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Français 

: commentaire.
Eugène Ionesco : La Cantatrice chauve

Le texte de Eugène Ionesco La Cantatrice chauve est une pièce de théâtre écrite en 1950 où sont
remis en cause les codes du théâtre classique avec l’absurde. Dans cette pièce l’absurde est
principalement centré sur l’esprit de logique qui va être décrédibiliser au fur et à mesure. Ici le
réalisme est totalement mis de côté afin d’ amener les spectateurs à une autre réalité est un
questionnement sur la condition humaine.
L’absurde remet totalement en cause les codes de la logique et de la condition humaine ainsi qu’un
fonctionnement de la vie conjugale et réaliste.
En observant les différents ressenti que la pièce peut provoquer ou ce des personnages, ainsi que la
remise en cause de la logique, cela va prouver comment tous ses codes peuvent être remis en cause
dans une pièce.

Premièrement le couple Monsieur et Madame Martin ont une relation particulière, avant même
qu’ils ne se reconnaissent ils énumère des ressemblances avec leurs filles sans vraiment y porter
d’importance, en particulier Madame Martin qui ne fait que reprendre les propos de Monsieur
Martin les six premières lignes, les didascalies contredisent les paroles, dans leur dire il semble être
étonnés, surpris de la ressemblance de leur fille, alors que les didascalies nous montre la banalité
dont on dit les choses « voix traînante est monotone », il n’y a pas d’émotion. Après s’être reconnu
on pourrait s’attendre à ce qu’ils montre plus d’émotion, qu’ils soit heureux mais il n’y a pas de
d’effusion ils se sert dans les bras de façon totalement mécanique, froide  « sans se presser »,
« s’embrasse sans émotion » .

La pièce provoquer également un effet comique, d’abord avec le prénom de Monsieur Martin :
Donald qui fait référence à Disney donc au comique, puis avec la mise en scène de la pendule qui
sonne 29 fois, ce qui est totalement inhabituel est illogique donc qui pourrait avoir pour effet de faire
rire les spectateur, et encore plus par le fait que le son de la pendule ne perturbe pas les
personnages.

On remarque également dans cette pièce un monde totalement parallèle voir fantastique de par la
référence à Alice au pays des merveilles avec le prénom de la petite fille « Alice » et de par l’aspect
merveilleux qui lui ai donné, « un œil blanc et un œil rouge » (l2) , L’exemple de la pendule montre
également l’aspect irréaliste et merveilleux de la pièce.

La présentation de la petite fille Alice et le premier aspect qui décrit l’absurdité de la pièce qui
va remettre en cause la logique ainsi que le fait que Monsieur et Madame Martin ne se reconnaissent
pas malgré le faite qu’ils ont sûrement habiter ensemble, dormi ensemble et même qu’il ce soit
marié, ici l’absurde de la situation remet en cause la vie conjugale et le mariage.

Ici le rôle de la bonne : Mary est très important puisque sa tirade va servir à remettre en cause toutes
les explications précédentes, on s’attend à ce qu’elle dévoile quelque chose de sure puisqu’elle utilise
le mot « secret » et que les servants sont souvent des personnages qui sont la voix de la raison et
qui rétablissent la vérité mais elle va en réalité expliquer quelque chose d’encore plus illogique car
sa théorie tient sur le faite qu’il existe deux petites filles comme Alice et donc que ce ne sont pas les
mêmes ce qui Paris encore plus irréaliste.
Mary ne se base que sur un seul indice (Les yeux) pour prouver que Donald et Elisabeth ne sont pas
mari et femme.
Le couple Monsieur et Madame Martin quand eux remet totalement en cause l’existence humaine,
par leurs agissements, leurs incertitudes À savoir si ils se connaissent réellement, si la fille dont ils
décrivent l’apparence est la leurs ou non, ainsi que leur manière brutale de changer de style de
communication quand il pense se reconnaître, ils passent du vouvoiement ou tutoiement et de
Monsieur, Madame à « darling » en quelques secondes.

La pièce montre une vie conjugale et un fonctionnement totalement irréaliste en se basant sur
des retrouvailles « bizarre » et sur les dires de Mary, qui va laisser les spectateurs se faire chacun sa
propre réalité et vérité sur la pièce.
L’univers décalé de la pièce remet en cause beaucoup de sujets et en particulier la vie conjugale et la
parenté, ici rien ne semble rationnel dans la façon de fonctionner des personnages ainsi que des
éléments extérieurs. Tout au long de la pièce le spectateur va être amené à se poser des questions
sans réellement avoir de réponse à cause de l’absence de logique ce qui va encore une fois prouver
le côté absurde de la pièce et donc le questionnement sur la condition humaine.

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