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Mars 2022
AVANT-PROPOS
Depuis 2007, l’enquête annuelle Cadre de vie et sécurité (CVS), assure le suivi statistique
des victimations : vols ou tentatives, actes de vandalisme, escroqueries et arnaques,
menaces et injures, violences physiques et sexuelles, dont sont victimes les ménages et
les individus, que ces faits aient, ou pas, donné lieu à une déclaration auprès des services
de police ou de gendarmerie. Cette enquête constitue un complément indispensable
aux données enregistrées au quotidien par les services de sécurité car les victimes ne
déposent pas toujours plainte. Elle permet également d’analyser le sentiment d’insécurité
ainsi que le niveau de satisfaction envers l’action des services de sécurité et de justice,
auprès de l’ensemble de la population (victimes et non victimes).
Cette enquête est conduite par l’Institut national de la statistique et des études écono-
miques (Insee), en partenariat avec l’Observatoire national de la délinquance et de la
réponse pénale (ONDRP, supprimé en 2020) et avec le Service statistique ministériel
de la sécurité intérieure (SSMSI, créé en 2014). La crise sanitaire a largement affecté le
déroulement de cette enquête, réalisée historiquement sous la forme d’entretiens en face
à face par des enquêteurs de l’Insee : pas d’enquête en 2020 ; entretiens réalisés quasi-ex-
clusivement par téléphone en 2021, rendant impossible la collecte des informations sur
les violences les plus sensibles (violences sexuelles, violences intrafamiliales).
Les principaux résultats de l’enquête CVS 2021 publiés ici sont annuels (atteintes subies
en 2020 et sentiment d’insécurité en 2021) mais un certain nombre d’éléments descriptifs
n’ont pu être exploités, faute d’effectifs suffisants de répondants (exemple des vols de
deux-roues à moteur). En outre, le protocole inédit de l’enquête a pu jouer sur la façon
dont les enquêtés ont répondu à certaines questions, même si cet effet semble globale-
ment limité. En particulier, les réponses aux questions d’opinion (sentiment d’insécurité
ou satisfaction envers l’action des forces de sécurité), généralement les plus affectées
par les changements de mode de collecte, se situent dans la continuité de ce qui était
observé les années antérieures. Enfin, les tendances observées en matière de victimations
se retrouvent globalement dans les données enregistrées par les services de police et de
gendarmerie en 2020, s’agissant des domaines comparables de délinquance, avec une
année fortement marquée par les mesures de restriction sanitaire. Au final, le choix a été
fait dans cette publication de ne pas commenter les évolutions des niveaux d’atteintes.
On ne peut en effet totalement exclure que le changement de mode de collecte ait eu un
effet sur les résultats présentés ici.
L’enquête CVS 2021 constitue la dernière édition réalisée sous cette forme. Avec l’appui
de l’Insee, le SSMSI pilote depuis 2019 la réflexion sur l’évolution du dispositif global de
l’enquête pour répondre à la demande sociale exprimée lors des rencontres organisées
par le Conseil national de l’information statistique (Cnis) en 2015 et 2016. La conception
de la nouvelle enquête annuelle de victimation Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS)
dont la collecte a démarré le 1er mars 2022, a été conduite en s'appuyant sur un large
dispositif de concertation (administrations, organismes divers, centres de recherche,...)
et un conseil scientifique. Grâce à son protocole innovant associant les différents modes
d'interrogation (internet, papier, téléphone, face-à-face), l'enquête VRS vise le recueil de
données auprès d'un large échantillon (environ 200 000 individus contre 25 000 pour
l'enquête CVS). L'ambition de cette enquête de grande ampleur est d'assurer une des-
cription détaillée des victimes et des atteintes subies ainsi que du sentiment d'insécurité,
tout en satisfaisant aux besoins croissants de données localisées, via la production d'in-
dicateurs inédits à des échelons locaux, notamment départementaux, en complément
des indicateurs nationaux. Les premiers résultats de cette enquête portant notamment
sur la victimation de la population en 2020 et 2021 seront publiés au premier semestre
de l'année 2023.
1. https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/L-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-CVS
SYNTHÈSE 4
C
ette synthèse présente les chiffres clés de l'enquête Cadre de vie et sécurité pour
l'année 2020, année marquée par des mesures de restriction sanitaire (soit
deux périodes de confinement et des couvre-feux répétés), sur les différentes
thématiques abordées dans la publication. La synthèse est présentée en quatre ta-
bleaux : les atteintes aux biens ; la délinquance économique et financière ; les atteintes
aux personnes ; le sentiment d’insécurité et l'opinion des Français sur la sécurité.
