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par
Oumaima Berrima
Réalisé au sein des Laboratoires Teriak
par
OUMAIMA BERRIMA
Signature : Signature :
DÉDICACES
À ma chère maman la plus passionnée Souad, ma clé vers le succès, pour tous les
sacrifices qu’elle m’a faits et pour tout le soutien qu’elle m’a offert tout au long de mes
années d’étude.
À mon cher papa Elyes pour ses encouragements à me battre jusqu’au bout. Lui ho-
norer avec ma réussite était toujours mon ultime objectif.
À mes jumelles Samar et Sahar pour leur présence toujours pour me supporter.
À mes amis et mes collègues qui ont été présents durant tout mon cycle d’étude.
Finalement À tous ceux qui m’aiment et me supportent.
i
REMERCIEMENTS
Les remerciements les plus sincères iront tout d’abord à mes deux encadrants : -Mme .
Sellami Asma, Directrice des Opérations Industrielles aux laboratoires Teriak, pour son
aide et ses conseils tout le long du stage , sa vision basée sur l’amélioration industrielle
continue a fait naître notre sujet du projet de fin d’études, -M. Gritli Hassène Maitre-
Assistant à l’ISTIC, pour la confiance qu’il nous a accordé pour son soutien inconditionnel
et surtout pour tout son dynamisme et ses compétences scientifiques qui nous ont permis
d’accomplir ce travail.
Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réali-
sation de ce travail.
ii
TABLE DES MATIÈRES
Dédicaces i
Remerciements ii
Introduction Générale 1
iii
TABLE DES MATIÈRES
4 Réalisation pratique 40
4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
4.2 Prototype sur une plaque perforée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
4.3 Conception et réalisation de la carte d’interfaçage . . . . . . . . . . . . . . 43
4.3.1 Conception du PCB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
4.3.2 Réalisation du circuit imprimé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.4 Conception et réalisation du circuit du module NRF côté récepteur avec
l’Arduino UNO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
4.4.1 Saisie du schéma électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
4.5 Réalisation des trois applications informatique . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.5.1 Développement des programmes implémentés dans les microcontrô-
leurs Arduino . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.5.2 Application LabVIEW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.5.2.1 L’architecture de la transmission de données de l’applica-
tion informatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.5.2.2 Interaction avec l’application informatique . . . . . . . . . 56
4.6 Validation et suivi du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Conclusion Générale 64
Bibliographie 66
Annexes 67
A Détails de TRS 68
iv
TABLE DES FIGURES
v
TABLE DES FIGURES
vi
LISTE DES TABLEAUX
vii
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L’excellence opérationnelle est une démarche d’amélioration continue de toutes les or-
ganisations qui cherchent un changement durable. C’est un cheminement qui se focalise
sur l’optimisation du fonctionnement productif.
Les projets et les outils sont un bon point de départ, mais ils ne suffisent pas à at-
teindre cette excellence. En effet, l’ultime vision d’une entreprise est de maximiser sa
performance en production tout en minimisant les coûts. Cela est achevé par le biais de
l’optimisation et l’amélioration continues de son procès.
Le stage de projet de fin d’études est le contact de l’étudiant avec le monde profes-
sionnel, cette phase est primordiale dans la formation car elle lui permet d’acquérir les
talents et les attitudes nécessaires à la satisfaction des exigences du marché de travail.
Dans cette perspective, nous avons réalisé notre projet au sein de l’entreprise (des labo-
ratoires) Teriak.
1
Introduction Générale
Ainsi, afin de réaliser le système de supervision, nous allons concevoir et réaliser une
solution électronique embarquée afin d’acquérir toutes les informations nécessaires. Cette
solution doit acheminer les données acquises de la ligne de production au PC et donc à l’in-
terface graphique de la supervision. En outre, afin d’avoir un historique et une traçabilité
des différents intervenants au niveau de la ligne de production, ces données requises, entre
autres, seront enregistrées dans une base de données. De plus, un autre objectif désiré est
de permettre au responsable de l’entreprise ou de la ligne de la production d’accéder à
distance à cette interface graphique afin de contrôler les indicateurs de production.
Dans l’intension d’aborder à la conception de ce système de supervision, nous essayerons
en premier lieu d’élucider l’état actuel de la ligne de production au regard des besoins
demandés par l’entreprise.
2
CHAPITRE 1
PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET
ANALYSE DU PROJET
1.1 Introduction
Dans ce chapitre introductif, nous allons faire dans une première partie une descrip-
tion générale des laboratoires Teriak, son process de fabrication et ses principaux projets
exploités. Une étude de l’existant occupe une deuxième partie pour mettre en évidence
les besoins et la problématique que nous allons résoudre dans l’usine. Finalement, nous
proposerons le besoin afin de remédier aux différents problèmes identifiés.
3
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
La description générale des opérations de process est présentée dans le schéma 1.2.
En outre, l’usine a opté pour l’éclairage une substitution des lampes par des lampes
LED à une même luminosité, faible consommation de puissance et durée de vie 10 fois
plus longue par rapport à l’existant. Les gains peuvent être de 50% du poste éclairage
qui représente environ 8% de la facture électrique. C’est un projet qui a déclenché l’année
dernière pour s’accomplir cette année.
4
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
Pour les prochains projets qui sont déjà lancés, on trouve l’automatisation des lignes
de conditionnement primaire et secondaire :
— Pour les formes sèches : acquisition d’une compte pièces et bouchonneuse automa-
tique.
5
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
— Pour les formes liquides : acquisition d’une ligne complète comprenant une étique-
teuse, une encartonneuse et une pose vignettes
Depuis décembre 2018, cette méthode est appliquée dans deux lignes de production
IMA 1216 et IMA 1217. Chaque ligne occupe une blistéreuse, une encartonneuse, une
trieuse pondérale et une pose vignettes.
