Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Examen :
→ Thibaut, J.P & Rondal, J.A (1999). La recherche en psychologie. Dans: Introduction à la
psychologie scientifique. Sous la direction de Jean-A. Rondal. Édition Labor, Bruxelles.
(Chapitre 2)
1. Introduction
2. Le courant cognitivo-comportemental
Les années 50 :
1
Les années 60 :
Les années 60 :
Albert Ellis, Aaron Beck : deux psychanalystes insatisfaits de leurs thérapies. Pour eux, il faut
repérer des schémas de pensées et des croyances dysfonctionnelles et ensuite les modifier
pour soulager la souffrance de l'individu.
Les thérapies cognitives « Cognitive therapy » sont nées des théories cognitives.
Actuellement
Les référents sont multiples : Les théories des émotions, la psychologie sociale, les
neurosciences, etc.…
Les émotions et les affects sont présents depuis longtemps dans les TCC (Lazarus, Beck). Mais
il y a des cchangements dans la façon de travailler avec l’émotion.
Avant : l'émotion était une conséquence
Maintenant : on travaille directement sur les émotions.
Processus émotionnels en jeu entre le patient et le thérapeute (Iver Hand)
Travail émotionnel avec les patients « borderline » (Linehan)
Gestion des émotions chez les patients schizophrènes (Pomini)
2
Voie ultime pour la compréhension des phénomènes psychothalogiques et la conception
de procédure d’intervention
L'émotion est centrale = modalité centrale
P. Lang (USA), Ohman (Suède) et Philippot (Belgique)
Barlow (2001): les théories de l’émotion ont l’avantage intégrer différents champs de
recherche → Cadre conceptuel englobant
3
NB : On accorde beaucoup d'importance à la biologie, à la psychopharmacologie et à la
neurologie. On étudie beaucoup les interaction entre psychotropes et psychologie (effets
secondaires …etc.). Ex : en psychologie clinique → impact des benzodiazépines (pour les
troubles anxieux par exemple). Le problème avec ce type de médicament, c'est qu'il y a
accoutumance, dépendance et besoin d'augmenter des doses. Au départ, ils ne sont pas
forcément une mauvaise chose puisqu'il apport une énergie nécessaire. Mais à la longue, en
plus des risques d'avoir des effets secondaires graves (paralysie faciale, problèmes de
mémoire … etc.), ça n'apprend pas au patient à gérer par lui-même ses problèmes.
Conséquences → ajout de problèmes! Il faut donc impérativement combiner l'approche clinique
à l'approche pharmacologique! Autre problème : des patient font parfois appel à plusieurs
médecins pour avoir plusieurs prescriptions! (Sans que les concernés ne soient au courant bien
sur!)
4
expliquer, détailler, …etc. Il faut mettre toutes ses connaissances au service du patient, dans
un langage compréhensible. Si ne connaît pas de réponse, et bien il doit le lui dire!
Il faut reformuler et synthétiser tout ce que le patient a dit (fonction = renforcer la
transparence et le sentiment d'avoir bien été compris).
Il faut demander au patient de reformuler ce qu'on lui a dit pour s'assurer qu'il vous a bien
écouter et compris (ex : les personnes ayant des troubles anxieux ont du mal à se concentrer).
On doit être sur qu'il part avec toutes les consignes et en ayant tout retenu. On peut même lui
conseiller de noter et des faire des schémas simples.
Il est également recommandé de conseiller des lectures, des reportages …etc. et d'en discuter
par après. Il faut aider le patient à aller plus loin dans ses réflexions.
Ce que peut faire le thérapeute, c'est accompagner le patient à l'extérieur pour l'encourager
dans la réalisation de ses tâches / de l'exploration de nouveaux comportements. On peut
également se rendre jusque chez lui si le fait de venir chez nous est trop difficile.
Il faut demander au patient de tenir un carnet où il note toutes ses observations. Peu importe
la forme des notes tant qu'il le fait! Ce carnet prépare à de nouvelles situations (on assume
mieux). Par exemple, si la personne observe et note ses comportements face à l'alcool, il
assurera mieux quand il sera face à une situation similaire comme le tabagisme.
Il est essentiel de faire passer es tests pour concrétiser l'évolution du patient. Ce ci a pour but
de favoriser l'apprentissage, de percevoir, d'interpréter, d'agir et de ressentir différemment.
Ses apprentissages, si ils sont bien faits, libère le patient d'automatismes névrotiques. Il
devrait être mieux capable dans la résolution de ses problèmes au quotidien. Il accomplira
davantage de comportements gratifiants.
Bandura = il est à l'origine de beaucoup de théories de l'apprentissage. C'est lui qui a introduit
l'idée d'auto efficacité (= en faisant des choses, je m'aperçois que je suis capable de les faire.
Au plus j'agis, au plus je me sens capable / efficace).
NB = Problème de l'âge : Quand on fini les étude de psychologie, on a +-25 ans. C'est un age
beaucoup trop jeune pour les patient. Ils recherche des thérapeute d'au moins une trentaine
d'années. En deçà, on ne parait pas crédible entant que psychologue. Ils recherchent
l'expérience, la crédibilité. Ceci dit, jeune ou expérimenté, le résultat est le même. Un jeune
peut parfois mieux mener sa thérapie qu'un ancien! L'expérimenté, qui a bien confiance en lui,
ne consulte pas ses collègues. Par contre un jeune, au moindre doute, n'hésite pas à consulter
ses collègues → valeur ajoutée!
1. Le déterminisme = postulat selon lequel les comportements sont des causes et surtout
que celles-ci atteignables par la démarche scientifique (observation et
expérimentation). Les comportementalistes recherchent les choses inconscientes,
inaccessibles à la conscience. (mais pas freudiennes)
2. L’intégration théorique = regarder l'ensemble. Prendre du recul par rapport à toutes les
observations. Comprendre le fonctionnement global du patient.
La théorie holistique (du grec holos = entier) = théorie sur le fonctionnement du patient
(ce qui va bien ou mal). Comment ses problèmes s'enchaînent ils? Comment un
problème peut il en engendrer un autre? Faire des liens hypothétiques.
Ex : perfectionnisme, dépression, absence de relation interpersonnelle
Partager les liens hypothétiques avec le Patient et demander au patient de faire lui-
même une théorie holistique.
5
5. La mise en commun des données et de la théorie = Voir avec le patient si il est d'accord
avec ce que l'on pense. Il doit l'être! Attention ; il faut bien voir avec lui ce qu'on est en
train de travauiller!
6
En clinique cognitive et comportementale (thérapeutique), on utilise la démarche
expérimentale pour résoudre un comportement problème.
Comment procède-t-on avec le patient ?
1. La prise de contact
2. Choix du problème
3. Mesures
4. Analyses fonctionnelles
5. Formulation d’objectifs et programmation
6. Procédures de modification
7. Mise en oeuvre
8. Évaluation
Résolution du problème
Si oui : fin ou nouvel objectif
Si non : recommencer au point 2
7
problèmes. Relation entre les problèmes et la théorie holistique (du grec Holos, entier) =
comprendre les interactions entre les problèmes.
5. Objectifs et programmation
Bien souvent les objectifs s’énoncent : « moins souvent » moins intensément »
Importance de la formulation d’objectifs raisonnables pour la thérapie.
7. Mise en oeuvre
Essais en séance et planification d’exercices
8. Évaluation
Qu’en est-il du problème ? Les résultats correspondent-ils aux attentes ?
