Formation Attestation FF CAT 1 Ver 3 24-04-2017 PDF

FORMATION ATTESTATION D’APTITUDE A LA
MANIPULATION DES FLUIDES FRIGORIGENES

Catégorie 1- Intervenant expérimenté
Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017

SOMMAIRE
1. Incidence sur l’environnement des fluides frigorigènes

2. Réglementations sur la manipulation des fluides frigorigènes
3. Les fluides frigorigènes
4. Thermodynamique élémentaire
5. Principe frigorifique PAC
6. Cycle frigorifique PAC
7. Principe frigorifique chambre froide positive
8. Cycle frigorifique chambre froide positive
9. Composants du circuit frigorifique
10.Maintenance du circuit frigorifique
Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017 2

INCIDENCE SUR L’ENVIRONNEMENT DES FLUIDES FRIGORIGÈNES
L’effet de serre
Le principal contributeur à l’effet de serre est le CO2. Il a pour effet de retenir le flux solaire
renvoyé par la terre, cela génère un réchauffement global.
Sans effet de serre la température de la terre serait de – 18°C.
On constate une augmentation de la température moyenne de la terre qui serait passer de
15°C à 16°C aujourd’hui et qui pourrait augmenter de 2 à 5°C dans le siècle à venir,
L’effet de serre : les conséquences

Bilan de rejet de CO2 pour une famille

Kg de CO2 de 4 personnes sur une année en kg
9000
8400
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2500
2100
2000
1500
1000
1000
520
250
50
0
Chauffage ECS Cuisson Electricité Voiture Voyage Nourritures Déchets
Soit un total de 16 320 kg/an

Emissions de CO2 en France : 750 millions de tonnes en 2014
196 MT
183 MT
149 MT
107 MT
94,5 MT
13,5 MT
Source ADEME

Impact des réfrigérants sur l’effet de serre
FLUIDES FORMULES GWP
R12 CF2Cl2 8500
R22 CF2HCl 1700
R410A R32/125 (50/50) 1730
R134a CF3CH2F 1300
R404A R125/143a/134a (44/52/4) 3260
R407C R32/125/134a (23/25/52) 1525
R744 CO2 1
R717 NH3 0
Le GWP : Global Warming Potential caractérise la participation de la molécule

du réfrigérant à l’effet de serre sur une durée de 100 ans en équivalent CO2
En Français : PRP (Potentiel de Réchauffement Planétaire)
Impact des réfrigérants sur l’effet de serre
Pour une saison de chauffe de 30 000 kWh/an (3000l de fioul) pour un pavillon de 120 m² construit en
1970 en Seine et Marne
Rejet équivalent CO² /an
Fioul domestique 280g CO²/kWh 8,40 tonnes
Gaz naturel 206g CO²/kWh 6,18 tonnes
Electrique 180g CO²/kWh 5,40 tonnes
Pompe à chaleur 60g CO²/kWh 1,80 tonnes
La pompe à chaleur est un système de chauffage qui permet de réduire l’impact sur l’effet de serre.
Mais un frigoriste qui réalise une mise en service d’une PAC avec montage et démontage des
manomètres peut perdre 20 g de 410A soit 34,6 kg éq CO2 (GWP = 1730)
75 273 PAC Air Eau 1505 kg de R410A 2604 tonnes éq CO2

399 697 PAC Air Air 7993 kg de R410A 13 827 tonnes éq CO2
Source : ADEME

Impact des réfrigérants sur la couche d’ozone
La couche d’ozone située dans la stratosphère (entre 25 km et 35 km de la surface de la
terre) filtre les rayons du soleil et atténue les risques de cancer de la peau

Impact des réfrigérants sur la couche d’ozone
FLUIDES FORMULES ODP
R12 CF2Cl2 1
R22 CF2HCl 0,05
R410A R32/125 (50/50) 0
R134a CF3CH2F 0
R407C R32/125/134a (23/25/52) 0
R744 CO2 0
R717 NH3 0
L’ODP : Ozone Depletion Potential caractérise la participation de la molécule

du réfrigérant à l’appauvrissement de la couche d’ozone, cet indice est calculé
par rapport à une molécule de référence qui est celle du R12 ( ODP = 1 )
En Français : PDO (Potentiel de Destruction de la couche d’Ozone )

Mesures prise pour protéger l’environnement
Protocole de Montréal en 1987

Interdiction progressive des fluides appauvrissant la couche d’ozone
o Production interdite des CFC en 1995, puis son utilisation en 2001
o Production interdite des HCFC en 2010, puis son utilisation en 2015
Protocole de Kyoto en 1997 signé et appliqué en 2005
oRéduction des gaz à effet de serre
En France les interventions sur les équipements frigorifiques sont encadrés par le décret
n°92-1271 du 7 décembre 1992 qui stipule une inscription sur un registre en préfecture
(diplôme reconnu et facture du matériel d’intervention).
Un nouveau contexte réglementaire est mis en place en France depuis le 1 janvier 2009
et sera codifié aux articles R543-75 à R543-123 du code de l’environnement (Attestation
de capacité pour toutes les entreprises intervenants sur des équipements frigorifiques et
climatiques et attestation d’aptitude pour les techniciens).
Un nouvel arrêté du 1 janvier 2015

Une modification du 29 février 2016 modifie les arrêtés relatifs à l’agrément des
organismes et à la délivrance des attestations de capacité et d’aptitude R543-105,R543-
106 et R543-108 du code de l’environnement.

RÉGLEMENTATION DES FLUIDES FRIGORIGÈNES
Pourquoi êtes vous ici ?

Pour obtenir l’attestation d’aptitude à la manipulation des fluides frigorigènes
prévues à l’article R 543-106 du code de l’environnement, définie par l’arrêté 13
octobre 2008 et modifié le 29 février 2016.
Bien que les fluides frigorigènes ne contribuent que pour 1,6% aux émissions de
CO2, tous les acteurs de la filière Froid et Climatisation s’inscrivent dans la
démarche de réduction des gaz à effet de serre à travers la F-GAS

Vue synoptique du mécanisme
MINISTERES COFRAC
Agrément Accréditation
Bureau SGS
ORGANISME AGREE ORGANISME CERTIFICATEUR
Attestation de capacité
(5 ans)
ORGANISME EVALUATEUR
(Centres de formation)
Suivi fluides
OPERATEUR
(Entreprise) Attestation d’Aptitude
(A vie)
Personnel
Outillage

Les 5 catégories d’attestation d’aptitude
La catégorie V contient deux sous catégories : Mécanicien et Démolisseur

Pour intervenir sur du froid embaqué il faut V+I
Les 5 catégories d’attestation d’aptitude

Evaluations théoriques et pratiques

Protocole de Montréal en 1987
Interdiction progressive des fluides appauvrissant la couche d’ozone
Protocole de Kyoto entrée en vigueur en 2005 pour limiter l’émission
des gaz à effet de serre

Les équipements contenant moins de 2 kg de fluide ne sont

plus exclus du champ d’application.

