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ETHIQUE ET LEGISLATION DU TRAVAIL

LE PLAN DU COURS

Première partie :

Titre : introduction à l’étude du droit.

Chapitre I : les sources du droit.

Section 1 : les sources directes.

Section 2 : les sources indirectes.

Chapitre II : les branches du droit.

Section 1 : le droit public.

Section 2 : le droit privé.

Titre 2 : l’application du droit à l’informatique

Chapitre I : La protection de création informatique

Section 1 : la protection intellectuelle

Section 2 : Brevet

Section 3 : Droit d’auteur

Deuxième partie :

Chapitre I : les techniques de contrat

Section 1 : la phase contractuelle

Section 2 : les clauses contractuelles

Titre I : les notions du contrat

Section 1 : les conditions de formation

Section 2 : les effets

Chapitre II : les différents types de contrat de travail

Section 1 : le contrat à durée déterminée (C.D.D)

Section 2 : le contrat à durée indéterminée (C.D.I)

Titre II : les conflits du travail

Section 1 : le licenciement

Section 2 : la démission

Chapitre II : les conflits collectifs

Section 1 : la grève

Section 2 : le block out


Première partie :

Introduction à l’étude du droit :

Le droit régit le droit des hommes, les règles de droit sont destinées à régir les rapports humains,
aussi le droit surgit dans tous les rapports humains. Le droit se définit selon qu’il soit objectif ou
subjectif.

Le droit objectif : le droit est un ensemble des règles destinées à organiser la vie en société. A cet
ensemble on applique le droit objectif. Il s’agit de délimiter la part de liberté de contrainte de
chacun. Il faut définir ce qui est permis ou pas pour que la vie sociale soit possible.

Le droit subjectif : le mot droit a une seconde signification. Le droit subjectif reconnait en effet les
prérogatives aux individus. Ces prérogatives sont des droits subjectifs dont les individus peuvent se
prévaloir dans les leurs relations avec les autres.

Chapitre I : les sources du droit.

L’existence du droit en tant qu’ensemble ne doit pas conduire à penser qu’il s’agit nécessairement
d’un corps homogène ou unitaire. La réalité juridique nous emmène à comprendre la pluralité des
sources du droit et aux divers domaines de son application. Le mot source signifie ici la façon dont les
règles de droit prennent naissance ou se forment et d’où elles procèdent.

Section 1 : les sources directes du droit.

1-la loi : il est important de préciser d’entrer que la loi est prise ici dans un sens large. Elle peut être
à ce titre définit comme étant l’expression de la volonté générale. Dans un sens plus technique la loi
peut être définit comme étant une règle écrite, générale et permanente.

La loi connait quelques étapes pour son élaboration

- Examen, discussion, adoption


- Promulgation
- La publication

La coutume : la coutume est une règle émanant directement du peuple, général et permanente qui
est reconnue par la communauté comme étant obligatoire. La coutume peut être comprise comme
une ou des pratiques habituellement suivies par des hommes dans une situation déterminée.
Traditionnellement la coutume a deux éléments

a- L’élément matériel : il est composé d’une série d’actes ou des faits dont la répétition
continue et non contrariée qui constitue une habitude du milieu social
Exemple : la femme acquiert par son mariage l’usage du nom de son mari.
b- L’élément psychologique : c’est le sentiment chez les sujets de droit d’être soumis à une
règle ayant un caractère obligatoire et dont l’inobservation fait appel à une sanction.

Section II : les sources indirectes.

1 - la jurisprudence : le mot jurisprudence a deux sens pris dans un sens large qui désigne l’ensemble
des décisions rendues par les juges pris dans un sens étroit il correspond au phénomène créateur de
droit c’est-à-dire l’interprétation d’une règle de droit définie telle qu’elle est admise par les juges.
2- la doctrine : on appel doctrine l’ensemble des travaux écrits consacrés à l’étude du droit. La
doctrine recouvre les œuvres les plus diverses qui sont élaborées principalement par des
universitaires et notamment des professeurs de droit, des notaires.

On peut distinguer deux types d’ouvrages

Les ouvrages généraux et les ouvrages spécialisés.

Chapitre II : les branches du droit.

Le droit couvre l’ensemble de la vie sociale et son domaine est très vaste. Les règles de droit sont
spécialisées par matière ce qui donne donc plusieurs branches du droit. Plusieurs classifications
existent. La plus importante opposition concerne celle du droit public et du droit privé.

Section 1 : le droit public.

