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AIDE MEMOIRE POUR LE CONCOURS PROFESSIONNEL DES AGENTS DES EAUX ET FORETS

FAUNE
A. Définition des concepts
Aire protégée : Une aire protégée est : « Un espace géographique clairement défini, reconnu,
consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la
conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui
sont associés ».
Avifaune : L’ensemble des oiseaux ou d’espèces d’oiseaux d’un milieu.
Battue administrative : Toute action organisée par l’administration chargée de la faune
sauvage en vue d’éloigner ou d’éliminer les animaux sauvages causant des dommages ou se
relevant dangereux pour les populations ou menaçant le bon déroulement de la gestion d’une
aire protégée.
Braconnage : Le braconnage peut se définir comme étant l’expression de l’exploitation illégale
de la faune sauvage. On distingue plusieurs formes de braconnage à savoir : le braconnage de
subsistance, le braconnage commercial et le braconnage de représailles.
Conservation Ex-situ : c’est la conservation des composantes de la diversité biologique hors
de leurs habitats naturels à des fins de reproduction ou pour maintenir un stock génétique.
Canins : Animaux carnassiers à griffes non rétractiles de la même famille que le chien.
Exemple : Le chacal, l’hyène, le loup..etc.

Dépouilles ou Trophées : Tous les restes d’animaux sauvages autres que la viande de
consommation et tout objet confectionné avec ces restes sans qu’ils aient perdu leur identité
d’origine.

Diversité biologique ou Biodiversité : Variabilité des organismes vivants de toute origine y


compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, aquatiques et les complexes écologiques
dont ils font partie, cela comprend la diversité au sein des espèces et entre les espèces ainsi
que celle des écosystèmes ;
Entomofaune : L’ensemble des insectes d’un pays, d’une région ou d’un milieu donné.
Espèce endémique : Espèce qui n’existe que dans une zone ou une région donnée.
Espèce grégaire : Espèces qui vivent ou se déplacent en groupe. Exemple : le buffle, singes.
Espèces solitaires : Espèces qui vivent ou se déplacent seules. Exemple : le Guib arnaché.
Espèces nocturnes : Espèces qui sont plus actifs la nuit. Exemple : l’hyène.
Espèces diurnes : Espèces qui sont plus actifs le jour. Exemple : Les antilopes.
Faune sauvage : L’ensemble des animaux vivants en état de liberté dans leur milieu naturel
notamment ceux classés parmi les mammifères, les oiseaux, les reptiles, les batraciens, les
insectes….etc.
Feux d’aménagement : appelés aussi feux précoces sont des feu allumés intentionnellement
par les gestionnaires des aires protégées dans le cadre de l’aménagement.
Flore : L’ensemble des espèces végétales d’un pays ou d’une région.

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Gibier : Tout animal sauvage susceptible de faire l’objet d’acte de chasse et duquel l’homme
peut tire profit ;
Ichtyofaune : L’ensemble des poissons d’un pays ou d’une région.
Marche en l’amble : Façon de marcher de certains quadrupèdes qui lèvent ensemble les deux
jambes du même coté, alternativement avec celles du coté opposé. Cette façon de marcher est
naturelle chez l’éléphant et la girafe.
Massacre : Le pédoncule frontal, les ossements de tête d’un animal.
Brouteur : un animal est dit brouteur lorsqu’il se nourrit des parties des arbres comme les
feuilles, les rameaux, les bourgeons..etc. Exemple : la girafe, l’éléphant.
Paisseur : Un animal est dit paisseur lorsqu’il se nourrit de l’herbe au sol. Exemple : le buffle
Brouteur-paisseur : animal à régime mixte mais à prédominance brouteur.
Paisseur-brouteur : animal à régime mixte mais à prédominance paisseur.
Herbivore : Qui se nourrit de végétaux (herbes et plantes). Exemple : les gazelles.
Carnivore : Qui se nourrit de viande. Exemple : le lion, l’hyène.
Omnivore : Qui se nourrit presque de tout. Exemple : les singes.
Nécrophage : Qui se nourrit des cadavres des autres espèces. Exemple : les vautours.
Insectivore : Qui se nourrit des insectes. Exemple : les lézards.
Granivore : Qui se nourrit de graines. Exemple : certains oiseaux.
Frugivore : Qui se nourrit des fruits.
Piscivore : Qui se nourrit de poisson.
Primates : Les primates constituent un ordre de mammifères caractérisé par des yeux situés
en avant de la face, des membres à cinq doigts à ongle aplati et une main préhensile. Le
groupe inclut les prosimiens et les simiens (singes et hominidés).
Félins : Animaux à griffes rétractiles de la même famille que le chat.
Exemple : le lion, le léopard, le tigre…etc.
Echassiers : Les échassiers sont des oiseaux à longues pattes, à long cou et souvent à long
bec qui vivent dans des milieux aquatiques, des eaux peu profondes, marchant sur le fond et ne
nageant pas. La plupart sont migrateurs. Exemple : les cigognes, les grues, les hérons.
Oiseau migrateur : C’est un oiseau qui voyage en fonction des saisons, d’une zone de
reproduction vers une zone d’hivernage. Contrairement aux oiseaux sédentaires, les oiseaux
migrateurs ont besoin de se déplacer pour se nourrir.
Mirador : un mirador ou poste d’observation est une infrastructure touristique érigée en hauteur
qui permet aux visiteurs d’observer la faune sans que cette dernière ne soupçonne une
présence humaine. Le mirador peut aussi jouer le rôle d’infrastructure de surveillance.
Saline : Les salines sont des endroits naturels ou artificiels aménagés où les animaux viennent
lécher le sel à la recherche d’une complémentation.

