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Societe d’Etudes Latines de Bruxelles

Il Bucchero, (Gravisca. Scavi nel santuario greco, 10) by Giampiero Pianu


Review by: Bernard Bouloumié
Latomus, T. 63, Fasc. 1 (JANVIER-MARS 2004), pp. 263-264
Published by: Societe d’Etudes Latines de Bruxelles
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41540478 .
Accessed: 12/06/2014 15:31

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NOTICES
BIBLIOGRAPHIQUES 263

36),27,5X 19cm,262p.,2 fig.,7 pl.,ISBN88-8147-


di«StudiEtruschi»,
(Biblioteca
263-5.
En 1959 paraissait, à Bruxelles, YEssai sur les magistratures des républiques
étrusques deR. Lambrechts danslequell'auteur prenait systématiquement enexamen les
représentations figurées étrusques - toutes d'époquetardive - quioffraient l'imaged'un
cortège demagistrats. Le travail
deE. TassiScandone s'inscritdansla lignedecetteétude
fondamentale et,complétant le catalogue de R. Lambrechts parde nouveaux documents,
commela peinture de la TombadelConvegno, connueseulement depuis1973,étudieà
sontourlesquatre peintures detombes deTarquinia, desiveetmesiècles, lesquinzesarco-
phages, de la mêmeépoque,provenant deVulci,Tuscania, Tarquinia, Musarna, Volterra,
lesvingt etuneurnes deVolterra, desneetIer siècles,quifournissent desexemples decette
iconographie. Lesrésultats sontsynthétisés dansdecommodes tableaux,oùsontclarifiés
la place,la tenuedesmagistrats etde ceuxquiles accompagnent, etles instruments qui
caractérisent ceux-ci. Cetteétude, rigoureusement etminutieusement menée, conclut au
faitquelesdémons quipeuvent apparaître dansces scènesn'eninterfèrent pas surl'or-
ganisation, et que doncil vautmieuxécarter l'hypothèse d'unsenssymbolique, lié à
l'idéologie funéraire, au profitd'unesignification strictement fonctionnelle, permettant
dedéfinir le défunt comme unmagistrat. Onsuivra volontiers la chercheuse italiennesur
ce point.Maissonétudene se limite pas à la reprise de la question de ces cortèges de
magistrats : ellel'inscritdansuneinterrogation plusvastesurlesinsignes dupouvoir en
Étrurie,etconfronte cesdonnées tardives à cellesqu'onpeuttirer pourdesépoquesplus
anciennes d'autres documents, notamment d'objetsarchéologiques quinousreportent en
pleinviiesiècle.Elleestde ce faitamenéeà reprendre la vexataquaestiodufaisceau de
licteurde la TombadelDucede Vetulonia : contrairement à unetendance actuellement
répandue, quiconsidère quece célèbre objet,découvert, enunecoïncidence quipeutsem-
blertropopportune, auxbeauxtempsde l'Italiefasciste, résulte d'uneréfection com-
plaisante etnonfondée de ce quiavaitététrouvé dansla tombe desenvirons de 630av.
J.-C.,elleestime quesa fiabilité estau dessusde toutsoupçon etqu'iln'ya paslieude
l'écarterdu débat.Néanmoins elle montre bienen quoi il détonne dansun horizon
chronologique qui,avecles objets- lituus , hache,bouclier - découverts à Piandella
Civitàà Tarquinia, lesmodèles dehachesdebucchero dutumulus dePoggioGallinaro et
lesexemplaires réelstrouvés récemment dansla nécropole de CasaleMarittimo, semble
conférer à deshachesisoléesunevaleurď insignia imperii, etparaîtignorer ailleursle
faisceau deverges. C'estl'occasionpourl'auteur deproposer unehistoire articuléedece
symbole du pouvoir dansle mondeétrusque : alorsqu'à l'origine, en dehorsdu cas,
uniquedeVetulonia où ontrouve l'association verges/hache quiseracanonique à Rome,
ГÉtrurie aurait privilégié comme insigne dupouvoir suprême la seulehache(queE. Tassi
Scandone considère, à partirde la trouvaille de PiandellaCività,commeexprimant le
moded'exécution capitale: mais,si le lituus s'explique biendanscetteperspective étant
donnéla sonnerie detrompette quiannonce la miseà mort, nousnevoyons pastrèsbien
enquoile bouclier favorise cettehypothèse), elleaurait ensuite le faisceau
privilégié de
verges commemarque de magistrature. C'estle plussouvent celui-ciseul,qu'onrecon-
naîtdanslesscènesdecortège. La hachen'aurait pasdisparu pourautant, maisaurait été
excluedela vieciviquenormale (onpeutse poserla question, étantdonnéla datedeces
documents, desavoirsiunevolonté politique deRomeaurait jouéence sens),etréservée
à uneactivité militiae etnonplusdomi.L'auteur analyseundocument : une
significatif
urnedeVolterra où onvoitl'exécution, à la hache,d'unsoldat.
Dominique Briquel.
Pianu,Il Bucchero
Giampiero , Bari,Edipuglia, Scavinelsantuario
2000(Gravisca. greco,
10),29,5X 21 cm,118p.,3 fig.,15pl.,25,82€, ISBN88-7228-250-0.

