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INTRODUCTION

Située au cœur du Maghreb, entre le Maroc et la Tunisie, l'Algérie se


trouve au contact de deux grands domaines géographiques. Méditerranéenne au
nord, elle est saharienne vers le sud. Plus grand pays d'Afrique, l'Algérie est
quatre fois plus vaste que la France. Une distance de 1 500 à 2 000 km sépare
Alger des frontières du Sud, aux confins sahariens de la Mauritanie, du Mali, du
Niger et de la Libye. Mais l'espace algérien n'offre aucune homogénéité.
Profondément dissymétrique, il oppose de vastes étendues monotones et
désertiques, les territoires sahariens du Sud (plus de 2 millions de kilomètres
carrés), aux milieux plus variés et parfois très contrastés des régions
maghrébines du Nord (environ 250 000 km2).

I. ECONOMIE DIVERSIFIEE D’ALGERIE

1- Secteur d’industrie

Depuis environ trois décennies, l’Algérie connaît un processus persistant


de désindustrialisation, qui se poursuit aujourd’hui sans que rien ne semble
pouvoir l’enrayer. En 2016, l’industrie, hors secteurs pétrolier et gazier, ne
représentait plus que 5 % du PIB, contre 35 % à la fin des années 1980 (BAD,
2017). La désindustrialisation ne se limite pas au déclin de la part de l’industrie
dans le PIB. On la décèle le plus couramment dans la baisse de la part de
l’emploi industriel dans l’emploi total. En Algérie, celle-ci n’a jamais été très
importante, car l’industrialisation a été plus intensive en capital qu’en travail.
Mais, après avoir atteint un pic de 18 % en 1977, cette part diminue
régulièrement au profit des services, lesquels représentent en 2015 plus de 61 %
de l’emploi total. Notons aussi que c’est la part de l’emploi dans l’agriculture
qui connaît le déclin le plus frappant, passant de 40 % en 1973 à 8,7 % en 2015.

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Enfin, si on regarde le poids de l’industrie dans la richesse créée, autre manière
d’évaluer la désindustrialisation, on constate que les gains de productivité sont
plus rapides dans les services que dans l’industrie. Au niveau symptomatique,
du moins, on observe bien les principales caractéristiques d’un phénomène de
désindustrialisation (Talahite, 2016).

Dans cet article, nous interrogeons la désindustrialisation en Algérie sous


l’angle des droits de propriété. Après un état de la littérature et un point
théorique sur leur analyse économique, nous revenons sur l’histoire des droits de
propriété dans l’Algérie coloniale d’abord, et postcoloniale ensuite.

2- secteur agricole
Le secteur agro-alimentaire, dominé par le secteur privé, contribue à
hauteur de plus de 50 % au PIB industriel hors hydrocarbures. II est le premier
employeur dans l’industrie (40 % de l’emploi) et connait une progression
vigoureuse. Sa dépendance vis-à-vis des approvisionnements extérieurs est forte
car il importe l’essentiel des matières premières agricoles et des intrants. Les
investissements dans le secteur agricole ont très fortement augmenté depuis les
années 2000. Les crédits de paiements au secteur de l’agriculture et de
l’hydraulique représentent plus de 12 % du total des crédits d’équipements dans
les années 2008-2012 et près de 7 % entre 2014 et 2019, baisse due à la crise
budgétaire qui intervient au milieu de l’année 2014. L’Algérie a mis en place,
depuis les années 2000, une politique visant l’amélioration de la sécurité
alimentaire nationale, le développement de certaines filières agricoles
prioritaires et la mise en valeur des terres. Cette politique a été mise en œuvre au
travers de différents plans nationaux façonnés au rythme des fluctuations des
recettes pétrolières, dont notamment le Programme National de Développement
Agricole (PNDA 2000-2010), la Politique de Renouveau Agricole et Rural
(PRAR 2010-2014) et aujourd’hui, le Plan FELAHA 2014-2020.

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3- Secteur service
Le commerce est suivi de près par les services avec des parts respectives
de 32%, 45,4% et 35,8%.
Pour le soutien des agences d’investissement, l’enquête relève que
seulement 4% des enquêtés ont bénéficié des dispositifs d’aide à la création de
l’entreprise dont 65,7% ont bénéficié du dispositif de l’Agence nationale de
soutien à l’emploi des jeunes (Ansej).
Par ailleurs, 22,3% des 4% ont bénéficié de l’aide de l’Agence nationale
des investissements (Andi). 83,2% des entreprises privées employant entre 50 et
249 salariés ont bénéficié de cette aide dont 42,9% dans la construction.
Le dispositif de l’Agence de gestion du micro-crédit (Angem) a été
sollicité par 5,9% des enquêtés et le crédit Cnac a bénéficié à 6,1% des enquêtés,
particulièrement pour les petites entreprises employant moins de 10 salariés
(6,3%).
L’enquête met en relief la prédominance du secteur commercial avec 511
700 entités, soit près de 55% de l’ensemble, dont 84% de l’activité est
concentrée dans le commerce de détail, le reste est partagé entre le commerce de
gros et celui de l’automobile et des motocycles. Le secteur des services (dont
transport 18,8% et restauration 14,5%) avec 317 988 représente 34% de
l’ensemble des entités économiques du pays.

