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MEMOIRE
Présenté à
En vue de l’obtention
Par
Hiba Khemiri
Introduction
I.5.1.Indicateur ....................................................................................................................... 4
I.8.Conclusion ............................................................................................................................ 6
II.4.1.Planification .................................................................................................................. 9
II.4.2.Approvisionnement .................................................................................................... 10
II.4.3.Fabrication .................................................................................................................. 10
II.4.4.Distribution ................................................................................................................. 10
II.8.Conclusion ......................................................................................................................... 15
III.1.1.Planification .............................................................................................................. 16
III.1.2.Approvisionnement ................................................................................................... 16
III.1.3.Fabrication................................................................................................................. 16
III.1.4.Distribution................................................................................................................ 16
III.9.Conclusion........................................................................................................................ 29
Conclusion et perspectives
Références bibliographiques
Annexe 3 : Propriétés fonctionnelles des conditionneuses des ateliers des produits frais
Liste des figures
Figure 5- Roue de "Supply chain management" selon le référentiel "supply chain master".
et FD X 50- 171,2000.
Tableau 6- Bilan de la production journalière durant le mois de mai 2018, pour un temps total
de 24 h.
Tableau 7- Tableau de bord de pilotage ligne de production yaourt étuvé (Mai 2018).
Tableau 8- Tableau de bord de mois du mai des conditionneuses des produits frais.
Liste des abréviations
CQ : Contrôle Qualité
NC : Non Conforme
PS : polystyrène
SC : Salle de Contrôle
Consciente de cet enjeu, la société Natilait qui fait partie d’un groupe opérant de lait
depuis plus de 20 ans dans les domaines de l’élevage bovin laitier, de l’aliment pour
bétail, et surtout de la collecte, cherche à augmenter sa productivité et veille à mieux gérer
les coûts à travers la réduction des pertes.
Le présent travail s’inscrit dans le cadre de la définition d’une démarche d’améliora tio n
continue de la chaîne d’approvisionnement "supply chain" afin d’aboutir à une gestion de
la chaîne logistique globale efficace, efficiente, pertinente et d’améliorer les revenus de
l’industrie.
Ce rapport résume l’ensemble des travaux effectués durant le projet de fin d’étude. Il est
composé de trois chapitres qui seront présentés comme suit :
• Le premier chapitre est consacré à une étude bibliographique qui définit les flux logistiques
de la société, la démarche à suivre au cours du projet et les outils de gestion et d’amélioration
à investiguer.
• Le deuxième chapitre relatif aux matériels et méthode décrit d’une part le principe du
fonctionnement de la machine conditionneuse yaourt étuvé et les différentes sources des
données exploitées. D’autre part, il explique la démarche méthodologique à suivre pour
pouvoir traiter les données et interpréter les résultats obtenus.
• Le troisième chapitre présente les résultats et la discussion, il détaille en premier lieu
le diagnostic global de la chaîne d’approvisionnement de Natilait afin de déceler le
maillon le plus faible (ressource goulot) et d’améliorer ses performances et en deuxième
lieu, les résultats de l’audit de "supply chain". Ensuite, la troisième partie est consacrée à
l’évaluation de la productivité des conditionneuses des produits frais en approfondissant
le cas de la machine d’emballage du yaourt étuvé INTECMA 2.
• Enfin la conclusion synthétise les résultats obtenus et présente les perspectives à
développer.
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Chapitre I. Synthèse bibliographique
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre I. Synthèse bibliographique
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
La chaîne logistique ou "supply chain" est un réseau dont les différents maillons sont reliés entre
eux par des flux. En effet, le management de la "supply chain" consiste à piloter et à gérer les
flux (de matière première, d’information, de production, des marchandises), afin d’améliorer la
productivité avec un coût global minimal (Pimor, 2003). De plus, la chaîne logistique globale
assure la livraison de produit commandé en quantité désirée et selon la qualité attendue, juste-
à-temps en respectant les exigences et les engagements des services (Figure 1). Cette
coordination permet alors d’atteindre une meilleure performance globale.
La méthode SCOR (conçue par le" Supply Chain Council" ), est un outil clé intervenant dans les
processus logistiques globaux. Elle permet de créer une interface de communication entre
chaque partie grâce à un langage normé. Cette méthode conduit à identifier les chemins
critiques de la "supply chain" et à déterminer les indicateurs clés de performance pour évaluer et
suivre les niveaux de risque dans un cadre préalablement défini. La méthode SCOR s’intéresse
aux cinq processus qui assurent la planification, l’approvisionnement depuis le fournisseur, la
production, la livraison, la distribution et la gestion de retour. Ces cinq processus présentent le
premier niveau de performance du modèle SCOR.
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre I. Synthèse bibliographique
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
cartographique des flux, leurs caractéristiques logistiques doivent être analysées. Pour atteindre
l’équilibre, il est nécessaire de mettre en place une stratégie qui vise à associer l’ensemble du
management de l’entreprise. Ensuite, il sera possible de simuler des modifications de la chaîne
logistique. La logistique inverse ou la gestion de retour représente les flux multiples de produits
finis allant du consommateur final jusqu’au fournisseur du fournisseur de la matière première.
Cette logistique englobe la gestion des caisses et des palettes, celle des réclamations clients (les
produits refusés par le consommateur final ou les produits finis défectueux) et aussi de retour
des produits invendus (le casse, le dépassement de la date limite de consommation). Ainsi, elle
permet de contrôler la chaîne logistique (Pau et Laville, 2007).
Le diagnostic de l’état existant de l’entreprise consiste à avoir une idée claire sur le
fonctionnement de l’entreprise, sa structure, son organisation et le dynamisme de ses flux.
Comme souligné par le consultant Américain Peter Drucker, cette étape est primordiale et
nécessite au moins 50 % du temps consacré aux tâches de diagnostic. L’objectif du diagnostic
est d'analyser la conformité aux exigences pratiques dans l’environnement particulier de
l’entreprise. En fait, il y a trois types de diagnostic : le global, l’express et le fonctionnel. Le
premier type assure l’analyse de l’ensemble du processus logistique de l’entreprise de la prise
de la commande à la livraison client. Le diagnostic express est pratiqué lorsque l’entreprise est
incapable d’atteindre le diagnostic approfondi et elle nécessite de trouver rapidement des
solutions aux problèmes logistiques rencontrés. Quant au diagnostic fonctionnel, il approfondit
une ou plusieurs fonctions qui posent des problèmes afin de les améliorer (Maskini et Khaddou,
2016). Suite à cette étape, une analyse SWOT est établie pour combiner l’étude des forces et
des faiblesses de la "supply chain", avec celle des opportunités et des menaces de son
environnement, afin d’aider à implémenter une stratégie d’amélioration.
