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Corrigé :
ρ f − grad p = 0
On suppose que seules les forces de presanteur sont à prendre en considération. Dans ce cas :
f = g . Il vient donc :
ρ g − grad p = 0
On prend un repère dans lequel l'axe Oz est vertical ascendant, les projections de l'équation
précédentes donnent :
∂p
0 − ∂x = 0 (1)
∂p
0 − = 0 (2)
∂y
∂p
− ρg − = 0 (3)
∂z
Des équations (1) et (2) on déduit que la pression n'est fonction ni de x ni de y, on en déduit
donc :
dp
ρg + =0
dz
C'est une équation à deux fonctions inconnues que sont p et ρ. Une équation ou une hypothèse
supplémentaire est nécessaire, c'est pour cela qu'on suppose que la masse volumique est
propoptionnelle à la pression, on pose donc : ρ = k.p
dp dp dp
k . p.g + =0 = − k . p.g = − k .g .dz
dz dz p
Ln p = −k .g.z + cte
ρ0
−
−k.g.z ρ0 .g .z
D'où : p = p 0 e k= p = p0 e p0
p0
2. Calculer la pression atmosphérique à une altitude de 6000 m en considérant que l'air est un
gaz parfait au repos et en utilisant successivement les hypothèses suivantes :
a- l'air a une densité constante
b- la température de l'atmosphère est constante
c- conditions isentropiques
d- variation linéaire de la température : 0.0065 °C/m
On prendra à z = 0 : t = 15°C et p = 1 atm.
Corrigé :
ρ g − grad p = 0
∂p
0 − ∂x = 0 (1)
∂p
0 − = 0 (2)
∂ y
∂p
− ρg − = 0 (3)
∂z
Ici encore on retient, de part le fait que les équations (1) et (2) permettent d’établir que la
pression n’est fonction que de la variable spaatiale z, la relation finale suivante :
dp
ρg + =0
dz
Ou encore
dp
ρg = − (4)
dz
Une relation (ou une hypothèse) supplémentaire est donc nécessaire (2 inconues : pression et
masse volumique). On examinera dans ce qui suit plusieurs hypothèses possibles.
Dans ce cas, la masse volumique de l’air est supposée constante, et l’intégration de l’équation
(4) est directe et donne le résultat suivant :
dp
= − ρg , soit : p(z) = − ρgz + p0
dz
La constante d’intégration p0 est à déterminer en considérant les conditions aux limites, soit
p(z=0)=p0 = 1.105 Pa
A.N. :
p p p 105
= rT soit : ρ = A.N. ρ= ρ= = 1.21 kg/m 3
ρ rT rT 287.(15 + 273)
p p0 p
Si on suppose que la température de l’ai est constante on a = cte = et ρ = ρ 0
ρ ρ0 p0
En reportant dans la relation (4) :
ρ0 dp dp ρ ρ
p. g=− soit = − 0 gdz et en intégrant : Ln p = − 0 gz + cte
p0 dz p p0 p0
ρ0
− gz
Soit : p = Ke p0 , K constante réelle déterminée par les conditions aux limites. Il est clair
que K = p0. Soit finalement
ρ0
− gz
p = p0 e p0
1.21
− 9.81.6000
A.N : p = 10 .e 5 105
= 49056 Pa
γ −1 γ γ γ −1
Sous ces conditions, on a : pV = cte ou TV = cte ou T p = cte
Ou, ce qui est plus adéquat dans notre cas (milieu continu)
p T
γ
= cte ou γ −1
= cte ou T γ p γ −1 = cte
ρ ρ
Comme on cherche une relation entre p et ρ, la première relation est retenue. En tirant ρ et en
substituant dans (4) :
1/ γ 1/ γ
p1 / γ p0 p0
= soit ρ= .p1/ γ
ρ ρ0 ρ0
Et
1/ γ 1/ γ
p0 dp p0
. p1 / γ g = − p −1/ γ .dp = − gdz
ρ0 dz ρ0
En intégrant :
γ −1 1/ γ
γ −1 γ p0
p =− gz + cte
γ ρ0
γ −1
γ −1 γ
En z = 0, p = p0 et en déduit la valeur de la constante qui vaut p0
γ
γ −1
γ −1 g γ
p ( z ) = p0 1 − z
γ rT0
p p
Ayant : = rT , on a alors : ρ =
ρ rT
En intégrant :
g
Ln p = − Ln T0 − a.z + C
ar
En z = 0, p = p0, et l’on peut alors déterminer la valeur de la constante C. L’expression finale
de la variation de l apresion avec l’altitude est donc :
g
a ar
p ( z ) = p0 1 − . z
T0
Corrigé :
a – La surface libre est une surface à pression constante ou surface isobare. Il est donc
nécessaire de déterminer la forme d’une surface isobare quelconque, ce qui passe par la
détermination de la répartition de la pression. La répartition de la pression est régie par les
équations de la statique des fluides.
r r
ρ . f − grad p = 0
On se place dans un repère cylindrique lié au cylindre (donc en rotation). Dans ce repère, le
fluide est en équilibre relatif sous l’action de son poids, des forces de pressions et d’une force
d’inertie centrifuge et qui vaut ρ .r.ω 2 par unité de volume de fluide.
∂p
ρ .r.ω − ∂r = 0
2
1 ∂p
0 − =0
r ∂ θ
∂p
− ρg − ∂z = 0
La peojection sur la direction orthoradiale (θ) montre que la pression est fonction que de r et
de z, p(r,z). De ce fait on a alors :
∂p
ρ .r .ω − ∂r = 0
2
− ρ g − ∂p = 0
∂z
Intégration :
∂p r 2ω 2
ρ .r.ω 2 − = 0 ⇒ p(r , z ) = ρ + C ( z)
∂r 2
− ρg − C ' ( z ) = 0 ⇒ C ( z ) = − ρ . g . z + k
r 2ω 2
p(r , z ) = ρ − ρ .g .z + k
2
Et l’équation d’une surface isobare s’obtient en écrivant que la presson est constante, soit :
r 2ω 2 r 2ω 2
ρ − ρ .g .z + k = cte ⇒ ρ − ρ .g .z = Cte
2 2
r 2ω 2
− g .z = Cte
2
Soit
r 2ω 2
z= + Cte
2r
Ce résultat peut être obtenu d’une autre manière. En effet sacahant que si f est une fonction
différentiable, on a df = grad f .d OM
ρ .r.ω 2
On tire des équations de la statique des fluides projetée grad p = 0
− ρ .g
dp = ρrω 2 dr + 0.rdθ − ρ .g .dz
r 2ω 2
p(r , z ) = ρ − ρ .g .z + Cte
2
r 2ω 2
z= +C
2g
La masse volumique étant constante, ρ a été intégré à la constante C qui est déterminée à
partir des conditions aux limites en r = R, z = h.
