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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Institut Polytechnique Privé (IP²)
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Elaboré par :
Wafa Jouini
Encadré par
Année universitaire
2016-2017
Dédicace
Je dédie ce travail
A ma mère,
je peux t’offrir ne pourra exprimer l’amour que je porte pour toi. Que
A mon père,
santé.
A mes sœurs,
A mes amis,
Qui sont une deuxième famille que la vie m’offerte, pour leur soutien
moral tout en espérant que notre amitié dure. Je vous aime plus que
tout.
Page i
Remerciement
encouragement.
travail.
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Table des matières
Contenu
Dédicace ........................................................................................................................................... i
Remerciement..................................................................................................................................ii
1. Le lait ................................................................................................................................ 4
4. Le yaourt ......................................................................................................................... 11
5.2. Principe.................................................................................................................... 15
5.3. Avantage.................................................................................................................. 15
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7. Validation ...................................................................................................................... 17
4. Conclusion ..................................................................................................................... 27
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3. Etude statistique de la validation de la méthode alternative FDS après calibration : .. 34
Annexes ..................................................................................................................................... 41
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Listes des figures
Figure 2: Diagramme général de fabrication du yaourt ferme et brassé (Saint-Eve, 2006). ......... 11
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Liste des tableaux
Tableau 12: Résultats de l’étude statistique de la comparaison de répétabilité pour EST ............ 32
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vii
Liste des abréviations
LL : Limite de Linéarité
MG : Matière Grasse
MP : Matière Protéique
pH : potentiel hydrogène
AT : Azote Total
°C : degrés Celsius
cm-1 : Centimètres
h : heures
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MAT : Matière Azotées Totale
min : minutes
ml : millilitre
v : volumes
µm : micromètres
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Présentation de l’entreprise
Aujourd’hui plus qu’hier et partout dans le monde, la concurrence se fait plus vive. En
effet les progrès de la productivité et le rythme de l’innovation génère une offre chaque jour plus
important et variée, en conséquence le consommateur peut désormais se montrer plus exigeant
de la qualité.
Dans ce contexte mondial d’évolution des marchés, la qualité est devenue une condition
essentielle pour la compétitivité des entreprises de notre pays. Le défi de la mondialisation et
l’accord du libre-échange avec l’union européenne rendent encore plus urgente l’adaptation de
notre économie à des normes rigoureuses.
En termes des exigences qualité, la société STIAL Délice Danone est le leadeur tunisien
dans le domaine agroalimentaire, spécialisée dans la fabrication du lait appartenant au groupe
MEDDEB, avec un chiffre d’affaire de 27.625.000 TND.
La société a été créée le 14 décembre 1978 par Meddeb Hamdi. La chaine de production
au Sein de la société a démarré le 23 octobre 1979.
La société possède plus de 60% de la part de marché des produits laitiers frais en Tunisie et
ce sont 2.000.000 de produits fabriqués et consommés chaque jours et pas moins de 33.000 Km
parcourus tous les jours pour visiter 21.000 magasins, 100 pots de yaourts consommées tous les
secondes, il compte a son actif une usine de lait, une usine de produits laitiers a la zone
industrielle de SOLIMAN et au siège aux berges du lac.
La STIAL Délice Danone a été longtemps considérée comme étant le leader dans son
activité spécialisée dans la fabrication des produits laitiers fermentés. La large gamme des
produits laitiers fabriqués par la société comprend :
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- Lait fermenté Activia étuvé
Fromage frais
- Petit Délice
Crèmes desserts
Boisson lacté
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Introduction générale
Introduction générales
La Tunisie est un pays de tradition laitière. En fait le lait et les produits laitiers occupent
une place prépondérante dans la ration alimentaire des tunisiens en apportant la plus importante
part de protéines d’origine animale.
La consommation du lait a évolué de 83 litres par habitant en 1994 à 111 litres en 2014. Cette
forte consommation du lait se justifie par le fait que c’est un aliment complet. En effet, il
constitue le premier apport protéique de l’être humain et le premier aliment naturel complet dès
le jeune âge. De plus, il renferme tous les nutriments de base, à savoir les glucides, les lipides,
les protéines, les vitamines et les sels minéraux.
De nos jours, suite à l’augmentation de la concurrence, les industriels ont commencé à faire
varier leurs produits notamment l’amélioration de la qualité physico-chimique, biologique et
sensorielle de leurs produits. Ceci leur permet, à la fois, de satisfaire les préférences de la
clientèle et d’encourir sa loyauté.