La norme ISO 19011 (2011) définit l’audit logistique comme étant une évaluation méthodiq ue
pour déterminer si les activités et les résultats relatifs à la logistique satisfont aux dispositio ns
prédéfinies. Il est déclenché soit par l’entreprise soit suite à l’accroissement des coûts
logistiques ou bien suite à une situation de contreperformance, en vue d’analyser les processus
logistiques clés et mesurer la performance du service logistique. Il détecte les faiblesses du
système et les bonnes pratiques de la gestion par rapport au référentiel SCOR. L’audite ur
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre I. Synthèse bibliographique
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
logistique anticipe les changements vers des nouvelles organisations logistiques et intègre une
démarche de progrès permanent. Il propose des actions d’améliorations en mesure de répondre
aux besoins des commanditaires d’audit (Meskini et Khaddouj, 2016).
Les moyens à mettre en œuvre dans chaque chaîne logistique dépendent de la nature de la
"supply chain" et des types de risques (Simchi-Levi et al., 1999). Cette approche crée une
communauté d’acteurs partenaires au sein de la chaîne logistique qui se réorganise de façon à
réagir efficacement à des situations de crises inopinées. L’audit logistique intervient dans toutes
les entités, tous les processus et plus généralement tout le système de management de
l’entreprise pour identifier et mesurer les risques qui menacent la réalisation des objectifs
stratégiques de l’entreprise (Meskini et Khaddouj, 2016). Le système logistique est divisé en
trois parties durant l’audit : la stratégie logistique, le planning et le système de contrôle, le
système d’information et les flux physiques (Figure 2).
Planification et pilotage
L’audit "supply chain" permet de dresser un bilan complet des pratiques logistiques de
l’entreprise, d’en mesurer et évaluer la maturité de la chaîne logistique sur une échelle de 0 à 4
et d’établir un plan d’actions prioritaires. Cette évaluation est développée par AFNOR
(FD X 50-171, 2000) et l’association de "supply chain management" (APICS).
Les indicateurs visent à donner des informations sur les paramètres liés aux processus mis en
œuvre. Ils sont regroupés et synthétisés sous forme d’un tableau de bord pour être exploiter.
I.5.1. Indicateur
Selon la norme française FD X 50-171 (2000), l’indicateur est une information qui permet de
connaître l’état du système à un instant t donnée. Dans le cas d’une dégradation du système, il
doit permettre aux responsables de mettre en œuvre les actions correctives.
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre I. Synthèse bibliographique
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
La norme FD X 50-171 (2000), définit le tableau de bord comme étant un outil de pilotage et
d’aide à la décision, regroupant une sélection d’indicateurs. Le tableau de bord permet de
planifier, réaliser, mesurer la performance, améliorer l’activité en vue d’atteindre les objectifs
de l’entreprise et de communiquer efficacement. En outre, il assure une meilleure intégratio n
des services afin de les améliorer et les adapter à suivre la stratégie globale de l’entreprise.
Cette démarche assure la conception des indicateurs de performance pour chaque service. Suite
à une exploitation des indicateurs combinés, elle évalue alors l’état actuel du service afin de
réparer les dysfonctionnements (Annexe1). Avant d’entreprendre la mise en chantier de
nouveaux indicateurs, il est nécessaire d’identifier les causes de la non-exploitation des
indicateurs existants et d’abandonner les indicateurs inutiles.
Après avoir analysé de façon critique les processus pour identifier les défaillances, la définitio n
du champ de la mesure est considérée comme étant la première étape suivie par la détermina tio n
des objectifs correspondants pour leurs donner un sens. Il convient ensuite, d’identifier pour
chaque objectif les critères qui contribuent à l’atteindre. Par conséquent, chaque critère est
quantifié par des paramètres qui influent fortement la pertinence de l’exploitation de la mesure.
Ces paramètres seront transcrits en données chiffrées, afin de composer un indicateur. Ensuite,
une étude de la faisabilité des indicateurs est effectuée. En atteignant ce stade et en exploita nt
toutes les données disponibles, les tableaux de bord sont construits tout en mettant en évidence
les actions nécessaires à appliquer pour atteindre les objectifs et améliorer les processus.
Puis, la mise en œuvre d’indicateurs nécessite une évolution culturelle importante aux acteurs
concernés. Les responsables impliqués seraient sensibilisés de l’utilité des tableaux de bord, en
veillant à ce que les indicateurs diffusés seront compréhensibles. En effet, l’ajustement du
système des indicateurs se fait en se basant sur les observations des personnels impliqués pour
le valider. Ainsi, la mise en route de ce système nécessite le soutien, le suivi et un plan de
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre I. Synthèse bibliographique
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
collecte des données pour contribuer à la pérennité de système et à la fiabilité des résultats. Par
conséquent, le tableau de bord construit et renseigné est adressé au destinataire selon la
périodicité prédéfinie.
La réévaluation périodique est une nécessité pour s’assurer que les indicateurs et les tableaux
de bord restent encore pertinents et répondent aux objectifs fixés. Selon les résultats de ces
examens périodiques, les tableaux de bord sont actualisés pour contribuer à une démarche
d’amélioration continue de l’entreprise.
La relation entre les objectifs et les leviers d’amélioration de la performance est évaluée à
travers le niveau d’adoption de chaque levier. Ce dernier visualise le niveau de maturité de
chacun des objectifs dans la chaîne logistique (Jouenne, 2010), Annexe 1.
I.8. Conclusion
Ce chapitre synthétise expliquer d’une façon théorique mais détaillée, non seulement la
démarche à suivre pour réaliser le présent projet de fin d’étude, mais aussi les outils d’aide à
l’analyse et à la décision qui seront utilisés par la suite.
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Chapitre II. Matériel et méthodes
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
Le travail a été réalisé dans la société Natilait qui est fondée en 2014. Cette industr ie
agroalimentaire spécialisée dans la fabrication, le conditionnement et la commercialisons du
lait et ses dérivés. Elle est située dans la région de Bizerte au Nord de la Tunisie. Elle comprend
4 départements essentiels : l’achat et l’approvisionnement, la production, la distribution et le
contrôle gestion. La gamme du produit comprend le lait UHT, les yaourts (à boire, brassé,
étuvé), le L’ben, le Raib, la crème fraîche, des crèmes desserts et des jus lactés.
Le procédé de fabrication du yaourt comprend 8 étapes communes à tous les produits et qui
sont la réception, le pré traitement du lait, la standardisation du lait, le poudrage,
l’ensemencement du ferment yaourt, le conditionnement, l’étuvage (maturation 43 °C) et enfin
le refroidissement (à température = 2 °C). Ce choc thermique a pour but de stopper la
prolifération bactérienne. Après la fabrication, les yaourts sortent du tunnel de refroidisse me nt
et prennent place dans la chambre froide avant leur expédition pour la commercialisation. Le
passage d’une étape à une autre est validé par le laboratoire contrôle qualité.
