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La situation de l’Algérie

Pendant la pandémie de la
COVID 19

ALLELE Imane | système d’information | 17/4/2023


figure 1
La figure 1 présente les recettes et les dépenses de l'état en Algérie depuis l’année
2015 jusqu’à l’année 2020. Les recettes totales sont estimées à 5 303 milliards de
dinars, tandis que les dépenses totales sont estimées à 7 216 milliards de dinars. On
peut voir que les dépenses sont supérieures aux recettes, ce qui entraîne un déficit
budgétaire important. Cette situation est probablement due à la baisse des prix du
pétrole et du gaz. Les principales sources de recettes sont les hydrocarbures (pétrole
et gaz), qui représentent environ 93% des exportations du pays et les cotisations des
employés et des employeurs. Les principales dépenses sont liées aux salaires des
retraités et les primes et les avantages sociaux tels que l'assurance maladie.

FIGURE 2

La figure 2 présente l'évolution des offres d'emploi en Algérie entre janvier 2020 et
mars 2021. On peut observer une baisse importante du nombre d'offres d'emploi à
partir de mars 2020, qui correspond au début de la pandémie de covid-19 en Algérie.
Cette baisse se poursuit jusqu'en septembre 2020, où le nombre d'offres d'emploi
atteint son niveau le plus bas. À partir de ce moment-là, on observe une légère reprise
du nombre d'offres d'emploi, mais qui reste inférieur à celui de janvier 2020. En mars
2021, le nombre d'offres d'emploi est encore inférieur de près de moitié par rapport à
celui de janvier 2020.

Les mesures de confinement et les restrictions imposées pour limiter la propagation


du virus ont eu un impact négatif sur l'activité économique, ce qui peut expliquer en
partie la baisse des offres d'emploi.

L’Algérie a mis en place plusieurs mesures pour limiter la propagation du virus,


notamment la fermeture des écoles et des universités, la suspension des vols
internationaux et la mise en place d'un couvre-feu nocturne. Des restrictions ont
également été imposées aux déplacements entre les différentes régions du pays.

FIGURE 3

La figure 3 présente l'évolution du nombre de demandeurs d'emploi en Algérie par


niveau de qualification entre 2015 et 2019. On peut observer que le niveau de
qualification le plus élevé, c'est-à-dire les diplômes de l'enseignement supérieur, est
celui qui a connu la plus forte augmentation du nombre de demandeurs d'emploi sur
cette période. En effet, le pourcentage de demandeurs d'emploi ayant un diplôme
universitaire est passe de 10,6% en 2015 à 16,2% en 2019. Les autres niveaux de
qualification ont également connu une augmentation du nombre de demandeurs
d'emploi, mais dans une moindre mesure. Le pourcentage de demandeurs d'emploi
ayant un diplôme secondaire est passe de 47,4% en 2015 à 50,1% en 2019, tandis
que celui des demandeurs d'emploi ayant un diplôme primaire ou inferieur est passe
de 42% en 2015 à 33,7% en 2019.
Il est possible de supposer que cette augmentation est liée à plusieurs facteurs, tels
que la croissance démographique, la faiblesse du secteur privé et la crise économique

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qui a touché le pays ces dernières années. De plus, le système éducatif algérien
produit chaque année un grand nombre de diplômés, mais le marché du travail ne peut
pas absorber tous ces nouveaux diplômés, ce qui peut expliquer en partie
l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi ayant un diplôme universitaire.

FIGURE 4

La figure 4 présente la répartition de la population active en Algérie par secteur


d'activité en 2019. On peut observer que le secteur des services est le plus important,
représentant 47,5% de la population active totale. Le secteur de l'agriculture arrive en
deuxième position avec une part de 27,3%, suivi du secteur industriel avec une part
de 13,8%. Le reste de la population active est reparti entre les autres secteurs tels que
la construction, l’Energie et les mines.