La maitrise du processus de fabrication, le respect de la formule de préparation ainsi que le suivi
continu et instantané de certains paramètres physico-chimiques sont alors d’une importance
capitale pour pouvoir déceler rapidement un éventuel problème et prévoir toutes les altérations
inattendues du produit fini.
Par ailleurs, la détermination de certains paramètres physico-chimique par les méthodes de
référence peut consommer beaucoup de temps. Ceci a incité les industriels à utiliser d’autres
méthodes plus rapides à condition qu’elles soient validées.
Dans ce cadre, la société « STIAL» est disposée d’un spectromètre infrarouge à transformer de
fourrier « FOOD SCAN» pour suivre les analyses rapides de la matière sèche, matière grasse et
matière protéique des produits finis. Mais, cet équipement n’a pas la même fiabilité de résultats
obtenus par la méthode de référence si les programmes ne sont pas calibrés.
Ce projet de fin d’études sera consacré à l’étude de la validation de la méthode de détermination
de l’extrait sec total, la matière grasse et la matière protéique par Food scan
Cette étude s’articule autour de trois chapitres qui se présentent comme suit :
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Introduction générale
Les domaines d’études, les techniques analytiques utilisés et les critères de validation font
l’objectif du deuxième chapitre.
Enfin, le troisième chapitre où ont été présentés les résultats et leur discussion.
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Etude bibliographique
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Etude bibliographique
1. Le lait
1.1. Définition
De la Répression des Fraudes à Genève en 1908, le lait a été défini comme étant : « Le
produit intégral de la traite totale et interrompue d’une femelle laitière bien portante, bien nourrie
et non surmenée. Le lait doit être recueilli proprement et ne doit pas contenir de colostrum. »
(POUGHEON et GOURSAUD, 2001).
Le lait est la sécrétion mammaire normale d’animaux de traite obtenue à partir d’une ou de
plusieurs traites, sans rien y ajouter ou en soustraire, destiné à la consommation comme lait
liquide ou à un traitement ultérieur Au cours du Congrès International
1.2. Composition
Les principaux constituants du lait selon POUGHEON et GOURSAUD (2001) sont :
- l’eau : (902 g/l) dans laquelle sont dispersés tous les autres constituants, la matière
sèche ;
Le lait contient une cinquantaine d'oligosaccharides bien répertoriés présents à l'état libre, mais
en quantités souvent négligeables (0,1 g/litre) (FAO, 1998).
- les glucides : (49 g/l) : principalement représentés par le lactose, disaccharide constitué
par l'association d'une molécule de glucose et d'une molécule de galactose (Luquet, 1985). Le
lactose est un sucre fermentescible ayant un faible pouvoir sucrant.
Sa présence dans le tube digestif favorise l’implantation d’une flore lactique qui s’oppose à
l’installation d’une flore de putréfaction. Il favorise également l’assimilation du calcium et des
matières azotées (Luquet, 1986) ;
- les lipides : (42 g/l) : ils se trouvent sous forme de gouttelettes de globules gras de
diamètre variable entre 0,1 et 20 μm. Pour le lait de vache, le diamètre est de 4 à 5 μm. La
dispersion de la matière grasse est donc très importante.
La teneur en lipides est la composante la plus variable du lait de point de vue quantitative que
qualitative. Elle dépend de différents facteurs comme le stade de lactation, la race, la saison, le
génotype et l’alimentation (Raynal-Ljutovak et al, 2008). Les lipides du lait sont formés
majoritairement par des triglycérides, des lipides simples (diacylglycérols, monoacylglycérols),
des lipides complexes (phospholipides) et des composés liposolubles (stérols, esters de
cholestérol) (Par et al, 2007).