• Escroqueries bancaires
Les ménages peuvent être victimes d’escroqueries bancaires, à savoir des re-
traits ou paiements effectués sur leur compte bancaire sans leur accord en
utilisant des informations personnelles comme un numéro de carte bancaire
obtenu illégalement. En 2020, 1,3 million de ménages métropolitains ont dé-
claré avoir été victimes d’une escroquerie bancaire (soit 4,5 % des ménages
possesseurs d’un compte bancaire).
• Corruption
L’enquête CVS comporte depuis 2018 un module relatif à la corruption dans
le cadre de la vie personnelle et privée ainsi que dans le cadre professionnel.
En 2020, 354 000 personnes (soit 0,7 % des personnes âgées de 14 ans ou plus)
déclarent avoir été confrontées à une situation de corruption, dans le milieu
professionnel ou personnel. C’est dans le milieu professionnel que le risque
de corruption est le plus prégnant. Il s’agit principalement pour une personne
d’obtenir un service, faire aboutir une transaction commerciale ou accélérer
l’obtention d’un service.
• Préoccupation sécuritaire
Dans le contexte particulier de la crise sanitaire, en 2021 la santé est placée en
tête en 2021 des préoccupations des personnes âgées de 14 ans ou plus (22 %)
suivie de la délinquance (20 %), de la pauvreté (14 %), du terrorisme (13 %),
du chômage (12 %), de l’environnement (9 %) et du racisme (8 %). La sécurité
routière est considérée comme la préoccupation principale par seulement 1 %
des personnes âgées de 14 ans ou plus en France métropolitaine.
* les effectifs pour 2020 étant insuffisants la part des victimes ayant déposé plainte a été calculée sur les années 2017, 2018 et 2020.
Lecture • Parmi les personnes de 14 ans ou plus, 1,5 million déclarent avoir subi des menaces en 2020 de la part de personnes ne vivant pas avec elle au moment de l'enquête ("en dehors
du ménage"). Parmi elles, 15 % ont déclaré avoir déposé plainte dans un commissariat ou une gendarmerie.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Insee-SSMSI, enquête Cadre de vie et sécurité 2021 ; traitements SSMSI.
624 000
602 000
600 000
554 000 1,9 2,0
1,9 557 000 2
1,8
500 000 451 000 1,9 1,7 1,7
507 000
386 000 1,6 1,6 1,5
400 000 1,6 1,5 1,4 379 000
1,3
300 000
1,1 1
200 000
0,5
100 000
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des
années antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021; traitement SSMSI.
Le vol dans une maison, même sans assurantielle (la moitié des ménages
effraction, est un vol aggravé. En effet, victimes déclare qu’elle n’était pas as-
le Code pénal prévoit des peines aggra- surée contre ce risque avant les faits), la
vées pour le vol commis dans un local grande majorité des ménages victimes
d’habitation ou dans un lieu utilisé ou de vols sans effraction ne se déplace
destiné à l’entrepôt de fonds, valeurs, pas au commissariat ou en gendarme-
marchandises ou matériels. Les vols rie pour faire un signalement (71 % en
sans effraction recouvrent des situa- moyenne sur les années 2018 et 20201).
tions très variées : vol d’une poussette Sur cette période, seuls 23 % des mé-
dans un local dédié en accès libre dans nages victimes déclarent avoir déposé
les parties communes d’un immeuble, plainte.
vol d’une table de ping-pong dans un
jardin privatif non clôturé, voleur qui
s’introduit sans escalade par une entrée
non verrouillée ou bien en se faisant pas-
ser pour un professionnel (représentant,
EDF, policier), etc. Contrairement aux
cambriolages réalisés avec effraction, les
vols sans effraction sont plus difficiles
à prouver et ne sont pas couverts par
toutes les polices d’assurance habitation.
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années
antérieures (voir Annexe).
Lecture • 148 000 ménages (0,5 % des ménages) déclarent avoir été victimes d'un vol sans effraction en 2020.
200 000 1,5
181 000
150 000 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
0,9 0,9 0,9 0,9
0,8 0,9 0,9 1
100 000
0,5
0,5
50 000
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des
années antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
1
400 000
200 000 0,5
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années
antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Lecture . En 2020, 3,4 % des personnes de référence du ménage âgées de moins de 30 ans ont été victimes d'actes de
vandalisme contre leur logement.
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
Nombre annuel de vols et tentatives de vol de voiture et proportion de ménages victimes entre 2006 et 2020
2,3 2,5
294 000
300 000
1,9 1,9 2
1,7 1,6 270 000 232 000
242 000 209 000
200 000 1,5
1,2 1,2
1,0
0,9 0,9 0,8 1
125 000
100 000 0,5
0,5
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Proportion de ménages victimes Vols et tentatives de vol d'objet dans ou sur la voiture
0 0,0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
1. Les multivictimes désignent les ménages ayant subi plusieurs actes de vandalisme contre leur voiture au cours d'une année donnée.