Les processus qui précédent le conditionnement du yaourt sont détaillés dans l’Annexe 2.
L’INTECMA 2 est la conditionneuse en pots du yaourt étuvé ayant une cadence (théorique)
égale à 28000 pots par heure.
D’après la photo 1, le début de la production consiste à amorcer l’eau existant dans les conduites
de la machine, suite à un nettoyage en place. On obtient ainsi d’une part un mélange eau et le
produit à conditionner (mix) et d’autre part un mélange eau et arôme dans deux canalisatio ns
différentes. Ces deux mélanges doivent être évacués vers les égouts par le technicien de salle
de contrôle (10). Le démarrage de l’INTECMA 2 et la montée de programme nécessite 1h30.
Suite au démarrage, le conducteur machine lance la production à base d’un arôme
présélectionné. D’abord le rouleau de polystyrène PS (1) est tiré vers la boite de chauffe afin
de ramollir le plastique sous une température de 250 à 300 °C. Dans la zone de moulage (3) se
produit le préformage de la surface. Simultanément, le moule se met en place pour prendre le
décor et recevoir le PS entraîné dans le moule. Le formage du pot se fait par soufflage d’air
comprimé. Puis, le décor (4) est collé sur le pot formé par une couche de cire se trouvant sur la
face interne du papier décor. Ensuite, le remplissage s’effectue à l’aide des 16 buses du doseur
(6) sous une hotte stérile qui est une zone maintenue en surpression par de l’air ultra propre,
empêchant ainsi l’altération du produit. L’injection de l’arôme se fait parallèlement avec le mix
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
qui est soutiré à partir des tanks de stockage du yaourt étuvé (TSY) vers la trémie (7) sachant
que l’opération de soutirage et de transfert de produit est lancée par le technicien de salle de
contrôle (10). Suite au soutirage, un mélangeur (8) assure l’homogénéisation du mix avec
l’arôme prêt à être utilisé. Dans le cas de changement d’arôme, on a besoin de passer par le
rinçage (2) pendant 10 minutes à 15 minute. En effet, le conducteur machine se débarrasse du
mélange préexistant dans le doseur en purgeant une certaine quantité de mix mélangé l’arôme
1 et l’envoie dans les égouts. Puis, la production est lancée avec l’arôme programmé. Ainsi,
l’opération de soudure du mix s’effectue par le thermo scellage à une température de 230 °C.
De ce fait, le mix passe tout d’abord par le dateur, puis par un flash sous forme des ampoules
ayant une forte puissance pour stériliser et désinfecter le mix. Enfin, dans la zone de découpe
opercules (9), les pots sont découpés en 6 avant de passer à l’encaissage (11) et à la
palettisation (12). Avant leur passage par le tunnel de refroidissement, les produits semi finis
sont étuvés pendant 4 heures à 45 °C dans la chambre chaude où se produit la fermentation.
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
Durant la première quinzaine du mois de mars 2018, les différentes missions de chaque service
appartenant directement à la "supply chain" ont été explorées. Les responsables d’achat et
d’approvisionnement, de gestion des stocks, de production, de vente, l’auditeur des platefor mes
et des dépositaires (la distribution), de gestion des retours (produits conformes, produits non
conformes (abîmé, DLC dépassée), gestion de flux des caisses et des palettes) ont été
interviewés. Cette période consacrée à l’audit a permis d’évaluer chaque service à part pour
détecter les goulots d’étranglement de la chaîne logistique globale selon le modèle SCOR
(Figure 3).
II.4.1. Planification
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
prévisions de ventes et des informations collectées par le service commercial pour établir le
Plan Industriel Commercial (PIC). La réunion d’établissement du PIC s’effectue chaque année
pour déterminer la stratégie de fonctionnement globale de l’entreprise. En second temps une
anticipation consistante à ajuster les approvisionnements pour équilibrer les stocks et les
charges, à suivre l’évolution des ventes réelles par rapport aux prévisions définies dans le PIC
et à coordonner le plan de production avec le plan de maintenance. Il s’agit de Plan Directeur
de Production élaboré par le gestionnaire de la production.
II.4.3. Fabrication
Le contrôle des matières premières, des emballages et des consommables s’effectue de manière
continue par échantillonnage et à l’aide des fiches techniques issues des fournisseurs. Le
responsable contrôle qualité des matières premières valide les articles conformes et envoie des
réclamations en cas des non-conformités détectées soit durant le contrôle qualité à la réception
de chaque arrivage, soit durant la production. Ce deuxième cas, coûte très cher parce qu’il va
influencer la productivité des machines conditionneuses lorsqu’il s’agit par exemple d’une non-
conformité grave au niveau des opercules ou des bouteilles ou encore de la bobine en
polystyrène, non conformes provoquant l’augmentation du coût de non-qualité.
II.4.4. Distribution
Le gestionnaire du stock reçoit les besoins de responsable de production. Puis, il les envoie au
magasinier sous forme des commandes via SAGE X3 (logiciel d’échange des données et des
informations), à laquelle le magasinier déstocke les articles demandés qui seront livrés au stock
« des en-cours » ou le stock tampon, pour être accessibles à la production.
10
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
Le diagnostic global de la chaîne d’approvisionnement permet d’avoir une idée claire sur le
fonctionnement de l’entreprise, sa structure et son organisation. Ainsi, l’analyse SWOT sert
à repérer les points forts et les points faibles. Par conséquent, l’audit logistique détermine le
niveau de maturité de la chaîne logistique afin d’évaluer la performance et de bien gérer les
risques. L’audit a été réalisé pendant un mois et demi qui a touché les différents maillons de
"supply chain" surtout le service de production. Les résultats de l’audit sont organisés dans
une grille de maturité sur une échelle de 0 à 4. Les indices 0, 1, 2, 3 et 4 décrivent cinq
stades de maturité logistique de chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement depuis
l’absence de structure logistique (0) jusqu’au stade avancé de la "supply chain" collaborative
en passant par les étapes intermédiaires de logistique fragmentée (1), d’excellence interne (2)
et d’intégration externe (3), Tableau 1.
Tableau 1- Evaluation du niveau de maturité de la chaîne logistique (FD X 50-176, APICS).
Stade de 0 1 2 4
3
maturité
Supply Chain Traditionnelle Fonctionnelle Intégrée Globale E-Chain
Exécution des Gestion des Planification, Mise en œuvre Une
opérations stocks et exécution et d'une stratégie collaboration
d’entreposage exécution des maîtrise des et des accords client-
Fonction et de transport. commandes. flux. de service fournisseur,
définis en des synergies
fonction interentreprises
d’objectifs
Qualité de la Logistique Logistique Excellence cibles.