Les opérateurs jouent un rôle crucial dans l’action. Ils préparent un compte rendu chaque
jour pour le superviseur pour identifier les causes de chaque arrêt en mentionnant sa du-
rée. Ils indiquent les temps d’arrêts calculés manuellement. Ensuite, ce superviseur peut
faire le calcul de TRS avec les deux méthodes suivantes :
Quantité Produite
TRS1 = × 100
Temps d’Ouverture (TO) × Cadence
6
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
7
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
./ Temps d’Ouverture = Temps total (24 heures sur une journée) - 2 heures (pause
d’une heure le matin et la nuit)
./ Cadence = Nombre de blisters par minutes
./ Temps Utile = Temps d’Ouverture - Somme des durées des arrêts déterminés par
l’opérateur
Si les opérateurs ont bien marqué les durées, on trouve que les deux résultats coïn-
cident. Ce n’est pas toujours le cas : chaque journée il y a des heures de sous-performances.
D’où vient la cause du problème qui se pose au cours de la réunion quotidienne de QRQC
qui dure 20 minutes maximum. Le but de ces réunions est de distinguer l’origine de la
non-qualité et proposer les plans d’actions à mettre en place afin de la corriger.
Une heure d’arrêt coûte chère pour l’entreprise. En janvier 2019, l’entreprise a perdu
61 heures de sous-performances (SP) qui est équivalent à quelques millions de dinars. Les
figures A.1 et A.2 de l’annexe A mettent en évidence ces zones d’ombres de la SP du mois
février et mars du premier trimestre de cette année en pourcentages et en heures.
8
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
9
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
10
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
Dans ce cadre vient notre projet : conception, réalisation et mise en place d’un sys-
tème de suivi de performance d’une ligne de production IMA 1217. A distance, celui qui
a l’accès de contrôle peut savoir l’état des machines, le TRS, la cause d’arrêt, la quantité
produite, la quantité éjectée, etc. Ainsi, les responsables peuvent intervenir rapidement à
n’importe quel moment dans la journée pour la prise de décision des actions. Cela met en
relief l’objectif principal de la méthodologie QRQC qui sert à réagir le plus rapidement
possible à un problème et de traiter les failles de production dès leur apparition.
L’industrie cherche à digitaliser les équipements de production et éliminer les écritures
manuscrites sur un document papier : ,→ Les opérateurs effectuent des saisies informa-
tiques.
Par conséquent, notre application doit offrir une session pour l’opérateur pour la tra-
çabilité des renseignements à propos le lot (désignation, numéro, température de scellage,
...) et de choisir la cause de l’arrêt si elle est provoquée par lui-même. A l’avenant, l’ap-
plication doit fournir l’enregistrement du début et de la fin de poste de chacun d’eux.
En outre, ce qui concerne le gain de temps en cas d’une panne, il suffit d’avertir l’équipe
maintenance à travers un bouton de l’interface réalisée.
11
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DES LABORATOIRES TERIAK ET ANALYSE
DU PROJET
Les évènements, les actions opérateur et les quantités produites sont automatiquement
sauvegardés dans une base de données qui est hébergée dans le serveur de Teriak et ac-
cessible pour consulter les historiques.
1.4 Conclusion
Après avoir une idée sur l’entreprise et découvrir ses historiques, son process de fa-
brication et ses différents projets, on a présenté le cadre de notre projet en mentionnant
une étude de l’existant pour analyser les besoins, et par la suite trouver une solution. Le
chapitre suivant englobe une spécification détaillée du système où nous ferons le choix des
matériels et des logiciels.
12
CHAPITRE 2
SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU
PROJET
2.1 Introduction
Après avoir détailler le cahier des charges du projet dans le premier chapitre, nous
allons effectuer une spécification des matériels et des logiciels. Cette sélection sera argu-
mentée par des critères bien déterminés.
Le tableau 2.1 mentionne tous les signaux nécessaires pour notre système.
Chaque machine de la ligne de production fonctionne avec une tension de commande
24 V DC fournie par le transformateur. Notre microcontrôleur est alimenté avec 5 V DC.
Il faut trouver un composant qui transmet le signal de l’automate au système sans qu’il
y ait de contact galvanique entre eux. On parle dans ce cas de l’isolation galvanique ou
électrique. Ce rôle se confond avec la fonction d’un optocoupleur. Il est formé d’une LED
et d’un phototransistor ou une photodiode. Quand le courant circule dans la LED, elle
brille (émet de l’infrarouge) dans un boitier bien hermétique à la lumière. Ce signal op-
tique émis est reçu par un phototransistor qui ferme alors le circuit de sortie. [4]
13
CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
Par contre, dans l’industrie, on trouve l’utilisation fréquente des relais électroméca-
niques. Ces organes électriques permettent l’ouverture et la fermeture d’un circuit élec-
trique par un second circuit complètement isolé (bien évidemment c’est l’isolation galva-
nique). Mais il est différent par rapport à l’optocoupleur. Le tableau comparatif 2.2 est
pour décider le meilleur choix.
C’est pour ces raisons, nous avons choisi de travailler avec des optocoupleurs. Plus
précisément avec le type 4N35 qui est caractérisé d’un taux de transfert minimal (CTR)
100%
avec
courant sortie dans le transistor
CTR =
courant dans la LED
Il faut que le courant d’entrée soit faible pour trouver le même courant à la sortie. Ça
dépend du choix de la résistance R1.
U = 24Volts = R × I
⇐⇒ R = 2.2KOhm → I = 11mA.
La figure 2.1 illustre le schéma électrique d’un optocoupleur sur l’ISIS.
On trouve une diode pour la protection de la LED de l’optocoupleur et une résistance
10 KOhms pour la sécurité du son phototransistor. Nous détaillerons par la suite dans ce
rapport la réalisation du circuit imprimé.
14
CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
Nous avons choisi ATMega 2560 comme microprocesseur. D’emblée, l’idée était de
créer notre propre microcontrôleur à base de microprocesseur adéquat mais nous avons
trouvé que ce dernier n’est pas vendu dans le marché tunisien.
En continuant notre recherche nous avons constaté que l’Atmega est le cœur de l’Ar-
duino, en particulier Arduino Mega qui est disponible, facile à programmer et nous pou-
vons l’interfacer avec d’autres circuits, ce qui est convenable dans notre cas. Finalement
avec Arduino Mega nous n’aurons besoin que d’un outil de développement.
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CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
Pour la transmission de données, l’information suit les différentes étapes illustrées par
la figure 2.2.