En psychologie CC, on peut aussi recevoir des couples et des familles et pas seulement des
personnes adultes seules. Par contre, avec un enfant, c'est plus difficile de faire des
observations directes. Alors, on lui propose de faire des petit dessins de visages ( …etc.)
avec des couleurs. On peut aussi le placer dans des situations de jeux avec d'autres enfants
sans intervenir. On observe nous même et on note SANS INTERPRETER! Avant d'interpréter, il
faut toujours plusieurs observations. On n'élabore pas d'hypothèse à partir d'une seule
observation! Ces multiples observations permettent de découvrir les déterminants des
8
comportements, ce qui a conditionné les comportements, les situations et les conséquences
des actes …etc.
Remarque : Le comportement problème doit être suffisamment précis pour devenir un objet
d’investigation. Certains patients viennent avec un problème précis et d'autre pas (avec une
sensation de ne pas être bien sans trop savoir pourquoi). Il faut poser beaucoup, de questions
pour en savoir plus. On demande aussi à la personne de faire des observations directes pour
qu'il en sache plus de lui-même, pour trouver des comportements problèmes bien précis Le
comportement problème doit être formulé en termes observables.
Ex: 1 employé de mairie se plaint de tensions avec le public. Les tensions se manifestent
notamment par des tremblements de mains. Il est important de comprendre ce qui se passe
exactement durant ces contacts = concrétisation (en mesurant et en notant ce qu'il se passe
pour toutes ces observations)
Mais attention, il faut éviter que le patient interprète lui-même. Le but premier est d'avoir des
infos "brutes", dénuées de toutes interprétations.
Supposons que le patient ait noté des degrés élevés de tension uniquement pour les situations
où des figures d’autorité sont présentes (haut fonctionnaire, notaire, citoyens jugés
importants).
Ces observations débouchent alors tout naturellement sur une hypothèse (analyse
fonctionnelle du comportement).
Le patient sera alors invité à pousser davantage son auto - observation : Observer des
cognitions (pensées), Différencier des affects, Repérer la multiplicité des conséquences. Il faut
que ses observations soient de plus en plus précises. Il faut essayer de concrétiser les
hypothèses.
9
Remarque : Les mesures sur un grand nombre d’individus peuvent fournir des hypothèses de
travail intéressantes. Ex: mesures sur des facteurs physiques, sociaux et culturels
Le bruit, les habitudes alimentaires, le chômage, les conflits, l’isolement social etc.
Ces mesures sont très importantes pour la prévention des troubles mentaux.
Tout en sachant que l'individu ne cesse de se comporter et que ses comportements vont avoir
des conséquences qui vont devenir des stimulations pour ces mêmes comportements
L’objectif d’une thérapie est d’agir sur des variables « indépendantes » (des stimuli et des
renforçateurs) de façon à changer des variables « dépendantes » (des comportements). Les
comportements doivent être précisés en termes observables et quantifiables.
Ex: Des parents consultent pour leur enfant de 6 ans qui, plusieurs fois par jour, devient
insupportable dès qu’il n’obtient pas ce qu’il veut.
Demande des parents : l’enfant doit cesser d’être insupportable
Observations Le thérapeute demande aux parents de noter Où, quand, à quelle fréquence
et avec quelle intensité apparaissent les comportements - problèmes. Les parents sont
également invités à noter chaque fois leur réaction. Ils doivent bien préciser, avec beaucoup de
détails, ce qu'ils veulent dire par "insupportable". Ensuite, il faudra séparer les comportements
du père, de la mère (et des frères et des sœurs) car ceux-ci peuvent être des renforçateurs. Le
moment a aussi toute son importance!
Les nouvelles observations confirment que les comportements indésirables sont renforcés, de
façon quasi continue, par des marques d’attention, en particulier des réprimandes, que les
parents s’imaginent être des punitions.
Par contre les comportements souhaités reçoivent peu d’attention et ne sont donc guère
récompensés.
En Europe
Darwin 1872: “The expression of emotion in man and animals”. Continuité animaux –humains
Recherche expérimentale sur le fonctionnement des animaux. Ses idées ont eu un influence
énorme sur la psychologie. Il a introduit la notion d'adaptation biologique, qui va débarder sur
10
la notion d'adaptation immédiate. Certains comportements ont donc des fonctions adaptatives.
Il y a une continuité évolutive entre lez animaux et les humains.
En Russie (URSS)
Luria
1961, 1966: “The role of speech in the regulation of normal and abnormal behavior”
Aux États-unis
Watson, Rayner, Jones 1913: “Psychology as the behaviorist views it”. Psychologie = étude des
comportements ouverts. La loi de l’effet (law of effect). Apprentissage par essai & erreur (trial
& error). Application du conditionnement classique aux être humains. Il défend l'idée que la
psychologie n'a pas à spéculer sur l'âme et l'esprit mais doit limiter son étude aux
comportements observables. Il est séduit pas les idées de Pavlov.
Hull 1943: “Principles of behavior” (S-O-R). Il apporte une nouvelle dimension. SRC devient
SORC! O: état de l’organisme, motivations, besoins. Apprentissage de la relaxation pour
diminuer l'activation de l'organisme.
11
Dollard & Miller 1950: “Personality and psychotherapy: an analysis in terms of learning,
thinking, and culture”
Zajonc 1972: “Feeling and thinking: preferences need no inferences: evaluative conditioning”
Applications des données de recherches empiriques: émergence et développement des
thérapies comportementales.
Afrique du Sud
Rachman 1959: “treatment of anxiety & phobic reactions by S.D. therapy. Beaucoup de
travaux sur les troubles anxieux.
Lazarus 1958: “new methods in psychotherapy: S.D”. 1971: “behavior therapy and beyond”.
Thérapies multimodales
Europe
Herzberg 1945: “Active Psychotherapy”. Traitement des phobies par exercices (graduated
tasks) méthode d'action grâce à une échelle qui mesure le taux d'anxiété.
On va cibler les situations que le sujet évite et on va évoluer les degrés de malaise engendrés
par chacune des situations. Graduation = on essaye d'habituer la personne à la première
situation. Dès qu'il se sent à l'aise, on passe à la seconde situation. … etc … etc…
Eysenck 1952: “The effect of psychotherapy: an evaluation”. 1960: “behavior therapy and
neroses”
12
Exposition
Aux États-unis
Mahoney & Thoresen 1974: ‘Self control: power to the person’. Application du C.O dans la
gestion de soi
Chapitre 3
Les principales étapes du développement de la notion d'apprentissage
1. Thorndike (1874-1949)
Thorndike fut le premier à effectuer des recherches systématiques sur l’apprentissage animal
Il a mis au point de la boîte-problème
Il est un auteur prolifique et a abordé de nombreux sujets (Intelligence animale, Psychologie
éducationnelle, Psychologie de l’arithmétique, Etude humaine, Psychologie des désirs, intérêts
et attitudes).
Il a produit des théories et des ouvrages quand le fonctionnalisme était important en
psychologie. (Le fonctionnalisme met l'accent sur l'intérêt, l'application utile de la psychologie.
Plus que des recherches; on recherche à appliquer).
Anthropocentrisme = théorie selon laquelle l'homme et l'étude de 'homme doivent focaliser
l'intérêt du chercheur. On doit s'intéresser à l'animal seulement si on peut en apprendre
davantage sur l'homme. On va mettre au point des expériences pour tester les hypothèses (à
condition que ces hypothèses ne fassent pas intervenir des aspects de conditions humaines
tels que les émotions, cognitions, … etc.).
13
Il propose une approche mécaniste qui repose surtout le principe de parcimonie.
Principe de parcimonie = Principe de la recherche scientifique selon lequel de deux
hypothèses ou de deux solutions également plausibles, il faut toujours choisir la plus simple.
L’apprentissage par ESSAIS et ERREURS = C'est un apprentissage basique qui caractérise
l'animal et l'homme. Il utilise une boîte – problème = boite dans laquelle il y a un levier qui
ouvre une porte de sortie. On met à l'intérieur un animal (ex : un chat) et à l'extérieur, on met
de la nourriture. L'animal doit appuyer sur le levier pour ouvrir la porte et pour accéder à la
nourriture.