Excellence Supply chain
supply chain Non formalisée fragmentée interne externe collaborative
Processus Fonctionnement Définis Maîtrisé Optimisés Améliorations
logistiques de base permanentes
Ne pris pas en Prise de Mesure Implémentation Augmentation
Leviers
considération les conscience des régulière la d'un système de ses
d’amélioration
leviers bénéfices des performance d’indicateur de performances
de la
d’amélioration leviers de sa "supply performance globales coûts
performance
d’améliorations chain" commun
Vision Non définie Linéaire Intégrée Etendue Etendue
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
Soutien Définir les éléments nécessaires au maintien de la disponibilité des biens durables
des clients par le remplacement de pièces dans des conditions données selon
après-vente
un optimum économique
Gestion
Identifier les objectifs de service en fonction des attentes des clients tout en
stratégique de tenant compte des ressources de la chaîne logistique, des coûts générés et des
service client niveaux de stock, pour à réduire les relances, les litiges et les délais de paiement
Réactivité Adapter rapidem ent les volum es de production et la variété des produits aux
logistique fluctuations de la demande
Efficience Organiser les flux, augmenter la productivité et la qualité et éliminer
logistique systématiquement le gaspillage dans une démarche d’amélioration continue
Innovation Obtenir des performances supérieures et baisser les coûts en-dessous de ceux
des concurrents
Intégrer dans la mesure du service client à la fois le coût d'obtention et l'impact
Eco-logistique
sur l'environnement
Pour une journée, le temps total (TT) est égal à 24 h. Il représente le temps de possession des
moyens de production (Figure 4).
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
• Temps requis (TR) ou temps opérationnel : C'est le temps pendant lequel le moyen de
production aurait dû fonctionner. C’est le temps de production souhaité, compte tenu des arrêts
programmés, défini par :
TR = TO – ∑ arrêts planifiés.
• Temps net (TN) ou temps alloué : C’est le temps pendant lequel la machine fonctionne et
produit aussi bien des produits conformes que non conformes incluant ainsi le temps de la non
qualité, calculé comme suit
• Temps utile (TU) : Il correspond au temps pendant lequel la machine aurait produit que des
articles conformes, défini par
TU = TN – Temps de rebut.
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
Les indicateurs de la productivité sont normalisés par l’AFNOR. En effet, la norme NF E 60-
182, 2002 fixe le vocabulaire et le mode de calcul de telle sorte que toutes les unités de
production pourront dialoguer et comparer les performances sur des bases communes. En
calculant ces différents indicateurs en temps réel, l'industriel pourra étudier de plus près les
éléments qui composent ces calculs, les ajuster, les varier et les identifier directement leur
incidence sur le résultat global. Ils sont formalisés selon la norme FD X 50-171, 2000
(Tableau 3).
• Taux de charge (TC) : Comme, la charge mesure le flux requis pour satisfaire la demande,
le taux de charge est le rapport entre la capacité réelle et la charge de production. Cet indicate ur
permettant d’évaluer la fiabilité du plan directeur de production, en se basant sur des données
réelles, est considéré comme un outil efficace pour optimiser et ajuster le plan directeur de la
production. Plus sa valeur est proche de 100 %, plus on confirme la cohérence de la planifica tio n
de la production. De plus, il facilite le pilotage des ressources et des tâches de production
comme le jalonnement des opérations, le calcul de charge, l’ajustement et le lissage de charge,
l’ordonnancement détaillé (Tableau 1). Lorsqu’il est supérieur à 100 % le poste de travail est
en surcharge et il faut procéder au lissage des ressources. De ce fait, l’adéquation charge –
capacité assure la réalisation d’un planning de production cohérent.
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre II. Matériel et méthodes
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
Pour construire un diagramme de Pareto, d’abord un tableau des fréquences est dressé. Puis, les
données sont réparties en des catégories. Ensuite, elles sont classées dans un ordre décroissant.
L’étape suivante est le calcul de pourcentage cumulé qui présente le rapport entre le cumul et
le total (la dernière case de la colonne cumul).
II.8. Conclusion
15
Chapitre III. Résultats et discussion
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
III.1.1.Planification
Sur le plan pratique, le diagnostic a montré que les prévisions s’écartent de la réalité vue
l’absence du suivi réel des flux de charge, basé sur des données collectées lors de l’exécutio n
des ordres de fabrication. De plus, la coordination entre le plan de production et le plan de
maintenance fait défaut. Par conséquent, le PDP est toujours incohérent avec les conditio ns
réelles de productions puisqu’il y a fréquemment des pannes. Ce qui provoque l’arrêt de la
production.
III.1.3. Fabrication
La visite des magasins du stockage des matières premières a montré que l’aménagement des
aires de stockage se fait d’une manière à gagner exploiter au maximum l’espace disponib le
permettant de minimiser les coûts de stockage et maximiser le service. Cet aménagement est
efficace puisque les mouvements d’entrée /sortie des articles sont mémorisés par un logiciel de
gestion SAGE X3 de production assistée par un ordinateur. Cependant, les rayons ne sont pas
étiquetés et les lieux de stockage ne sont pas propres comme il se doit. Ainsi, la méthode FIFO
n’est pas réellement respectée parce que le magasinier peut faire sortir le dernier article entré.
De plus, par cette technique, un risque de perte de la traçabilité surtout dans le cas de
l’aménagement des bouteilles est encouru. Faute de main d’œuvre et de temps, des palettes
hétérogènes sont mises en œuvre sans classification ordonnée selon la numérotation du lot
rendant difficile le retour à un numéro lors d’une réclamation en cas d’une non-conformité.
III.1.4. Distribution
Sous prétexte d’une pression de temps, le magasinier ne fournit pas de bon de livraison pour
chaque commande transférée au stock tampon, et ses mouvements ne sont enregistrés en temps
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Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
réel sur le système de saisie informatique (SAGE X3). Durant le poste de la nuit, le magasin
reste accessible aux opérateurs pour faire sortir la quantité qu’ils veulent en cas de rupture de
stock tampon, sans laisser une traçabilité. Par suite de cette opération, l’information sera
diffusée verbalement entre les acteurs concernés via le téléphone.
L’analyse complète de la "supply chain" assure la construction d’une vision globale sur leur
état réel pour évaluer le niveau de maturité de ses processus en attribuant une note qui varie de
0 à 4 (Tableau 4).
Selon les mesures effectuées, la maturité "supply chain" de Natilait est égale à 1,32 / 4 en
moyenne. Cette note reflète une organisation logistique encore fragmentée avec un manque de
performance globale, toutefois des signes encourageants vers l'excellence logistique sont déjà
perceptibles à travers l’analyse (Tableau 4). En fait, la chaîne d’approvisionnement est
17
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
fonctionnelle et elle est capable d’être intégrée si l’entreprise suit une stratégie d’améliora tio n
efficace avec ses processus logistiques bien définis. L’analyse de l’audit a montré que la "supply
chain" présente plusieurs points forts tels que l’efficacité du système d’information, tous les
articles et la codification de tous ses produits et sa bonne organisation dans une base de données
accessible aux personnels (Sage X 3). Il a été aussi constaté, que le service de gestion des
clients présente un des points forts qui caractérisent la "supply chain". Malgré la forte
concurrence des produits laitiers et leurs dérivés sur le marché, Natilait a pu résister et se
positionner grâce à sa stratégie efficace.
