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COMMUNE DE TUNIS
PROJET
Août 2022
Sommaire
1. GENERALITES ………………………………………………………………………………………..…8
1.1 Objet ……………………………………………………………………………………………….……8
1.2 Limites de prestations …………………………………………………………………………………..8
1.2.1 Courants forts …………………………………………………………………………………………8
1.2.2 Courants faibles ……………………………………………………………………………………….8
1.2.3 Sécurité Incendie ……………………………………………………………………………………...8
1.3 Travaux et fournitures non compris …………………………………………………………………...8
1.4 Obligations diverses ……………………………………………………………………………………..9
1.4.1 Documents à consulter ………………………………………………………………………………..9
1.4.2 Stockage du matériel ………………………………………………………………………………….9
1.4.3 Pièces à fournir…………………………………………………………………………………...……9
1.4.4 Relations avec les autres corps d’état ………………………………………………………………..9
1.4.4.1 Information préalable…………………………………………………………………………...…..9
1.4.4.2 Réservations dans le gros-œuvre ……………………………………………………………………9
1.4.4.3 Percements, trous et saignées …………………………………………………………………..…10
1.4.4.4 Socles et scellements …………………………………………………………………………..……10
1.4.4.5 Fourreaux …………………………………………………………………………………………...10
1.4.5 Choix de l'appareillage-Conformité aux normes ………………………………………………......10
1.4.5.1 Assurance de la Qualité …………………………………………………………………………….10
1.4.5.2 Essais : procédures de recette-usine et d’essais de fonctionnement sur le site …………………10
1.5 Normes et textes règlementaires ………………………………………………………………………10
1.6 Obligations et prescriptions diverses………………………………………………………………….11
1.6.1 Garantie ………..………………………………………………………………………………………11
1.6.3 Service d'ingénierie sur chantier……………………………………………………………………12
1.6.4 Coordination des équipements ………………………………………………………………………12
1.6.5 Inspection ………………………………………………………………………………………..……12
1.7 Conception et exécution des installations……………………………………………………………. 12
1.10 Conception des équipements …………………………………………………………………………13
1.10.1 Généralités …………………………………………………………………………...…………..….13
1.10.4 Protection contre les éléments atmosphériques et les agressions chimiques ………………….…14
1.10.5 Interchangeabilité des sous-ensembles ………………………………………………………….…14
1.10.6 Sécurité électrique …………………………………………………………………………………..14
1.10.7 Choix des équipements – conformité aux normes ……………………………………………...…14
1.11 Contrôle, essais et réception en usine ………………………………………………………………..15
1.11.1 Inspection en plate-forme chez le fabricant ……………………………………………………….15
1.11.2 Procès-verbaux ………………………………………………………………………...……………15
1.11.3 Non-conformités - Défauts de fonctionnement ……………………………………………………15
1.12 Inspection …………………………………………………………………………………………...…15
1.13 Essais-autocontrôle- mise en service …………………………………………………………………15
1.13.1 Essais et autocontrôle ……………………………………………………………………………….15
1.13.2 Dispositions particulières relatives aux essais ……………………………………………………..16
1.14 Opérations préalables à la réception (O.P.R.) ………………………………………………………17
1.16 Formation des exploitants …………………………………………………………………...……….17
1.17 Garantie ………………………………………………………………………………………………..17
1.18 Transport-manutention ………………………………………………………………………………18
1.19 Plans et documents ……………………………………………………………………………………18
1.19.1 Documents du Maître d'Œuvre ……………………………………………………………………18
1.19.2 Documents à remettre par l'Entreprise avec son offre …………………………………………..18
1.19.3 Documents à remettre par l'Entreprise pendant la période des travaux …………………….…18
1. GENERALITES :
1.1 Objet :
Le présent Cahier des Prescriptions Techniques Particulières définit l'ensemble des travaux et fournitures nécessaires
à la complète réalisation des installations électriques (courants forts, faibles et sécurité incendie) relatifs au projet de
construction d’un Hôtel médina.
Au démarrage des travaux l'entreprise devra fournir avant toute exécution des travaux pour approbation au Maître
d'Œuvre et au contrôleur technique l'ensemble de ses plans d'exécution et de ses notes de calcul et en particulier :
- notes de calcul.
- plans d'implantation du matériel conformément aux plans de décoration.
- schémas électriques.
- plans d'armoires.
- nomenclatures détaillées des matériels.
- diagrammes de distribution.
- diagrammes de fonctionnement.
- détails d'exécution.
- Prendre connaissance de tous les renseignements qui lui seront utiles, en particulier des plans d'exécution du
bâtiment, de la nature des locaux, structure des parois, etc...
- Prendre contact avec les titulaires des corps d'états nécessitant une alimentation électrique, ou un raccordement en
câble FO pour connaître l'importance et la position des lignes à mettre à la disposition de ces corps d'état.
1.4.4.2 Réservations dans le gros-œuvre :
Les passages et emplacements à réserver dans le gros-œuvre (gaines techniques) sont à la charge de l'entreprise du lot
génie civil. Toutes les indications et les plans précis des réservations à exécuter sont fournis dans le dossier de génie
civil. L'entreprise du présent corps d'état aura la responsabilité de la vérification et validation de ces réservations, à
défaut de quoi, les travaux et réfections qui en résulteraient lui incomberont.
L’ensemble des installations objet du présent lot devra répondre en particulier aux prescriptions et spécifications des
normes et textes réglementaires suivants :
Les travaux seront exécutés conformément aux règles de l'Art et à la réglementation française telle qu'elle se trouvera
être en vigueur un mois avant la date d'établissement de l'offre.
En particulier, les travaux seront conformes aux prescriptions techniques contenues dans les normes françaises
homologuées (NF), les documents techniques unifiés (D.T.U.) et/ou le(s) document(s) suivant(s) :
L'Entrepreneur qui réalise les travaux du présent lot est qualifié pour les accomplir en conséquence, il est réputé
connaître les règles de l'Art associées à cette qualification technique. Son action pendant tout le déroulement des
travaux devra tenir compte en complément des règles explicites figurant sur les documents contractuels.
1.6 Obligations et prescriptions diverses :
1.6.1 Garantie :
L'Entrepreneur du présent marché doit, avant l'établissement du contrat final, préparer et délivrer au MDO ou au
MDO Délégué une garantie écrite couvrant les équipements et travaux faisant l'objet du présent marché. Il doit
garantir que ces équipements sont neufs, non endommagés, dépourvus de tous défauts et conformes aux spécifications
et plans. Les obligations de l'Entrepreneur comprennent également le démontage, la réparation ou remplacement, le
transport, l'installation à nouveau et tous les essais et mises au point nécessaire à ses propres frais de tout équipement
qui s'avère endommagé, défectueux ou non conforme aux spécifications et plans pendant une année à partir de la date
de leur mise sous tension mais sans dépasser douze mois à partir de leur date de livraison sur chantier.
1.6.2 Responsabilités de l'Entrepreneur :
L'entrepreneur doit fournir les équipements sous forme d'ensembles complets, entièrement coordonnés quant à leurs
fonctions électriques, valeurs d'isolement et conceptions électrique et mécanique, prêts pour branchement et mise en
service et disposés pour installation conformément aux plans.
L'Entrepreneur doit remettre les documents suivants :
- Avant commencement des travaux les dossiers de plans d'exécution montrant les détails de construction, matériaux,
etc.… tel que demandé et sur lesquels l'offre a été basée,
- Après achèvement du projet un CD et deux jeux de plans de recollement conforme à la réalisation et tenant compte
de toutes les modifications et révisions subies par les équipements et leur installation.
- Deux jeux de manuels d'instruction et de maintenance et de listes de pièces de rechanges concernant les
équipements objet du présent marché.
1.6.3 Service d'ingénierie sur chantier :
L'entrepreneur du présent marché aura les responsabilités de fournir à ses propres frais tous les services nécessaires en
vue d'assurer l'assemblage et la mise en fonctionnement adéquats des équipements et doit accomplir les réglages et
mises au point électriques et mécaniques nécessaires au moment où les équipements doivent être mis en service. Ceci
nécessite obligatoirement la présence sur chantier d’un personnel compétent de l'entrepreneur celui du fabricant pour
inspecter d'une façon méthodique et complète les équipements et vérifier leur bonne installation et connexions avant
leur mise en service et pour assister à leur mise en service définitive. Cette obligation comprendra également la
surveillance et/ou la participation dans toute opération d'essai et de réglage des équipements.
1.6.4 Coordination des équipements :
L'entrepreneur du présent marché doit établir une étude des valeurs des courants de court-circuit aux différents
niveaux des installations et coordonner les calibres et réglages des appareils de commande et de protection des
équipements. Ceci doit obligatoirement tenir compte des instructions et informations du distributeur de l’énergie
électrique ainsi que celles des plans et pièces écrites du marché.
1.6.5 Inspection :
Le travail effectué sera soumis à l'inspection et aux essais du Maître d’Ouvrage et du maître d’œuvre à tous les stades
de son exécution.
L'Entrepreneur est tenu de fournir rapidement à ses frais :
- les outils et instruments nécessaires à la vérification des implantations, aux essais de chantier et aux vérifications,
- les moyens de transport éventuellement nécessaires aux visites de chantier,
- tous les moyens raisonnables en main d'œuvre et en matériaux nécessaires à une inspection convenable des lieux et
aux essais de chantier qui pourraient lui être demandés,
Toutes les inspections effectuées par le Maître d’œuvre ou tous les essais faits sur sa demande devront être accomplis
de manière à ne pas retarder inutilement l'exécution des travaux.
L'Entrepreneur ne doit, en aucun cas, faire obstacle à ces inspections mais au contraire y prêter tout son concours et
fournir tous les renseignements qui pourront lui être demandés.
Les équipements de commande et de protection dûment assemblés doivent être disponibles dans l'usine de
l'Entrepreneur pour inspection, contrôle et essais par le Maître d'Ouvrage et le Maître d’œuvre avant leur expédition
vers le chantier.
L'entrepreneur doit notifier par écrit au Maître d'Ouvrage ainsi qu’au Maître d’œuvre au moins une semaine avant que
les ensembles complets d'équipements soient prêts pour inspection.
Tous les frais d'inspection seront à la charge de l'entreprise qui doit les frais d'essais, du banc d'essai, et de transport.
1.7 Conception et exécution des installations :
Les présentes prescriptions techniques générales ont pour objectif de préciser les conditions techniques de
construction, d'études, d'installation, d'essais et de mise en service auxquelles doivent répondre les installations
électriques des corps d'états utilisant l'énergie électrique dans leurs installations.
Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit de refuser tout ou partie d'installation ne répondant pas à ces critères.
Le présent cahier des prescriptions techniques ne se substitue pas aux normes N.F.C de l'U.T.E., aux documents
D.T.U. et aux C.C.T.P. correspondant à chaque corps d'état de travaux.
Il attire seulement l'attention des Entreprises sur l'importance de certains points considérés comme essentiels.
1.8 Observations générales :
Les présentes prescriptions ne sont pas limitatives.
- Les Entreprises soumissionnaires sont tenues, lors de la remise de leur offre, de signaler les remarques ou anomalies
qu'elles pourraient relever dans les documents contractuels constituant le dossier d'appel d'offres. Dans le cas où
aucune observation ne serait présentée lors de la remise des offres, l'adjudicataire ne pourra se prévaloir en cours
d'exécution, d'erreurs, d'omissions, de non concordance entre les pièces contractuelles, etc. pour demander au Maître
d'Ouvrage une augmentation du montant du Marché de base.
- L'adjudicataire devra, avant toute commande de matériel et exécution de travaux, obtenir l'acceptation sans réserve
de ses plans, notes de calculs et spécifications du matériel par le Maître d'Œuvre, selon la procédure visée aux Cahiers
des Clauses Administratives Générales et Particulières.
- Il demeure convenu et arrêté que, moyennant le prix prévu, l'Entrepreneur devra l'intégralité des travaux nécessaires
au complet achèvement et au parfait service des installations projetées, conformément aux Règles de l'Art.
1.9 Prescriptions particulières :
Tout le matériel doit être neuf et d'un type normalisé. En l'absence de normalisation, les fournitures doivent être de
fabrication courante, suivie et de bonne qualité.
Les matériels arrivant en fin de vie, (gamme remplacée etc.) sont proscrits, le Maître d'Œuvre donnera son
approbation sur ces matériels par l'intermédiaire des fiches techniques d'approbation du matériel.
