Slimane SMOUH Chef de Service Industrie 0661845816

06/11/2022
Slimane SMOUH
Chef de service
Industrie
0661845816
Plan
2
Aspects techniques des Audits énergétiques Selon la Norme NM EN

16247 :
• Partie 1 Exigences générales
o Domaine d’application, Exigences de la qualité de l’auditeur,
Exigences de la qualité du processus d’audit
o Eléments du processus d’audit énergétique
o Contact préliminaire : Accord avec l’organisme concerné,
objectifs, engagement etc.
o Réunion de démarrage : Information des parties intéressées,
modalités pratiques de l’audit énergétique
Plan
3
16247 :
o Collecte des données : Liste et caractéristiques des
équipements, processus, systèmes consommateurs d’énergie,
historique d’exploitation, etc.
o Travail sur place : Évaluation, mesures, élaboration,
observation, etc.
o Analyse : Établir une situation existante de la performance
énergétique, identifier les opportunités d’amélioration et
évaluer l’impact de chaque opportunité.
o Rapport et réunion de clôture : description du travail réalisé,
résumé les mesures réalisées, résultats de l’analyse, détail les
hypothèses, opportunités d’amélioration, remise et
présentation du rapport et explication des résultats, etc.
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Plan
4
16247 :
• Partie 3 : Procédés :
o Exigences de la Norme, procédés, usages énergétique, etc.
o Éléments du processus d’audit énergétique
o Contact préliminaire : champ d’application et de la limite de
l’audit, procédés inclus dans l’audit, audit énergétique pour
des procédés spécifiques, etc.
o Réunion de démarrage : accord sur les indicateurs de
performance
o Collecte des données : Analyse préliminaire ; bilan
énergétique, facteurs d’ajustement, consommation de
référence, campagne de mesures, etc.
o Travail sur place : objectif, données manquants, bilan,
mesures, information supplémentaire, etc.
o Analyse : Énergie par source, par procédé, bilan énergétique,
consommation fixe, identification et évaluation des possibilités
d’amélioration, etc.
Définition, Enjeux de l’audit dans le

contexte de l’efficacité énergétique
contexte de l’efficacite énergétique.

Cadre législatif :
Loi : 47‐09 sur l’Efficacité Energétique
Décret n°2‐19‐250 sur l’audit énergétique
Le cadre normatif de l’audit énergétique
Les normes EN 16247-1, 2, 3, 4

La norme EN 16247-1 délivre les exigences générales pour la
réalisation d’un audit énergétique. Elle indique la méthodologie et
Audit
les actions Energétique
à mener et long
tout au Norme
desNM EN 16247étapes d’un audit
différentes
énergétique (définition de l’objectif, du périmètre, réalisation d’une

visite sur site...).
Pour le bâtiment, la norme EN 16247-2 précise les exigences, la

méthodologie et les livrables d'un audit énergétique dans les
bâtiments dans leur ensemble (à l'exclusion des habitations privées
individuelles), sur des parties spécifiques ou un système technique.
Sur un site industriel, un audit énergétique est un outil décisif pour

aider un organisme à gérer sa consommation d'énergie. Les
secteurs industriels présentent une grande diversité de procédés,
d’utilités et d’usages énergétiques. La norme EN 16247-3 est un
nouveau document de référence pour la réalisation d’audits
énergétiques dans ce secteur.
Pour le secteur de transport, la norme EN 16247-4 harmonise les

6 procédures déjà utilisées. Elle décrit des aspects spécifiques à
chaque mode de transport. Les exigences s'appliquent au transport
routier, ferroviaire, maritime et aérien, et prennent en compte les
différences entre transports locaux et à longue distance, ainsi que
ce qui est transporté (en somme, des marchandises et des
personnes).
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Audit Energétique et Norme NM EN 16247
Définition
Audits énergétiques selon la Norme NF EN 16247
Un audit énergétique se définit comme un examen et

une analyse méthodiques de l’usage et de la
consommation énergétiques d’un site, bâtiment,
système ou organisme, ayant pour objet d’identifier les
7 flux énergétiques et les potentiels d’amélioration de
l’efficacité énergétique et d'en rendre compte.
7
Enjeux de l’audit dans le contexte de

l’efficacité énergétique
Le Maroc a lancé depuis plusieurs années plusieurs programmes de

développement durable qui tendent à optimiser davantage ses
ressources énergétiques locales et durables avec le développement
d’une stratégie d’efficacité énergétique
L’industrie représente en effet plus de 22% de la consommation

énergétique totale et la réduction de la consommation énergétique
8 nationale serait de 17% dans l’industrie à l’horizon 2030.
Le pourcentage d'économie d'énergie potentiel dans la grande

majorité des entreprises industrielles peut aller de 10 à 48%. Ce qui
justifie l'adoption des mesures, non seulement en raison de leur
impact économique, mais également en raison de la réduction des
émissions de gaz à effet de serre.
CONTEXTE ENERGÉTIQUE NATIONAL Au Maroc, l’efficacité

énergétique (EE) offre une excellente opportunité pour :
- améliorer la compétitivité économique,

- augmenter le pouvoir d’achat, en réduisant les dépenses
d’importation des combustibles fossiles et par conséquent
la facture énergétique.
- L’EE contribue également à renforcer la sécurité
énergétique et à réduire la dépendance énergétique du
pays.
- L’importance des mesures d’efficacité énergétique se
reflète également dans la contribution nationale
déterminée (NDC) du pays et dans l’atteinte des Objectifs
du Développement Durable.
- La consommation énergétique au Maroc poursuit son
rythme de croissance en raison du développement socio-
économique que connait le pays et de la généralisation de
9 l’accès à l’énergie au milieu rural.
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Définition, Enjeux de l’audit dans le contexte

de l’efficacité énergétique
le Maroc a lancé en 2009, une stratégie énergétique nationale,

dans le cadre du Plan National d’Actions Prioritaires (PNAP), adopté
pour la période 2009-2013, elle s’appuie sur quatre objectifs, qui
sont :
• Le renforcement de la sécurité d’approvisionnement et la
disponibilité de l’énergie ;
• L’accès généralisé à l’énergie à des prix compétitifs ;
• La maitrise de la demande ;
• La préservation de l’environnement.
Cette stratégie s’articule autour de cinq orientations stratégiques, à

savoir :
• Un mix diversifié et optimisé autour de choix technologiques
fiables et compétitifs ;
• La mobilisation des ressources énergétiques nationales par la
montée en puissance des énergies renouvelables ;
10 • L’efficacité énergétique érigée en priorité nationale ;
• Le renforcement de l’intégration régionale ;
• Le développement durable.
10
Définition, Enjeux de l’audit dans le contexte de l’efficacite

énergétique,
PRINCIPALES REALISATIONS DURANT LA PERIODE 2009-2019
Réformes institutionnelles et réglementaires

• la transformation de l’Agence de Développement des Energies
Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE) en Agence
Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), en focalisant ses
missions sur l’efficacité énergétique.
• la loi n°47-09 relative à l’efficacité énergétique a été adoptée en
2011 dans l’objectif d’augmenter l’efficacité énergétique.
• le décret n°2-13-874 approuvant le règlement général de
construction, fixant les règles de performance énergétique des
11
constructions et instituant le comité national de l’efficacité
énergétique dans le bâtiment a été publié en 2014.
• le décret n°2-17-746 relatif à l’audit énergétique obligatoire
(industrie et tertiaire) et aux organismes d’audit a été publié au
bulletin officiel en mai 2019.
• En 2018, la Société d’Investissements Energétiques passe en société
de services énergétiques « Super Esco » publique - le décret
n°2.18.165
• un projet de décret a été co-signé par les Ministres en charge de
11