Néanmoins, ce stade de maturité montre l’absence de coordination entre les différents maillo ns
de "supply chain" et l’inefficacité de la communications interne (communication généraleme nt
verbale). C’est parce que, le système d’information mis à disposition des personnels n’est pas
bien exploité que le flux d’information n’est pas encore maîtrisé. Egalement, la gestion des flux
physiques (les flux d’approvisionnement, de stocks, de production, de demande et de retour)
n’est pas bien maîtrisée en raison des manques de fluidité et de flexibilité des flux. Par ailleurs,
le service après-vente n’est bien formalisé et nécessite une stratégie de développement pour
pouvoir parler d’une gestion de soutien après-vente.
Cependant, on note la bonne gestion des flux Import-Export de sorte que Natilait peut profiter
d’ouverture à d’autre marchés internationaux. Cette opportunité va rendre l’entreprise plus
compétitive. Etant donné que la bonne gestion du système informatique peut devenir un outil
de pilotage performant, son développement et sa consolidation s’imposent. La création d’un
processus d’amélioration continue contribue à minimiser les pertes, à diminuer les coûts, et à
augmenter la productivité.
La Figure 5 présente les 25 critères d’évaluation (déjà cité dans le Tableau 4) sous forme d’une
roue facilitant l’interprétation des résultats. La "supply chain" étendue ayant une note entre
3,5/4 et 4/4 assure la coopération avec les partenaires et une bonne gestion des flux
d’information et de marchandises. Cette logistique collaborative permet de rationaliser les
achats et d’assurer la disponibilité des produits sans forcément avoir besoin du stock. Par
conséquent, elle maîtrise les coûts et améliore les délais de livraison. Aussi, elle permet aux
industriels et aux distributeurs d’échanger leurs informations commerciales et donc d’anticiper
les besoins à plus long terme afin de réduire les stocks. Ainsi, le partage d’information peut
éviter les ruptures des produits en magasin et contribuer à la croissance du Chiffre d’affaires.
18
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
1,32
0 1 2 3 4
Figure 5- Roue de "Supply chain management" selon le référentiel "supply chain master".
C’est le cas du groupe Danone, qui a regroupé l’ensemble des marques de ses biscuits sous Lu
et aussi de Nestle avec les produits Findus (marque trop régionale) regroupés sous les marques
Maggi et Buitoni. Bledina, qui appartient au même groupe, a mis en place une "supply chain"
étendue qui consiste à développer une relation de confiance avec leurs clients dans le but
d’échanger des informations très en amont des ventes sur les futures innovations (Estampe et
al., 2003).
En plus de Danone, Dairy Crest est une entreprise anglaise fabriquant principalement des
produits laitiers sous la marque Yoplait. C’est une entreprise best in class du benchmark. Cet
acteur majeur dans l’industrie laitière a aussi choisi de mettre en œuvre la logistiq ue
collaborative. En effet, la production complexe des produits laitiers ainsi que les contraintes
des délais imposées par la grande distribution obligent l’entreprise à travailler sur des
prévisions. De plus, le partage des informations concernant les prévisions et les sorties de caisse
de ses clients a aidé Dairy Crest à améliorer son taux de service et sa performance globale
(Estampe et al., 2003). Pour démontrer l’importance de l’évaluation de la maturité de la "supply
chain", une enquête a été réalisée par "Performance Measurement Group" menée auprès de 70
19
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
grandes entreprises manufacturières. Cette étude a prouvé que les firmes ayant des pratiques
logistiques plus matures sont 40 % plus profitables que les entreprises manufacturières qui n’ont
pas des pratiques aussi évoluées. Ainsi, elles sont plus performantes de l’ordre de 10 % à 25 %
en ce qui concerne les délais de livraison, la flexibilité ou les temps de réponse. Par conséquent,
elles auraient des coûts logistiques équivalant à 9 %, des revenus comparativement à 10,7 %
pour la moyenne des répondants. Cet écart signifierait une économie de 20 millions de dollars
pour une entreprise qui a un chiffre d’affaires d’un milliard de dollars (Beaulieu et Roy, 2009).
Suite à l’évaluation des résultats de l’audit un plan d’action celui de la démarche 10 R est à
mettre en œuvre pour assurer le passage d’une "supply chain" fonctionnelle à l’intégrée
(Tableau 5). La première étape de cette démarche consiste à Réorganiser les différents maillo ns
de la chaîne logistique pour pouvoir visualiser clairement les flux physiques, les flux
d’information et les processus de travail. Il convient par la suite de gérer non seulement les
Ressources humaines et matérielles mais aussi les ressources goulots qui se définissent comme
étant des ressources dont la capacité est en moyenne juste égale ou inférieure au besoin. La
théorie des contraintes (TOC) et la technologie de production optimisée (OPT) correspondent
à une gestion de l’atelier par l’élimination des goulots d’étranglement. Les règles de l’OPT
montrent que chaque perte issue de goulot est une perte de tout le système. C’est pourquoi, il
faut plutôt équilibrer les flux et non les capacités, pour éviter la surproduction (Hohmann,
2009). En aval de la "supply chain", on trouve le Réapprovisionnement qui est basé
essentiellement sur les prévisions du stock des matières premières, des ingrédients, des
emballages et des consommables (par un calcul de besoin net) afin de déclencher le processus
d’achat. L’étape suivante est la Réalisation qui assure la gestion de la production à travers la
planification, car la gestion des ventes influe positivement ou négativement sur la production.