R 2ω 2 R 2ω 2
h= +C C =h−
2g 2g
ω2
z = h−
2g
(R 2
− r2 )
D2
A l’état initial (repos) le volume est V = π .H
4
Lorsque le cylindre est en rotation, le volume est obtenu par l’intégrale suivante :
r+dr
dV = z (r ).2πrdr
ω2 2
R R
V = ∫ z (r ).2πrdr = ∫ h −
2 g
R − r2 ( ).2πrdr
0 0
R
ω2 2 hr 2 ω 2 2 r 2 r 4 ω 2 R 4 R 4
V = 2π ∫
R
hr − (
2g
R r − r3 )
.rdr = 2π − R − = π hR 2 −
g 2
−
4
2 2g 2 4 0
0
ω 2R2
V = πR 2 h −
4 g
Ayant l'égalité des volume au repos et en rotation, on écrit donc :
ω2R2 ω 2R2
πR 2 H = πR 2 h − soit : H = h −
4 g 4g
ω2R2 2
= g (h − H )
4g R
Corrigé :
d
1
3
L
L
2
Lorsque le liquide est ajouté dans la branche de gauche, la surface libre (3) monte de L dans la
branche de droite. La conservation du volume implique que la surface de séparation (2) baisse
aussi de L.
Principe de l'hydrostatique :
Or p1 = p3 = patm.
ρl 2L
Et donc d l = =
ρ e ( d + 2 L)
1
3
H h
h
2 2'
On a :
p 2 − p1 = ρ e .g .( z 2 − z1 ) = ρ e .gH
meau 0.2
Le volume d'eau ajouté est : V = = = 2.10 −4 m 3
ρe 1000
V 4V 4 * 2.10 −4
Il s'en suit que la hauteur d'eau ajoutée est H = = = = 1.132m
S πd 2 π (0.015) 2
On a aussi p 2 = p 2 '
ρ m . g .2 h = ρ e . g .H
ρ e .H
On en déduit : h =
2ρ m .
1000 * 1.132
A.N : h = = 0.041m
2 * 13590.
O O
G
P
z x
La surface libre du liquide, à la pression atmosphérique, est à une hauteur H par rapport au
plan défini par l’axe de la conduite et l’axe de la vanne. Lorsque la vanne est fermée, sa face
avale est à l’air libre.
Déterminer, dans ces conditions, le torseur des forces appliquées à la vanne. Le choix de la
direction de l’articulation est-il judicieux ?
Application numérique : D = 0.3 m , H = 4 m , ρ = 1kg/dm3
Corrigé :
Résultatnte
La résultante des forces hydrostatiques sur la vanne peut être calculée en utilisant directement
la formule établie dans le cours pour le cas d'une surface plane :
F = ρ .g .z G .S
D D2
zG = H − S =π
2 4
D D2
F = ρ .g. H − .π
2 4
0.3 0.3 2
A.N : F = 1000.9.81. 4 − .π F = 2668.34 N
2 4
Point d'application :
IGy représente le moment quadratique par rapport à un axe Oy (normal au plan de la figure)
passant par G. Il est donné par :
πD 4
I Gy =
64
D πD 4 D D2
xP = H − + =H− +
2 D πD 2 2 D
64.( H − ) 32.( H − )
2 4 2
27.6 kN/m2
z A
r
Eau Fgaz r
x G Fliq Gaz
xP
z x (a) (b)
Corrigé :
Dans les deux cas, les résultante des forces que ce soit celle de l'eau ou du gaz, est normale à
la surface (surface plane). Celle exercée par le gaz est dirigée vers la gauche, celle exercée par
l'eau vers la droite (la figure illustre cette situation pour le cas de la forme carrée). La force
exercée par le gaz a pour module, la pression du gaz étant uniforme :
Fgaz = p gaz .S
Fliq = ρ .g .z G .S
S = a2
a
zG = z −
2
Fgaz = p gaz .a 2
a
Fliq = ρ .g .( z − ).a 2
2
Fliq . AP < Fg . AG (Le point A étant situé sur l'articulation : voir figure)
OP est la profondeur à laquelle se trouve le centre de poussée et dont la foermule a été établie
dans le cours, soit :
I Gy
x P = xG +
xG .S
b.h 3
Pour une surface rectangulaires, I Gy = b étant la longueur du côté parallèle à l'axe
12
considéré et h la hauteur du triangle
a4
On a donc ici (cas d'un carré) h = b = a : I Gy =
12
a4
x P = xG +
12.xG .S
a
xG = z −
2
a a4 a a2
xP = z − + = z− +
2 a 2 a
12. z − .a 2 12. z −
2 2
a a2 a a2
AP = OP − OA = z − + − ( z − a) = +
2 a 2 a
12. z − 12. z −
2 2
1 a
Fliq . AP = ρ .g .a 3 z −
4 24.
La condition d'équilibre est alors :
1 a a
ρ .g.a 3 z − . + < p gaz .a 2
4 2 12
Soit :
z a a z a
ρ .g.a − + < p gaz ρ .g.a + < p gaz
4 8 12 4 24
M. TAHA JANAN – H.BENAKRACH – M. EL YADRI
On en tire les valeurs de z pour lesquelles la porte est en équilibre :
4 p gaz a
z< −
ρ .g.a 24
4 p gaz a
La valeur limite pour laquelle la vanne s'ouvre est z = −
ρ .g.a 24
4 * 27.6.10 5 1 .2
A.N. z = − = 937.77 m
1000 * 9.81 *1.2 24
a a2
S = a. =
2 2
a
zG = z − (le barycentre du triangle se trouvant au 1/3 de la hauteur à partir de sa base)
3
a2
Fgaz = p gaz .
2
a a2
Fliq = ρ .g .( z − ).