énergétique,
• Actions et programmes d’efficacité énergétique

• un programme d’efficacité énergétique dans les
administrations publiques a été élaboré par le MEME et de
nombreux projets sont en cours d’exécution par les
départements ministériels et les établissements publics.
• Le programme de mise à niveau énergétique des mosquées,
qui vise à diffuser les techniques de l’efficacité énergétique au
12 niveau des mosquées
• Concernant l’éclairage public, il a été procédé à la mise en
place, depuis 2015, de la première Société de Développement
Local (SDL). A ce titre, le projet d’éclairage public de la ville de
Marrakech a été réalisé en 2019, plus de 160 millions de Dirhams
d’investissement privé .
• la mise en place d’un projet de pompage solaire pour
l’irrigation agricole avec le soutien du GEF et du PNUD.
12
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énergétique,

• Développement des capacités
• programme de création d’Instituts de Formation aux Métiers
des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique
(IFMEREE).
• Plusieurs écoles et instituts ont également créé des filières d’EE
et des EnR
• Un accord entre le Gouvernement du Maroc et l’UNESCO a
été signé pour la création d’un Centre Régional pour les
Energies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique.
13 • L’ONEE a entrepris également des actions en vue d’organiser
des sessions de formation.
• En matière de recherche et développement, 14 appels à
projets à fin 2019 (235 MDH) et 20 à l’horizon 2022 (300 MDH),
ont été lancé par l’IRESEN à l’équipement de 17 laboratoires
et à la réalisation d’une plateforme R&D (Green Energy Park –
200 MDH) et 4 autres (Bâtiments Verts et Efficacité Energétique
- Dessalement et traitement des eaux – Carburants verts –
Biomasse et nexus énergie agriculture) pour un montant de
500 MDH.
13

énergétique,
Mécanismes de financement
• l’appui financier de la coopération pour l’efficacité
énergétique au Maroc.
• la mise en place d’une ligne de financement de l’énergie
durable dans le cadre de l’initiative Morseff dédiée au
14 secteur privé, avec l’appui des bailleurs de fonds, a permis
de financer 260 projets permettant la réduction de la
consommation énergétique et les émissions de gaz à effet
de serre, avec une enveloppe globale de 1,2 milliard DH.
• « Tamwil El fellah » qui est un mécanisme de financement
ciblant les agriculteurs notamment les projets de pompage
par énergie solaire, a permis de faire bénéficier à ce jour
environ 3000 clients depuis 2015, date de sa mise en place
et de mobiliser 200 Millions de DH.
14

énergétique,
Partage des expériences réussies dans le domaine de

• Le MEME a mis en œuvre un programme d’ateliers
thématiques et de commissions sectorielles, avec les
différents acteurs aux niveaux central et régional, pour
15 promouvoir l’efficacité énergétique dans les secteurs clés
de l’économie nationale, notamment le bâtiment,
l’industrie, l’éclairage public, l’agriculture, et le transport
mais aussi dans la normalisation et la certification.
15
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énergétique,
STRATÉGIE NATIONALE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE À L’HORIZON

2030
• l’organisation en 2013 des Etats Généraux de l’Efficacité

Energétique, dans un objectif d’élaborer une stratégie
d’Efficacité Energétique à l’horizon 2030,
• un projet de stratégie d’efficacité énergétique a été
élaboré et présenté au Conseil de Gouvernement le 22
16 juin 2017.
• Cette Stratégie Nationale de l’Efficacité Energétique se
traduit en cinq (5) orientations stratégiques, mises en
œuvre à travers des actions ciblant des filières concernant
les secteurs énergivores du Royaume à savoir : l’industrie,
le transport, le bâtiment, l’agriculture et la pêche maritime
ainsi que l’éclairage public.
16

énergétique,
STRATÉGIE NATIONALE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE À L’HORIZON

2030
Les orientations stratégiques en matière d’efficacité

énergétique:
1. Respect des fondements d’efficacité énergétique par
tout nouvel investissement
2. Intégration de l’obligation du respect de l’efficacité
énergétique au niveau de toutes les dépenses publiques
17 et tous les projets bénéficiant de l’appui de l’État
3. Structuration et professionnalisation du secteur de
4. Positionnement de l’efficacité énergétique au cœur des
enjeux et des préoccupations des professionnels et
citoyens
5. Mobilisation des ressources et amélioration de la
coordination pour le développement de l’efficacité
énergétique
17
Cadre législatif
Loi : 47‐09 sur l’Efficacité
Energétique
Cadre législatif
Objet de la loi :
➢Augmenter l’efficacité
énergétique dans l’utilisation des
sources d’énergie,
18 ➢Eviter le gaspillage
➢Atténuer le coût de l’énergie sur
l’économie nationale
➢Contribuer au développement
durable
18
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Introduction: Cadre législatif

Energétique
Cadre législatif
Objectifs:
► Intégrer de manière durable les techniques
d’efficacité énergétique au niveau de tous les
programmes de développement sectoriels,
► Encourager les entreprises industrielles à
rationaliser leur consommation énergétique,
► Généraliser les audits énergétiques
19 ► Mettre en place des codes d’efficacité
énergétique spécifiques aux différents secteurs
► Promouvoir le développement des chauffes eau
solaires
► Généraliser l’usage des lampes à basse
consommation et des équipements adaptés au
niveau de l’éclairage public.
19

Energétique
Cadre législatif
La Mise en œuvre repose sur:

• les principes de la performance
énergétique,
• les exigences d’efficacité
20
énergétique
• les études d’impact énergétique
• l’audit énergétique obligatoire
• le contrôle technique
20

Energétique
Cadre législatif
Définitions de l’Audit énergétique :
Ensemble des études, des investigations

techniques et économiques, des contrôles de
performances énergétiques des équipements et
21
des procédés techniques, permettant
l’identification des causes de la surconsommation
de l’énergie et la proposition d’un plan d’actions
correctif.
21
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Energétique
Cadre législatif
Performances énergétiques minimales :
• Les appareils et équipements fonctionnant à l’électricité,

au gaz naturel, aux produits pétroliers liquides ou gazeux,
au charbon et aux énergies renouvelables, proposés à la
vente sur le territoire national doivent respecter des
performances énergétiques minimales fixées par voie
réglementaire.
22
• Les consommations et/ou performances énergétiques
des appareils et équipements visés à l’alinéa précédent
doivent être indiquées de façon lisible sur les appareils et
équipements et sur leurs emballages conformément aux
normes d’étiquetage fixées en application de la législation
et de la réglementation relative à la normalisation.
22

Energétique
Respect des Normes de l’efficacité énergétique
Cadre législatif
• Les administrations et les établissements publics ainsi que

les collectivités territoriales dont la liste est fixée par voie
réglementaire, sont tenues de rationaliser la consommation
d’énergie de leurs services, en intégrant dans le plan de
développement communal prévu par la loi portant charte
communale telle que modifiée et complétée, les mesures
23 et les mécanismes tendant à rationaliser la consommation
d’énergie, notamment en matière de distribution d’énergie
électrique, d’éclairage public et de transport public urbain.
• Les administrations et les établissements publics ainsi que
les collectivités territoriales doivent respecter les normes de
l’efficacité énergétique prévues par la présente loi lors des
marchés publics dont la liste sera fixée par voie
réglementaire.
23

