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AIDE MEMOIRE POUR LE CONCOURS PROFESSIONNEL DES AGENTS DES EAUX ET FORETS

DEVELOPPEMENT RURAL / GESTION DES RESSOURCES NATURELLES


A. Définition des concepts
Bois de feu : Toute biomasse végétale, produisant de l’énergie de premier degré, autre que le
charbon de bois.
Bois d’œuvre : Tout bois d’une certaine valeur technologique et/ou marchande, autre que le
bois énergie, destiné à servir de matériau pour la fabrication artisanale des meubles,
d’ustensiles, d’outils agricoles et autres objets.
Bois de service : Toute biomasse végétale produisant un instrument utile tels que les objets de
construction des habitations traditionnelles.
Bois vert : C’est du bois issu d’un arbre vivant
Bois mort : C’est du bois issu d’un arbre mort
Banquette : La banquette est un ouvrage en terre, en pierre ou mixte en forme de diguette anti-
érosive composé d’un bassin ou fossé en amont en d’un bourrelet à l’aval. Elle permet de
capter les eaux de ruissellement et de faciliter leur infiltration.
Demi-lune : La demi-lune est ouvrage anti-érosif composé d’une cuvette (bassin) en forme de
demi cercle en amont et d’un bourrelet semi-circulaire en aval. Il est conçu généralement pour
l’aménagement de terrains de 0 à 3% de pente.
Tassa ou Zaï : Le Zaï ou « Tassa » est une technique pour traiter les glacis (Fako en Haoussa
ou Gangani en Djerma) qui consiste à creuser des petites poches d’eau tout en disposant la
terre excavée en arc de cercle à l’aval du trou de manière à capter les eaux des pluies au
bénéfice des plantes semées.
Pare-feu : C’est une discontinuité sous forme de bande de 15 à 20m de large et de longueur
variable créée dans le couvert végétal perpendiculairement à la direction des vents dominants
en vue de protéger les ressources fourragères, les personnes et leurs biens des effets
destructeurs des feux de brousse.
Ceinture verte : Massif forestier, bande ou espace vert aménagé autour ou dans une
agglomération destiné à la protection de celle-ci et pouvant servir de lieux d’agrément ou de
loisir.
Espèce forestière : Espèce végétale dont les principaux produits sont le bois et/ou ses dérivés.
Feu de brousse : Sinistre qui survient lorsqu’il se produit un incendie dans la brousse
dévastant pâturages, animaux et arbres.
Forêts : Terrains comportant des formations végétales composées d’arbres, d’arbustes et
d’autres végétaux non agricoles.
Forêt classée : Forêts domaniale ayant fait l’objet d’un acte de classement lui conférant un
régime spécial restrictif concernant son exploitation et l’exercice des droits d’usages
coutumiers.
Mise à feu : Technique d’aménagement consistant à bruler en partie ou entièrement un
écosystème à une période bien précise en vue de favoriser sa ré-végétalisation.
Produit forestier : Ensemble de biens ligneux et non ligneux que l’on peut tirer d’un arbre, d’un
massif forestier ou d’un parc agro-forestier.

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Produit Forestier Non Ligneux : Produits forestiers, autres que le bois, dérivés des forêts,
d’autres terres boisées ou d’arbres hors forêts (feuilles, fruits, gommes, résines..etc).
Ressources forestières : Forêts naturelles ou plantées, terres à vocation forestières et parcs
agro-forestiers.
Paillage ou mulching : c’est une technique de restauration de la fertilité des terres qui consiste
à couvrir le sol, en particulier les parties dégradées avec des tiges de mil, de sorgho, des
branchages ou de la paille. Il a pour objectif de :
 Protéger les terres de cultures contre l’érosion hydrique et/ou éolienne ;
 Favoriser l’infiltration des eaux ;
 Favoriser l’enrichissement organique des sols ;
 Conserver l’humidité du sol et réduire l’évaporation des eaux ;
 Augmenter le rendement des cultures.
Contrôle forestier
C’est une opération de contrôle et de vérification de la circulation des produits forestiers,
cynégétiques et halieutiques assuré au niveau des postes installés à l’entrée des
agglomérations par les brigades mobiles. Les agents forestiers affectés aux postes de contrôle
ont pour tache de :
 Vérifier la conformité des chargements de bois ou tout autre produit forestier, par rapport
aux indications portées sur les documents y afférents ;
 Constater ou faire constater par procès-verbal, les infractions à la réglementation en
vigueur ;
 Enregistrer les coupons de transport.

