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Couronne Capitale
de Bretonnie
Gilles quitta ce monde quelques années plus tard, alors qu'il effectuait un pèlerinage avec les plus
jeunes de ses chevaliers sur le lieu où la dame lui était apparue après la bataille contre les orques.
Les peaux vertes se cachaient toujours dans la région et Gilles et ses compagnons tombèrent dans
une embuscade. Gilles fut mortellement touché par une infecte lame orques et les deux chevaliers
errants survivants l'emmenèrent sur la rive du lac sacré et pris hier la dame de revenir pour sauver
leur roi. Une silhouette solitaire émergea des brumes tourbillonnantes, sur une barque qui avançait
sans rames ni voile. C'était une jeune femme grande et belle, vêtue d'une longue robe et d'un
manteau dont la capuche dissimulée presque complètement son visage délicat. Elle ordonna aux
chevaliers de coucher le mourant dans sa barque et leur dit qu'ils vivraient mais qu'il serait
dorénavant le serviteur de la dame du lac. Elle se présenta sous le nom de fées enchanteresses,
messagère de la dame, et leur dit que Gilles serait dorénavant immortel et qu'il serait le gardien des
saintes eaux du lac.
Louis, fils de Gilles, fut choisi pour lui succéder sur le trône de Bretonnie. Toutefois, les ducs et
barons rassemblés fit remarquer que Gilles avait été un homme exceptionnel, distinguer entre tous
les autres par la dame du lac. Louis avait hérité de la bravoure de son père et il déclara qu'il partirait
en quête du Graal auquel son père avait bu, ce qui établirait son droit à la royauté. Son audace lui
valut le surnom de Louis l'impétueux. Sa quête durera de nombreuses années et il revint finalement
avec une couronne dehors magnifique et des armes enchantées qui dit-il, lui avait été donné par la
dame. Depuis, aucun homme n'a été autorisé à porter la couronne dehors sans être d'abord adoubé
chevalier du Graal. Au fil des années, la couronne est passée dans plusieurs familles et duchés, mais
elle a toujours été portée par un homme ayant rencontré la dame du lac en personne ayant
communié avec elle.
L'ordre social :
la société bretonnienne est basée sur une hiérarchie féodale. Les paysans servent les chevaliers en
échange de leur protection et les chevaliers sont tenus de fournir une assistance militaire à leur
seigneur qu'il est récompense par certains droits (posséder une terre, le V. leurs propres impôts,
recevoir de l'aide et des troupes en cas de guerre, etc.). Au sommet se trouve le roi, au-dessous du
roi, les ducs. Il existe 14 titres de ducs traditionnels (qui ne règne court en pas officiellement sur les
duchés) en Bretonnie : Carcassonne, Quenelles, Brionne, Aquitaine, Bastonne, Bordeleaux,
Mousillon, Parravon, Montfort,Lyonesse, Artois, Gisoreux, L'anguille, et Couronne. La ville de
Mousillon est actuellement une cité morte et la dignité du duc correspondant est tombée en
désuétude. De nombreuses terres lui appartenant sont maintenant annexées par Lyonesse.
Subordonnée au duc, on trouve une autre couche de la noblesse, les contes et les barons. Le roi, les
ducs, les contes et les barons sont également les suzerains d'un certain nombre de chevaliers, qui
représente la petite noblesse. Chaque Chevalier, y compris ceux de la haute noblesse, Possède un
certain nombre d'hommes armes. Ceux-ci sont sélectionnés parmi les paysans les plus aptes
physiquement qui peuvent recevoir, en récompense pour leur participation à l'armée de leur
chevalier, un lopin de terre qui appartiendra à leurs familles. En théorie, toute personne du peuple
peut se voir appeler par un chevalier pour le servir au combat, mais ceci s'est rarement produit.
Il n'y a pas, en Bretonnie, deux classes moyennes aussi puissantes que celles de l'empire. De ce fait,
aucune force ne contrebalance le pouvoir de la noblesse. Bien que le contrat féodal soit supposé
apporter des avantages à la fois au peuple et à la noblesse, les paysans couverts de crasse ont bien
du mal à voir où se situe leur intérêt. La Bretonnie est composé de deux mondes totalement
distinctes : d'un côté celui des châteaux resplendissants et de la chevalerie, et de l'autre celui du
labeur et de la misère noire.
Les anciennes tribus bretonnes et ne vénérait une multitude de Dieu, tout comme les autres tribus de
l'Antiquité. Le culte du dieu Taal, en particulier, est originaire des régions au-delà des montagnes de
l'est et il est encore largement honoré de nos jours dans les duchés de Parravon, Montfort, et
Quenelles. Les guerriers du Sud, à Carcassonne et Brionne, ont une grande estime pour la déesse
guerrière Myrmidia et elle a également décidé l'an d'Aquitaine. Le culte des esprits de la terre est
très répandu dans toutes les tribus bretonniennes. On pouvait les voir, à l'aube et au crépuscule,
arpenté la brume sous la forme de créature surnaturelle. On disait qu'ils étaient gouvernés par une
puissante reine qui habitait dans les montagnes, l'herbe, les rivières et les lacs paisibles qui
émaillent les duchés de Bretonnie. C'est pour cette raison qu'on l'appelle la dame du lac est un
guerrier bretonnien défendant ses terres pouvait en appeler à la dame pour qu'elle lui donne force et
courage.