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Rapaces : Oiseaux se nourrissant principalement de vertébrés, capturés vivants et saisis par
ses griffes recourbées ou serres. (Les rapaces ont un maxillaire en crochet, rabattu devant une
mandibule droite et courte. Exemple : les aigles, les faucons..etc.
Parc national : Aire où la plus haute autorité de l’Etat prend l’acte de classement par décret,
exclusivement destinée à la propagation, à la protection, à la conservation et à l’aménagement
de l’habitat et des populations d’animaux sauvages, ainsi qu’à la protection des sites, de
paysages ou de formations géologiques d’une valeur scientifique, culturelle ou esthétique
particulière, dans l’intérêt du public et également pour son éducation et sa récréation, lorsque
cela ne porte pas atteinte aux objectifs de sa création. Ses limites ne peuvent être
changées et aucune de ses parties ne peut être aliénée ;

Réserve de la biosphère : Réserve nationale déclarée comme bien du Patrimoine Mondial en


raison de ses spécificités biologiques, écologiques, culturelles ou historiques et dont la
conservation est l’un des objectifs principaux.

Réserve naturelle nationale : Aire délimitée où certaines restrictions partielles ou totales,


temporaires ou définitives quant à la chasse, l’exploitation des végétaux, des produits du sol ou
du sous-sol, l’installation des infrastructures, peuvent être nécessaires à des fins de protection
et de réhabilitation des milieux naturels pour le bien-être des populations ;

Réserve intégrale ou sanctuaire : Aire réservée pour la protection totale des communautés
animales, végétales ou des sites caractéristiques particulièrement menacés. Cette aire doit être
englobée dans une zone tampon qui a le statut d’une Réserve Naturelle Nationale ;

Réserve de faune : Aire classée, affectée au repeuplement, à la reproduction et à la


propagation de la faune sauvage ainsi qu’à la préservation ou à la reconstitution de son habitat.
Une réserve de faune peut être soit totale, soit partielle ;

Réserve totale de faune : Réserve de faune où la faune sauvage est protégée de façon
absolue ;

Réserve partielle de faune : Réserve de faune où certaines restrictions partielles ou


temporaires quant à la chasse sont nécessaires à des fins de protection et de réhabilitation de
la faune sauvage pour le bien-être des populations ;

Venaison : L’animale sans sa dépouille.

Zone banale : Ensemble du territoire et du domaine public non classé, à l’exception des routes,
voies ferrées, zone construction où l’exercice de la chasse n’est pas compatible avec la sécurité
publique. Sur ces zones, la pratique de la chasse correspond à des objectifs d’alimentation des
populations autochtones ou d’activité sportive, socio-culturelle et de récréation ;

Zone humide : Les zones humides sont des étendues de marais, de tourbières ou d’eaux
naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante,
douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée
basse n’excède pas six (6) mètres.

Zone tampon : Ceinture d’au moins cinq (5) kilomètres de largeur qui circonscrit une aire
protégée.

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B. Questions/Réponses
Q : Quelles sont les conditions à remplir avant d’aller à la chasse ?
R : les conditions à remplir avant d’aller à la chasse sont :
- Etre majeur,
- Jouir de toutes ses facultés mentales,
- Détenir un permis de chasse,
- Détenir un permis de port d’armes en cas d’usage d’armes à feu
Q : Citez deux activités humaines qui sont autorisées dans le Parc W du Niger.
R : Le Tourisme de vision et la recherche scientifique
Q : Citez trois (3) aires protégées au Niger et donnez leur localisation.
R : -Le parc National du W situé à l’ouest du pays dans la région de Tillabéri,
-La Réserve Nationale Naturelle de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) au nord dans la région
d’Agadez,
-La Réserve Nationale Naturelle de Termit -Tin -Toumma (RNNTT) au nord-est à cheval
sur les régions de Diffa, Zinder et Agadez.
Q : Quelles propositions faites-vous pour mieux protéger la faune au Niger ?
R : Pour mieux protéger la faune au Niger il faut :
-Susciter une réelle volonté politique en matière de conservation de la faune,
-Sensibiliser tous les acteurs notamment les populations, les forces de défense et de sécurité,
les autorités coutumières, administratives et judiciaires sur l’importance de la faune et la
nécessité de la protéger,
-Renforcer la législation tant nationale qu’internationale en la matière et veiller à son application
effective,
- Réhabiliter et protéger l’habitat de la faune,
- Prévenir et Gérer de façon responsable et durable les conflits humains faune sauvage,
-Améliorer les conditions de vie des populations et lutter contre la pauvreté en milieu rurale.
-Le partage juste et équitable des retombés de la conservation avec les communautés
riveraines des aires protégées.
Q : Citez les différentes aires de conservation de faune que vous connaissez au Niger.
R : Le Parc National du W, la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT), La
Réserve Intégrale et sanctuaire des Addax, la Réserve Nationale Naturelle de Termit Tin
Toumma (RNNTT), la Réserve Totale de Faune de Gadabedji (RTFG), la Réserve Totale de
Faune de Tamou (RTFT) et la Réserve Partielle de Faune de Dosso (RPFD), la Réserve
Nationale Naturelle de Kandadji (RNNK), La réserve Intégrale et sanctuaire des hippopotames.