Police forestière, cynégétique et halieutique


Toute démarche, action ou pratique mise en œuvre en vue de :
 Contrôler et prévenir les infractions en matière forestière, cynégétique et halieutique ;
 Surveiller et protéger tout patrimoine national dans le domaine des ressources naturelles
et de l’environnement.
 Rechercher, poursuivre et punir les infractions ;
 Conduire toute autre action de nature similaire.

Infraction
L’infraction se définit comme une action ou un comportement définit par la loi et sanctionné par
une peine.
L’infraction peut aussi être définit comme un acte que la loi définit et interdit sous peine de
sanctions pénales.
NB : l’infraction est différente d’une faute car elle est toujours assortie de sanctions.

Développement rural
Le Développement rural est un ensemble d’actions coordonnées visant à améliorer la qualité de
vie et le bien-être social, économique et environnemental des habitants des établissements
ruraux ainsi qu’à lutter contre la crise rurale.

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B. Questions/Réponses

1. Expliquez érosion hydrique et érosion éolienne.


-Erosion hydrique : c’est le phénomène par lequel les particules du sol (sable, argile, limon)
sont arrachés, transportés et déposés sélectivement ailleurs par l’action de l’eau. Il se traduit
par la formation des glacis, de griffes d’érosions et des ravins.
-Erosion éolienne : c’est le phénomène par lequel les particules du sol (sable, argile, limon)
sont arrachés, transportés et déposés sélectivement ailleurs par l’action du vent. Il se traduit par
la formation des dunes de sables, l’ensablement des cours et points d’eau.
2. Citez quatre actions négatives de l’homme et de ses animaux sur les forêts et
quatre actions positives de l’homme sur les forêts.
-Actions négatives : Exploitation abusive et irraisonnée des produits forestiers ligneux et non
ligneux, braconnage, surpâturage, feux de brousse…ect.
-Actions positives : Reboisement, Exploitation raisonnée des produits forestiers ligneux et non
ligneux, Aménagements, ouverture des bandes pare-feu…etc.

3. Expliquez la saignée. Donnez le nom (usuel, scientifique ou local) de deux


espèces d’arbres productrices de gomme au Niger.
La saignée est une technique qui consiste à prélever un lambeau d’écorce (ou suber) sur les
branches sans entamer le bois (liber) et qui a pour but la stimulation de l’exsudation naturelle du
gommier. Deux espèces d’arbres productrices de gomme au Niger, on peut citer : Acacia
senegal et Combretum nigricans.
4. Quels sont les inconvénients des feux de brousse pour les forêts ?
Les inconvénients des feux de brousse pour les forêts sont :
 La destruction des végétaux ligneux et herbacés ;
 La destruction des graines (semences) ;
 La destruction de la biocénose (flore et faune),
 L’exposition du sol à toutes formes d’érosions et aux rayons du soleil ;

5. Pourquoi maintenir (laisser) les arbres dans les exploitations agricoles ?


Maintenir les arbres dans les exploitations agricoles présente des multiples avantages :
 Les feuilles qui tombent se transforment en litière (matière organique) qui enrichie le
sol ;
 La cime (feuillage) de l’arbre protège le sol contre l’action de l’énergie cinétique des
gouttes de pluies ;
 Les racines de l’arbre fixent le sol et le protègent contre l’érosion hydrique ;
 L’arbre fournit de l’ombrage et des fruits pour les animaux qui, en s’y reposant
produisent des déjections (fumier) qui fertilise le sol (pendant la saison sèche) ;
 Les arbres jouent le rôle de brise-vent et protègent les cultures contre l’ensablement et
l’effet néfaste des vents violents.
 L’arbre produit des produits forestiers ligneux et non ligneux pour les exploitants et leurs
animaux.