1) il va miauler
2) il va se frotter sur les parois
3) il va griffer les parois
… comportements inappropriés à l'ouverture de la boite
4) il va par accident activer le levier et sortir de la boite.
L'apprentissage va être mesuré par le temps mis par l'animal pour sortir de la boite. Dans un
premier tems, le temps est long puisque ses comportements sont pour la plupart inappropriés.
Ensuite, le temps diminue graduellement parce qu'il apprend avec des essais et diminue ses
comportements inappropriés. Cet apprentissage est accidentel. Pour que la réponse soit
sélectionnée il faut qu'elle soit adaptative. Les premières réponses sont inadaptatives donc
sont supprimées. Les réponses suivantes sont adaptatives donc répétées. La valeur adaptative
de ce comportement n'est pas que l'obtention de nourriture mais aussi sortir de la boite!
La mécanique associationniste
Association S – R (stimulus – réponse) dont la formation est régie par la Loi de l’effet.
Pour explique la relation entre situation et réponse, il applique les mécanismes associatifs.
C'est-à-dire, boite problème et levier régit par la loi de l'effet.
Loi de l’effet (1ère partie) : Lorsqu’une situation déclenche plusieurs réponses, celles qui
s’accompagnent ou sont presque immédiatement suivies d’un ETAT SATISFAISANT pour
l’animal seront, TOUTES CHOSES ETANT EGALES par ailleurs, plus fortement RELIEES à cette
situation, de sorte que si cette dernière se présente à nouveau, ces mêmes réponses auront
vraisemblablement plus de chances de se reproduire (1898). après avoir appuyer sur le
levier, l'animal a eu un sentiment de satisfaction.
Si des liens se forment, ils peuvent aussi s’affaiblir! Si mon comportement a des conséuences
négatives, j'éviterai ce comportement.
Loi de l’effet (2e partie) : Par contre, les réponses qui sont accompagnées ou presque
immédiatement suivies par un état d’Inconfort pour l’animal, auront, TOUTES CHOSES ETANT
EGALES par ailleurs, des connexions affaiblies avec la situation de sorte que si cette dernière
se présente à nouveau, elles auront vraisemblablement moins de chances de se reproduire
(1898). Etat satisfaisant = état recherché par l'individu >< état d'inconfort = état évité par
l'individu.
14
graduellement et proportionnellement à la satisfaction qui s'en suit. Toutefois, le renforcement
ne fait pas partie de l'apprentissage (pour Thorndike!). La situation d'inconfort ou de
satisfaction ne participe pas à l'apprentissage. Ceci est généralisable à l'humain. Cette théorie
apprend beaucoup de choses sur l'animal. Elle suggère la manière dont les choses peuvent
être apprises, comment on apprend de nouvelles connaissances sans qu'il n'y ai intervention
de l'intellect.
2. Pavlov (1849-1936)
Intérêts prononcés pour la psychiatrie (scientifique, physiologiste). Il a recu le prix nobel pour
l'apprentissage conditionné réflexe conditionné. [L’essentiel de ses travaux a été regroupé
en anglais sous le titre « conditioned reflexes » (1927)].
Il réalise dans ses laboratoires des études sur la physiologie du système digestif Il découvre
la possibilité de déclencher la salivation et les sécrétions gastriques par apprentissage plutôt
que par stimulation physiologique. Ces sécrétions peuvent être déclenchées par de la
nourriture elle-même mais aussi par la présence unique les stimulus qui la précèdent (qui
annoncent son ingestion). L'assistanat de labo va alors annoncer l'arrivée de la nourriture par
un (ou des) stimulus (ex : par un clochette) avant que celle-ci ne soit donnée. Ce stimulus qui
au départ est inefficaces, peut acquérir une capacité / signification importante, à condition qu'il
accompagne régulièrement les stimuli déclencheurs naturels.
Ces stimuli qui enclenchent naturellement une réponse sont dits inconditionnels. Les stimuli
qui, au départ, ne donnent pas de réponse, sont dits conditionnels. Mais tous ces stimuli
donnent tous le même réponse la réponse inconditionnée et/ou conditionnée.
Cet apprentissage est associatif. On l'a appelé apprentissage classique ou conditionnement
pavlovien. Au départ, on avait appelé cette réponse le réflexe conditionné.
Différence entre le conditionnement classique et l’apprentissage pas essais – erreurs. Dans le
conditionnement classique, il y a une association entre un stimulus inconditionnel et un
stimulus conditionnel. Dans l'expérience de Thorndike, il y a une relation entre une réponse et
les conséquences de cette réponse (même si Thorndike ne présente pas les choses comme ça).
Théorie basée sur l’activité électrique au niveau du cortex cérébral : Principe de substitution
de stimulus. Il part du principe que la présentation d'un SC stimule l'activation cérébrale. Cette
théorie n'a pas eu beaucoup de succès dans le monde scientifique mais la théorie du
conditionnement bien!
3. Watson (1878-1958)
15
Publications: Behavior: An introduction to comparative psychology (1914) et Psychology from a
standpoint of behaviorist (1919).
Behaviorisme : il a consacré une partie de sa carrière à défendre ce courant (attention il ne l'a
pas inventé). Il a beaucoup insisté sur le fait que les apprentissages pouvaient être des
comportements qui allait intervenir dans la création de notre personnalité. Pour changer la
personnalité, il faut changer l'environnement. Les mécanismes de l'apprentissage peuvent être
des déterminants cruciaux de nos comportements, de notre personnalité et de nos réactions
émotionnelles. Les associations acquise dans l'enfance vont servir de matériaux de base aux
comportements plus complexes d l'âge adulte.
Il s'appuie (et se limite) sur des données observables du comportement. Il faut se contenter de
formuler des lois à partir des ces observations et il n'est pas question d'étudier la boîte noire!
L’approche de Thorndike lui paraît trop subjective, même si elle s’efforce de rejeter le
mentalisme.
Watson rejette en particulier la notion de satisfaction comme agent de renforcement
Les apprentissages s'acquièrent sur la mode pavlovien. Sa vision de l'individu est passive ><
Pavlov, Skinner, …etc. la conséquence du comportement a peu d'importance. Il va s'acharner a
montrer que le renforcement n'est pas nécessaire et que la satisfaction n'est pas un agent de
renforcement. Il tente de démontrer expérimentalement l’inadéquation de la loi de l’effet
(Watson, 1917). Il fait une expérience avec des rats qui creusent un trous.
Le comportement se compose d’une série de liens S-R. Il faut étudier les stimuli et les
réponses. Ce qui se passe entre les deux n’est pas accessible directement et par conséquent
selon Watson, est impossible à analyser
La loi de la récence = Une réponse récente s’associe plus fortement au stimulus qui
l’accompagne qu’une réponse plus éloignée.
L’expérience du rat qui creuse dans le sable (Watson, 1917) contredit la loi de la récence car le
comportement d’inactivité est le plus récent au moment du renforcement.
4. Guthrie (1886-1959)
• présenter les stimuli pendant que d’autres inhibent la réponse. Méthode dite du
« contre – conditionnement » ou de « l’inhibition réciproque ». ex : entraîner un chien a
ne pas chasser la poulets en lui attachant un poulet mort à son cou.
16
Pas d'apprentissage par essais erreurs ou par apprentissage pavlovien. Pour lui, tout
apprentissage résulte de la contiguïté temporelle qui existe entre un comportement et
l’ensemble des stimuli présents au même endroit et au même moment. Il y a une association
entre situation et comportement.