Toutefois, depuis son apparition à Gilles Le breton, la dame du lac est devenue la déesse de la
noblesse. Elle personnifie la terre de Bretonnie elle-même et les idéaux sur lesquelles se fonde le
royaume. Les paysans vénèrent aussi la dame, mais dans une moindre mesure, et il combine ce culte
avec celui de Dieu plus adapté à leur sort. Les plus répandues de ces cultes sont ceux de Taal, le
dieu de la nature, et de son épouse Rhya, la déesse mère. Les paysans prirent également Shallya
pour qu'elle leur épargna les malheurs de la variole et de la peste et ceux qui vivent dans les ports et
le long de la côte adresse régulièrement leurs supplications à Manann, le dieu des maires. Dans les
villes pauvres, où sévit la violence et où les déprédations sont choses communes, on trouve quantité
de temples secrets dédiés à Ranald, le dieu des brigands, et à toute une pléiade d'autres divinités
moins plaisante. Bien que les chevaliers ne maîtrisent pas séduit le plus ancien (ce qui équivaudrait
à rechercher les ennuis) y consacrent leur vie à la protection et à la vénération de la dame du lac qui
a fondé la nation. Dans toutes la Bretonnie, la dame est honorée par des chapelles du Graal, érigée
aux endroits où elle s'est manifestée ou dans les lieux où l'on a eu des visions du Graal oint il existe
également des chapelles dans les villes et dans les châteaux des chevaliers du Graal. Le pouvoir de
la Dame est représenté par la fée enchanteresse et par les chevaliers du Graal, y compris le roi lui-
même, ainsi que par de nombreux duc. En principe, a fait enchanteresse n'intervient guère dans la
politique de la Bretonnie. Cependant, elle s'est parfois manifestée pour ordonner aux chevaliers du
Graal d'agir en se lançant dans une grande quête afin de tuer un monstre qui ravageait un endroit
sacré pour la dame, ou de repousser une armée qui empiétait sur les domaines de la déesse.
Tout comme le roi, les chevaliers du Graal sont soumis à la fée enchanteresse et peuvent être
considéré comme les Templiers de la dame du lac. Il ne parle pas de même et nombreux sont ceux
qui mènent une existence solitaire dans les chapelles du Graal. De temps à autre, à la veille d'une
bataille, un ou plusieurs chevaliers du Graal se joignent à une armée bretonnienne pour combattre à
ses côtés. La plupart des gens pensent qu'ils sont guidés par la dame elle-même. Une fois la bataille
gagnée, ils partent aussi mystérieusement qu'ils sont arrivés.
La Bretonnie est indépendante de ses voisins et si quelquefois allié à l'empire ou à l'Estalie, tout
autant qu'elle les a combattus. Beaucoup de chevaliers bretonniens entreprennent des croisades en
Arabie et sur la terre des morts. Par ailleurs, les principautés frontalières abritent de nombreux
nobles bretonniens et un dépossédé ou déshonoré qui s'y sont taillées une principauté ou un fief.
- Louis X le Sans-Soucis
- Regence de la reine Louise la Magnifique
- Charles I L'Énorme
- Charles II de la Dure, "Le grand Charles"
- Regence du duc de Gascogne, Gontrand le Bien Bel
- Charles III de la tête d'Or
Chronologie Bretonnienne
Le Livre des Jours
Env. -1500 / Env. -2487
On raconte que c'est à cette époque que les Hauts-Elfes abandonnent ce qui sera plus tard appelé le
Vieux Monde pour partir vers l'ouest. Suite à leur départ, les nains se retirent dans leurs forteresses
montagnardes. Des hordes de créatures maléfiques envahissent les terres. Orques et gobelins
jaillissent des forêts obscures et des collines, se déversant par les passes de montagnes
précédemment tenus par les nains.
Env. -1000 / Env. -1978
Les chefs de la féroce tribu des Bretonni, de redoutables cavaliers, traversent les Montagnes Grises
pour s'installer sur les terres qui porteront pluis tard leur nom. S'ensuivent des centaines d'années de
guerre alors qu'ils tentent de repousser les peaux-vertes hors de ces terres fertiles. Escarmourches et
raids opposent fréquemment les diverses tribus humaines, chacune cherchant à dominer les autres.
Env. -700 / Env. -1678
Les terres des Bretonni sont partagées entre vingt tribus majeures de cavaliers. Les plus petites
tribus sont assimilées de force ou détruites. Les limites de leurs territoires correspondent à peu près
aux actuelles frontières de la Bretonnie.
Env. -650 / Env. -1628
Après des tentatives infructueuses d'explorer la Forêt de Loren, les rares survivants de ces
expéditions sont frappés de démence. La Loren devient dans le folkore bretonnien un lieu
dangereux habité par une puissante magie.
Env. -500 / Env. -1478
Les Bretonni continuent à se battre entre eux pour le contrôle des terres, et les frontières des
domaines de chaque seigneur ne cessent de se déplacer. Néanmoins, les tribus humaines s'allient
fréqeumment pour combattre les orques et les gobelins. De nombreux seigneurs bâtissent de
puissantes forteresses sur leurs terres.
Env. -15 / Env. -993
C'est en cette année que le héro étranger Sigmar combat les orques et les gobelines, brisant leur
mainmise sur les terres de l'est, avant de recevoir des mains des nains le marteau Ghal Maraz.
Env. 1 / Env. -997
Le héros étranger Sigmar est couronné Empereur
Env. 100 / Env. -878
L'histoire raconte qu'une flotte de morts-vivants vient répandre le malheur et la désolation chez les
Bretonni.