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6. Quels sont les comportements que doit adopter un agent dans le contrôle
forestier ?
Lors du contrôle forestier, un agent doit adopter les comportements suivants :
- Etre présentable : tenue correcte, lucide,
- Etre respectueux vis-à-vis des usagers,
- Etre ferme, mais affable et courtois,
- Eviter tout acte susceptible de ternir l’image du corps,
- Faire preuve d’un sens élevé de responsabilité et du devoir…etc.

7. Citez les services du développement rural avec lesquels vous travaillez sur le
terrain.
Les différents services de développement rural sont :
-Le service de l’Agriculture,
-Le service de l’élevage,
-Le service du Génie rural,
-Le service de l’hydraulique,
-Le service du développement communautaire,
-Le service de la promotion et de la protection de l’enfant
-Etc.
8. Citez les activités que vous menez sur le terrain dans l’encadrement des
populations.
Les activités que nous menons sur le terrain dans l’encadrement des populations sont :

 La sensibilisation,
 L’appui conseil,
 L’encadrement,
 la formation sur les techniques de restauration des terres,
 La formation sur les techniques de la régénération naturelle assistée,

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9. Citez les noms (usuel, scientifique ou local) de certaines espèces d’arbres
protégées au Niger (voir liste au tableau suivant).

ESPECES FORESTIERES PROTEGEES DE CLASSE A


(Annexe I Décret N°2018-191/PRN/MEDD du 16 mars 2018 déterminant les modalités d’application
de la Loi N° 2004-040 du 08 juin 2004 portant régime forestier au Niger)

N° NOM SCIENTIFIQUE NOM USUEL NOM LOCAL


Haoussa Zarma
01 Acacia albida/ Faidherbia albida Gao Gao Gao, Kokoye
02 Borassus aethiopum Rônier Guiguinya Be, Sabb
03 Adensonia digitata Baobab Kuka Kogna
04 Khaya senegalensis Cailcédrat Madoci Farey
05 Acacia senegal Gommier Akwara Danga
06 Vittelaria paradoxa Karité Kadié Bulanga
07 Tamarindus indica Tamarinier Tsamiya Bossey
08 Parkia biglobosa Néré Dorowa Dosso
09 Hyphaene thebaïca Doum Goruba Kangaw
10 Balanites aegyptiaca Balanites Aduwa Garbey
11 Ceiba pentendra Fromager Rymi Bantan
12 Sclerocariya birrea Pourpartia Danya Diney
13 Acacia nilotica Gonakier Bagarua Bani, Ban
14 Prosopis africana Prosopis africain Kirya Zamturi
15 Anogeissus leiocarpus Anogeissus Marké Gonga
16 Terminalia avicenoïdes Terminalia Baushi Farka hanga
17 Lannea fruticosa Raisinier Faru, Gadabro Falunfa
18 Vitex doniana Vitex Dumnya Boye
19 Ziziphus spina christi Jujubier Kurna Darey
20 Cassia sieberiana Cassia Malga, Sisan, Sinesan
21 Pterocarpus erinaceus Vêne, Palissandre Madobiya Tolo
22 Parinari macrophylla Parinari Gamsa Gamsa
23 Bombax costatum Kapokier Kuria Forgo

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PEPINIERE FORESTIERE / REBOISEMENT
A. Définition :

Pépinière forestière

Une pépinière forestière est un lieu où sont produits des plants forestiers et/ou fruitiers pendant
un certain temps avant d’être transférés (plantés) en milieu définitif. On distingue deux types de
pépinière forestière :
 Les pépinières permanentes
 Les pépinières volantes ou temporaires

Reboisement
Le reboisement ou action de reboiser est une opération technique qui consiste à installer une
végétation sur un terrain qui en est peu ou pas pourvu. On distingue deux types de
reboisement :
 Le reboisement par plantation : les plants sont produits en pépinière et plantés ;
 Le reboisement par semis direct : les graines sont semées directement sur le site.
Citez les différentes étapes à suivre pour la production des plants en pépinière.
Les différentes étapes à suivre pour la production des plants en pépinière sont :
- La définition des objectifs de plantation,
- Le choix du site (emplacement) de la pépinière,
- Le choix des espèces à produire,
- L’acquisition des semences,
- Le remplissage des pots plastiques,
- Le prétraitement des graines,
- Le semis,
- Voir plus bas la partie concernant les soins à donner aux jeunes plants en pépinière.