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Etude bibliographique
- les matières azotées totales : (32 g/l) : Le lait constitue une importante source de
protéines pour l'homme, en particulier pour l'enfant. Sa teneur en protéines est par voie
de conséquence une caractéristique essentielle de sa valeur marchande (Hamama ,
2002). la dénomination « matières azotées totales » regroupe les protéines, ainsi que
l’azote non protéique. Le taux protéique (TP) conditionne la valeur marchande du lait,
plus le TP sera élevé par rapport à une référence et plus le lait sera payé cher au
producteur (paiement du point de TP). La matière azotée totale du lait est composée
essentiellement de :
- les sels minéraux : (9 g/l) : ils se trouvent à l’état ionique et moléculaire. Le lait est une
excellente source de minéraux nécessaires pour la croissance du jeune. La digestibilité du
calcium et du phosphore est exceptionnellement élevée dans le lait, en partie parce qu'ils
se trouvent en association avec la caséine. Ainsi, le lait est la meilleure source de calcium
pour la croissance du squelette du jeune et le maintien de l'intégrité des os chez l'adulte.
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Etude bibliographique
Le fer présente une situation particulière. Il est en quantité insuffisante dans le lait pour
couvrir les besoins du jeune; cependant, sa faible concentration permet d'y limiter la croissance
bactérienne (Michel et Wattiaux, 2000).
- Les vitamines : à l’état de traces mais ont un rôle biologique important (enzymes,
vitamines, oligo-éléments …) (Pougheon, 2001).Le lait de vache constitue une source
alimentaire importante de riboflavine (vitamine B2) pour l'homme.
Elle s'y trouve à l'état libre ou associée à des protéines et des phosphates à la surface des
globules gras. Cette vitamine intervient dans les phénomènes d'oxydoréduction et peut entraîner
la destruction de la vitamine C avec apparition de saveurs désagréables. Elle est très
photosensible et, après quelques heures d'exposition au soleil, le lait peut avoir perdu entre 50 et
80 % de son activité vitaminique B2 (Tab. 1) (FAO, 1998).
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Etude bibliographique
- Le point de congélation
Le point de congélation ou température de congélation ou point cryoscopique du lait de vache est
égale à -0,555°C.La mesure de point de congélation du lait est utilisée pour contrôler l'absence
de mouillage lors dc la traite, de la conservation ou de la collecte. Il est compris entre - 0,525 et -
0,530° C (PACKARD et GINN, 1990 ; MITCHELL, 1986 ; BOSSET et al, 1979 ;
PARGUEL, 1989).
La règlementation concernant les ventes d'exportation, retiennent généralement la valeur de -
0,520° C comme seuil au-delà duquel le lait est considérée comme mouillée. On détermine la
fraude par mouillage qui consiste à ajouter au lait des liquides (tel que l’eau, le lactosérum ou
des conservateurs) pour augmenter le volume de lait mis en vente ou d'améliorer sa qualité
microbiologique. On estime que le lait cru est mouillé si le point de congélation est au-dessus de
-0,530°C. Le point de congélation est mesuré avec un cryoscopie (Amariglio, 1986).
- La densité
La densité du lait est le rapport entre la masse volumique du lait et celle d’un même
volume d’eau à 20°C. Elle n’a pas une valeur constante. Elle est déterminée par deux facteurs de
variation opposés :
- la concentration des éléments en suspension (solides non gras).
- la proportion de matière grasse, celle-ci ayant une densité inférieure à 1. La densité du lait varie
de façon inverse à la teneur en matière grasse (Filipovitch, 1954).
- Le pH
Le pH du lait correspond à la concentration en ions hydrogène et représente l'acidité
naturelle du lait. L'acidité faible du lait de vache comprise entre 6,6 et 6,8 résulte de la présence
en excès de phosphate et de caséines (Codou, 1997).
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Etude bibliographique
Plusieurs méthodes sont utilisées pour le dosage de la matière grasse, mais la technique
acido-butyrométrique de GERBER (Méthodes de détermination du taux butyreux) reste la plus
répandue car elle permet une mesure rapide et suffisamment précise.
Cette méthode consiste en une attaque de lait par l'acide sulfurique et séparation, par
centrifugation en présence d'alcool iso amylique et en utilisant des butyromètres gradués. La
valeur Moyenne est 33 g/litre (Hamama, 2002).
- L’acidité titrable
Le lait présente une acidité qui peut être titrée par une solution d'hydroxyde de sodium en
présence de phénophtaléine à 1 % comme indicateur coloré. Cette acidité est exprimée en degré
doronic, c'est-à-dire en décigramme d'acide lactique par litre. Le mouillage du lait provoque une
diminution de son acidité qui se situe normalement entre 15 et 18° D pour un lait frais
(Hamama, 2002).