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Note • Les ménages équipés désignent les ménages possédant une voiture.
Lecture • 633 000 ménages (2,5 % des ménages possédant une voiture) déclarent avoir été victimes d'un acte de vandalisme contre leur voiture en 2020.
10
1 800 000
1 602 000 1 653 000
1 691 000
1 500 000 1 602 000 1 337 000 8
7,3 7,1 7,2
6,6 1 458 000
1 200 000 5,7 6,0 5,9 5,9 5,8
5,2 6
5,1 5,2
900 000 4,5
779 000
4
600 000 2,5
2
300 000
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années
antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Selon l’édition 2021 de l’enquête CVS, forces de sécurité. Parmi les victimes
en France métropolitaine, un peu plus d’un vol ou d’une tentative de vol de
d’un ménage sur deux (53 %) déclare vélo, seuls 17 % ont porté plainte au
posséder un vélo. commissariat ou à la gendarmerie en
moyenne sur la même période.
En 2020, 226 000 ménages ont déclaré
avoir été victimes d’un vol ou d’une ten- En raison de la faiblesse des effectifs de
tative de vol de vélo (vélo ordinaire ou victimes de vol de deux-roues à moteur
vélo électrique), soit 0,8 % de l’ensemble dans l’édition 2021 de l’enquête CVS,
des ménages. Cette proportion est plus l’analyse de ces faits n’a pas pu être réa-
élevée (1,4 % en 2020) si l’on rapporte lisée dans cette publication.
le nombre de ménages victimes au
nombre de ménages propriétaires d’un
vélo. La répartition de ces vols pendant
ou hors périodes de confinement n'a pu
être déterminée en raison de la faiblesse
des effectifs. Un peu plus d’un vol ou
d’une tentative de vol de vélo sur quatre
(27 %) a eu lieu en été.
1. Les multivictimes désignent les ménages ayant subi plusieurs vols ou tentatives de vol de vélo au cours d'une année donnée.
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Note • Les ménages équipés désignent les ménages possédant un vélo.
Lecture • 180 000 ménages - soit 1,2 % des ménages équipés - déclarent avoir été victimes d'un vol de vélo en 2020.
450 000 Proportion de victimes parmi les ménages possédant un vélo (en %) Vols et tentatives de vol de vélo 3,5
150 000
1
100 000
0,5
50 000
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Source • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Nombre annuel de victimes de vol ou tentative de vol sans violences ni menaces et proportion de victimes dans la
population entre 2006 et 2020
2,5
Victimes de vol ou tentative de vol sans violences ni menaces
1 400 000
Proportion de victimes parmi les personnes âgées de 14 ans ou plus (en %)
2,2 2,2
1,9 2,1
1 200 000 1 105 000 2,0 1,8 2
1,8 1,9 1 096 000 1,8
960 000 1 089 000 969 000 967 000
1 000 000 1,7 1,7
847 000 1,5 1,5
1,5
800 000 753 000
1,1
400 000
0,5
200 000
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021; traitements SSMSI.
Nombre annuel de victimes de vol ou tentative de vol avec violences ou menaces et proportion
de victimes dans la population entre 2006 et 2020
Victimes d'un vol ou d'une tentative de vol avec violences physiques ou menaces
0,2 0,2
80 000
0,1
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des
années antérieures (voir Annexe).
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Lecture • 1 305 000 ménages (4,5 % des ménages possédant un compte bancaire) déclarent avoir été victimes d'un debit
frauduleux sur leur compte bancaire en 2020.
Nombre annuel de ménages victimes de débit frauduleux sur leur compte bancaire et
proportion de ménages victimes entre 2010 et 2020
2,3 2,5
400 000
1,8 2,0
200 000
1,5
0 1,0
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des
années antérieures (voir Annexe).
Champ • Ménages ordinaires de France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2011 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021; traitements SSMSI.
Lecture . En 2020, 6,0 % des personnes de référence du ménage âgées de moins de 30 ans
ont été victimes d'escroqueries bancaires.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI ; traitements SSMSI.
Les violences physiques sont des at- de résidence (62 %) en pleine journée
teintes qui laissent des traces chez les (62 %). Pour 68 % des victimes l’atteinte
victimes, à commencer par des séquelles a eu lieu un jour ouvré, et pour 40 % lors
physiques : une victime sur deux (51 %) de l'exercide de leur métier.
déclare présenter des fractures ou des
blessures physiques à la suite de l'acte Seules 35 % des victimes déclarent
de violence et 42 % ont subi un examen qu’elles se sont déplacées dans un com-
médical. De manière générale, 40 % des missariat ou dans une gendarmerie et
victimes rapportent que les violences 30 % déclarent avoir formellement dé-
physiques subies ont entraîné des per- posé plainte.
turbations dans leur vie quotidienne.