Règlement CE 2037/2000 relatif aux substances qui
appauvrissent la couche d’ozone
 CFC Production interdite depuis 1995.
Utilisation interdite depuis 2001.
 HCFC Fluides de transition (exemple: le R22).
au 30 juin 2002 Arrêt de la fabrication

de tous les systèmes FROID-SEULS
au 1 janvier 2004 Arrêt de la fabrication

de tous les systèmes RÉVERSIBLES
au 1 janvier 2010 Interdiction d’utiliser des HCFC neufs en

maintenance. R22T
au 1 janvier 2015 Interdiction d’utiliser des HCFC

recyclés en maintenance et mise en place de la
Phase down pour les HFC
Règlement CE 842/2006 relatif à la limitation des
émissions des gaz à effet de serre fluorés
HFC : R134a, R410A, R407C…
Le présent règlement concerne :
Le confinement : Prévenir les fuites, réparer les fuites (contrôle d’étanchéité

annuel et le mois qui suit une réparation). Rédiger un registre ou sont consigner
les mouvements de fluide sur l’installation, la date de l’intervention,
l’identification de l’entreprise et du technicien qui a effectué l’intervention.
La récupération : Bouteille de récupération ou de transfert afin d’en assurer le

recyclage, la régénération ou la destruction.
Formation et certification : Attestation d’aptitude

Etiquetage : Cette étiquette précise clairement de façon lisible et indélébile ,le
type de fluide, la quantité de fluide, son GWP et son impact sur l’effet de serre.
Ces étiquettes sont apposées par le producteur de l’équipement (PAC, groupe
d’eau glacée …). Pour les installations frigorifiques c’est à la charge de
l’installateur.
Devoirs des opérateurs (entreprises)
Les opérateurs doivent obtenir une attestation de capacité délivrée par
un organisme agréé.
Cette attestation de capacité a une durée de validité de 5 ans après
vérification par l’ organisme agréé que l’opérateur remplit les conditions
de capacité professionnelle (art14) et possède les outillages appropriés.
L’attestation de capacité précise :
Les types d’équipements sur lesquels l’opérateur peut intervenir
Les types d’activités qu’il peut exercer ( catégories visées)
Les opérateurs adressent chaque année avant le 31 décembre à
l’organisme qui leur a délivré l’attestation de capacité, une déclaration
mentionnant pour chaque fluide, les quantités :
1. Achetées
2. Chargées dans des équipements
3. Récupérées
4. Conservées
5. Remise à un tiers

Liste d’outillage à détenir

Engagement sur l’honneur
Article R543-87 les opérations de dégazage ayant entraîné ponctuellement une émission
supérieure à 20 kg de fluides frigorigènes ou ayant entraîné au cours de l’année civile des
émissions cumulées supérieurs à 1000 kg sont portées à la connaissance du représentant de l’état
dans le département concerné

Bilan de Flux

Bilan de Flux

Fiches d’intervention
Mettre en place des fiches d’intervention précisant pour

chaque opération :
Ces fiches sont conservées 5 ans par l’opérateur et le

détenteur. Une copie est transmisse aux autorités pour les
équipements contenant plus de 300 kg

préparé par D.DESSONS 27

Contrôle d’étanchéité des installations frigorifiques
 Assurer le confinement du fluide dans l’équipement pour préserver
l’environnement.
 Eviter toute chute de performance par manque de charge
Seul un technicien détenant une attestation d’aptitude I,II,IV ou V peut
effectuer cette opération.
Ce contrôle d’étanchéité est obligatoire :
 À la mise en service
 Après une intervention sur le circuit frigorifique Arrêté
 Avant un complément de charge du 1 janvier 2015
 Selon la périodicité prescrite par la réglementation
Charge  2kg 1 contrôle par an entre 5 et 50 t equi CO²

Charge  30 kg 1 contrôle par semestre entre 50 t et 500 t équi CO2
Charge  300 kg 1 contrôle par trimestre > 500 t équi CO2
Périodicité divisée par 2 si détecteur d’ambiance < 10ppm

Nouvelle F- gaz (UE n°517/2014)

Le nouveau règlement F- gaz vient d’être publié et est applicable au
1er janvier 2015.
La fréquence des contrôles est désormais non plus fonction de la charge exprimée en kg
mais en tonnes équivalent CO2 et donc du type de fluide utilisé.
Masse de HFC x GWP du fluide = contenance équivalent CO 2
PAC Air/Eau ARIANEXT 4kW ARIANEXT 6kW ARIANEXT 8kW
Fluide R410A R410A R410A

Charges kg 1,195 1,35 1,81
GWP 2087kgeqCO2 2087kgeqCO2 2087kgeqCO2
Equivalent CO2 2493 kg de CO2 2817 kg de CO2 3777 kg de CO2


Nouveau F- GAS (UE n°517/2014)
« Phase down »
Limitation progressive de la mise sur le marché des HFC par les producteurs et
distributeurs de gaz « Phase down ».
La référence de base a été prise sur la moyenne des quantités annuelles en éq CO2
(Base 2008-2012 avec mise en place d’un registre électronique central)
A chaque producteur/distributeur « historique » sera attribué un quota correspondant
à 89% de la valeur de référence multiplié par 100% en 2015, puis 93% en 2014 …

Nouveau F- GAS (UE n°517/2014) « Phase down »
Equipements neufs Date
d’interdiction
Frigos et congélateurs ménagers avec HFC dont le GWP est ≥ 150 01/01/2015
Frigos et congélateurs à usage commercial avec HFC dont le GWP ≥ 2500 (Hermétique) 01/01/2020
avec HFC dont le GWP ≥ 150 01/01/2022
Equipements de réfrigération fixes avec HFC dont le GWP ≥ 2500 (sauf-50°C) 01/01/2020
Equipement de réfrigération centralisée multi postes à usage commercial avec HFC dont 01/01/2022
le GWP  150 d’une puissance ≥ 40 kW (Sauf cascade dont le GWP  1500
Climatiseur mobile autonome (hermétique) avec HFC dont le GWP ≥ 150 01/01/2020
Système de climatisation bi blocs dont la charge est  3kg et dont le GWP ≥ 750 01/01/2025
Maintenance des équipements

Interdiction d’utilisation des HFC vierge dont le GWP  2500 01/01/2020
Sauf charge < 40 tonnes eq CO2 . Sauf installation < -50°C
Interdiction des HFC dont le GWP ≥ 2500 recyclés ou régénérés en réfrigération 01/01/2030
Sauf charge < 40 tonnes eq CO2
Sauf installation < -50°C
Devoirs des détenteurs d’équipements
Tout détenteur d’équipement nécessitant des interventions sur le circuit

contenant des fluides frigorigènes, doit faire appel à un opérateur (sauf si
l’équipement à un circuit hermétique pré chargé contenant moins de 2 kg
de fluide de 5 tonnes équivalent CO2 et ne nécessitant qu’un branchement
électrique ou hydraulique).
Tout détenteur d’équipement dont la charge en fluide frigorigène est  à 2

kg 5 tonnes équivalent CO2 fait procéder, lors de la mise en service, à un
contrôle d’étanchéité par un opérateur.
Ce contrôle est ensuite périodiquement renouvelé (la période est fonction
de la masse de FF et du GWP du FF)
Le détenteur d’équipement contenant plus de 3 kg de fluide frigorigène
conserve pendant au moins 5 ans les documents attestant que les
contrôles d’étanchéité ont été réalisés.