Cette répartition peut être interprétée comme reflétant la structure économique


actuelle de l'Algérie. En effet, le pays a connu une croissance rapide du secteur des
services ces dernières années, qui est maintenant le principal moteur de l'économie
algérienne. Cependant, le secteur agricole reste également important en Algérie car il
emploie un grand nombre de personnes et contribue à l'autosuffisance alimentaire du
pays. Le faible poids du secteur industriel dans la population active peut être lie à
plusieurs facteurs tels que les difficultés rencontrées par les entreprises industrielles
pour se développer et investir dans le pays.

FIGURE 5

La figure 5 présente les principales causes de décès en Algérie entre 2009 et 2019.
On peut observer que les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès
en Algérie, représentant environ 30% des décès chaque année. Les cancers arrivent
en deuxième position avec une part d'environ 13%, suivis des maladies respiratoires
avec une part d'environ 7%. Les autres causes de décès telles que les accidents de
la route, les suicides et les homicides ont une part beaucoup plus faible.

Cette répartition peut être interprétée comme reflétant les tendances actuelles de la
sante publique en Algérie. En effet, les maladies cardiovasculaires sont souvent liées
à des facteurs tels que le tabagisme, l'obésité et le manque d'exercice physique, qui
sont des problèmes de sante publique importants dans le pays. Les cancers sont
également un problème croissant en Algérie, probablement lie à l'augmentation du
tabagisme et a l'exposition a des substances cancérigènes dans l'environnement. Les
maladies respiratoires peuvent être liées à la pollution atmosphérique et aux
conditions de vie dans certaines régions du pays.

FIGURE 6

La figure 6 présente l'évolution du taux de fécondité total en Algérie entre 1970 et


2018. On peut observer que le taux de fécondité a connu une forte baisse au cours de
cette période, passant d'environ 7 enfants par femme dans les années 1970 a environ
2,5 enfants par femme en 2018.

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Cette évolution peut être interprétée comme reflétant les changements sociaux et
économiques qui ont eu lieu en Algérie au cours des dernières décennies. En effet, la
baisse du taux de fécondité est souvent liée à l'amélioration du statut des femmes, à
l'augmentation de leur niveau d'éducation et a l'accès accru aux services de santé
reproductive. De plus, la transition démographique qui se produit dans le pays peut
également expliquer cette baisse, avec une diminution progressive du nombre
d'enfants par famille.

Cette évolution a des implications importantes pour la société algérienne, notamment


en termes de vieillissement de la population et de pression sur les systèmes de sante
et de retraite. Cependant, elle peut également être considérée comme un signe positif
d'amélioration des conditions socio-économiques dans le pays.

FIGURE 7

La figure 7 présente le taux de mortalité maternelle en Algérie en 2018. On peut


observer que ce taux est relativement faible, avec un chiffre de 97 décès pour 100 000
naissances vivantes.

Cette donnée peut être interprétée comme reflétant les progrès réalisés par l'Algérie
dans le domaine de la sante maternelle au cours des dernières décennies. En effet, le
pays a mis en place des politiques et des programmes visant à améliorer l'accès aux
soins de santé pour les femmes enceintes et à réduire les risques lies à la grossesse
et a l'accouchement. Ces efforts ont permis de réduire considérablement le taux de
mortalité maternelle en Algérie au fil du temps.

Cependant, il convient également de noter que ce taux reste relativement élevé par
rapport aux normes internationales, et qu'il existe encore des disparités importantes
entre les régions du pays. Des efforts supplémentaires sont donc nécessaires pour
améliorer encore davantage la sante maternelle en Algérie, notamment en renforçant
les systèmes de sante dans les zones rurales et en veillant à ce que toutes les femmes
aient accès aux soins dont elles ont besoin pendant la grossesse et l'accouchement.

FIGURE 8

La figure 8 présente le taux de mortalité infantile en Algérie entre 1990 et 2019. On


peut observer que ce taux a connu une forte baisse au cours de cette période, passant
d'environ 50 décès pour 1000 naissances vivantes dans les années 1990 a environ 20
décès pour 1000 naissances vivantes en 2019.