Energétique
Cadre législatif
Étude d’impact énergétique
• Est soumis à une étude d’impact énergétique tout projet

de programme d’aménagement urbain ou tout projet de
programme de construction de bâtiments quel que soit leur
usage, figurant sur une liste fixée par voie réglementaire en
24 fonction du seuil de consommation d’énergie thermique
et/ ou électrique spécifique à chaque catégorie de projet.
24
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Energétique
Cadre législatif
Audit énergétique obligatoire et périodique
• Les établissements, les entreprises et les personnes

physiques dont la consommation d’énergie thermique
et/ou électrique dépasse un seuil spécifique à chaque
secteur fixé par voie réglementaire sont soumises à un audit
énergétique obligatoire et périodique.
25 • L’audit énergétique obligatoire s’applique également
aux établissements et entreprises de production, de
transport et de
➢ Soumission distribution
obligatoire des d’énergie.
rapports et résultats des
audits à l’administration
➢ Sont chargés de réaliser l’audit énergétique obligatoire
les organismes d’audit agréés à cet effet par
l’administration
25

Décret n°2‐19‐250 du 4 Chaabane 1440 (10
avril 2019)
Cadre législatif
Audit énergétique obligatoire et organismes d’audit

énergétique
• Fixe les seuils de consommation d’énergie obligeant
l’audit énergétique à :
– 1500 tep par an pour les entreprises relevant du secteur
industriel
– 500 tep par an pour le secteur tertiaire, les entreprises et
26
établissements de transport et distribution d’énergie et
personnes physiques
• Précise le contenu de l’audit énergétique obligatoire par
secteur ainsi que les modalités de sa réalisation et de la
présentation des résultats
• Définit les conditions et les principales modalités de
délivrance, de renouvellement et de suspension de
l’agrément octroyé aux organismes d’audit
26

Décret n°2‐19‐250 du 4 Chaabane 1440 (10
avril 2019)
Cadre législatif
Audit énergétique obligatoire et

certification NM ISO 50001:
27
• Organismes ayant un système de
management de l’énergie selon la norme
marocaine NM ISO 50001 sont exemptés
de l’obligation de l’audit énergétique
pendant la durée de validité de la
certification
27
9
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Introduction
Cadre normatif
Cadre normatif
➢ Norme NM ISO 50002 (publiée en

2015)
➢ Norme en 5 parties (publiée en 2016
par l’IMANOR)
➢ NM EN 16247‐1 Exigences générales
28 ➢ NM EN 16247‐2 Bâtiments
➢ NM EN 16247‐3 Procédés
➢ NM EN 16247‐4 Transport
➢ NM EN 16247‐5 Compétences des
auditeurs énergétiques
➢ Norme NM ISO 50001 (publiée en
28
Audit Energétique et Norme NM EN 16247

Introduction
Cadre normatif
29
29
30
Aspects techniques des Audits
Audit Energétique et Norme NM EN 16247 : Partie 1

Exigences générales
Aspects techniques des Audits énergétiques

énergétiques
Selon La Norme NM EN 16247 :

o Domaine d’application, Exigences de la qualité de l’auditeur,
o Eléments du processus d’audit énergétique
o Contact préliminaire : Accord avec l’organisme concerné,
objectifs, engagement etc.
o Réunion de démarrage : Information des parties intéressées,
modalités pratiques de l’audit énergétique
30
10
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énergétiques

Introduction
• Pour un organisme désireux d’améliorer son efficacité
énergétique, de réduire sa consommation énergétique
et de créer des bénéfices connexes en matière
environnementale, quels que soient sa taille ou son type,
un audit énergétique constitue une étape importante.
• Cette norme définit les attributs des audits énergétiques
répondant à des critères de qualité. Elle précise les
exigences applicables aux audits énergétiques ainsi que
les obligations à remplir dans le cadre du processus
d'audit énergétique.
31
32


énergétiques

Partie 1 Exigences générales
• Domaine d’application: La présente Norme spécifie les
exigences, la méthodologie habituelle et les livrables d'un
audit énergétique.
• Elle s’applique à tous les types d’établissements et
d'organismes, à toutes les formes d’énergie et à tous les
usages énergétiques, à l’exclusion des maisons
individuelles privées.
• Elle traite des exigences générales communes à
l’ensemble des audits énergétiques.
32

33 Exigences générales

énergétiques
Exigences de la qualité de l’auditeur

• Compétences : L'auditeur énergétique doit avoir les qualifications
(conformément aux lignes directrices et aux recommandations
locales) et l'expérience adaptées au type de travail entrepris, ainsi
qu’au domaine d’application, à l’objectif et au degré
d’approfondissement convenus.
• Confidentialité : L'auditeur énergétique doit considérer comme
confidentielle toute information fournie par l’organisme ou divulguée
au cours de l'audit énergétique.
• Objectivité : L'auditeur énergétique doit considérer les intérêts de
l’organisme comme primordiaux et agir en toute objectivité. Il doit
garantir que les exigences concernant les compétences, la
confidentialité et l'objectivité s'appliquent à ses sous-traitants
éventuels.
• Transparence : Si l'auditeur énergétique a des objectifs ou des
engagements commerciaux touchant aux produits et processus, qui
pourraient être contradiction avec l'audit énergétique, il doit signaler
33
11
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34


énergétiques

Le processus d'audit énergétique doit être :
a) approprié au domaine d’application, aux objectifs et au
degré d’approfondissement pertinents
b) exhaustif : afin de définir l'objet audité et l'organisme ;
c) représentatif : en vue de recueillir des données fiables et
pertinentes ;
d) traçable : pour permettre de remonter à l'origine des
données et d'en tracer le traitement ;
e) utile : pour inclure une analyse coût-efficacité des
opportunités d'économies énergétiques identifiées ;
f) vérifiable : pour permettre à l'organisme de surveiller que
les objectifs correspondants aux opportunités
d'amélioration de l'efficacité énergétique mises en œuvre
34

Éléments du processus d’audit

Eléments du processus d’audit énergétique
Contact préliminaire
a) L'auditeur énergétique doit se mettre d’accord avec
l’organisme sur :
énergétique
1) les objectifs, les besoins et les attentes concernant l'audit

énergétique ;
2) le domaine d'application et le périmètre ;
EXEMPLE La totalité du site et tous les systèmes
consommateurs d'énergie ou l'installation de chauffage ou
encore la flotte de véhicules.
3) le degré d’approfondissement requis ;
4) le calendrier d'exécution de l'audit énergétique ;
5) les critères d'évaluation des mesures d'amélioration de
l'efficacité énergétique (par exemple, le temps de retour sur
investissement) ;
6) les engagements en temps et autres ressources de
l'organisme ;
7) les exigences relatives aux données à recueillir avant de
commencer l'audit énergétique et la disponibilité, la validité
35
36 Audit Energétique et Norme NM EN 16247 : Partie 1


énergétique
b) L'auditeur énergétique doit demander des informations
concernant :
1) le contexte de l'audit énergétique ;
2) les contraintes d'ordre réglementaire ou autres influant sur
le domaine d'application ou sur d’autres aspects de l'audit
énergétique proposé ;
3) un programme stratégique plus large ;
4) le système de management;
5) les modifications pouvant influer sur l'audit énergétique et
ses conclusions ;
6) les opinions, idées et restrictions éventuelles relatives aux
mesures d'amélioration de l'efficacité énergétique
potentielles ;
7) les livrables attendus et le format requis du rapport ;
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énergétique
c) L'auditeur énergétique doit informer
l’organisme :
1) de tous les moyens et équipements
spéciaux requis pour permettre la
réalisation de l'audit énergétique ;
2) de tout intérêt commercial ou autre
pouvant avoir une incidence sur ses
conclusions ou recommandations.
37


énergétique
Réunion de démarrage : L’objet de la réunion de démarrage est

d’informer l’ensemble des parties intéressées sur les
objectifs, le domaine d'application, le périmètre et le degré
d’approfondissement de l'audit énergétique, et de convenir
des dispositions pratiques pour la réalisation de l'audit
énergétique.
38