Devoirs des distributeurs
Les distributeurs tiennent un registre mentionnant pour chaque cession
d’un fluide :
 Numéro de l’attestation de capacité,
 Nature du fluide et la quantité cédées.
 nom de l’acquéreur,
Les distributeurs de fluide et les producteurs d’équipement pré
chargés sont tenus de transmettre les quantités de fluide mise dur
le marché, stockées, reprise ou retraitées
Ce document sera transmit à l’agence de l’environnement et de la
maîtrise de l énergie.
Les emballages à usage unique sont interdits.

Mise à disposition de leurs clients des contenants pour la reprise des
fluides usagés et reprise sans frais.
Les distributeurs de fluide sont tenus de :

 traiter ou faire traiter les fluides récupérés afin de les mettre en
conformité avec la réglementation.
 détruire les fluides interdits ou non recyclables.

Dispositions pénales : Article R543-122 et R543-123
Est puni d’amende prévue pour les contraventions de la 3ème classe (450 €) le fait :
• pour un détenteur de recourir à un opérateur sans attestation de capacité
• pour un distributeur de délivrer du fluide à à un opérateur sans attestation de
capacité
• pour un opérateur de ne pas remplir de fiche d’intervention
• pour un opérateur de ne pas transmettre le bilan de flux
Est puni d’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe (1500 €) le fait :
• pour un détenteur de ne pas faire contrôler l’étanchéité de ces équipements.
• pour un opérateur ou un détenteur de procéder à toute opération de dégazage
• pour un opérateur de ne pas procéder à la récupération intégrale en cas de
démantèlement
• pour un opérateur de ne pas transmettre le bilan de flux
Sanctions :
Non respect des interdictions : 2 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende
Défaut d’attestation de capacité ou d’aptitude, dégazage, non récupération …: contravention de 5ème
classe 1 500 € par infraction (doublée en cas de récidive)
Défaut de fiche d’intervention : contravention de 3ème classe 450 € par infraction

FLUIDES FRIGORIGÈNES
C.F.C Chlorofluorocarboné
H.C.F.C Hydrochlorofluorocarboné
H.F.C Hydrofluorocarboné
Attention prévoir les protections :

Les fluides frigorigènes sont des substances ou des mélanges de substances
utilisés dans les système frigorifiques qui ont la particularité d’avoir à la pression
atmosphérique une température d’ébullition très faible.
Les Inorganiques purs

R717 R718 R744
NH3 H2O CO2
Les Hydrocarbures
R290 (Propane) R600A (Isobutane) R1270(Propylène)
C3H8 i-C4H10 C3H6
Les Hydrocarbures Halogénés

R134a R410A R407C
CH2F-CF3 R23 + R125 R23 + R125+R134a

Classification en groupe de sécurité
des fluides frigorigènes
Faiblement toxique Fortement toxique

Hautement inflammable A3 B3
Inflammable A2 B2
Non inflammable A1 B1
R717 R718 R744 R600A R134a R410A

B2 A1 A1 A3 A1 A1

Composition R407C - R410A
HFC 32 HFC 125 HFC 134a
R407C % 23 25 52
R410A % 50 50 /
Comparaison R407C - R410A

TEMP R22 R407C R410A
°C Bars Bars Bars
-5 3.2 3.3 5.8
EVAPORATION 0 4 4.1 7
10 5.8 6.1 9.8
40 14.3 15.4 23.1
CONDENSATION 50 18.4 20 29.6
60 23.3 25.4 37.3
R407C: zéotropique (glissement important) glide = 5 à 7°C Recharge complète en cas de fuite pour le R407C
R410A: quasi azéotropique (glissement négligeable) glide = 0,3 à 0,8°C Complément possible en cas de fuite

Thermodynamique
élémentaire
41
NOTION DE TEMPÉRATURE
La température d’un corps reflète l’agitation moléculaire de la matière le constituant, plus l’agitation
est grande, plus la température du corps est élevée. L’agitation moléculaire est nulle pour une
température de -273,15°C, c’est à dire 0 Kelvin.
Il est important de retenir qu’une variation de température entraîne une variation de volume, plus
ou moins grande suivant la nature des corps.
Les mesures de températures sont réalisées avec des thermomètres classiques à dilatation de
liquide (mercure, alcool) ou électroniques dont l’élément sensible (sonde) est une résistance
électrique ou une thermistance. Le principe du thermocouple est aussi très utilisé pour la mesure
de température.

NOTION DE PRESSION
Soit une brique que l’on pose sur du

mou : la brique s’enfonce dans le béton à
cbéton ause du poids exercé par la brique.
Pour une brique de même poids, on peut remarquer que la brique ne

s’enfonce pas sur la même hauteur suivant qu’elle repose sur sa plus
grande ou sa plus petite surface
P = Pression [N/m²] ou [Pa]
F F = Force exercée [N]
P= S = Aire ou surface [m²] (on dit aussi
S « Section »)
L’unité S.I. de la pression est le Pa sachant que 1 [Pa] = 1 [N/m²] = 1[kg.m-1.s-2]

Le bar : 1 [bar] = 105 [Pa]
•L’atmosphère : 1 [atm] = 101 325 [Pa]
•Le mètre de colonne d’eau : 1 [atm] = 10,33 [mCE]

NOTION DE PRESSION
Echelle de pression Absolue Echelle de pression relative

Pression en [bar] Pression en [bar]
P2 = 4 bar P2 = 3 bar
Correspondance
Patmosphérique = 1 bar Patmosphérique = 0 bar
P3 = 0,5 bar P3 = - 0,5 bar
Vide absolu = 0 bar Vide absolu = -1 bar
Remarques :
•Une pression absolue peut être positive ou nulle.
•Une pression relative peut être positive, nulle voire négative.
•Le terme de pression négative indique seulement que l’on est en présence d’une dépression ou encore que la
pression ainsi calculée est inférieure à la pression atmosphérique.
NOTION DE PRESSION
Selon leur échelle, les appareils sont classés en 3 catégories :

• Vacuo-manomètre : mesure des dépressions et surpressions
• Vacuomètre : mesure des dépressions (P<Patm)
• Manomètre : mesure des surpressions (P>Patm)

NOTION DE PRESSION
Manomètre à déformation de solides
Il est constitué d’un tube métallique creux. Son extrémité fixe sera reliée à la conduite où
il faut mesurer la pression. Son extrémité B, libre de se mouvoir, est solidaire d’un levier
BC qui entraînera la rotation de l’aiguille devant le cadran gradué.
La pression (absolue) à mesurer agit à l’intérieur du tube et la pression atmosphérique à
l’extérieur. Le manomètre compare donc la pression absolue à la pression
atmosphérique : il affiche donc une pression relative.
LA MASSE VOLUMIQUE
Si l’on compare le poids de deux seaux de même volume

contenant respectivement de l’eau et de l’air on doit faire
un effort beaucoup plus important pour soulever le seau
d’eau.
Pour caractériser cette propriété, on introduit alors la notion de masse volumique.