Env. 577 / Env. -401
Les peaux-vertes demandent aux Bretonni de payer tribut, mais tous refusent sans exception. Le
nombre de raids orques augmente, en particulier autour du massif d'Orquemont et de la Forêt de
Châlons, et de nombreux villages sont entièrement brûlés. Des milliers de peaux-vertes sont tués en
représailles. Cependant, plusieurs tribus de Bretonni sont dcimées, et leurs rivaux héritent
naturellement de leurs terres.
Env. 770 / Env. -208
Le pays des Bretonni est partagé en seize régions, chacune contrôlée par une des grandes tribus.
Elles sont depuis demeurées relativement stables, à l'exception de deux d'entre elles, Glanborielle et
Cuileux, qui seront ultérieurement détruites.
Env. 930 / Env. -48
Cuileux, située entre Brionne et Quenelles, est envahie par une immense armée orque menée par le
seigneur de guerre Gragabad. Les cavaliers de Cuileux participent à une ultime bataille, où ils
périssent de façon tragique. Quenelles et Brionne se joignent au conflit et repoussent les peaux-
vertes. Les deux seigneurs se battent en duel pour décider de celui qui prendra les terres conquises.
Le Duc de Brionne est vaincu et Quenelles s'étend.
Env. 932 / Env. -46
Baudouin, Seigneur de Brionne, mène ses hommes à la victoire face aux orques. Au cours du
combat, la monstrueuse hache de Gragabad reste plantée dans son bouclier, et il doit se battre avec
ce fardeau pendant des heures. En mémoire de cet exploit, ses suivants peignent une hache sur leur
bouclier, ce qui donnera naissance à l'héraldique de Brionne.
Env. 932 / Env. -46
Beren, fils du seigneur de Gisoreux chasse dans la forêt d'Arden lorsqu'il tombe dans une
embuscade d'hommes-bêtes. Sa suite est tuée, mais il parvient à s'échapper. Ivre de colère, le jeune
guerrier retrouve le camp des hommes-bêtes et les tue à la faveur de la nuit. Après cela, il erre
pendant des jours dans les bois, à moitié mort de faim, jusqu'à ce qu'un cerf blanc le guide hors de
la forêt. Il incorpora ensuite l'image du cerf blanc dans ses armoiries.
Env. 947 / Env. -31
Les territoires du nord sont envahis par les orques et les hommes-bêtes surgis de la Forêt d'Arden. A
la même époque, les hommes de Norsca lancent des raids sur les régions côtières septentrionales:
les tribus Bretonni qui y vivent sont isolées les unes des autres, obligées de se retrancher dans leurs
forteresses pendant que leurs terres sont ravagées.
Env. 950 / Env. -28
Rosalinde de Bastogne épouse le jeune Thierry, Seigneur de Lyonesse. Une solide amitié naît entre
son époux et son frère Gilles, et les liens entre les deux territoires en sont d'autant plus renforcés.
Env. 952 / Env. -26
Gilles de Bastogne devient célèbre parmis les Bretonni pour avoir traqué et tué le wyrm rouge géant
Smearghus au coeur de la Forêt de Châlons. Malgré ses blesures, il ramène la tête de la bête au
château de Bastogne, où de nos jours encore elle surplombe la Porte de Gilles, ainsi nommée en son
honneur. Il portera ensuite la peau du monstre comme cape, et le dragon fera désormais partie de
son héraldique.
Env. 974 / Env. -4
Des hordes d'orques aux effectifs sans précédent commencent à attaquer les terres des Bretonni,
frappant depuis les forêts et les montagnes. Le pays de Glanborielle est entièrement ravagé et les
territoires restants sont intégrés à la Gasconnie. Poussant vers le nord, les peaux-vertes menacent de
prendre Quenelles, Brionne et l'Aquitaine, et ainsi de rejoindre d'autres armées orques pour assaillir
Parravon, Montfort, Bastogne et Bordeleaux.
Env. 975 / Env. -3
Les armées orques qui attaquent Bastogne sont repoussées, mais le Seigneur de Bastogne est tué.
Son successeur, Gilles, assure la sécurité de ses terres, puis conduit ses cavaliers vers Bordeleaux
pour empêcher que les deux armées peaux-vertes ne se rejoignent. Il est bientôt rejoint par son ami
loyal Thierry, Seigneur de Lyonesse, et le renommé Seigneur Landouin de Moussillon, meilleur
chevalier de sa génération.
Les contrées de Lyonesse et Moussillon subissent toutes deux la pression de l'armée orque, et elles
éspèrent se joindre à Gilles pour la confrontation finale.
Env. 976 / Env. -2
Les cavaliers de Gilles, accompagnés de ceux de Moussillon et de Lyonesse, campent à la lisière de
la Forêt de Châlons à la veille de la bataille. Là, Gilles a une vision de la Dame du Lac, qui lui
apparaît pour les bénir, ses deux compagnons et lui. Ainsi, Gilles, Landouin de Moussillon et
Thierry de Lyonesse deviennent-ils les tout premiers Chevaliers du Graal.
977 à 978 / -1 à 0
Gilles l'Unificateur, le Seigneur des Batailles, ainsi ses Compagnons livrent douze batailles pour
libérer leurs terres. Ils ne connaissent pas la défaite, et récoltent honneur, gloire et renom. Les faits
d'armes des Compagnons deviennent l'archétype de ce à quoi aspirent tous les chevaliers, et seront
pendant des années à l'origine de nombreux contes bretonniens.
