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Pour exploiter une œuvre = signer un contrat (obligatoire), il ne portera que sur le monopole d’exploitation (de
reproduction, de modification).
Ce sont des droits d’ordre public = on considère qu’il y a des principes de base qui constituent l’ordre public
(régulation minimale de la société qu’on ne peut pas changer). Faire respecter les règles qui régissent la
société.
Un contrat est d’ordre public, 2 règles le constitue :
1ère règle :
Le principe habituel = l’accord de volonté entre 2 parties peut se faire de n’importe quel
moyen car on considère que les professionnels savent ce qu’ils font ;
Il peut être constaté par n’importe quel moyen = pas de forme type pour constater
la présence d’un accord ;
2ème règle :
Pour des raisons de protection de droit d’auteur = le contrat d’exploitation d’une œuvre de
l’esprit doit obligatoirement être écrit pour montrer que l’auteur est en accord avec ce pour
quoi il a signé ;
S’il n’y a pas de contrat écrit, il n’y a pas d’accord entre les parties ;
L’objet doit être clairement défini et la règle d’interprétation sera toujours en faveur de
l’auteur
EXEMPLE : les clauses qui supposent toute forme d’exploitation de l’œuvre sont nulles
(l’auteur doit dire quels droits il cède = exploitation, reproduction, représentation…).
S’il il manque quelque chose = le contrat est nul.
L’auteur doit détailler les doits qu’il cède = expliquer l’acte d’exploitation avec l’œuvre.
Le contrat de droit d’auteur a forcément une durée = prévoir une durée ou durée de protection prévue par la loi
(session illimitée car 70ans après la mort de l’auteur puis domaine public et donc plus de redevances).
L’indication de la rémunération est aussi obligatoire = le contrat est à titre onéreux (qui implique
une rémunération).
Par exception il peut être à titre gratuit (sans rémunération pour l’auteur).
Si la rémunération n’est pas écrite, libre au juge de la fixer.
o Le but = protéger au max l’auteur ;
o Le problème = l’auteur doit être rémunéré proportionnellement aux recettes tirées de
l’exploitation de l’œuvre (% sur le CA réalisé par la personne qui exploite son œuvre).
Cette rémunération proportionnelle est juste car elle dépend du succès de l’œuvre.
Cette rémunération ne marche pas toujours = s’il n’y a pas d’exploitation commerciale (vente) de l’œuvre il y
aura une rémunération forfaitaire fixe (en matière de logiciel on exploite très rarement de droit d’auteur car
pas d’accès au code source).
EN BREF : si le contrat ne contient pas tous ces principes il y a une nullité du contrat. Pour qu’il y est
exploitation des droits d’auteur = il faut qu’il y est reproduction et/ou représentation (exposition à un public)
de l’œuvre. Il faut distinguer l’utilisation du support de l’œuvre et la représentation de l’œuvre.
D’où le pb des ventes d’œuvres sur le marché de l’œuvre
Qu’est-ce qu’on peut céder ?
On ne peut pas acheter par avance et sur contrat les œuvres d’un auteur car :
Il peut changer d’avis et ne pas vouloir exploiter une de ses œuvres à tel ou tel endroit ;
Il peut ne plus être en accord avec le type de rémunération ;
La cession des œuvres futures est interdite = c’est la prohibition de la cession globale des œuvres futures c’est-à-dire
qu’aucun éditeur ou exploitant ne pourra dire qu’il achète la totalité des œuvres.
Le domaine qui est le plus intéressé par ça ≠ industrie cinématographique ou musical car ce qui intéresse c’est soit
l’audience soit l’artiste pas le compositeur.
Dans l’édition littéraire = il y a une exception. L’éditeur signe un pacte de référence = contrat par lequel
l’éditeur ne peut pas contraindre l’auteur à écrire un livre mais l’auteur s’engage fermement à publier le
livre qu’il écrira avec cet éditeur uniquement.
Le législateur a limité ce pacte = soit il dure 5 ans soit il porte sur 5 œuvres.
Si l’éditeur décide de lever le pacte = l’auteur peut aller voire un autre éditeur.
EN BREF : Cette exception n’est valable que dans le domaine littéraire et pour une durée ou quantité limité =
c’est l’éditeur qui décide.
Le contrat de cession est utilisé dès qu’on veut exploiter les droits de reproduction ou de représentation de
l’œuvre. Ils sont passés : exploitant l’auteur.
Mais il y a des domaines dans lesquels on s’est rendu compte que l’exploitation était très compliquée à
gérer = l’auteur n’a pas moyen de faire valoir ses droits (domaine médical, théâtral, …).
C’est pourquoi la gestion collective des droits a été inventée.