Nombre annuel de victimes de violences physiques hors ménage et proportion de victimes dans la
population entre 2006 et 2020
200 000
0,5
100 000
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années
antérieures (voir Annexe).
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Source • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Description des faits (en % des victimes de violences physiques hors ménage)
Violences subies dans l'exercice du métier
Oui
8%
40%
Non
52%
Ne sait
pas/Ne
travaille
pas
Lecture: En 2020, 40% des victimes de violences physiques hors ménage déclarent avoir été agressées dans l'exercice de leur métier.
Lieu des faits (en % des victimes de violences physiques hors ménage)
0%
Dans le
quartier ou le
village
38%
Hors du
quartier ou du
62%
village
Ne sait
pas/Refus
Lecture: En 2020, 38% des victimes de violences physiques hors ménage ont été agressées dans leur quartier ou leur village.
Moment des faits (en % des victimes de violences physiques hors ménage)
Un jour de
0% Dans le semaine
quartier ou
8%
le village
38% 24% Samedi,
Hors du dimanche
quartier ou ou jour
62% du village 68% férié
Ne sait
Ne sait
pas/Refus
pas/Refus
Cham p • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine, incident le plus récent.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
Une menace désigne le fait d’exprimer En 2020, parmi les personnes âgées de
le projet de nuire à autrui en portant 14 ans ou plus, 1 516 000 déclarent avoir
atteinte à ses biens ou à sa personne. Il été victimes de menaces hors situation
s’agit d’un acte d’intimidation visant à de vol ou de violence et en dehors du
susciter de la crainte chez la personne ménage, ce qui représente 2,9 % des per-
visée. La loi distingue les menaces de sonnes de cette classe d’âge.
commettre un crime ou un délit contre
les personnes, sans ordre de remplir une En 2020, 1,0 % des personnes âgées de
condition (article 222-17 du code pénal) 60 ans ou plus ont déclaré avoir subi
et les menaces de commettre un crime des menaces contre 4,8 % des personnes
ou un délit contre les personnes assor- âgées de 14 à 29 ans.
ties d’un ordre de remplir une condition
(article 222-18 du code pénal). Dans les Dans la très grande majorité des cas dé-
deux cas, cette menace doit être de com- crits, les victimes ont subi des menaces
mettre un crime ou un délit, adressée à verbales par un ou plusieurs auteur(s)
une personne déterminée et matéria- présent(s) devant elles (85 %). Les autres
lisée par un écrit, image ou objet. Elle ont subi des menaces verbales expri-
peut donc être sans condition, ou avec mées au téléphone ou bien des menaces
ordre de remplir une condition (ordre non verbales, par courrier postal ou élec-
de faire ou de s’abstenir de faire quelque tronique ou sur les réseaux sociaux par
chose). La peine est aggravée s’il s’agit exemple (15 %). Un peu plus d’une me-
d’une menace de mort ou si elle est com- nace sur quatre (27 %) a été proférée en
mise par le conjoint. La tentative n’est été. La répartition de ces menaces pen-
pas punissable. dant ou hors périodes de confinement
n'a pu être déterminée, en raison de la
Dans l’enquête CVS, les actes de me- faiblesse des effectifs.
naces qui sont recensés sont ceux qui
ont été commis en dehors d’une situa- Par ailleurs, l’enquête CVS distingue dif-
tion de vol ou de violences physiques férents types de menaces non exclusives
(ces atteintes faisant l’objet d’un recueil les unes des autres : en 2020, les victimes
distinct) et par une personne qui n’ha- rapportent que l’auteur a proféré des
bite pas avec la victime au moment de menaces de violences physiques dans
l’enquête (« en dehors du ménage »). 61 % des cas décrits, des menaces de dire
Ces actes de menaces recensés dans l’en- ou faire quelque chose qui puisse causer
quête peuvent ne pas être pénalement du tort dans 36 % des cas, des menaces
qualifiés (pas d’ordre de remplir une pour contraindre la victime à faire ou
condition, ou non réitérés ou non maté- empêcher de faire quelque chose dans
rialisés par écrit, image ou autre objet). 18 % des cas et enfin des menaces de
destruction ou de dégradation de biens
dans 14 % des cas.
En 2020, 38 % des victimes de menaces sur cinq ont été victimes de menaces en
déclarent que les faits se sont déroulés exerçant leur métier (42 %).
dans leur quartier ou leur village de ré-
sidence. Plus précisément, ces menaces Les menaces sont des atteintes qui
ont été proférées sur le lieu de travail laissent des traces chez une part im-
ou d’étude (31 % des cas), dans la rue portante de victimes, en particulier si
(27 %), ou au domicile ou dans l’im- l’auteur des menaces est une personne
meuble de la victime (14 %). connue (voisin, collègue de travail, ex
conjoint, etc.). Notamment, 34 % des
Ces faits ont majoritairement eu lieu en victimes rapportent que les faits ont en-
pleine journée (76 %), plutôt en semaine traîné des perturbations dans leur vie
que le week-end (72 %). quotidienne.