Loi de la contiguïté
Une combinaison de stimuli qui a accompagné un mouvement tendra, si elle réapparaît, à être
suivie de ce mouvement (Guthrie, 1942). Le comportement est « simplement » considéré au
niveau du mouvement. Plusieurs mouvements fait en présence d'une même situation
s'annuleraient successivement parce que chacun serait tour a tour associé dans une même
contiguïté. Cette loi suppose qu’un apprentissage puisse interférer avec un autre.
Cette interférence associative serait responsable de la disparition de certains apprentissages
antérieurs.
Entre 1941 et 1950: 40% des articles traitant de l’apprentissage publiés dans deux revues
importantes s’y réfèrent directement: "Journal of Experimental Psychology" et "Journal of
Comparative and Physiological Psychology". Parmi ces articles 70% sont des textes sur la
motivation
Enorme retentissement de sa théorie!
Spence (1956-1960) a été l'un de ses plus grands collaborateurs.
La théorie Hull-Spence : elle évite de faire appel à la conscience et comporte plusieurs
constructs / concepts qui restent hypothétiques qui sont reliés les uns au autres dans une
équation. E = H (habitude) . D (drive, motivation).
Dans son système, le comportement est un potentiel d’évocation de la réponse. Apprentissage
est l'habitude. Motivation ou tendance (en anglais drive). Les indices S et R indiquent que ces
éléments sont spécifiques à un lien stimulus-réponse. sEr = sHr . D
L’effet de renforcement est dû à la satisfaction d’un besoin et à la réduction consécutive d’une
tendance. Ex : un animal affamé établi un lien associatif entre une stimulation et une réponse
si la réponse lui procure de la nourriture (si elle satisfait ses besoins).
17
Satisfaction = ↓ motivation. La tendance à rechercher de la nourriture est un renforcement
primaire. Dans ce système, la motivation joue un rôle précis et elle est plus importante qu le
renforcement de thorndike. Le renforcement primaire sEr = sHr . D
Relation multiplicative = équation multiplicative. L’évocation de la réponse (E) dépend de la
présence d’un niveau de motivation minimal. Tous les comportements ne vont pas satisafires
des besoins primaires organiques. Il va alors concevoir une extension de son système Le
renforcement secondaire. = évènement neutre au départ mais qui acquiert des propriétés
similaires à celle du renforcement primaire par la suite d'un appariement ave lui. Ex : mère =
satisfaction des besoins organiques. Elle devient donc un renforçateur secondaire qui peut
stimuler, faciliter l'acquisition de nouveaux S – R.
Pour justifier son concept motivationnel, Hull s’appuyait sur des données de Williams (1938) et
Perin (1942) tableaux des transparents.
Des groupes de rats qui reçoivent de la nourriture en renforcements. Ensuite on mesure la
résistance à l'extinction (= nombre de réponses émises en l'absence de renforcement). La
résistance est d'autant plus forte quand le renforçateur était fort (beaucoup de nourriture).
Perin fait exactement la même expérience avec des temps de privation plus court La
résistance à l'extinction augmente avec la quantité des renforcements. Le nombre de réponses
émises est plus grande quand le nombre de renforcements est plus élevé.
Il ajoute plusieurs paramètres à son modèle
• Il inclut un concept d’inhibition interne (sIr) sEr = sHr . D - sIr
Deux expériences réalisées par Crespi (1942, 1944)
• Il inclut le concept motivation incitatrice K sEr = sHr . D . K- sIr
18
19
6. Skinner (1904-1990)
D'un point de vue scientifique, il s'agit de limiter l’étude du comportement et de
l’apprentissage aux conditions environnementales régissant le comportement. Cette vision
donne un rôle très passif à l'individu.
D'un point de vue Social, le comportement est déterminé par des contingences
environnementales. La société devrait donc systématiser l’usage du renforcement positif pour
gérer les actes des ses membres. C'est cette idée qui a fortement été critiquée
Ses ouvrages: "Science and human behavior (1953)", "Walden two (1948)" et " Par delà la
liberté et la dignité" (1972).
20
(Verbal behavior (1957) : il va expliquer l'apprentissage du langage. Un enfant apprend à
parler parce que ses parents sont contents, lui apportent de l'importance quand il produits des
sons / mots. Par contre, certains mots ne sont pas renforcés).
La position de Skinner est athéorique (c'est un modèle qu'il propose, non une théorie!). Il
accepte une théorie dans la mesure où elle consiste en une critique méthodologique et une
philosophie des sciences du comportement (Skinner, 1971).
Skinner a été l’un des scientifiques contemporains les plus productifs et les plus influents.
Sa stratégie de recherche, sa méthodologie et ses concepts ont marqué plusieurs générations.
Il s'intéresse aux conséquences qui vont influencer la probabilité d'apparition d'un
comportement.
21
22
7. Tolman (1886-1959)
Sa théorie présente un caractère cognitif bien qu'il soit behavioriste Il insiste sur l’étude du
comportement observable pour comprendre l’apprentissage. Il veut en apprendre sur les
aspects cognitifs grave à l'observation. Le schéma S – R est trop mécaniste et ne rend pas
compte de la valeur flexible et adaptative du comportement. Pour lui, il est nécessaire
d'étudier l'organisation des conduites comme si elles poursuivaient des buts fixes et précis.
Pour lui, l'apprentissage = acquisition d’informations sur des séquences ordonnées
d’évènements se produisant de façon régulière dans l’environnement. S1 – R – S2
Cela signifie que l'animal apprend une réponse "R" en présence d'un stimulus "S1" pour obtenir
la conséquence recherchée "S2".
Nourriture vide
Labyrinthe
Il illustre sa théorie avec une expérience au fur et à mesure des essais répétés, il se forme
des attentes. Le développement de ces attentes se traduit par des comportements de plus en
plus coordonnés et prévisibles.
(FIGURE 2.6)
(FIGURE 2.7)
23
24
25
Chapitre 4
L'habituation
Pourtant un point commun relie ces exemples : Le déclin ou la disparition d’un comportement
qui, normalement, est déclenché par une stimulation précise.
Caractéristiques communes des exemples : La fréquence d’apparition d’un comportement
donné diminue à la suite de la présentation répétée d’une stimulation.
2. Définition de l’habituation
26
2.1. Habituation et sensibilisation
On appelle phénomène de sensibilisation, cette augmentation momentanée d’une réponse à
un stimulus qui se répète. La sensibilisation apparaît dès les premières présentations du
stimulus mais elle ne dure pas. Après quelques présentations du stimulus le phénomène
d’habitation commence à se manifester à son tour, et à mesure que le stimulus se répète,
l’intensité de la réponse diminue graduellement.
Habituation et sensibilisation sont deux phénomènes qui surviennent souvent dans des
circonstances semblables et qui peuvent même se suivre Faciles à distinguer
Phénomène Caractéristique
Les neurones sensoriels sont capables de transformer de grande quantité d'énergie physique
en impulsion nerveuse. Leur vitesse de conduction est très rapide. Toutefois, il y a des limites.
Par exemple, on peut être aveuglé par un flash lumineux qui nous empêche de voir quelques
secondes La diminution de la réponse que l’on observe dans une telle situation constitue le
phénomène d’adaptation sensorielle.
Si à la suite d’une stimulation répétée, les muscles sont activés trop souvent, leur réponse
diminuera graduellement et il se produira alors une fatigue musculaire.
Le processus d’habituation est spécifique au stimulus
27
Fatigue musculaire Diminution de la réponse Spécifique à la réponse
Habituation Diminution de la réponse Spécifique au stimulus
Sensibilisation Augmentation de la réponse Spécifique au stimulus
3.2. Déshabituation
28
4.1. L’intensité du stimulus d’habituation
Plus l’intensité du stimulus d’habituation est faible, plus le déclin de la réponse est marqué ou
rapide.
Plus l’intensité du stimulus d’habituation est intense, moins le déclin de la réponse est rapide.