La présentation des équipements, ainsi que la réalisation des réseaux quels qu'ils soient doivent être particulièrement
soignées.
Les installations doivent être rationnelles et simples de manière à ce qu'un opérateur puisse effectuer sans risque
d'erreur toutes les manœuvres susceptibles d'être exécutées pour les besoins de l'exploitation ou pour pallier les
conséquences d'un incident quelconque.
Le matériel calculé et choisi ne doit en aucun cas être le siège d'échauffements préjudiciables à sa tenue et à celle des
appareils inclus ou voisins.
L'Entreprise doit laisser les locaux en parfait état de propreté après les travaux, elle à sa charge l'enlèvement de tous
les déchets, gravats, etc. résultant de ses activités.
L'Entreprise protège tout le matériel installé contre les risques de dégradations mécaniques ou autres pouvant être
craints.
1.10 Conception des équipements :
1.10.1 Généralités :
Les équipements et leurs sous-ensembles doivent répondre à une technologie la plus moderne possible, orientée vers
le futur, et tenant compte néanmoins des exigences et contraintes inhérentes à leur implantation dans des locaux
(résistance aux chocs et aux agents atmosphériques, protection contre la pollution, etc.)
L’Entreprise doit proposer des matériels dont la conception soit optimale en matière de :
- Sécurité : Autonomie maximale des équipements, contrôle des accès « utilisateurs » au système, auto-surveillance et
auto-diagnostic des sous-ensembles, enregistrements redondants, etc.
- Convivialité : Tant pour l’agent d’exploitation que pour l’usager.
- Ergonomie : Utilisation du système par les agents de l’exploitant sans connaissances de langage informatique,
- Fiabilité et maintenance : Simplicité et facilité d’intervention et de diagnostic.
1.10.2 Robustesse des équipements :
Les équipements, doivent être prévus pour fonctionner en milieu industriel, ils devront être robustes et si nécessaire,
fixés suffisamment pour résister à l’arrachage.
1.10.3 Durée de vie des équipements :
La durée de vie de ces parties métalliques doit être supérieure à cinq (5) ans. Pendant cette durée, l’Entreprise
s’engage à exécuter gratuitement toute réparation des parties métalliques corrodées.
Les parties non métalliques doivent être choisies pour résister aux éléments atmosphériques ambiants et aux
agressions chimiques courantes.
1.10.5 Interchangeabilité des sous-ensembles :
Les opérations d’entretien doivent être simples et l’indisponibilité des appareils minimale.
Aussi, les appareils de même type seront constitués de sous-ensembles rigoureusement interchangeables.
Le changement de sous-ensembles doit pouvoir s’effectuer sans démontage important, avec le minimum d’outils
spécialisés, sans pour autant favoriser les éventuels actes de vandalisme pour les équipements accessibles par le
public. Les liaisons électriques de ces parties démontables doivent être impérativement munies de connecteurs et
obligatoirement de détrompeurs.
Sauf nécessité absolue les composants électroniques utilisés doivent être disponibles sur le Marché Français. Si ce
n’est pas le cas le composant doit figurer sur le catalogue des pièces détachées de l’Entreprise.
1.10.6 Sécurité électrique :
Il est rappelé l’obligation pour l’Entreprise de satisfaire aux stipulations du Décret n° 88-1056 du 14 Novembre 1988
relatif à la protection des travailleurs ainsi qu’aux normes et règlements U.T.E. ; cette obligation s’applique à tout
matériel constitutif du système installé par l’Entreprise.
1.10.7 Choix des équipements – conformité aux normes :
Les marques et les références des équipements proposés devront être précisées par l'Entreprise lors de la remise du
dossier d’exécution.
Les équipements proposés doivent être conformes aux règles en vigueur dans le pays du constructeur à condition
qu'elles ne soient pas en contradiction avec celles de la Tunisie.
L’Entreprise fournira, en vue de ces essais, outre le personnel et les consommables et tous les appareils nécessaires.
En vue de la réception, il pourra être procédé par le Maître d'Œuvre à des essais complémentaires de fonctionnement
des installations.
Tous les éléments d’installation, présentant une défaillance quelconque, devront être remplacés aux frais de
l’Entreprise, titulaire du présent Marché.
Les essais porteront sur l’ensemble des matériels et sur les logiciels développés.
1.11.2 Procès-verbaux :
L'Entreprise doit remettre au Maître d'Ouvrage dans des délais fixés, tous les procès-verbaux des essais en usine et sur
le site.
Le non remise de ces procès entraîne le refus de réception des installations par le Maître d'Ouvrage.
HOTEL RESIDENCE MEDINA A TUNIS Page 14
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ET DESCRIPTIF TECHNIQUE S.E.E.C
LOT ELECTRICITE: COURANTS FORTS, FAIBLES & SECURITE INCENDIE
Après remise en état de l'installation les contrôles et essais sur le site sont de nouveau effectués.
Si ces nouveaux essais mettent en évidence l'impossibilité définitive d'obtenir certaines des caractéristiques exigées, le
Maître d'Ouvrage peut :
- soit appliquer des pénalités de non-conformité pour les cas prévus. Le montant de ces pénalités est fixé par le Maître
d'Ouvrage dans les conditions générales d'achat,
- soit refuser l'équipement visé et le faire remplacer par l'Entreprise ou par tout autre entreprise de son choix.
1.12 Inspection :
Le travail effectué sera soumis à l'inspection et aux essais du Maître de l’Ouvrage à tous les stades de son exécution.
L'Entrepreneur est tenu de fournir rapidement à ses frais :
- les outils et instruments nécessaires à la vérification des implantations, aux essais de chantier et aux vérifications,
- tous les moyens raisonnables en main d'œuvre et en matériaux nécessaires à une inspection convenable des lieux et
aux essais de chantier qui pourraient lui être demandés,
Toutes les inspections effectuées par le Maître d'Ouvrage ou tous les essais faits sur sa demande devront être
accomplis de manière à ne pas retarder inutilement l'exécution des travaux.
L'Entrepreneur ne doit, en aucun cas, faire obstacle à ces inspections mais au contraire y prêter tout son concours et
fournir tous les renseignements qui pourront lui être demandés.
1.13 Essais-autocontrôle- mise en service :
1.13.1 Essais et autocontrôle :
L'Entrepreneur devra prévoir la réalisation de certaines parties de son lot à des époques différentes suivant
l'avancement des autres corps d'état.
L'Entreprise remettra aux dates prévues lors des réunions d'avancement, tous les renseignements concernant ses
propres études et travaux afin que les autres ouvrages et installations du projet soient étudiés et exécutés en pleine
connaissance des prestations du présent lot.
L'Entreprise précisera par écrit dès le début de ses études tous les renseignements techniques qui lui sont nécessaires
pour réaliser les prestations demandées dans le cadre du présent lot.
Pour chacun de ces domaines d'essais, l'Entreprise soumettra à l'approbation du Maître d'Œuvre, deux mois avant le
début des essais, un cahier d'essais spécifiant :
L'Entreprise fournira des certificats de conformité, signés par le fabricant ou l'importateur du composant, attestant que
le produit livré est conforme aux normes qui le définissent.
Les composants seront marqués pour que leur identification et leur utilisation sur le chantier soient faites sans
ambiguïté.
Après mise en œuvre complète des équipements, des essais de fonctionnement et de performances auront lieu dans
l'environnement opérationnel du projet.
La consistance des essais spécifiques est détaillée dans les prescriptions particulières des différentes installations.
Dès que les travaux de montage et de raccordement sont terminés, l'Entreprise procèdera aux essais et autocontrôle de
ses installations.
- vérification de la conformité des installations aux prescriptions du Maître d'Ouvrage et aux documents d'exécution
de l'Entreprise,
- contrôle fil à fil des liaisons,
- contrôle des bus et adresses des équipements,
- vérification des mises à la terre réglementaires et mesure de l'isolement des circuits,
- serrage des bornes, vérification des résistances de contacts et des repérages,
- réglage des appareils, protection, temporisation, etc.,
- essais de verrouillage,
- essais de mise sous tension, mesures et contrôle de l'équilibrage des phases,
- réglage des appareils, protection, temporisation, valeurs de consigne, etc.,
- tests dynamiques de tous les équipements avec consignes sur fiches d'autocontrôle,
A la suite de ses essais et autocontrôle, l'Entreprise rédige les fiches d'autocontrôle et les remettra au Maître d'Œuvre
dans le cadre des opérations de réception des installations.
1.13.2 Dispositions particulières relatives aux essais :
L'Entreprise doit :
- les essais des matériaux et matériels entrant dans la fabrication des ensembles de la fourniture,
- les essais à vide après installation, avec P.V. de fin d'installation.
Pour les points ci-dessus, l'Entreprise établit la spécification détaillée des essais nécessaires, en assure l'exécution et
rédige le procès-verbal où sont précisées toutes les informations concernant l'exploitation (valeur de consigne,
réglage, etc.).
Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit d'assister à tout ou partie des essais ci-dessus ou de se faire représenter par un
organisme conseil de son choix.
L'Entreprise doit assister à ces essais afin de remédier dans les plus courts délais aux défauts qui pourraient apparaître
sur la partie d'installation dont il est responsable.
L'Entreprise doit fournir tout le personnel et le matériel nécessaires à la mise en œuvre, dans les meilleurs délais et les
meilleures conditions, des essais précités (appareils de mesures, matériel consommable de rechange, etc.).
1.13.3 Essais réels :
Une fois toutes les installations mises en service, il sera procédé aux essais réels.
Ces essais réels consisteront à reproduire le fonctionnement des équipements grandeur nature.
Avant les essais, l'Entreprise proposera au Maître d'Ouvrage et Maître d'Œuvre un mode opératoire fonctionnel et une
proposition de planning, ces derniers, après vérification, donneront leur accord par écrit.
Le Maître d'Ouvrage par son service d'exploitation organisera ces essais et imposera les dates et heures permettant la
moindre gêne aux occupants des lieux.
Tous les essais seront consignés par écrit, le poste de supervision enregistrera par ses imprimantes tous les
évènements relatifs aux essais.
Tous les enregistrements seront consignés dans un cahier d'essais qui sera fourni pour l'établissement du procès-verbal
de réception.
1.14 Opérations préalables à la réception (O.P.R.) :
Le Maître d'Œuvre réalise ses opérations préalables à la réception dès réception de la demande écrite de l'entreprise.
Pour se faire l'Entreprise adresse un courrier recommandé au Maître d'Œuvre accompagné de toutes les fiches
d'autocontrôle de ses installations, justifiants leur bon fonctionnement.
Les opérations préalables à la réception peuvent s'effectuer par équipement (par TGBT par exemple) afin de ne pas
attendre la date finale de réception pour commencer les O.P.R.
La date de mise en service de l'installation consigné par le PV de levée de réserves fixe la date du début d'une période
probatoire.
Cette période probatoire au cours de laquelle un certain nombre d'essais globaux de l'installation peut être réalisé est
prévue pour une période de 1 mois.
Toute panne ou incident survenant sur les installations pendant cette période, au cours du fonctionnement normal ou
d'essais, a pour effet de reporter la date de début de la période probatoire.
A la fin de cette période probatoire, si le fonctionnement est concluant, la réception est prononcée. La période de
l'année de parfait achèvement démarre à cette date.
1.16 Formation des exploitants :
L'Entreprise doit dans le cadre de son Marché la formation du personnel exploitant les installations réalisées.
Au titre de la garantie, l'Entreprise doit la réparation et le remplacement (fourniture et pose) gratuit de toute partie du
matériel qui, au cours du délai de garantie, serait reconnue défectueuse.
Les défauts constatés ou les accidents survenus sont notifiés à l'Entreprise pour qu'elle puisse entreprendre les
réparations dans un délai convenu avec le Maître d'Ouvrage.
Passé ce délai, et en cas de défaillance de l'Entreprise, le Maître d'Ouvrage peut faire procéder d'office et aux frais de
l'Entreprise, aux réparations nécessaires sans préjudice des dommages et intérêts qui lui seraient réclamés si le défaut
de réparation causait un accident ou un préjudice.
Toutefois, la garantie ne s'applique ni aux pièces qui, par leur nature et leur fonction, peuvent être sujettes à une usure
normale rapide, ni aux détériorations et accidents résultant de négligences ou d'utilisation anormale de l'installation.