Le droit public est celui qui régit les rapports de droit dans lesquels intervient l’Etat (ou une autre
collectivité publique) et ses agents. Le droit public régit l’organisation de l’Etat et les collectivités
publiques ainsi que leurs rapports avec les particuliers. Le droit public se subdivise aussi en plusieurs
blanches. Comprend principalement le droit constitutionnel qui fixe les règles de base de
l’organisation de l’Etat, le droit administratif qui réglemente la structure de l’administration et ses
rapports avec les particuliers, le droit fiscal qui réunisse les règles qui gouverne les dépenses et les
recettes des collectivités locales.

Section 2 : le droit privé.

Le droit privé est celui qui régit les rapports entre particuliers ou avec les collectivités privées telles
que les associations, les sociétés et qui assurent prioritairement les intérêts individuels. Le droit privé
comprend principalement : le droit commercial, le droit civil…

-le droit civil : il occupe une place standard, il a une valeur générale et donne les principes généraux.
Le droit civil constitue le droit commun

-le droit commercial : il contient les règles dont l’application est réservée soit au particulier qui
effectue des actes de commerce soit au commerçant.

Exemple : (acte de commerce par nature, par forme)

Titre 2 : l’application du droit à l’informatique.

La protection des créations informatiques est née au XVIIIe siècle pour répondre au besoin de
protection des auteurs inventeurs.

En Guinée le droit de propriété intellectuelle est régit par le code des activités économiques. En
l’absence d’une loi informatique, la protection des créations informatiques se fait par application du
C.A.E. La protection du logiciel par rapport aux autres biens, le logiciel peut être copié et diffusé
identique très rapidement. C’est pourquoi celui qui possède un logiciel ne le vend pas à ses clients. Il
vend de licence d’utilisation. Jusqu’au XVIIe siècle la copie n’était pas envisageable car les
producteurs étaient des artisans et les objets uniques, il était donc difficile de reproduire une
création dans la mesure où les procédés de fabrication ne sont pas connues du public.

La propriété intellectuelle est l’ensemble des règles qui visent à protéger une œuvre humaine ou
toute autre création provenant de l’esprit. La propriété intellectuelle regroupe en son sein :

- La propriété artistique, littéraire


- La propriété industrielle

Section 2 : le brevet.

Le brevet est un document livré par un Etat pour donner à une personne d’invention. Le brevet offre
une protection très forte car il assure le monopole de production, d’exploitation de la totalité des
compostant du produit.

La moindre ligne de code source est protégé pet ne peut être réutilisé même si elle est remployée
par hasard par des programmeurs qui n’avaient pas connaissance du produit breveté.

Section 3 : Le droit d’auteur.

Le droit d’auteur découle de la protection littéraire et artistique (on protège la forme pas l’idée).

Chapitre 2 : les techniques contractuelles.

Ce sont l’ensemble des éléments permettant aux parties à un contrat de le rédiger en bonne et due
forme. Mais il faudra signaler que cette rédaction est l’achèvement de négociation parfois très
longue entre les co-contractants.

Section 1 : la phase précontractuelle.

C’est la phase préliminaire à l’élaboration du contrat qui est marquée par des négociations très
tendues au cours desquelles les parties doivent veiller à ne pas s’engager de façon implicite. De plus
les échanges des informations s’ensuivent les parties ne doivent pas révéler les données privées ou
confidentielles. Les parties aux contrats ont deux obligations fondamentales : l’obligation de moyen,
l’obligation d’information. A ces deux obligations on peut ajouter l’obligation de résultat.

Section 2 : les clauses contractuelles.

On peut entendre par clause l’ensemble des éléments qui les parties au contrat peuvent proposer au
moment des négociations pour bien honorer les engagements réciproques.

Prise de note : OAPI (organisation africaine de la propriété intellectuelle).

Chapitre III : Notion de contrat.

Le contrat peut être définie comme un accord de volonté générateur d’obligation. Une ou plusieurs
personnes peuvent être parties à un contrat.

Section I : les conditions de formation.

Il y a des conditions de fond et des conditions de forme.

Conditions de fond : on retrouve toutes les conditions requises pour la formation d’un contrat
notamment.

Le consentement, la capacité, l’objet et la cause. Les quatre (4) conditions sont obligatoires car
quand l’une manque le contrat est réputé nul.

Les conditions de formes : il faut commencer par rappeler une évidence qu’on n’a toujours tendance
à occulter c’est que pour exister un contrat n’a pas toujours besoin d’être constaté par écrit.

Il peut même être verbal parce qu’il s’agit d’un contrat consensuel.

Section II : les effets du contrat.


Les effets du contrat : le contrat produit des effets a l’égard des tiers (ayant cause, créancier).

Chapitre II : les différents types de contrat de travail.

