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I. Travail de recherche

a) Lucius Sergius Catilina était un personnage politique romain ayant vécu au 1 er siècle avant J.-C. Il
est principalement connu pour avoir mené une conspiration contre le gouvernement romain en
63 avant J.-C. Les raisons exactes de la conspiration de Catilina sont incertaines mais elle semble
avoir été motivée par un mélange de facteurs. Certains historiens croient que Catilina était
frustré par son manque de succès électoral et politique tandis que d’autres pensent qu’il avait de
nombreux créanciers et qu’il était pauvre. Catilina est également connu pour avoir une ambition
démesurée et qu’il état prêt à tout pour arriver à ses fins.
b) Les optimates et les populares étaient des factions politiques qui se sont affrontées à Rome au
cours de la période de la République. Les optimates étaient des conservateurs qui défendaient
les intérêts des élites et des propriétaires terriens. Ils soutenaient également le maintien de la
tradition et des valeurs conservatrices de la République.
les populares, quant à eux, étaient des réformateurs qui soutenaient les intérêts des classes
populaires et qui cherchaient à accroitre la participation politique des citoyens ordinaires. Ils
étaient souvent associés aux commerçants, aux artisans et aux paysans pauvres. Ils proposaient
des réformes économiques et sociales afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens
ordinaires.
Les deux factions ont souvent été en conflit, chacune cherchant à prendre le pouvoir et à
imposer ses idéologies.
Cicéron est généralement considéré comme appartenant au parti politique des optimates.
Catilina n’était pas un membre influents de l’élite politique romaine et ne faisait pas partie d’un
parti politique spécifique. Il est plus correct de dire qu’il était un homme politique marginal et
extrémiste.
c) L’affaire catilina s’est terminée par l’échec de la conspiration et la mort de Catilina. La
conspiration a été révélée par le consul Cicéron, qui a informé le Sénat de l’existence de la
conspiration et a obtenu l’approbation pour agir contre les conjurés. Catilina et ses partisans ont
été pourchassés par les forces romaines. Ils ont finalement été vaincus dans une bataille épique à
Pistoia, en Italie centrale. Catilina lui-même a été tué au cours de la bataille. Les survivants ont
été capturés et jugés pour trahison. Beaucoup ont été condamnés à mort. Cette victoire a
renforcé la position de Cicéron en tan que leader influent de la République romaine. L’affaire
Catilina a également contribué à renforcer les lois sur la trahison et a renforcé la sécurité et la
stabilité de l’État romain

II. Travail sur l’intégralité du discours

d) Cicéron a prononcé la première de ses fameuses «Catilinaires » contre Catilina en 63 av. J.-C. Il l'a
fait lors d'une séance du Sénat romain, où il a révélé l'existence de la conspiration de Catilina et a
exhorté ses collègues sénateurs à agir contre les conjurés. Il a prononcé ces discours pour mettre
en garde les sénateurs contre la menace que représentait Catilina et sa conspiration pour la
sécurité de l'État romain et pour appeler à une action immédiate afin d’écraser la rébellion. Ces
discours ont été très persuasifs et ont joué un rôle clé dans la révélation et la défaite de la
conspiration de Catilina.
e) Cicéron s’adresse dans l’introduction de son discours à Catalina, en posant plusieurs questions
rhétoriques. (Ligne 1 à 6). Il s’adresse ensuite aux sénateurs présents au temple de Jupiter Stator.
f) L’exorde « ex abrupto » de la Première Catilinaire s’étend de la première ligne jusqu’à la phrase
« nos, nos, dico aperte, consules desumus ».
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L’argumentation s’étend du II au VIII, Cicéron y incite Catilina à quitter Rome
L’objection va du VIII au XIII, Cicéron se questionne s’il faut laisser partir Catilina
La péroraison débute à partir du XIII et s’étend jusqu’à la fin du texte.

III. Traducti on d’un extrait du discours

O tempora, o mores Ô temps ! Ô mœurs !                

Senatus haec intellegit.  Le Sénat sait tous ces complots,
consul videt; le consul les voit,
hic tamen vivit.  et Catilina vit encore !
Vivit ? Il vit ?
immo vero etiam in senatum venit,  Bien plus même il vient au Sénat,
fit publici consilii particeps,  il prend part au conseil public,
notat et designat oculis ad caedem il choisit et désigne des yeux chacun de
unumquemque nostrum.  nous pour le massacrer
Nos autem fortes uiri  Mais nous autres, hommes courageux
satis facere rei publicae videmur nous croyons faire assez pour la
République,
si istius furorem ac tela vitemus.  si nous évitons sa fureur et ses coups.