D'autre part, l'Entreprise s'engage à fournir les pièces de rechange nécessaires au bon fonctionnement des équipements
pendant une durée de dix ans.
Cette fourniture peut être composée soit de pièces d'origine, soit de pièces ou sous-ensembles remplissant la même
fonction et susceptibles d'être employés avec le matériel d'origine.
Par ailleurs, l'Entreprise demeure responsable des dommages ou accidents causés à des tiers au cours ou après
l'exécution des travaux et résultant de son propre fait ou de celui du personnel mis à sa disposition. Il doit prouver que
son assurance peut couvrir ces risques.
L'Entreprise affirme tant en ce qui concerne, qu'en ce qui concerne ses sous-traitants et fournisseurs, qu'il est en
possession des licences nécessaires pour les systèmes, procédés ou objets employés garantissant le Maître d'Ouvrage
contre tout recours qui pourrait être exercé à ce sujet par des tiers.
1.18 Transport-manutention :
L'Entreprise est responsable de l'emballage, du transport, du stockage, de la manutention du matériel et de son
maintien en bon état jusqu'à la réception de ses installations.
Il appartient à l'Entreprise de réclamer au Maître d'Œuvre tous les renseignements ou documents non mentionnés ou
non joints à l'Appel d'Offres et qui seraient nécessaires à la définition de ses prestations, sachant que le présent
dossier contient tous les documents dus par le Maître d’Œuvre.
1.19.2 Documents à remettre par l'Entreprise avec son offre :
L'Entreprise doit obligatoirement remettre avec son offre les documents suivants :
- un descriptif précisant les caractéristiques du matériel proposé, si celles-ci sont différentes du C.C.T.P.,
- le bordereau de prix dûment complété des marques, types, quantités, prix unitaires, sous-totaux et totaux,
- une documentation technique des matériels proposés.
Les offres peuvent être accompagnées de variantes libres sous réserve que ces variantes soient clairement définies et
fassent l'objet d'une proposition séparée.
1.19.3 Documents à remettre par l'Entreprise pendant la période des travaux :
L'Entreprise doit obligatoirement fournir les documents ci-après dans les délais fixés par le planning de chantier.
1.19.4 Projet d'exécution :
Le projet d'exécution doit permettre :
- au maître d'œuvre, de contrôler et d'approuver les matériels et dispositions d'installations prévues par l'Entreprise,
- à l'Entreprise d'exécuter les travaux de son corps d'état qui sont à sa charge.
Ce projet comprend :
- les plans de cheminement des réseaux bus et contrôle commande et dimensionnement des chemins de câbles,
- les plans des installations réalisées, mettant en évidence l'implantation de tous les appareils, des canalisations
électriques et boîtes de raccordement,
- les schémas électriques : puissances, relayages, sécurités, signalisations, du TGBT et des synoptiques des
installations,
- les listes des points reportés à la GTB avec leur tenant, aboutissant, type de point, repère bornes,
- les certificats de conformité aux normes de construction,
- les spécifications techniques détaillées du matériel proposé pour approbation par le Maître d'oeuvre. En cas de
fourniture de matériel non approuvé par le maître d'œuvre, ce dernier se réserve le droit de le refuser et de le faire
remplacer par un matériel de son choix.
Tous les plans et schémas seront réalisés en CAO/DAO sous logiciel AUTOCAD, les schémas pourront être réalisés
avec un autre logiciel mais être compatibles sous fichier DWG ou DXF.
Il est rappelé aux Entreprises qu'un manuel d'exploitation, n'est pas la copie de la documentation des fournisseurs,
mais la rédaction d'un manuel expliquant clairement le processus d'utilisation des installations.
Les notices destinées à l'Exploitant donnent au moins les indications ci-après pour chaque organe constitutif du
système :
Dans le cas où certains organes font l'objet d'une licence d'apposition de la marque nationale NF de conformité aux
normes, la mention précise les licences correspondantes.
Le non remise de ces documents entraîne automatiquement le refus de réception du Maître d'Ouvrage.
1.20 Relation avec la STEG :
L'Entreprise fera son affaire de tous les contacts avec la STEG pour s'assurer que sa proposition couvre bien
l'ensemble des prestations exigées par elle.
Il devra faire approuver son dossier technique par le distributeur d’énergie avant l'exécution des travaux du poste de
transformation.
Les sections minimales des conducteurs de protection et conducteurs de terre seront déterminées comme suit :
Section des conducteurs de Section minimale des conducteurs Section minimale (mm²) de
phase (S) (mm²) de protection (Sp) (mm²) conducteurs de terre entre la
prise de terre et la borne de
mesure(cuivre)
S < ou = 16 - S avec 2,5 mini 28
(avec protection mécanique)
- S avec 4 mini
(sans protection mécanique)
16 < S < 35 16 28
S > 35 S/2 S/2 avec mini de 28
2.3 Essais :
2.3.1 Cellules MT :
Les essais des cellules moyennes tension concernent :
- la vérification de la conformité des équipements avec les spécifications du présent cahier des prescriptions
techniques particulières.
- le contrôle des verrouillages.
- la mise sous tension et essais de fonctionnement normal, vérification des commandes et contrôles.
- les essais diélectriques.
- les essais d’échauffement.
- les essais d’endurance mécanique.
- les essais de tenue électrodynamique.
2.3.2 Transformateur de puissance :
Les essais en usine du transformateur seront conformes aux normes françaises UTE, réalisés sur des appareils
entièrement fermés avec tous leurs accessoires, ils porteront principalement sur les points suivants :
Le poste de livraison dont les équipements seront du type protégé préfabriqué pour l'intérieur, sera alimenté depuis le
réseau MT 10 KV de la STEG en coupure d'artère au moyen de câbles Aéro- souterrains.
La tension secondaire des transformateurs de puissance des postes de transformation sera de 400/230V, triphasée, 4
conducteurs, 50 HZ.
3.2Poste de transformation MT/BT :
3.2.1 Equipement du poste de transformation :
Le poste de transformation comprendra l'équipement suivant qui sera du type préfabriqué à coupure dans le SF6.
Chacune des cellules doit répondre aux caractéristiques suivantes :
3.2.2 Cellules d'arrivée et de départ de réseau MT :
- tension nominale : 10 KV,
- tension de service : 10 KV,
- un jeu de barres en cuivre,
- un interrupteur - sectionneur courant nominal,
- un indicateur d'état de tension,
- un sectionneur de mise en court-circuit et à la terre,
- un collecteur de terre,
- des asservissements mécaniques,
- une boîte à câble conforme aux indications de la STEG,
- un compartiment BT intégré dans l'enveloppe,
- une résistance de chauffage avec thermostat,
- une enveloppe métallique en tôle électrozinguée revêtue d'une couche de laqué cuite au four, résistant aux climats
chaud et humide ainsi qu'à la corrosion de l'air salin.
Les sécurités du transformateur (DGPT2) seront alimentées à partir d'une platine d’alimentation à redresseur,
chargeur et batterie et voyants défauts qui sera installée dans un tableau à part.
3.2.5 Prises de terre et circuits de terre des masses métalliques des postes :
Toutes les parties métalliques (menuiserie, châssis, tableaux, etc..) seront raccordées au circuit de terre des masses
métalliques. Ce circuit de terre, sera réalisé en trolley cuivre de 60/10 mm de diamètre, posé sur isolateurs en
porcelaine fixés aux murs et aux cloisons. Le circuit de terre sera peint en noir. Les parties métalliques mobiles
(portes) seront raccordées au circuit de terre au moyen de tresse en cuivre d'une section équivalente égale au moins à
35 mm².
Le circuit de terre sera arrêté sur une borne de contrôle et de mesure qui sera reliée à la prise de terre au moyen d'un
câble du type U 1000 R02V ou au moins équivalent d'une section égale à 35 mm2.
La prise de terre sera constituée par trois piquets CATU en cuivre, y compris cosses et liaisons à la barrette de
contrôle correspondante. Cette prise de terre placée dans un regard en béton avec couvercle.
3.2.6 Prises de terre et circuit de terre des neutres des transformateurs :
La résistance de cette prise de terre ne devra pas excéder 3 ohms. Une barrette de coupure facilement accessible sera
prévue en vue de contrôler cette prise de terre.
3.2.7 Eclairage du poste :
L'éclairage sera assuré conformément aux plans au moyen des luminaires LED étanches.
3.2.8 Accessoires de sécurité :
Le poste devra être équipé des accessoires de sécurité suivants :
- un tabouret isolant 10 KV.
- une perche ramasse corps 10 KV.
- une paire de gants, sous coffret de 10 KV.
- trois cartouches fusibles de rechange, placées sur râtelier.
- un lot d'affiches réglementaires.
- des blocs autonomes de sécurité (voir plans).
- un extincteur à CO2 - 5 kg.
3.2.9 Menuiserie métallique – serrurerie :
L'Entrepreneur devra effectuer la fourniture et la pose de toute la menuiserie métallique des locaux MT/BT et du
groupe. Cette menuiserie comportera les panneaux fixes, supports de transformateur de puissance, les portes des
locaux MT/BT, le portillon de visite, etc... Cette menuiserie devra recevoir deux couches au minimum de peinture
antirouille et deux couches de peinture de finition.
Toute la serrurerie nécessaire à l'exécution des ouvrages électriques, cadres de montage, charnières, etc.… est due au
titre du présent lot.
3.2.10 Liaisons moyenne tension :
Les câbles de liaison entre les cellules de protection M.T et les transformateurs circulent dans le vide sanitaire et
remontent vers les bornes M.T sur chemins de câbles capotés toute hauteur pour en assurer la protection mécanique.
Les câbles sont de type sec, à champ radial, unipolaires, conducteur cuivre, section 35 mm2 minimum (à confirmer
par la STEG).
L'intervention sur une unité fonctionnelle est assurée sans coupure générale.
L’appareillage de commande et de contrôle placé dans le compartiment général du tableau ou dans chaque cellule est
parfaitement accessible. Les points de connexion, devant être raccordés à des liaisons externes au tableau sont
regroupés sur borniers.
Chaque cellule d’une colonne est conçue de façon à éviter la propagation d’un arc, et de flamme.
- Revêtement Epoxy pour la charpente, les cloisonnements internes, les portes, panneaux arrière et d’extrémités.
- Cloisonnements pleins entre colonnes et entre cellules.
- Les dispositions de construction prévues pour faciliter la ventilation et le refroidissement des tableaux ne doivent
pas permettre la transmission d’un défaut électrique d’une cellule ou d’une colonne à une autre.
- Les portes des cellules et les panneaux de colonnes comportent des poignées munies de serrures à clés ;
- Les colonnes comportent un compartiment largement dimensionné pour le passage et la fixation des câbles de
puissance, de commandes et de signalisation ; des ferrures y sont prévues tous les 30 cm au moins pour la fixation des
câbles.
- Une plaque d’obturation en tôle d’acier, démontable est prévue à la partie inférieure de chaque colonne.
3. 3.5 Jeu de barres et connexions :
Les jeux de barres principaux et les connexions de dérivation aux appareils doivent respecter les conditions
suivantes :
- être installés dans un caisson entièrement cloisonné, non accessible directement.
- Jeu de barres réalisé en barres cuivre plates.
- être résistants aux efforts électrodynamiques des courants court-circuit les plus défavorables.
- pouvoir supporter l’intensité maximale du courant en régime continu et pendant une seconde l’intensité de court-
circuit.
Les jeux de barres auront une section uniforme sur toute la longueur des tableaux et calculée en fonction de l’intensité
nominale.
3. 3.6 Compartiments appareillage :
A la partie avant de l’ensemble de base et sur toute la hauteur, un compartiment ‘’Appareillage’’ où sont installés les
disjoncteurs et appareils de commande.
3. 3.7 Compartiment raccordement câbles :
Un compartiment de raccordement des câbles est prévu :
Chaque tableau comportera une barre de terre reliée directement à la prise de terre des masses métalliques (régime
TT). La section de ce collecteur est calculée en fonction du courant de court-circuit, elle sera justifiée par note de
calcul.
3. 3.8 Repérage :
Chaque unité fonctionnelle sera repérée par une plaque de désignation rivetée dont le texte est soumis à l’approbation
de l'Ingénieur, portant le repère et la dénomination du départ.
Dans le compartiment câbles, à proximité des bornes des départs, une étiquette portant le repère et la dénomination du
départ avec la puissance.