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Q : Qu’est-ce que le braconnage ? Quelles sont les conséquences et moyens d’y faire
face ?
R : Le braconnage c’est l’exploitation illégale de la faune. Ses conséquences sont entre autres :
la disparition des espèces, la perte de la biodiversité, la rupture de l’équilibre écologique.
Les moyens pour y faire face vont de la sensibilisation et de l’implication de tous les acteurs à
tous les niveaux, au renforcement de la lutte anti-braconnage par une application rigoureuse de
la législation, sans oublier la mise en place d’un réseau d’informateurs (renseignement) fiables,
efficaces et motivés.
Q : Quelles sont les espèces de faune qui, à votre connaissance sont en voie de
disparition au Niger et pourquoi?
R : Les espèces de faune en voie de disparition au Niger sont : l’Addax, la gazelle dama, le
Guépard, le léopard, le damalisque, le lamantin, ,..etc. Les causes de leur disparition sont le
braconnage, la fragmentation et la perte de l’habitat, les changements climatiques..etc.
Q : Quelles sont les menaces auxquelles font face les aires protégées du Niger ?
R : Les différentes menaces auxquelles font face les aires protégées du Niger sont : le
braconnage, le pâturage illégal, la pression agricole, l’exploitation du bois, les feux de brousse,
les changements climatiques et dans certains cas l’insécurité, l’exploitation minière et pétrolière.
Q : Qu’est-ce qu’un feu d’aménagement et Quelle est son importance?
R : Appelés aussi feux précoces, ce sont des feux allumés intentionnellement par les
gestionnaires des aires protégées dans le cadre de l’aménagement car le feu est un outil
d’aménagement de l’habitat de la faune. Il est indispensable dans les écosystèmes des
savanes. Le feu précoce est le type de brulis fréquemment utilisé au parc du W. La mise à feu
se fait chaque année en fin de saison de pluie, concomitamment avec l’ouverture des pistes.
Elle permet de :

- Favoriser la repousse chez les graminées et les ligneux ;


- Améliorer la visibilité dans un parc pour le tourisme de vision ;
- Protéger l’habitat contre les feux sauvages très violents qui se déclarent en saison
sèche.

Q : Qu’est-ce qu’une saline et quelle est son importance ?


R : Une saline est un endroit aménagé où les animaux viennent lécher le sel qui est un
complément indispensable à l’alimentation des animaux. Le sel assure l’équilibre minéral des
animaux et les maintient en bonne santé. Une saline peut être naturelle ou artificielle.
Q : Quelles sont les périodes d’ouverture et de fermeture de la chasse au Niger ?
R : Les périodes d’ouverture et de fermeture de la chasse au Niger sont :

- De Décembre à Février pour les mammifères de moyenne chasse et les reptiles ;


- De Décembre à Mai pour les oiseaux de petite chasse.

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Q : Citez cinq(5) zones humides d’importance internationale pour la conservation des
oiseaux d’eaux au Niger ?
R : Liste des zones humides d’importance internationale pour la conservation des oiseaux
d’eaux au Niger ou sites RAMSAR du Niger
N° Nom du site Ramsar Superficie Date de désignation
(ha)
1 Parc National du W 220.000 1987
2 Moyen Niger I 88.050 Juin 2001
3 Complexe Kokorou-Namga 36.000 Juin 2001
4 Partie nigérienne Lac Tchad 360.000 Juin 2001
5 Dallol Bosso 376.162 Avril 2004
6 Dalllol Maouri 318.966 Avril 2004
7 Moyen Niger II 65.850 Avril 2004
8 Mare de Tabalak 7.713 Septembre 2005
9 Mare de Lassouri 26.737 Septembre 2005
10 Mare de Dan Doutchi 25.366 Septembre 2005
11 Oasis du kawar 368.536 Septembre 2005
12 Gueltas et Oasis de l’Aïr 2.413.237 Septembre 2005

Q : Quel est l’importance des zones humides pour la faune ?


R : Les zones humides constitue d’importants réservoirs de la biodiversité. La survie d’un grand
nombre d’espèces dépend des zones humides car ils y trouvent de l’eau, de l’alimentation et un
abri pour se reproduire. Les zones humides sont particulièrement importants pour les oiseaux
migrateurs qui viennent y nicher et se reproduire.

Q : Citez les différentes aires protégées du Niger et donnez leurs superficies

R : Liste des différentes aires protégées du Niger


N° Noms des Aires Protégées Superficie

1 Parc Régional du W du Niger (PRW/N) 220. 000 ha


2 Réserve Totale de Faune de Gadabédji (RTFG) 76.000 ha
3 Réserve Totale de Faune de Tamou (RTFT) 77.740 ha
4 Réserve Partielle de Faune de Dosso (RPFD) 306.500 ha
5 Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) 6 .451 .000 ha
6 Réserve Intégrale (RI) ou Sanctuaire des Addax 1.285.000 ha
7 Réserve Naturelle Nationale du Termit et du Tin Toumma (RNNTT) 9.656.000 ha
8 Réserve Naturelle Nationale de Kandadji (RNNK) 1.207.000 ha
9 Réserve Intégrale d’Hippopotames 1.000 ha

Superficie Totale des Aires Protégées du Niger 19.280.240 ha

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Q : Donnez les noms scientifiques de quatre (4) espèces intégralement protégées et
deux(2) espèces partiellement protégées au Niger.
R : Voir la Listes des espèces intégralement et partiellement protégées ci-dessous.