L’envoi des données peut être une communication série entre le premier microcontrô-
leur et le PC à travers un câble USB sans avoir besoin des autres composants présentés
dans le schéma. Mais, cette solution n’est pas pratique pour les opérateurs et elle pose un
encombrement au niveau de son placement. C’est pourquoi, nous avons concentré sur le
deuxième type de communication qui se base sur des modules radiofréquences.
Pour le choix de cette méthode sans fils, les principales caractéristiques qu’il faut
considérer sont :
— La consommation d’énergie
— Etendu d’un réseau
— Débit de données
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CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
Après avoir une idée sur les différents standards possibles à notre application, nous
essayons de faire un tableau 2.4 de comparaison récapitulatif afin de pouvoir faire le choix
le plus judicieux.
Le choix d’une technologie dépend des services proposés, ainsi que nos besoins du ré-
seau. Notre système demande un compromis entre le débit, la consommation d’énergie et
le coût.
Quoique le ZigBee est à faible consommation énergétique dans le réseau, son débit est
faible (250 Kbits/s maximum) et cela provoque des délais importants.
Le Bluetooth établit une connexion sécurisée de proximité. Bien que cela puisse appa-
raître comme une des limites de ce protocole : le transfert de données ne pourrait se faire
que sur de faible distance, il faut que les appareils soient proches les uns des autres.
Tandis que le Wifi est totalement écarté puisqu’il utilise un réseau avec une large
bande passante et par conséquent requiert beaucoup d’energie.
Ce qui nous laisse choisir le NRF24L01 qui permet un bon compromis entre le débit,
la consommation et le coût qui est bien plus faible que les autres.
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CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
Le NRF24L01 offre une communication radio accessible via une interface SPI stan-
dard. Le module dispose d’une antenne incorporée (visible en zigzag sur le circuit) et un
débit pouvant aller jusqu’à 2Mbps avec une consommation de 13.5 mA. La distance qui
sépare l’émetteur au récepteur est à 10 mètres sans prendre en considération les obstacles
dans la salle de production, 100 mètres répond donc à nos besoins.
Nous avons besoin d’un régulateur de tension pour abaisser 5 V DC de l’arduino jus-
qu’à 3.3 V DC pour l’alimentation du module. C’est le rôle de LM317. C’est un régulateur
série à 3 pattes capable de fournir 1.5 A sur une tension de sortie qui va de 1.25 V DC
à 37 V DC. Il a comme des broches Vout : sortie (relié au boitier), VIN : entrée, ADJ :
patte d’ajustement. Le câblage est présenté dans le schéma 2.4
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CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
Pour arriver au PC, le NRF24L01 reçoit les données de l’émetteur pour les lire avec un
deuxième microcontrôleur afin de pouvoir les visualiser. En mettant en relief une autre
caractéristique de l’Arduino, on constate qu’elle offre une variété des différents modèles
des cartes à différentes fonctions :
— Arduino Mega
— Arduino Nano
— Aruino UNO
— Arduino USB
— Ect
L’Arduino UNO de cœur ATmega328 est suffisant pour atteindre l’objectif puisqu’elle est
branchée seulement avec le module de communication récepteur. Elle va jouer le rôle d’es-
clave par la communication série avec le PC. L’application comme étant maître interroge
l’arduino et dans ce stade cette dernière envoie les messaages reçus.
Ce PC est caractérisé par un écran 21.5" ; LCD Tactile, un processeur Intel core i3-
4160T, 3.1 GHz, 3 Mo de mémoire cache, Mémoire 4 Go, Disque 500 Go, Carte Graphique
Nvidia Geforce 800M, 1Go de mémoire dédiée, graveur DVD, lecteur de carte - Wifi -
HDMI - Webcam integrée, audio Dolby, clavier, Souris USB. Son coût est de l’ordre de
1 400 TND.
Il sera encastré par la suite dans le panneau du local de la blistéreuse.
Il n’existe pas aujourd’hui de solution idéale, mais plutôt une combinaison qui permet
de répondre aux besoins.
19
CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
Il existe de nombreux logiciels de CAO parmi lesquels Altium Designer aussi. Ce der-
nier a la capacité d’utiliser des nombreuses bibliothèques des composants, de réaliser un
prototype grâce aux différents outils et de créer des modèles 3D très précis d’assemblage
des circuits imprimés et d’exporter cela sous un format standard de l’industrie de telle
manière d’être certains que le circuit imprimé va s’insérer dans le châssis mécanique dès
le premier essai.
Au début nous avons choisi de travailler avec Altium Designer. Mais lorsque le plan
rencontre la réalité, nous avons envisagé des contraintes avec Altium.
20
CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
2.3.4 LabVIEW
Pour le développement de notre application, nous devons choisi un environnement
convenable qui assure son bon fonctionnement. Les logiciels les plus utilisés pour la créa-
tion des interfaces Homme- Machine sont :
— Microsoft Visual Studio : est un environnement de développement intégré (IDE)
de Microsoft. Il permet de développer des applications pour Android, iOS, MAC,
Windows, le web et le cloud à travers un langage de programmation textuelle.
— LabVIEW : Laboratory Virtual Instrument Engineering WorkBench est un logiciel
conçu pour accélérer le développement de toute application de test, de mesure ou
de contrôle/commande à travers un langage de programmation graphique.
Il est à noter que ces deux logiciels sont capables de répondre aux exigences de l’inter-
face Homme-Machine. Alors que nous avons constaté que LabVIEW sera le choix le plus
convenable puisqu’il a surmonté le Microsoft Visual Studio dans l’intégration matérielle
extensive et rapide disponible, aussi bien pour les instruments sur table et les cartes d’ac-
quisition de données sur PC, que pour les radios logicielles et les ordinateurs embarqués
à base de FPGA.
— LabVIEW est une plate-forme de National Instruments (NI) éprouvée depuis plus
de 25 ans et devenue une norme dans l’industrie.
— La programmation graphique de LabVIEW offre la possibilité de programmer en
suivant le fil des idées en utilisant une méthode similaire à un organigramme –
appelée représentation graphique du flux de données- pour déplacer les données
d’une fonction à l’autre.
21
CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
— LabVIEW recompile son code à chaque action de votre part, ce qui signifie que
vous pouvez détecter et corriger les erreurs de codage au fur et à mesure qu’elles
surviennent plutôt que d’avoir à compiler votre code avant de pouvoir les corriger.
