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D’après la Commission chargée de son élaboration, le modèle de développement est conçu

par des Marocains, avec les Marocains et pour les Marocains. Il résulte d’une interaction large
avec plusieurs franges de la population sur leurs lieux de vie, notamment dans les territoires
les plus reculés du pays.

Ce modèle incarne une manière rénovée de concevoir le développement. Il s’agit d’une


manière plus participative qui associe tous les acteurs et démontre qu’un «débat franc et
responsable» sur l’avenir du pays est possible avec les citoyens et les acteurs du
développement et qu’il peut déboucher sur des propositions constructives et adaptées aux
réalités du terrain.

Cette approche a également permis de mesurer la soif de participation, d’inclusion et


d’autonomisation, notamment chez les jeunes qui espèrent se voir dotés des moyens pour
décider par eux-mêmes de leur chemin de vie. Ainsi, la synthèse indique que le nouveau
modèle est une proposition pour un chemin de développement, un appel général à la
mobilisation et au travail pour construire le Maroc tel que l’ensemble des citoyens le souhaite
collectivement.

Le rapport met en avant le potentiel de développement exceptionnel dont dispose le Maroc,


qui est en capacité de mobiliser sa population et toutes ses forces vives, dans leur pluralité,
pour se projeter collectivement vers une nouvelle ambition de développement.

Les atouts que lui confèrent sa position géographique, son histoire multiséculaire, son capital
immatériel singulier ainsi que le potentiel de ses femmes et de ses hommes prédisposent le
Royaume à devenir un pays pionnier dans l’action au service du bien-être de ses citoyens et
de la construction d’un monde meilleur.

Une nouvelle ambition nationale à l’horizon 2035 :

Le rapport général élaboré par la Commission spéciale sur le modèle de développement se


base sur une nouvelle ambition nationale à l’horizon 2035, cette ambition, qui s’inscrit dans
une référence commune de développement, comprend des objectifs clairs et mesurables, dans
le cadre d’une série de choix stratégiques ayant une dimension transformatrice. Il a ajouté que
ce nouveau modèle exige un pilotage pour le changement, qui puise son efficacité non
seulement dans les leviers de changement et la mobilisation des sources de financement et des
partenariats, mais aussi à travers des mécanismes de suivi et d’impulsion qui soutiennent la
possession collective de tous les chantiers transformateurs et qui garantissent les conditions
nécessaires à sa réussite.

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