Liste I : les espèces animales intégralement protégées :

A) Mammifères
- Hippopotame Hippopotamus amphibius
- Lamantin Trichechus senegalensis
- Oryctérope Orycteropus afer
- Eléphant Loxodonta africana
- Girafe Giraffa camelopardalis
- Guépard Acinonyx jubatus
- Léopard Panthera pardus
- Biche Robert Gazella dama
- Addax Addax nasomaculatus
- Caracal Felis caracal caracal
- Grand Bubale Alcelephus buselaphus major
- Damalisque Damaliscus korringum
- Porc épic Hystrix cristata
- Lycaon Lycaon pictus
- Loutre à joues blanches Aonyx capensis
- Hyène rayée Hyaena hyaena
- Hyène tachetée Crocuta crocuta
- Oryx Oryx algazella
- Mouflon à manchettes Ammotragus lervia

B) Reptiles
- Crocodile du Nil Crocodylus niloticus
- Tortue terrestre Testudo sulcata
- Pithon de Sebha Python sebae

C) Oiseaux
- Autruche Struthio camelus
- Bec en sabot Balaeniceps rex
- Comatibis chevelu Comatibis eremita
- Messager serpentaire, secrétaire Sagitarius serpentarius
- Grue couronnée Balaerica pavonina
- Grand calao d’Abyssinie Bucorvus abyssinicus
- Francolin écailleux Francolinus squamatus
- Tous les vautours
- Cigogne blanche Cigonia cigonia
- Cigogne noire Cigonia nigra

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Liste II : les espèces animales bénéficiant de limitation d’abattage ou de capture
et dites partiellement protégées :
A) Mammifères
- Lion Panthera leo
- Buffle de savane Syncerus caffer savanensis
- Hippotrague Hippotragus equinus
- Waterbuck, Cob défassa Cobus. ellipsiprymnus defssa
- Cob de buffon Cobus Adenota kob
- Cob des roseaux Redunca redunca
- Céphalophe à flancs roux Cephalophus rufilatus
- Gazelle korine Gazella rufifrons
- Gazelle dorcas Gazella dorcas

B) Oiseaux
- Aigrette garzette Egretta garzetta
- Aigrette intermédiaire Egretta intermedia
- Grande aigrette Egretta alba
- Jubiru du Sénégal Ephippiorhinchus senegalensis
- Marabout Leptoptilos crumeniferus
- Pélican gris Pelecanus rufescens
- Grande outarde Otis arabs
- Tantale ibis blanc Ibis ibis

C) Reptiles
- Varan terrestre Varanus exanthematicus
- Tortue d’eau douce Geochelone sulcata
- Tous les Viperidae
- Tous les Elapidae

Liste III : les espèces animales soumises à une réglementation dans les limites de
la compétence du Niger, quand la coopération avec d’autres pays est nécessaire
pour en empêcher ou restreindre l’exploitation :

A) Mammifères
- Hippopotame Hippopotamus amphibius
- Mouflon à manchettes Ammotragus lervia
- Léopard Panthera pardus
- Addax Addax nasomaculatus
- Oryx Oryx algazella
- Eléphant Loxodonta africana

B) Reptiles
- Tortue terrestre Testudo sulcata
- Varan du Nil Varanus niloticus
- Python de Sebha Python sebae
C) Oiseaux
- Cigogne d’Abdim Ciconia abdimii