Le plus souvent, les actes de menaces Parmi les victimes, 24 % ont fait le dé-
(en dehors du ménage et hors situation placement dans un commissariat ou une
de vol ou de violence) ont été commis gendarmerie et 15 % déclarent avoir for-
par une seule personne (74 % des cas mellement déposé plainte.
décrits). Par ailleurs, 15 % ont été vic-
times d’autres menaces de la part du ou
de même(s) auteur(s). Deux victimes
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
1. Les multivictimes désignent les ménages ayant subi plusieurs actes de menaces au cours d'une année donnée.
Lecture • Parmi les personnes de 14 ans ou plus, 1 516 000 (soit 2,9 %) déclarent avoir subi des menaces en 2020 hors situations de vol ou de violences
physiques et de la part de personnes ne vivant pas avec elle au moment de l'enquête (« en dehors du ménage »). Parmi ces victimes, 48 % sont des femmes,
32 % sont âgées de moins de 30 ans et 53 % déclarent avoir subi plusieurs actes de menaces au cours de l'année.
Nombre annuel de victimes de menaces et proportion de victimes dans la population entre 2006 et 2020
(en dehors du ménage et hors situations de vol ou de violences)
2 200 000 Proportion de victimes parmi les 14 ans ou plus (en %) Victimes de menaces
8
2 061 000
1 898 000 1 960 000
2 000 000 1 938 000
7
1 800 000 1 715 000 1 805 000
1 849 000
1 611 000
1 694 000
6
1 600 000
1 516 000
1 400 000 5
1 200 000 4,1
3,8 3,7 3,7 3,8 4
3,4 3,4 3,4 3,5 3,4
1 000 000 3,2 3,2 3,3
2,9
800 000 3
600 000 2
400 000
1
200 000
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019, Insee-SSMSI pour 2021 ;
traitements SSMSI.
Lecture . En 2020, 4,8% des personnes âgées de moins de 30 ans ont été victimes de menaces.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
« D e quel type de menaces avez-vous été Me naces subies dans l'exercice du métier
Oui
Menaces de violences physiques 61%
8%
Menaces de dire ou faire quelque 42% Non
36%
chose qui puisse causer du tort
Menaces pour contraindre à faire 50%
18%
ou ne pas faire quelque chose Ne sait
Menaces de destruction ou pas/Ne
14%
dégradation de biens travaille
pas
Dans le
Sur le lieu de travail ou d'études 31% quartier
ou le
Dans la rue 27% 16% village
38% Hors du
Au domicile de la victime 7%
quartier
Dans l'immeuble de la victime 7% ou du
46% village
Dans un autre lieu* 13% Sans objet
ou Ne sait
Sans objet ou Ne sait pas/Refus 15% pas/Refus
Un jour de En journée
semaine
12% 8%
16%
16% Samedi, De nuit
dimanche
ou jour
72% férié 76%
Cham p • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine, incident le plus récent.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
Dans la loi, constitue une injure « toute elle est commise envers une personne à
expression outrageante, termes de mé- raison de son origine ou appartenance,
pris ou invective qui ne renferme l’im- vraie ou supposée, à une ethnie, nation,
putation d’aucun fait » (article 29 de la prétendue race ou religion déterminée
loi sur la liberté de la presse de 1881). et envers une personne à raison de son
sexe, orientation sexuelle, identité de
Une injure est adressée délibérément à genre ou handicap. Il s’agit alors d’une
une personne dans le but de la blesser contravention de 5ème classe.
moralement en cherchant à porter at-
teinte à sa dignité. Juridiquement, l’in- Dans l’enquête CVS, les injures recen-
jure est distincte de la diffamation (allé- sées sont celles qui ont été proférées en
gation ou imputation d’un fait qui porte dehors d’une situation de vol, de vio-
atteinte à l’honneur et à la considération lences physiques ou de menaces (ces
d’une personne) et de l’outrage (paroles, atteintes faisant l’objet d’un recueil dis-
gestes, menaces, images non rendus pu- tinct) et par une personne qui n’habite
blics « adressés à une personne déposi- pas avec la victime au moment de l’en-
taire de l’autorité publique ou chargée quête (« en dehors du ménage »). Les in-
d’une mission de service public dans jures recensées dans l’enquête peuvent
l’exercice ou à l’occasion de l’exercice ne pas être pénalement qualifiées.
de sa mission, et de nature à porter at-
teinte à sa dignité ou au respect dû à la En 2020, parmi les personnes âgées de
fonction dont elle est investie »). 14 ans ou plus, 4,2 millions déclarent
avoir subi des injures (soit 8,0 % de cette
L’injure peut être publique ou privée. classe d’âge).