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Etude bibliographique
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Etude bibliographique
4. Le yaourt
4.1. Définition
Le yaourt est un produit laitier coagulé obtenu par fermentation lactique grâce à l'action de
Lactobacillus bulgaricus et de Streptococcus thermophilus à partir du lait frais ainsi que du lait
pasteurisé (ou concentré, partiellement écrémé, enrichi en extrait sec) avec ou sans addition (lait
en poudre, poudre de lait écrémé)» (Codex alimentarus, 1999).
les yaourts sont divisés en deux groupes :
- le yaourt ferme, dont la fermentation a lieu en pots se sont des yaourts nature ou
aromatisés (Enkelejda, 2004).
- le yaourt brassé, dont la fermentation s’effectue en vrac dans des cuves. Le caillé est
refroidi avant d’être conditionné en pots (Vignola, 2002).
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Etude bibliographique
Homogénéisation
Traitement thermique
Refroidissement à 4°C
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Etude bibliographique
L’inoculation : la quantité du ferment ajoutée doit être bien maitrisée car si on dépasse la
limite, on aura un problème de texture et de vitesse d’acidification. Mais, il ne faut surtout pas en
mettre trop peu, de peur que l'acidification soit trop faible. De même l’ensemencement doit être
homogène c'est-à-dire que l’on doit avoir une bonne et régulière répartition des germes dans le
lait (Accolas et Hermier, 1989).
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Etude bibliographique
Standardisation
Agitation
Pasteurisation
(95°C , 6min)
Homogénéisation (200bars)
Ajout ferment
Agitation
Fermentation
D’écaillage
Refroidissement
Stockage
Conditionnement
Stockage
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Etude bibliographique
5.1. Définition
Les méthodes d’analyses rapides sont des méthodes d'analyse par Spectrophotomètre proche
infrarouge qui sont apparues dans l'industrie laitière pour générer une analyse rapide et préciser.
5.2. Principe
Le principe de la méthode rapide est basé sur l’absorption d’un rayonnement proche
infrarouge par le matériau étudié. Il est fourni avec des calibrations universelles, en réseau de
neurones.
Ces calibrations permettent, à partir du spectre obtenu pour un échantillon analysé sur la
méthode rapide d’en prédire la composition chimique.
5.3.Avantage
Les avantages des méthodes rapides à spectroscopie Infrarouge sont :
- Optimiser l’utilisation des matières premières couteuses
- Rendre les opérations de laboratoire plus rentables
- Améliorer le contrôle production pour un Cout d’analyse réduit
- Rapide : les spectromètres proches peuvent analyser un échantillon en quelques secondes,
permettant une utilisation rapide de matériau analysé
- Pas besoin des réactifs car le spectrométrie infrarouge n’en nécessite pas
- pas de préparation d’échantillon : la spectroscopie poche infrarouge permet de mesurer
directement un échantillon liquide, solide ou pâteux sans aucune préparation ni dilution ;
- dosage quantitatif : permet d’accéder à la composition des produits ;
- dosage qualitatif : permet d’identifier un produit en fonction de son empreinte spectrale ;
- applicable en analyse de routine sans compétence spécifique ;
5.4. Inconvénients
Les contraintes de l’utilisation des méthodes rapides sont :
- Nécessiter d’une méthode de référence pour la validation
- la spectroscopie proche infrarouge ne peut généralement pas être utilisée pour estimer les
substances minérales, puisqu’elle est basée sur l’absorption du rayonnement par les
molécules organiques
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Etude bibliographique
Une méthode analytique c’est la réponse matérialisée a un problème donnée, on distingue deux
types de méthodes tels que les méthodes qualitatives et quantitatives.
Le but d’une méthode analytique qualitative est d’identifier les composants de l’échantillon et
celui d’une méthode analytique quantitative est de quantifier chacune des qualités inconnues
présentes dans un échantillon.
L’utilisation d’une méthode de dosage se décompose en quatre grandes phases successives :
- Une phase de sélection ou les objectifs et les conditions opératoires initiales sont définis
- Une phase de développement avec ou sans optimisation au moyen de plans d’expériences
- Une phase de validation (externe ou interne) précédé d’une phase de pré-validation
- Une phase de d’application en routine, incluant le plus souvent une validation en routine
et parfois une validation partielle ou une revalidation (Blanchin, 2010).