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SYLVICULTURE / AMENAGEMENT DES FORETS / CES-DRS
A. Définition des concepts
Sylviculture : La sylviculture est l'art et la science de cultiver les forêts. C'est l'une des
disciplines de la foresterie. La sylviculture a pour rôle de faire évoluer les forêts, en mettant à
profit les facteurs écologiques et les potentialités naturelles, afin d’optimiser durablement les
produits et les services que l’homme peut en attendre.
Arbre : Un arbre est un végétal ligneux composé d’une cime (ou houppier), d’un tronc et des
racines et dont la hauteur est supérieure ou égale à 8 mètres. On parle d’arbuste lorsque la
hauteur est comprise entre 4 et 7m et d’arbrisseau lorsque la hauteur est inférieure à 4m.
Lignine : la lignine est l’un des principaux constituants du bois. Ses principales fonctions sont
d’apporter de la rigidité, une imperméabilité à l’eau et une grande résistance à la
décomposition.
Plante ligneuse ou Végétal ligneux : Qualifie une plante lignifiée, vivace et boiseuse, qui a la
consistance ou l’aspect du bois, comme les arbres, les arbustes et les lianes. Une plante
ligneuse s’oppose à une plante herbacée, car elle désigne ce qui est boiseux, de la nature du
bois au contraire de l’herbe.
Feuille : En morphologie végétale, la feuille est l’organe spécialisé dans la photosynthèse chez
les plantes vasculaires. Elle est insérée sur la tige des plantes au niveau des nœuds. C’est
aussi le siège de la respiration et de la transpiration.
Cime : c’est l’extrémité supérieure du houppier.
Collet : Le collet d’une plante est la partie intermédiaire entre le système racinaire et la tige.
Souche : Il s’agit de la base d’un tronc d’arbre, ainsi que ses racines qui restent après
l’abattage d’un arbre.
Rhytidomes : désigne chez les arbres, l’écorce externe crevassée recouvrant la surface des
tiges et des racines âgées et s’exfoliant parfois de diverses manières (écailles).
Erosion : C’est le phénomène par lequel les particules du sol (sable, argile, limon) sont
arrachées transportées et déposées sélectivement ailleurs. On parle d’érosion hydrique lorsque
ce phénomène est du à l’eau et d’érosion éolienne lorsque c’est le vent qui en est la cause.
Environnement : l’ensemble des éléments physiques, chimiques et biologiques, des
facteurs sociaux et des relations dynamiques entretenues entre ces différentes
composantes.
Ecosystème : le complexe dynamique formé de communautés de plantes d’animaux
et de micro-organismes et de leur environnement non vivant qui par leurs interactions
forment une unité fonctionnelle.
Désertification : la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides
sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités
humaines.
Désertisation : C’est le stade final de la désertification.
Dégradation : c’est la perte des propriétés physiques chimiques et biologiques d’un sol le
rendant impropre à toute production agro-sylvo-pastorale.

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Palissade : Dans la fixation des dunes, la palissade est un obstacle linéaire opposé aux vents
dominants pour en réduire la vitesse et provoquer à son niveau l'atterrissage et l'accumulation
du sable transporté. Selon le but recherché, cette accumulation aboutit à la formation d'une
dune artificielle d'arrêt ou de défilement.
Barkhane : Une barkhane ou barcane est une dune de la forme d'un croissant allongé dans le
sens du vent. Elle naît là où l'apport de sable est faible et sous des vents unidirectionnels.
Nebkha : un nebkha ou nabkha est une dune de sable qui se forme autour de la végétation. Il
est un relief éolien , une structure construite et façonnée par l'action du vent .
Haies-vives : Ce sont des alignements d’arbres, d’arbustes ou d’arbrisseaux d’une ou de
plusieurs rangées, d’une seule ou de plusieurs espèces, et en général implantés autour d’un
périmètre à protéger contre les animaux et autres agressions.
Brise-vents : Ce sont des plantations linéaires d’arbres, d’arbustes ou d’arbrisseaux d’une ou
de plusieurs rangées, d’une seule ou de plusieurs espèces, et en général implantées
perpendiculairement au vent dominant ou au vent le plus nocif pour les cultures, les villages ou
les infrastructures (routes, points d’eau, écoles, etc.) que l’on veut protéger.
Ressources naturelles : l’ensemble des produits naturels, des écosystèmes, des éléments
abiotiques et des équilibres qui composent la terre ainsi que des diverses formes d’énergie
naturelles.

B. Questions / Réponses
Q : Quelles sont les différentes parties d’un arbre ?
R : Les différentes parties d’un arbre sont :
Houppier : le houppier ou la couronne est la partie supérieure d’un arbre constituée d’un
ensemble structuré des branches situées au sommet du tronc (des branches maitresses aux
rameaux secondaires). La cime est l’extrémité supérieure du houppier.
Tronc : Le tronc ou fût En botanique, c’est la partie principale de la tige simple d’un arbre ou
d’un arbuste, généralement vertical et sans ramification sur une hauteur importante, situé entre
les racines et le houppier.
Il doit être assez fort pour supporter le poids des feuilles, des branches et des fruits, et assez
souple pour que l’arbre plie sous le vent sans casser. Le tronc distribue de l’eau, les sels
minéraux et les substances nutritives à toutes les parties de l’arbre.
Racine : c’est l’organe souterrain d’une plante servant à la fixer au sol et à y puiser l’eau et les
éléments nutritifs nécessaires à son développement.
Q : Donnez l’importance de l’arbre dans le champ.
R : l’arbre dans les champs a plusieurs importances :
- Il protège le sol contre les érosions hydrique
- Il fertilise le sol grâce aux feuilles qui tombent qui constituent la matière organique,
- Il fixe le sol à travers ses racines,
- Il procure du bois et des produits forestiers non ligneux aux paysans
- Il procure de l’alimentation pour les animaux.