Elle peut aussi avoir un caractère ra-
ciste, sexiste ou homophobe. L’injure En 2020, les injures ont concerné 2,4
publique est une injure pouvant être millions d’hommes et 1,8 million de
entendue ou lue par un public. Les pro- femmes (43 % de femmes).
pos tenus sur un réseau social peuvent
être considérés comme une injure pu- Avant 40 ans, la proportion annuelle
blique (dans le cas d’un compte acces- de victimes est bien plus élevée que la
sible à tous). L’injure non publique est moyenne (12,0 % pour les 14-29 ans et
soit adressée par l’auteur à la victime, 12,3 % pour les 30-39 ans en 2020) et, a
hors la présence d’un tiers, soit pronon- contrario, bien plus faible pour les se-
cée devant un cercle restreint de per- niors (3,9 %).
sonnes liées à la victime (cercle familial
ou professionnel), en la présence ou en Le plus souvent, les injures (en dehors
l’absence de la victime. Il s’agit d’une du ménage et hors situation de vol, de
contravention de 1ère classe. L’injure non violence ou de menace) sont commises
publique est également sanctionnée si par une seule personne (74 % des cas
décrits), présente physiquement devant Les injures sont des atteintes de moindre
la victime, dans 93 % des situations. gravité néanmoins pour certaines vic-
Parmi le ou les auteur(s), 68 % étaient times les situations vécues ont laissé
inconnus, 19 % connus de vue seule- des traces, en particulier si l’auteur des
ment et 13 % connus personnellement injures est une personne connue (voisin,
par la victime. Les auteurs sont majori- ami, collègue de travail, ex-conjoint,
tairement de sexe masculin mais dans etc.). De manière générale, en 2020, 23 %
14 % des cas décrits, l’auteur (ou tous des victimes d’injures rapportent que les
les auteurs) est de sexe féminin. En 2020, faits ont entraîné des perturbations dans
22 % des victimes pensent que l’auteur – leur vie quotidienne.
ou au moins un des auteurs s’ils étaient
plusieurs – était mineur. Globalement, le signalement auprès
des forces de sécurité est une démarche
En 2020, 45 % des victimes d’injures (en très rarement effectuée par les victimes
dehors du ménage et hors situations de d’injures (hors situations de vol, de
vol, violences ou menaces) déclarent violences, de menaces et en dehors du
que les faits se sont déroulés dans leur ménage). En 2020, 94 % des victimes dé-
quartier ou leur village de résidence. clarent qu’elles ne se sont pas déplacées
dans un commissariat ou dans une gen-
Plus précisément, les injures ont été darmerie pour signaler les faits. Seules
généralement prononcées dans la rue 6 % des victimes s’étant déplacées ont
(48 % des cas décrits) ou sur le lieu de déposé plainte ou effectué une main
travail ou d’études de la victime (17 %). courante. Les injures recensées dans
Les victimes rapportent assez rarement l’enquête ne sont pas toutes pénalement
des injures exprimées dans un transport qualifiées, ce qui explique en partie le
en commun (4 %) ou dans un établisse- faible taux de plainte observé.
ment commercial (boutique, restaurant,
discothèque…, 6 %). Une victime sur
quatre (23 %) déclare avoir été injuriée
alors qu’elle était en train d’exercer son
métier.
1. Les multivictimes désignent les ménages ayant subi plusieurs incidents de type injures au cours d'une année donnée.
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Lecture • Parmi les personnes de 14 ans ou plus, 4 882 000 (soit 9,3 %) déclarent avoir subi des injures en 2018 hors situations de vol, de violences physiques
ou de menaces de la part d'une personne qui ne vit pas avec elles au moment de l'enquête (« en dehors du ménage »). Parmi ces victimes, 60 % sont des
femmes, 36 % sont âgées de moins de 30 ans et 61 % déclarent avoir subi plusieurs incidents d'injures au cours de l'année.