Eléments du processus d’audit

énergétique
Réunion de démarrage :
a) L'auditeur énergétique doit demander à l’organisme :
1) de désigner le responsable de l'audit énergétique
en son sein ;
2) de désigner une personne chargée d'assurer la
liaison avec lui, cette personne étant, le cas échéant,
entourée d’autres personnes appropriées rassemblées
en une équipe, dans cet objectif ;
3) d’informer les personnels concernés ainsi que les
autres parties intéressées, sur l'audit énergétique et sur
les éventuelles obligations leur incombant à ce propos
;
4) d’assurer la coopération des parties concernées ;
5) de signaler toutes conditions inhabituelles, tous
travaux de maintenance ou autres activités qui auront
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énergétique
Réunion de démarrage :
b) L'auditeur énergétique doit se mettre d’accord avec
l’organisme sur :
1) les dispositions permettant son accès ;
2) les règles de sécurité ;
3) les ressources et les données à fournir ;
4) les accords de confidentialité (par exemple, avec
les locataires d’un bâtiment) ;
5) le programme de visites proposé avec les priorités
afférentes à chacune d’elles ;
6) la nécessité de mesurages particuliers ;
7) les procédures à suivre pour l’installation des
matériels de mesure, le cas échéant.
40


énergétique
• Partie 1 Exigences générales:

o Collecte des données : Liste et caractéristiques des équipements,
processus, systèmes consommateurs d’énergie, historique
d’exploitation, etc.
o Travail sur place : Evaluation, mesures, élaboration, observation,
etc.
o Analyse : Etablir une situation existante de la performance
énergétique, identifier les opportunités d’amélioration et évaluer
l’impact de chaque opportunité.
hypothèses, opportunités d’amélioration, remise et présentation
du rapport et explication des résultats, etc.
41

Partie 1 Exigences générales:

énergétique
Collecte des données :

En collaboration avec l'organisme, l'auditeur énergétique doit
recueillir ce qui suit (si disponible) :
a) la liste des équipements, processus et systèmes
consommateurs d'énergie ;
b) les caractéristiques détaillées de l'objet ou des objets à
auditer, y compris les facteurs d’ajustement connus, et la
manière dont l’organisme estime qu’ils influent sur la
consommation énergétique ;
c) les données historiques ;
1) la consommation énergétique ;
2) les facteurs d’ajustement ;
3) les mesures associées correspondantes ;
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énergétique
Collecte des données :

d) l'historique d'exploitation et les antécédents qui auraient
pu affecter la consommation énergétique sur la période
couverte par les données recueillies ;
e) les documents relatifs à la conception, à l’exploitation et
à la maintenance ;
f) les audits énergétiques ou les études antérieures relatives
à l'énergie et à l'efficacité énergétique ;
g) les tarifs actuels et prévus des énergies, ou les tarifs de
référence à utiliser afin de protéger la confidentialité
commerciale des clients ;
h) les autres données économiques pertinentes ;
i) l'état du système de management de l'énergie
43


énergétique

Travail sur place:
L'auditeur énergétique doit :
a) inspecter l'objet ou les objets à auditer ;
b) évaluer l'usage énergétique de l'objet ou des objets de
l'audit en fonction de l'objectif, du domaine d'application et du
degré d’approfondissement de l'audit énergétique ;
c) appréhender les conditions opératoires, le comportement
des utilisateurs, et leur impact sur la consommation énergétique
et l’efficacité énergétique ;
d) élaborer des propositions préliminaires en faveur
d'opportunités d’amélioration de l'efficacité énergétique ;
e) répertorier les domaines et les procédés nécessitant
davantage de données quantitatives pour une analyse
ultérieure.
44


énergétique

Travail sur place: Conduite
L'auditeur énergétique doit :
a) s'assurer que les mesures et les observations sont faites de
manière fiable et dans des situations représentatives d'une
exploitation normale et, le cas échéant, dans des conditions
climatiques appropriées ; il est admis qu'il puisse être
bénéfique de faire des observations et des mesures en
dehors des heures de travail normales, pendant les périodes
d'arrêt, ou lorsqu'il n'existe aucune charge climatique ;
b) informer rapidement l’organisme des éventuelles difficultés
inattendues rencontrées au cours de l'audit.
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Partie 1 Exigences générales:Eléments du processus d’audit
énergétique
énergétique
Travail sur place: Visites du site
L'auditeur énergétique doit demander à l’organisme :
a) de désigner une ou plusieurs personnes pour servir de guide
et d’accompagnateur à ses collaborateurs pendant les
visites du site, selon les besoins. Ces personnes doivent
posséder les compétences et habilitations nécessaires pour
intervenir directement sur les procédés et les équipements, si
cela est requis ;
b) de lui donner accès aux dessins, manuels ou autres
documentations techniques afférents à l’installation, avec les
résultats des essais de mise en service éventuellement
réalisés.
46


énergétique
Analyse
Durant cette phase, l'auditeur énergétique doit établir la
énergétique
situation existante de la performance énergétique de l'objet

audité.
a) La situation existante de la performance énergétique
devient une référence par rapport à laquelle des
améliorations peuvent être mesurées. Elle doit inclure :
1)la répartition de la consommation énergétique par
usage et par type d'énergie ;
2) les flux énergétiques et le bilan énergétique de l'objet
audité ;
3) l’évolution de la demande énergétique dans le temps ;
4) le lien existant entre la consommation énergétique et
les facteurs d'ajustement ;
5) un ou plusieurs indicateurs de performance
énergétique adaptés à l'évaluation de l'objet audité.
47


énergétique
Analyse
À partir de la situation existante de la performance énergétique
énergétique
de l'objet audité, l'auditeur énergétique doit identifier les

opportunités d'amélioration de l'efficacité énergétique.
b) L'auditeur énergétique doit évaluer l'impact de chacune des
opportunités d'amélioration de l'efficacité énergétique par
rapport à la situation, à partir :
1) des économies financières permises par les mesures
d'amélioration de l'efficacité énergétique ;
2) des investissements nécessaires ;
3) du retour sur l'investissement ou d'autres critères
économiques convenus avec l'organisme ;
4) des autres gains possibles non énergétiques (tels que la
productivité ou la maintenance) ;
5) de la comparaison des différentes mesures
d'amélioration de l'efficacité énergétique, en termes de
coût et de consommation énergétique ;
48
16
06/11/2022


énergétique
Analyse
Les actions d'économie d'énergie doivent être classées en fonction des
énergétique
critères convenus.
c) Dans les cas où cela se révèle approprié au domaine d’application, à
l’objectif et au degré d’approfondissement convenus de l'audit
énergétique, l'auditeur énergétique doit compléter ces résultats par:
1. une demande de données supplémentaires ;
2. la définition du besoin d’approfondissement de l'analyse.
d) L'auditeur énergétique doit :
1) évaluer la fiabilité des données fournies et attirer l'attention sur les
défauts ou anomalies constatés ;
2) utiliser des méthodes de calcul transparentes et appropriées du
point de vue technique ;
3) documenter les méthodes utilisées et toutes les hypothèses faites ;
4) soumettre les résultats de l'analyse à des vérifications appropriées
de la qualité et de la validité ;
5) tenir compte des contraintes réglementaires ou autres associées
aux pistes potentielles d'amélioration de l'efficacité énergétique.
49