Ad mortem te, Catilina,  C’est à la mort, Catilina,

duci iussu consulis iam pridem que, sous l’ordre du consul, il fallait que tu
oportebat,  fusses envoyé depuis longtemps,
in te conferri pestem,  et que sur toi fû t reportée la ruine
quam tu in nos omnes jamdiu que contre nous tous tu machines depuis
machinaris longtemps déjà .

IV. Questi on d’analyse

Marcus Tullius Cicero, plus connu sous le patronyme Cicéron, est un consul et grand orateur
du premier siècle avant Jésus-Christ. Il va recevoir le titre de père de la patrie. Cicéron va
également être nommé Imperator. Cet homme politique romain a rédigé de nombreuses œuvres
littéraires, héritages de sa remarquable éloquence. Il a notamment consigné quatre discours
nommé Les Catilinaires. La première de ces catilinaires a été prononcée en l’an 63 avant Jésus-
Christ. Il y dénonce Catilina, un romain voulant renverser le gouvernement de l’époque. La
première Catilinaire est considérée comme l’un des plus important et célèbre discours de l’histoire
de la rhétorique romaine. Nous verrons à travers ce paragraphe argumenté comment Cicéron
parvient à mettre son pouvoir oratoire au service de la morale politique. Nous analyserons pour
commencer la structure de la première catilinaire puis nous évoquerons les idées véhiculés par cet
écrit

Commençons par travailler sur la structure de ce texte. Nous pouvons remarquer que le texte
de Cicéron est séquencé en 13 paragraphes. Le premier paragraphe est une exorde brute aussi
qualifiée d’ex abrupto. Cette exorde permet d’installer un climat d’urgence démontrant ainsi que
la situation est pressante. En effet, Catilina est sur le point de renverser le gouvernement. Il
entame également un dialogue fictif avec Catalina, il lui pose plusieurs questions rhétoriques,
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prenant ainsi Catilina à partie. Il utilise également un ton véhément plein d’emphase, cela
coïncide à la mesure des crimes commis. Son discours est également composé de trois autres
parties  : une argumentation dans laquelle il incite Catilina à quitter Rome en révélant toutes les
ambitions révoltantes de ce dernier  ; il y a également une objection où nous pouvons remarquer
que Cicéron ne veut peut-être pas laisser partir Catilina. L’auteur conclut son discours par une
péroraison dans laquelle il dit que la République avec une aide divine vaincra les opposants.
Nous pouvons également remarquer une importante quantité de figure de style,
accumulations, métaphores, périphrases, questions rhétoriques,… Ces figures de style visent
toutes à invectiver Catilina. En effet, Lucius Sergius Catilina est à travers ce discours décrit comme
un homme sanguinaire (« notat et designat oculis […] nostrum » l.12). Ces figures de styles
péjoratives et hyperboliques cherchent à faire réagir le Sénat. Cicéron arrive donc à travers une
exorde ex abrupto et de nombreuses figures de style à décrire Catilina comme étant l’homme à
abattre.

Nous allons désormais voir quelles idées sont véhiculées par la première catilinaire. Une
des principales notions de ce texte est que la République est menacée. En effet, il a été mis au
courant que Catilina avait pour ambition de faire un coup d’état. Il exhorte donc à travers toute
son œuvre oratoire aux sénateurs d’agir face à Catilina.
Il y a également une notion de haine qui se dégage du texte, comme en témoigne les
premières de ce texte ainsi que de nombreux adjectifs péjoratifs. Cette haine peut être certes
provoquée par une dévotion à la République la plus totale mais elle peut être également
influencée par le passé qui relit les deux hommes. Il est notable que Catilina a assassiné le père de
Cicéron. Les deux principales idées qui se dégagent de ce texte sont donc que Catilina représente
une menace pour la République et qu’il provoque la haine de Cicéron.

En conclusion, ce texte de part sa structure (quatre lieux dont une exorde brute) et sa
composition (figures de style) provoque aux auditeurs une nécessité d’intervenir face à la menace
que représente Catalina, cette notion est également l’une des principales de ce texte avec celle de
la haine. Cicéron parvient ainsi à mettre son pouvoir orator au service de la morale politique à
travers son éloquence et son argumentation qu’il stipule dans ces écrits aux orateurs. Il serait
intéressant de découvrir un description d’un autre auteur de Catilina, Salluste dans son ouvrage  :
Conjuration de Catilina