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Le coût des études supérieures constitue-t-il un

obstacle à la réussite des jeunes de milieu populaire ?

J’ai choisi ce sujet pour deux raisons principales :


1. Tout d’abord car depuis la seconde j’ai découvert la sociologie en SES et cela m’a
vraiment intéressée. L’étude des faits sociaux, arriver à comprendre comment
fonctionnent et se transforment la société m’intéresse! Particulièrement le chapitre
sur l’école auquel j’ai pu m’identifier m’a particulièrement plu.
2. De plus la question lié aux impacts des coûts des études sur la réussite scolaire m’a
concerné personnellement car je me suis posée cette question avec mes parents car
au départ je souhaitais intégrer une école de commerce qui nécessite un
investissement important
Avant tout, il semble intéressant de définir ce qu’est la réussite. elle serait un succès, un
résultat favorable dans les études supérieures

Que sont les études supérieures ? Les études supérieures correspondent aux études après le
lycée.(Que comprend le coût des études supérieures ?) non seulement les frais de scolarité
qui peuvent varié fortement de quelques centaines d’euros à des milliers d’euros en fonction
du cursus et de l’école et du caractère privé/public, le transport, la restauration,
l’hébergement (si le jeune prend un logement) l’achat des livres et des fournitures mais aussi
le coût de la vie (le fait que l’étudiant soit à la charge de sa famille)
Les classes populaires ou classe populaire désigne une classe sociale, essentiellement
sujettes à la précarité
Dans un premier temps nous verrons que l’investissement que nécessite les études
supérieures est un frein à la réussite des jeunes de milieu populaire puis dans un second
temps malgré cela des actions sont mises en place pour éviter que les élèves de milieu
défavorisés soit pénalisés.

OUI CAR :

1. LES VŒUX D’ORIENTATION TIENNENT COMPTE DU COUT DES ECOLES .

En effet certains foyers n’ayant pas les moyens de payer les études de leurs enfants vont
faire le choix de faire des études courtes nécessitant peu de dépenses. Ils vont en plus donc
se dirigés dès le lycée vers des filières qui permettent de travailler le plus tôt possible( filières
pro) par exemple. Cela coutera peu d’argent et l’enfant pourra s’assumer seul rapidement
(ou bien aider ses parents financièrement). Alors que si l’enfant décide de faire des études
longues le temps qu’il passera à aller à l’école il ne pourra pas travailler alors qu’il a besoin
de travailler rapidemment
Exemple pour illustrer le fait qu’on retrouve moins d’élèves issus des classes populaires dans
les cursus long et coûteux.
Dans les classes préparatoires aux grandes écoles et dans les écoles d’ingénieurs, les enfants
de cadres supérieurs sont respectivement sept et dix fois plus nombreux que ceux
d’ouvriers. Dans les écoles de commerce, la part d’enfants de cadres supérieurs est même
onze fois plus importante. À eux seuls, les enfants de cadres occupent plus de la moitié des
places de ces filières sélectives.

2. De plus certains étudiants font un job pour pouvoir se payer leur étude, ce qui leur
laissent moins de temps pour s’investir dans leur cursus et peut diminuer leur
chance de réussite

SECONDE PARTIE :
Pour passer les obstacles et augmenter les chances de ces jeunes issus des milieux populaires
de réussir leurs études des moyens ont été mis en place par l’état pour que les élèves issus de
milieux favorisés aient accès à l’enseignement supérieur

1. Le système des Bourses d’étude tel que les BCS est réservés aux étudiants qui ont des
difficultés éco pour poursuivre leur études. Cette aide peut aller de 1 024 euros à 5
736 euros pour les plus démunis et leur permet d’accéder à des aides aux logement
étudiants à des service de restauration à moindre coût (en payant moins cher).
2. Un système de Quotas (discrimination positive) est appliqué dans certaines des
écoles par exemple à science po ou des places étaient réservés pour des élèves issus
de milieux populaires afin de favorisés la mixité sociale. (exemple avec science po,
discrimination positive)
Au début des années 2000, la création d’une voie spéciale d’entrée à Sciences Po Paris pour
les lycéens d’établissement de quartiers défavorisés partenaires. Une décennie plus tard,
en 2009, Valérie Pécresse, alors ministre de l’enseignement supérieur, fixe un objectif
chiffré : « 30 % de boursiers dans les grandes écoles. »
On observe une nette augmentation d’étudiants défavorisés à Science po
EXEMPLE :
Entre 2006 et 2016, la proportion d’étudiants issus de catégories socioprofessionnelles (CSP)
défavorisées – ouvriers et personnes sans activité professionnelle – est passée de 6 à 8 %,
contre 36 % des jeunes de 20 à 24 ans. Sur la même période, la part des enfants de CSP très
favorisées – cadres et assimilés, chefs d’entreprise, professions intellectuelles et professions
libérales – à Sciences Po n’a perdu qu’un point, pour atteindre 73 % en 2016, contre 23 %
dans la population générale.
Mais
OUVERTURE CONCLUSION :
Les chiffres émanant de nombreuses études démontrent que Le cout des études demeurent
un réel obstacle à la réussite des jeunes venant d’un milieu populaire cependant, l’état
français a pris des mesures pour tendre à les réduire. des actions sont quand même menées
tel que les quotas et la bourse pour réduire les inégalités.
Par ailleurs Le coût n’est pas le seul obstacle : le capital social et culturel ( pierre Bourdieu)
peut être aussi un frein à la réussite à l’école. Les enfants dit « en échec » sont issus de
milieux faiblement dotés culturellement.