La masse volumique d’un corps, notée  est la masse de l’unité de volume de ce corps et s’exprime en kg/m3
m ρ masse volumique en [kg/m3]

ρ m Masse du corps en [kg]
V V Volume du corps en [m3]
Remarque : Cette masse volumique varie pour un même matériau en fonction de la température et de la
pression. Néanmoins, on va distinguer deux cas :
Le cas des fluides incompressibles, pour lesquels dans une première approche on considérera que  reste
constant ( varie peu).
Le cas des fluides compressibles, pour lesquels  varie fortement en fonction de la température.
La densité d’un liquide ou d’un solide est le rapport de sa masse volumique à celle de l’eau.
La densité d’un gaz est le rapport de sa masse volumique à celle de l’air.
Quand la densité est inférieure à 1, le solide flotte

LE VOLUME MASSIQUE
Le volume massique d’un corps est le volume occupé par l’unité de masse de ce corps. C’est
l’inverse de la masse volumique. Il s’exprime en [m3/kg].
V 1 v Volume massique [m3/kg]

v =  m Masse du corps [kg]
m ρ V Volume du corps [m3]
Masse volumique
de l’air en kg/m3
Température en °C

CHALEUR ET CHALEUR MASSIQUE
Si on ajoute de la chaleur à un corps, sa température augmente, si on lui enlève de la

chaleur sa température diminue
C’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à un kilogramme d’un corps pour augmenter sa
température de un degré.
La quantité de chaleur est définie par l’équation :

Q = m x c x 
Q Quantité de chaleur [kJ]
m Masse du corps [kg]
c Chaleur massique [kJ/kg.°C]]
 différence de température

CHANGEMENT D’ETAT D’UN CORPS PUR
CHALEUR SENSIBLE - CHALEUR LATENTE
LATENTE 625 wh/kg vapeur à
ou 2257kj/kg 100°C
SENSIBLE :116 wh/kg

ou 418kJ/kg
1 kg d'eau à
100°C
1 kg d'eau à
0°C


« Les fluides frigorigènes ont la particularité d’avoir, sous la pression

atmosphérique, une température d’ébullition très faible ».

DIAGRAMME ENTHALPIQUE

Vapeur saturée : c’est une vapeur qui ne permet plus d’évaporation de liquide qui lui a donné naissance.
Vapeur surchauffée : c’est une vapeur que l’on chauffe et qui n’est plus en contact avec du liquide.
Liquide sous refroidi : c’est un liquide que l’on continue à refroidir à des températures inférieures à sa température de condensation.
Volume massique : c’est le volume qu’occupe un corps d’une masse de 1 kg à une température  (en m3/kg).
Entropie : exprime le niveau de dégradation de l’énergie. Une transformation isentropique est considérée comme réversible
Adiabatique : sans
préparé paréchange
D.DESSONS de chaleur avec le milieu extérieur. 54
Enthalpie: exprime la quantité de chaleur mise en jeu lors d’une évolution isobare
Pression
absolue
Liquide Liquide + Vapeur Vapeur
Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017 Enthalpie55

DIAGRAMME ENTHALPIQUE - GLIDE

DIAGRAMME ENTHALPIQUE R407C

LE SYSTÈME INTERNATIONAL D’UNITÉ
Le système international d’unité (SI) consiste en un ensemble d’unités de base et d’unités

dérivées. Voilà ci-dessous des unités que nous utiliserons couramment et qui nous
serviront pour introduire d’autres unités nécessaires à thermodynamique.
Grandeur Unité Symbole
Longueur mètre m
UNITES DE BASE Masse kilogramme kg
Temps seconde s
Surface mètre carré m2
Volume mètre cube m3
UNITES DERIVEES Vitesse mètre par seconde m/s

mètre par seconde
Accélération m/s2
carré
Force Newton N

Principe frigorifique
d’une pompe à chaleur
réversible
- 15°C
59
Principe d’une Pompe à Chaleur
Ecoulement de la chaleur
dans une pompe à chaleur
SOURCE Cd Ev SOURCE
CHAUDE CHALEUR PAC CHALEUR FROIDE
20°C -15°C
Intérieur Extérieur
Energie électrique
La pompe à chaleur puise l’énergie gratuite de l’environnement et ne
consomme que peu d’énergie électrique
70% 30% 100%

Energie + Electricité = Besoins de
gratuite chauffage
60
Coefficient de performance (COP)
8 kW 6 kW
SOURCE Cd Ev SOURCE
CHAUDE CHALEUR PAC CHALEUR FROIDE
20°C -15°C
Energie électrique
2 kW
8 kW
Puissance calorifique fournie 4
COP = = =
Puissance électrique consommée 2 kW

PAC en mode Froid
6 kW
8 kW
SOURCE Ev
SOURCE
Cd
FROIDE CHAUD
CHALEUR PAC CHALEUR
25°C +35°C
Energie électrique
2 kW
6 kW
Puissance frigorifique absorbée 3
EER = = =
Puissance électrique consommée 2 kW

Evolution du COP
Formules empiriques:
Pour une température de départ

chauffage de 1 K de moins
Le COP augmente de 2,5 %
Pour une température de la source

froide de 1 K de plus
Le COP augmente de 2,7 %

Cycle frigorifique d’une
pompe à chaleur
64
Cycle frigorifique
Temp = -11°C
Pression= 3,8 bar
Intérieur
Extérieur
1 2
Départ
-5°C
Chauffage 35°C
Temp = -15°C Temp = 40°C

3,2 kW 5 kW 19°C
Pression= 3,8 bar Pression= 23 bar
1,8 kW Retour
Chauffage 30°C
-10 °C
4 3
Temp = 35°C
5 kW Pression= 23 bar
COP = = 2,8
1,8 kW

Cycle frigorifique
Liquide Liquide + Vapeur Vapeur

Cycle frigorifique
Temp = -11°C Compresseur
Pression= 3,8 bar BP HP
1 2
Φk
Evaporateur
Condenseur
Temp = 40°C
Temp = -15°C
Pression= 23 bar
Pression= 3,8 bar
θo θk
Compression
Evaporation
Condensation
Φo
Détente
Temp = 35°C
BP 4 3 HP Pression= 23 bar
Détendeur