979 / 1
Avènement de la Bretonnie. Les terres des Bretonni sont enfin sûres. Un grand rassemblement se
tient dans le château de Folgar d'Artenois. Le système des duchés y est établi. Chacun des grands
seigneurs des Bretonni, les quartoze Compagnons du Graal, sont nommés Ducs. Ceux-ci
prononcent des serments d'allégeance et c'est ainsi que naît l'illustre royaume de Bretonnie.
Frédémond, Duc d'Aquitanie, surnommé "L'Oiseau de Proie" épouse Annabelle, soeur cadette de
Gilles.
995 / 17
A présent que les terres de Bretonnie sont sûres, on raconte que Gilles, véritable dieu de la guerre,
n'a plus sa place en ce monde. Il est mis à terre par un projectile lors d'un duel contre l'un des
derniers seigneurs orques des Montagnes Grises, près des limites de la Forêt de Loren. Alors qui est
sur le point de trépasser, il a une dernière vision de la Dame, et ses hommes le conduisent à un lac
tout proche. On le place alors sur un bateau et il part servir la Dame du Lac pour l'éternité. On dit
qu'il reviendra en Bretonnie lorsque le royaume connaîtra ses heures les plus sombres, pour secourir
son peuple une fois de plus.
996 / 18
A la mort de Gilles, les ducs ignorent qui va lui succéder. Certains pressentent que Landouin devrait
prendre le trône, d'autres prennent parti pour Marcus ou Thierry. Finalement, tous se mettent
d'accord pour désigner le fils de Gilles, Louis. Cependant, ce dernier n'a pas reçu la bénédiction de
la Dame, contrairement aux autres chevaliers. Il part immédiatement en quête de la Dame du Lac et
gagne ainsi son estime. Il reçoit rapidement le surnom de Louis l'Impétueux.
1001 / 23
Après avoir accompli de nombreux exploits, Louis reçoit la bénédiction de la Dame du Lac. La Fée
Enchanteresse place sur sa tête la Couronne de Bretonnie, symbole de sa royauté. Il met en place les
Règles de Chevalerie, inspirées des codes de conduites personnelles stricts que suivaient les
Compagnons du Graal du temps de Gilles le Breton.
1003 / 25
Riveux de toujours, Landouin et Thierry ont un sérieux contentieux, selon certains à propos de la
femme de Thierry, Rosalinde. Un duel règle ce différend, d'où Landouin sort victorieux. Thierry est
blessé au visage durant le combat.
1024 / 46
Agilgar de Parravon est tué. Son pégase Glorfinial est abattu par deux vouivres au-dessus des
Montagnes Grises, et le Duc de Parravon fait hélas une chute qui lui sera fatale.
1045 / 67
La Bretonnie pleure la perte de Landouin, Duc du Moussillon, le plus aimé des Compagnons,
retrouvé mort dans son lit.
1142 / 164
Le Roi Guillaume défait une horde d'orques à la bataille d'Amandure et les poursuit jusqu'aux
frontières de la Bretonnie, n'en épargnant aucun. Thierry de Lyonessse, dernier des Compagnons du
Graal, dont la vie a été prolongée par la magie de la Dame, meurt au combat.
1175 / 197
L'Amiral Henri Lamort de l'Anguille rencontre à la Pointe Sauvage la flotte du Roi des Tombes
Amenemhetum le Grand, envoyé en expédition au nord par Settra. Les morts-vivants sont
repoussés.
1245 / 267
Le dragon Mergaste est tué par le Roi Baudouin.
1275 / 297
La chapelle du Graal des Lamort est pillée, et le corps d'Henri est volé.
1325 / 347
Tournoi de la Damoiselle d'Artenois. Cent Chevaliers participent à une joute pour la main de la
belle.
1336 / 358
Le Duc Melmont de Quenelles disparaît la nuit de l'Equinoxe de Printemps. Certains raconte qu'il a
été pris dans la Grande Chasse fantomatiques qui se déroulerait dans les cieux lors de certaines
nuits. D'autres prétendent qu'il s'est aventuré dans la Forêt de Loren, attiré par les lumières du
peuple-fée.
1449 / 471
Une armée de chevaliers prête assistance aux estaliens face aux hordes du Sultan Jaffar d'Arabie. Le
despote est renvoyé dans ses terres au prix de sanglants combats.
1451 / 473
Bataille d'El Haikk. Jaffar est renversé.
1452 / 474
Cette année-là, une puissante armée de Chevaliers Errants part pour l'Arabie. Ils rencontrent une
tribu d'orques à la Rivière Sanglante. Certains Chevaliers s'y installent pour y bâtir une forteresse et
repousser les peaux-vertes.
1454 / 476
Un infâme vampire nommé le Duc Rouge terrorise les terres d'Aquitanie. Il est vaincu lors de la
Bataille de Ceren, transpercé par la lance du roi.
1578 / 600
Tournoi de Guyenne. Le Roi Jules y affronte un membre du peuple-fée et le vainc.
1593 / 615
Une partie de "Renifle mon gant", jeu populaire parmis les jeunes paysans de Brionne, tourne mal et
cause une révolte. La jacquerie est brutalement réprimée.
1635 / 657
Bataille de Castellet. Des pirates venus d'au-delà les mers attaquent l'Anguille et sont massacrés par
le Roi Philippe le Fort et une armée de dix milles chevaliers.
1681 / 703
Au cours d'une nuit, les morts se lèvent de leurs tombes et terrorisent le pays. On raconte que cet
événement s'est produit dans tout le Vieux Monde, provoqué par l'éveil d'un mal ancien dans le sud.