Choix de l’emplacement d’une pépinière


Le choix de l’emplacement d’une pépinière permanente ou volante doit tenir compte des
principaux facteurs suivants :
- Topographie du terrain : le terrain idéal doit être plat, avec cependant une faible pente,
défriché et bien nivelé sans cailloux, sans racines ou tout autre obstacle ;
- Qualité du sol ;
- Disponibilité d’eau en qualité et en quantité suffisante ;
- Proximité des périmètres de reboisement ;
- Disponibilité de la main d’œuvre ;
- Accessibilité facile en toutes saisons ;
- Disponibilité de substrat de qualité et en quantité suffisante ;
- Disponibilité d’un espace suffisant.
Substrat
Le substrat utilisé varie selon la région dans laquelle est située la pépinière. Au Niger, on utilise
surtout un mélange de sable (pauvre en matière organique et sels minéraux) et de fumier afin
d’enrichir le milieu de croissance.
Avant le remplissage, le substrat soigneusement mélangé aura été tamisé pour obtenir une
texture homogène, et éliminer les éléments grossiers ou se décomposant très difficilement
(cailloux, bois, feuilles, etc…).

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Le mélange du substrat se fait dans Les proportions suivantes :
Lorsque qu’on dispose d’une terre très pauvre en matières organique, le mélange se fera dans
la proportion de 1 mesure de sable pour 2 mesures de fumier,
Lorsqu’on dispose d’une terre riche en matières organique, le mélange sera alors de 50% de
terre et 50% de fumier donc 1 mesure de terre et 1 mesure de fumier,
Lorsqu’on dispose d’une terre humifère c’est-à-dire très riche en matières organique, il ne faut
pas hésiter à l’utiliser à l’utiliser pour le remplissage des pots même à 100%, le sable et le
fumier seront alors exclus.
NB : La proportion de fumier dépendra donc de la richesse du substrat utilisé

Les différents soins à donner aux jeunes plants en pépinière sont :


Le Désherbage : Pour permettre un bon développement des plants, les sachets sont
désherbés brin par brin tous les 7 à 10 jours. Cette opération encoure des risques surtout au
moment de la levée de la plantule car les mauvaises herbes peuvent être assimilées aux jeunes
plants. Dans ce cas, il y a lieu de retarder l’opération pour éviter de déchausser la plantule. Il en
est de même après le repiquage (toutes les deux à trois semaines) ou pour les planches de
pleine terre.

Le démariage : Si on procède au semis direct à raison de 2 ou 3 graines par pot, la réussite de


la germination peut être de 100%. Afin de ne laisser qu’un seul plan par pot :

 On élimine les plants les plus faibles,


 On transplante, (pour les espèces supportant le repiquage), les jeunes plants dans des
récipients (pots) réservés à cet effet.
L’ombrage : En attendant que les jeunes plants soient assez robustes, on place des ombrières
pour protéger les jeunes plants contre l’action du soleil. Selon la croissance des jeunes arbres,
celles-ci sont progressivement supprimées de manière à mettre les plants dans les conditions
de leur futur milieu.
Le paillis : Environ un mois après la levée ou le repiquage, lorsque les plants sont devenus
vigoureux, on applique régulièrement une couche de paillis (paille, tige de mil, de blé, de riz)
finement coupé sur la surface des pots.
Les buts principaux du paillis sont la conservation de l’humidité et la stimulation de la vie
microbienne dans le substrat ainsi que la suppression des travaux de désherbage.
Le cernage et l’habillage des racines : Afin de durcir les plants et de développer les radicelles
à l’intérieur des sachets, on pratique, quelques mois après le semis direct ou le repiquage
(lorsque le pivot commence à pénétrer dans le sol), un cernage du pivot par déplacement latéral
des récipients (pots) et un habillage des racines (à l’aide d’un sécateur). Cela empêche le pivot
et certaines racines latérales de pénétrer trop profondément dans le sol.
Cette opération doit toujours se faire par temps ombragé ou peu ensoleillé (très tôt le matin). Il
faut également bien arroser et bien ombrager les plants après le cernage. Il se fait
régulièrement tous les 15 jours.
L’arrosage : l’arrosage se fait généralement une fois le matin (assez tôt) et une fois le soir
(avant le couché du soleil). Les besoins en eau varient selon l’espèce, le substrat, le stade de
croissance, la taille, le récipient, la température, le régime des vents, l’humidité.
NB : un mois avant la date de plantation, on réduit les arrosages car les plants doivent
s’endurcir pour s’adapter aux conditions de leur futur milieu.