C’est par le contrat de travail que l’on acquiert un emploi. En effet, il faudra signaler que le
législateur a prévu d’autres formes d’emploi. Mais il est important de comprendre que le contrat de
travail est un contrat synallagmatique donc chaque partie est tenue à des obligations. Le législateur a
prévu deux types de contrat à savoir :

Le contrat à durée déterminée (CDD) et le contrat à durée indéterminée (CDI).

Section I : le contrat de travail à durée déterminée (CDD).

C’est le contrat dont la durée est fixée à l’avance soit de façon précise, la forme est alors certain soit
de façon imprévue alors le terme est incertain. La particularité de ce contrat c’est qu’il est précaire.
Dans ce contrat le salarié sait à l’avance qu’il va perdre son emploi à l’échéance convenu et il l’a
accepté.

Section II : le contrat de travail à durée indéterminée(CDI).

On le qualifie de permanent parce qu’il assure la stabilité de l’emploi. C’est le contrat de droit
commun. C’est à partir de ce contrat que le législateur a tiré pour élaborer les règles du droit de
travail. Mais la permanence du contrat ne signifie pas qu’on ne peut pas perdre son emploi.

Section III : les autres formes d’emplois.

Il s’agit des situations qui sont à la périphérie de l’emploi et qui ne sont pas nécessaires pour accéder
à un emploi, il s’agit :

1- Le contrat d’apprentissage : il s’agit d’un type de contrat de travail de type particulier en


vertu duquel l’employeur s’engage à dispenser une formation professionnelle à l’apprenti qui
reçoit en plus une allocation et qui accepte d’être sous l’autorité de l’employeur pendant la
durée de la formation.
2- Le contrat de stage : il s’agit d’un contrat dans lequel un employeur s’engage à donner ou à
faire donner au sein de son entreprise une formation professionnelle pratique à un
demandeur qui est en quête de son premier emploi.
3- Le contrat d’engagement à l’essai : il s’agit d’un contrat dans lequel les parties décident de
s’apprécier mutuellement avant de s’engager définitivement. L’employeur va apprécier les
aptitudes professionnelles du salarié et le salarié les conditions du travail et le climat social
qui prévaut au sein de l’entreprise. Le contrat doit être constaté par écrit. Et si l’essai n’est
pas précisé, le contrat est réputé être à durée indéterminée. Mais en aucun cas la durée de
l’essai ne peut dépasser six (6) mois y compris renouvellement. A l’issu de l’essai soit celui-ci
est concluant et le salarié est définitivement embauché à durée déterminée ou indéterminée
soit le contrat est rompu sans délai.

Titre 2 : les conflits du travail.

Les conflits du travail ces sont l’ensemble de difficultés pouvant naître entre un employeur et ses
employés. Ce conflit peut avoir une dimension collective ou individuelle.

Chapitre I : conflit individuel.

Un conflit individuel peut être perçu comme un différent qui oppose un employeur et l’un de ses
employés. Ce conflit peut donc déboucher ou entraîner un licenciement ou une démission.
Section I : le licenciement.

Le licenciement un acte par lequel l’employeur décide de façon unilatérale de rompre le contrat de
travail. Au préalable l’employeur doit se rassurer que sa décision est motivée pour ne pas tomber sur
l’emprise d’un licenciement abusif.

Les motifs prévus par la loi sont entre autres :

-La faute lourde.

-La restructuration économique (fusion de deux entreprises, acquisition…).

-La faillite de l’entreprise.

Section II : la démission.

C’est l’acte par lequel l’employé décide de rompre son contrat de travail, au préalable il faudra qu’il
notifie à son employeur par un courrier un mois avant son départ pour écarter tout préjudice que
pourrait subir son employeur à cause de son absence.

Chapitre 2 : les conflits collectifs.

Les conflits collectifs concernent l’employé et son employé ou plusieurs de ses employés, cela peut
entraîner à une grève ou à la fermeture de l’entreprise.

Section I : la grève.

La grève est un arrêt partiel ou complet et collectif du travail décidé par les salariés pour faire aboutir
des revendications d’ordre professionnelle, économique qui n’ont pas été satisfaites. C’est un droit à
valeur constitutionnelle. Mais il faut signaler que le droit de grève ne doit en aucun cas mettre en
péril l’entreprise. La grève peut être une grève perlée c’est-à-dire que les salariés peuvent partir en
grève de façon rotative par tour de rôle. La grève doit être précédée par un préavis pour permettre la
négociation entre les parties.

Section II : la fermeture de l’entreprise (lock-out).

Le block out peut être considéré comme la grève de l’employeur. Il s’agit de la fermeture de
l’entreprise par l’employeur s’il estime qu’il y a un danger imminent qui pourrait être préjudiciable
en ouvrant de nouveau l’entreprise. Pour se faire il faudra que l’employeur donne un préavis sinon le
lock-out serait illicite.

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