— LabVIEW représente naturellement le parallélisme dans le code, et sa nature gra-
phique permet de le visualiser facilement.
— Les utilisateurs peuvent surveiller et contrôler à distance des applications embar-
quées grâce aux services Web offerts par LabVIEW.
Il existe cependant de nombreux types de SGBD sur le marché, offrant chacun leurs
propres avantages et inconvénients.
Si nous faisons une synthèse de choix, l’oracle est le plus complet mais le moins évident
à utiliser puisque c’est inutile d’acheter une licence oracle pour un projet de petite taille.
De plus, ces performances ne seront pas bien différentes de celle de MySQL et SQL Server.
D’autre part, nous n’avons pas besoin de Microsoft Access pour faire une conception d’une
interface graphique. SQL Server est bien évidemment le logiciel avec lequel la prise en main
est facile et rapide. C’est le choix le plus raisonnable et le plus adapté à nos besoins.
2.4 Conclusion
Ce chapitre est consacré pour le choix des matériels et des logiciels que nous avons
utilisé pour notre système informatisé.
Dans le chapitre suivant, nous allons faire une conception UML et une analyse structurée
pour une vision et une spécification plus détaillées du projet.
22
CHAPITRE 2. SPÉCIFICATION MATÉRIELLE ET LOGICIELLE DU PROJET
23
CHAPITRE 3
SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
3.1 Introduction
Après avoir présenté la spécification des matériels et des logiciels à utiliser dans le
deuxième chapitre, nous allons planifier le travail. Cette phase primordiale du projet est
la conception. Elle envisage une modélisation du système avant sa réalisation et assure
la bonne compréhension de son fonctionnement. Nous allons réaliser dans ce chapitre
une spécification de notre application informatique en utilisant la méthode de l’analyse
structurée (Sturcture Analysis SA) et aussi en adoptant le langage de modélisation l’UML
(«Unified Modeling Language»).
En fait, nous pouvons utiliser la même méthode pour les trois parties de notre pro-
jet, mais la modélisation des données peut être dessinée sous différentes perspectives plus
approfondies selon les vues que le constructeur veut transmettre aux utilisateurs du sys-
tème.
24
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
En effet, les deux programmes (1) et (2) des microcontrôleurs sont inexploitables par
l’opérateur. En revanche ce dernier joue un rôle crucial dans l’application LabVIEW (3).
Donc, on doit choisir une conception qui définit clairement ses fonctionnalités à effec-
tuer. C’est une caractéristique de la modélisation UML qui est étroitement lié au dégré
d’intervention des acteurs.
25
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
¶ Diagramme de contexte
26
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
27
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
28
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
¸ Dictionnaire de données
29
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
30
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
Début
Faire toujours
{ Acquérir Blister conforme
Acquérir Blister éjecté
Acquérir Arrêt propre à la machine
Répéter
{ si (i == 1) alors
indice_cause_arret = i ;
i++ ;
} jusqu’à ((i>12) || (indice_cause_arret != 20))
Fin
Début
Faire toujours
{ Acquérir Boîte conforme
Si (Boîte conforme ==1)
{ Boîte =1 ;
}
Sinon Boîte = 0 ;
Envoyer Boîte vers le processus №3 ;
}
Fin
31
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
Début
Faire toujours
{ si (Entrées Blistéreuse[4] == 1) alors
{Marche = 1 ;
EnvoyerNRF_Emetteur (Marche) ;
Si (Entrées Blistéreuse[3] == 1) alors
{Marche == 0 ;
Description d’arrêt = ‘Arrêt opérateur’ ;
EnvoyerNRF_Emetteur (Description d’arrêt) ; }
Sinon si (Entrées Blistéreuse != 20)
{Marche == 0 ;
Description d’arrêt = DonnerDesriptionCauseArret(Entrées Blistéreuse[5]) ;
EnvoyerNRF_Emetteur (Description d’arrêt) ; }
}
EnvoyerNRF_Emetteur(«Blister conformes= ») ;
EnvoyerNRF_Emetteur(Nombre Blisters conformes) ;
EnvoyerNRF_Emetteur(«Blister éjectés= ») ;
EnvoyerNRF_Emetteur(Nombre Blisters éjectés) ;
EnvoyerNRF_Emetteur(«Boîtes conformes= ») ;
EnvoyerNRF_Emetteur(Nombre boîtes produites) ;
Nombre Blisters conformes =0 ;
Nombre Blisters éjectés =0 ;
Nombre boîtes produites =0 ;
Temps_écoulé =0 ;
}
Fin
32
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
¶ Diagramme de contexte
33
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
— Le processus fonctionnel (5) permet l’acquisition par le module NRF récepteur des
entrées (marche et description d’arrêt) envoyées à travers le module NRF émetteur.
— Le processus fonctionnel (6) permet l’acquisition par le module NRF récepteur
des quantités (le nombre de blisters conformes et éjectés et le nombre de boîtes
produites) envoyées à travers le module NRF émetteur.
— Le processus fonctionnel (7) permet l’envoi des données par le microcontrôleur
Arduino UNO, où est implémenté notre programme, vers le PC à travers un câble
USB.
⇒ Ces processus fonctionnels représentent notre deuxième application informatique
qui est décrit par la suite sous forme des processus primitifs spécifiés dans un al-
gorithme.
¸ Dictionnaire de données
Début
Faire toujours
{ Acquérir Marche
Acquérir Description d’arrêt
si (Marche == 1)
{ Etat Machine = "Marche" ; }
34
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
Fin
♦ Processus fonctionnel : Acquérir la quantité produite des blisters et des boîtes (№6)
Entrées : Quantités
Sorties : Nombre
Nécessité ()
Description :
Début
Faire toujours
{ Acquérir Quantités
Nombre = Quantités ;
}
Fin
Début
Faire toujours
{ Message = Concatenate("La machine est en", Etat Machine, "Quantité=", Nombre) ;
EnvoiPC(Message) ;
}
Fin
35
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
En fait, l’UML offre une notation graphique simple et compréhensible. C’est également
un bon moyen de maîtriser la complexité et d’assurer la cohérence d’un système.