C’est pour cette raison que la prévision des ventes et la capacité réelle de la production doivent
être synchronisées et homogènes. Certes, l’entreprise rencontre plusieurs problèmes à cause des
retards (de livraison des commandes aux clients en retards, les fournisseurs livrent l’entrepr ise
20
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
en matière première en retard) qui doivent être Repérés par une implémentation du système de
Juste A Temps (JAT). Ce dernier est une approche qui rend la production plus flexible par une
réponse rapide aux demandes des livraisons, de la souplesse dans l’évolution des produits et
dans les changements des quantités à livrer. Le système JAT tient en compte la qualité des
produits, la minimisation de tout type de gaspillage et maintient aussi un coût compétitif. Ainsi,
la Réduction des temps improductifs et des coûts améliore la rentabilité et la compétitivité
(bonne gestion des coûts). Ensuite, la gestion de la chaîne logistique exige la prise en compte
de tout type de Risque qui peut menacer ou perturber l’équilibre de la "supply chain". C’est
pour cette raison que le "supply chain manager" est chargé de faire périodiquement une analyse
des risques potentiels, selon l’état actuel de l’entreprise et selon la gravité de la situation, pour
pouvoir mettre en œuvre des actions correctives ou préventives évitant les dangers. Dans ce
cas, la Réaction immédiate assure la gestion des risques et tient en compte la gestion de la
qualité des produits afin de rechercher des gains de productivité. La réactivité logistique est la
flexibilité et l’adaptabilité des processus, des ressources, des organisations et des chaînes
logistiques qui sont recherchées pour faire face à des environne ments instables, turbulents,
incertains et risqués, ainsi qu’à exploiter les opportunités de marché. L’une des clés de la
réactivité est la réduction systématique des délais de conception, de l’approvisionnement, de la
fabrication, du changement de série (SMED) et de la distribution face aux fluctuations de la
demande. La "supply chain" est contrôlée de façon continue pour assurer leur efficacité et
faciliter la communication interne, un système de traçabilité efficace doit être élaboré à travers
la Rédaction des procédures et des processus de la chaîne logistique. La dernière étape (la
dixième R) consiste à Réévaluer périodiquement le fonctionnement de la "supply chain" à
travers la mise en route d’un système d’indicateurs pour mesurer sa performance dans le but
d’optimiser la chaîne logistique globale. Cette évaluation continue est très importante pour
pouvoir développer une stratégie d’amélioration continue.
21
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
R2- Ressources Humaine, Matériels et Gulots (SMED, TPM, TRS, OPT, TOC)
R3Réapprovisionnement Gestion des stocks
Prévision des besoins en matières premières et consommables
R4- Rassemblement et Planification (MRP 2), maîtrise des opérations de lancement
Réalisation et d’ordonnancement au travers de la GPAO
Pilotage : Gestion des flux : management opérationnel, DRP
Gestion des ventes : gestion des commandes, gestion des
factures, gestion de force de vente (prospection), stratégie de
segmentation
R5- Repérage et Mise en place de système JAT (Juste A Temps) : Gestion des
rattrapage des retards délais Conséquence de Juste-à-temps
R7- Risques Rupture des stocks : importance de définir les niveaux du stock
de sécurité
Fréquence des pannes des machines impliquées dans la chaîne
de la production
Produits non conformes (réclamations clients)
Accidents de travail
R8- Réactions immédiates Gestion des risques et de la qualité (TQC)
Optimisation des flux logistiques pour assurer la réactivité
logistique
R9- Rédaction des Assurance de la traçabilité est une exigence
procédures et des Contrôle continu de l’efficience et la réactivité de la SCM
Communication interne : Stratégie de la circulation du flux
instructions de travail d’information
R10- Réévaluation Soutien du service après-vente (ECR) en assurant la
performance logistique
22
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
De plus, la diminution de la cadence réelle fait augmenter le temps de production dont l’écart
cadence moyen est égale à 3,709 heures représentant ainsi 36 % de la durée moyenne de
fonctionnement de la conditionneuse INTECMA 2. Ensuite, le contrôle qualité des matières
première en amont de la chaîne de conditionnement est une nécessité afin de minimiser la perte
du temps. La preuve le temps moyen de la non-qualité est égale 0,493 heure présentant dans ce
cas 8 % du temps moyen net.
23
Optimisation de la chaîne logistique au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
Tableau 6- Bilan de la production journalière durant le mois de mai 2018, pour un temps total de 24 h.
Date Quantité Quantité Quantité Quantité TO Arrêts TR Arrêts Arrêts TF Ecart TN TNQ TU
prévue frigo compteur NC planifiés propres induits cadence
(UN) (UN) (UN) (UN) (h) (h) (h) (h) (h) (h) (h) (h) (h) (h)
01- 270000 147790 148716 926 16 1,750 14,250 1,000 1,000 12,250 6,939 5,311 0,033 5,278
02-
mai 270000 37974 60000 22026
(Un) 10 1,100 8,900 1,500 0,750 6,650 4,507 2,143 0,787 1,356
03-
mai 180000 168216 174022 5806 23 1,330 21,67 0,850 1,000 19,820 13,605 6,215 0,207 6,008
04-
mai 180000 243552 252670 9118 17 2,517 14,48 0,859 0,250 13,374 4,350 9,024 0,326 8,698
05-
mai 180000 257462 268280 10818 23 1,750 21,25 5,617 0,360 15,273 5,692 9,581 0,386 9,195
07-
mai 180000 168990 212109 43119 16 1,580 14,42 3,850 1,300 9,270 1,695 7,575 1,540 6,035
08-
mai 180000 175485 181370 5885 16 2,367 13,63 1,000 4,084 8,549 2,072 6,478 0,210 6,267
09-
mai 180000 93922 95300 1378 8 1,500 6,500 1,167 0,950 4,383 0,980 3,404 0,049 3,354
10-
mai 180000 173680 182600 8920 16 3,183 12,81 1,917 0,580 10,320 3,799 6,521 0,319 6,203
11-
mai 270000 255288 263467 8179 20 1,700 18,30 3,250 0,333 14,717 5,307 9,410 0,292 9,117
12-
mai 270000 210044 243340 33296 24 1,500 22,500 10,500 0,500 11,500 2,809 8,691 1,189 7,502
14-
mai 270000 247281 252734 5453 32 1,750 30,250 2,133 8,500 19,617 10,590 9,026 0,195 8,831
15-
mai 360000 156480 236832 80352 17 1,250 15,750 2,750 3,000 10,000 1,542 8,458 2,870 5,589
16-
mai 270000 161464 252072 90608 30 0,250 29,750 6,183 6,817 16,750 7,747 9,003 3,236 5,767
17-
mai 270000 238104 246243 8139 28 3,000 25,000 2,083 6,417 16,500 7,706 8,794 0,291 8,504
18-
mai 360000 147100 148156 1056 13 2,250 10,750 1,800 0,780 8,170 2,879 5,291 0,038 5,254
19-
mai 270000 246220 246667 447 24 0,667 23,333 8,650 2,750 11,933 3,124 8,810 0,016 8,794
21-
mai 270000 91860 91880 20 24 2,000 22,000 6,750 9,917 5,333 2,052 3,281 0,001 3,281
22-
mai 270000 181954 191884 9930 22,5 0,250 22,250 1,467 11,483 9,300 2,447 6,853 0,355 6,498
23-
mai 270000 83370 84320 950 23 0,250 22,750 14,890 4,333 3,527 0,515 3,011 0,034 2,978
25-
mai 270000 253947 259968 6021 23 0,833 22,167 1,667 10,333 10,167 0,882 9,285 0,215 9,070
26-
mai 360000 250246 259296 9050 23 0,417 22,583 3,750 6,583 12,250 2,989 9,261 0,323 8,937
28-
mai 270000 163167 165520 2353 23 0,317 22,683 2,250 12,417 8,017 1,588 6,429 0,084 6,345
29-
mai 360000 96330 97396 1066 23 0,800 22,200 2,833 13,333 6,033 2,555 3,478 0,038 3,440
30-
mai 270000 251740 259312 7572 23 1,333 21,667 1,783 8,550 11,333 2,072 9,261 0,270 8,991
Moy
mai 260000 166728 180524 13796 20,635 1,371 17,70 5,13 4,65 10,425 3,709 6,466 0,493 5,974
Légende : TO = Temps d’ouverture, TR = Temps requis, TF = Temps de fonctionnement, TN = Temps net, TNQ = Temps de non-qualité, TU = Temps utile, h = heures,
Moy = Moyenne.