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Etude bibliographique
7. Validation
La validation est l’ensemble des opérations effectuées en vue de prouver qu’une
procédure est suffisamment exacte et fiable pour avoir confiance dans les résultats fournis pour
l’usage prévu (de la méthode de dosage). La validation doit être aussi étendue que l'impose la
réponse aux besoins pour l'application ou le domaine d'application donné.
Une validation n’est pas une opération que l’on effectue une fois pour toutes, elle ne doit être
effectuée que sur la base d’échantillons homogènes.
Récemment, une nouvelle stratégie de validation basée sur le profil d’exactitude a été introduite.
Elle est en accord avec l’objectif d’une méthode analytique, à savoir sa capacité de quantifier le
plus exactement possible chacune des quantités inconnues qu’un laboratoire aura à déterminer
(Blanchin, 2010).
Il est important a ce stade de définir certains termes et critères fréquemment rencontrés en
validation :
- Limite de Linéarité (LL): c’est le plus haut niveau fiable de mesure qu’on puisse utiliser
en tenant compte de tous les facteurs à considérer dans une méthode (OIV, 2005).
- Limite de Quantification d’une Méthode (LQM): c’est la concentration minimale qui
peut être quantifiée à l’aide d’une méthode d’analyse avec une fiabilité définie. C’est la
concentration équivalente à 10 fois l’écart type obtenu lors de l’établissement de la LDM (Graby,
2007).
- Limite de Détection d’une Méthode (LDM): c’est la plus petite concentration
fournissant un signal significativement différent du blanc ; c’est la plus petite quantité d’analyte
pouvant être détectée dans l’échantillon mais pas nécessairement quantifiée (Graby, 2007).
- Fidélité : elle représente l’étroitesse de l’accord entre des résultats d’essais indépendants
effectués sur différentes prises d’essais. Selon les conditions d’exécution de l’essai, cette
caractéristique s’exprime sous forme de réplicabilité, de répétabilité ou de reproductibilité pour
une méthode (Blanchin, 2010).
Réplicabilité : elle correspond à l’étroitesse de l’accord entre les résultats
individuels successifs obtenus sur le même échantillon soumis à l’essai dans le même
laboratoire et dans les conditions suivantes : même appareil, même analyste, même jour
(Blanchin, 2010).
Répétabilité : elle correspond à l’étroitesse de l’accord entre les résultats
individuels obtenus sur le même échantillon soumis à l’essai dans le même laboratoire et
dont au moins l’un des éléments suivants est différent : l’analyste, l’appareil, le jour
(OIV, 2005).
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Etude bibliographique
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Résultats et discussions
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Résultats et discussions
1.1.1. Principe
Le principe de cette méthode consiste à séparer la matière grasse de l’échantillon, par
centrifugation dans un butyromètre, après attaque de la matière grasse par l’acide sulfurique.
La séparation de la matière grasse est favorisée par l’addition d’une petite quantité d’alcool iso-
amylique.
1.2.1. Principe
Digestion puis minéralisation d’un produit en présence d’acide sulfurique et d’un
catalyseur afin de convertir l’azote organique en azote minéral. Distillation de l’ammoniac en
présence de soude concentrée puis dosage acidimétrique de l’azote.
1.2.2.1.Minéralisation
Pendant l’étape de minéralisation, la matière organique est détruite à chaud par l’acide
sulfurique concentré. L’azote se retrouve donc sous forme de sulfate d’ammonium (1) :
2 NH3 + H2S04 2 NH4+ + SO42- (1)
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Résultats et discussions
1.2.2.2.Distillation
Après la minéralisation, les matras de digestions sont transférés à l’unité de distillation.
L’ajout des quantités de réactifs est réglé à 50 ml d’eau et 100 ml de soude 40%. Le minéralisat
est ainsi tout d'abord neutralisé puis alcalinisé, on alors (2):
1.2.2.3.Titration
L’ammoniac distillé est titré par une liqueur d’acide sulfurique (H2SO4 0.1N) en présence
d’indicateur coloré selon l’équation (3).
NH3 + H+ NH4+ (3)
Le titrage est effectué par potentiomètre à point d’équivalence à l’aide d’une électrode
DG111, méthode N° : 11125 en auto titrage (sous agitation, adition du réactif dynamique, mode
contrôle par l’équilibre).
La fin de titration est indiquée par le changement de coloration de l’indicateur coloré au
rose. Ce nouveau virage doit être stable pendant 5 secondes et le pH final de 4.2 à 4.6 environ.
