COLLECTION ART MOSAN & ROMAN

N° inventaire : 1590

Créateur : Inconnu

Datation : AD 1150 - AD 1158 (incertaine)

Matériaux : Bois, alliage de cuivre, parchemin,

cristal de roche

Technique : Email champlevé, dorure, fondu,

vernis brun

Dimensions : 10 cm x 27,5 cm x 17 cm

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METHODOLOGIE
ANALYSE CRITIQUE D’UN ARTICLE

Référence :

HENRIET P., 2016. Relire l’autel portatif de Stavelot. In : P.

Georges. Orfèvrerie Septentrionale XIIe & XIIIe siècle, Liège,
Trésor de la Cathédrale de Liège, p. 179-257.

HENRIET P., 2016. Relire l’autel portatif de

stavelot.www.academia.edu/31138430/
_Relire_lautel_portatif_de_Stavelot_(consulté le 10.11.2021)

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METHODOLOGIE
ANALYSE CRITIQUE D’UN ARTICLE

HENRIET P., 2016. Relire l’autel portatif de Stavelot. In : P.

Georges. Orfèvrerie Septentrionale XIIe & XIIIe siècle, Liège,
Trésor de la Cathédrale de Liège, p. 179-257.

• Professeur et membre de la faculté en Sciences historiques et

Philologiques à l’ EPHE à Paris.

• Directeur d’études en Hagiographie, idéologies cléricales et

pratiques sociales au Moyen-Age

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BUT DE L’ARTICLE

Re lecture de la partie centrale de l’autel dans le but d’approfondir la

compréhension de celui-ci

• Question du rapport entre le triple sanctus / le corps du christ / les

reliques

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ETAT DE L’ART

Bibliographie :

- Sophie BALACE dans La salle aux trésors. Chefs d’oeuvres de l’art roman et
mosan, I, Turnhout, 1999 (Musées Royaux D’art et d’Histoire. Bruxelles), p.
24-27.

- Michael BUDDE, Altare portatile. Kompendium der Tragaltäre des Mittelalters

600-1600, Münster, 1998 (avec 2 CD-Roms), en particulier CD 2

- Rhin-Meuse. Art et civilisation. 800-1400, Cologne-Bruxelles, 1972, G 13, p.

252

- Reinher HAUSSHERR éd., Die zeit der Staufer, Geschichte, kunst, kultur, I,
Stuttgart, 1977, n° 544, p. 409-410.

- J. STIENNON et J. DECKERS, Wibald, abbé de Stavelot-Malmedy et de

Corvey (1130-1158), Stavelot, 1982, n°46, p. 66-67.
ETAT DE L’ART

• SUSANNE WITTEKIND : consacre 120 pages très érudites qui constitue

le point de départ obligé de toute étude sur le sujet.

- Susanne WITTEKIND, Altar - Reliquar - Retabel. Kunst und Liturgie bei Wibald von Stablo, Cologne, 2004, p. 51-172.

• RESTAURATION DE 1995 : à permis de remettre dans le bon sens les émaux et le parchemin qui avaient été remontés à
l’envers en 1954.
- Monique Ruette, « l’Autel portatif de Stavelot. Un autre regard » dans Bulletin des Musées Royaux d’art et d’Histoire, 65, 1994,
p. 65-74.

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ARGUMENTS

• Les traductions des inscriptions des rebords supérieur et

inférieur avec l’iconographie de la tablette sont à rejeter

- Il oppose sa traduction à celle qui avait été donnée par J.

BRAUN , R. FAVREAU, S. WITTEKIND

Sources : 400, 401, 402

- J. BRAUN, Der Christliche Altar, I, p. 483; Die Zeit des

Staufer, I, n° 544 (Dietrich KÖTZSCHE)

- R. FAVREAU, « Les autels portatifs et leurs inscriptions »,

dans Cahiers de civilisation médievale, 2003, p. 327-352

- S. WITTEKIND, Altar - Reliquar - Retabel, p. 139-141.

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« Robert Favreau donne à tort atque pour et ; prefigurata pour figurata ;
il traduit : La Croix, la mort, la victoire du christ que vénère l’Eglise ont
été auparavant préfigurés »

P.H : le verbe au singulier rend cette construction difficile

« Wittekind reprend la graphie nun dum et propose de comprendre

nunc dum ce qui donnerait le sens suivant : « et maintenant la
synagogue est encore aveugle, jusqu’à ce qu’elle croie »

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ARGUMENTS

• Etudier d’autres autels portatifs à propos de l’utilisation du

cristal comme pierre d’autel (Eilbertus ; Brunswick)

Sources : 405, 406

- A. BOOCKMANN, Deutsche Inschrift Online: DI 35, Stadt

Braunschweig I, N° 11(www.inschriften.net,
burn:nbn:de:0238-di035g005k0001108)

- A. BOOCKMANN, Deutsche Inschrift Online: DI 35, Stadt

Braunschweig I, N° 13(www.inschriften.net,
burn:nbn:de:0238-di035g005k0001302)

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ARGUMENTS

• Les 8 figures renvoient selon un schéma typologique à la

figure du christ et non pas à celle du dieu trônant d’Isaïe

Sources : 407 - 413

- R. FAVREAU, « Les inscriptions », p. 334, d’après J.

CORBLET, Histoire dogmatique, liturgique et archéologique
du sacrement de l’Eucharistie, II, Paris, 1886, p. 216

- René-Jean HESBERT, Corpus antiphonalium office, nr 7757

- A. LEGNER dir., Ornamente Ecclesiae. Kunst und Künstler
der Romanik : Katalog zur Ausstellung des Schnürgen-
Museums in der Josef-Haubrich-Kunsthalle, 3 vol., Cologne,
1985

- S. WITTEKIND, Altar - Reliquiar - Retabel, p. 105-107

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ARGUMENTS

• Les 8 figures renvoient selon un schéma typologique à la

figure du christ et non pas à celle du dieu trônant d’Isaïe

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ARGUMENTS

• Le corps du Christ comme relique

Sources : 415 - 439

- R. BARTLETT, How can the Dead do such Great Things ? Saint and
Worshippers from the martyrs to the reformation, Princeton, 2013, p.
267-268.

- H. R. HAHNLOSER, « Début de l’art des cristallines aux pays mosans

et rhénans : les monuments historiques de la France », dans les
trésors des églises de France, Paris, 1966, p. 19 sq.

- W. M. VOELKLE, The Stavelot Triptych : Mosan Art and the Legend of

the True Cross, Catalogue Pierpont Morgan Library, New York, 1980

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ARGUMENTS

• Les mots comme reliques

Sources : 440-450

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ARGUMENTS

• Lecture des gloses dans le sacramentaire de Wibald :

Les textes ne correspondent pas toujours à ce qui a été annoncé, ce qui
devrait amener à opérer des modifications à la liste donnée par
WITTKEIND

Sources : 457 - 481

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