24
e la chaîne logistique au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait Hiba Khemiri Chapitre III. Résultat
En se basant sur les données de Tableau 6, le calcul du taux de fiabilité de plan directeur de
production (PDP), du taux de charge, du taux de qualité, du taux de performance et du taux de
disponibilité opérationnelle. Ainsi, le produit des trois derniers indicateurs de performance
conduit à déterminer le taux de rendement synthétique de la machine conditionne use
INTECMA 2. Ces indicateurs de productivité normalisés permettent d’établir le tableau de bord
de pilotage de la ligne de production yaourt étuvé (Tableau 7).
Tableau 7- Tableau de bord de pilotage ligne de production yaourt étuvé (Mai 2018).
Date TC (%) TQ (%) TP (%) TDO (%) TRS (%)
01 54,74 99,38 43,36 85,96 37,04
02 14,06 63,29 32,22 74,72 15,24
03 93,45 96,66 31,36 91,46 27,72
04 135,31 96,39 67,47 92,34 60,06
05 143,03 95,97 62,73 71,87 43,27
07 93,88 79,67 81,72 64,29 41,85
08 97,49 96,76 75,77 62,71 45,97
09 52,18 98,55 77,65 67,44 51,61
10 96,49 95,12 63,19 80,52 48,40
11 94,55 96,90 63,94 80,42 49,82
12 77,79 86,32 75,57 51,11 33,34
14 91,59 97,84 46,01 64,85 29,19
15 43,47 66,07 84,58 63,49 35,48
16 59,80 64,05 53,75 56,30 19,38
17 88,19 96,69 53,30 66,00 34,01
18 40,86 99,29 64,76 76,00 48,87
19 91,19 99,82 73,82 51,14 37,69
21 34,02 99,98 61,53 24,24 14,91
22 67,39 94,82 73,69 41,80 29,21
23 30,88 98,87 85,39 15,50 13,09
25 94,05 97,68 91,32 45,86 40,92
26 69,51 96,51 75,60 54,24 39,58
28 60,43 98,69 80,19 35,34 27,97
29 26,76 98,91 57,65 27,18 15,50
30 93,24 97,08 81,72 52,31 41,50
Moyenne (%) 68,31 85,60 63,05 55,00 32,82
Référence (%) 80 ≥ 99 ≥ 95 ≥ 85 75-85
Légende : TC = Taux de charge, TQ = Taux de qualité, TP = Taux de performance, TDO = Taux de disponibilité
opérationnelle, TRS = Taux de rendement synthétique, la couleur rouge présente les valeurs qui sont inférieurs à
la valeur de référence et la couleur verte présente les valeurs de référence à atteindre pour avoir une bonne
productivité.
• Taux de charge (TC) : Les Tableaux 6 et 7 montrent d’une part que la charge moyenne
25
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
est inférieure à la capacité réelle de la machine INTECMA 2 et d’autre part qu’il y a une période
de sous charges (15 jours) et une période de surcharge (2 jours) rendant le respect du PDP
difficile. Cela signifie que le gestionnaire de production planifie les ordres de fabrication (OF)
sans regarder les conséquences en termes de charge pour les ressources de l’entreprise. Le
problème de surcharge est modulé soit en prenant de l’avance ou du retard sur certains ordres
de fabrication, soit en décalant un ou plusieurs OF (l’OF de 21/05/2018 a été décalé à
22/05/2018 et l’OF de 22 /05/2018 a été annulé à cause d’une panne machine).
14,40%
31,69% 36,95%
45,00%
67,18%
85,60%
68,31% 63,05%
55,00%
32,82%
TC TQ TP TDO TRS
Pour analyser de façon plus approfondie les causes de non-TRS, le diagramme de Pareto
présenté dans la Figure 7 visualise bien les 20 % des causes de dysfonctionnement machine
engendre 80% des effets. Ces derniers proviennent en premier lieu des arrêts propres impliq ua nt
26
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
70 100
Fréquence (événements / mois)
90
60
80
50 70
Cumul (%)
40 60
50
30 40
20 30
20
10
10
0 0
Manque du produit
Emballages NC
validation Labo CQ
Panne machine
Transfert du produit
Pannes process
Déréglement machine
Coupure courant
Retard de PDC
Manque des caisses
validation de Sc
Manque effectif
27
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
de non-qualité correspondant à cette machine est le plus élevé parce que le conducteur machine
est obligé de continuer à conditionner le beurre sous forme des cartons de 5 kg au lieu des paquets
de 200 g à causes des problèmes techniques au niveau de la découpe d. Le taux de performance de
CONTIMAB et de l’ERCA est le plus faible puisqu’elles fonctionnent sous des cadences
faibles. En contrepartie, le taux de disponibilité opérationnelle de l’ERMI 1 et 2 est largeme nt
inférieur à la référence car ces deux conditionneuses rencontrent toujours des problèmes
techniques comme la pompe de la soude de L’ERMI 1 a tombé en panne, plus le tapis roulant
transportant les bouteilles vers les buses des doseurs ne fonctionne pas. Par conséquent, le taux
de rendement synthétique (TRS) de ces conditionneuses est très loin de la valeur de référence
remarquant surtout que le non-TRS dépasse la 50 % pour la plupart des machines à causes de
problèmes essentiellement d’origines technique et logistique.
Tableau 8- Tableau de bord du mois de mai des conditionneuses des produits frais.