Nombre annuel de victimes d'injures et proportion de victimes dans la population entre 2006 et 2020
(en dehors du ménage et hors situations de vol, de violences ou de menaces)
Proportion de victimes parmi les 14 ans ou plus (en %) Victimes d'injures
6 000 000 18
5 397 000 5 309 000 5 240 000 5 334 000
5 250 000 16
5 218 000 4 882 000
5 001 000 4 994 000 14
4 500 000 4 782 000
4 565 000
10,7 4 19312
000
3 750 000 10,4 10,3 10,3 10,1 10,2
9,9 9,9 9,6 9,6
8,9 9,3 9,3 10
3 000 000 7,9
8
2 250 000
6
1 500 000
4
750 000 2
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2020*
* l’enquête 2021 (résultats sur 2020, année marquée par la crise sanitaire) a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Lecture . En 2020, 12 % des personnes âgées de moins de 30 ans ont été victimes d'injures.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
15%
23% Autres injures 59%
Non
Les origines 9%
62%
Ne sait Les compétences 11%
pas/Ne
travaille L'apparence physique 26%
pas
Sexiste 30%
Raciste, antisémite ou
10%
xénophobe
Homophobe 4%
Un jour de
6%
semaine
En
13% 10% journée
14% Samedi,
dimanche
De nuit
ou jour
73% 84%
férié
Ne sait
pas/Refus Ne sait
pas/Refus
Cham p • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine, incident le plus récent.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
7 Personnes âgées de 14 ans ou plus se sentant en insécurité dans le quartier ou le village (en
millions) 5,8 5,8 6,2
6 5,5 5,5 20
5,5 5,8
4,9
5
15
4 11 12 11 11 12 11 11
11 10 11 11 11 11
10
3 10
2
5
1
0 0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2021*
* l’enquête 2021 a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ · Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources · Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de
2007 à 2019, Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Lecture . En 2021, 15,2 % des personnes âgées de moins de 30 ans disent se sentir en insécurité
dans le quartier ou le village.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
6
5 4,8 20
4,2 4,2
3,7 4,3
4 4,0 4,0
3,7 15
3 8 9 9 9 9
8 8 8 8 8 8 10
7 7 7
2
5
1
0 0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2021*
* l’enquête 2021 a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ · Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine,
Sources · Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de
2007 à 2019, Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% 7,0% 8,0% 9,0%
Lecture . En 2021, 5,3 % des personnes âgées de moins de 30 ans disent se sentir en insécurité à leur domicile.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
7
6,1 5,8 5,5 6,0 5,8
6 5,7 5,8 5,8 5,6 5,7 20
5,9 5,3 5,4
5,5
5
12 15
4 11 11 11 12 11 11 11 11 11
11 10 10 10
3 10
2
5
1
0 0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2021*
* l’enquête 2021 a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Champ · Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine,
Sources · Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de
2007 à 2019, Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
Lecture . En 2021, 12,1 % des personnes âgées de moins de 30 ans ont déclaré renoncer souvent
ou parfois à sortir seules de chez elles pour des raisons de sécurité .
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI; traitements SSMSI.
une personne sur cinq âgée de 14 ans inadaptés (10 %), de la pollution (8 %),
ou plus déclare qu’il n’y a pas de pro- du manque d’équipements, qu’ils soient
blème dans son quartier ou son village sportif, de santé, de loisir ou de service
en 2021 (20 %). Les dangers de la cir- (7 %) et du manque d’animation (6 %).
culation (19 %) arrivent ensuite en tête L’environnement dégradé (4 %) et la
des problèmes cités par les personnes mauvaise image ou réputation du quar-
enquêtées, suivis de la délinquance tier ou du village (3 %) viennent complé-
(12 %), du bruit (10 %), des transports ter cette liste.
en %
50
45
La s a nté (alimentation, SIDA,
gri ppe et autres épidémies…)
40
L'envi ronnement (pollution de
l 'a ir, pollution des s ols, qualité
35
de l 'eau, …)
Le terrorisme, les attentats
30
Le chômage, la précarité de
l'emploi
25
La délinquance
20
La pauvreté
15
La sécurité routière
10
Le racisme, la discrimination
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2021*
* l’enquête 2021 a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Lecture . En 2021, la santé est désignée comme le problème le plus préoccupant de la société par 22% des personnes de 14 ans ou plus.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007 - 2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019, Insee-SSMSI pour 2021 ;
traitements SSMSI.
Lecture • Parmi les femmes, la délinquance est le problème majeur de la société pour 17%
d'entre elles en 2021.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Source • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI ; traitements SSMSI.
25
25
21 22 22
20 20
20 19 18
17 17 17
15 15
14 14 14 14 14 14 14
15 13 13
11 12 12 11 12 12 12
11 11
10 10
10 9 9
5
5
0
Moins de 30 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 ans ou plus Tous
Lecture • Parmi les moins de 30 ans, la délinquance est le problème majeur de la société pour 17% d'entre eux
en 2021.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Source • Enquête Cadre de vie et sécurité 2021, Insee-SSMSI ; traitements SSMSI.
Le bruit
20
La pollution (pollution de l'air, pollution
des sols, qualité de l'eau, etc.)