50
Partie 1 Exigences générales: Eléments du processus d’audit

énergétique
Rapport: Généralités
Lors de l’établissement du rapport d'audit énergétique, l'auditeur
énergétique
énergétique doit :
a)s’assurer que les exigences applicables à l'audit énergétique
convenues avec l'organisme ont été satisfaites ;
b) vérifier la qualité du rapport avant soumission à l’organisme ;
c) résumer les mesures pertinentes faites pendant l'audit énergétique,
en faisant des observations sur :
1) la cohérence et la qualité des données ;
2) la justification des mesures et la manière dont elles étayent
l’analyse ;
3) les difficultés rencontrées lors du recueil des données et du
travail sur place.
d) indiquer si les résultats de l'analyse sont issus de calculs, de
simulations ou d’estimations ;
e) résumer les analyses en détaillant les hypothèses ;
f) indiquer les limites de précision dans l’estimation des économies et
des coûts ;
g) rendre compte de la hiérarchisation des opportunités
d'amélioration de l'efficacité énergétique.
50


énergétique
énergétique
Rapport: Contenu du rapport

Le contenu exact du rapport doit correspondre au
domaine d'application, à l’objectif et au degré
d’approfondissement de l'audit énergétique. Le rapport
d'audit énergétique doit contenir :
a) Le document de synthèse :
1) la hiérarchisation des opportunités d'amélioration
de l’efficacité énergétique ;
2) une proposition de programme de mise en œuvre.
b) L'historique :
1) les informations générales relatives à l’organisme
audité, à l'auditeur énergétique et à la
méthodologie afférente à l'audit énergétique ;
2) le contexte de l'audit énergétique ;
3) la description de l'objet ou des objets audités ;
4) les normes et les règlements pertinents.
51
17
06/11/2022


énergétique
énergétique
Le contenu exact du rapport doit correspondre au domaine

d'application, à l’objectif et au degré d’approfondissement de
l'audit énergétique. Le rapport d'audit énergétique doit contenir :
c) Audit énergétique :
1) la description, le domaine d'application, l’objectif et le
degré d’approfondissement de l'audit énergétique, le
calendrier et le périmètre ;
2) des informations relatives au recueil des données ;
i) la mise en place des appareils de mesure (situation

actuelle) ;
ii) une indication stipulant quelles données ont été
utilisées (ainsi que ce qui est mesuré et ce qui est estimé) ;
iii) une copie des principales données utilisées et des
certificats d’étalonnage, le cas échéant.
3) l’analyse de la consommation énergétique ;
4) les critères de hiérarchisation des mesures d'amélioration
de l'efficacité énergétique.
52


énergétique
énergétique

Le contenu exact du rapport doit correspondre au domaine
d'application, à l’objectif et au degré d’approfondissement de
l'audit énergétique. Le rapport d'audit énergétique doit contenir
:
d) Les opportunités d’amélioration de l’efficacité énergétique :
1) les propositions d’actions et de recommandations, le
plan et le calendrier de mise en œuvre proposés ;
2) les hypothèses utilisées pour le calcul des économies et
le niveau de précision des recommandations ;
3) des informations concernant les aides et subventions
applicables ;
4) l’analyse économique appropriée ;
5) les interactions potentielles avec d'autres propositions de
recommandations ;
6) les méthodes de mesure et de vérification à utiliser pour
évaluer après leur mise en œuvre les recommandations
53


énergétique
énergétique
Réunion de clôture
À la réunion de clôture, l'auditeur énergétique doit :
a) remettre le rapport de l'audit énergétique ;
b) présenter les résultats de l'audit énergétique de
manière à faciliter les prises de décision de l’organisme ;
c) être en mesure d'expliquer les résultats.
Le besoin d'un suivi doit être discuté et une conclusion doit

être prononcée.
54
18
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énergétique

Rapport

hypothèses, opportunités d’amélioration, remise et présentation
du rapport et explication des résultats, etc.
55
Audit Energétique et Norme NM EN 16247 : Partie 3 Procédés

59
Partie 3 : Procédés :
Exigences de la Norme, procédés, usages énergétique, etc.
Termes et définitions Pour les besoins du présent document, les
Partie 3 : Procédés
termes et définitions donnés dans l’EN 16247-1 ainsi que les

termes et définitions suivants s’appliquent:
• procédé de fabrication toutes les étapes nécessaires
pour fabriquer un produit ou fournir un service
• utilité vecteur énergétique nécessaire pour le procédé
et le service auxiliaire
EXEMPLE : vapeur, eau chaude, air comprimé, etc.
• procédé de fourniture d’utilité ensemble constitué des
équipements liés à une utilité et de la distribution de
cette utilité
• site procédés dans le périmètre de l’organisme
• bâtiment construction dans son ensemble, comprenant
son enveloppe et tous les systèmes techniques du
bâtiment
• énergie électricité, combustibles, vapeur, chaleur, air
comprimé et autres vecteurs
59

60
Partie 3 - Procédés : Eléments du processus d’audit énergétique

1. Contact préliminaire
2. Réunion de démarrage
3. Recueil de données
4. Travail sur place
5. Analyse
6. Rapport
7. Réunion de clôture
60
19
06/11/2022

61
• L’auditeur énergétique doit obtenir une description préliminaire
du site et du procédé ; celle-ci peut lui être transmise par

l’organisme ou peut être élaborée lors d’une visite du site.
• L’auditeur énergétique doit convenir avec l’organisme du
champ d’application et du périmètre de l’audit énergétique :
a) les procédés inclus dans l’audit énergétique ;
b) si les utilités fournies par des prestataires sont incluses dans
l’audit énergétique ;
c) en fonction du degré d’approfondissement de l’audit
énergétique, il est recommandé de vérifier si un audit
énergétique détaillé doit être effectué pour des procédés
spécifiques.
• Pour les consommations énergétiques qui ne sont pas
directement liées à des procédés (par exemple, stockage,
laboratoire et transport), l’auditeur énergétique doit convenir
avec l’organisme de l’applicabilité des normes EN 16247-2 et EN
16247-4.
• Pour chaque procédé audité, l’auditeur énergétique et
l’organisme doivent convenir des personnels concernés et de
leurs rôles ayant un impact sur la consommation d’énergie, et
61

62
Partie 3 - Procédés : Eléments du processus d’audit

énergétique
2. Réunion de démarrage: L’auditeur énergétique et
l’organisme doivent convenir des indicateurs de
performance énergétique qui peuvent être utilisés
dans le cadre de l’audit énergétique.
62

63
énergétique
3. Recueil de données:
• Généralités: Le recueil de données peut être
effectué en plusieurs étapes pendant un audit
énergétique. Lors du recueil de données, l’auditeur
énergétique doit :
a) vérifier les données et les informations fournies par
l’organisme (par exemple, la puissance ou le
nombre des équipements) ;
b) obtenir les données manquantes ;
c) vérifier l’exactitude du dispositif de mesure.
63
20
06/11/2022

64
3. Recueil de données:
• Demande d’informations L’auditeur énergétique doit
demander à l’organisme des informations concernant
les éléments suivants :
a) le site ;
b) les procédés de fourniture d’utilités ;
c) les procédés de fabrication :
1) les caractéristiques et la qualité des produits ;
2) les conditions de fonctionnement actuelles (points
de réglage) des procédés de fourniture d’utilités et
des procédés de fabrication ;
3) les conditions et les contraintes spécifiques des
procédés et de l’environnement (sécurité, pollution,
santé, etc.) ;
d) le bâtiment, le périmètre et autres informations
pertinentes ;
e) les sources d’énergie.
64

65
3. Recueil de données: Revue des données disponibles:

• L’auditeur énergétique doit effectuer une revue des
informations rassemblées pour vérifier qu’elles sont
cohérentes et adéquates.
• L’auditeur énergétique doit déterminer si les informations
fournies sont suffisantes pour atteindre l’objectif convenu.
• Si certaines données demandées ne sont pas disponibles,
l’auditeur énergétique doit définir la méthode à suivre
pour obtenir les informations nécessaires (par exemple,
des mesurages, des estimations, une modélisation, etc.).
65