Cycle frigorifique
3  K = 5 kW 2
HP
W = 1,8 kW
BP
4  0 = 3,2 kW 1

Cycle frigorifique
40
35°C
40°C
24
85°C
-25°C
3,3
- 18°C
0,5

Cycle frigorifique
2
3
HP
COP = 3,5
BP 4 1

Cycle frigorifique
3 2
HP
COP = 1,9
BP 4 1

Cycle frigorifique
• Le COP saisonnier augmente si l’écart de température (ΔT) entre le source

froide et la source chaude diminue.
• Une diminution de 1°C de le source chaude permet d’augmenter le COP d’environ
1,8%
• Une augmentation de 1°C de la source froide permet d’augmenter le COP
d’environ 1,6%

Cycle frigorifique
Résumé :
 Le transfert d’énergie se fait avec un fluide frigorigène qui a la propriété de

changer d’état dans l’évaporateur en passant de la phase liquide à gazeuse en
captant de l’énergie sur la source froide. ( Évaporation )
 Cette énergie contenue dans le fluide frigorigène en phase gazeuse est
ensuite comprimée par le compresseur qui en augmente la température et la
pression.
 L’énergie électrique utilisée par le compresseur est transférée au fluide
frigorigène.
 Le condenseur permet un transfert de cette énergie vers le circuit de
chauffage en passant le fluide frigorigène de l’état gazeux à l’état liquide.
( Condensation )

Interprétation du cycle frigorifique
Caractéristiques d’une bonne charge
en fluide pour une PAC Air-Eau
1. Une température d’évaporation lue au manomètre plus basse de 8 à 10°C
que celle de l’air extérieur
2. Une température de condensation lue au manomètre plus élevé de 5°C

que la température de départ d’eau
3. Une surchauffe sortie évaporateur de 4 à 7°C en régime stabilisé
4. Un sous refroidissement de 3 à 6°C en régime stabilisé
5. Un voyant de liquide qui ne bulle pas ou presque pas en régime stabilisé
6. L’intensité absorbé par le compresseur est correcte

Principe frigorifique
Chambre Froide Positive
Cycle frigorifique
Θ6 = 1°C
Pression= 1,43 bar
Θo = -5°C
Θ4 = 40°C
Pression= 1,43 bar
Pression= 10,6 bar
0°C
Θ2 = 65°C
Pression= 10,6 bar
Θ1 = 5°C
30 °C Θ k = 45°C
Pression= 1,43 bar
Pression= 10,6 bar
Θ3 = 41°C
Pression= 10,6 bar

Cycle frigorifique
4 3
2
HP
BP
5 6 1
77
Interprétation du cycle frigorifique
Caractéristiques d’une bonne charge
en fluide pour une CF Positive
1. Une température d’évaporation lue au manomètre plus basse de 10°C que
celle de l’air de la chambre froide
2. Une température de condensation lue au manomètre plus élevé de 15°C

que la température extérieure
3. Une surchauffe sortie évaporateur de 4 à 7°C en régime stabilisé
4. Un sous refroidissement de 3 à 6°C en régime stabilisé
5. Un voyant de liquide qui ne bulle pas ou presque pas en régime stabilisé
6. L’intensité absorbé par le compresseur est correcte

Contrôle de l’humidité relative
Humidité relative en %
Température CF- Température d’évaporation en °C

Mode de
Températures circulation de l’air CATEGORIE 1 CATEGORIE 2 CATEGORIE 3 CATEGORIE 4
POSITIVES
PULSE 3 à 5 °C 5 à 7 °C 7 à 9 °C 9 à 12 °C et au-
dessus
NATUREL 8 à 10 °C 10 à 12 °C 12 à 15 °C 15 à 20°C
Températures Mode de Produits congelés ou à congeler, Produits congelés ou à congeler,
NEGATIVES circulation de l’air NON EMBALLES EMBALLES
PULSE 5 à 6 °C 7 à 8 °C

Composants Frigorifiques
Circuit frigorifique PAC Air-Eau
0
K
81
Evaporateur à
air ailettés
condenseur à
eau
Ventilateurs
hélicoïdes
Détendeur
thermostatique
Vanne 4 voies
Voyant de
liquide
Pressostat HP
Filtre déshydateur
anti acide
Compresseur
hermétique
Pressostat BP


Le compresseur
 Fonction dans l’installation:
Sa fonction est d’aspirer les vapeurs à basse pression de fluide
frigorigène résultant de l’ébullition dans l’évaporateur et de
comprimer celle-ci à la haute pression vers le condenseur.
Pour réaliser cette évolution il faut fournir de l’énergie
mécanique au compresseur.
Son entrainement est d’origine électrique.
Comme tous système de compression
mécanique, il est doit lubrifié pour limiter
l’usure et assurer une bonne étanchéité.
Lors de la compression une partie de l’huile
est envoyé dans le circuit frigorifique, il est
primordial d’assurer son retour au
compresseur.
Les différents type de compresseur
Compresseur à piston
Encore largement utilisés dans les appareils de froid domestiques (réfrigérateurs et
congélateurs), dans les systèmes monoblocs de refroidissement de liquide ou de
climatisation, en centrale frigorifique pour les installations de commerces et en
agroalimentaire, ils sont cependant concurrencés par les compresseurs à vis dans les
installations de moyenne et grande puissance et par les spiroïdaux (ou scroll) dans les
basses et moyennes puissances.
Compresseur semi-hermétique
Compresseur ouvert
(source : Bitzer)
Compresseur hermétique
(source : Unité Hermétique)
Compresseur Scroll
La réduction du nombre de pièces par rapport à un compresseur à pistons de même
puissance est de l'ordre de 60 %. L'unique spirale mobile remplace pistons, bielles,
manetons et clapets. Moins de pièces en mouvement, moins de masse en rotation et
moins de frottements internes, cela se traduit par un rendement supérieur à celui des
compresseurs à pistons.
Cela se traduit par un COP de l'ordre de 4,0 en moyenne alors qu'il se situe aux alentours
de 2,5 pour les compresseurs à pistons (information constructeur).
Scroll

Compresseur à palette
Ce type de compresseur est composé d’une chambre de compression fixe. Un galet
excentré est chargé de comprimer le fluide. Il est très utilisé sur les PAC et Clim en
régulation INVERTER et en version CC deux chambres de compression pour une meilleure
efficacité. Il a un très bon rendement à petite vitesse (charge partielle).
Compresseur rotatif

Compresseur à vis
Ce type de compresseur est réservé pour les grosses puissances frigorifiques (60 kW
mini). La compression se fait dans deux vis hélicoïdales tournant à grande vitesse
s’imbriquant l’une dans l’autre.