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Période propice pour la plantation
Au Niger, la période de la plantation se situe entre le 15 juillet et le 15 Août. Il faut tenir
compte de la pluviométrie en cours et commencer les plantations après quelques bonnes pluies
(lorsque la pluviométrie cumulée est d’au moins 100mm) afin que le plant profite au maximum
de l’eau pour installer et développer son système radiculaire.
Piquetage
Le piquetage consiste à matérialiser l’emplacement du plant à l’aide des piquets. Pour se faire,
on place les piquets à la même distance les uns des autres. Cette distance change avec les
essences.
Tableau 1 : quelques exemples d’écartements à respecter
Essences Ecartements entre les
Lignes Plants
Citronnier 8m 8m
Manguier 10 m 10 m
Neem 5m 5m*
Acacia albida 10 m 10 m

Trouaison
En règle générale on fait des trous de 40 cm de côtés et 40 cm de profondeur (40 cm x 40 cm x
40 cm) pour le cas des plants forestiers et 60 cm x 60 cm x 60 cm pour les plants fruitiers (voire
1 m x 1 m x 1 m). La trouaison est mieux indiquée après une pluie. A ce moment, le sol est
moins dur. Au moment du creusage, on ne mélange pas la terre de dessus avec celle de
dessous. Il faut faire 2 tas. Le trou sera refermé en mettant la terre de dessus au fond pour
conserver l’humidité du trou et éviter son desséchement.

Transport des plants


Les dispositions suivantes doivent être prises lors du transport des plants de la pépinière vers le
site de plantation :
 Avant le chargement, les plants seront sélectionnés. Les plants chétifs, malades, de
couleur jaune, de dimension non désirée,…etc, seront éliminés afin de garantir au
maximum la réussite de la plantation ;
 Les plants doivent être copieusement arrosés au départ de la pépinière de manière à
éviter leur desséchement pendant le transport et avant la plantation ;
 Veiller à ne pas endommager les plants lors des manipulations diverses ;
 Les transports se ferons de préférence aux heures les plus fraiches de la journée ; si le
transport s’effectue pendant la journée, éviter les expositions prolongées au soleil et au
vent. Le véhicule sera muni d’une bâche.
 Eviter des chargements et des déchargements inutiles ;
 Sur le lieu de plantation, prévoir des abris (arbres, ombrières) pour recevoir le
chargement des plants.

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Plantation
Les plantations se font toujours aux heures les moins chaudes mais peuvent s’étaler sur toute
la journée si le temps est ombrageux ou pluvieux.
La réussite d’une plantation dépend de sa rapidité car, dans les pays arides ou semi-arides
comme le Niger, la saison pluvieuse est très courte. C’est pourquoi, une bonne répartition des
travaux est nécessaire : déchargement des plants, transport et répartition sur le terrain,
trouaison, rebouchage, plantation…etc.
Mise en terre des plants
Les étapes de la mise en terre des plants sont les suivantes :
 On dégage le terrain puis on recreuse le trou en rejetant le sol sur le coté ;
 On sectionne la base du récipient (pot) à l’aide d’un outil tranchant puis on fend la gaine
longitudinalement tout en maintenant la gaine plastique autour de la motte de terre pour
évitera qu’elle ne s’effriter.
 On place soigneusement le récipient sans fond dans le trou, le collet à 1 à 2 cm sous le
niveau du sol ;
 On entoure le plant d’un peu de terre avant de retirer la gaine en plastique ;
 On rebouche le trou, on tasse le sol tout en prenant soin de créer une légère dépression
autour du plant.

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