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1. Introduction
2. Détermination du sol
a. Choix de l’aménagement
Pour élargir la voix de chemin de fer de 2 à 4 voies, différentes solutions nous sont
offertes. Nous pouvons placer deux nouvelles voies à droite de celles qui existent déjà,
ou nous pouvons en placer une de part et d’autre des voies existantes. C’est cette
dernière option que nous choisissons pour des raisons de facilité. En effet, à gauche,
nous pouvons ajouter une voie sans construire de mur de soutènement, simplement en
reculant le talus qui existe déjà. Et à droite, nous pouvons placer une voie, en
construisant un mur de soutènement assez éloigné de la route existante pour ne pas
interférer avec elle. Dans le cas où nous aurions voulu placer les deux voies à droite
des deux voies existantes, les largeurs imposées par chacune de celles-ci auraient eu
pour conséquence de nous amener sous la route, et donc de devoir la dévier. Ce choix
ne nous semble pas rationnel, c’est pourquoi, pour ces nombreuses raisons, nous
décidons de placer une voie de chaque côté.
Nous devons donc placer un seul mur de soutènement à droite des voies, après
avoir enlevé un certain volume de terre pour pouvoir placer une nouvelle voie de 4 m
de largeur, et une zone de dégagement de 1m. Cela nous ramène à 2 m de la fin du
talus existant, et à 4 m de la route.
[Précision sur le sol dans lequel nous nous trouvons, influence de la nappe ? Pour plus
tard ?]
b. Choix d’une géométrie de base pour le mur de soutènement
L’aménagement étant choisi, nous devons définir un type et une géométrie de base
pour le mur afin de pouvoir calculer le poids des terres, le poids propre, et les
surcharges, connaissant l’ensemble de la géométrie. Pour le choix du mur de
soutènement, nous avions le choix entre un mur poids et un mur en béton armé. C’est
ce dernier que nous avons choisi, car le mur poids ne devient plus très adapté pour des
hauteurs supérieures à 4 m. Or, nous sommes dans ce cas, avec un mur faisant en
première approximation 5 ou 6 m de hauteur. Le choix des dimensions s’est fait, pour
une première étape de calcul, à partir des dimensions courantes données dans le
syllabus de M. Verbrugge1 à la page 142, dans le cas d’un mur en béton armé, comme
nous le justifions plus haut.
epaisseur H epaisseur bas gauche droite larg.semelle epaiss. semelle H dist. Mur-route
0,21 0,42 1,25 0,83 2,5 0,42 5 4
Terre
Points
x y
0 0 Centre de
0 0,42 gravité
1,25 0,42
1,25 5
1,46 5
1,67 0,42
2,5 0,42
2,5 0
Aire
n°1 n°2 n°3 total
1,05 0,9618 0,4809 2,4927
G
n°1x n°1y totx toty
1,25 0,21 1,3445324 1,509660208
n°2x n°2y
1,355 2,71
n°3x n°3y
1,53 1,946666667
Connaissant le sol dans lequel nous nous trouvons ([Bruno : à préciser à la fin du
point a]), connaissant notre implantation, et connaissant la géométrie de base de notre
mur de soutènement, nous pouvons à présent calculer le poids propre du mur, la
poussée des terres, et la poussée due aux surcharges.
1
Verbrugge Jean-Claude, Mécanique des sols et fondations (CNST 231), deuxième partie – volume 1.
Nous sommes dans le cas dit de « poussée active des terres ». C’est-à-dire que les
actions proviennent des terres qui ont tendance à pousser sur le mur, et donc à prendre
du volume, à s’étendre. C’est le cas donc lorsque le soutènement se dérobe sous
l’action de la poussée des terres. « Celui-ci est généralement atteint pour un
déplacement de l’ordre du millième de la hauteur retenue »2. Les calculs se font alors
avec le coefficient de Rankine K_indice_a, inférieure au coefficient de poussée des
terres au repos K_indice_o.
La poussée active des terres est donnée par : [Á compléter syllabus page 106].
La valeur de K_indice_a est donnée dans des tables : [ici, expliquer toute la
démarche du choix de K_a pour delta=2/3 Phi…etc ; tu étais là, si tu ne te souviens
pas, je pourrais te réexpliquer, il y a des équations à mettre, et deux petits dessins,
avec les deux modèles possibles, et pourquoi nous avons choisi l’un et pas l’autre].
Nous avons donc choisi un K_a valant 0,458. Et nous obtenons donc :
p1 = 43,51 kN/m.
Dans le cas qui nous occupe ici, les surcharges proviennent de la route. Nous
sommes dans le cas de surcharges uniformes partielles (voir syllabus page 115 pour
d’éventuelles précisions théoriques à ajouter avec ce qui suit). La valeur de la
surcharge provenant de la route est de 10 kPa. Nous commençons par préciser notre
prisme d’éboulement, pour finir par calculer par la poussée sur l’écran dû à la
surcharge [Mettre l’ensemble des formules de la page 117].
Nous remarquons que cette valeur est nettement inférieure à celle obtenue pour la
poussée des terres. Nous retiendrons à cet égard que la terre est très lourde, et que les
surcharges dues à une route n’ont guère d’influence sur le mur de soutènement. Le
même volume occupé par de la terre aurait pu être utilisé pour la modélisation, nous
nous serions retrouvé du côté de la sécurité.
En guise de synthèse, vous pouvez retrouver l’ensemble des valeurs obtenues sur
ce tableau Excel :
Coeff secu
Poussée des 1,5
2
Verbrugge Jean-Claude, Mécanique des sols et fondations (CNST 231), deuxième partie – volume 1, page 102.
terres
Modele w=0 ; beta=0 ; phi=22
Ka delta
0,458 14,5842831
P1
43,51 [kN/m]
(Part2 vol1 page
Poussée des surcharges 117)
Prisme
d'éboulement
surcharge uniforme partielle
Lim
Lim sup inf
1,60607817 5,9165
Q P Z1 Z2
60000 40565 1,60607817 14,7911777
P2 (kN/m)
3,07655783
Poids par metre de mur
62,3175 (kN/m)