Plus la fréquence de stimulation est élevée, plus l’habituation est rapide ou prononcée.
La force de la réponse diminue plus vite si l’intervalle entre les stimuli est court que s’il est
long.
Cette relation a été fréquemment observée mains compte de nombreuses exceptions pour être
acceptée d’emblée.
À évaluer pour chaque type de réponse
Les stimuli contextuels, c’est-à-dire les stimuli de l’environnement qui accompagne le stimulus
d’habituation jouent également un rôle.
Le déclin de la réponse, ne dépend pas uniquement de l’intensité du stimulus d’habituation,
mais de sa relation entre celui-ci et les autres stimuli de l’environnement.
Ex: La présence du thérapeute lors d’exposition in vivo peut atténuer la réponse émotionnelle *
(* Il est essentiel de conserver à l’esprit que le thérapeute est aussi un modèle (apprentissage
social, Bandura, 1977)
Melle S a 23 ans au moment de sa consultation. Elle présente une phobie des oiseaux. Cette
phobie est très invalidante et la gêne pour se déplacer. En effet, elle ne peut approcher un
oiseau à moins de 5 m de distance. Elle peut passer cependant rapidement près d’un pigeon à
2-3 m. Elle situe le début de ses troubles à l’âge de 3 ans. Elle invoque des facteurs
déclenchants pour expliquer l’origine de sa phobie: à l’âge de 3 ans, elle était élevée par une
29
grand-mère qui avait des poules. Ses cousins la poursuivaient avec des plumes d’oiseaux, ou
bien excitaient les poules contre elle.
Étude des stimuli qui déclenchent l’anxiété du sujet. Se limiter à quelques situations
clairement définies et qui correspondent à des situations invalidantes pour le sujet et
SPECIFIQUES à la peur des oiseaux.
Exemples: Traverser une place avec des pigeons, Voir un oiseau dans le ciel, Toucher une
plume d’oiseau »
Définition d’une hiérarchie des stimuli (situations) anxiogènes: « une hiérarchie d’anxiété est
une liste de stimuli centrés sur un même thème et rangés selon la quantité d’anxiété qu’ils
provoquent » (Wolpe, 1975).
1. Première séance d’exposition in vivo : Un oiseau en plastique est placé sur le bureau du
thérapeute à un mètre de la patiente. L’anxiété subjective est de 5 (échelle 0-8) puis,
après 5 minutes, elle est de 2. On approche l’oiseau en plastique de la patiente
Fin de séance: tâche à domicile: regarder les oiseaux dans le ciel jusqu’à diminution
significative de la réponse anxieuse
2. Deuxième séance d’exposition in vivo : Une plume est placée à 2 mètres de la patiente
puis elle est rapprochée progressivement (un mètre). L’anxiété subjective est de 7.
Durée 30 minutes. L’anxiété subjective est de 2.
Fin de séance: tâche à domicile: regarder des photographies d’oiseaux jusqu’à
diminution significative de la réponse anxieuse
3. séances d’exposition in vivo suivantes : Mettre la plume dans son sac, traverser les
places publiques, toucher un oiseau en cage, avoir un pigeon en cage à domicile et le
toucher
4. Postcure : un mois après la fin du traitement, son pigeon est mort, elle porte toujours
une plume dans son sac, elle sort normalement, n’évite plus les oiseaux.
Huit mois après la fin du traitement : Elle sort maintenant normalement, elle élève deux
faisans dans son jardin, va au poulailler, a vu « les oiseaux » de Hitchcock.
Chapitre 5
Le conditionnement pavlovien ou apprentissage de significations
1. Procédure de base
30
Le conditionnement classique excitateur
CS émotionnel et / ou physiologique
UCS = un stimulus qui suscite toujours une réponse. Relation innée, pas dépendante des
conditions et importante pour la survie. Réaction qui n'a donc pas fait l'objet d'apprentissage.
UCR = réaction d’activation affective et physiologique (activation émotionnelle)
CS = stimulus neutre (qui a la base ne suscite pas de réaction) présenté en relation avec le
UCS, qui sous ces conditions, va susciter une CR
CR = réaction d’activation apprise. Semblable à l’UCR
Nourriture CO AF (CO) AF
=
UCS
Exemple: consommation
Stimulus Réponse
Inconditionnel Inconditionnelle
Réponse
conditionnelle
Stimulus
Conditionnel
Exemple:
Alcool plaisir
Alcool désir, envie
Bouteille désir, envie
Motrices
Ouvertes
Verbales
S R
Images
Pensées
Couvertes émotions
cognitif
Physiologiques
31
Ouvertes
Recherche de shit
Préparation d’un pétard
S R
Papier
Aluminium Couvertes
Odeur de shit
Image d’un pétard
Envie de fumer
1.2. La généralisation
Extension du pouvoir motivant (du pouvoir excitateur) d’un stimulus « initial » à des stimuli
plus ou moins similaires « connexes », auxquels il n’a pas été directement associé.
Ex: peur dans un métro tombé en panne, anxiété en chemin de fer Processus utile pour la
survie de l’espèce
Réaction d’alerte dès les moindres indices d’un danger potentiel
1.3. L’extinction
Eteindre des comportement en faisant perdre au stimulus son potentiel, son pouvoir excitateur.
Disparition du pouvoir activateur qu’avait acquis un stimulus. C’est un phénomène semblable à
l’habituation. Il se produit lorsque nous sommes confrontés plus ou moins longtemps au CS et
que le UCS n’apparaît plus « en connexion » avec lui Valeur adaptative capitale. Il permet
d’abandonner des comportements devenus dysfonctionnels.
Stimuli associés à la douleur ou au danger changent difficilement de signification = résistance
à l’extinction pour des raisons de survie!
(NB : restructuration cognitive : elle permet à l'individu de s'exposer aux stimuli anxiogènes)
Exemples:
• Expérience « du petit Albert » de Watson (cf. chapitre sur l’historique des apprentissages)
Cet apprentissage (horrible) a été fait en labo mais peut se faire dans la vie de tous les
jours!
32
Rachman (1966): conditionnement d’une réaction « fétichiste »
une paire de bottes typiquement féminines
Six photos de femmes nues attrayantes
Évaluation des réactions sexuelles par un pléthysmographe (appareil mesurant les
variations de
volume du pénis)
Avant le conditionnement, l’apparition de bottes ne provoque pas chez ces sujets une
réaction sexuelle. Après quelques conjonctions du stimulus neutre et du UC (femmes
nues), la seule vue des bottes (devenues CS) déclenche une érection.
McGuire, Carlisle & Young (1965): observations cliniques de paraphilies: les réactions
sexuelles à des stimuli inhabituels se développent souvent à l’occasion d’expériences répétées
de masturbation au cours desquelles ces stimuli sont regardés ou imaginés.
• Le conditionnement simultané
Temps ---------->
UCS
CS
Temps ---------->
UCS
CS
Temps ---------->
UCS
33
CS
Temps ---------->
UCS
CS
UCS
CS
• Le conditionnement de trace
Temps ---------->
UCS
CS
Temps ---------->
UCS
CS
34
1.8. Le conditionnement intéroceptif
Est il possible de conditionner des réponses du système nerveux autonome? Oui bien sur!
L'expérience de Pavlov en est la preuve. On peut aussi conditionner les réactions de peur telles
que les phobies.
Est il possible que l'excitation d'un organe interne puisse se servir d'un stimulus conditionné
pour un comportement quelconque? Oui! Ex : la douleur pour un certain nombre de
comportements.