Chaque tableau comportera une étiquette d’identification du tableau.
Les étiquettes et plaques de désignation sont en dilophane ou similaire, avec lettres gravées en blanc sur fond noir.
Les borniers et bornes portent les repères correspondant aux schémas de câblage.
3. 3.9 Equipements des TGBT N/S :
3. 3.9.1 Caractéristiques électriques du tableau :
La batterie sera dotée d’un filtre harmonique, protégées par disjoncteur et installée conformément aux règles de l'art.
La puissance de la batterie sera de l'ordre de 120 KVAR.
3. 4 Groupe électrogène :
3. 4.1 Généralités :
Le présent projet sera doté d’un groupe électrogène assurant la prise en charge des besoins électriques secourus en cas
de défaillance du réseau normal. Le groupe électrogène sera de type capoté insonorisé, d'une puissance en service
continu de 300 KVA, à démarrage automatique. Il assurera automatiquement l'alimentation des installations dans les
cas suivants :
- coupure secteur.
- coupure d'une ou de plusieurs phases.
- baisse de tension de 10 %.
3. 4.2 Limites de prestations :
3. 4.2.1 Etendue des ouvrages :
- la fourniture et l'installation d’un groupe électrogène en ordre de marche.
- la fourniture et la mise en place des dispositifs d'évacuation des gaz d'échappement.
- la fourniture et l'installation du système complet de ventilation et d’évacuation de l’air chaud.
- la fourniture et l'installation d'une nourrice journalière intégrée au groupe de capacité 200 litres et d’une 2ème
nourrice séparée de capacité 1000 litres y compris tuyauteries et accessoires.
- la fourniture et l'installation du système de remplissage de la nourrice du groupe.
- la fourniture et l'installation de l'armoire de commande et de contrôle automatique du groupe.
- la fourniture et la mise en œuvre des câbles de raccordement puissance, télécommande et signalisation
- la fourniture et la mise en place de couvertures exécutées en caillebotis pour les caniveaux fuel et en tôles striées
pour les caniveaux électriques.
- les scellements et accessoires de fixation des équipements.
- la fourniture des informations, manque tension secteur, retour tension secteur par ordre de démarrage et arrêt
groupe.
- le renvoi des fileries d'alarme et de télécommande depuis le local vers le système de gestion technique bâtiment.
- la coordination avec les autres entreprises en présence sur le chantier et notamment celles de climatisation et gros
œuvre.
- les essais et mise au point de l'installation.
- la formation du personnel d'exploitation.
- La fourniture et pose de toute la menuiserie métallique.
3. 4.2.2 Prestations dues par l'Entreprise de génie civil :
- l'exécution de toutes les réservations du groupe électrogène.
L'Entreprise du présent lot fournira à l'Entreprise du génie civil, en temps utile, tous les renseignements et plans
nécessaires à la réalisation des massifs, réservations, etc....
Tous les scellements et accessoires pour fixation du matériel installé au titre du présent lot sont dus par l'Entreprise
adjudicataire du présent lot.
3. 4.3 Description du groupe électrogène :
Le groupe électrogène sera du type capoté insonorisé d'une haute efficacité, d'une puissance en service continu de 300
KVA, à démarrage automatique, avec moteur diesel et sera constitué par :
3. 4.4 Moteur diesel :
Lorsque le moteur atteint son régime nominal, le contacteur de débit groupe est fermé. La présence de tension sur la
liaison secours entraîne alors la commutation du contacteur normal-secours de contrôle et de commande automatique
du groupe installé dans l'armoire.
Au retour de la tension secteur, après une temporisation destinée à s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un retour fugitif, le
contacteur du groupe électrogène s'ouvre. Le groupe continu à tourner à vide pendant 2 minutes, pour permettre au
moteur diesel de se refroidir puis il sera arrêté et remis en position de surveillance.
L'armoire doit être adéquatement conçue et équipée. Elle doit être du type à équipement électronique (logique à
microprocesseur) comprenant entre autres les cartes entrées, les cartes sorties, la platine du groupe, y compris les
appareils de contrôle, de mesure et de signalisation, le disjoncteur de protection, (arrivée groupe et départ générale)
3. 4.6.2 Sécurités :
Le groupe devra être en outre protégé par des dispositifs de sécurité permettant une coupure de l'arrivée de la pompe
d'alimentation avec signalisation lumineuse et avertisseur sonore sur le tableau de contrôle dans les cas suivants :
Les dispositifs de sécurité permettront également de donner une signalisation "alarme" avec voyant et avertisseur
sonore dans les cas suivants :
L’armoire sera réalisée en tôle pliée, planée, peinte, est ouvrante sur toute sa face avant. Elle sera équipée de :
HOTEL RESIDENCE MEDINA A TUNIS Page 29
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ET DESCRIPTIF TECHNIQUE S.E.E.C
LOT ELECTRICITE: COURANTS FORTS, FAIBLES & SECURITE INCENDIE
EN FAÇADE :
1/ appareils de mesure :
- 3 ampèremètres pour mesurer les courants débités par le groupe.
- 1 voltmètre avec commutateur à 7 positions.
- 1 fréquencemètre.
- 1 Kwattmètre.
- 1compteur horaire.
- 1 ampèremètre chargeur batteries.
- un compte tours moteur.
2/ appareils de commande
3/ appareils de signalisation
Les indications lumineuses d'état et d'anomalies du groupe électrogène sont assurées par des LED à forte intensité
lumineuse. Les indications d'état concernent :
- moteur en marche
- moteur à vitesse de régime (1500 tr/mn)
- commande excitation générateur mise en marche
- présence générateur
- présence générateur charge batterie
A L'INTERIEUR :
- 1 protection par disjoncteur fixe tripolaire à commande manuelle à la sortie du groupe.
- 1 inverseur automatique normal secours à contacteurs.
- 1 platine d'Automaticité transistorisée, avec stabilisateur de tension d'alimentation.
- 1 chargeur de maintien batteries, automatique à thyristors.
- les disjoncteurs et les fusibles pour la protection des divers circuits internes.
- les borniers de raccordement et le câblage sous goulottes.
- borniers de raccordement COMMANDE et PUISSANCE repérés, à la partie inférieure de l'armoire.
- klaxon d'alarme.
Les instruments de mesure (pression, température et niveaux d’huile, température et niveau eau, préchauffage eau,
survitesse ...) Doivent être des récepteurs à transmission électrique à capteur inoxydable.
Les indicateurs de mesure seront gérés par un automate programmable à microprocesseur installé dans l’armoire. Ce
système sera composé de la carte CPU et mémoires RAM, des ports série et des modules d’entrée et de sortie.
3. 4.7 Démarrage :
Le démarrage sera électrique, la commande du démarrage sera manuelle et automatique. Sur la position automatique
le groupe démarrera par manque de tension secteur par l'intermédiaire d'un relais secteur et d'un relais de démarrage
équipé de contact à minuterie permettant d'effectuer automatiquement trois essais de démarrage successif espacés de 5
secondes. Le temps de démarrage devra être de dix secondes. Ce temps devra être suffisant au groupe pour livrer les
2/3 de la puissance de pleine charge.
Le groupe devra pouvoir assurer automatiquement l'alimentation des installations dans les cas suivants :
- coupure secteur.
- coupure d'une ou de plusieurs phases.
- baisse de tension de 10 %.
- le sélecteur de marche aura 4 positions :
• arrêt
• automatique
• essais
• manuel
3. 4.8 Charge batteries :
Le démarreur électrique est alimenté par des batteries d’accumulateurs au plomb étanche de capacité suffisante pour
assurer le nombre de démarrage demandé.
La charge des batteries est assurée par un redresseur chargeur statique autorégulé à 2 régimes de fonctionnement :
Charge rapide et charge d’entretien avec commutation automatique suivant l’état de charge des batteries.
Le chargeur sera protégé contre les surintensités et devra supporter sans dommage un court- circuit à ses bornes.
3. 4.9 Mise en route du groupe électrogène :
Le groupe électrogène sera mis en route soit manuellement pour prise en charge ou pour essais, soit automatiquement
dans les conditions ci-après :
3. 4.9.1 Mise en route manuelle :
Il sera possible de mettre le groupe en route en manuel soit pour simple essai, soit pour prise de charge volontaire :
Pour essais, il suffira de vérifier que les conditions sont normales et de mettre le commutateur sur la position "essais".
L'appui sur le bouton de démarrage doit faire démarrer le groupe.
Cette séquence de démarrage ne différera des autres de point de vue sécurité, contrôle et signalisations que par
l'impossibilité de prise de charge.
L'arrêt du groupe devra avoir lieu soit par appui sur le bouton d'arrêt d'urgence, soit par le fonctionnement de l'une des
sécurités du groupe.
En démarrage manuel, l'opérateur devra vérifier les conditions normales et mettre les commutateurs sur la position
"manuel" l'appui sur le bouton de démarrage devra faire démarrer le groupe et faire la prise en charge au bout de
quinze secondes au maximum, que le secteur soit présent ou absent, la prise en charge devra se faire
automatiquement.
- élévation de la température,
- baisse de la pression de l'huile, temporisation réglable de 0 à 5 minutes, réglage à faire : 3 minutes,
- impossibilité de démarrage pour défaut batterie,
- surcharge sur l'alternateur réglable de 0 à1 minute,
L'apparition de l'un quelconque de ces défauts doit en plus de son action sur le groupe, mettre en service un klaxon
d'alarme et un voyant rouge de signalisation.
L'arrêt du klaxon est possible par appui sur un bouton poussoir prévu à cet effet.
L'acquittement des défauts ne peut avoir lieu qu'après disparition de ces défauts par appui sur un autre bouton
poussoir.
Au retour tension secteur le groupe continu à alimenter les installations pendant trois minutes. Ensuite, le contacteur
de débit est ouvert et les installations sont réalimentées par le secteur avec retour du contacteur normal-secours en
position "normal", le groupe s'arrête trois minutes plus tard.
3. 4.10.1 Echappement :
Les dispositifs d'échappement comprendront les tuyauteries, les silencieux doubles, les flexibles et les différents
accessoires de fixation.
Les silencieux assureront une atténuation de 28 dB pour les fréquences centrales de 100 Hz; 34 dB pour les
fréquences centrales de 200 HZ et 38 dB pour les fréquences centrales de 500,1000 et 2000 Hz.
Les silencieux seront réalisés en tôle d’acier et renfermeront un bourrage absorbant résistant à une température de
500 °C. La tuyauterie entre le moteur et le silencieux sera composée d’un tube muni à chaque extrémité d’une
manchette de raccordement. Les conduits horizontaux seront calorifugés et protégés mécaniquement. Elles seront
suspendues par des dispositifs anti- vibratiles. Les traversées de murs seront réalisées dans des conduits métalliques
traités thermiquement au moyen de fibre de verre haute température.
Le niveau sonore mesuré à un mètre de la sortie du silencieux ne doit pas excéder 80 dB.
La canalisation d'échappement sera réalisée en acier noir 20/10 et munie de calorifuge spécial haute température sur
tout son parcours. Cette canalisation sera fixée au flexible d'échappement du moteur et devra éviter tout coude de
faible rayon. La fixation de la canalisation aux parois devra se faire au moyen de suspentes élastiques.
- bouchon de vidange.
- niveau visible des vannes d'isolement.
- manchons pour raccordement.
- cuve à fuel cylindrique horizontale en acier de 1000 l avec vanne de vidange.
Le remplissage de la nourrice intégrée au groupe sera assuré depuis la 2ème nourrice au moyen d'une pompe de
transfert électrique et une pompe à main de secours. Le fonctionnement de l’électro-pompe sera asservi à un flotteur 2
niveaux. La commande de la pompe sera réalisée par un interrupteur à flotteur placé dans la 2ème nourrice.
Ce flotteur aura trois positions caractéristiques :
La nourrice sera munie d'un niveau visible sur toute la hauteur, avec une alarme en cas de niveau bas et une seconde
en cas de niveau très bas avec arrêt du groupe.
Une coupure par électrovanne sur tuyauterie entre nourrice et groupe correspondant sera prévue et actionnée en cas
d’arrêt de groupe sur défaut.
La tuyauterie d’alimentation de la nourrice sera équipée d'une vanne police manœuvrable de l’extérieur du local.
La commande de la vanne sera placée à l’intérieur d’un boîtier vitré et massette brise-glace.