3 2
Comme pour le cas précédent, la porte reste en équilibre tant que le moment des forces de
pression du gaz est supérieur à celui des forces de pression exercées par le liquide, soit :
Fliq . AP < Fg . AG (Le point A étant situé sur l'articulation : voir figure)
OP est la profondeur à laquelle se trouve le centre de poussée et dont la foermule a été établie
dans le cours, soit :
I Gy
x P = xG +
xG .S
b.h 3
Pour une surface triangulaires, I Gy = b étant la longueur du côté parallèle à l'axe
36
considéré et h la hauteur du triangle
a4
On a donc ici (cas d'un carré) h = b = a : I Gy =
36
a a4 a a2
xP = z − + = z − +
3 a a2 3 a
36. z − . 18. z −
3 2 3
a a2 2a a2
AP = OP − OA = z − + − ( z − a) = +
3 a 3 a
18. z − 18. z −
3 3
O
α
zG
e G
B
x
C
z
Corrigé :
Le point B doit être confondu avec le centre de poussée pour que la réaction du bras s'applique
parallèlement à celui-ci et équilibrer la poussée qui est normale à la vanne (force de pression
sur une surface plane)
La position du centre de poussée est donnée par l'abscisse de celui-cui sur l'axe Ox qui est
confondu avec la ligne de plus grande pente de la vanne (condition dans laquelle la formule a
été établie dans le cours.
I Gy
x P = xG +
xG .S
a4
La vanne étant de forme carrée : I Gy =
12
a4
x P = xG +
12.xG .S
zG
On a xG = , doù
sin α
a 4 sin α a 2 sin α
x P = xG + = x G +
12.z G .a 2 12.z G
a 2 sin α
D'où e = x P − xG =
12.z G
r
A F2
r
x G1 F1
h x P1
G2
x
O
l
Corrigé :
La partie horizontale est soumise à une pression uniforme (surface horizontale). La valeur de
la pression effective sur cette surface vaut :
p2 = ρgh
Comme l'action résulte d'un effort uniformément réparti, le point d'application se trouve au
barycentre de la surface, soit G2.
Le dispositif est en équilibre tant que le moment de l'action du fluide sur la partie OA est
inférieur à celui de l'action du fluide sur la partie horizontale, soit :
On considère les efforts par unité de longueur dans la direction normale au plan de la figure.
l
OG2 =
2
F1 = ρgz G1 .S1
h
z G1 = S1 = h.1
2
h h2
F1 = ρg .h = ρg
2 2
M. TAHA JANAN – H.BENAKRACH – M. EL YADRI
Détermination de la position du centre de poussée sur S1
On a la formule permettant d'en déterminer l'abscisse sur un axe (Ox) parallèle à la plus
I Gy
grande pente : x P = xG +
xG .S
I Gy
z P = zG +
z G .S 1
y
1.h 3 h
Surface rectangulaire : I Gy =
12
h h3 h h 2h
zP = + = + =
2 h 2 6 3
12 .h
2
h2 h
F1 .OP1 < F2 .OG2 soit ρg . < ρ .g .h.l
2 3
D'où :
h < 6.l
A O
pa h x 1
R
Sx
R-h Gx
pa x
z B
Corrigé :
Il s'agit de déterminer la position du centre de poussée du fluide sur la paroi qui est une
surface gauche. Deux alternatives se présentent :
C'est la deuxième approche que nous adoptons, la première étant essentiellement basée sur des
calculs d'intégrales
Nous sommes en présence de l'action d'un fluide sur une surface gauche. On notera que
comme les forces de pression s'exercent normalement aux surfaces sur lesquelles elles sont
apliquées, la résultant des forces sur la surface considérée se trouve dans le plan Oxz.
D'après les formules établies dans le cours, et avec les notations de celui-ci, on peut écrire :
Fx = ρ .g .z Gx .S x
Fx projection de la résultante suivant la direction Ox
Sx projection de S suivant la direction Ox (sur un plan normal à Ox), représentée sur la figure
en rouge
z Gx barycentre de Sx
M. TAHA JANAN – H.BENAKRACH – M. EL YADRI
Fz : poids de la colonne de liquide qui serait située au dessus de la surface S considérée.
Calcul de Fx
Fx = ρ .g .z Gx .S x
R−h R−h
z Gx = (voir figure) Sx = .1 (on considère l'unité de longueur)
2 2
( R − h) 2
D'où Fx = ρ .g .
2
Calcul de Fz
La compsante verticale est égale au poids de la colonne qui serait située au dessus de S. Or
dans notre cas il n'y a pas de fluide au dessus de la surface. C'est donc une colonne fictive qui
se trouve entre S et le plan de la surface libre comme illustré sur la figure ci-dessous :
A O
h α
pa
β
r
Fx
r
F r
β Fz
r
Fx
Le volume de la colonne de liquide est celui de la partie hachurée en vert. Il est égal à sa
surface multipliée par l'unité de longueur. Cette surface peut être calculée à partir de l'aire de
la surface du secteur (vert + orange) de laquelle il faut oter celle du traiangle en orange.
R2
Surface du secteur : α
2
h.R sin α
Surface du triangle :
2
h
L'angle a est déterminé par : cos α =
R
R 2
h.R. sin α
Le volume recherché est donc : α −
2 2
Et la composante verticale de la résultante des forces hydrostatiques sur S est donc :
Fx
tan β =
Fz
1
x
A
Sx
Gx
R
eau x
Corrigé :
On remarquera d'abord que la corde (segment AB) est égale au rayon puisqu'il s'agit du 1/6
d'un cylindre.
Fx = ρ .g .z Gx .S x
R
z Gx = S x = R.1
2
R2
Fx = ρ .g .
2
Ce même résultat peut être établi en considérant une désomposition de la surface (voir plus
loin)
La composante verticale doit être calculée en utilisant le résultat du cours (poids de la colonne
de liquide qui se traouve au dessus de S) mais l'application de cette procédure suppose que la
surface S ne peut être coupée en plus d'un point par une même ligne verticale, ce qui n'est pas
le cas ici.
Il faudra donc décomposer S en autant de morceaux pour qu'on puisse utiliser la procédure et
déduire la résultante en considérant la somme des forces sur tous les morceaux. Dans notre
cas, il suffit de diviser la surface en deux parties qui sont la moitié supérieure (Figure ci-
dessous : Partie 1 en vert), la moitié inférieure (Figure ci-dessous : Partie 2 en rouge)qui
vérifient les conditions d'applicabilité du résultat établi.