Le volume de chute de burette (V) d’acide sulfurique est noté.
L’azote total (NT) : azote correspondant à l’ammoniac produit et dosé par la méthode
kjeldahl.
La matière azotées totale (MAT) : MAT = NT * 6,38
La teneur en matière azoté totale est calculée par la formule (4)
Avec :
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Résultats et discussions
1.3.1. Principe
Le principe de l’analyse repose sur la détermination de la teneur en extrait sec total d’un
échantillon soumis à des conditions spécifiques de chaleur pendant une période de temps bien
déterminée.
Avec :
EST : extrait sec total en gramme par kilogramme
M0: poids de la capsule vide en gramme
M1: poids final en gramme (capsule + prise d’essai après dessiccation)
P : prise d’essais en gramme
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Résultats et discussions
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Résultats et discussions
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Résultats et discussions
Pour un risque donné ( = 0,05), la valeur de q est comparée à la valeur limite (qlim) exprimée
par l’équation :
Avec :
Vr (B) : le degré de liberté (ddl) relatif à la méthode rapide, il est défini par l’équation :
Par la suite q et qlim sont comparés et la méthode est considérée fidèle si q ≤ qlim.
| |
Avec:
S(d) est l’écart type des écarts entre les moyennes obtenues pour chaque échantillon :
∑ ̅
√
∑
̅
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Résultats et discussions
Test de justesse
Test de vérification Valeur obtenue Valeur critique avec Conclusion
= 5%
Moyenne des
différences
Ecart type des S(d)
différences
Test d’égalité | | 2 Acceptable
Oui / Non
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Résultats et discussions
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Résultats et discussions
1. Introduction
Les résultats avant calibration de l’appareil «FDS » réalisés au sein du laboratoire ne sont
pas satisfaisante car ils montrent que cet appareil ne donne pas la même fiabilité que la méthode
référentielle. Pour cela, nous avons fait l’ajustement de l’appareil par un calcul de biais comme il
est indiqué dans le manuel d’utilisation de l’appareil. Mais nous ne pouvons juger la justesse des
résultats qu’après une étude statistique bien détaillée.
On détermine q limite à partir de la table Khi-deux (annexe) avec un degré de liberté ddl=3 et un
risque d’erreur α=5%, on trouve la valeur :
Les résultats statistiques de comparaison de la fidélité de deux méthodes sont résumés dans les
tableaux suivants :
Matière grasse
Le tableau suivant présente les résultats statistiques de MG :
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Résultats et discussions
Matière protéique
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28
Résultats et discussions
Conclusion : d’après les résultats des tableaux en peut conclure que les paramètres de fidélité
montrent une légère déférence entre la méthode FDS et celui de la méthode de référence sauf la
MG et la MP pour le yaourt nature.
Les résultats statistiques de comparaison de la justesse de deux méthodes sont résumés dans
les tableaux.
On rappelle W limite ou critique dans notre cas est
Matière grasse
Le tableau 7 présente les résultats statistiques de MG :
Les résultats ont montré que W >> 2 sauf pour le yaourt nature W < 2 , d’où la méthode (B)
n’est pas aussi juste que la méthode de référence (A) pour le yaourt brassée et a boire avec un
risque d’erreur = 5%.
Matière protéique
Le tableau suivant présente les résultats statistiques de la MP :
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Résultats et discussions
Conclusion :
Eliminer les aberrants : ce sont les points pour lesquels les écarts entre valeurs FDS et
référence sont anormaux. On considère qu’un échantillon est aberrant lorsque son résidu est
supérieur à 2*SD de départ. On enlève donc de la sélection tous les points concernés. Les
statistiques sont recalculées automatiquement. L’élimination doit concerner 5 à 10% des
échantillons au maximum.
Observer l’ajustement de pente et biais : La première étape consiste à observer si la
valeur de pente est bien comprise entre 0.8 et 1.2, sans quoi celle-ci ne pourra être corrigée
(ajustement de biais seul alors). La gamme de variation pour le paramètre doit alors être bien
étendue, et ainsi le R² proche de 1.
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Résultats et discussions
Comparer le SD obtenu avec celui observé précédemment. Observer le graphique des résidus
pour observer un éventuel effet de pente (surestimation des valeurs hautes, sous-estimation des
valeurs basses ou le contraire).