1715 / 737
Cette année-là, des rescapés de la horde du seigneur orque Gorbag envahissent la Bretonnie. Les
courageaux chevaliers de ce fier pays les massacrent jusqu'au dernier.
1813 / 835
La Fièvre Rouge ravage la Bretonnie et les horribles skavens quittent leur tanière pour assiéger
Brionne et Quenelles. Le Duc Mérovée de Moussillon et ses chevaliers échappent à la maladie, et
partent au combat contre les skavens. Ils rencontrent sur leur route le Duc de Parravon et le peuple-
fée d'Athel Loren, et leur union permet de vaincre les hommes-rats.
1814 / 836
Le Duc Mérovée de Moussillon tient un grand banquet de victoire. Sa démence se révèle à tous, et
le sang du Roi est répandu en son château. Moussillon tombe en disgrâce, et Lyonesse attaque le
duché. Mérovée est tué, le Moussillon se voit confisquer une grande partie de ses terres, au profit du
Lyonesse.
1932 / 954
Le Duc Rouge se relève une fois de plus de sa tombe pour menacer l'Aquitanie. Néanmoins, les
bretonniens sont victorieux, et le Duc Rouge s'enfuit vers la forêt de Châlons. Il est traqué par des
générations entières de Chevaliers de la Quête, mais nul ne sait où le trouver.
2007 / 1029
Bataille de Couronne. Jeanne de Lyonesse mène ses chevaliers à la victoire contre les plus horribles
hordes du Chaos à avoir jamais envahi la Bretonnie.
2201 / 1223
Le roi Louen Tueur d'Orques déclare une Guerre Sainte pour débarrasser la Bretonnie des orques.
Des centaines de ces créatures sont passées au fil de l'épée et leur sang souille la terre.
2297 / 1319
L'Affaire du Faux Graal au cours de laquelle le Duc Maldred de Moussillon et sa socière consort se
déshonorent. Moussillon est formellement disgrâciée, et aucun duc n'a depuis été nommé pour
gouverner ce territoire.
2300 / 1322
Une grande partie des habitants de Moussillon périt de la Fièvre Rouge. Le Duc Maldred et sa dame
s'enferme dans leur château pour y échapper, en vain.
2320 / 1342
Les skavens lancent des raids contre les ports de l'ouest. Le Roi ordonne de renforcer les flottes des
ducs et leurs accorde des fonds pour aider à la construction de navires plus performants.
2336 / 1358
Un homme sort de la Forêt de Loren, clamant être le Duc Melmont de Quenelles. Il est frappé en
quelques heures d'extrême sénéscence, et meurt peu de temps après.
2420 / 1442
Sous l'inspiration divine de la Dame du Lac, le Roi Charles lance une Guerre Sainte pour
débarrasser le monde entier des peaux-vertes. Une armée de chevaliers part aider les principautés
frontalières et massacre une grande quantité d'orques près de la Rivière Sanglante.
2422 / 1444
Les représailles menées par les orques dévastent la Gasconnie, alors que nombre de chavliers se
battent dans le sud. Le pays appauvri subit de fréquentes attaques. De nombreuses masures sont
brûlées et la populace en souffre grandement.
2488 / 1510
Une puissante force de chevaliers franchit le Col de la Mort pour n'en jamais revenir, prétendument
exterminée par Morglum Brise-nuques. Le roi déclare la Guerre Sainte terminée.
2491 / 1513
Des morts-vivants menés par le malveillant nécromancien Heinrich Kemmler, allié à de vils
skavens, mettent à sac l'abbay de Maisontaal. Ils sont vaincus par Tancred, le Duc de Quenelles, et
ses nobles chevaliers.
2500 / 1522
Louen Coeur de Lion est couronné roi de toute la Bretonnie.
2512 / 1534
La fête du Printemps de Bordeleaux tourne mal lorsque quatres paysans déguisés en dragon tuent
par accident le gueux chargé de jouer le chevalier du Graal. Les paysans enivrés par,dit-on, le vin
fourni par le Duc Albéric, répandant l'émeute dans toute la ville. Ceci donne du poids au vieux
dicton "aussi rare qu'un homme sobre à Bordeleaux". Un groupe de quatorze paysans, accusés d'être
les instigateurs de la révolte, est pendu pour l'exemple et leurs corps sont exposés à la populace un
moins durant.
2515 / 1537
Un paysan nommé Hugo est fait chevalier après avoir sauvé Dame Ariane des griffes des bêtes de la
forêt, devenant le troisième paysan de l'histoire bretonnienne à acquérir cet insigne privilège. Il ne
survit pas à sa première bataille.
2517 / 1539
Des rumeurs évoquent l'existence d'une armée rassemblée à Moussillon sous la bannière d'un
mystérieux chevalier.
2519 / 1541
Armand, Porteur de la Grande Bannière de Bretonnie, devient Duc d'Aquitanie sur ordre du roi.
2521 / 1543
Les côtes septentrionales de Bretonnie sont victimes de raids de navires nordiques. Des hameaux
isolés dans les duchés de l'Anguille et de Couronne sont saccagés.
2522 / 1544
Le roi rassemble ses armées et beaucoup pensent qu'une Guerre Sainte est sur le point d'être
déclarée.
La société bretonnienne
La haute-société Le
Le Roy
Roy
La
La famille
famille royale
royale
(reine,
(reine, dauphin,
dauphin, etc.)
etc.)
