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• École américaine
C’est une science qui étudie l’infraction en tant que phénomène social,
la criminologie se diviserait en trois branches: (i)la sociologie du Droit
pénal; (ii)l’étiologie criminelle et (iii) la pénologie,
selon l’américain Sutherland, son domaine englobe les processus de
l’élaboration des lois, de l’infraction aux lois et des réactions
provoquées par lesdites infractions
Oppositions
• Entre science du délit et science du délinquant
Durkheim le crime est un fait social
« la première règle et la plus fondamentale est de considérer les faits
sociaux comme des choses » et aussi « nous appelons crime tout acte
puni et nous faisons du crime ainsi défini l’objet d’une science spéciale,
la criminologie »
Au surplus, le droit pénal est déjà une science du délit, la criminologie a
été conçue comme une science du délinquant
Oppositions
• Entre sciences des causes ou facteurs et science des processus
criminels
Les lois de la criminalité que Ferri avait cru dégager ont nourri la grande
ambition de découvrir les causes de la délinquance (étiologie
criminelle)
Un processus: une formule spécifique de l’acte criminel n’existe pas, il
ne s’agit pas d’un résultat mécanique d’un ensemble de facteurs divers
mais l’aboutissement d’un processus jalonné de plusieurs étapes; et à
chacune d’entre elles, un choix est possible qui permet à l’individu de
se détourner du chemin conduisant l’acte délictueux. Ce choix dépend
de sa personnalité
Oppositions
Elle étudie les fonctions des sanctions pénales et les règles d’exécution
de ces sanctions et les méthodes utilisées dans l’application de ces
sanctions. Autrefois, on parlait de science pénitentiaire car les
sanctions étaient essentiellement l’emprisonnement.
Grandes théories criminologiques
• Cesare LOMBROSO (1835-1909), auteur de l’homme criminel paru en
1876 et traduit en 1887
Sa démarche se veut scientifique, les études de physiognomonie
avaient cru établir des liens nécessaires entre les caractères
permanents de l’individu et ses traits anatomiques (nez, bouche,
crâne..)
• il acquiert la certitude que la criminalité n'est pas acquise, mais
qu'elle est inhérente à certaines personnes de par leur naissance.
Grandes Théories criminologiques
• Un homme enclin au viol la longueur des oreilles; écrasement du
crâne, yeux obliques et rapprochés;
• Un voleur les yeux petits, inquiets, sourcils épais et tombants,
barbe épais, front bas, lèvres et paupières volumineuses et en
perpétuel mouvement;
• Meurtrier un crâne étroit, regard vitreux, froid, immobile, longueur
des maxillaires et les pommettes saillantes, assez souvent rare
• En sus, un trait essentiel est l’insensibilité psychique qui entraine
l’atrophie des sentiments
Grandes Théories criminologiques
• Lombroso recourut à la théorie de l’évolution des espèces de Darwin,
adaptée en une sorte de Darwinisme social le criminel serait
porteur d’une anomalie atavique, il se conduirait comme ce que
faisait à l’origine de l’humanité où ses actes actuellement criminels
passaient pour normaux ( comme un animal sauvage cédant à ses
instinct):
• Aussi, le crime violent résulterait aussi d’une épilepsie larvée dans
laquelle les convulsions se trouveraient remplacées par des
impulsions violentes et irrésistibles
Grandes Théories criminologiques
• La maturité
La récidive réside dans l’immaturité du délinquant. Avec l’âge, l’homme
devient plus rationnel, prend conscience de la fuite du temps, change
de regard sur lui-même et modifie ses buts et ses aspirations
Il perd cette forme d’infantilisme faite d’imprévoyance, d’impulsivité
et d’irresponsabilité qui caractérise les délinquants.
Age et crime
• « l’intensité de la force physique et des passions (qui incline à la
violence) atteint son maximum vers l’âge de 50 ans, époque où le
développement physique est à peu près terminé. Le développement
intellectuel et moral qui s’opère avec plus de lenteur amortit ensuite
le penchant au crime qui diminue encore plus tard par
l’affaiblissement de la force physique et des passions »
La maturité refrène les ardeurs et incite à se tourner vers un mode
de vie conventionnel
Violence infantile
• Certains conservent un comportement d’agression physique
chronique qui ne décline pas avec le temps, c’est un lent poison, ces
enfants violents peuvent montrer qu’ils risquent beaucoup plus que
les enfants (normaux) de connaitre de l’échec scolaire, la pauvreté, le
chômage, maltraitance de leurs propres enfants, toxicomanie,
violences conjugales, maladies voire suicide,
l’explication de la violence infantile tient à certains facteurs
biopsychologiques et environnementaux
Violence infantile
• Caractéristiques individuelles
Impulsivité, incapacité à réguler ses émotions et l’échec scolaire,
déficits neuropsychologiques
• Parentalité déficiente (famille dysfonctionnelle)
Le laxisme, une sévérité excessive ou des incohérences dans l’exercice
de l’autorité par le père ou la mère, disputes conjugales, froideur
affective, surveillance trop relâchée, incapacité d’éduquer et
d’inculquer à son enfants des valeurs sociales, consommation d’alcool
ou de drogues à la maison
Violence infantile
• Facteurs sociologiques
La pauvreté ou précarité socioéconomique, le chômage, la vie dans un quartier
dégradé et défavorisé qui connait une forte mobilité résidentielle, ils fabriquent
« la désorganisation sociale »
l’influence de ces trois séries de facteurs varie selon les périodes de la vie à l’âge
préscolaire, la violence infantile est essentiellement le tempérament difficile et
d’une parentalité déficiente
Ces FS amplifient les problèmes, aggravent la tension// une parentalité déficiente(
à l’age préscolaire et à mesure que l’enfant approche de l’adolescence, les
fréquentations les camarades à l’école et les copains exercent une influence
grandissante c’est ce qui a été soulevé par Sutherland avec sa théorie des
associations différentielles, c’est parce que l’adolescent construit son identité en
prenant ses distances par rapport à ses parents et en affichant un plus grand
conformisme par rapport à ses pairs: des relations conflictuelles avec les parents ne
font qu’accroitre le rôle des mauvaises fréquentations
La délinquance juvénile
• La personnalité criminelle