Machine ERMI1 ERMI 2 ERCA NOVA 1 CONTIMAB Réf (% )
Taux de charge (% ) 76 83,41 54 82 76 80
Taux de qualité (% ) 79 97,08 52 93 99 99
Taux de performance (% ) 63 62,91 40 71 44 95
TDO moyen (% ) 58 58,14 28 82 71 85
TRS moyen (% ) 40 33,08 15 58 30 75-85
Arrêt planifiés (h) 2,22 1,42 2,18 3,02 1,87 -
Arrêts non planifiés (h) 16,64 6,07 17,77 4,2 2,61 -
Ecart cadences (h) 3 2,85 1,288 3,12 2,95 -
Temps de non-qualité (h) 0,6 0,12 0,48 0,4 2,1 -
Total des arrêts (h) 22,46 10,46 21,718 10,74 9,53 -
TF moyen (h) 11,71 7,10 7,50 14,06 5,07 -
Légende : TDO = Taux de disponibilité opérationnelle, TRS = Taux de Rendement Synthétique, Réf = référence,
TF = Temps de fonctionnement, h= heures.
•Gestion des capacités : Pour éviter l’établissement d’un PDP incohérent et non faisable, il est
nécessaire de calculer la charge globale en se basant sur les prévisions de production à long
terme fixées dans le PIC et la quantité de produits finis déjà réalisée et stockée dans la chambre
froide. Cette étape doit être effectuée avant de lancer le calcul du besoin net. Par ailleurs, il faut
s’assurer que la charge moyenne est compatible avec la capacité de production de la machine
conditionneuse. Pour surmonter le problème de surcharge, le gestionnaire de production peut
augmenter temporairement la capacité, soit en utilisant une machine supplémentaire ou soit en
travaillant en heures supplémentaires pendant les weekends. Aussi, il peut modifier le niveau
de production défini dans le PIC. Par conséquent, chaque semaine, il doit effectuer le calcul des
charges détaillées, en exploitant tous les ordres de fabrication donnés par le calcul des besoins
28
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Chapitre III. Résultats et discussion
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
nets pour déterminer précisément l’échéancier des charges ainsi les besoins en capacité de la
machine.
III.9. Conclusion
29
Conclusion et perspectives
Optimisation de la chaîne logistique
Hiba Khemiri Conclusion et perspectives
au sein d’une entreprise laitière, Cas de Natilait
La démarche qualité effectuée au sein de Natilait vise à évaluer ses activités, à optimiser les
relations avec les fournisseurs, à anticiper les besoins internes, à augmenter l’efficac ité
opérationnelle et à améliorer la réactivité de l’entreprise. Au début, un diagnostic global de la
chaîne d’approvisionnement selon le référentiel SCOR a témoigné de la présence des failles au
niveau de la planification, influençant ainsi le calcul des besoins net et des charges détaillées,
de la façon de l’aménagement des matières premières et du processus de livraison du magasin
vers l’atelier de la production. Ensuite, l’audit logistique réalisé a démontré le vrai stade
maturité de la "supply chain" de Natilait : une logistique fragmentée. En fait, Natilait peut pallier
au niveau de la maturité intégrée en mettant en œuvre la démarche 10 R (plan d’action), en
mesurant et évaluant périodiquement la performance globale de la chaîne logistique. En outre,
l’établissement des tableaux de bord de pilotage ont permis de ressortir les étrangleme nts
goulots, afin d’augmenter la productivité et gérer les risques en temps réel. En exploitant les
indicateurs synthétiques de productivité, des indicateurs du coût ont été établis pour prouver
l’importance de gestion du temps (« Time is money »). Durant le mois du mai, les arrêts
imprévus des machines conditionneuses des produits frais ont occasionné une perte de 371298
DT équivalent à 65% du coût global d’arrêts de la production. Aussi, Natilait a perdu 110768,47
DT (20 % du coût global d’arrêts de la production) à cause de la diminution de la cadence réelle
de la machine par rapport à celle théorique vu la fréquence élevée des micro-arrêts. Puis, le coût
de la non-qualité est égal à 17568,74 DT participant de 3 % coût global des arrêts. Même les
arrêts planifiés coûtent 12541,055 DT, équivalant à 12 % du coût global d’arrêts de la
production. Par conséquent, il faut réduire non seulement les arrêts induits et propres mais aussi
les arrêts planifiés en optimisant les paramètres de nettoyages et en précisant la durée de chaque
tâche à effectuer avant le démarrage de la production.
Comme les indicateurs de productivité donne une visibilité claire sur la performance globale de
chaque service, on peut automatiser le calcul de ces indicateurs (les taux de rendement
synthétique et de charge) par l’intermédiaire d’un collecteur-enregistreur des données « Log-
TRS » connecté directement aux conditionneuses et à un ordinateur. Un tel appareil permettrait
de suivre simultanément le TRS des 4 machines et d’agir rapidement en augmentant l’efficac ité
de la réaction (la réactivité) et en gagnant du temps et d’argent.
Ce projet va aider l’entreprise à développer sa vision vers une logistique collaborative basée
essentiellement sur le partenariat et l’échange informatisé des informations internes et externes,
puisque la collaboration crée la valeur partenariale présentant un avantage concurrentiel.
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Références bibliographiques
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Annexe 1 : Cycle de vie des indicateurs de performance et des tableaux de bord
(FD X 50-171 juin 2000)
Légende
Flux physiques
Flux d’information
Annexe 2 : Diagramme de fabrication du yaourt étuvé
Ensemencement ferment
Dégazage + filtration
yaourt étuvé stérilement
OUI
NON
S tockage dans TLC à 4°C CQ
Homogénéisation et
CQ pasteurisation
NON
OUI
Processus 3 : Poudrage
OUI
Ecrémage et
CQ
standardisation
NON
Légende
Flux d’information TLS : Tank Lait Standardisé TSY : Tank Stockage Yaourt
Annexe 3 : Propriétés fonctionnelles des conditionneuses des ateliers des produits frais
Cadence théorique
Conditionneuses Articles des produits frais
(/ h)
Crème Fraiche 35 cl 2500
Crème Fraiche 15 cl 4200
Nova
Tartinat 350 g 4000
RaÏb 350 g 2700
Contimab Beurre 200 g 1000
Y.A boire 170 g 10000
ERMI 1 Y.A boire 270 g et jus lacté 200 g 8000
Y.A boire 450 g et L’ben 450 g 6000
Y.A boire 170 g 16000
ERMI 2 Y.A boire 270 g et 450 g 14000
L'ben 450 g 12000
ERCA Etuvé 110 g et brassé 70 g 14400
Optimisation de la chaîne logistique au sein
d’une entreprise laitière, cas de Natilait
HIBA KHEMIRI
Résumé :
Mots clés:
Abstract :
Due to increasing competitiveness, companies try to minimize the product cost price according
to customer requirements in terms of quality and delivery time. That’s why, supply chain
management requires performance assessment through the implementation of a supply chain
audit (According to SCOR) ensuring the control of physical and information flows of the
company. After this step, a continuous improvement approach was developed to optimize the
supply chain. Consequently, the necessity of implementing key performance indicators
implementation confirmed the productivity improvement of yogurt packaging machine
according to NF E 60-182.
Keywords:
Supply chain audit, improvement approach, key performance indicators, productivity.