Infos utiles
Les lycéens en classe de terminale commenceront à recevoir, à partir du 22 mai,
les réponses à leurs vœux d’orientation déposés sur Parcoursup. Parmi les critères
de choix qu’ils ont retenus, il en est un qu’on a souvent tendance, sinon à oublier
du moins à sous-estimer, celui du coût des études supérieures.
qui expose de façon assez crue les inégalités, maintes fois pointées du doigt, face
à l’accès à l’enseignement supérieur en France, et les risques pour « l’ascenseur
social ».
Lesdits foyers sous « contrainte » sont effectivement… contraints à trouver
comment boucler leur « budget étudiant ». Si 87 % des parents interrogés par CSA
disent « utiliser leur épargne » pour financer les études supérieures de leurs
enfants, 24 % d’entre eux comptent sur les revenus issus de l’incontournable « job
étudiant » que devra trouver leur progéniture et « 10 % souscrivent un crédit à la
consommation » – d’où l’intérêt d’une telle étude de marché pour Cofidis.
Et, là aussi, la disparité est criante entre les classes sociales. Les familles aisées –
revenus supérieurs à 4 501 euros net mensuels – puisent en priorité dans leur
épargne. Celles qui ont des revenus – et une épargne – plus modestes (moins de
4 500 euros net mensuels) doivent trouver des ressources complémentaires : 14 %
d’entre elles prennent un crédit à la consommation et 53 % bénéficient d’aides
financières du type aide personnalisée au logement (APL) ou de bourses
étudiantes. Le montant de ces aides s’élève en moyenne à 1 736 euros par an.

Origine sociale des étudiants selon les filières


Unité : %

Agriculteurs,
artisans,
Cadres Professions Retraités
commerçants et Employés Ouvriers Ensembl
supérieurs intermédiaires et inactifs
chefs
d'entreprise

Écoles de
19,2 49,9 9,6 9,4 4,5 7,3 100
commerce

Écoles
12,1 54,4 11,9 9,1 5,4 7,2 100
d'ingénieurs

Classes 10,8 51,9 12,6 11,0 7,1 6,6 100


préparatoires
aux grandes
Origine sociale des étudiants selon les filières
Unité : %

Agriculteurs,
artisans,
Cadres Professions Retraités
commerçants et Employés Ouvriers Ensembl
supérieurs intermédiaires et inactifs
chefs
d'entreprise

écoles

Université 9,1 33,2 15,1 17,3 10,9 14,5 100

- Dont IUT 10,5 30,3 17,9 19,9 12,9 8,6 100

BTS 12,2 15,3 14,6 19,7 23,0 15,2 100

Ensemble des
10,9 34,4 14,0 16,8 11,5 12,5 100
étudiants
en somme, l’enseignement supérieur français présente trois visages. Un enseignement court,
technique et doté de moyens (les BTS et les IUT), pour partie accessible aux milieux populaires et qui
constitue une voie de promotion sociale. Ensuite, un enseignement universitaire généraliste,
faiblement doté [1 ], où les enfants de milieux modestes sont présents, mais au premier cycle
principalement et dans certaines filières souvent dévalorisées. Les enfants d’ouvriers et d’employés
sont beaucoup moins représentés dans les filières sélectives, comme la médecine, ou aux niveaux
supérieurs, en master et en doctorat. Enfin, des classes préparatoires et des grandes écoles hyper
sélectives, très richement dotées mais qui n’intègrent les jeunes de milieux modestes qu’au compte-
gouttes.

OUVERTURE :

Faire des études supérieures coûte cher. Pas seulement pour les classes
populaires, mais également pour les classes plus aisées qui doivent puiser dans
leur épargne pour offrir un bon enseignement à leurs enfants. 
. « le capital culturel est l'ensemble de savoirs et de savoirs-faire transmis par un détenteur (adulte) à
un héritier (enfant), qui l'incorpore plus ou moins fortement. On trouve le meilleur indicateur de ce
capital culturel dans le niveau de diplôme des parents . Les enfants dit « en échec » sont issus de
milieux faiblement dotés culturellement. Il existe un lien fort entre le capital scolaire de la famille et
de manière plus général le capital culturel familial et le parcours scolaire des enfants. Plus ce capital
scolaire sera grand, plus les ressources informationnelles et cognitives disponibles au sein de cette
environnement familial auront de chances d’être diversifiées et en lien avec l’univers des exigences
scolaires. Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, pensent que l’école à un rôle important dans la
reproduction sociale et les inégalités, en valorisant le capital culturel des classes hautes par ses
méthodes d’enseignement. L’école privilégie des qualités telles que l'expression orale et écrite, et
montre que la possession d'une culture extra-scolaire est importante.

Sites

https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/05/21/parcoursup-une-enquete-revele-le-cout-eleve-
des-etudes-superieures_5302147_4401467.html

site d’information sur les prêts étudiant (ne pas tous lire : jette un coup d’œil grâce au sommaire :
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00605628/document

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