Cette évolution peut être interprétée comme reflétant les progrès réalisés par l'Algérie
dans le domaine de la sante infantile au cours des dernières décennies. En effet, le
pays a mis en place des politiques et des programmes visant à améliorer l'accès aux
soins de santé pour les enfants et à réduire les risques liés aux maladies infantiles et
aux complications liées a la naissance. Ces efforts ont permis de réduire
considérablement le taux de mortalité infantile en Algérie au fil du temps.

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Cependant, il convient également de noter que ce taux reste relativement élevé par
rapport aux normes internationales, et qu'il existe encore des disparités importantes
entre les régions du pays. Des efforts supplémentaires sont donc nécessaires pour
améliorer encore davantage la sante infantile en Algérie, notamment en renforçant les
systèmes de sante dans les zones rurales et en veillant à ce que tous les enfants aient
accès aux soins dont ils ont besoin dès leur plus jeune Age.

FIGURE 9

La figure 9 présente les dépenses publiques en sante en pourcentage des dépenses


publiques totales en Algérie en 2018. On peut observer que ces dépenses
représentent environ 7% des dépenses publiques totales.

Cette donnée peut être interprétée comme reflétant les priorités budgétaires du
gouvernement algérien en matière de sante. bien que les dépenses publiques en sante
aient augmente au fil du temps, elles restent relativement faibles par rapport à d'autres
pays de la région et aux normes internationales. Cela peut avoir des implications
importantes pour l'accès aux soins de santé pour la population algérienne, notamment
dans les zones rurales et pour les groupes socio-économiques défavorises.

Cependant, il convient également de noter que cette donnée ne prend pas en compte
les dépenses privées en sante, qui peuvent représenter une part importante des
dépenses totales. De plus, le gouvernement algérien a récemment annonce des plans
visant à augmenter les investissements dans le secteur de la sante, ce qui pourrait
entrainer une augmentation des dépenses publiques dans ce domaine a l'avenir.

FIGURE 10

La figure 10 présente les dépenses de sante publique en Algérie par rapport aux
dépenses des régimes d'assurance en 2018. On peut observer que les dépenses de
sante publique représentent environ 40% des dépenses totales, tandis que les
régimes d'assurance représentent environ 60%.

Cette donnée peut être interprétée comme reflétant le rôle important joue par les
régimes d'assurance dans le financement des soins de santé en Algérie. En effet, ces
régimes sont souvent utilisés pour couvrir les couts des soins de santé pour la
population algérienne, en particulier pour les travailleurs du secteur formel.

Cependant, il convient également de noter que cette donnée ne prend pas en compte
les dépenses privées en sante, qui peuvent représenter une part importante des
dépenses totales. De plus, il est possible que certaines personnes n'aient pas accès
a une assurance maladie ou à des soins de santé finances par l'état, ce qui peut
entrainer des inégalités dans l'accès aux soins de santé pour la population algérienne.

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FIGURE 11

La figure 11 présente la couverture au sein d'un régime d'assurance maladie pour la


population algérienne de plus de 15 ans en 2018. On peut observer que la couverture
est relativement faible, avec seulement environ 30% de la population couverte par un
régime d'assurance maladie.

Cette donnée peut être interprétée comme reflétant les défis auxquels est confronté le
système de sante en Algérie, notamment en ce qui concerne l'accès aux soins de
santé pour les populations les plus vulnérables. bien que le gouvernement ait mis en
place des programmes visant à améliorer l'accès aux soins de santé pour tous les
algériens, il reste encore beaucoup à faire pour garantir que tous ceux qui ont besoin
de soins médicaux puissent y accéder.

Cependant, il convient également de noter que cette donnée ne prend pas en compte
les dépenses privées en sante ou les programmes d'assistance sociale qui peuvent
aider à couvrir les couts des soins médicaux pour certaines populations. De plus, le
gouvernement algérien a récemment annonce des plans visant à étendre la couverture
d'assurance maladie a un plus grand nombre de personnes, ce qui pourrait entrainer
une augmentation de la couverture dans les années à venir.

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