Si toutes les conditions sont remplies sur la pente (0.8 < pente < 1.2 et R²=1), le choix de
l’ajustement s’orientera en fonction du SD obtenu, qui doit être le plus petit possible.
Si la différence est faible entre SECpente/ordonnée et SECbiais seul, préférer un ajustement de
biais seul. ·
Le graphique de corrélation permet également de détecter un effet de pente (si les deux
droites ne sont pas parallèles).
Matière grasse
Pour le yaourt à boire elle diminue d’une valeur de 9.80 avant la calibration jusqu’à
atteindre une valeur inférieure à celle de la valeur critique :
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Résultats et discussions
Matière protéique
Pour la matière protéique elle diminue d’une valeur de 132.21 avant calibration jusqu’à
atteindre une valeur inferieure a celle de la valeur critique :
, on constate que pas de différence entre
et .
Les résultats statistiques de comparaison de la justesse de deux méthodes sont résumés dans les
tableaux suivants
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Résultats et discussions
Matière grasse
Yaourt à boire
1.062 0,703 1.747 2 Oui
Les résultats ont montré que , on constate que pas de différences entre
et
Matière protéique
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Résultats et discussions
Interprétation
Après la première calibration, on conclure que q et inferieure à qlim, donc la méthode (B)
est juste et fidèle.
Les résultats ont montré que W devient inferieure de 2 on peut donc dire que la justesse de la
méthode rapide a été améliorée après la première calibration.
On peut donc dire que la méthode rapide juste et fidèle par rapport à la méthode de référence
puisque W < 2 et q < 2
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Résultats et discussions
Le tableau suivant présente un résumé comparatif des résultats des différents types
d’analyse avant et après calibration
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Résultats et discussions
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Conclusion générale
Conclusion générale
En guise de conclusion, nous pouvons dire que, dans un marché plein de concurrence,
l’industriel est appelé à disposer un produit de haute qualité : c’est le cas des produits
alimentaires. Ainsi, les produits laitiers étant les produits les plus demandés. Pour cela une
maitrise de fabrication et des analyses de contrôle paraissent d’une importance capitale.
Pour cette raison on a réalisé une étude des caractéristiques physico-chimique du yaourt ainsi
qu’aux différentes méthodes de dosages, afin de résoudre les problèmes et les limites utilisés
au part avant, nous avons opté pour l’appareillage FDS dont le but ultime la limitation du
temps d’analyse de l’extrait sec total et le contrôle continu de la teneur en matière grasse et
matière protéique des produits suite à des domaines d’études ainsi que les techniques
analytiques utilisés pour la qualification et la validation de la méthode de dosage rapide FDS.
Au cours de ce travail, nous avons montré que la fidélité et la justesse de la méthode rapide
par rapport aux méthodes de référence ont été améliorées après la calibration.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
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Annexe 11: Taux de l’EST par les méthodes A et B de yaourt A BOIRE avant calibration
Annexe 12: Paramètres statistiques de justesse et de fidélité EST de yaourt A BOIRE avant
calibration
Annexe 13: Taux de la MG par les méthodes A et B de yaourt A BOIRE après calibration
Annexe 15: Taux de la MP par les méthodes A et B de yaourt A BOIRE après calibration
Annexe 17: Taux de l’EST par les méthodes A et B de yaourt A BOIRE après calibration
Annexe 21: Taux de la MP par les méthodes A et B de yaourt nature avant calibration
Annexe 23: Taux de l’EST par les méthodes A et B de yaourt nature avant calibration
Résumé
Au cours de ce travail élaboré au sein des laboratoires STIAL, nous avons dans un
premier temps étudié les caractéristiques physico-chimiques, les compositions du lait et les
produits fermentés de type yaourt ainsi qu’aux différentes méthodes de dosage de la matière
sèche, la matière grasse et la matière protéique. Dans un deuxième temps, nous avons
déterminé les domaines d’études, les techniques analytiques utilisés et les critères de
validation. Finalement, nous avons qualifié et validé une méthode de dosage rapide sur
l’appareil Food scan.
SUMMARY
In the course of this work developed in the STIAL laboratories, we first studied the
physicochemical characteristics, the milk compositions and the fermented products of the
yoghurt type, as well as the different methods of determination of the dry matter, the Fat and
protein material. In a second step, we determined the fields of study, the analytical techniques
used and the validation criteria. Finally, we have qualified and validated a fast dosing method
on the Food scan apparatus.