M. TAHA JANAN – H.BENAKRACH – M. EL YADRI
x
A
eau
r
Efforts sur la partie supérieure F1
A
Aire A1 S1x G1x
R/2 x
R/4
eau
r
F1z
Composante horizontale :
R R
zG1x = S1 x = .1
4 2
R2
F1 x = ρ .g .
8
Composante verticale :
La composante verticale sur S1 est égale au poids de la colonne de liquide située au dessus de
S1, soit :
Composante horizontale :
3R R
zG1x = S1 x = .1
4 2
R2
F1x = 3ρ .g .
8
x
A
R/2
Aire A2
eau
r S2x R/4
F2 z x G2x
Composante verticale :
Aucune colonne de liquide n'est située au dessus de cette surface, la composante verticale sur
S2 est égale au poids de la colonne de liquide qui serait située au dessus de S2 (voir figure :
volume hachuré en bleu), soit :
La résultante des forces sur la totalité de la sur face S a donc pour composantes :
R2 R2 R2
Fx = F1x + F2 x = 3ρ .g . + ρ .g . = ρ .g .
8 8 2
La composante verticale est obtenue par soustraction des deux contributions, celles-ci étant
opposées. Le module est calculé par la différence :
Fz = F2 z − F1 z = ρ .g (V2 − V1 ) = ρ .g ( A2 − A1 ).1
2π R 2 πR 2
Aire totale = . = (ou encore le 1/6 de l'aire d'un disque)
6 2 6
1 π 3
Aire triangle = R.R sin = R 2
2 3 4
πR 2 R 2 3 π 3
Fz = ρ .g − = ρ .gR 2 −
6
6 4 4
r A
dF
eau O
r α
F
α B
Centre de poussée :
r
Toute force élémentaire dF est exercée normalement à l'élément de surface sur lequel elle est
appliquée (figure ci-dessous), et de ce fait sa ligne d'action passe par le centre O. Cettse
situation implique que le moment de la force éléemntaire par raport à l'axe du cylindre est nul.
Le moment de la résultante par rapport à cet axe est nul (le moment de la résultante est égal à
r
la somme des moments des forces élémentaires). La ligne d'action de la résultante F passe
forcément par O, et il suffit de déterminer l'angle α qu'elle fait avac la direction horisotale (ou
celui qu'elle fait avec la verticale) pour en déterminer le point d'application.
Fz
tan α =
Fx
Dans les deux cas, le bloc de bois flotte en équilibre sous l'effet de son poids et de la poussée
d'Archimède. On a donc :
2V
Dans l'eau : m.g = ρ e g
3
Dans l'huile : m.g = ρ h 0.9 * Vg
2V ρh 2
D'où : ρe g = 0.9 ρ hVg dh = =
3 ρ e 3 * 0 .9
Densité du bois
2V
Ayant m = ρ bV et ayant l'équilibre dans l'eau : m.g = ρ e g
3
2V ρb 2
ρ b .V .g = ρ e g d'où db = =
3 ρe 3
Eau
Mercure Mercure
Etat 1 Etat 2
L'équilibre à l'état 1, lorsque le cube flotte dans du mercure seul permet d'écrire :
Lorsqu'on ajoute l'eau, le volume immergé dans le mercure est Vm et celui immergé dans l'eau
est Ve et l'équilibre permet d'écrire :
Vm Ve
xm = xe = x m + xe = 1 xe = 1 − xm
V V
3V
ρm = ρ m xm .V + ρ e (1 − xm ).V
4
3
Divisant par ρe.V : d m = d m xm + (1 − xm )
4
m.g = ρ eVi g
m
Or ρ g = et donc m = ρ g .V
V
ρ gVg = ρ eVi g
Vi
On en déduit la fraction immergée xi =
V
Vi ρ g
xi = =
V ρe
ρg
La fraction qui émerge hors de l'eau est xe = 1 − xi = 1 −
ρe
A.N.
0.92
xe = 1 − = 0.107
1.03
Corrigé :
w = 0 implique directement que z = cte, les lignes de courants sont donc définies dans le plan
Oxy par :
dx dy dx dy (1 + t )dx (1 + 2t )dy
= = soit : =
u v x y x y
1 + t 1 + 2t
dy 1 + t dx
=
y 1 + 2t x
Intégrons :
1+ t 1+ t
ln y = ln x + Cte soit : ln y = ln x 1+ 2t + Cte
1 + 2t
En prenant l'exponentielle :
1+ t 1+ t
y = e Cte x 1+ 2t y = k . x 1+ 2t
1+ 0
y0
y 0 = k . x0 1+ 2*0 = k . x0 d'où k = pour x0 non nul, le cas x0 = 0 donne y = 0.
x0
y 0 1+t
y= x 1+ 2t
x0
dx x
u = dt = 1 + t
dy y
v = =
dt 1 + 2t
dz
w = dt = 0
Pour x :
dx x dx dt
= =
dt 1 + t x 1+ t
x = C1 (1 + t )
Pour y :
dy y dy dt 1 2dt
= soit = =
dt 1 + 2t y 1 + 2t 2 1 + 2t
Intégrant :
1
1
ln y = ln 1 + 2t + Cte = ln 1 + 2t 2 + Cte
2
Soit
y = C 2 (1 + 2t ) 2
1
La valeur absolue de 1+2t a été enlevée car c'est un terme positif
x0 = C1 y0 = C 2 et 0 = C3
u = 2 x2 y ; v = −2 xy 2 ; w=0
Corrigé :
On notera qu'il s'agit d'un écoulement permanent et que par conséquent, lignes de courant,
trajectoires et lignes d'émission sont confondues. Il suffit donc d'établir, par exemple les
équations des lignes de courants.
w = 0 implique que le vecteur vitesse est situé dans le plan Oxy et que donc pour une ligne de
courant z = Cte
dx dy
Les équations des lignes de courant sont données par : = , soit :
u v
dx dy
2
=− 2 xy 2 dx + 2 x 2 ydy = 0 2 xy ( ydx + xdy ) = 0
2x y 2 xy 2
On a donc :
C = x0 y 0 ⇒ xy = x0 y 0
L'esnemble des lignes de courant (et aussi des trajectoires) est donc constitué par l'axe Ox,
l'axe Oy et les hyperboles d'équations xy = C .
u = ωy et v = − ωx + aω 2 t
Corrigé :
a-
Lignes de courant :
dx dy dx dy
= =
u v ω y − ω x + aω 2 t
x2 y2
Soit en intégrant : − + aω 2 t . x − = Cte
2 2
Trajectoires :
dx
u = dt = ωy
v = dy = −ωx + a.ω 2 t
dt
•
x = ωy
•• •
y = −ω x + a.ω 2
•
La deuxième équation donne, en remplaçant x tiré de la première équation :
On obtient une équation différentielle du second ordre dont la solution est connue :
y (t ) = A cos(ωt ) + y p
yp étant une solution particulière de l'équation avec second membre que l'on pose sous la
forme d'un polynôme de degré 0 (le second membre est un polynôme de degré 0 et absence du
terme de dérivée première). On cherche donc la solution particulière sous la forme y(t) = C.