35
des signes d’ivresse se produit pas
Déception, frustration
Conséquences thérapeutique: créer une relation entre le CS et une autre structure référentielle
(UCS-UCR) avec une valeur affective neutre ou positive
Techniques de réévaluation et de contre conditionnement
Cafés, réceptions, concert, etc.. = CS référentielle Sorties agréables Sentiments positifs
= UCR
Mais maintenant= Cafés, réceptions, concert, etc.… (ont acquis une signification émotionnelle)
= CS référentielle mort de son compagnon chagrin = UCR
Il faudra redonné à "Cafés, réceptions, concert, etc.…" une autre signification pour diminuer sa
réponse affective négative associée au décès de son compagnon.
MISE EN SITUATION =
1. Monsieur X est divorcé et vit avec sa fille. Il fait tout pour elle et tente de lui offrir un
maximum. Un jour, il rencontre une jeune femme avec qui il décide de partir en
vacances. Mais ces vacances coûteuses vont diminuer les possibilités d'offrir un
36
maximum à la fille de Monsieur X. Ceci engendre da la culpabilité de la part de Monsieur
X. Quelque temps plus tard, sa compagne aimerait de nouveau partir en voyage, mais
la conversation fait rage et devient verbalement violente. Du coup, Monsieur X évite la
discussion "vacances" pour éviter de se disputer.
Le comportement problème est donc l'évitement de la discussion.
Quels apprentissages ont été mis en place?
Reproches menaces SI Sentiment négatif (peur anxiété crainte) RI
Argent vacances SC Sentiment négatif (peur anxiété crainte) RI
2. Un homme est dépressif depuis le départ de son épouse. Il est déprimé. Cela fait 6 mois
qu'elle est partie, mais elle ne lui manque pas. Mais en allant chercher plus loin, le
psychologue s'aperçoit que souvent, dans sa vie, il s'est fait abandonner.
Quels apprentissages ont été mis en place?
Rupture, abandon de sa femme référentiel abandon dans l'enfance
dépression
Chapitre 6 :
L'apprentissage instrumental
1. Définitions
L’apprentissage instrumental
Sd R S
37
Stimulus discriminatif Réponse ou opérant Conséquence qui a un effet sur la
réponse
Exemples :
Sd R S
2. Principes et concepts
Nature de la conséquence
Appétitive Aversive
la conséquence
Occurrence de
Renforcement Punition
Présente
Positif négative
Punition Renforcement
Absente
positive négatif
Terminologie
Si l'analyse des comportement est globale (ce qu'on va faire entant que clinicien), on désigne
ce que le sujet fait et comment il apprend à le faire. on va utiliser une seule terme = Les
types d’entraînement : récompense, Punition, Omission, Échappement / évitement.
L'analyse peut être plus stricte et porter uniquement sur la nature de la relation entre le
comportement et l'évènement conséquences. Les types de contingence = renforcement
positif, renforcement négatif, punition positive, punition négative.
38
L'analyse peut porter sur les effets comportementaux de l'apprentissage. Il en existe deux
types : le comportement augmente ou le comportement diminue (la probabilité augmente ou
diminue)
L’enfant qui a obtenu de bonnes notes ne doit plus suivre de cours supplémentaires
(suppression d'un stimulus aversif car Cours supplémentaires = Stimuli aversif)
Type particulier de contingence: RENFORCEMENT NEGATIF (négatif car on supprime la
conséquence!!!)
Effets comportementaux: Le renforcement vise à augmenter la probabilité d’apparition d’un
comportement ou son intensité.
Type particulier d’entraînement: ECHAPPEMENT-EVITEMENT
L’enfant qui a mal travaillé à l’école n’a plus le droit de regarder la télévision
Regarder la télévision = Stimuli appétitif
Type particulier de contingence: PUNITION NEGATIVE
La punition vise à diminuer la probabilité d’apparition d’un comportement ou son intensité /ne
pas faire apparaître
Type particulier d’entraînement: OMISSION
2.4. Notation
Les conséquences qui affectent nos comportements sont considérées comme des « stimuli »
au sens large = variables qui induisent des réactions.
S Précédé et suivi d’un signe « - » ou « + »
Précédé d’un signe « ° »
39
+S+ apparition S appétitif
+S- apparition S aversif
-S+ disparition S appétitif
-S- disparition S aversif
oS+ non apparition S appétitif
oS- non apparition S aversif
Effets comportementaux
+S+ Augmentation de la probabilité d'apparition du comportement
+S- diminution de la probabilité d'apparition du comportement
-S+ diminution de la probabilité d'apparition du comportement
-S- Augmentation de la probabilité d'apparition du comportement
oS+ diminution de la probabilité d'apparition du comportement
oS- Augmentation de la probabilité d'apparition du comportement
40
Envie de fumer Quitte la pièce où se Est écarté de la conversation
trouvent ses amis qui l’intéresse - S +
Échappement
La réponse élimine ou
Renforcement négatif termine l’évènement aversif
opération Sd R C stimuli aversif
élimination Soir dans le living Je range Maman s’arrête de gronder
-S-
Soir Je bois un verre La tension diminue
-S-
Examen Je travaille Anxiété et culpabilité
diminuent
-S-
Inquiétude Je le rassure Il cesse de s’inquiéter
-S-
Conflit Je me tais Il cesse de crier
-S-
Évitement
La réponse postpose ou prévient le
Renforcement négatif contact avec le stimulus aversif
opération Sd R C stimuli aversif
Non apparition Soir Je range (sinon) maman ramasse +
poubelle
°S-
Soirée entre amis Je vais fumer dehors Pas de remarques désagréables
de mes amis
°S-
Peur d’une réunion Je dis que je suis malade Pas de peur
de travail et reste à la maison °S-
Invitation J’y réponds positivement Pas de reproches
alors que je n’en ai pas °S-
envie
Il est de mauvaise Je ne lui adresse pas la Pas de conflit
41
humeur parole °S-
Nature de la conséquence
Appétitive Aversive
la conséquence
Présente
Renforcement Positif Punition négative
Absente
Recevoir des remontrances Eviter une contravention
Punition positive Renforcement négatif
La plupart de nos comportements sont « contrôlés » par une pluralité de conséquences. Ex: cas
de l’étudiant d’université qui assiste au cours. Ce n'est pas une seule conséquence qui va
influencer la probabilité d'apparition d'un comportement
Généralement nous ne sommes pas conscients de la complexité des coûts et des bénéfices qui
nous motivent ou pourraient nous motiver à accomplir un comportement. Souvent il faut du
temps pour observer et analyser nos comportements
Discrimination: quand la relation R – S dépend d’un stimulus antérieur, celui-ci est le stimulus
discriminatoire (Sd). Les situations dans lesquelles la R n’est pas suivie par S sont nommées
42
Sdelta ex : l'enfant demande des bonbons à sa maman qui lui en donne. Mais quand papa
est là il n'en reçoit pas.
Généralisation: l’organisme émet la réponse renforcée aussi dans des situations qui
ressemblent au Sd original. Ex : quand sa grand-mère est là il demande des bonbons.
Exercices d’analyse
Entraînement à l’analyse fonctionnelle: Établir les stimuli antécédents (sd) et conséquences qui
contrôlent un comportement-problème
1. une femme consulte parce qu'elle est en très mauvais terme avec son mari et qu'ils ont
tous deux la garde partagée. Quand l'ex mari vient chercher la petite chez elle, il est
toujours en retard et ça l'énerve. Alors, elle téléphone furieuse, hurle sur son ex mari qui
raccroche et la petite pleure. Son comportement problème c'est de hurler.
2. Virginie a très peur de se confronter aux autres. Elle a peur qu'ils ne la jugent négativement
et du coup elle s'isole. Mais un jour elle tombe amoureuse d'un garçon qui sera présent à
une soirée où elle est invitée. Par crainte qu'il ne la juge, elle n'ira pas à cette soirée.
43
Comportement 3
Comportement 4
Comportement 5 Renforçateur conditionnement pavlovien. Méthode régressive
Quand la personne maîtrise le comportement 5, on peut passer au comportement 4 et ainsi de
suite.