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Q : Citez les types de marchés ruraux que vos connaissez.
R : Au Niger, il ya deux types de marchés ruraux à savoir :
- Les marchés ruraux de forme contrôlée quand ils sont approvisionnés à partir de
zones délimitées et aménagées.
- Les marchés ruraux de forme orientée quand ils sont approvisionnés à partir de
zones délimitées mais non aménagés.
Q : Quels sont les différents types de bois énergie ?
R : Les différents types de bois énergie sont :
- Le bois de chauffe ;
- Le charbon de bois
Q : Citez cinq(5) types d’ouvrages antiérosifs que vous connaissez.
R : Les banquettes, les demi-lunes, les zaï, les palissades, les cordons pierreux, les bandes
enherbées, les tranchées..etc.
Q : Quels sont les types d’érosion que vous connaissez ? Comment lutter contre ces
types d’érosion ?
R : Il ya deux type d’érosions au Niger : l’érosion hydrique et l’érosion éolienne.
Pour lutter contre l’érosion hydrique, il faut réaliser des ouvrages anti-érosifs de captage et
de rétention des eaux de ruissellement comme les banquettes, les demi-lunes..etc, ainsi que la
sensibilisation des populations sur les causes et les conséquences de ce type d’érosion.
Pour lutter contre l’érosion éolienne, il faut réaliser des ouvrages anti-érosifs comme les
palissades pour fixer les dunes mouvantes, les brise-vents et les haies vives pour casser et
atténuer la force des vents, ainsi que la sensibilisation des populations sur les causes et les
conséquences de ce type d’érosion.
Q : Citez deux procèdes généralement utilisés dans le cadre de la restauration des terres
dégradés.
R : -Les procédés mécaniques qui se caractérisent par la confection des ouvrages anti-érosifs
notamment les demi-lunes, les banquettes, les palissades (fixation des dunes)…etc
-Les procédés biologiques qui se caractérisent par les plantations, les semi directs,
l’ensemencement des graminées…etc.
Q : Donnez la densité à l’hectare des ouvrages anti-érosifs suivants : Demi-lunes,
Banquettes, Zaï.
R : Demi-lunes : 313/ha ; Banquettes : environ 6/ha ; Zaï : 10 000/ha

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APICULTURE
A. Définition des concepts
Apiculture : L’apiculture est à la fois une science et un art qui consiste à élever des abeilles
domestiques en vu d’obtenir de leur travail dirigé des produits dotés d’une valeur marchande
(miel, pollen, cire, gelée royale, propolis).
L’apiculture est l’art de cultiver les abeilles dans le but de retirer de cette industrie le maximum
de rendement avec le minimum de dépenses.
Apis signifie abeille en latin, et l’apiculture est la science et pratique d’élever des
abeilles.
Abeille : L’abeille est un hyménoptère social, appartenant au genre Apis, qui produit du miel.
Miel : Le miel est une denrée produite par les abeilles mellifiques à partir du nectar des fleurs
ou des sécrétions provenant des parties vivantes des plantes ou se trouvant sur elles, qu’elles
butinent, transforment, combinent avec des matières spécifiques propres, emmagasinent et
laissent mûrir dans les rayons de la ruche. Cette denrée peut être fluide, épaisse, cristallisée.
Le miel est un produit naturel qui ne peut contenir aucun additif.
Ruche : c’est une loge spécialement aménagée pour élever les abeilles.
Flore mellifère ou espèce mellifère : Plantes donnant en abondance des substances sucrées
accessibles aux abeilles domestiques.
Essaim : Un essaim est un groupe d’abeilles d’une colonie entière en désertion durant les
périodes de disettes ou menacée par des feux de brousse et les fortes intempéries (pluies).
On peut aussi appeler essaim est un groupe d’abeilles filles sorties d’une colonie mère en
essaimage, pour s’accrocher temporairement à un support. Gorgées de miel et lourdes, ces
abeilles ne piquent pas durant plusieurs heures.
Essaimage : c’est un phénomène qui consiste en une division de la colonie en 2 parties :
- l’une avec la vieille reine à sa tête part s’installer au loin,
- l’autre reste sur place et produit une nouvelle reine.
La pérennité et la propagation de l’espèce sont assurées par le phénomène de l’essaimage.

Colonie : Une colonie est un regroupement d’abeilles composé d’une reine unique, de
nombreuses ouvrières, femelles, de faux bourdons, mâles, et de couvain, œufs, larves, et
nymphes; elle s'installe dans une seule ruche.

Faux bourdon : C’est le mâle de l’abeille. Il est le produit de l’éclosion d’un œuf non fécondé.
Contrairement à l’abeille ouvrière femelle, le faux bourdon ne possède pas de dard (ne pique
pas), et ne récolte ni nectar, ni pollen.

Enfumoir : Un enfumoir est un appareil qui permet à l’apiculteur de produire des bouffées de
fumée dans la ruche et aux alentours. Il sert à éloigner les abeilles pendant la durée de la
récolte ou du nettoyage de la ruche.

Couvain : Tous les stades de l’abeille immature : les œufs, les larves, les pupes.

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B. Questions / Réponses
Q : Quelle est la période de la journée la mieux indiquée pour l’exploitation de la ruche et
dites pourquoi ?
R : La période de la journée la mieux indiquée pour l’exploitation de la ruche sont les heures
fraiches de la journée notamment tôt le matin(les abeilles sont parti butiner) ou tard la soirée
(lorsqu’elles ont déjà réintégré la ruche) car les visites des ruches quels qu’en soient les motifs
sont très stressants pour les abeilles et peuvent avoir des impacts négatifs.
Q : Citez les différents produits de la ruche.

R : Les différents produits de la ruche sont : le miel, le pollen, la cire, la gelée royale et la
propolis.