66
3. Recueil de données: Analyse préliminaire des données

• L’auditeur énergétique doit procéder à une analyse des
données rassemblées pour :
a) effectuer une analyse préliminaire du bilan énergétique
du site sur la base des factures d’énergie et de la
production ;
b) établir les facteurs d’ajustement pertinents ;
c) établir les indicateurs de performance énergétique
pertinents ;
d) évaluer la répartition de la consommation d’énergie sur
la base de relevés de sous-compteurs, de la puissance
installée et de la durée de fonctionnement ;
e) s’il existe suffisamment d’informations, établir une
consommation de référence initiale ;
f) planifier la poursuite du recueil de données et les
mesurages à effectuer sur place.
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21
06/11/2022

67
énergétique
3. Recueil de données: Analyse préliminaire des données
• Il convient que l’auditeur énergétique mette en
évidence des opportunités préliminaires d’amélioration
de l’efficacité énergétique.
• L’auditeur énergétique doit convenir avec l’organisme
de toute campagne de mesures sur :
1) les objectifs et les paramètres ;
2) le contenu ;
3) les conditions de mesurage requises.
67

68


• Conduite: L’auditeur énergétique doit effectuer le travail
sur place selon les exigences de l’EN 16247
• Visites du site: L’auditeur énergétique doit visiter le site et
inspecter les procédés audités.
NOTE Le programme des visites du site est établi lors de la
réunion de démarrage .
68

69


• Objectif du travail sur place
Si nécessaire, l’auditeur énergétique doit effectuer des
mesurages supplémentaires afin de :
a) rassembler toutes les données manquantes nécessaires à
l’analyse ;
b) consolider la consommation de référence ;
c) consolider la consommation d’énergie, le bilan
énergétique et les facteurs d’ajustement ;
d) consolider les conditions actuelles de fonctionnement
(points de réglage) des procédés de fabrication et des
procédés de fourniture d’utilités et l’impact sur la
consommation d’énergie.
e) rassembler des informations à partir des plaques
signalétiques, des données sur les temps de
fonctionnement, des entretiens avec les opérateurs, etc.
69
22
06/11/2022

70

5. Analyse: Généralités
L’auditeur énergétique doit :
a)étudier la performance énergétique maximale réalisable
du procédé et la comparer avec la performance
énergétique réelle ;
b) calculer la performance énergétique réelle du procédé ;
c) comparer le dimensionnement réel du procédé et les
besoins en énergie ;
d) évaluer la quantité optimale d’énergie et d’utilités pour le
procédé.
70

71 Partie 3 - Procédés : Eléments du processus d’audit énergétique
5. Analyse: Bilan énergétique et répartition de la
consommation énergétique
L’auditeur énergétique établit :
a) la répartition de la consommation d’énergie par source ;

b) la répartition de la consommation d’énergie par
procédés en nombres absolus et en unités d’énergie
cohérentes ;
NOTE Si l’activité varie dans le temps, il est recommandé de
déterminer la consommation d’énergie à différentes
périodes par rapport aux procédés.
c) le bilan énergétique entre la consommation et les pertes
d’énergie sur la base de méthodes appropriées ;
EXEMPLE Bilan énergétique et matières, diagramme de
Sankey, simulation informatique. Si possible, l’auditeur
énergétique doit déterminer la consommation d’énergie
sans production ni activité.
Le bilan énergétique et la répartition de la consommation
énergétique doivent être représentatifs des entrées
d’énergie et des usages énergétiques.
De même, il doit être clairement indiqué si les flux d’énergie
71

72

énergétique
5. Analyse: Indicateurs de performance énergétique

• L’auditeur énergétique et l’organisme doivent discuter
et convenir des indicateurs de performance
énergétique pertinents.
• L’analyse doit être effectuée en utilisant les indicateurs
de performance énergétique convenus.
• NOTE S’il existe un système de management de
l’énergie, l’auditeur énergétique peut utiliser les
indicateurs de performance énergétique pertinents
précisés dans celui-ci.
72
23
06/11/2022

73
énergétique
5. Analyse: Identifier et évaluer les opportunités
d’amélioration de l’efficacité énergétique

L’auditeur énergétique doit proposer des opportunités
d’amélioration de l’efficacité énergétique, incluant une
ou plusieurs des actions ci-dessous :
a) réduction ou récupération des pertes d’énergie ;
EXEMPLE Améliorer l’isolation, réduire les fuites d’air
comprimé, récupérer la chaleur perdue, etc.
b) remplacement, modification ou ajout d’équipements ;
EXEMPLE Chaudières à haut rendement, moteurs à
vitesse variable, éclairage efficace, etc.
c) fonctionnement plus efficace et optimisation continue
;
EXEMPLE Procédure de fonctionnement, automatisation
des procédés et des utilités, optimisation de la logistique
et de l’aménagement, ajustement des points de
réglage, maintien des équipements installés en état de
73

74

énergétique

L’auditeur énergétique doit proposer des opportunités
d’amélioration de l’efficacité énergétique, incluant une
ou plusieurs des actions ci-dessous :
d) amélioration de la maintenance ;
EXEMPLE Planification de la maintenance, formation du
personnel d’exploitation et de maintenance, etc.
e) déploiement de programmes destinés à changer les
comportements ;
EXEMPLE Formation, campagnes de sensibilisation aux
enjeux énergétiques, etc.
f) amélioration du management de l’énergie.
EXEMPLE Amélioration du plan de comptage et de
surveillance, mise en œuvre d’un système de
74

75

énergétique

L’auditeur énergétique doit identifier les opportunités
d’amélioration de l’efficacité énergétique sur la base
de :
1) l’âge et l’état des équipements ainsi que leur
exploitation et gestion ;
2) la technologie des équipements utilisés comparée
à celle des équipements les plus efficaces
disponibles sur le marché ;
3) la durée de vie prévue des procédés.
75
24
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76 Partie 3 - Procédés : Eléments du processus d’audit
énergétique
5. Analyse: Identifier et évaluer les opportunités d’amélioration de
• Il convient que l’auditeur énergétique considère l’utilisation de

sources d’énergie renouvelables et de cogénération.
• Il convient que l’auditeur énergétique propose de classer les
opportunités d’amélioration de l’efficacité énergétique selon les
critères suivants :
a)les actions comportementales (par exemple formation,
sensibilisation, etc.) ;
b) les actions techniques (par exemple fonctionnement,
maintenance et remplacement de machines) ;
c) les actions liées à l’organisation (par exemple structure de
l’organisme, responsabilités).
Pour chaque opportunité d’amélioration de l’efficacité
énergétique proposée, l’auditeur énergétique doit calculer les
économies d’énergie attendues (avant et après la mise en œuvre
de l’amélioration de l’efficacité énergétique), en prenant en
compte les facteurs d’ajustement appropriés.
• Si possible, il convient que l’auditeur énergétique considère
l’applicabilité de l’analyse du coût du cycle de vie.
• L’auditeur énergétique doit considérer les possibilités de
76

77

6. Rapport:Généralités
Les exigences générales applicables au rapport d’audit
énergétique sont définies dans l’EN 16247-1, 5.6.1.
77