Type de compresseur Plage de puissance Régulation adaptée

(kW frigorifiques)
Compresseur à palette 10 kW maxi (PAC et split) Variation de la vitesse de rotation
Compresseur scroll De 5 à 40 kW Variation de la vitesse de rotation

ou par mise en centrale
Compresseur à piston
 Hermétique De 100 W à 15 kW Marche /Arrêt piloté par thermostat
 Semi-hermétique 5 à 200 kW Compresseur en cascade

Variation de la vitesse de rotation
 Ouvert 5 à 1000 kW Compresseur en cascade

Variation de la vitesse de rotation
Compresseur à vis De 50 kW à 1200 kW Excellente fiabilité et longévité

Régulation par tiroir

Protection du compresseur
Le compresseur est protégé en général contre les risques de surchauffe du moteur

électrique, les surintensités, un niveau et une pression d’huile trop basse et une pression
de fluide frigorigène (haute et basse).
Surchauffe et surintensité : Destruction des bobinages du moteur, décomposition du fluide frigorigène, viscosité de
l’huile trop faible pour le cas de surchauffe et/ou de surintensité. (Protection par bilame, kriwan, thermistance…)
Manque d’huile : Grippage mécanique du compresseur (Pressostat d’huile)
Pression HP trop haute : explosion du compresseur (Pressostat HB)
Pression BP trop basse : prise en glace de l’évaporateur, risque d’introduction d’air et d’humidité (Pressostat BP)

Protection du compresseur

Pressostat BP
Vis de réglage du
Mode opératoire : Vis de réglage point de
consigne
différentiel
 Action en sécurité
On détermine le point d’enclenchement et le point de
coupure.
Le point de coupure sera choisi à une pression
supérieure à la pression atmosphérique 0,2 bar en
général.
Le point d’enclenchement sera de 1,5 bar pour du
R134a et de 3 bar pour du R407C.
Le différentiel sera la différence PE- PC .
En général on règle cut in et Diff
 Action en régulation
supérieure à la pression atmosphérique 0,5 bar en
général.
Le point d’enclenchement correspondra à P
(température CF).

Pressostat HP
Mode opératoire : Vis de réglage du
différentiel
réarmement
Vis de réglage point de
consigne
 Action en sécurité
Pour une machine frigorifique à condensation à air

fonctionnant au R134a. Si la température de base du
lieu est de 30°C. La température de condensation est
estimée à 30°C + 15 = 45°C.
On détermine le point d’enclenchement et le point
de coupure.
P(55°C) c’est à dire P(45+10°C) pression de vapeur
saturante correspondant à 55°C.
Le différentiel est réglé d’usine à 3 bar en général.
Le point d’enclenchement sera de P(55°C ) – 3 bar
c’est à dire : 13,9 – 3 = 10,9 bar
Soupape

Les différents types de condenseur

C’est un échangeur de chaleur refroidit par de l’air ou de l’eau qui permet d’évacuer la
chaleur récoltée à l’évaporateur mais aussi l’énergie mécanique du compresseur.
Le fluide frigorigène passe de l’état gazeux à l’état liquide cédant sa chaleur au
médium de refroidissement, il y a changement d’état à température et pression
constante. Pour un bon fonctionnement de l’installation frigorifique il faut que la
pression de condensation soit constante. ( variation de vitesse, on/off sur plusieurs
ventilateurs…)
Régulation de la pression de condensation
Le kit toutes saisons permet d'étendre la plage de fonctionnement d’une machine frigorifique avec un bon COP.

Régulation de la pression de condensation
Vanne à eau pressostatique:
Vis de réglage
Clapet
Ressort
Fonction dans l’installation:

Raccorder sur un condenseur à eau
perdue, elle permet d’économiser
Raccordement HP l’eau et de maintenir une HP
Réglage : constante
1. Ouvrir la vanne en grand en agissant sur la vis de réglage

2. Mettre en service l’installation
3. A pleine puissance fermer progressivement la vanne pour atteindre le réglage
désiré (entre 15 à 20°C entre l’entrée et la sortie de l’eau)
4. Vérifier la fermeture totale de la vanne à l’arrêt de l’installation
Condenseur à air
θ en °C Evolution de la température
θ k = 45°C
45°C
Pincement = 10°C
θ sortie d’air = 35°C

Pincement = 15°C
θ air extérieur = 30°C

Les différents types d’évaporateur

C’est un échangeur de chaleur dans lequel le fluide frigorigène y est introduit essentiellement
à l’état liquide à basse pression et basse température. Ce liquide boue au contact de la
chaleur du fluide à refroidir, il y a changement d’état à température et pression constante. Il
absorbe la chaleur du milieu à refroidir. On distingue deux zones dans l’évaporateur : le
changement d’état et la surchauffe. Une surchauffe trop importante génère une perte de
puissance, elle indique un manque de charge ou un mauvais réglage du détendeur (comprise
entre 4 à 7°C)

Evaporateur à ailettes
Evaporateur à air
θ d’entrée d’air = 5°C
θ en °C
chambre froide positive
Pincement = 10°C
θ de sortie d’air = -1°C
θo = -5°C

Les différents types de détendeur

Sa fonction est de faire chuter la pression du liquide venant du condenseur pour obtenir du liquide
basse pression, basse température et d’ajuster le débit de fluide en fonction des besoins. Cette
détente par laminage est isenthalpe, mais elle entraîne une vaporisation partielle du liquide.

100
Détendeur thermostatique
à égalisation de pression interne
Sa fonction est d’assurer l’alimentation maximum de l’évaporateur en assurant

une surchauffe constante à la sortie de l’évaporateur.
La surchauffe est la différence de température entre la température du fluide
frigorigène sortant de l’évaporateur et la température d’ébullition du fluide
frigorigène.
La surchauffe est comprise entre 4 à 7°C.

Détendeur thermostatique à égalisation de pression externe
Bulbe
PB Tube d’égalisation de pression
PS
PS
Po Echangeur à air
θo = -5°C
Liquide + Vapeur Vapeur surchauffée BP
PK PR
surchauffe
Liquide HP
Dernière goutte de liquide

Pb : Pression du bulbe
Po : Pression d’évaporation
Pk : Pression de condensation
Pr : Pression exercé par le ressort
Ps : Pression sortie évaporateur CORPS
FROID
Ps – Po = Pertes de charge
+5°C

Position du bulbe Bulbe
Huile
Tube de 1″ à 1″1/4 Tube de 3/4″ à 7/8″ Tube de 1/2″ à 5/8″
Un mauvais contact du bulbe avec le tube peut provoquer le

pompage du détenteur

Réglage d’un détendeur thermostatique
L e détendeur est réglé d’usine.
Contrôle et réglage de la surchauffe :

1. Placer un manomètre à la sortie de l’évaporateur afin
de mesurer la température d’évaporation
2. Placer un thermomètre à contact au niveau du bulbe
afin de mesurer la température de sortie évaporateur.
3. Noter la différence c’est la surchauffe.
4. Ajuster la surchauffe en agissant sur la vis de réglage ¼
de tour par ¼ tour en vérifiant la température de
sortie évaporateur.