Un évènement qui précède immédiatement un renforcement est un signal pour ce
renforcement. Ce renforcement augmente la probabilité d'apparition du comportement.
Dans l’installation d’une chaîne, l’émission de la dernière réponse signale que le renforçateur
va suivre.
Cette dernière réponse joue donc un rôle de stimulus discriminatif pour le renforcement et
devient une réponse conditionnée
Cette réponse sert de renforçateur pour l’étape qui la précède immédiatement dans la chaîne
Les autres réponses acquièrent également cette double fonction et permettent ainsi
l’installation de la séquence
Les chaînes de comportements s’installent en commençant par la réponse qui précède
immédiatement le renforcement
Apprentissage:
Installer la dernière réponse de la séquence + renforcement
Stabilisation de cette liaison
La réponse qui précède est apprise à son tour, et ainsi de suite
Méthode régressive
Bensberg et al (1965). Chez des enfants arriérés mentaux. Apprendre aux enfants à s’habiller
seuls On descend le pantalon de 10 centimètres et l'enfant le remonte seul. Quand ceci est
maîtrisé, on descend le pantalon de 10 centimètres de plus et on laisse l'enfant se rhabiller
seul. Ensuite on redescend encore le pantalon de 10 centimètres …etc.
44
L’installation: renforcement délivré immédiatement après la réponse. Si un délai s’installe,
d’autres réponses peuvent apparaître, sans aucune relation avec le comportement que l’on
souhaite renforcer.
Le maintien: peut se réaliser malgré l’introduction d’un délai entre son émission et le
renforcement final, par l’intermédiaire de renforcement intermittents. Continuer les
renforcements pour éviter que ça s'éteigne)
Loi discutable chez l’homme: les capacités de représentation peuvent avoir une valeur de
renforcement. Le sportif peut s’entraîner en s’imaginant qu’il reçoit le trophée…
L’anticipation / la planification du résultat joue le rôle de renforcement.
2) La quantité de renforcement
En général, la probabilité d’émission d’une réponse est directement liée à la quantité de
renforcement octroyée. L'individu se représente le renforcement par rapport à un travail
fournit.
Effet de satiété: un renforcement octroyé en quantités trop importantes peut ne plus avoir
aucun effet sur le comportement. Si on donne trop de renforcements, ceux-ci perdent de leur
valeur.
L’effet du renforcement dépend de l’état de privation dans lequel se trouve le sujet
Éviter la satiété créer un état de privation problème éthique
Les programmes à proportions de réponses basés sur le nombre de réponses requises pour
l’octroi d’un renforcement
Les programmes à composante temporelle basés sur la durée s’écoulant entre l’émission des
réponses et le renforcement
Les programmes à proportions de réponses
Le programme à proportion constante (programme FR ou Fixed Ratio)
Requiert l’émission d’un nombre constant de réponses avant l’octroi d’un renforcement. Ex:
un programme FR 10 spécifie que la 10ième réponse émise sera suivi d’un renforcement.
Le programme à proportion variable (programme VR ou Variable Ratio)
Le renforcement est octroyé après un nombre variable de réponses. Pour le sujet renforcé, ce
nombre varie de manière non prédictible d’une occasion à l’autre. Un programme VR 10 :
renforcement en moyenne toutes les 10 réponses.
45
– Les renforcements pouvant être manipulés (jouets, objets divers etc.)
– Les renforcements sociaux (physiques et verbaux)
– Les renforcements conditionnés généralisés échangeables (jetons, argent)
– Les comportements ayant une haute probabilité d’apparition (principe de Premack)
Exemple: L’enfant qui doit terminer ses devoirs avant de pouvoir aller jouer dehors avec ses
amis est soumis à une contingence de renforcement positif où la réponse cible « faire ses
devoirs » a une faible probabilité d’apparition naturelle. Le renforçateur « jouer avec ses amis »
est par contre un comportement dont la probabilité naturelle est très élevée. En rendant ce
second comportement contingent au premier, la mère ou le père de l’enfant vise à augmenter
la probabilité de la première réponse.
3.3.1. La punition
46
– L’évitement de la punition peut se faire par différents moyens « inadaptés » (attaque de
l’agent « punitif »)
– L’utilisation de contingences aversives n’élargit pas le répertoire comportemental de
l’individu
3.3.2. L’extinction
Éloignement de l’individu (le plus souvent pendant une période de temps relativement courte)
d’une situation dans laquelle le renforcement ou la punition sont disponibles. (Le coin!)
En TCC:
Le thérapeute (avec les parents) suspend momentanément l’accès aux renforçateurs
Le sujet est placé dans un environnement restreint supposé moins renforçant.
Ex: enfant isolé dès qu’il présente des crises de colère.
L’efficacité du time-out n’est pas très claire. Le sujet placé en isolement peut-être renforcé
positivement.
Ex : si on isole son fils dans la pièce d'à cote pour le punir, mais que son frère vient jouer avec
lui derrière la fenêtre il s'amuse il ne se sent pas puni!
Il faut absolument s'assurer de l'isolation aux renforcements positifs.
47
Chapitre 7
Les théories cognitives
« Pour une large part, les individus contrôlent leur propre destinée en adhérant à des
croyances ou des valeurs, et en agissant en fonction d’elles (…). Ils ne réagissent pas
automatiquement aux circonstances de la vie, mais bien plutôt produisent leurs propres
réactions émotionnelles et comportementales en fonction de la manière dont ils interprètent
ou évaluent les évènements ». Albert Ellis (1977)
Vision réduite mais essentielle.
Ces théories sont très importantes dès les années 60. Deux auteurs sont importants = Ellis et
Beck. On va laisser de cote les contenus de l'environnement et on va se pencher sur la manière
dont les gens perçoivent les choses.
1. Introduction
– Le behaviorisme radical n’a pas fait l’unanimité chez les psychologues scientifiques
– Importance de prendre en compte des processus cognitifs « internes »
– Dans les années 60, certains psychologues se centrent sur la «médiation cognitive» qui se
produit entre les stimuli externes et les réactions manifestes
Avènement de la psychologie cognitive. On commence à s'intéresser à la boite noire.
– Le courant du « behaviorisme médiationnel »
Exploration de la « boîte noire »
Construction de modèles vérifiables
Mais attention, on garde une attitude / démarche scientifique (On observe. On étudie)
– Le « cognitivisme radical ».
L’objet essentiel de leur discipline est l’activité mentale l'avantage de ce mouvement est
que le sujet devient acteur!
Dans les années 70, des auteurs ont développé les théories cognitivo-comportementales. Ex :
Bandura propose des modèles des comportements qui prennent en compte les contingences
de l'environnement et les cognitions de l'individu.
48
Vers 1963, Aaron Beck: il a les mêmes idées en psychologie cognitivo-comportementale . il
applique la psychanalyse dans ses théories.
Il analyse « les schèmes de pensée dysfonctionnels » qui suscitent, maintiennent ou
accentuent les processus depressogènes et névrotisants.
Erreurs de perception et d’interprétation: « distorsions cognitives »
Danger dans les rapports interpersonnels! (Ex : "les autres ne m'aiment pas")
En 1976, il publie « Cognitive therapy and the emotional disorders »
Le modèle (cognitivo)comportemental =
Dans les années 70, « thérapies cognitivo-comportementales » intègrent les approches
« behaviorales » et « cognitivistes ».
Mahoney (1974), Université de l’Etat de Pennsylvanie
Meichenbaum (1976), Université de Waterloo (Canada)
A B C
Évènement Croyances Pensées Conséquences: Émotions Cpts
qui vont créer des
réactions inappropriées!