La
La haute
haute noblesse
noblesse Le
Le haut
haut clergé
clergé Les
Les hauts
hauts fonctionnaires
fonctionnaires
(ducs,
(ducs, marquis
marquis et
et comtes)
comtes) (cardinaux
(cardinaux et
et grands
grands prêtres)
prêtres) (ministres
(ministres et
et gouverneurs)
gouverneurs)
La
La noblesse
noblesse
(vicomtes,
(vicomtes, barons
barons et
et chevaliers)
chevaliers)
La
La petite
petite noblesse
noblesse La
La riche
riche bourgeoisie
bourgeoisie
(simples
(simples gentilhommes)
gentilhommes) (les
(les plus riches
plus riches marchands)
marchands)
Simples
Simples citadins
citadins
Simples
Simples paysans
paysans
(la
(la majorité de
majorité de la
la population)
population)
Paysans
Paysans soumis
soumis auau régime
régime féodal
féodal
(villains et serfs)
(villains et serfs)
Boissons Bretonniennes
Buveurs très illustres et fidèles lecteurs...
Le vin est de loin la boisson la plus appréciée en Bretonnie. Les vins les plus réputés sont sans
conteste ceux de la région de Bordeleaux quoi que les clairets fins de Moussillon ou de la vallée du
Sannez aient aussi acquis une certaine renommée.
On trouve des vignobles pratiquement partout dans le pays, en particulier, à proximité des villes de
taille importante. Ces vins ne sont pas tous fameux et se boivent donc de préférence jeunes.
Par contraste, la bière n'est guère prisée dans le pays, si ce n'est en Flandres. Dans cette région, la
terre et le climat ne se prètent pas à la culture de la vigne, ce qui a conduit très tôt au
perfectionnement des techniques de fermentation du houblon. Les bières de Flandres, dont il existe
plusieurs sortes sont généralement assez bonnes. Pour être complets, n'oublions pas les
communautés naines qui brassent quasiment toutes leurs propres bières. Il s'agit typiquement de
bières brunes fortes. Les nains en consomment sans modération.
Dans les campagnes Bretonniennes, ceux qui ne peuvent se payer du vin, boivent généralement de
l'hydromel une boisson obtenue par fermentation du miel dans de l'eau.
En Armorique, c'est surtout du cidre qu'on boit et en quantités très importantes. Il est également
distillé pour en faire du Calva. Mais l'eau-de-vie bretonnienne, la plus célèbre reste le Cognac.
À Guisoreux, les poètes célèbrent la liqueur d'absinthe. Toutefois, la consommation régulière de
cette boisson à fort taux d'alcool conduit parfois à la folie (à cause des toxiques qu'elles contient).
Intérêts économiques
Les vins fins et le Cognac bretonniens sont forts prisés à l'étranger. Mais l'Empire et dans une
moindre mesure Marienburg imposent de lourdes taxes dessus. Cela a conduit au développement de
la contrebande. Activité dans laquelle les bretonniens de l'Anguille excellent tout particulièrement.
Dans la région de Bordeleaux la production vinicole est devenue l'activité économique dominante.
À côté des grands crûs, une grande quantité de vins ordinaires et médiocres sont produits, ces
derniers peuvent être achetés à très bas prix dans les tavernes. Autant dire que les hommes sobres
sont une denrée rare dans la région de Bordeleaux !
Constant Drachenfels
Je les ai toutes vous savez. Toutes mes vieilles âmes : je les conserve toutes ainsi. Cela me permet
de tromper l'ennui dans mon humble palais...
Le grand-enchanteur Constant Drachenfels mesure (dans son enveloppe charnelle actuelle), plus de
1,83 m et physiquement, c'est un homme vraiment imposant. Son visage est caché par un masque,
ses mains sont protégées dans des gants souples et son corps est couvert de vêtements magnifiques.
Personne n'a jamais vu sa figure et vécu assez longtemps - ou est resté assez longtemps sain d'esprit
- pour en parler.
L'enchanteur est un mythe incarné. Selon la rumeur, il vit depuis une éternité. Il est vrai que, aussi
loin que remonte la mémoire humaine, Constant Drachenfels a toujours occupé son château. Cette
sombre silhouette hante les coins de l'histoire, elle paraît dans la lumière pour commettre quelques
atrocités gratuites, comme pour rappeler à l'Humanité son existence et la crainte qu'elle doit
inspirer...
Selon les standard humains, Drachenfels est le mal personnifié. Ses actions n'ont jamais laissé place
à la bienveillance, à la justice ou à la noblesse, mais, d'une certaine manière, elles possèdent une
dose de sincérité. Ses intrigues sont assez transparentes: en le voyant se repentir de ses péchés, tout
autre que le naïf empereur Carolus aurait su voir au delà de cette feinte bonté - Drachenfels ne s'est
repenti que pour pouvoir mieux abattre ses imprudents ennemis, à la confiance pathétique -. En plus
de ces petites fantaisies, il a tué, estropié et rendu fou des hommes, comploté pour détruire des états
et des cités de manière calculée, sous l'empire de rages terribles.