78

6. Rapport:Contenu du rapport
L’auditeur énergétique doit donner les informations suivantes

pour chacune des opportunités d’amélioration de l’efficacité
énergétique recommandées :
a) une description du système ou de l’équipement existant qui
est impacté, sa consommation d’énergie actuelle, sa
performance énergétique et la raison pour laquelle
l’amélioration est proposée ;
b) une description des opportunités d’amélioration de
l’efficacité énergétique proposées, la consommation
d’énergie, la performance énergétique et des économies
prévues ;
c) les avantages autres que ceux liés à l’efficacité
énergétique.
EXEMPLE Des avantages autres que ceux liés à l’amélioration
de l’efficacité énergétique peuvent être une amélioration de
la qualité, une flexibilité de fabrication, une diminution de la
maintenance, une diminution de la consommation d’eau, une
78
25
06/11/2022

79
Partie 3 - Procédés : Exemple de liste de données à

rassembler
a) Informations générales sur le fonctionnement de

l’entreprise
b) Sources d’énergie
c) Management de l’énergie
d) Transport, manutention des matériaux et des produits
dans l’usine
e) Procédé de fabrication
f) Chaufferie
g) Échange de chaleur
h) Réseaux de distribution de fluide
i) Générateurs d’énergie mécanique, thermique ou
électrique
j) Distribution électrique et équipements
79

80

rassembler
k) Tours de réfrigération
l) Refroidisseurs
m) Pompes
n) Ventilateurs
o) Air comprimé
p) Circuit de dépression
q) Chauffage, ventilation et climatisation (HVAC)
r) Eau chaude sanitaire (ECS)
s) Éclairage
80

81

rassembler

l’entreprise
1) les produits traités/fabriqués ;
2) la production journalière/annuelle ;
3) le nom de la personne responsable de l’énergie ;
4) le nom de la personne responsable du transport ;
5) les horaires de fonctionnement ;
6) les démarrages et les arrêts ;
7) les schémas de quarts de travail ;
81
26
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82

rassembler

l’entreprise
1) l’inventaire des sources d’énergie utilisées sur le site ;
2) la consommation journalière/mensuelle/annuelle ;
82

83

rassembler
1) la structure de la consommation d’énergie ;
2) le comptage, la maintenance des compteurs ;
3) les tarifs ;
4) les montants des factures (combustibles, électricité,
eau) ;
5) la gestion des pics de demande ;
6) le niveau de management et de surveillance de
l’énergie : quels indicateurs, qui les surveille ?
7) la console de commande ;
8) la formation du personnel à l’utilisation rationnelle de
l’énergie ;
83

84

rassembler

dans l’usine
1) la description du parc ;
2) la planification et le registre de la maintenance ;
3) la consommation d’énergie ;
4) les chaînes de manutention, les ponts roulants, les
auxiliaires, etc. ;
5) le transport du personnel sur le site industriel (à
l’exclusion du plan de circulation de l’entreprise) ;
84
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06/11/2022

85
Partie 3 - Procédés : Exemple de liste de données à rassembler

1) la description, la marque des équipements ;

2) la nature de l’opération :
i) séchage ;
ii) chauffage, cuisson, stérilisation, polymérisation, fonte,
etc. ;
iii) concentration ;
iv) séparation thermique (colonne de distillation,
évaporateur, etc.) ;
v) incinération ;
vi) assemblage de composants (brasage, soudage, etc.) ;
85

86

rassembler
3) les types de machines :
i) four à creusets, four à vide, four à cloche, four à
sole, etc. ;
ii) tunnel, cheminée, tour de déshydratation,
séchoir à tambour, etc. ;
iii) incinérateur, etc. ;
4) puissance thermique installée ;
5) nature du fluide (air chaud, vapeur, eau chaude,
etc.) ;
6) condensat récupérable ;
7) récupération de la chaleur perdue (débits,
températures, particules en suspension, corrosivité, point
de rosée, etc.) des gaz d’échappement/fluides
évacués, pour évaluer les opportunités de récupération
de chaleur ;
8) capacités de production et débits (nombre de
86

87

rassembler
9) méthode de traitement : statique, dynamique, par
lots ;
10) produits traités : teneur et composition de l’eau
d’entrée ;
11) paramètres des procédés : températures d’entrée
des fluides, cycle thermique, vitesses d’application et
températures du fluide, densités de puissance
appliquées, etc., régulation ;
12) commandes ;
13) comptage ;
14) nombre d’heures de fonctionnement ;
15) consommation annuelle ;
16) consommation spécifique du procédé ;
87
28
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88
rassembler
f) Chaufferie
1) description de l’installation, capacité installée et

données correspondant aux besoins opérationnels ;
2) nombre de chaudières ;
3) description du régime de fonctionnement (en
cascade, de secours, arrêt, supplémentaire, etc.) ;
4) mode de fonctionnement ;
5) générateur : date de mise en service, puissance,
marque, type, fluide (eau chaude, vapeur, eau
surchauffée, huile thermique, air, etc.), pression,
températures de sortie, débit nominal, isolation
thermique ;
6) équipements de contrôle et de mesure (combustible,
vecteur thermique, fumées), nombre d’heures de
fonctionnement, récupération de condensats, purgeurs
de vapeur ;
7) brûleur : nature des combustibles, âge, type,
puissance ;
88

89

rassembler
f) Chaufferie
9) volume et température du réservoir d’alimentation
des chaudières ;
10) décharge de produits de combustion ;
11) réseaux d’alimentation et accessoires
complémentaires (pompes de circulation, ventilateurs,
etc.) ;
12) état général des équipements : derniers réglages,
maintenance, réparations et modifications récentes ;
13) traitement de l’eau (nature et caractéristiques des
types d’eau, modèle et débits, traitement) 14) mesure
des éléments rejetés dans l’atmosphère et relevés de
performance basés sur le registre de la chaufferie ou le
rapport d’inspection régulière ;
15) relevés (y compris la classe d’exactitude) ;
16) consommation annuelle et niveaux de production ;
89

90

rassembler
1) description du système, capacité installée et
2) bâtiments et locaux desservis, volume chauffé ;
3) échangeurs, mélangeurs ;
4) fonction (chauffage, eau chaude sanitaire (ECS),
chauffage + ECS) ;
5) fluide primaire/secondaire ;
90
29
06/11/2022

91

rassembler

1) nature du fluide ;
2) type de réseau (au-dessus du niveau du sol, sillons,
tunnel) ;
3) méthode de distribution et schéma des réseaux ;
4) caractéristiques (longueurs, diamètres, débits,
pression [BP, MP, HP], températures, systèmes de retour,
etc.) ;
5) récupération de condensats et purgeurs de vapeur ;
6) isolation thermique, ponts thermiques ;
8) pertes ;
9) état et maintenance des réseaux ;
91

92

rassembler

électrique
2) types et nombre de machines : turbines, moteurs
diesel, chaleur et électricité combinées (cogénération),
compresseurs ;
3) marque, type, année de mise en service ;
4) source d’énergie (vapeur, mazout, distillats, gaz,
énergie renouvelable, etc.) ;
5) caractéristiques du générateur (puissance nominale,
vitesse de rotation, cycle, températures des
échappements ou pression et température de la
vapeur, etc.) ;
92

93

rassembler

électrique
6) nature de la machine alimentée : caractéristiques
(pression, débit ou puissance, tension), mode de
fonctionnement (compresseur, alternateur) ;
7) systèmes de commande ;
8) comptage ;
10) état général des équipements ;
11) consommation thermique annuelle et niveaux de
production électrique et mécanique ;
93
30
06/11/2022

94

rassembler

1) liste des équipements principaux et leurs
caractéristiques : transformateurs, panneau basse
tension, batterie de condensateurs, centrale électrique
(turbines, groupes électrogènes), onduleurs, réseaux,
moteurs, pompes, ventilateurs, compresseurs ;
2) entraînements à vitesse variable, etc. ;
3) fonctionnement (pour chacun des équipements
principaux) ; 4) consommation annuelle par poste et
par secteur ;
5) régulation (pour chacun des équipements
principaux)
94