« Ce ne sont pas les évènements qui entraînent des conséquences indésirables tant au plan
émotionnel que comportemental, mais bien la perception qu’on en a et la signification qu’on
leur attribue »
RET: le dialogue intérieur a une place central dans la genèse des troubles psychologiques
RET: le dialogue
Impératif catégorique:
49
c’est une véritable obsession de la perfection.
Système de croyances
Les 3 classes spécifiques de pensées irrationnelles (très fréquentes chez les patients
dépressifs) : LES EXIGENCES, LA CATASTROPHISATION/ DRAMATISATION (sentiments négatifs)
et L’EVALUATION SEVERE DE SOI ET DES AUTRES.
Distorsions Cognitives
– Abstraction sélective (ou parcellisation) = concentration sur un ou quelque éléments en
faisant abstraction du contexte
– La minimisation = réduction de l'importance d'un fait et de ses implications
– L’amplification (≈ dramatisation) = exagération de l'importance d'un fait et de ses
implications
50
– L’interprétation égocentrée (ou personnalisation) =
– La catastrophisation (dramatisation, raisonnement émotionnel) =
– Surgénéralisation = considérer qu'un évènement isolé est une règle
– L’absolutisation = croire absolu que ce qui est étroitement relatif à un point de vue est un
fait
– La dichotomisation= voir tout ou rien. Voir noir ou blanc. Sans aucune demi-mesure
– La polarisation =
– L’ancrage =
Interventions
Activent COMPORTEMENTS
Très probablement
appropriés
Évènements
négatifs
Activent
COMPORTEMENTS
probablement peu
appropriés
Une émotion négative n'est pas forcément inappropriée.
Objectif de la thérapie : Reconnaître les pensées irrationnelles et modifier celles qui posent
problème en montrant les bénéfices à penser les choses autrement.
51
Évènement cognitif (Pensées automatiques négatives) Affect
↕
Comportement
Exemple 1
Stimulus J’ai téléphoné à mon amie et sa mère m’a dit qu’elle était
absente
Affect triste
Exemple 2
Évènement cognitif Si j’y vais, ils verront mon malaise et vont me rejeter.
(Pensées automatiques Je manque d’égards envers lui
négatives)
a) Schémas
Caractéristiques :
Les schémas sont inconscients, stockés en MLT, fonctionnent automatiquement, hors de la
volonté et de la conscience du sujet.
Ils contiennent un ensemble de savoir et de théories que le sujet a sur lui-même et le monde
(systèmes de signification)
52
Ils peuvent être activés par des émotions analogues à celles du moment où ils ont été
imprimés.
Ils donnent un sens affectif (dépressif, anxieux…) aux expériences individuelles.
Stimulus schémas affects
Exemples
«Pour être heureux, je dois toujours réussir tout ce que je fais »
«Ma valeur dépend de ce que les autres pensent de moi… Pour être heureux, je dois être
accepté par tout le monde »
«Il vaut toujours mieux envisager le pire »
« Je dois toujours partir de l’idée qu’il y a un danger sauf si j’ai la preuve du contraire »
« Avoir une pensée concernant un acte équivaut à commettre cet acte »
« Les gens ne cherchent qu’à vous enfoncer »
b) Processus
Caractéristiques
Il s’agit (1) de règles de transformation de l’information qui traduisent les schémas en
évènements cognitifs et (2) d’erreurs logiques ou distorsions
Exemples
L’inférence arbitraire
L’abstraction sélective
La surgénéralisation
La personnalisation
Maximalisation ou minimisation
Caractéristiques
Ils représentent le produit du traitement de l’information par les schémas et les processus
cognitifs.
Ce sont des monologues intérieurs, des pensées ou des images mentales
Exemples
« Je vais commencer à bégayer et à dire de bêtises »
« Je ne sais pas élever mes enfants, je suis une mère incompétente quand les enfants se
disputent »
« Je vais avoir une crise cardiaque »
« Je vais perdre le contrôle de moi-même.
53
• Ils donnent un sens affectif (dépressif, anxieux…) aux expériences individuelles et
peuvent être activés par des émotions analogues à celles du moment où ils ont été
imprimés.
• Les contenus des schémas sont spécifiques aux troubles (axe I et II)
Les schémas dysfonctionnels ou les postulats silencieux dans les troubles anxieux
Dans les troubles anxieux, les croyances conditionnelles et inconditionnelles s’articulent autour
du thème de danger (surestimation du danger) dans un domaine particulier et d’une capacité
réduite à faire face (sous-estimation des capacités)
– TAG Croyance relative à l’incapacité de faire face.
– TAP Croyance relative à la nature dangereuse des symptômes d’anxiété et autres
sensations physiques.
– Phobie spécifique Croyances associant un objet ou une situation à un danger et croyances
relatives aux évènements négatifs qui pourraient découler de l’exposition au stimulus
phobogène.
– Phobie sociale Croyances relatives à un danger social suite à l’échec éventuel de sa
performance et aux conséquences de montrer ses symptômes d’anxiété.
– TOC Croyances relatives à la fusion entre la pensée et l’action, au danger et à la puissance
des pensées, croyances positives et négatives sur les stratégies de rumination.
Les schémas dysfonctionnels ou les postulats silencieux dans les troubles de la personnalité
54
Je pourrais être blessé
Environnement comportement
Stimulus Modèle
Réponse Réalisation
du comportement
55
Conséquence Motivation
Externe (renforcement)
Contribue à la transmission sociale et culturelle des connaissances, des valeurs, des croyances,
des normes établies, de nouvelles idées et de nouveaux comportements.
Apprentissage en observant les conduites d’autrui et leurs contingences environnementales.
Apprentissage via un modèle = le modeling
(modèle pertinent pour soi!)
Auto-ajustements en fonction de ses propres performances
Constitue un procédé très efficace pour modifier des réactions automatisées et/ou apprendre
de nouveaux comportements
Il y a une grande importance des habilités sociales des patients c'est le meilleur prédicateur
de guérison. Si les habilités sociales sont mauvaises, cela empire les difficultés du patient.
Exemple: le développement d’habiletés sociales (social skills)
Facteur de complication de nombreux troubles psychiques (phobie sociale, dépression,
toxicomanie, schizophrénie etc…)
56
Exemple: le développement d’habiletés sociales (social skills)
Ces techniques ont fait l'objet d'expériences. Elles sont bien rodées et efficaces.
57
– Buts à atteindre davantage lié à la réalisation de soi. Processus d'autoévaluation (suis-je
capable d'atteindre ces objectifs?).
L'individu se défini des standards à atteindre (il devrait parvenir à faire tel et tel chose dans le
futur). Si la personne constate un décalage entre ses performances et ses standards, elle aura
un sentiment d'insatisfaction et cela la motivera aux changements. Ces changements
satisfaction d'atteindre ses standards (être comme on le désire). Passer à l'action fait
disparaître le sentiment négatif induit par des performances insatisfaisantes.
Autre déterminant du choix de mon activité: le renforcement attendu [on agit en fonction de
(l'anticipation) des conséquences]
Autre déterminant de la performance: avoir les compétences appropriées
Une analyse du sentiment d’efficacité personnelle nécessite une mesure précise de ces 3
dimensions.
L’efficacité influence la performance et, la performance influence le sentiment d’efficacité
personnelle cercle vicieux!
58
3.2.2. Les 4 sources du sentiment d’auto-efficacité (qui permettent de réduire les
défenses)
L’apprentissage social
L’application principale du modèle de l’apprentissage social a été mis au point par Marlatt et
Gordon (1985), ce sont les METHODES DE PREVENTION DE LA RECHUTE.
59
Réponse adaptée Augmentation Diminution
du sentiment du risque de
d’efficacité personnelle rechute
Situation
à haut risque Attentes des effets positifs du produit
3.3. Conclusion
60