36
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
37
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
38
CHAPITRE 3. SPÉCIFICATION DÉTAILLÉE ET CONCEPTION DE
L’APPLICATION INFORMATIQUE
— La fin du Lot doit être signalée pour que des détails complémentaires soient sau-
vegardés dans la base de donnée : date et heure de la fin, quantité produite des
blisters, nombre de blisters éjectés, boîtes produites, durée de fonctionnement,
durée des arrêts provoqués, cadence, TRS, opérateur,. . . ). S’il y a une panne, il
avertit instantanément l’équipe de la maintenance en envoyant un email à travers
l’application
— Si l’opérateur provoque un arrêt, il doit mentionner sa cause. Dès qu’il remet la
machine en marche, la description, la date, l’heure et la durée de l’arrêt seront
transcrits dans la table « Types d’Arrêts ». Cette étape est similaire dans le cas où
l’arrêt est propre à la machine sauf que la description est reçue automatiquement
par le NRF récepteur (pas d’action entre l’opérateur et l’application).
— A la fin, l’opérateur indique que son travail est achevé, l’heure de cette action est
retrouvée dans la base.
— Un rapport contenant toutes les informations concernant le personnel, la durée du
travail, Le TRS et les détails du lot est envoyé automatiquement en pièce jointe à
un email adressé aux individus concernés.
3.5 Conclusion
Tous au long de ce chapitre, nous avons créé dans une première phase une analyse
structurée, de deux programmes qui seront implémentées dans les microcontrôleurs Ar-
duino Mega et UNO, pour présenter la transmission de données de l’automate passant
par la carte d’interfaçage arrivant au PC. Pour achever la phase de la conception, le lan-
gage de modélisation UML détaille les fonctionnalités et les interventions des acteurs dans
l’application LabVIEW.
Dans le chapitre suivant, nous allons détailler la réalisation de la carte d’interfaçage et les
trois applications informatiques.
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CHAPITRE 4
RÉALISATION PRATIQUE
4.1 Introduction
Après la conception approfondie des trois applications informatiques, nous allons pré-
senter un prototype pour l’étude de faisabilité du notre projet. L’étape suivante consiste
à réaliser le circuit imprimé connecté avec l’automate, ainsi que la plaque perforée conçue
pour l’alimentation du module NRF côté récepteur, puis programmer les deux microcon-
trôleurs Arduino Mega et Arduino UNO. Au niveau de LabVIEW, nous allons détailler
l’architecture de transmission de données du côté récepteur arrivant au PC vers la base de
données jusqu’à l’envoi d’Email. D’autre part, les interfaces de l’application seront intro-
duites. Sans oublier bien évidemment que nous allons expliquer les étapes de validation
suivies par notre projet selon les normes pharmaceutiques.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Figure 4.1 – Simulation de 3 entrées avec un transformateur 24V DC alimentés par une
alimentation 5V DC
3. Côté récepteur, sur une plaque perforée nous avons soudé le régulateur LM317 avec
le module NRF. Les pins de la configuration du NRF sont connectés directement
avec l’Arduino qui est relié sur le PC par un câble USB comme illustré sur la figure
4.2
Figure 4.2 – Carte Arduino UNO avec le module NRF côté récepteur branchée au PC
41
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Le problème que nous avons rencontré au début réside dans les parasites provoqués
par les boutons poussoirs qui excitent une suite d’impulsions une fois un bouton poussoir
a été actionné : Ce comportement étrange et non désiré est connu par le rebond. Ce phé-
nomène nous a empêché dans notre application l’envoi massif de l’état. Par exemple, le
programme retourne 20 fois le même message lors d’un simple clic sur le bouton.
Figure 4.3 – Prototype sur une plaque perforée avec 3 entrées de l’automate de la
blistéreuse
42
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Cet essai nous a montré que parfois une impulsion sur le bouton poussoir "Marche"
n’est pas acquise par l’entrée de l’optocoupleur. Nous avons résolu cela en changeant
l’entrée I01 de l’automate venant du bouton poussoir par la sortie Q11 qui est celle de
l’entrée du variateur.
L’interface présentée dans la figure 4.4 permet de faire la somme de quantité produite
chaque 5 secondes et mentionner l’état de la machine.
Cette étude nous a permis de vérifier le bon chemin de notre conception et il faut
généraliser cela sur les 17 entrées (voir le tableau 2.1) sur une carte électronique.
Après avoir configurer les préférences générales de la schématique, ajouter les différents
composants selon la librairie choisie et faire les connexions électriques nécessaires, nous
avons obtenu la schématique présentée dans la figure 4.5 sous ISIS.
43
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
44
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
On ne peut pas nier le temps passé à faire notre premier essai de la conception du
PCB sur Altium Designer qui est considéré l’un des logiciels de conception de cartes élec-
troniques le plus évolué. Mais les contraintes que nous avons envisagées, présentées dans
le tableau 2.6 dans le chapitre 2, nous ont laissé de travailler finalement avec ARES. Nos
besoins nécessitent la facilité de faire les choses "non de refaire" la création d’un nouveau
document PCB et le placement des composants 5 fois minimum à cause d’une simple
erreur au niveau du schéma électrique. La dernière version du PCB avec Altium est pré-
sentée dans la figure B.1 dans l’annexe B.
Au niveau de l’ARES, les pads des empreintes choisies sont très réduits. Il faut élargir
ces parties électriques pour une bonne soudure par la suite sur le circuit imprimé.
Pour se faire, nous avons créé une bibliothèque pour chaque composant (l’optocoupleur,
la résistance, la diode, la résistance variable, le régulateur LM317, le condensateur et les
différents types des borniers à vis) dans ARES puis modifier son package lié à l’éditeur
de schéma ISIS.
Après avoir associer ces empreintes générées aux éléments, nous avons les placé judi-
cieusement sur la carte afin d’optimiser le routage.
En configurant une largeur à la piste en fonction de l’intensité maximale qui peut y cir-
culer, nous avons commencer le routage pour obtenir à la fin le PCB trouvé dans la figure
B.2 de l’annexe B.
Notre circuit dispose deux faces (voir les figures B.3 et B.4 dans l’annexe B) :
— La face avant (Top Layer) avec les pistes rouges où sont placés les composants.