Remplaçant dans l'équation avec second membre :
ω 2 C = a.ω 2 On en déduit C = a
y (t ) = A cos(ωt ) + a
Ayant
•
x = ωy •
•• •
x = ωy
y = −ω x + a.ω 2
∗
Soit : x(t ) = Aω cos(ωt ) + aω
b- Calcul de l'accélération :
r r
r DV ∂V r r r
γ = = + V .∇V
Dt ∂t
∂u ∂u ∂u
γx = +u +v = 0 + u.0 + (−ωx + aω 2 t ).ω = −ω 2 x + aω 3t
∂t ∂x ∂y
∂v ∂v ∂v
γy = +u +v = aω 2 + ωy.(−ω ) + v.0 = aω 2 − ω 2 y
∂t ∂x ∂y
Corrigé :
L'écoulement est défini par la description de Lagrange, et donc nous avont directement les
équations des trajectoires :
On peut aisément remarquer qu'une relation indépendante du temps entre x et y peut être
obtenue en multipliant x(t) par y(t), soit :
x(t ). y (t ) = x0 e kt . y 0 e − kt = x0 . y 0
On a donc : x.y = C
b- Vitesse :
r d OM
V=
dt
u (t ) = k .x0 e kt et v(t ) = − k . y 0 e kt
Il suffit ensuite de tirer t des équations des trajectoires en fonction de x et y pour déterminer
les expressions de la vitesse en fonction de x et y. Dans notre cas, c'est facile de remarquer
directement qu'on a :
u ( x, y , t ) = k .x et v ( x, y , t ) = − k . y
dx dy
Ayant : =
u v
dx dy
=− k≠0 ydx + xdy = 0 d ( xy ) = 0
kx ky
A
(1 − e − ar )
2
Vθ = et Vz = 2 az où A et a sont des constantes.
r
Corrigé :
∂Vr 1 1 ∂Vθ ∂V z
+ Vr + + =0
∂r r r ∂θ ∂z
Ou encore :
1 ∂ (rVr ) 1 ∂Vθ ∂V z
+ + =0
r ∂r r ∂θ ∂z
Cette dernière expression est plus pratique puis que nous cherchons à déterminer Vr.
1 ∂ (rVr ) 1
+ .0 + 2 a = 0
r ∂r r
1 ∂ (rVr ) ∂ (rVr )
Soit : = −2 a = −2ar
r ∂r ∂r
f (θ , z )
Soit finalement : Vr (r , θ , z ) = − ar +
r
M1 M2
x x d D
x M4
∆h
M3 x
Deux prises de pression statique l'une à l’entrée du convergent et une autre à l’entrée du col
sont reliées par un tube en U contenant un liquide manométrique de masse volumique ρm .
Données : d = 100 mm .
D = 175 mm .
∆h = 40 mm .
ρm(mercure) = 13.6 kg / dm3.
ρ0 (eau) = 1 kg / dm3 .
Corrigé :
Hypothèses
- Ecoulement permanent
- Ecoulement turbulent : dans chaque section de passage la vitesse est constante
- Fluide incompressible : masse volumique constante
- Fluide idéal ( perte de charge négligeable dans un convergent )
on mesure : ∆h = z 4 − z 3
Q v = Vm1S1 = Vm 2S 2
Les hypothèses de départ nous permettent de prendre, comme équation dynamique l’équation
de Bernoulli sur la ligne de courant centrale :
p 1 V12 p 2 V22
z1 + + = z2 + +
ρg 2g ρg 2g
• A la traversée de (S1) et (S2) les lignes de courant sont rectilignes et parallèles répartition
hydrostatique des pressions ( ou pression motrice constante )
• Dans le tube manométrique, fluide au repos p + zρg = cons tan te on a donc :
entre les points M1 et M3 du fluide : p 1 + ρgz1 = p 3 + ρgz 3
entre les points M3 et M4 du fluide : p 3 + ρgz 3 = p 4 + ρgz 4
entre les points M3 et M4 du fluide manométrique : p 3 + ρ m gz 3 = p 4 + ρ m gz 4
ρ 2
( V2 − V12 ) = (ρ m − ρ)g∆h
2
et :
V12 S 2 S1 D
2
ρ 1 − 1 = (ρ m − ρ)g∆h avec : =
2 S 2 S2 d
Finalement,
V1 = k ∆h 2.( ρ m − ρ ) g
avec k=
Q v = S1 V1 ρ D
4
−1
d
Application numérique
2 . 12,6 . 9,81
k= = 5,42
8,4
Soit une conduite horizontale , de diamètre intérieur d ,siège d’un écoulement d’eau de
débit volumique qv .
On se propose de déterminer la résultante F des efforts exercés par l’eau sur un coude à angle
droit , de même diamètre intérieur que la conduite et dont le rayon moyen est R .
La pression effective de l’eau à l’entrée du coude est pe et les pertes de charges dans celui-ci
seront négligées.
Données :
d = 10 cm . R = 20 cm . qv = 30 l / s pe = 2 bar. νeau = 1 .10-3 USI .
Corrigé :
r
Problème : détermination de la résultante F des forces exercées par l’eau sur le coude (C).
Vm d q πd 2
Avec Re = , Vm = v , A =
ν A 4
π10 −2 . −3
3010
A= . −2 m 2
= 0,78510 Vm = = 3,82m / s
4 . −2
0,78510
3,82.0,1
Re = −6
= 3,8210
. 5 L’écoulement est donc bien turbulent.