3. 4.10.5 Peintures :
Les teintes des différentes canalisations seront peintes aux couleurs conventionnelles suivantes :
- gasoil ...................................... Violet avec anneaux gris.
- air ............................................ Vert clair.
- lubrifiants ................................ Jaune.
3. 4.10.6 Notices :
Il sera remis avec la soumission les différentes caractéristiques du groupe électrogène et de ses accessoires.
3. 4.10.9 Refroidissement :
3. 4.10.11 Diesel :
Le refroidissement du moteur sera du type à eau. Le ventilateur du moteur assure à la fois le renouvellement de l'air
ambiant et le refroidissement du groupe. La ventilation à travers le radiateur est réalisée dans le sens moteur vers
extérieur. La circulation de l'eau de refroidissement se fait par circuit fermé étanche.
3. 4.10.10 Divers :
- la vidange du moteur Diesel devra être facile et accessible.
- le dégagement de la chaleur et de la fumée du groupe devra être collecté et évacué à l'extérieur.
- un grand soin devra être apporté pour l'alignement des constituants du groupe. Aucun jeu ne sera toléré.
3. 4.10.11 Entretien :
3. 4.10.11.1 Entretien pendant la période de garantie :
Au titre du présent lot, l'Entreprise doit effectuer l'entretien complet des groupes (pièces et main d'œuvre) pendant
toute la période de garantie. Il est précisé que l'année de garantie ne commencera qu'à compter du jour de la réception
provisoire sans réserve des installations.
3. 4.10.14 Essais :
Les essais des groupes (essais en usine et essais sur site) seront obligatoirement effectués en présence du Maître de
l'Ouvrage, de son représentant et du Maître d'Œuvre. Les frais correspondants aux essais sont dus au titre du présent
lot.
A partir du collecteur cité ci-dessus, l'entreprise du présent lot doit raccorder à la terre les armoires générales N/S et
les équipements.
Des liaisons à la terre seront réalisées pour toutes les masses électriques et les masses métalliques du bâtiment.
Toutes les masses métalliques seront reliées à la terre. Des connexions équipotentielles sont réalisées dans tous les
locaux présentant des risques spéciaux.
Les liaisons de mise à la terre ne doivent comporter aucune barrette de coupure, les raccordements étant effectués par
brasage ou soudage.
Les liaisons équipotentielles des masses métalliques (chemins de câbles, huisseries métalliques, canalisations d'eau,
structure métallique et autres) seront assurées par des conducteurs souples vert -jaune de section minimale 2,5 mm².
3. 6Armoires et tableaux électriques :
3. 6.1 Présentation :
Les armoires et tableaux de commande et de protection B.T seront du type tertiaire.
Tous les équipements des armoires et tableaux seront protégés contre les contacts directs par un plastron fixé sur le
châssis au moyen de vis imperdables et portera les étiquettes de repérage des différents départs. Les lampes de
signalisation, les organes de commande éventuels, interrupteurs et boutons poussoirs seront installés en façade des
armoires.
3. 6.2 Equipement :
3. 6.2.1 Organe d'arrivée :
Les commandes et protections générales de chaque armoire seront réalisées au moyen d'un disjoncteur
magnétothermique du type fixe.
3. 6.2.2 Départs divisionnaires :
La protection des départs divisionnaires sera réalisée au moyen de disjoncteurs du type fixe.
3. 6.2.3 Organes de commande :
La commande de certains circuits d'éclairage ou extracteurs sera réalisée au moyen de contacteurs et de télérupteurs
avec des boutons M/A sur façade
3. 6.2.4 Jeu de barres :
En aval de chaque organe d'arrivée, il sera prévu un jeu de barres de section équivalente à celle des conducteurs du
câble d'alimentation.
3. 6.3 Affectation :
Les armoires, tableaux et coffrets sont implantés comme indiqué sur les plans.
3. 7 Réseaux électriques extérieurs :
3. 7.1 Généralités :
Au titre du présent lot l'Entreprise doit la fourniture, la pose et le raccordement des réseaux des canalisations
principales issues du TGBT et des armoires électriques.
Ces canalisations aboutiront suivant les indications des plans :
- soit aux tableaux électriques.
- soit laissées en attente de raccordements aux endroits indiqués sur les plans pour le cas des alimentations des
équipements.
3. 7.2 Tranchées :
Quelle que soit la nature du sol et des obstacles, les dimensions des tranchées seront les suivantes :
- profondeur : 0.6m ou 0.8 m
- largeur : 04 et 0.5 m minimum
3. 9 Installations électriques :
3. 9.1 Généralités :
Au titre du présent lot l'entreprise doit l'exécution de tous les circuits divisionnaires et terminaux issus des armoires
divisionnaires qui sont à sa charge, comprenant câbles, conducteurs, conduits de protection et tous les accessoires
nécessaires à la complète mise en œuvre des circuits.
3. 9.2 Consistance et mise en œuvre des circuits :
3. 9.2.1 Alimentation des armoires divisionnaires :
Ces circuits seront constitués de câbles en cuivre isolé de la série U.1000 RO2V posés suivant indications des plans
sur chemins de câbles.
3. 9.2.2 Circuits terminaux :
L'énergie est distribuée en :
- ICD 6 APE, dissimulés dans les faux plafonds aux emplacements qui en sont équipés. Le raccordement des
luminaires à encastrer dans les faux plafonds devra se faire à partir de boites de dérivation installées sur le circuit et
fixées en sous face de la dalle, au moyen de câbles de la série U 500 VGV.
- ICD 6 APE, encastrés dans les dalles et cloisons ailleurs. Le fourreautage des circuits encastrés devra intervenir
avant le coulage du béton. Il sera mis en œuvre des circuits lumières pour la descente en cloisons et tous les pots de
centre nécessaires suivant l'organisation des circuits. Le raccordement des luminaires se fera au moyen de bornes de
jonction dissimulées dans les pots d'encastrement.
3. 9.2.5 Conduits :
Les conduits à utiliser sont choisis en conformité avec le tableau 52 GB de la norme UTE C.15-100 en fonction des
risques présentés par les différents locaux ; leur dilatation doit s'exercer librement au niveau des joints de dilatation,
les arêtes vives doivent être évitées, des embouts isolants protègeront les conducteurs à l'extrémité des conduits.
Toute l'installation objet du présent lot sera réalisée dans la mesure du possible en conduits encastrés
(Encastrement des canalisations avant construction) du type ICD6 gris rigide et en type IRO qui sont non propagateur
de la flamme.
3. 9.6 Dérivations :
Toutes les dérivations se font au moyen de bornages, placés dans des boîtes de dérivation, lesquelles permettent aussi
les déplacements éventuels des foyers.
Aucune épissure n'est tolérée dans les installations, entre deux boîtes successives les câbles sont d'une seule longueur.
En plus aucun repiquage n'est toléré dans le branchement de prises de courant.
3. 10 Lustrerie :
3. 10.1 Qualité de l'éclairage :
Les sources d'éclairage doivent, pour un flux lumineux donné, avoir la plus faible brillance propre possible. Toutes les
dispositions doivent être prises pour éviter l'éblouissement par lumière directe ou réfléchie.
L'éclairage doit être réparti de façon à :
- éliminer toute zone d'ombre.
- assurer une uniformité d'éclairement aussi parfaite que possible.
- éliminer le papillotement dans le cas de l'éclairage fluorescent.
3. 10.2 Niveaux d'éclairement :
Les valeurs des éclairements adoptées dans les différents locaux et emplacements en fonction de leurs diverses
occupations intègrent un facteur compensateur de dépréciation de 1,25.
Les valeurs des niveaux d'éclairement adoptées pour l'éclairement des différents locaux sont détaillées ci-après. Les
niveaux d'éclairement correspondent à des valeurs dépréciées après 500 heures de fonctionnement et à 0,80 du sol.
Les locaux non explicitement mentionnés doivent avoir les mêmes niveaux d'éclairement que les locaux destinés pour
des activités similaires :
3. 11 Eclairage de sécurité :
3. 11.1 Généralités :
Un réseau d'éclairage de sécurité par blocs autonomes sera prévu au titre du présent lot :
- aux portes de sorties.
- dans les circulations.
- dans les escaliers.
Ce réseau d'éclairage sera réalisé conformément aux plans par blocs autonomes de sécurité du type non permanent 60
lumens - autonomie 1 h.
Dans le hall et salles polyvalente, il sera prévu des blocs 300 lm.
Ces blocs seront selon le cas encastrés dans le faux plafond ou montés en plafonnier. Le nombre et l'emplacement
sont précisés sur les plans. Il sera divisé en circuits suivant les zones d'influence des armoires, tableaux et coffrets de
commande et de protection.
3. 11.2 Mode d'installation :
L'installation d'un réseau d'éclairage de sécurité par blocs autonomes devra être réalisée de façon telle que les 2 fils
d'alimentation soient raccordés à demeure sur les blocs autonomes.
Les blocs de mise au repos de l’éclairage de sécurité seront installés dans les armoires et tableaux électriques
Les câbles d'alimentation seront de la série U1000 RO2V. Les sections sont précisées sur les plans.
Les câbles seront déroulés depuis le VDI sur des chemins de câbles réservés au lot courants faibles, puis acheminés à
travers des conduits vers les connecteurs. A l’extérieur, ces câbles chemineront sous des buses en PVC. Toutes les
précautions seront prises pour éviter les interférences.
4.1.1 Architecture du réseau :
4.1.1.1 Préambule :
Il sera prévu pour chaque poste de travail deux prises informatiques RJ45 (téléphone et informatique).
Pour la distribution TV et les bornes WIFI, il sera prévu deux et un prises RJ45.
Le type d'organisation du réseau est le standard ETHERNET 10/100/1000/10000 Mbps (10 Gbit/s), d'où une
installation catégorie 7. L'architecture du réseau sera basée sur un câblage structuré et comprendra :
- Systématique : présence de prises à tous les points utilisateurs pour permettre le raccordement de tout équipement
ou leur déplacement sans avoir à repasser de câble.
- Banalisée : les prises, et les câbles de distribution qui les desservent, doivent être identiques pour admettre
indifféremment tous les types de réseaux et de terminaux.
Le point utilisateur est le point d'accès où sont regroupés l'ensemble des prises courants faibles permettant à un
utilisateur de se raccorder au système de câblage. Cela peut être également des prises isolées dans un endroit pour
brancher un équipement quelconque.
Chaque point utilisateur comportera au minimum 1 prise. La connectique nécessaire à la connexion d'équipements
informatiques, téléphoniques TV et WIFI doit être de type RJ45 femelle et conforment aux normes de la catégorie 7
ISO/CEI 11801 :2002
Toutes les prises devront être banalisées, toutes câblées comme une prise informatique (câblées sur les quatre paires).
L'affectation des paires doit respecter le standard ISO/CEI 11801 :2002 en fonction des caractéristiques suivantes :
La distribution horizontale sera assurée au moyen de câbles cuivre répondra aux critères suivants :
- Câbles répondant à la norme de la catégorie 7.
- Quatre paires torsadées par câble.
- Longueur maximale d'un câble 80 mètres entre la prise terminale et le répartiteur.
- Eviter au maximum les points de transition ou point de consolidation.
Le Soumissionnaire précisera dans son offre le type et le fournisseur du câble proposé et inclura les spécifications
techniques des câbles.
Le réseau de distribution horizontale présente des caractéristiques uniformes, quel que soit le type d'étage, les seuls
paramètres spécifiques étant le nombre et l'emplacement des prises utilisateurs. Le réseau est basé sur un câblage en
cuivre comportant des câbles à paires torsadées blindées de catégorie 7 pour des applications jusqu'à 600 MHz
(Classe F).
Parmi les types de câbles présentant des caractéristiques de nature à réduire les risques liés aux incendies, on peut
distinguer les groupes avec gaines non-propagatrices de la flamme et à émission réduite de fumées et de gaz toxiques.
Les matériaux composites employés pour leur réalisation doivent limiter l'apparition de fumées (qui réduisent la
visibilité) et le dégagement de gaz halogènes (provoquant l'asphyxie).
Les câbles doivent donc être protégés par une gaine externe conforme aux normes CEI
- Non-propagatrice de la flamme conformément aux normes CEI 20-22 et IEC 332-3C
- A émission réduite de gaz halogènes conformément aux normes CEI 20-37, IEC 7541 et IEC 1034.
Aux débuts des travaux, l'entrepreneur remettra au Maître d'Ouvrage ses plans d'exécution.