— La face arrière (Bottom Layer) avec les pistes bleues sur laquelle les soudures des
broches des composants.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Avant l’emplacement des composants sur la carte, nous avons effectué un test du cir-
cuit imprimé par un multimètre. En fait, ce test est primordial afin d’assurer la continuité
des pistes ainsi que l’absence de court-circuit entre les pins et les pistes.
A ce moment, nous pouvons faire le perçage des trous de montage et la soudure des
composants électroniques sur la carte. Cette phase est présentée dans les deux figures 4.6
et 4.7.
46
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
47
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
48
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Les pins du module NRF explique dans le tableau 2.5 sont branchés avec l’Arduino
UNO comme suit :
GND le GND de l’Arduino
VCC la sortie du régulateur LM317 qui est 3.3V
CE le pin numérique 7 de l’Arduino
CSN le pin numérique 8 de l’Arduino
SCK le pin numérique 13 de l’Arduino
MOSI le pin numérique 11 de l’Arduino
MISO le pin numérique 12
Figure 4.9 – Schématique du circuit du module NRF côté récepteur avec l’Arduino UNO
par l’intermédiaire du logiciel ISIS
Puisque notre circuit est simple : il ne nécessite pas un circuit imprimé. Nous avons
soudé les différents composants sur une plaque perforée comme illustré dans la figure 4.10.
Cette plaque est connectée sur l’Arduino UNO.
Nous avons proposé un boîtier afin de loger la carte. Des ouvertures sont prévues sur
le côté de la boîte pour le connecteur USB pour l’alimentation de l’Arduino avec le PC.
49
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Figure 4.10 – Circuit du module NRF soudé sur la plaque perforée installé sur Arduino
UNO
En première partie nous avons testé le changement d’état de chaque signal acquis par
l’optocoupleur à travers l’Arduino Mega (sans considérer le module NRF).
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CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Puis, nous avons ajouté au programme la partie d’envoi des signaux vers l’Arduino
UNO. L’idée est de créer un package qui comporte un tableau des entiers, qui englobe les
différentes causes d’arrêts, la somme de la quantité produite des blisters et des boîtes et
le nombre des blisters éjectés par minute, et une variable pour savoir l’état de la machine
et sera envoyé à chaque itération.
A ce niveau, nous sommes prêtes pour commencer les essais sur la machine. Nous
avons installé la carte avec l’automate comme illustré sur la figure 4.12.
C’est le moment assez tendu dans le projet où nous sommes face aux résultats d’un
travail des mois.
En effet, nous avons commencé à envisager les imprévus :
Le programme retourne toujours à la même cause d’arrêt "Arrêt opérateur", sachant
que nous avons simulé des autres arrêts.
Quantité des blisters éjectés énormes même que la machine est en arrêt.
51
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Nous avons utilisé un multimètre pour savoir si le courant est bien passé à la sortie
de l’optocoupleur (24V de l’automate donne 0V à l’Arduino), en ouvrant le carter par
exemple comme étant une cause d’arrêt. Le résultat prouve qu’il n’y a pas de problème
côté matériel.
C’est à nous de jouer avec le code. Nous avons essayé de refaire tout le programme :
? Tester l’état initiale de chaque entrée à l’Arduino Mega.
7→ Il y a des causes qui ne sont pas ordinaires :
— Fin film aluminium : Alternative entre l’état 1 et 0 au cours du temps, si
l’état 1 ou 0 réside au bout d’un laps du temps (de 6 à 10 secondes), la machine
s’arrête.
— Zéro encodeur : Alternative entre l’état 1 et 0 au cours du temps. Le chan-
gement vers un état précis indique un arrêt.
— Rouleau hors position : L’état initiale dépend de l’état de la machine : vaut
1 si la machine est en marche sinon vaut 0. Le rouleau est hors position quand
l’entrée retourne 0 et la machine est déjà en marche.
— L’encartonneuse : Le démarrage de la blistéreuse après un arrêt de l’encar-
tonneuse est automatique.
Nous avons rectifié le code selon nos besoins mais nous sommes encore au niveau
de l’envoi (pas de transmission de données par le module NRF)
52
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
? Changer la méthode d’envoi des données : Au lieu du tableau, nous avons fait le test
à l’arduino Mega et le module NRF qui va transmettre directement la marche de
la machine et la description de l’arrêt. ⇔ Notre deuxième application informatique
au niveau de l”Arduino UNO va seulement lire les données reçues et les envoyer
au PC à travers le câble USB
? Pour le nombre des blisters éjectés, nous avons constaté que nous n’avons pas pris
la sortie correcte de l’électrovanne Q00 AC1. Nous avons vérifié la nouvelle sortie
(Q00 AC2) et le problème a été résolu.
7→ Nous avons constaté aussi que la somme de nombre de blisters éjectés devient
négative : quand la machine est en marche le nombre est correct par contre en cas
d’arrêt elle retourne à des valeurs non nulles. Avec le temps, nous avons compris
que c’est dû à la présence des parasites au niveau de la sortie. Nous pouvons
prendre l’entrée I19, AC2 qui représente le blister se trouvant sur le convoyeur
après découpe : ce signal retourne tous les blisters découpés conformes ou éjectés.
Il suffit de faire la soustraction au niveau du programme pour obtenir le nombre
des blisters non conformes.
Nous avons opté pour la dernière méthode citée précédemment parce que nous envisa-
geons recevoir les données de n’importe quel microcontrôleur sans se limiter à l’utilisation
de l’Arduino. ⇒ Notre application sera accessible à tout système embarqué branché en
série.
Nous avons eu des difficultés à trier les différentes informations provenant de notre
système conçu (description des arrêts, nombre de blisters produits, nombre de blisters
éjectés, nombre de boîtes produites) dans le but de faire correspondre chacune avec son
traitement.
53
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
D’emblée, nous avons utilisé Wampserver qui est une plateforme de développement
Web sous Windows. Il est exploité à l’aide des scripts PHP et la base de données MYSQL.
Mais nous avons trouvé que celui-ci n’est pas l’idéale dans notre cas car nous n’avons réussi
qu’à envoyer des données à LabVIEW. En outre, la base utilisée dans l’entreprise est SQL-
SERVER ce qui a conclu que ce serveur n’est pas compatible à nos besoins logiciels.