10
r
1- Calcul de F :
r
La résultante R D→ D des forces extérieures appliquées au domaine (D) de fluide se
décompose comme suit :
r r
- force de volume, le poids : P = − MgZ
r
- forces de surface : - action du coude (C) sur (D) ; soit - F
- action du fluide environnant sur (D) au niveau des sections (S’1)et
r r
(S’2) : A( p 1 X + p 2 Y )
r r r r r
R D→ D = − MgZ − F + A( p1 X + p 2 Y )
entraîne V1 = V2 = Vm
Les relations écrites précédemment pour la résultante des forces donnent alors :
r r r r r r r r r
F = − MgZ + Ap( X + Y ) + q m Vm ( X + Y ) = − MgZ + A ( p + ρVm2 )( X + Y )
π 2d 2 R
* Le volume d’un tore étant = ,nous en déduisons P = Mg = ρ g
2
Le calcul nous donne P= 24,25 N, ce qui nous permet de négliger le poids domaine (D)
devant le terme de pression et de débit de quantité de mouvement Finalement :
r r r
F ≈ A( p + ρVm2 )( X + Y )
Application numérique :
F = 238 daN
Corrigé :
1
x
h1
h2
0
x
x 2
V02 V22
ρ + p 0 + ρgz 0 = ρ + p 2 + ρgz 2
2 2
Si on suppose que la vitesse à la sortie de la conduite (2) est normale à la section, la pression
motrice y est constante et est égale à sa valeur sur le bord, soit la pression atmosphérique, et
donc p2 = patm.
On en déduit donc :
V22
p atm + ρgz 0 = ρ + p atm + ρgz 2
2
V22
D'où : ρ = ρg ( z 0 − z 2 ) = ρg (h2 − h1 )
2
Corrigé :
z
St
0
x
1
O x x
On suppose que le fluide est incompressible et visqueux. Le régime n'est pas permanent, mais
on peut supposer que l'évolution est assez lente pour considérer la possibilité d'appliquer la
relation de Bernoulli. Il est à noter que l'on peut aussi considérer l'application de cette relation
pour le cas du régime non permanent (voir exercice suivant). La realtion de Bernoulli le long
de la ligne de courant reliant points 0 et 1 donne :
V02 V12
ρ + p 0 + ρgz 0 = ρ + p1 + ρgz1
2 2
Pour les mêmes considérations que l'exercice précédent on a : p0 = patm et p1 = patm, d'où :
(V1
2
)
− V02 = 2 gh
St
La conservation du débit permet d'écrire : V0 S t = V1 .s V1 = V0 . En remplaçant dans
s
l'expressio précédente il vient :
En dérivant : r.2V0 V ' 0 . = 2 gh' (a) or h' = -V0 (vitesse de déplacement de la surface libre)
La valeur de cette vitesse étant non nulle, on peut simplifier dans la relation (a) qui devient :
g g 2
D'où la h' ' = − en intégrant deux fois h(t ) = − t + b.t + c
r 2r
g 2
Si à t = 0, on prend h=h0 et V0 = 0 h(t ) = − t + h0
2r
g 2
0=− t v + h0
2r
2r
On en déduit alors le temps de la vidange : t v = h0
g
2
S
Si on considère que la vitesse de la surface libre est faible devant celle de la sortie, r ≈ t ,
s
cette relation devient :
St 2.h0
tv =
s g
Corrigé :
On considère l'écoulement d'un fluide incompessible. On suppose
r
DV r
ρ = ρf − grad p
Dt
Relation qui peut encore s'écrire sous la forme suivante, en remplaçant l'expression de la
dérivée particulaire :
r
∂V V 2 r r r
ρ + ρ grad + rotV ∧ V = ρf − grad p
∂t 2
r
En admettant que la seule force de volume est celle de la pesanteur : f = grad (gz ) (z étant un
axe vertical ascendant)
En
r Projetant cette relation sur la direction tangente à une ligne de courant de vecteur unitaire
t:
r
∂V r V2 r
ρ t + grad ρ + ρgz + p t = 0
∂t 2
r
∂V r ∂V
t = Le vecteur vitesse et le vecteut unitaire tangent sont colinéaores
∂t ∂t
∂V ∂ V 2
On a donc : ρ + ρ + ρgz + p = 0
∂t ∂s 2
En intégrant par ra pport à la variable s on obtient la relation de Bernoulli en régime non
permanent :
∂V V2
ρ .s + ρ + ρgz + p = cte
∂t 2
2x Etat initial
x
(équilibre)
Il est à noter que l'abscisse curviligne est comptée le long de la ligne centrale du tube.
Appliquons la relation de Bernoulli entre deux points appartenant respectivement aux deux
surface libres (notés 1 et 2) :
∂V1 V2 ∂V V2
ρ .s1 + ρ 1 + ρgz1 + p1 = ρ 2 .s 2 + ρ 2 + ρgz 2 + p 2
∂t 2 ∂t 2
Les valeurs de la presion statique sont les mêmes (pression atmosphérique) ainsi que celles
des vitesses que l'on note V (consevation du débit)
∂V ∂V
ρ .s1 + ρgz1 = ρ .s 2 + ρgz 2
∂t ∂t
Soit :
∂V
.( s 2 − s1 ) + g ( z 2 − z1 ) = 0
∂t
Notant que :
s 2 − s1 = L : Longueur totale du liquide
Et :
z 2 − z1 = 2 x
dx dV ••
Et ayant : =V et donc =x
dt dt
•• •• 2g
L x + 2 g .x = 0 ou encore x+ .x = 0
L
Corrigé :
r
V1 S1
S2
v r
n2 V2
x
La résultante des forces appliquées par le jet d'eau sur la plaque peut être déterminée par
l'application du théorème de quentité de mouvement. On considère pour cela le volume de
contrôle délimité par la surface en pointillés. On considèrera les acrions par unité de longueur
suivant Oz. Les actions exercées sur ce volume sont :
• Les forces de pression, on considérera uniquement les forces de pression effectives étant
donné que l'ensemble est à la pression atmosphérique. On notera que la force de pression
exercée par la plaque sur le jet fait partie de l'action de la plaque sur le fluide. Ainsi, on
aura :
r r r
F p = p1 .S1e x − p 2 .S 2 .n 2
r
n2 étant le vecteur normal unitaire à la surface de sortie (orienté vers l'extérieur)
r
• Le poids du liquide P
r
• L'action de la plqua sur le fluide F p / f
r
Où ∑ ext désigne la somme des forces extérieures appliquées au fluide contenu dans le
F
volume de contrôle dont la surface est désignée par S.