95

rassembler

l’entreprise
dans l’usine
f) Chaufferie
électrique
95

96

rassembler
2) types et nombre de machines (refroidies à l’air,
refroidies à l’eau, refroidies par évaporation) ;
3) capacité thermique ;
4) températures ;
5) commandes ;
6) comptage ;
7) état général des équipements et du réseau de
distribution (système, pompe) ;
9) consommation annuelle d’énergie et d’eau ;
96
31
06/11/2022

97

rassembler
l) Refroidisseurs
2) types et nombre de machines (groupe frigorifique à
compression ou à absorption, compresseur,
condenseur,
refroidisseur d’air, pompe à chaleur) ;
3) capacité (frigorifique, électrique) ;
4) nature du fluide frigorigène ;
5) températures d’entrée/de sortie du fluide frigorigène
secondaire ;
6) commandes ;
7) comptage ;
8) état général des équipements et du réseau de
distribution (système, pompe) ;
97

98 Partie 3 - Procédés : Exemple de liste de données à
rassembler
Pompes

2) description de la pompe ;
3) type de pompe ;
4) application de la pompe ;
5) emplacement physique de la pompe – données
relatives au moteur installé (puissance, tension, intensité
de courant de pleine charge et fréquence nominales
figurant sur la plaque signalétique) ;
6) nombre d’heures de fonctionnement par an (ou %
de fonctionnement) ;
7) mode de commande (par exemple, vanne de
commande, entraînement à vitesse variable,
dérivation) ;
8) débit ;
9) pression ;
10) liquide pompé ;
11) température d’entrée/de sortie
98

99

rassembler
n) Ventilateurs
2) description du ventilateur ;
3) type de ventilateur ;
4) application du ventilateur ;
5) emplacement physique du ventilateur – données
relatives au moteur installé (puissance, tension, intensité
de
courant de pleine charge et fréquence nominales
figurant sur la plaque signalétique) ;
6) nombre d’heures de fonctionnement par an (ou %
de fonctionnement) ;
7) méthode de commande ;
8) température d’entrée/de sortie ;
9) état général des ventilateurs ;
99
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06/11/2022

10
0

rassembler
o) Air comprimé
2) type et nombre de compresseurs ;
3) pression ;
4) puissance ;
5) température d’entrée/de sortie ;
6) débit ;
7) production et qualité de l’air ;
8) fonctionnement ;
10) commandes ;
11) état général des équipements et du réseau
(isolation, fuites, purgeurs, etc.) ;
100

10
1

rassembler
2) type et nombre de circuits de dépression ;
3) aspiration ;
4) puissance ;
5) débit ;
6) fonctionnement ;
8) commandes ;
9) état général des équipements et du réseau (isolation,
fuites, purgeurs, etc.) ;
101

10
2
rassembler

2) analyse des systèmes HVAC ;
3) nature de la source de chaleur (distribution de fluide,
combustible, électricité) ;
4) types d’appareils et distribution du vecteur
énergétique ;
5) capacité installée (de l’ensemble et par système) ;
6) récupération de chaleur ;
7) méthode de commande et de réglage (par zones,
sectionnement, modulation), valeurs contrôlées et
réglées ;
8) équipements de surveillance (thermomètres,
hygromètres, etc.) ;
9) taux d’utilisation ;
10) état général des appareils et des systèmes de
tuyauteries de distribution ;
102
33
06/11/2022

10
3

rassembler

2) principe de production (centralisé, indépendant,
mixte, etc.) ;
3) caractéristiques des équipements (puissance,
température, pression des fluides, etc.) ;
4) stockage (température, matériau d’isolation, etc.) ;
5) description et caractéristiques de la distribution :
réservoirs de stockage (capacité, raccordements),
pompes
de circulation (débit, pression), régulation, réseau
(diamètre, nombre de conduites d’évacuation),
matériau d’isolation ;
6) besoins en ECS, nombre de points desservis ;
7) état des équipements et du réseau de distribution ;
8) comptage ;
103

10
4

rassembler
s) Éclairage
2) mesure des niveaux d’éclairage ;
3) appareils installés : lampes, instruments, qualité de
l’éclairage, etc. ;
4) âge du système d’éclairage (intervalle de
renouvellement des sources de lumière) ;
5) durée d’éclairage (estimation des niveaux de
consommation courants/d’urgence) ;
6) systèmes de commande ;
7) accès à la lumière naturelle ;
8) taux d’occupation par le personnel ;
9) dimensions des locaux ;
10) accumulation de poussière ;
11) type d’activité pratiquée.
104

10
5

rassembler
l) Refroidisseurs
m) Pompes
n) Ventilateurs
o) Air comprimé
s) Éclairage
105
34
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10
6
Partie 3 - Procédés : Qualité de la campagne de mesure

des données
Généralités: Pour tout mesurage et recueil de données sur le

site, il convient que l’auditeur énergétique et l’organisme
conviennent de :
a) la liste de points de mesurage et leur localisation ;
b) la préparation des points de mesurage/localisations et
l’accès à ceux-ci ;
c) la durée des mesurages : en une seule fois ou journalisées
;
d) la fréquence d’acquisition pour chaque mesurage ;
e) la période d’intervention pendant laquelle l’activité de
l’entreprise est représentative ;
f) les personnes chargées d’effectuer les mesures, par
exemple : l’organisme, l’auditeur énergétique ou un de ses
sous-traitants ;
g) les contraintes de fonctionnement liées aux procédés ;
h) les contraintes de mise en œuvre des équipements de
mesure.
106

10
7

des données
Campagne de mesure des données: La campagne de

mesure des données est développée en trois étapes :
a) Étape 1 : Utilisation d’un instrument de mesure, Il convient
que l’auditeur énergétique :
1) définisse les mesurages à effectuer et leur niveau
d’exactitude ;
2) soit responsable des mesurages effectués sur le site ;
3) vérifie l’utilisation et le fonctionnement corrects des
équipements de mesure ;
4) vérifie l’exactitude et la répétabilité des mesurages
effectués par les équipements de mesure (par exemple,
certificat d’étalonnage en cours de validité).
Le type de capteur à utiliser est spécifié en fonction de sa
plage de mesure, de l’exactitude requise, de la nature de la
grandeur mesurée et des conditions d’utilisation.
107

10
8

des données
Campagne de mesure des données: La campagne de

mesure des données est développée en trois étapes :
b) Étape 2- Mesurage de données: Pendant le mesurage
des données, il peut être demandé à l’organisme de fournir
les facteurs d’ajustement correspondants, par exemple les
paramètres de fonctionnement, les données de production.
c) Étape 3 - Traitement préliminaire des données: Cette
étape consiste à mettre en forme la grande quantité de
mesures rassemblées pour aboutir à des données
complètes et utilisables pour l’analyse. Ceci inclut
l’évaluation :
1) du principe de chaque mesure, du niveau
d’incertitude et des éléments qui permettent
l’évaluation de son niveau d’exactitude ;
2) des calculs effectués et de leur domaine
d’applicabilité ;
3) des diagrammes et courbes obtenus ;
108
35
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10
9
Partie 3 - Procédés : Eléments du processus

d’audit énergétique
3. Recueil de données
5. Analyse
6. Rapport
7. Réunion de clôture: Les exigences relatives à la
réunion de clôture sont définies dans l’EN 16247-1,
5.7.
109
Merci de votre attention

Slimane SMOUH
Ecoenergy.smouh@gmail.com
06 61 84 58 16
110
36

Slimane SMOUH Chef de Service Industrie 0661845816

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