Derrière toutes ses actions malfaisantes, Drachenfels cache ses vraies motivations ténébreuses, qui
ont bien peu à voir avec le mal. C'est le pragmatisme ultime: tout acte peut être envisagé et
accompli s'il sert à sa survie. Constant Drachenfels a toujours été fidèle à son nom : la continuation
de son existence est son but final, en faisant abstraction de toute considération morale. Le "bien" et
le "mal" sont des notions dont l'humanité n'a que récemment tenu compte - lui existait à une époque
où de telles peccadilles n'avaient pas encore de sens. Son expérience remontant à la nuit des temps
l'a rendu arrogant et redoutable. Il a été humilié une seule fois, par Sigmar Heldenhammer. Mais
même Sigmar n'a pas réussi à briser le pouvoir du Grand Enchanteur. Drachenfels est resté diminué
pendant un millénaire, mais il n'a pas été anéanti. A la fin, comme il l'avait déjà fait, il prit un autre
corps....
Drachenfels fut défait par Oswald von Konigswald en 2477 CI prince-héritier d'Ostland. Armé de
sa seule épée, ce jeune prince, aux côtés d'autres personnages comme la vampire Geneviève, réussit
à ôter la vie à Drachenfels en combat singulier, mais pour un temps seulement. Car Le grand-
enchanteur semble éternel...
Chronologie
Attention : Ce qui suit dévoile la conclusion du roman Drachenfels de Jack Yeovil
184 Premières observations connues signalant l'existence du château Drachenfels par Oskar Lefevre
& Jean-Pierre Lafontaine.
1104 La pavane des lépreux. Près d'un milliers d'âmes des villes et des villages alentours sont
conviés à un festin et à un bal. Les malheureux dansèrent jusqu'à perdre leurs membres sous l'effet
de la lèpre.
1513 Échec d'une tentative de destruction du château par bombardement à l'aide de rochers
transportés par des vouivres magiquement contrôlées.
1851 Drachenfels met à sac Parravon.
1907 Épisode du Festin Empoisonné
2477 /2480 Le prince-héritier Oswald von Konigswald d'Ostland recrute une bande d'aventuriers
pour traquer et éliminer le grand-enchanteur dans sa retraite des Montagnes Grises.
2502/2504-250 Sous le mécénat du prince-héritier Oswald von Konigswald d'Ostland, le
dramaturge Detlef Sierck se lance dans la rédaction de la pièce de théâtre Drachenfels joué au
Château Drachenfels même. Drachenfels, revenu dans le monde physique par un sombre rituel, est
occis lors de la première représentation de la pièce Drachenfels par Detlef Sierck, possédé par
l'esprit de Sigmar lui-même. Le Grand Enchanteur n'est plus.
c. 2504/c. 2507 Le culte de Solkan envoie une expédition commandée par maître Bernarbe Scheydt
aux ruines du château Drachenfels afin d'y extraire des reliques. Le prêtre de Solkan y découvre
l'Animus, le masque vivant de feu Drachenfels.
Geneviève Dieudonné
De son vivant, Genèvieve Sandrine du Pointe du Lac Dieudonné avait vécu dans la cité de
Parravon, dans l'est de la Bretonnie, où son père était ministre de la Première Famille et où ses
soeurs comptaient parmi les plus stupéfiantes beautés d'une cour réputée dans l'ensemble du Vieux
Monde.
Lorsqu'elle n'était qu'une fillette de douze ans, quatre année avant l'Obscur Baisé, Geneviève vu
Drachenfels le Grand Enchanteur en personne, avant que celui-ci ne massacre la Première Famille,
ainsi que son père et d'autres gros gradés.
Quelques années plus tard, aussi brèves que des minutes dans ses souvenirs, Chandagnac, vampire
attitré, était venu à la maison de son oncle. Chandagnac, avec ses yeux sombres et sa barbe tressée,
ses dents effilées comme des pointes de couteau et ses récits du temps où le monde était jeune. Elle
avait reçu l'Obscur Baisé et elle était née une seconde fois, dans cette demi-vie.
Elle participa à l'expédition du prince Oswald von Konigswald, fils de l'électeur d'Ostland, et assista
à la défaite de Drachenfels de la main d'Oswald.
Vingt-Cinq ans plus tard, elle se retira pour un temps au Couvent de l'Ordre de la Nuit et du
Réconfort Éternels.
Hiérarchie de la noblesse :
Duc> Marquis> Comte> Vicomte> Baron> Chevalier> Gentilhomme
"Le brouillard mystique de la grande Mearghe se dissipa sur le passage de la demoiselle de guerre,
et les Fimirs affaiblis par la franche lumière du jour furent promptement mis en pièces par notre
chevalerie. Voyant cela, les lâches créatures du Chaos décidèrent de s'enfuir prestement. Mais,
nous les poursuivîmes si hardiment, qu'à la fin de cette glorieuse journée, bien peu de nos ennemis
avait survécu."
Si la victoire Bretonnienne est incontestable, il est tout de même possible que la grande Meargh soit
parvenue à s'enfuir. Quoi qu'il en soit, l'Île du brouillard disparut à nouveau, cette fois-ci pour ne
plus réapparaître... en Bretonnie tout du moins.
Quelques notes :
L'Île du brouillard
C'est une île mythique, toujours enveloppée de brouillard et également entourée de mystère. La
location de l'île n'est pas fixe, et il est bien possible que les Fimirs puissent maîtriser son
déplacement. Une chose est sûre, l'arrivée de l'île du brouillard en un endroit n'est pas une bonne
nouvelle.
La grande Meargh
C'est le nom donné à la puissante reine Fimir qui règne sur l'île du Brouillard. Son autorité est
reconnue par pratiquement tous les Fimirs.