Au niveau de LabVIEW, nous avons créé une datalink pour l’échange des donnés avec
SQL Server comme illustré dans la figure 4.13. Nous avons choisi ODBC driver (Open
Database Connectivity) comme fournisseur puis nous avons spécifié la source de données.
Cette dernière est créée sous « outils d’administration source de données ODBC » dans le
fichier adéquat 32bits/64bits comme le montre la figure 4.14 puis faire entrer le catalogue
initial à utiliser qui représente le choix parmi la liste des bases de données. Elle en résulte
l’enregistrement d’un fichier Microsoft Data Link (UDL).
L’une des entraves que nous avons rencontré est qu’il faut installer le ODBC driver
convenable à la version de LabVIEW avec laquelle nous travaillons.
Figure 4.13 – Liaison locale des sources de données entre LabVIEW et SQL Server
Une fois la connexion à la base de données est établie, nous avons pu exploiter le
Database Toolkit de LabVIEW.
54
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Notre objectif depuis le début est d’héberger la base de données sur le serveur de
l’entreprise. Nous avons réussi à l’atteindre par la manipulation des sources de données
en les configurant avec l’authentification du serveur (figure 4.15)
Figure 4.15 – Liaison des sources de données entre LabVIEW et SQL Server réalisé sur
le serveur de l’entreprise
Les informations relatives à la machine sont conservées dans la base de données (ser-
veur) d’une part et dans un fichier Excel qui contient uniquement les données exploitées
au cours des réunions QRQC pour évaluer le TRS.
55
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Soit réaliser cette tâche depuis la base de données 99K en exportant un fichier Excel,
mais l’envoi d’un Email doit se faire indépendament. Nous pouvons créer une application
Windows pour résoudre le problème ou par l’intermédiare du langage VBA (Visual Basic
for Applications) dans Excel. L’unique souci avec cette solution est qu’elle n’assure pas
l’exécution des tâches désirées (générer le rapport et l’envoyer par email) simultanément.
Nous avons trouvé que le toolkit "Report Generation" de LabVIEW peut remédier la
situation. En effet, ce dernier permet de créer un classeur contenant plusieurs feuilles à
renommer avec des graphes.
Chaque jour, à la fin du temps d’ouverture, ce classeur renommé par la date courante
sera envoyé automatiquement par Email dont on trouve :
— Une feuille comprenant les différents types d’arrêts,
— Une feuille pour mentionner les horaires des postes des opérateurs,
— Une feuille des détails des lots produits dans cette journée,
— Une feuille pour le TRS, temps d’ouverture, temps utile, quantité produite des
blisters, nombre de blisters éjectés, nombre de boîtes produites.
¸ Envoi de l’Email
Nous avons essayé l’envoi par la méthode SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) donné
par LabVIEW. Au début, elle n’a pas fonctionné, c’est pourquoi nous avons l’essayé par
la plate-forme Microsoft NET avec laquelle LabVIEW peut s’interfacer.
Suite aux plusieurs tests, nous avons observé que le blocage de l’Email est au niveau
de la sécurité Gmail pour les deux méthodes. Il faut que nous configurons dans les pa-
ramètres l’activation de IMAP (Internet Message Access Protocol) pour pouvoir accéder
à Gmail et l’autorisation de l’accès des applications moins sécurisées (LabVIEW) pour
qu’il fonctionne correctement. La figure 4.17 mentionne l’envoi de l’Email par LabVIEW
au service maintenance.
56
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Figure 4.16 – Test de réception du rapport journalier Excel généré par LabVIEW
¶ Début du poste
L’interface de la figure 4.18 est dédiée à l’authentification de l’opérateur pour qu’il puisse
utiliser l’application. Le clic sur le bouton "Démarrer" permet :
— La vérification de l’identifiant et de son mot de passe.
— L’insertion à la table "Opérateur" de la base de données son nom et son temps de
login (le temps durant lequel l’opérateur a utilisé l’application).
— La page "Détail du lot" s’ouvre et devient accessible tant que l’opérateur est
connecté.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Figure 4.17 – Alerte d’une panne envoyé par Email à l’équipe maintenance par notre
application LabVIEW
· Détail du lot
« Détail du lot » est l’interface de la figure 4.19 accessible seulement à l’opérateur pour
qu’il :
— remplisse la désignation du lot, le numéro du lot, la température thermoformage
inférieur, la température thermoformage supérieur et la température de rouleau de
scellage au début de chaque Lot.
— mentionne le début du lot.
— mentionne la fin du lot. (Ce bouton provoque l’insertion dans la table "Lot" de
la base de données, ces renseignements sont : les champs remplis par l’opérateur,
la quantité produite de blisters, le nombre de blisters éjectés, le nombre de boîtes
produites, la cadence, la durée des arrêts, le temps de fonctionnement de la machine
et le TRS.)
— indique sa fin de poste pour enregistrer le temps de logout.
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CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
¸ L’interface « Arrêt »
« Arrêt » est l’interface de la figure 4.20 qui est accessible néanmoins l’opérateur n’est
pas connecté. Elle permet de donner des informations à propos l’arrêt courant : l’heure,
la date, le type, la description et la durée de cet arrêt.
Dans le cas d’une panne, l’opérateur peut cliquer sur le bouton "Intervention maintenance"
pour avertir l’équipe de la maintenance.
¹ Choisir un arrêt
« Choisir un arrêt » est l’interface de la figure 4.21 qui permet à l’opérateur de signaler
la cause de l’arrêt provoqué par lui même. Celle-ci apparaîtra automatiquement dès que
le module NRF récepteur a acquis le signal du bouton arrêt en phase.
59
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Une fois l’utilisateur a choisi la description d’arrêt, les informations seront stockées dans
la base comme mentionné sur la figure 4.22.
Figure 4.22 – Insertion des informations sur la cause d’arrêt dans la base de données
º TRS
L’interface TRS de la figure 4.23 permet de visualiser l’allure de TRS en fonction du
temps.
» Supervision
L’interface de la figure 4.24 est pour les superviseurs afin de consulter l’application à
distance.
60
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Nous avons publié l’application comme une page web pour que le superviseur la vi-
sualise à distance via le serveur Web offert par LabVIEW (figure 4.25).
