pour savoir comment répartir la copie privée : plus un artiste a
vendu, plus il peut se permettre de toucher une redevance importante. Pour les producteurs
indépendants, on va également prendre en compte les diffusions radio (exemple FIP ou TSF pour le
jazz).

La Licence légale est fixée également par une commission entre les utilisateurs (les radios d’un côté)
et les ayants-droits (artistes-interprètes, producteurs, pas les auteurs). Rémunération fixée sur le
chiffre d’affaire des radios. Les Radios se plaignent de leur chute d’audiences etc. Les ayants-droits et
producteurs n’ayant pas le droit d’interdire la diffusion d’une œuvre, ils ne peuvent donc pas
s’opposer aux diffuseurs qui peuvent plus facilement négocier leur taux de rémunération. La SPRE
(Société de Perception de la Rémunération Equitable) collecte la répartition. Les web radio ne sont
pas soumis à la Licence légale puisqu’il ne s’agit pas d’un réseau hertzien : leur taux s’élève à 12,50
car elles ont dû demander l’autorisation aux producteurs pour utiliser les titres.

Marché du physique en France : 280 millions, Marché numérique : 120 millions, Marché des droits
voisins : 100 millions.

Mécanismes des sociétés de gestion collective :

Leur métier n’est pas de protéger les droits ou de représenter les artistes mais de percevoir et
répartir ce qui est deux métiers différents.

Artistes-interprètes bénéficient d’une prérogative législative : la rémunération équitable et la copie


privée. L’ADAMI s’en charge.

Pour ce qui est des artistes-interprètes et des producteurs (loi du 3 juillet 1985) :

- La rémunération équitable qui rémunère la licence légale (partagée entre les artistes-
interprètes et les producteurs : 50/50. Entre artistes-interprètes et artistes de
complément : 25/25, auj cette répartition est remise en cause par l’ADAMI qui
souhaiterait un partage 70/30). Radio n’ont pas besoin de demander l’autorisation aux
producteurs pour jouer un morceau mais elle doit s’acquitter de cette redevance.
- La copie privée sonore : redevances issues du commerce des supports vierges (CD, DVD
vierges, ipad, disque dure) : 50% pour les auteurs, 25% pour les artistes interprètes, 25%
pour les producteurs. ADAMI (artistes-interprètes principaux) et la SPEDIDAM représente
les artistes-interprètes secondaires. Pour les producteurs qui sont des majors c’est la
SCPP qui les représente (80%) et les producteurs indépendants c’est la SPPF (20%).

Ces deux taxes sont prélevées sur des phonogrammes (enregistrements) issus du commerce. Un live
n’est pas un phonogramme, par exemple si un groupe joue dans la rue des morceaux, on ne va pas
collecter la copie privée et la rémunération équitable.

Accords particuliers avec les bibliothèques pour les prêts qu’elles font : à chaque prêt, on peut
supposer que c’est une vente en moins.

La répartition :

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Déclarations faites de la part des radios, des discothèques, dans l’idéal car certains ne savent même
pas. Sondages sont faits pour savoir ce qui se vend, ces derniers sont pondérés par les diffusions
radio. Pour que ce ne soit pas toujours les mêmes qui collectent, on va pondérer  : esprit de
solidarité.
La société de gestion collective collecte, elle déduit les salaires de ses employés et répartit. Si elle a
du mal à répartir certains fonds, elle choisit de les rendre irrépartissables ou de les mettre dans des
fonds spécifiques.
Chaque société de gestion collective choisit comment elle va répartir. Ces sociétés se sont réunies
autour d’une autre société qui est la SPRE (Société de perception de la rémunération équitable =
uniquement pour la musique) qui est la société qui collecte. Pour la copie privée (qui touche tous les
genres : musique, cinéma, presse, etc.) c’est COPIFRANCE qui va collecter auprès des fabricants et la
répartir auprès des différents collèges.
La SACEM et la SPRE (auteur et rémunération équitable) ont des clients communs par conséquent, la
SPRE collecte pour le compte de la SACEM.

25% de la copie sonore et des irrépartissables doivent être affectés à l’aide à la création.

Aides sélectives (3 millions à investir):


Commission février :
- Disques :
- Clips
- Live

3 millions divisés par 12 mois = 400 000€ par mois.

Invention du droit de tirage :

80% des 3 millions vont sur le droit de tirage :


Universal représentant 40% sur l’aide de 3 millions, 1,2 millions lui sont donc attribués pour qu’il les
réinvestisse. Universal s’assure de récupérer ce qu’il a investi dans son droit de tirage plutôt que dans
les aides sélectives.

Clip est une œuvre nouvelle (ce n’est pas un film + du son) : si je suis une tv il faut l’accord de celui
qui a produit le vidéogramme (qui se trouve dans une société de gestion collective) et l’auteur
(auprès de la SACEM).

Pub : on va chercher le producteur du disque et les auteurs chez l’éditeur (qui dispose des droits) et
avec qui on contracte un droit de synchronisation. Idem pour les jeux vidéos, film, etc.
Etre en gestion collective, c’est être en position de pouvoir mieux négocier.

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