On ignore si la grande Meargh a survécu à la défaite des Fimirs en Bretonnie, il y a 5 siècles de
cela. Si tel est le cas, compte tenu de la grande longétivité des Mearghs, cette dernière pourrait
toujours être en vie.
Durant de nombreux siècles, cette province du Nord-Est fut perçue comme lugubre par la noblesse
bretonnienne. Bien qu’il y ait de nombreux ports et quelques terres fertiles, notamment le long de la
vallée de la Sannez, c’est un endroit pluvieux, froid et maussade parsemé de landes et de marais. La
frontière Est est hérissée de châteaux d’anciennes familles, sentinelle afin de prévenir la menace
d’invasion venant de l’Empire. La campagne est peuplée de paysans superstitieux et abrite de
nombreuses sorcières.
Tout a changé depuis que la province est devenue un centre d’industrie textile, important et tissant
la laine importée d’Albion, puis l’exportant partout dans le Vieux Monde. Les villes de Flandres
sont relativement prospères et ses marchands de plus en plus influents. De ce fait, la vieille
noblesse, comme la famille Artois, a perdu de sa puissance au profit d’une nouvelle noblesse très
proche des nouveaux marchands comme Dumourieux.
Stéréotype : « Les Flammands ? Ils sont plus qu’à moitié marienbourgeois. Même leurs nobles sont
entourés de banquiers et d’avoués. »
Il ne s'agit pas de la plus grosse ville de Bretonnie, mais c'est dans celle-ci que réside le roi.
Couronne est la capitale du Royaume, où siège le dirigeant actuel de la Bretonnie : Louen Cœur de
Lion. Elle est située au Nord du Royaume et est le lieu de sacre et de résidence des Rois. Couronne
est une gigantesque cité-chateau, bâtie sur d'antiques ruines naines.
Ville thermale, Couronne est surtout célèbre pour sa grande cathédrale de Shallya et ses
foires commerciales où se négocient les produits agricoles de la vallée de la Sannez. Le
Duc de Couronne, un vieil homme bougon nommé Godefroi de Guinard, est
aussi le gouverneur de la ville. Il doit son pouvoir à Dumourieux qui a soutenu
la famille déclinante du Duc et l'a installé comme gouverneur. Guinardest contrarié par son
obligation d'obéir au Cardinal et à son frère Henri-Philippe. Il donne même quelquefois
des signes de révolte, mais il n’a pas vraiment le courage de se rebeller.
La cathédrale de Shallya :
Construit sur l'une des sources qui ont fait la renommée de cette ville, le Temple de Shallya de la
capitale Bretonnienne est un lieu de pèlerinage très prisé, particulièrement des personnes atteintes
d'une maladie grave. La grande tour principale du Temple est visible de très loin, si bien que si un
quelconque citoyen a besoin d'être soigné, il n'a qu'à se rendre dans un endroit dégagé et de
chercher la tour blanche resplendissante par dessus les toits.
Le complexe saint est composé de chapelles, d'un temple principale, et d'une infirmerie.
Nombreuses sont les servantes de Shallya en son sein, toutes munies de la même robe blanche
frappée, soit d'une colombe, soit d'un coeur et d'une goute de sang. Avec la grande prêtresse de
Couronne, les grands prêtres et les grandes prêtresses des capitales de chaque nation forment un
conseil qui représente l'autorité suprême du culte de Shallya. Ce conseil se réunit à Couronne tous
les six ans...
Couronne est peut etre l'une des villes les plus propres et sécuritaire de toute la Bretonnie.
Les différents lieux de Couronne :
Manufacture Royale :
*La Manufacture royale de Couronne est une ferblanterie fondée par ordonnance royale
Le palais du ducs est un ensemble architectural comprenant plusieurs parties imbriquées : la plus
ancienne est le palais ducal , qui comprend encore un logis (bien visible depuis la place des Ducs),
les cuisines ducales (cour de Bar) et deux tours : la tour de la terrasse, ou tour Philippe le Bon, une
« guette » qui domine tout Couronne, et la tour de Bar. La plus grande partie des bâtiments visibles
aujourd'hui a cependant été bâtie, dans un style classique. Enfin, la façade, sur la place de la Sainte-
Chapelle, a été élevée à l'emplacement de la Sainte-Chapelle du palais, détruite pendant la première
guerre. Cet ensemble, dans un remarquable état de conservation, témoigne de presque un millénaire
de vie politique à Couronne.
*La Cathédrale de Shallya :
La cathédrale, qui présente un plan en forme de croix, se compose d'une vaste nef (26 mètres de
largeur) formée de six travées, flanquée de bas-côtés séparés par des colonnes de style Empiriale
portant entablement.
Le chœur se compose de 4 travées. Il est éclairé par des vitraux, où l'on peut reconnaître Shallya la
déesse de la guérison et de la compassion. Il est séparé de la nef par une coupole sur pendentifs,
marquant la réunification de la Bretonnie.L'ensemble de l'édifice est voûté, la nef en coupoles sur
doubleaux (hauteur des voûtes : 32 mètres) et les bas-côtés en berceau.
Le sanctuaire actuel remplace un ancien Temple dédiée à Taal. Les travaux, interrompus durant la
tourmente révolutionnaire, ne reprennent que deux cents ans plutard.La façade, de style classique,
présente la superposition de deux ordres corinthiens et un fronton triangulaire.
L'archiprêtre Melissa Lagarde, gère cette cathédrale, elle n'est jamais très disponible; mais vous
pourrez toutefois rencontrer ses prêtres et prêtresses qui accueille les malades et leurs prodiguent
des soins.