Tra ns ports i nadaptés (horaires,
15 a ccessibilité, dessertes…)
Le ma nque d'équipements (sports,
l oi sirs, santé, services,…)
Le manque d'animation (quartier
10 dortoir, village mort)
L'environnement dégradé (mal
entretenu, manque de propreté)
La délinquance
5
Les dangers de la circulation
* l'enquête 2021 a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Lecture . En 2021, pour 20 % des personnes âgées de 14 ans ou plus déclarent qu'il n'y a pas problème dans leur quartier ou leur village.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2007-2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2007 à 2019, Insee-SSMSI pour 2021 ; traitements SSMSI.
En 2021, 60 % des personnes âgées de (23 % pour les hommes et 21 % pour les
14 ans ou plus habitant en France mé- femmes), tandis que 17 % la jugent ex-
tropolitaine jugent très satisfaisante à cessive (17 % pour les hommes et 18 %
satisfaisante l'action des forces de po- pour les femmes).
lice et de gendarmerie, 28 % peu ou pas
du tout satisfaisante, et 12 % n'ont pas Les plus âgées considèrent davantage
d'opinion. Globalement, les hommes que la présence de la police ou de la
comme les femmes jugent de manière gendarmerie est suffisante que les plus
identique l'action des forces de police et jeunes (respectivement 24 % pour les 60
de gendarmerie (ils sont respectivement ans ou plus contre 20 % pour les moins
très satisfaits à satisfaits pour 60 % et de 30 ans).
59 % d’entre eux). En matière d’âge, ce
sont les plus âgés qui sont les plus sa-
tisfaits de l’action des forces de police
et de gendarmerie (67 % pour les 60 ans
ou plus contre 53 % pour les moins de
30 ans).
50%
40%
33% 34%
32% 31% 31%
28%
30%
20%
12%
9% 8% 8% 9% 8%
10%
0%
2015 2016 2017 2018 2019 2021*
* l’enquête 2021 a été conduite avec un protocole différent des années antérieures (voir Annexe).
Lecture . En 2021, l'action des services de police et de gendarmerie est jugée très satisfaisante ou satisfaisante pour
60% des personnes âgées de 14 ans ou plus vivant en France métropolitaine.
Champ • Personnes de 14 ans ou plus vivant en ménage ordinaire en France métropolitaine.
Sources • Enquêtes Cadre de vie et sécurité 2015-2021 (année 2020 absente), Insee-ONDRP-SSMSI de 2015 à 2019,
Insee-SSMSI pour 2021; traitements SSMSI.
• L’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) est conduite chaque année depuis
2007 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee),
en partenariat avec l’Observatoire national de la délinquance et des réponses
pénales (ONDRP, supprimé en 2020) et avec le Service statistique ministériel
de la sécurité intérieure (SSMSI, créé en 2014).
Cette enquête vise à connaître les faits de délinquance dont les ménages et
les individus ont pu être victimes dans les deux années précédant l’enquête,
qu’ils aient, ou pas, donné lieu à une déclaration aux services de police ou de
gendarmerie mais également à recueillir, auprès de l’ensemble de la popula-
tion (victimes et non victimes), leur opinion concernant leur cadre de vie et la
sécurité, à analyser le sentiment d’insécurité ainsi que le niveau de satisfaction
envers l’action de la justice et des forces de sécurité. Les informations issues
de l’enquête CVS sont distinctes et complémentaires des données enregistrées
par la police et la gendarmerie nationales car les victimes ne déposent pas
toujours plainte. Combinées, elles offrent des outils précieux pour évaluer et
analyser tant la délinquance que le sentiment d’insécurité.
• L’enquête Cadre de vie et sécurité n’avait pas pu avoir lieu en 2020 du fait
de la crise sanitaire. Les mesures mises en place pour lutter contre l’épidémie
de Covid-19, ont en effet contraint l’Insee à interrompre ses enquêtes en face
à face. Compte tenu de la longueur du questionnaire et des sujets sensibles
abordés, il n’a pas été possible de basculer la collecte de l’enquête CVS 2020
par téléphone dans le calendrier imparti.
Dans les graphiques présentant les séries longues des différentes atteintes,
le point de 2020 (2021 pour le sentiment d’insécurité et les préoccupations
sociétales) est ainsi représenté par un marqueur non relié au reste de la courbe.
Les principaux résultats de l’enquête 2021 publiés ici sont annuels. Ils cor-
respondent aux atteintes survenues en 2020 et au sentiment d’insécurité en
2021. Les vols de deux-roues à moteur ainsi que certains éléments concernant
d’autres atteintes tels que les caractéristiques des victimes ou des auteurs,
le contexte dans lequel l’atteinte a eu lieu, les préjudices ou les recours des
victimes n’ont pas toujours pu être analysés car le nombre de répondants
associés était insuffisant.