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264 NOTICES
BIBLIOGRAPHIQUES

Le titre
risquede tromperlesamateursde céramique : il s'agitseulementd'uninven-
tairedesbuccheri retrouvésdansle sanctuaire
de Gravisca. De qualitémédiocre,fabri-
quéssurplace,ilsjouaientpourla plupartunrôled'ex-voto. Leurlocalisationrestepar-
foisincertaine,
car les numéros d'inventaire
ontsouvent disparusurles fragments.
G. Pianudistinguesixtypes concernant
d'argiles les2882fragments debols,coupes,can-
thares,oenochoés,platsetquelquesautres qu'ildate,ce quicorrespond
récipients à tout
ce qu'on saitparailleurs,de 600 à 475 av.J.-C.Douzeplanches de dessinsau trait,
troisplanchesdereproductionsdegraffitesetinscriptions
etuneplanche de deuxphoto-
graphiesillustrent
le proposqu'accompagnent deslistesde mensurations ettroishisto-
grammes.
Bernard Bouloumié.
FritziJurgeit,
Die etruskischen
unditalischen
Bronzen sowieGegenstände
aus Eisen,
BleiundLederimBadischen Landesmuseum Karlsruhe.
MiteinemBeitrag
vonJosef
Riederer,Pise- Rome,Istituti e Poligrafici
Editoriali 1999(Terra
Internazionali, Italia,
5), 27 X 19cm,658et344p.,1159fig.,16pl.,ISBN 88-8147-178-7.
Les origines decetteimportante collection
dontla formation etlesavatars sontdécrits
endétail(p. 1-15)se situedansla première moitié duxixes. avecle séjourprolongé d'un
certain Friedrich Maler(1799-1875) enItalieoù il fréquenta le Vatican (il sembleavoir
participéà la cérémonie d'inauguration duMuseum Gregorianum etruscum) etla courdes
Bourbon à Naples.Enrelation également avecl'Istituto di corrispondenza archeologica,
il putainsiacquérir uneimportante quantitéd'objetsprovenant principalement d'Étrurie
méridionale, notamment deVulciungrand centre de production d'objetsenmétal.Bien
que connue,plusieurs objetsavaientétépubliésantérieurement, il resteque nombre
d'entre euxétaient restés inédits (Lesmiroirs seront publiés dansle fascicule 6 desCSE.
Deutschland). La catalogue s'ouvresurunesériede bronzessardesparmilesquelson
notera toutparticulièrement unebarqueavecprotomé decerfdatéeduvifs.,parfaitement
conservée. A noterégalement unesérieimportante destatuettes deguerriers, dedivinités,
dekouroi ,d'athlètes etuneimpressionnante collection destatuettes d'Héraclès (n.53-91).
Parmiles armes(n° 124-259), je citeraiun bouclier provenant d'Étrurie méridionale
(seconde moitié duvnes.) enparfait état,descuirasses, descasquesetdesarmes d'assaut.
Figurent aussidansla collection des objetsappartenant au domainedu harnaisdes
chevaux de combat - cuirasse, prometopidion (nos185-195)- etducharroi, divers types
de vases,desfibules, descandélabres, deshachesde l'âgedubronzeetc.La plupart de
cesobjetssontévidemment deprovenance inconnue : sil'Étrurie estsouvent citéecomme
lieud'origine, d'autresproviennent d'Apulie(CanosaetRuvo),de Campanie, duterri-
toiresamnite etc.Classéstypologiquement, chacun desobjetsestprésenté demanière très
détaillée(description etdiscussion) avecbibliographie etillustration. Uneanalyse chimi-
que complète cetteprésentation ; il ressort
queles teneurs enplomb, zincetcuivre des
alliagesvarient etqu'ilsemble possible,surcettebase,deregrouper lesobjetsselonleurs
origines.Ona constaté également quelesteneurs enPbetenZnétaitdifférentes selonle
modede production : les objetsmouléscontiennent plusde Pb,les objetsmartelés ou
chauffés intensément contiennent davantage deZn.Ce remarquable catalogue, quiremet
enmémoire unecollection trèsricheetdiversifiée (1159numéros), seradésormais indis-
pensable pourtouteétudedesobjetsitaliques en métal.Un petitregret cependant : un
indexaurait puenfaciliter la consultation.
PoiDefosse.
MonicaMiARi,Stipivotivedell'Etruriapadana, Rome,G. Bretschneider, 2000
128= Corpusdellestipivotive
(Archaeologica, inItalia,11),30 X 22,5cm,398p.,
59 fig.,XXVpl.,ISBN 88-7689-179-Х.

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