Q : Citez les différents matériels de l’apiculteur


R : Les différents matériels d’un apiculteur sont :
-Les ruches : qui sont des matériels qui servent d’abris pour accueillir convenablement une
colonie d’abeilles ;
-L’enfumoir : Il sert à éloigner les abeilles pendant la durée de la récolte ou du nettoyage de la
ruche, L'enfumoir facilite les interventions de l'apiculteur dans le rucher.
-Les vêtements de protection ou combinaison : Ils servent à protéger l'apiculteur contre les
éventuelles attaques des abeilles dérangées par sa présence ;
-Les lève-cadres : utiles pour ôter les cadres dans la ruche, car, les abeilles ont tendance à les
fixer sur leur support avec de la propolis, ce qui rend difficile leur prise ; et
-Les matériels de conditionnement : qui servent à récolter, filtrer et stocker le miel.
Q : Quelle est l’importance de l’apiculture pour les populations ?
R : Complémentaire aux autres activités de l’exploitation agricole, l’apiculture s’intègre bien
dans le calendrier agricole. Sa pratique ne demande pas de superficie importante et peut être
intéressante dans les zones où la terre se fait rare, où la densité de la population est très forte.
Les produits résultants de cette activité sont dotés d’une haute valeur alimentaire. Leur
consommation permet de répondre aux besoins énergétiques, de corriger certaines carences
alimentaires notamment chez les enfants, mais aussi de soigner certaines maladies.
La commercialisation de ces produits procure à l’apiculteur des revenus non négligeables pour
l’exploitation agricole. Le développement de l’apiculture peut avoir une incidence sur
l’agriculture grâce à la pollinisation qui permet d’améliorer les rendements. Par ailleurs, la
pollinisation par les abeilles contribue à la reproduction de la flore sauvage, de ce fait
l’apiculture participe à l’amélioration de l’environnement. Cette activité joue un rôle très
important au sein de l’économie rurale.

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PECHE ET AQUACULTURE
A. Définition des concepts
Pêche : La pêche consiste soit à rechercher, à poursuivre, à piéger, à capturer ou à détruire
des poissons, des crustacées, des mollusques ou des algues vivant en état de liberté dans les
eaux du domaine public, d'origine naturelle ou artificielle.
Aquaculture : L’aquaculture désigne d’une manière générale toutes les activités de production
animale ou végétale en milieu aquatique.
Poisson : Les poissons sont des animaux vertébrés aquatiques à branchies, pourvus
de nageoires et dont le corps est recouvert ou non d'écailles.
Epervier : Grand filer de pêche en forme de cône (conique) évasé, garni de plombs et lesté à
sa périphérie qu’on lance à la main pour capturer les poissons.
Branchies : Les branchies sont des organes respiratoires internes ou externes permettant à de
nombreux animaux aquatiques, notamment les poissons, de respirer en extrayant l'oxygène de
l'eau.
Nageoire : Une nageoire est un membre ou un appendice en général large et plat issu d'un
repli cutané, permettant le mouvement et le soutien dans le milieu aquatique.
Ecaille : une écaille est une petite plaque rigide qui émerge du derme d'un animal pour
renforcer sa protection.
Opercules : Les opercules sont des plaques osseuses qui ferment les ouïes des poissons.
Elles servent de protection pour les branchies.
Ligne latérale : La ligne latérale est un organe mécano-sensoriel présent chez
les poissons ainsi que chez certains anoures. Elle jouerait un rôle plus important chez les
poissons vivant dans l'obscurité, les eaux turbides ou chez les espèces cavernicoles (qui
peuvent être aveugles chez certaines espèces).
Engin de pêche : Tout matériel utilisé pour la pêche. Ils comprennent les hameçons, les filets,
les nasses..etc.
Embarcation : Tout matériel utilisé pour se déplacer sur les fleuves et les lacs ou pour le
transport.
Etang : Etendue d’eau stagnante, située dans une cuvette naturelle résultant de
l’imperméabilité du sol ou dans une cuvette imperméable creusée par l’homme, l’étang est
entouré de terre.
Pirogue : Type d’embarcation longue et étroite, souvent fait d’un seul tronc d’arbre creusé mue
à la pagaie ou équipé d’un moteur.
Mare : Une mare est une étendue d’eau stagnante peu profonde et de faible superficie,
permanente ou temporaire, naturelle ou artificielle.