L'entrepreneur fournira avant la réception provisoire, sous forme de tableau, un cahier de recette technique qui doit
apporter la garantie que l'ensemble de l'infrastructure de câblage sera testé et validé selon les normes en vigueur. Les
informations souhaitées sont :
- La référence du câble avec le point de départ et le point d'arrivée de chaque câble, le type de câble et son identifiant.
- Résultats des tests correspondant aux normes utilisées.
- Pour les câbles en fibre optique, l'affaiblissement par point de connexion et par lien.
- Une zone libre pour noter la longueur du câble mesurée lors de la recette. La NVP (vitesse nominale de
propagation) du câble aura été bien prise en compte. Date et heure des tests
- Résultat final de chaque test : Correct/ Echec
Les résultats de chaque test (graphes et valeurs brutes) fournis par les instruments de mesures devront être fournis sur
un support informatique de type CDROM. Si un logiciel propriétaire est nécessaire pour leur lecture (autre qu'Excel,
Access, fichiers CSV...), il sera également fourni un certificat signé par une personne habilitée devra accompagner ces
rapports électroniques garantissant la véracité des informations.
Les graphes résultants des essais de réflectométrie seront consignés dans le cahier de recette. L'entrepreneur fournira
dans le cadre de son offre un exemple type du cahier de recette qui sera utilisé. L'entrepreneur fournira en plus la
nomenclature de tout matériel mis en œuvre avec les notices techniques et les bordereaux de livraison.
L'entrepreneur fournira le dossier technique de fin de chantier ou plans de recollement, en trois exemplaires avec un
contre-calque pour les plans et l'ensemble également sur support informatique.
L’entrepreneur doit également la fourniture des certificats ISO 9001 : 2000 et des certificats de conformité
électromagnétique aux normes EN 50082-1, EN 55022 et EN 55024 des équipements suivants :
- Armoires,
- Prises RJ 45,
- Panneaux de brassage,
- Câble fibre optique,
- Cordons de brassage (cuivre et fibre optique),
- Switch
- Passerelles IP Média Gateway
- Onduleur rackable
N.B : Le système de câblage doit être mono marque de bout en bout (platine, câble, prises, cordon de brassage,
câble descente, tiroir optique, fibre optique, jarretière optique, etc…).
4.1.1.7 Garanties :
Le système de câblage doit être garanti pendant 10 ans quel que soit l'installateur et cette garantie pourra être
prolongée jusqu'à 25 ans lorsque l'ensemble des composants du câblage sera mis en œuvre par un installateur certifié
par le fabricant des composants du câblage structuré.
Les produits défectueux au cours de la période considérée doivent être rapidement remplacés par des composants
neufs. La garantie devra couvrir aussi bien les composants que la main d'œuvre.
Le contrat de garantie délivré impliquera clairement les 3 parties : Constructeur de la solution, Installateur et la
société bénéficiaire de cette garantie.
4.1.2 Réalisation :
4.1.2.1 Connectique :
4.1.2.1.1 Connectique de brassage :
Les prises terminales, de catégorie 7, seront raccordées sur des panneaux de brassage au format 19 pouces équipés de
prises RJ45. Ces platines seront installées dans les armoires de brassage.
Les postes de travail seront raccordés aux prises terminales via des prises RJ45 catégorie 7.
Les prises doivent être de type RJ45 S/FTP de Catégorie 7, conformes à la norme ISO/IEC 11801 et testées avec un
testeur de niveau III jusqu'à 600 MHz sur une chaîne de liaison de 80m avec 2 x 5 mètres de cordon de brassage, afin
de pouvoir supporter les applications futures en accord avec l'ISO/IEC 11801 2002/09. Les résultats pour le NEXT
(paradiaphonie) obtenus devront être supérieurs de 4 dB aux valeurs limites énoncées dans la norme ISO/IEC 11-
801.2ème édition de septembre 2002 et de 3 dB pour le Return Loss.
Afin de limiter au maximum les différents produits et de réduire parallèlement les défauts, les connecteurs RJ45
installés sur les panneaux de brassage devront être du même fabricant que les prises terminales installées à chaque
poste de travail.
Les prises RJ45 doivent être à connexion 110 avec un circuit imprimé. Elles doivent permettre un dé-pairage
maximum d'une demi-torsade, comme préconisé par le fabricant des connecteurs, et permettre le respect du rayon de
courbure du câble qui ne sera pas inférieur à 8 fois pour les câbles S/FTP au poste de travail en statique.
Les résultats de para diaphonie (NEXT) sont particulièrement sensibles aux torsades des paires, ainsi qu'à d'autres
paramètres perturbant l'installation et entraînant des variations d'impédance. Par conséquent, le respect d'une demie
torsade de dé-pairage lors du montage de la prise représente un facteur essentiel.
En ce qui concerne le rayon de courbure du câble, il est établi dans les normes qu'il ne doit jamais être inférieur à 4
fois le diamètre externe du câble (généralement environ 25 mm.).
Les prises doivent pouvoir être facilement raccordées au câble avec l'aide d'outillage spécifique. Elles doivent
également permettre de vérifier facilement le codage couleur T568A et T568B. De plus, elles auront la possibilité
d'être démontées et remontées (en cas d'erreur de câblage) jusqu'à 30 fois sans diminution des performances.
L'affectation des paires doit être celle spécifiée par les normes ANSI/TIA/EIA 568-B.
Les jacks de transmission de données doivent respecter certains critères de prestation, dont FCC partie 68500,
paragraphe F et UL1863.
La norme FCC partie 68500 traite des dimensions physiques de l'interface, y compris la dorure de 1,27µm sur les
contacts, l'effort de traction devant être supporté par la prise RJ45, la fiche (100 grammes) et l'effort maximal autorisé
pour le branchement de la fiche dans le jack (2,2Kg).
Les normes spécifient également les prestations mécaniques requises des jacks, ainsi que la fiabilité et les prestations
relatives à l'environnement, tout comme les prestations électriques telles que la diaphonie, l'atténuation,
l'affaiblissement d'adaptation et la résistance en CC. Les jacks doivent également être conformes au standard CEI/IEC
Les panneaux de brassage filaire auront une capacité de 24 ports supportant le câblage catégorie 7 Classe F.
Les panneaux de brassage doivent être utilisés dans les répartiteurs pour l'affectation de câbles à quatre paires
torsadées et leur connecteur relatif, par l'intermédiaire de cordons de brassage, vers les appareils actifs.
Les panneaux de brassage doivent être fournis avec un support de câble arrière suffisamment éloigné du panneau pour
respecter le rayon de courbure du câble, des encoches en face avant pour recevoir des icônes de repérages (voix,
données ou image) des ports et un système de repérage par étiquette sur l'avant et sur l'arrière des panneaux afin de
permettre un repérage respectant les exigences de la norme AN SI/TIA/EIA-606-A. Chaque panneau de brassage a
une structure métallique permettant une fixation sur les montants des racks durable et interconnectant les masses
métalliques.
Pour une application blindée, les panneaux de brassage devront disposer d'une reprise de blindage directe entre le
connecteur FTP et le panneau, ainsi qu'une barre de maintien des câbles à l'arrière qui de part sa conception permettra
un respect des rayons de courbure. Afin d'améliorer la protection et la pérennité des points de connexion un maintien
mécanique des arrivées de câble devra être prévu sur le panneau.
Chaque panneau de brassage doit être associé à un panneau passe-fils dans la proportion de 1 U de panneau de
brassage égal 1 U de panneau passe-fils et aux cordons de brassage nécessaires et adaptés à l'affectation des appareils,
conformément à la configuration du projet à réaliser.
Les cordons de brassage sont constitués d'un câble flexible à quatre paires torsadées conforme à la Catégorie 7, afin
de supporter des fréquences jusqu'à 600 MHz. Les deux extrémités du câble sont dotées de connecteurs RJ45
Catégorie 7 permettant la connexion complète des quatre paires associées. Les caractéristiques doivent être les même
que celles du câblage horizontal. L'ensemble des composants du câblage horizontal cuivre seront « center-tuned » c'est
à dire parfaitement centré par rapport aux valeurs limites fixées par la norme ANS I/TIA/EIA-5 6 8-B.2. 1. du 20 juin
2002.
Les panneaux passe-fils seront dimensionnés pour respecter les rayons de courbures des cordons de brassage y
compris lorsque tous les ports des panneaux de brassages sont utilisés et également pour être installée sur des
structures normalisées 19". Les cordons de brassage auront une longueur minimum de 1 mètre afin de ne pas générer
de problème de « Return Loss » perte retour due à un affaiblissement insuffisant du signal sortant d'un produit actif
dans ce même cordon.
Les tiroirs de raccordement fibre optique seront vissés dans les baies fournies dans le cadre de ce lot. Ils devront
garantir une bonne tenue mécanique des câbles adaptés à chaque type de câble fibre optique et au mode de
raccordement préconisé par le fabricant.
Aucune traction brin par brin résultant d'un câble ou d'une fibre trop courte, d'un soutènement non adapté ou bien
encore d'un lavage insuffisant des fibres n'est tolérée. Un minimum de 7 mètres de câble optique sera prévu de chaque
côté pour les fibres multimodes et 10 mètres pour les fibres monomodes afin de garantir les éventuels recâblages.
Les connecteurs seront du type SC Duplex. Le budget optique sera conforme aux classifications de la norme ISO/IEC
11801 2002/09 : OF 300, OF 500 et OF 2000 en fonction du type de fibre OM2, OM3 ou OM4 recommandé pour
l'application 10 GIGA-S à 850 nm de longueur d'onde.
Le tiroir a une structure modulaire de type boîtier métallique de couleur noire, la partie avant étant dotée d'un support
châssis normalisé 19", hauteur l U et permettant de recevoir tous les types de connecteurs optiques du marché : SC
Duplex, ST, SC ou MT-RJ. Il devra comprendre l'ensemble des accessoires de câblage appropriés (clips pour le
lavage des fibres, colliers, porte-repères, ...), afin d'assurer le bon positionnement des fibres.
Un emplacement doit être prévu pour chaque câble, afin d'identifier la jarretière optique à affecter. Sur la partie avant,
une étiquette d'identification doit être placée en face de chaque port. Les indications inscrites sur l'étiquette permettent
d'identifier les deux points d'affectation du câble. Elles devront être répétées aux deux extrémités du câble.
Chaque tiroir optique doit être associé à un panneau guide câbles adaptés aux jarretières optiques nécessaires à
l'affectation des appareils, conformément à la configuration du projet à réaliser.
Les jarretières optiques des appareils sont de type SC Duplex 50/125 µm et sont dotées aux extrémités de connecteurs
SC (en fonction du connecteur existant sur les appareils actifs). Chaque fibre de liaison doit avoir les mêmes
caractéristiques que celles du câble multi-fibres utilisé pour les liaisons de rocade entre les étages.
Le panneau guide jarretières optiques sera sélectionné en fonction des rayons de courbure à respecter et pourra être
installé sur des structures normalisées 19". Il doit être installé parallèlement sous chaque tiroir afin d'assurer
l'acheminement correct des jarretières optiques.
L'entrepreneur fournira les jarretières optiques bi-fibres, avec un système de détrompage d'une fibre sur l'autre.
Les connecteurs optiques seront à sertissage rapide avec un polissage en usine de l'extrémité des ferrules contrôlé par
interférométrie laser pour garantir le meilleur passage de la lumière d'un connecteur à l'autre.
Les plans de répartition des éléments dans les locaux techniques seront fournis au MDO au début du chantier.
L'entrepreneur soumettra la répartition des platines dans le tableau pour approbation avant les travaux de
raccordement
4.1.2.3 Repérage :
La création des étiquettes de repérage doit être réalisée à partir d'un logiciel dédié afin de garantir la conformité du
repérage à la norme ANSI/TIA/EIA 606-A ou son équivalent européen. Des étiquettes permettant un repérage aisé,
devront être posées. L'entrepreneur assurera le repérage de l'ensemble du matériel installé
- Les prises RJ45.
- Le tenant et l'aboutissant de chaque câble (distribution horizontale et verticale), côté local technique et côté prise
- Les panneaux de brassage RJ45 (téléphoniques et informatiques).
- Le tiroir fibre optique.