II. LES ATOUTS FAVORABLE A LA CROISSANE


ECONOMIQUE DE L’ALGERIE

1- Les atouts naturels


LE PÉTROLE ET LE GAZ, ATOUTS MAJEURS DE L'ALGÉRIE
Les ressources du sous-sol ne compensent pas entièrement les durs
handicaps du milieu. L'Algérie dispose d'importants gisements de phosphate

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(région de Tébessa), de minerais de fer (Beni Saf, Dahra et surtout Ouenza), et
de quelques mines de plomb, de zinc et de cuivre dispersées dans les djebels
telliens. Mais elle est très pauvre en charbon, et l'équipement en centrales hydro-
électriques des montagnes humides s'y révèle techniquement difficile. Seuls le
pétrole et le gaz naturel du Sahara constituent une richesse assez importante
pour servir de base à l'industrialisation.

2- Les atouts humains


La population de l’Algérie est une population qui croit très rapidement
selon le resserrement de 2021 la population de l’Algérie s’élève à 44 487.616….
elle évolue à un taux de 1, 93%- en Algérie l’indice de fécondité s’élève à 3,00
enfants par …. Avec un taux de natalité de 23,80% grâce au développement de
centre de santé le taux de mortalité est faible soit 4,4% en 2020 avec le taux de
mortalité infantile de 17,6% en 2020.
L’expérience de vie à la naissance des Algérienne est de 79, 1 ans tardive
que celle des Algérienne est de 76,1 ans.
La population âge de 0 à 14 ans occupe 29,58% de la population ; celle
qui est âge de 15 à 64 occupe 64,25% de la population et celle qui à 65 ans et
plus occupe 6,17% de la population. L’Algérie à donc une population très jeune
Depuis l’indépendance l’Algérie consacré une grande partie du revenue
nationale à l’éducation alors la jeunesse Algérienne est l’une des jeunesses les
plus éduqué au morde.

3- Stabilité politique
L’Algérie devient indépendante à l’issue d’une guerre de 8 ans contre la
présence coloniale française, une présence qui dura 132 ans, et qui prit fin
officiellement le 5 juillet 1962. Le Font de libération nationale (FLN), quoique
dominé militairement, sort vainqueur politique de la guerre, à la fois contre les
partisans de l’Algérie française et contre ses revaux, et parvient alors au pouvoir.

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Ayant un projet socialiste, et recevant de l’aide militaire de l’URSS, il gouverne
le pays, en tant que parti unique, jusqu’en 1989. L’allusion à la révolution
socialiste est néanmoins abandonnée en 1976, sous Houari Boumédiène,
l’Algerie se rapprochant du mouvement des non-alignés. La démocratisation du
régime dans les années 1980, sous Chadli Bendjedid et à la suite d’importants
mouvements de protestation, s’achève brutalement avec le début de la guerre
civile en 1991. L’Algérie traverse alors une décennie noire, marquée par
l’affrontement entre les militaires, qui continuent à détenir les rênes du pouvoir,
et les divers groupes islamistes (AIS, GIA, GSPC, etc.) En 1999, l’élection
d’Abdelaziz BOUTEFLIKA contribue à ramener l’ordre. Toutefois, celui-ci
règne en autocrate sur l’Algérie, et doit, au terme de quatre mandats successifs,
renoncer au pouvoir le 2 avril 2019. Son successeur sera a la fin de l’année
2019, ABDELMADJID TEBBOUNE.

III. QUELQUE DESAVANTAGE.

L’Algérie vient de traverser une décennie d’épreuves dont le degré de


brutalité et parfois de barbarie évoquent un coup d’œil rapide sur les
performances Algériennes en matière économique et sociale de puis
l’indépendance révèle l’existence d’un contraste majeur dans l’ampleur de
l’écart entre les capacités potentielle du pays. Pas seulement financière- et les
performances de croissance.
Cette divergence entre croissance potentielle et réelle n’est pas imputable
au seul écran des ressources- chronique depuis 1984 – 1985 et aggrave par les
programmes d’ajustement, il n’est pas non plus imputable à l’absence de volonté
politique ou d’esprit de sacrifice des citoyens dans un pays ou au lendemain de
l’indépendance, chacun était convaincu de la nécessité d’édifier une véritable

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économie nationale suite au cauchemar colonial. De fait jusqu'à la fin des années
70 l’austérité des cadres entre au très caractérisa le modèle Algérien de DVP.
Dans un tel contexte, l’effondrement des termes l’échange des
hydrocarbures Algériens en 1984-1985 situations qui perdura jusqu'à tout
récemment avec des prix nominaux axillant entre 10 et 18 dollars, à depuis
généré une situation de fond totalement ingérable. A la chute brutale de la
capacité d’importation ai ou a alors un service de lette extérieure absorbant entre
50 et 70% des recettes d’exportation autre que d’hydrocarbures des plus limitée.
Dou une dépendance marquée envers les importations de produit alimentaires de
l’ordre de 60 à 70%des besoins de base de la population des biens intermédiaires
et de biens capitaux étrangers.
A parcours, le secteur industriel reste incapable de fabriquer localement
les biens d’investissement destinés à remplacer les capacités obsolètes et à
promouvoir les nouvelles et donc les emplois nouveaux dans une situation de
démographie galopante (plus de 3% par an). Le ralentissement marqué des le
milieu des années 80 de croissance démographique ne modifia guère le paysage.
En effet, avec l’effondrement du taux de change et par conséquent, la hausse de
prix des biens importés la suppression progressive des subventions généreuses
accordées à tout un ensemble de produits.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. ECONOMIE DIVERSIFIEE D’ALGERIE

1- Secteur d’industrie
2- secteur agricole
3- Secteur service

II. LES ATOUTS FAVORABLE A LA


CROISSANE ECONOMIQUE DE L’ALGERIE

1- Les atouts naturels


2- Les atouts humains
3- Stabilité politique

III. QUELQUE DESAVANTAGE.

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