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B. Questions / Réponses
Q : Quelles sont les différentes parties du corps du poisson ?
R : Les différentes parties du corps du poisson sont : la tête, le tronc et la queue.
Q : Pourquoi l’utilisation de certains matériels de pêche sont interdits ? Donnez quelques
exemples de matériels de pêche interdits.
R : Certains matériels de pêche sont interdits parce qu’ils ne sont pas conformes à la
réglementation et ne sont pas sélectifs. L’utilisation de ces matériels peut conduire à la
surexploitation de la ressource voire même à la disparition de certaines espèces.
Parmi les matériels de pêche interdits on peut citer : la senne, les filets raclant localement
dénommés « kindi-kindi » et « taroun Dourou », les filets dont la maille est inférieure à trois (3)
doigts, soit six (6) centimètres maille tirée.
Q : Selon vous, pour quelles raisons les prises de poissons sont de plus en plus faibles
sur le fleuve Niger ?
R : Les prises de poissons sur le fleuve Niger sont de plus en plus faibles à cause de la
surpêche du au nombre de plus en plus élevé de pêcheurs, de l’utilisation des engins de pêche
non sélectifs et non conforme à la législation en vigueur, de l’ensablement du fleuve, de la
destruction de l’habitat et des zones de frayères, la pollution des eaux par la prolifération des
espèces végétales aquatiques envahissantes..etc.
Q : En quoi consiste le prétraitement du poisson ?
R : Le prétraitement du poisson consiste à un nettoyage et une aseptisation du poisson par le
lavage, l’étêtage et l’éviscération.
-Le bon lavage effectué peu de temps après la capture du poisson élimine près de 90% de
bactéries qu’il contient.
-L’étêtage est toujours souhaitable car il permet d’éliminer les branchies qui sont fortement
contaminées par les bactéries.
- L’éviscération est également très importante pour éviter le pourrissement.
Q : Citez trois(3) techniques de conservation de poisson au Niger. Expliquez en quoi
consiste chacune de ces techniques.
R : le séchage, le fumage et le salage
-Le séchage : Il consiste à déshydrater le poisson par exposition au soleil par temps sec et très
venteux de préférence. Le poisson à sécher est suspendu à des bâtons horizontaux ou à l’aide
d’une ficelle passée autour de la queue ou à l’aide d’un crochet.
-Le fumage : Il consiste à soumettre les produits à l’action ménagée de fumée produite par la
combustion de bois. C’est la méthode de traitement et de conservation la plus utilisée.
-Le salage : C’est une méthode de conservation qui consiste à ouvrir le poisson de l’anus
jusqu’au niveau des nageoires pectorales ; cette ouverture se prolonge sur la paroi latérale. La
bouche, les ouïes et l’abdomen sont bourrés de sel alors que la peau est simplement frottée
avec ce produit. Ils sont lavés et étendus au soleil, pour subir le séchage.

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Q : Donnez la fonction des organes suivants chez le poisson ? a) les nageoires, b) les
branchies, c) les écailles.
R : a) Les nageoires permettent aux poissons de se déplacer. Elles servent de rames dans la
nage lente. Elles aident aussi à changer de direction, à garder l’équilibre quand le poisson est
au repos et dans la nage à reculons. La nageoire caudale qui fait suite à la queue sert à
propulser le poisson vers l’avant.

b) Les branchies permettent aux poissons de respirer sous l’eau en extrayant l’oxygène
contenu dans l’eau.
c) Les écailles permettent de protéger le corps des poissons contre les agressions de
champignons parasites, les bactéries, les protozoaires et d’autres organismes.

Q : Le poisson d’eau douce pond t-il oui ou non des œufs ?


R : Oui le poisson d’eau douce pond des œufs.
Q : Donnez les noms scientifiques de deux(2) poissons sans écailles et deux(2) poissons
avec écailles.
R : Poissons sans écailles : Claris gariepinus et Malapterirus electricus
Poissons avec écailles : O’reochromis niloticus et Lates niloticus

Q : Citez les actions interdites dans le domaine de la pêche au Niger


R : Conformément à l’Article 16 de la Loi 98-042 portant régime de la pêche au Niger, Sont
interdits :

 La pêche en temps prohibé ;


 La pêche à la senne et aux filets raclant localement dénommés « kindi-kindi » et «
taroun Dourou » ;
 La pêche aux filets dont la maille est inférieure à trois (3) doigts, soit six (6) centimètres
maille tirée ;
 L'usage des explosifs ;
 L’usage de toutes substances susceptibles d'intoxiquer, d'enivrer ou de présenter un
danger quelconque pour l'aquifaune en général et pour les poissons, crustacés,
mollusques et algues en particulier ;
 La pêche électrique, sauf autorisation spéciale pour le cas de la capture scientifique ;
 L'usage, sauf autorisation spéciale, des engins éclairants autres que la torche
traditionnelle ;
 La pratique, pendant le frai, de tous barrages non autorisés par le Service de la Pêche
susceptibles d'empêcher le libre passage du poisson, crustacé, mollusque ou algue ;
 La capture et la commercialisation des poissons immatures ;
 La destruction de l'habitat et des frayères des poissons et des autres animaux de
l'aquifaune ;
 Le déversement, sauf autorisation des Ministres chargés de la Pêche, de l'Hydraulique
ou de l'Environnement, des effluents industriels dans les zones fréquentées par les
poissons, mollusques et crustacés ;
 La propagation ou la culture de toutes plantes aquatiques dont le développement
constitue un danger pour les poissons, les crustacés et les mollusques.

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Q : Citez trois espèces aquatiques envahissantes au Niger.
R : -Eichornia crassipes
-Echinochloa stagnina
-Typha australis

Q : Citez les différents types de systèmes de production piscicoles que vous connaissez.
R : les différents types de systèmes de production piscicoles sont :
-Le système extensif : basé sur la productivité naturelle de l’environnement ou de la structure
d’élevage des poissons, sans ou avec très peu d’apports d’intrants.
-Le système semi-intensif : reposant sur l’utilisation d’une fertilisation ou l’emploi d’une
alimentation complémentaire sachant qu’une part importante de l’alimentation du poisson est
fourni in-situ par l’aliment naturel.
-Le système intensif ou super intensif : dans lequel tous les besoins nutritionnels des
poissons sont satisfaits par l’apport exogène d’aliments complets, avec pas ou très peu
d’apports nutritionnels issus de la productivité naturelle du bassin ou plan d’eau dans lequel le
poisson est élevé.

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