Il en résulte :
r r r r
∫∫ ρV .Vn .dS = − ρV12 .S1e x + ρV22 .S 2 . cos α .e x − ρV22 .S 2 . sin α .e y
S
D'où
r r r r r r r
− ρV12 .S1e x + ρV22 .S 2 . cos α .e x − ρV22 .S 2 . sin α .e y = p1 .S1e x − p 2 .S 2 .n 2 + P + F p / f
Remarque : Ce résultat aurait pu être obtenu en appliquant le théorème d'Euler du fait que le
volume de contrôle est un tube de courant :
∑F
r
ext
r
( r
) r r r r
= ρQv V2 − V1 = p1 .S1e x − p 2 .S 2 .n 2 + P + F p / f
Une soufflerie de démonstration fournit une veine d'air de 150 mm de diamètre, ayant
une vitesse de 20 m/s (figure ci-dessous). On néglige la compressibilité de l'air, la vitesse
d'entrée de l'air dans le collecteur et toutes les pertes de charge. La masse volumique de l'air
est ρ = 1.225 kg/m3.
Corrigé :
La résultante des efforts exercés par la soufflerie sur son support est celle exercée par le fluide
sur le corps de la soufflerie qui le transmet, pour sa part au support. Nous allons donc
déterminer l'expression de la résultante des forces exercées par le fluide sur le corps de la
soufflerie qui n'est rien d'autre que l'opposé de la résultante des forces du corps de la soufflerie
sur le fluide qui peut être déterminé à l'aide du théorème des quantités de mouvement ou le
théorème d'Euler. On rappelle que le théorème d'Euler n'est applicable que pour le fluide
contenu dans un tube de courant. Ce dernier étant facile à utiliser, on se propose plutôt
d'utiliser le théorème des quantités de mouvement qui est plus général.
- L'effort que nous cherchons à déterminer fasse partie des efforts extérieurs appliqués au
fluide qu'il contient
- Les autres efforts extérieurs soient connus ou faciles à déterminer
- L'intégrale de surface qui intervient dans l'expression du théorème soit calculable et si
possible de la manière la plus facile possible
M. TAHA JANAN – H.BENAKRACH – M. EL YADRI
Un choix possible de volume de contrôle est celui défini sur la figure suivante (en pointillés
rouge)
0 x
1 x 2 x x3 4 x x5
r
• Le poids du liquide P que nous négligerons
r
• L'action de la plqua sur le fluide Fs / f
r r r r
∫∫ ρV .Vn .dS = ∫∫ ρV .Vn .dS + ∫∫ ρV .Vn .dS + ∫∫ ρV .Vn .dS
S S0 S latérale S5
L'intégrale sur la surfec latérale est nulle car la vitesse y et tangente et la composante normale
est nulle. Su la surface S0 la vitesse est négligeable (on s'éloignera assez pour satisfaire cette
condition). Il reste alors le dernier terme qui vaut :
r r
Et donc : F f / s = − ρV5 .V5 .S 5
La résultante des forces aérodynamiques sur la tuyère (tronçon compris entre S4 et S5) peut
être obtenue en utilisant le théorème d'Euler appliqué au volume de contrôle du fluide contenu
dans l'espace entre ces deux sections, soit :
∑F
r
ext
r r r
(
r r
= p 4 .S 4 e x − p 5 .S 5 e x + Ft / f = ρQv V5 − V4 )
r
L'axe Ox étant confondu avec celui du dispositif et Ft / f représentant l'action de la tuyère sur
le fluide.
V
Nombre de Mach : M = ; V : vitesse de l'écoulement en un point, c : célérité du son en ce
c
même point.
Le nombre de Mach est donc de 0.058 soit largement inférieur à 0.2, et on peut donc supposer
que le fluide se comporte comme étant incompressible dans cette situation.
Application numérique :
d2
π 2 2
S5 4 d 0.15
V5 = 20 m/s V4 = V5 = V5 = V5 V4 = 20. = 3.67 m/s
S4 D2 D 0.35
π
4
20 2 0.15 2
p 4 = 1.10 5 + 1.225 1 − = 100200 Pa
2 0.35
V02 V2
ρ + p 0 + ρgz 0 = ρ 2 + p 2 + ρgz 2
2 2
En négligeant la variation d'altitude et tenant compte du fait que V0 est négligeable :
V32 V2
p2 = p0 − ρ = p atm − ρ 3
2 2
V32 V2
ρ + p 3 + ρgz 3 = ρ 5 + p 5 + ρgz 5
2 2
V 2 V 2 V 2 V 2
p3 = p5 + ρ 5 − 3 = p atm + ρ 5 − 3
2 2 2 2
V 2 V 2 V2 V2
p3 − p 2 = p atm + ρ 5 − 3 − p atm + ρ 3 = ρ 5
2 2 2 2
La puissance fournie par l'hélice peut être déterminée de deux façon différentes.
V2 V2
P = Qv (H 3 − H 2 ) = Qv . ρ 3 + p3 + ρgz 3 − ρ 2 − p 2 − ρgz 2
2 2
En prenant z2 = z3
V 2 V 2
P = Qv . ρ 3 − 2 + ( p 3 − p 2 )
2 2
V52
V3 = V2 (conservation du débit), en ayant p3 − p 2 = ρ , il vient :
2
V52
P = ρQv
2
b – Calcul direct
P = F .V
Or F = ( p 3 − p 2 ).S et V = V3 = V2
En remplaçant la différence de pression par son expression on retrouve le même résultat, soit :
V52
P = ρQv
2
Corrigé :
Afin de déterminer la puissance absorbée par l'auget, il faudra déterminer la force à laquelle il
est soumis de la part du jet. Pour cela, nous utiliserons le théorème des quantités de
mouvement.
r
On considère que l'auget se déplace d'une vitesse U . La vitesse du jet, dans un repère fixe, est
r
V
r
V
r
U
On se place dans un repère lié à l'auget, qui est supposé Galiléen (translation uniforme). Si on
applique la relation de Bernoulli, en supposant que les hypothèses de son applicabilité sont
satisfaites, entre l'entrée (e) et la sortie (s) du jet on a :
Vre = Vrs
r
∑F ext représente la somme des forces appliquées par l'auget sur le fluide contenu dans le
volume de contrôle.