Ligne liquide
Filtre déshydrateur-anti acide

Sa fonction est d’absorber l’eau qui peut être contenue
dans le circuit frigorifique, mais il assure aussi la filtration du
fluide et fixe les acides.
Voyant liquide
Sa fonction est d’indiquer la présence de vapeur dans le liquide
et la présence d’humidité dans le circuit grâce à un produit actif
au centre du voyant.
VANNE D’INVERSION DE CYCLE
Mode Chauffage

Mode Rafraichissement
ou dégivrage


Circuit frigorifique Chambre froide
19 13
VPC 18
14
16
12 15
11
20
ACL T CF THERMOSTAT
17
3
HU
2
22 23
BP HP 5
21
RD
4 7
8
6 arrivée d'eau
1
PH
9 10
24

égout
Circuit frigorifique Chambre froide
Repère Désignation Fonction
1
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24

Vanne à pression constante
Vis de réglage
Clapet
Réglage :
1. Monter un manomètre BP
2. Régler la pression désirée avec la vis de réglage
3. Démonter le manomètre

Régulateur de capacité
Cette vanne est utilisé si le compresseur n’est pas équipé de

réduction de puissance.
Lorsque la charge thermique devient plus faible, sur une
installation à plusieurs postes de froid, la BP devient faible et le
pressostat BP peut arrêter le compresseur. Le régulateur de
capacité maintiendra une pression minimum en réalisant un
bipasse HP-BP

Vanne de démarrage
La vanne de démarrage limite la pression aspiration du compresseur pour éviter une
surcharge du moteur électrique du compresseur. L’intensité absorbée par un
compresseur basse température augmente lors d’un redémarrage après un arrêt
prolongé ou un dégivrage.

Maintenance du circuit
frigorifique
La détection des fuites est une opération obligatoire après une intervention sur le circuit
frigorifique et lors des visites d’entretien.
Le matériel nécessaire :
 Un bipasse de service « Manifold »
Une bouteille d’azote
Une détecteur de fuite
 Savon liquide

Méthodes de détection de fuites(s)
Méthode indirecte :
Analyse du registre de l’équipement
Contrôle des pressions et des températures du fluide en fonctionnement
Méthode directe externe :

Traces d’huile
Traces de frottements (usure)
Solution moussante
Détecteur électronique (20 h de vie)
Méthode directe interne :

Traceur fluorescent avec lampe UV

Branchement du bipasse de service
Le branchement du bipasse de service permet d’indiquer:
La pression BP lue sur le manomètre bleu
La pression HP lue sur le manomètre rouge
La pression lue aux manos installation à l’arrêt

respecte la relation pression température



Branchement sur vanne de service
HP BP

Mode opératoire sur vanne de service :
 mettre les vannes de service compresseur en position arrière
 Enlever les bouchons ¼ sur les raccords de prise de pression HP et BP
 Raccorder les flexibles HP et BP du bipasse
 Raccorder la pompe à vide sur le flexible de service (jaune)
 Ouvrir tous les robinets sur le bipasse
 Tirer au vide les flexibles
 Fermer tous les robinets sur le bipasse
 ouvrir la vanne de service HP du compresseur, lire la pression et identifier le fluide
 ouvrir la vanne de service BP du compresseur
 Le manomètre HP indique la pression HP

 Le manomètre BP indique la pression BP
Attention aux joints en cuivre des bouchons et

aux joints des flexibles

Clef à cliquets
Vanne de service
Tirage au vide
 Le tirage au vide permet d’évacuer du circuit frigorifique l’air et l’humidité
Une pompe à vide
Un vacuomètre
 La pression dans l’installation doit être nulle pour

démarrer la pompe à vide (pas de fluide).

Mise en situation
H B
P P
Chambre Froide de
conservation de denrées
+2°C/+4°C
Vous êtes chargé par votre entreprise d’effectuer la récupération totale du

fluide frigorigène d’une installation frigorifique afin de permettre le démontage
et le remplacement du compresseur. L’installation sera ensuite rechargée et
remise en service.
Récupération de fluide frigorigène
 Le rejet de fluide frigorigène est interdit, la récupération du fluide frigorigène
est obligatoire et intégrale, la fiche d’intervention doit être remplie.
Une pompe à vide
Une bouteille de récupération ou de transfert
Une machine de récupération (avec sa notice)
Une balance
 Des flexibles avec vannes de contrôles

Tirage au vide des matériels
H B
P P
Groupe de transfert
Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017 Pompe à 126
vide
Tirage au vide des matériels
 Raccorder le bipasse sur les vannes de services de l’installation (Pression HP et BP = P atm)
 Raccorder la machine de récupération raccord IN sur le flexible de service (jaune) du

bipasse
 Raccorder la pompe à vide sur le raccord OUT de la machine de récupération
 Mettre en service la pompe à vide jusqu’à obtenir P = - 1bar
 Retirer la pompe à vide en prenant soin de fermer le robinet du flexible

IN OUT
HP
Groupe de transfert 127

Vidange du circuit
H B
P P
Groupe de transfert
Bouteille de
transfert

Balance
Fluide Masse de fluide Masse à vide Volume de la

Frigorigène maxi (kg) de la bouteille bouteille (litre)
R 22 25,5
R 134a 22,5
R 404A 17,5 15 27
R407C 20,5
R 410A 17,5
Vérifier la pression maximum de la bouteille de transfert ou de récupération

(Pmaxi = 45 bar), la proportion est 80 % de liquide et 20% de vapeur.

Vidange du circuit
 Poser la bouteille de transfert sur balance

 Raccorder la bouteille de transfert à l’aide du flexible laissé par la pompe
à vide sur la vanne liquide, tarer la balance et ouvrir la vanne liquide
 Mettre les robinets de la machine de transfert sur la position récupération
liquide
 Mettre en service la machine de transfert et ouvrir les vannes de service
BP et HP
 Vérifier que toutes les vannes de contrôle sont ouvertes, contrôler la
masse de fluide récupéré
 Dés que la balance indique une masse stable passer en mode récupération
vapeur jusqu’à que les manomètres du bipasse indique une pression < 0 bar
 A une pression lue aux manomètres inférieure à 0 bar fermer le robinet de
la bouteille de transfert et arrêter le groupe de transfert
 Fermer toutes les vannes de contrôle
La pesée de la bouteille est obligatoire, il faut consigner la quantité de fluide
récupérée
Mise sous pression à l’azote
H B
P P
N2

 Brancher la bouteille d’azote sur le flexible de service (jaune)

 Régler le mano-détendeur de la bouteille d’azote à 10 bars
 Ouvrir le robinet BP du bipasse
 Lorsque la pression dans le circuit est stabilisée à 10 bars, fermer les robinets du bipasse BP
 Régler le mano-détendeur de la bouteille à 30 bars
 Ouvrir le robinet HP du bipasse

 Lorsque la pression dans le circuit est stabilisée à 30 bars, fermer les robinets du bipasse HP
 Laisser l’installation sous pression pendant 10 mn après avoir relevé la pression d’azote
 Faire une recherche de fuite avec du savon liquide
 Si le test d’étanchéité est correct, vidanger l’azote

Tirage au vide
H B
P P

Tirage au vide
 Brancher la pompe à vide sur le flexible de service (jaune)
 Raccorder un vacuomètre sur le bipasse
 Ouvrir tous les robinets du bipasse
 Mise en service de la pompe à vide
 Tirage au vide jusqu’à une pression d’environ 20 mbar
 Débrancher la pompe à vide
 Charger l’installation en fluide frigorigène.