Cette pose s'effectuera une fois que les liaisons auront été testées et validées par un appareil de mesure de niveau III
ou de niveau IV (IEC 61935-1) en fonction du type de lien à mesurer et associé à un contrôle visuel. Le mode
d'étiquetage et de repérage seront proposés au responsable du projet ou son représentant pour approbation lors des
études d'exécutions.
4.1.3 Description technique des équipements :
4.1.3.1 Plateforme téléphonique :
4.1.3.1.1 Généralités :
L'installation téléphonique sera équipée d’une plateforme de communication full IP via
Autocommutateur IP. Elle aura les capacités de gérer jusqu’à 100 postes et proposera les transferts d'appels, appels de
groupes, raccordements collectifs et suppléances, toutes fonctions qui facilitent le travail d'équipe. Le système
disposera également de fonctions supplémentaires pratiques telles que la gestion hôtelière des chambres, le routage
optimal des appels ou l'affichage des coûts de communication, qui assurent un contrôle aisé des coûts et la
transparence du trafic téléphonique. Par ailleurs, les terminaux peuvent être facilement commandés depuis l'extérieur
par mot de passe, par exemple pour activer ou désactiver le transfert d'appel vers un téléphone mobile.
Le système fonctionnera sur n'importe quel type de raccordement réseau : analogique, RNIS ou IP (SIP).
Entreprise du présent lot doit notamment :
L’entreprise aura également à sa charge les relations avec l'administration locale des télécoms afin de se coordonner
pour les opérations de branchements au réseau et la définition des modalités relatives à l'exploitation.
4.1.3.1.4 Fonctionnalités :
Le système doit assurer les fonctionnalités suivantes :
A/ Fonctionnalités système
B/ Fonctionnalités abonnés
C/ Mise en réseau
- Interconnexion Ascotel IntelliGate transparente par IP (AIN).
- Commutation directe médias.
- Acheminement de débordement RTC en cas de coupures ou de goulets d'étranglement dans le réseau IP Mise en
réseau QSIG via des lignes fixes ou par réseau de données IP Mise en réseau virtuelle avec PBX virtuel (RPV) ou par
réseau commuté (DSS1).
I/ Abonnés/utilisateurs
- Nombre d'abonnés réels avec numéro propre : 100
- Nombre d'abonnés réels, virtuels et GSM avec numéro propre : 30
- Utilisateurs CTI first party via LAN: selon la configuration proposée.
- Utilisateurs CTI third party (Basic, Standard ) : selon la configuration proposée.
- Utilisateurs CTI third party (Professional) : selon la configuration proposée.
J/ Téléphonie mobile
-Poste destiné pour l’opérateur sera du type Open stage 60 ou équivalent. Ce modèle gère le trafic téléphonique dense
et dispose d'un écran alphanumérique à 2 x 24 caractères, d'un dispositif mains libres et d'un mode écouteur. Il
disposera de modules d'extension en nombre suffisant pour couvrir les principaux et fréquents services demandés. La
programmation de macros sur le terminal permet d'activer des fonctions en chaine par simple appui sur une touche.
-Postes destinés pour les bureaux administratifs, les accueils seront de type Open Stage 40 ou équivalent. Ce modèle
sera de dimensions réduites, il offre toutes les fonctions confort requises pour un usage quotidien. Outre le Guidage
intelligent par menus, il dispose d'un écran alphanumérique permettant d'appeler un correspondant directement par le
nom associé à son numéro.
-Postes destinés pour les bureaux ne nécessitant pas d'appels fréquents ou à trafic intense seront de type du type Open
Stage 15 ou équivalent.
- Tiroir optique.
- La plateforme de communication téléphonique décrite ci haut,
- Le routeur
- Un switch fédérateur
- Un onduleur On-line double conversion de format rackable 19"
- 1 Module d'alimentation à 6 prises 220 V
- les cordons de brasage et jarretières nécessaires.
Le tiroir Optique comprendra un espace de lovage afin de respecter les rayons de courbure minimum autorisé des
câbles à fibre optique.
4.1.3.3.2 Routeur :
Le routeur sera installé dans le répartiteur général VDI, il sera de type Internet Firewall et aura les caractéristiques
minimales suivantes.
4.1.3.3.4 Onduleur :
L’onduleur devra être installé en rack 19" de technologie On-line double conversion avec by-pass automatique, de
puissance 2KVA avec 10 minutes d'autonomie.
Plages de tension et fréquences 220 - 240V - 50Hz
Tension et fréquence de sortie 230V, ajustable à 200/208/220/240/250V - 50
Il possède 3 LEDS + afficheur pour visualiser des mesures, accès aux menus de contrôle et de personnalisation, 1port
USB/ sport Série RS232 et contact + bornier de commande ON/OFF distance et arrêt d'urgence.
Le tiroir Optique comprendra un espace de lovage afin de respecter les rayons de courbure minimum autorisé des
câbles à fibre optique.
4.1.3.4.2 Switchs de distribution :
Les switchs seront du type PoE pour le raccordement des caméras IP, des prises téléphoniques et les point d’accès
wifi pour le raccordement des prises RJ45, 19 pouces, Fast Ethernet de niveau 3, empilables via des ports dédiés à une
vitesse > à 2 Gigabits/s, administrables SNMP V1, V2, V3 de marque CISCO avec 1 port fibre optique en Gigabit et
au moins 1 port Gigabit cuivre pour la connexion vers le serveur et aura les caractéristiques minimales suivantes :
Les spécifications électriques des platines de brassage équipées seront identiques aux spécifications des prises RJ 45.
Lors de la phase de recette (ainsi qu'en phase d'exécution), si le Maître d'Ouvrage Délégué constate une ou plusieurs
détériorations de l'environnement mis à disposition de l'entrepreneur au début des travaux, l'entrepreneur aura à sa
charge d'assumer l'intégralité de la remise en état.
Déterminer que chaque paire est bien isolée par rapport aux autres paires et par rapport à la terre.
Chacune des composantes du système de câblage devra être testée et validée avec des appareils de tests. Ces derniers
doivent provenir de constructeurs certifiés ISO 9001, et devront permettre de vérifier que le système de câblage est
conforme aux spécifications de performance parues dans les dernières éditions des normes
Câblages de Catégorie 7 pour les applications nécessitant une bande passante de 600 Mhz. Câblages téléphoniques
pouvant évoluer vers la téléphonie VolP.
Certification avec instruments de haute précision, conformément à la norme ISO/IEC 11801 2002/09 pour câbles de
catégorie 7 et concernant le fonctionnement à 600 MHz (Classe F), dont devra résulter :
Tous les appareils de tests d'un même type devront provenir du même constructeur et devront avoir un format
compatible dans l'édition des résultats.
Les câbles de tests devront être approuvés par le constructeur de l'appareil de test avec lequel ils sont utilisés.
La précision des appareils de tests devra dépasser la norme. De plus ils devront réponde aux critères ci-dessous
-Certification de liaisons catégorie 6 et 7 (level III pour la catégorie 6 et 7 et level IV pour les mesures au-delà de 350
MHz)
- Mémorisations des résultats.
Cela signifie que tout point de connexion métallique doit avoir une résistance de contact inférieure à 5 mΏ.
- Contraintes d'environnement.
- Rayons de courbure des câbles.
- Longueurs de dégainage maximum de 25 mm.
- Longueurs de détorsadage inférieures ou égales à une demi-torsade.
- Absence de fils parallèles dépairés.
- Les étiquettes de repérage.
Une vérification visuelle de l'ensemble du réseau de masse doit être également réalisée, car le non raccordement de
certains éléments métalliques, non détectables de manière simple par des appareils de mesure pourraient engendrer
des dysfonctionnements.
4.1.5 Divers :
Tous les composants du système doivent être fabriqués dans des établissements certifiés ISO 9001 et tous les
emballages et conditionnements doivent porter une identification claire du produit (référence, numéro de contrôle
qualité, etc.), éventuellement sous forme de code barre.
Tous les composants devront être garantis par le constructeur pendant une durée minimum de 10 ans.
- Une station de travail composée de 2 moniteurs couleur 42 pouces (mur d’images), y compris le logiciel
d’exploitation.
- Ecran : LCD
- Type : multimode couleur
- Taille : 42"
- Poste de travail personnalisé avec affichage multi-moniteurs
- Entrée : 3 entrées –VGA :S-Vidéo et BNC composite
- Résolution : 1280x1024 SXGA
- Rapport signal / bruit : 5OdB
- Alimentation : 230 VAC
4.2.2.3 Onduleur :
L’onduleur devra être installés en rack 19" de technologie On-line double conversion avec by-pass automatique, de
puissance 2 KVA avec 10 minutes d'autonomie.
Plages de tension et fréquences 220 - 240V - 50Hz
Tension et fréquence de sortie 230V, ajustable à 200/208/220/240/250V – 50
Il possède 3 LEDS + afficheur pour visualiser des mesures, accès aux menus de contrôle et de personnalisation, 1port
USB/ sport Série RS232 et contact + bornier de commande ON/OFF distance et arrêt d'urgence.
4.2.3 Caméras :
Les caméras seront des caméras IP fixe pour l’intérieur et avec caisson étanche pour ceux à installer à l'extérieur. Ils
auront les caractéristiques suivantes :
24 ports 10/100/1000BASE-T
2 ports 10GBASE-T
4 ports 10G SFP+
Capacite de commutation 168 Gbit/s
• les STREAMERS (passerelles) assurant le traitement des signaux numériques en entrée (DVB-S/S2, DVB-C, DVB-
T/T2, IP, ASI, SDI, ...) et permettant la transmission sur IP les programmes TV & Radios d’origine satellite ou les
programmes numériques d’origine hertzienne.
• Les multiplexeurs des signaux offrant plusieurs possibilités pour construire des groupes de programmes, soit sous IP
ou ASI, avant modulation numérique.
• Le système de cryptage des flux numériques de programme TV Digital Crypt-N qui permet d'adresser et de gérer
jusqu’à 100 prises.
- Des terminaux IPR permettant :
• D’afficher les signaux de qualité HD, full HD et 4K
• L’écoute du programme radio
• D’afficher le contenu d’une clé USB et d’effectuer la lecture d’un film
• Le choix de la langue (Français, Arabe, Anglais, Italien, Espagnol, Allemand, Turc, Russe, Chinois)
• L’affichage du portail accueil.
• La génération de pages « infos services ».
- Des télécommandes
Les paraboles seront installées en terrasse après orientation aux moyens de supports spéciaux en acier galvanisé livrés
avec les antennes (tripode).
Toute la distribution antennes - Central TV sera assurée par câbles coaxiaux du type à très faible perte.
4.4 Sonorisation :
4.4.1 Généralité :
La sonorisation concerne les locaux suivants :
- Salle polyvalente
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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ET DESCRIPTIF TECHNIQUE S.E.E.C
LOT ELECTRICITE: COURANTS FORTS, FAIBLES & SECURITE INCENDIE
- Salle de cinéma
- Restaurant
- Accueil
- Terrasse
- Couloire
Chaque centrale se présentera sous forme d'un meuble, du type "Rack" 19 pouces avec panneaux latéraux et arrière à
démontage rapide. Finition : peinture laquée cuite au four.
Les façades sont à tiroirs débrochables, tous les boutons cadrans et voyants étant ramenés en face avant.
La conception est du type modulaire avec câblage fixe débrochage rapide sur chacun des modules ; en particulier les
amplificateurs et préamplificateurs sont interchangeables et montés en tiroirs indépendants.
4.4.3 Tuner :
- nombre : 1
- récepteur radio numérique en tiroir 19 pouces
- réception des gammes standards : AM/FM
- fréquences : FM : 80 ................... 108 MHZ
AM : PO : 530 ............. 1600 KHZ
- niveau de sortie : 200 mV pour une impédance de sortie 100 K ohms
- mono/stéréo
- Scan automatique des fréquences (10 stations mémorisables)
- Pilotage par télécommande infrarouge ou contact sec
- Réglage de niveau de sortie en face arrière
- Livré avec son antenne AM/FM
- alimentation 220V - 50HZ
4.4.4 Lecteur CD :
- nombre : 1
- type professionnel numérique, automatique
- rapport signal sur bruit > 102 db
- distorsion harmonique : 0,003 %
- affichage : digital,
- Source : quartz de précision,
- alimentation : 220 V,
4.4.5 Bloc Amplificateur :
- Nombre d’entrées : 2 mélangeables, numériques, raccordement par prise DIN, commutateurs sélecteurs et
régulateurs de niveau,
- 2 sorties principales sur connecteur DIN,
- sortie auxiliaire,
- bande passante : 20 à 20.000 HZ + 3 dB,
- rapport signal/bruit : 90 dB entrés à zéro,
- distorsion harmonique : 0,15 %
- alimentation : 220 V,
- bloc amplificateur de puissance : 120 W/ 8 ohms
- distorsion à 1 KHZ : < 1 %
- entrées : 0 dbm, sysmétriques, 1 Kohms
- température ambiante admissible : - 10 + 45°C,
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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ET DESCRIPTIF TECHNIQUE S.E.E.C
LOT ELECTRICITE: COURANTS FORTS, FAIBLES & SECURITE INCENDIE
- tension d'alimentation : 220 V 50/60 HZ,
L'implantation des haut-parleurs et projecteurs de son est indiquée sur les plans. Les grilles décoratives des diffuseurs
seront à définir en accord avec le décorateur.