r r r r
∑ ext
F = P + F p + Fa/ f
r
P poids du liquide dans le tube de courant
r
F p forces de pression (celle du contact fluide-auget exclue)
r
Fa / f action de l'auget sur le fluide
On négligera le poids. Par ailleurs, les forces de pressions s'annulent (pression uniforme sur
un contour fermé). Il ne reste plus que l'action de l'auget sur le fluide, et on a donc, si Qv
représente le débit relatif :
r r r
Fa / f = ρQv (Vrs − Vre )
r r r r
Vre = (V − U )e x et Vrs = −(V − U )e x
r r
Fa / f = −2 ρQv (V − U )e x
r r r
Et l'action du jet sur l'auget est alors : F f / a = − Fa / f = 2 ρS (V − U ) 2 e x
P = F f / a .U = 2 ρSU (V − U ) 2
b – Rendement énergétique
Le rendement énergétique est le rapport entre la puissance absorbée par l'auget à la puisance
disponible dans le jet :
2 ρSU (V − U ) 2
η=
V2
ρq v
2
4U (V − U ) 2
η=
V3
c – Maximum du rendement :
La variable par rapport à laquelle on doit maximiser le rendement est U. On doit donc avoir,
pour que le rendement soit maximum :
∂η
=0
∂U
∂η 4 ∂ 4(V − U )
= 3
∂U V ∂U
( 4
) (
U (V − U ) 2 = 3 (V − U ) 2 − U (V − U ) = ) (V − 2U )
V V3
∂η
= 0 si :
∂U
V-U = 0 ou (V-2U) = 0
La première condition correspond à un jet qui se déplace à la même vitesse du jet, et dans ce
cas on notera facilement que la puissance absorbée est nulle, il s'agit donc d'un minimum.
V
Le rendement est maximum si U =
2
Corrigé :
x
z
a – Equations de l'écoulement
Contiuité :
r
div(V ) = 0
Quantité de mouvement :
r
DV v r
ρ = ρf − grad p + µ∆V
Dt
v r
Le fluide étantsoumis à la seule force de pesanteur : f = g = − grad ( g.h)
v r
La mase volumique étant constante on a : ρf = ρg = − grad ( ρg .h)
On peut donc regrouper les termes de gradient :
p* étant la pression motrice. Il faut noter que ce regroupement n'est pas possible lorsque des
conditions aux limites sur la pression sont à imposer, ce qui n'est pas le cas ici.
b – Système simplifié
∂u ∂v ∂w
∂x + ∂y + ∂z = 0
∂u ∂u ∂u ∂u ∂p *
ρ
+ u + v + w
= − + µ∆u
∂t ∂ x ∂ y ∂z ∂x
ρ ∂v + u ∂v + v ∂v + w ∂v = − ∂p + µ∆v
*
∂t ∂x ∂y ∂z ∂y
∂w ∂w ∂w ∂w ∂p *
ρ
∂t + u + v + w = − + µ∆w
∂x ∂y ∂z ∂z
Simplifications :
L'écoulement étant permanent, les termes de dérivées partielles par rapport au temps sont
nulles.
Si l'écoulement est établi, les conditions d'entrée (suivant Ox) n'étant plus à prendre en
considération, l'écoulemnt doit se faire parallèlement à Ox, et on doit donc avoir v = 0.
∂y
0 = ∂p
*
∂z
∂u
Ayant par l'équation de continuité = 0 , ce terme disparaît de la première composante des
∂x
équations de quantité de mouvement et on a donc :
∂u
∂x = 0
∂p *
0 = − + µ∆u
∂x
0 = ∂p
*
∂y
0 = ∂p
*
∂z
Des deux dernières équation on peux écrire p*(x,y,z) = p*(x). On a donc, en tenant compte de
toutes ces considérations :
dp *
− + µ∆u = 0
dx
c – Distribution de la vitesse :
Pour obtenir la distribution de la vitesse on doit résoudre l'équation simplifiée obtenue avec
les condition aux limites adéquates.
dp * ∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
− + µ 2 + 2 + 2 = 0
dx ∂x ∂y ∂z
∂u
Or u est indépendant de z et d'après l'équation de continuité = 0 , donc aussi de x. On a
∂x
donc u(x,y,z) = u(y). Ceci permet d'écrire :
d 2 u dp *
Soit : µ =
dy 2 dx
dp *
On pose = −A A constante réelle.
dx
p1* − p 2*
A=
x 2 − x1
On a donc :
d 2u d 2u A
µ 2 = −A =−
dy dy 2
µ
du A
Intégrons : =− y+B
dy µ
A 2
u ( y) = − y + By + C B et C constantes réelles
2µ
La constante A peut être déterminée en considérant les conditions aux limites sur la pression
motrice à l'entrée et la sortie. Nous allons la garder étant donnée qu'elle peut être déterminée à
partir du débit.
En y = 0, u = 0 u (0) = C C=0
U A
B= + e
e 2µ
A 2 Ae U
D'où : u ( y ) = − y + + y
2µ 2µ e
Il est intéressant de calculer le débit (on considèrera l'unité de longueur dans la direction Oz) :
e e A 2 Ae U
q v = ∫ u ( y ).1.dy = ∫ − y + + y dy
2µ 2µ e
0 0
e
A 3 Ae U y 2
q v = − y + +
6µ 2µ e 2 0
Ae 3 U .e
qv = +
3µ 2
On distinguera 3 cas :
A 2 Ae
u( y) = − y + y
2µ 2µ
C'est un profil parabolique, et l'on peut facilement vérifier qu'il est symétrique par rapport à la
ligne centrale entre les plaques (y = e/2).
e A 2 Ae 2 Ae 2
La vitesse est maximum au centre et vaut : Vmax = u ( ) = − e + =
2 8µ 4µ 8µ
Débit :
C'est une relation qui lie le débit au gradient de pression motrice –A. On notera que
l'écoulement est généré par ce terme, d'où l'appelation pression motrice (Si A est nul il n'y a
pas d'écoulement).
La vitesse moyenne débitante est égale (par définition) le rapport du débit à la sesction de
passage (e.1), soit :
q v Ae 2
V = =
e 12µ
Ae 2
Vmax 8µ 12 3 3
= 2
= = soit : Vmax = V = 1.5V
V Ae 8 2 2
12 µ
Cas où la plaque supérieure est mobile et A est nul (pas de variation de la pression
suivant Ox)
r
U
U
u ( y) = y
e
U .e
Le débit est alors : q v =
2
A 2 Ae U
u ( y) = − y + + y
2µ 2µ e
du ( y ) A Ae U
= − y + +
dy µ 2µ e
A Ae U e Uµ
− y + + = 0 y= +
µ 2µ e 2 Ae