Pression en mbar TENSION DE VAPEUR D'EAU
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
-20 -17,5 -15 -12,5-7,5 -5 -2,5 0 2 4 6 8 10 12Température
14 16 18 en20 °C22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42

Tirage au vide
Mode opératoire sur installation vide
 Raccorder le bipasse sur les prises de pression du compresseur (Pression HP et BP = P atm)
 Brancher la pompe à vide sur le flexible de service (jaune)
 Raccorder un vacuomètre sur le bipasse
 Ouvrir tous les robinets du bipasse
 Mise en service de la pompe à vide
Après un tirage au vide de 1 heure à 12 heures suivant l’importance de l’installation et du taux

d’humidité, on obtient une pression de 2 mbar, on ferme les robinets du manifold et on arrête la
pompe à vide
Cas de figure:
1- La pression reste à 2 mbar ou n’excède pas 4 mbar, pendant 4 heures, la déshydratation est bonne, il n’ y a pas
d’humidité résiduelle.
2- La pression remonte à la pression correspondant à la tension de la vapeur d’eau à la température ambiante. Il
faut casser le vide à l’azote déshydraté, et retirer au vide en prenant soin de vidanger l’azote sans
introduction d’air, répéter l’opération plusieurs fois si nécessaire.
3 - La pression remonte systématiquement, il y a une fuite. Il faut mettre le circuit sous pression d’azote
( 25 à 30 bar ) et faire une recherche de fuite. Après colmatage des fuites, remettre sous pression
d’azote et retirer au vide si l’installation est étanche.
 Débrancher la pompe à vide et raccorder une bouteille de fluide frigorigène
 Charger l’installation en fluide frigorigène.
Charge en fluide frigorigène
H B
P P

 La charge se fait en phase liquide vers la bouteille de liquide ou à l’aspiration du

compresseur.
 Brancher la bouteille de fluide frigorigène sortie liquide sur le
flexible de service (jaune)
 Ouvrir le robinet HP du manifold, contrôler la charge avec la balance jusqu’à
l’égalisation de pression
 Mettre en service le groupe frigorifique
 Compléter la charge en contrôlant la HP, le sous refroidissement et la
surchauffe
 Lorsque que le régime de fonctionnement est satisfaisant  arrêt de la
charge
La pesée de la charge est obligatoire, consigner la quantité de fluide

introduite

1. Complément de charge au R410A ou R134a
 Le complément se fait en phase liquide à l’aspiration du compresseur pour le R410A, le

compresseur est en fonctionnement.
Mode opératoire :
 Raccorder le bipasse sur les prises de pression du compresseur
 Brancher la bouteille de R410A sortie liquide sur le flexible de

service (jaune)
 Tirer au vide les flexibles
 Ouvrir la bouteille de R410A et ouvrir légèrement le robinet BP du

manifold (position étranglée), procéder par injections successives
 Contrôler la pression HP, le sous refroidissement et la
surchauffe  arrêt de la charge
introduite
2. Charge complète au R410A
Mode opératoire :
 Le circuit frigorifique est étanche et le tirage au vide est correct. Le
compresseur est à l’arrêt.
 Le bipasse est branché pour le tirage au vide
 Brancher la bouteille de R410A sortie liquide sur le flexible de service
(jaune)
 Tirer au vide le flexible de service
 Ouvrir le robinet HP du manifold, contrôler la charge avec la balance
jusqu’à l’égalisation de pression
 Mettre en service le compresseur
 Faire un complément de charge en contrôlant la charge avec la balance
 Contrôler la pression HP, le sous refroidissement et la surchauffe  arrêt

de la charge

introduite
139

Formation Attestation FF CAT 1 Ver 3 24-04-2017 PDF

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FORMATION ATTESTATION D’APTITUDE A LA

MANIPULATION DES FLUIDES FRIGORIGENES

Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017

1. Incidence sur l’environnement des fluides frigorigènes

Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017 2

L’effet de serre : les conséquences

Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017 4

Bilan de rejet de CO2 pour une famille

Soit un total de 16 320 kg/an

Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017 5

Emissions de CO2 en France : 750 millions de tonnes en 2014

Préparé par David Dessons – Formation GPI2D du 24/04/2017 au 27/04/2017 6

R404A R125/143a/134a (44/52/4) 3260

R407C R32/125/134a (23/25/52) 1525

Le GWP : Global Warming Potential caractérise la participation de la molécule

75 273 PAC Air Eau 1505 kg de R410A 2604 tonnes éq CO2

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R407C R32/125/134a (23/25/52) 0

L’ODP : Ozone Depletion Potential caractérise la participation de la molécule

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Mesures prise pour protéger l’environnement

Protocole de Montréal en 1987

Un nouvel arrêté du 1 janvier 2015

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Pourquoi êtes vous ici ?

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ORGANISME AGREE ORGANISME CERTIFICATEUR

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Les 5 catégories d’attestation d’aptitude

La catégorie V contient deux sous catégories : Mécanicien et Démolisseur

Les 5 catégories d’attestation d’aptitude

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Evaluations théoriques et pratiques

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Les équipements contenant moins de 2 kg de fluide ne sont

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au 30 juin 2002 Arrêt de la fabrication

au 1 janvier 2004 Arrêt de la fabrication

au 1 janvier 2010 Interdiction d’utiliser des HCFC neufs en

au 1 janvier 2015 Interdiction d’utiliser des HCFC

Le confinement : Prévenir les fuites, réparer les fuites (contrôle d’étanchéité

La récupération : Bouteille de récupération ou de transfert afin d’en assurer le

Formation et certification : Attestation d’aptitude

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Mettre en place des fiches d’intervention précisant pour

Ces fiches sont conservées 5 ans par l’opérateur et le

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préparé par D.DESSONS 27

Charge  2kg 1 contrôle par an entre 5 et 50 t equi CO²

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Nouvelle F- gaz (UE n°517/2014)

Masse de HFC x GWP du fluide = contenance équivalent CO 2

PAC Air/Eau ARIANEXT 4kW ARIANEXT 6kW ARIANEXT 8kW

Fluide R410A R410A R410A

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