4.4.7 Atténuateurs – sélecteurs de volume :
Les locaux à sonoriser seront équipés des atténuateurs- sélecteurs de volume.
Les atténuateurs permettent un réglage local du niveau sonore. Outre l'atténuateur, des sélecteurs de sources seront
également installés pour la sélection locale de quatre programmes différents. En cas d'annonce (d'urgence), le relais
intégré garantit que le message est diffusé à un niveau prédéfini, indépendamment du réglage local du volume. Les
atténuateurs seront disponibles en deux versions de puissance nominale : 36 W et 100 W.
La charge totale des haut-parleurs connectés à un atténuateur ne peut dépasser la puissance nominale. L’atténuateur
sera à sécurité intrinsèque, le relais de rétablissement de niveau est désactivé lors d'un appel d'urgence.
Le design et la couleur de ces composants se fondent discrètement dans le décor de la pièce. La simplicité
d'installation, la convivialité et la fiabilité sont autant de facteurs optimisés dans la conception.
4.4.8 Câblage :
Le câblage est exécuté en câbles sono 8x1.5 et 2x1.5 sous écran blindé posés dans des fourreaux.
En plus du poste superviseur, un terminal portable d'exploitation assurera, en fonction d'un code d'accès, un dialogue
convivial avec chacune des unités numériques.
• un poste de supervision installé dans le local VDI a la mezzanine. Il sera équipé d'un serveur GTB y compris le
logiciel d'exploitation et de gestion, une imprimante et d’un écran plat 22".
• les câbles de liaisons multipaires.
- le contrôle et commande des équipements et enregistrement des informations issues de chaque installation.
- le traitement réflexe des anomalies de fonctionnement.
Les postes de gestion seront destinés à la commande et à la surveillance, à la visualisation graphique des processus, à
la diffusion automatique des alarmes et à diverses analyses de données.
Ces unités auront en charge l'acquisition et l'archivage des données. Ils assureront également la coordination de la
communication avec le poste central, les autres unités locales.
Un gestionnaire de programmes supervisera l'ensemble des programmes du système. II permettra de passer d'un
programme à l'autre d'un seul clic de souris au sein de l'environnement multitâches.
L'accès à chaque module s'effectuera en fonction des droits dont dispose l'utilisateur. II sera possible d'automatiser le
lancement des programmes et /ou la connexion des installations lors du démarrage du système.
Le poste central utilisera un progiciel graphique couleur moderne permettant l'affichage statique et dynamique
- de configurations de systèmes,
- de plans d'étages,
- de schémas d'installation,
- de synoptiques,
HOTEL RESIDENCE MEDINA A TUNIS Page 61
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ET DESCRIPTIF TECHNIQUE S.E.E.C
LOT ELECTRICITE: COURANTS FORTS, FAIBLES & SECURITE INCENDIE
- de courbes et de graphiques,
- etc.
Le progiciel graphique pourra lire des fichiers d'architecture Autocad/Revit. L'utilisateur entrera progressivement dans
les schémas des installations par une arborescence de plans.
Une Bibliothèque extensible de symboles facilitera la création des schémas graphiques. L'état de fonctionnement des
éléments dynamiques de l'installation sera visualisé par des changements de couleurs, de formes et des clignotements.
4.5.5 Descriptif des applications :
Le poste central réalisera les programmes d'application suivants :
4.5.5.1 Fonction de gestion générale :
- Contrôle d'accès par mot de passe avec plusieurs niveaux d'accès.
- Résumé des alarmes
- Heure système
- Aide générale
- Aide contextuelle
- Aide spécifique au projet possible
- Connexion aux sites
- Informations générales
- Raccourcis pour toutes les autres fonctions ou pour des programmes tiers dont l'utilisateur a souvent l'utilité
(exemple MS EXCEL).
- Possibilité de navigation entre les différentes applications : par exemple à partir d'un Synoptique vers le tracé de
courbe
Les informations affichées seront filtrées et triées en fonction des choix souhaités par l'opérateur. II sera possible
d'afficher l'historique des alarmes classées dans l'ordre chronologique. Des fonctions de filtre et de recherche
permettront d'accéder rapidement aux informations souhaitées. En permanence le système indiquera, sous forme de
barre, un résumé des alarmes qui ne peut être caché. Peuvent être associé à chaque alarme :
. Un texte guide à faire.
. Des commentaires sous forme de texte ou sous forme vocale.
II est possible d'exploiter le poste de gestion à l'aide d'un programme d'accès à distance, et faire appel à certaines
fonctionnalités depuis un PC déporté, sans que le logiciel soit installé sur ce dernier. Tous les droits d'accès aux
modules et aux fonctions définis sur le poste de gestion restent bien entendu en vigueur.
Le ou les postes de gestion peuvent être mis en réseau de deux manières : en tant que poste de gestion autonome ou en
tant que poste client d'un serveur (facultatif). L'avantage du serveur est de pouvoir centraliser les données, les
programmes et la gestion des informations spécifiques aux utilisateurs telles que les mots de passe et les droits d'accès
aux données et programmes. II en résulte une meilleure cohérence au niveau de l'ensemble du système et une
simplification de la gestion des utilisateurs.
Le serveur accélère et simplifie également les opérations de mise à jour des logiciels et de modification des données
de projet (en cas d'extension d'installation par exemple).
L'archivage centralisé et cohérent des alarmes, données de tendances, journaux d'événements, images, etc. permet de
superviser à tout moment un système quelle que soit sa taille tout en simplifiant considérablement les procédures de
sauvegarde des données et les échanges avec des systèmes tiers.
L'échange interactif de données avec des applications tierces telles que Microsoft Excel s'effectue par le biais
d'interfaces standard.
Les fonctions suivantes doivent être assurées par les modules E/S :
- signalisation
- mesure
- comptage
- commande
- réglage
- couplage
5 SECURITE INCENDIE :
5.1 Détection incendie :
5.1.1 Généralités :
La détection incendie est totalement automatique. Elle a pour fonction :
Les centrales seront communicantes et interconnectées avec les tableaux de report d’alarme par des câbles bus. Le
réseau de câblage de l’installation sera assuré en boucle.
L'Entreprise du présent lot doit prévoir une pancarte cartonnée et plastifiée, destinée à être collée à proximité de
chaque centrale de signalisation et comportant les indications géographiques des boucles et des zones du bâtiment.
Toutes les informations seront éditées sur une imprimante intégrée à la centrale mère.
Toutes les centrales seront en tôle d'acier, montée sur châssis en fer cornière peinte intérieurement et extérieurement
de 3 couches de teintes différentes (antirouille, apprêt, finition). La centrale de signalisation doit être construite par le
fabricant même des appareils de détection.
Le système de traitement de l'alarme doit être en exécution entièrement électronique et subdivisé en divers modules
enfichables selon la technique des éléments de construction interchangeables. Les faces intérieures et supérieures sont
équipées de plaques amovibles.
Les équipements seront obligatoirement du type sur cartes, ou en tiroirs débrochables, de façon à permettre la
substitution instantanée d'un équipement de zone en défaut par un équipement en ordre de marche. En face avant, les
équipements sont repérés par étiquettes gravées dilophanes et vissées ou par gravure des voyants eux-mêmes.
Les pénétrations des câbles dans chaque centrale se font par presse-étoupes. Toute filerie entrant ou sortant de la
centrale passe automatiquement par l'intermédiaire d'un bornier repéré. A l'intérieur de la centrale tous les
conducteurs sont repérés par des étiquettes. Ces étiquettes portent les inscriptions BI, B2... Bn pour indiquer leur
appartenance à la zone.
Tous les indicateurs de groupes et indicateurs de fonctionnement doivent avoir une signalisation optique séparée et
pouvoir être télésignalés. Les indicateurs de groupes doivent pouvoir être inscrits ou gravés facilement.
Les divers groupes de détecteurs doivent pouvoir être attribués à différentes priorités et, au besoin, à différentes voies
d'alarme aussi (larges possibilités de programmation de l'organisation d'alarme). En cas de nécessité, certains groupes
de détecteurs doivent pouvoir être mis en interdépendance par fonction de double détection. En outre, chaque groupe
de détecteurs doit pouvoir être attribué, au choix, à une mémoire d'impulsions. Après l'enregistrement d'un nombre
déterminé de déclenchements d'alarme dans un temps donné cette mémoire d'impulsions doit activer le signal
d'alarme. Chaque groupe de détecteurs existants à la centrale de signalisation doit présenter une sortie de signal pour
des fonctions de commande.
La centrale de signalisation doit pouvoir être agrandie, en recevant également l'appareillage complémentaire pour la
commande et la surveillance d'installations automatiques d'extinction à sec.
Un couplage spécial de test doit permettre de contrôler rationnellement tous les détecteurs d'incendie, sans activer
l’organisation d'alarme. Chaque détecteur placé en état d'alarme par le vérificateur de détecteur doit pouvoir être
remis automatiquement par la centrale de signalisation, en l'espace de quelques secondes. Le contrôle des détecteurs
peut être effectué par une seule personne. Pendant la durée du contrôle l'alarme doit toutefois pouvoir être déclenchée
en actionnant la touche d'alarme.
Tous les Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) associés au centralisateur de mise en sécurité incendie devront être
conformes à la norme NFS 61-937 ou au moins équivalent et livrés avec leur certificat d’aptitude à la fonction DAS
délivré par un laboratoire agréé.
Ces systèmes assureront toutes les fonctions de mise en sécurité en provenance de la détection ou d’ordres de
commande manuelle.
Toute défaillance doit être totalement dissociée des systèmes de détection et ne doit pas entraîner de défaillance en
chaîne.
L’alimentation doit être indépendante de la détection.
Les centralisateurs de mise en sécurité incendie, associés aux centrales d’alarme, comporteront toutes les fonctions
nécessaires pour assurer la mise en sécurité de l’établissement et l’évacuation des personnes. (Asservissement et
signalisation), leurs capacités doivent permettre d’actionner 56 Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS).
Tous les câbles de liaison devront avoir une section minimum de 1,5 mm². Ils seront non propagateur de la flamme.
Ces câbles seront de la catégorie C2 minimum.
-2 Voies de transmission rebouclées ou 4 lignes ouvertes
-2 fonctions UGA
-24 fonctions de mise en sécurité
-Extensions possibles :
- jusqu'à 8 voies de transmissions.
Les détecteurs optiques de fumée (à diffusion de lumière) doivent être conçus selon le principe Tyndall. La source de
lumière doit être constituée par une diode luminescente (pas de lampe à incandescence).
Les détecteurs thermovélocimétriques doivent réagir aussi bien à une élévation rapide de température qu'à un
dépassement d'une température maximale donnée.
Les détecteurs thermostatiques doivent réagir à un dépassement d'une température maximale donnée.
5.1.13 Câblage :
Les câbles de détection incendie seront du type téléphonique munis d'écran anti-inductif de section 9/10 minimum.
Les câbles d'asservissement seront du type résistant au feu avec écran anti-parasite de section 2x 1.5mm².
Il est spécifié que toute l'installation doit être faite sous conduit isolant rigide du type ICD6 gris non propagateur de la
flamme. La fixation de ce conduit sera assurée par des colliers tous les 0,50 m.
Le cheminement se fera en encastrer dans tout le bâtiment.
5.1.14 Programme d’asservissement :
La détection gaz dans une zône donnée doit entraîner certaines mesures de sécurité.
- Le report d'alarme dans les locaux CDI.
- la coupure d’arrivée du gaz.
Le câblage de ce programme fait partie du présent lot.
TUNIS, le ……………………..