61
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
Figure 4.25 – La page Web de notre application LabVIEW sur le PC et sur le téléphone
A cet égard, en 1992, la première version des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF)
inclut une annexe spécifique aux systèmes informatisés. Cette annexe est totalement revue
en 2011 pour mettre l’accent sur le principe d’une stratégie de validation. [8]
Le croisement de ces raisons permet de déterminer que notre système est à valider en
s’appuyant sur les diverses qualifications suivantes :
1. Qualification de Conception : Cette phase représente une spécification des
besoins et une conception détaillée du projet. (chapitres 2 et 3)
En outre
2. Qualification d’Installation : La phase qui consiste à :
62
CHAPITRE 4. RÉALISATION PRATIQUE
3. Qualification Opérationnelle : Dans cette étape, nous avons testé le bon fonc-
tionnement de notre système en tenant compte du texte réglementaire des BPF
qui est basé sur la fiabilité des processus de soutien tel que la maîtrise des chan-
gements, la traçabilité des modifications et la gestion de l’archivage (Les données
seront automatiquement sauvegardées dans un fichier Excel placé sur le bureau à
l’échelle locale et sur la base de données du serveur à l’échelle globale).
4. Qualification de Performance : Cette phase nécessite une période prolongée
sous surveillance du stabilité du système en exploitation. Elle est dédiée pour un
auditeur externe qui vérifiera les critères d’acceptation des normes réglémentaires.
La requalification de l’installation et celle opérationnelle du système devront être re-
faites périodiquement pour assurer l’intégrité des données.
4.7 Conclusion
Après avoir assuré la faisabilité du projet par un prototype, nous avons passé à la
conception et la réalisation du circuit imprimé ainsi que celui du module NRF côté récep-
teur. Par la suite, nous avons détaillé la phase des divers tests des deux microcontrôleurs
Arduino Mega et Arduino UNO avec la machine. La partie logiciel est achevée avec une
présenatation approfondie de l’application LabVIEW. Finalement, le plan de validation
d’un système informatisé dans les industries pharmaceutiques, qui exige des normes bien
définis, a été structurée.
63
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
En effet, dans une première partie, nous avons déchiffré la nature de tous les arrêts
qui peuvent se produire dans la machine et les traduire en langage binaire pour être lu au
niveau des pins du notre microcontrôleur Arduino Mega, ainsi que la quantité produite
de blisters et de boîtes.
Une deuxième partie du projet a été consacrée à la transmission à distance vers l’ap-
plication par le biais du module NRF.
Par la suite, nous avons développé une interface graphique qui permet de traiter les
données acquises cruciales aux calculs du TRS : l’indicateur clé pour suivre la performance
du fonctionnement de la machine.
Suite aux disciplines de la norme pharmaceutique 21 CFR Part 11, nous avons prévu
une gestion d’accès que l’application doit être contrôlée par une hiérarchie de ses utilisa-
teurs (responsable, superviseur, opérateur).
Pour conserver les données d’une côté, un enregistrement chronologique de tous les
actions qui se produisent au niveau de la machine sont sauvegardées dans la base de
données et d’une autre côté dans un fichier Excel trouvé sur le PC. Cet archivage assure
une traçabilité certaine des tables au cas où il y a un problème d’interconnexion entre
l’application et le serveur.
En guise de perspectives, nous envisageons généraliser le système réalisé sur toutes les
lignes de production. Une autre idée qui peut apporter une amélioration à notre système
64
Conclusion Générale
conçu est d’implémenter l’utilisation d’une douchette informatique pour faire entrer les
données relatives aux produits à travers un code QR généré. Ceci permettra de limiter
plus en plus l’intervention humaine sur le process. Dans cette dernière vision, nous avons
aussi pensé au recours à l’intelligence artificielle : reconnaissance faciale pour la gestion
d’accès d’une part et prédiction des arrêts de la machine d’autre part.
Tout cela met en relief l’excellence opérationnelle adoptée par Teriak, celle qui a ap-
porté des changements racines à la culture de travail.
65
BIBLIOGRAPHIE
[3] Stéphane Loizeau – StimuL Conseil, Quick Response, Quality Control (QRQC),
Publié en 2019,
URL = "http://www.stimul-conseil.fr/la-reactivite-durable-suite-le
-qrqc-quick-response-quality-control/"
66
ANNEXES
67
ANNEXE A
DÉTAILS DE TRS
68
Figure A.2 – Arrêts IMA 1217 en heures du premier trimestre 2019
ANNEXE B
RÉALISATION DE LA CARTE D’INTERFAÇAGE
70
Figure B.2 – Circuit imprimé de la carte d’interfaçage par ARES
Figure B.3 – Top Layer du PCB par ARES
Figure B.4 – Bottom Layer du PCB par ARES
Figure B.5 – Le typon de la carte électronique sur une feuille transparente (Top Layer)
Figure B.6 – Circuit imprimé réalisé (Top Layer)
Figure B.7 – Circuit imprimé réalisé (Bottom Layer)
PROJET DE FIN D’ÉTUDES
LIGNE DE PRODUCTION CONNECTÉE
Résumé
Ce rapport comporte les phases suivies pour la mise en œuvre d’un système embarqué
permettant la digitalisation d’une ligne de production, sa supervision et la connaissance
de l’origine des actions opérationnelles tout en éliminant les manuscrits. Une première
partie du travail concerne la conception d’une carte d’interfaçage qui autorise
l’acquisition des arrêts et de la quantité produite et les transmettre à distance vers une
interface graphique réalisée via LabVIEW : lieu de traitement et visualisation sur WEB
des états de la machine et envoi automatique des rapports journaliers par email. Dans
une deuxième partie nous avons créé une base de données : lieu de stockage de toutes les
informations à exploité ultérieurement.
Abstract
This report covers the phases followed for the realization of an embedded system
allowing the digitalization of a production line, its supervision and the track of the
origins of the operational actions while eliminating all the manuscripts. The first part of
our work consists in designing an Interface Board that authorizes the acquisition of the
machine ON/OFF signal, the produced quantity and their remote transmission to a
graphic Interface accomplished via LabVIEW where all data treatments, WEB
visualization and the automatic send of daily reports happen. As far as the second part,
it consists of database creation where data is being stored for subsequent uses.