Travailler Avec Soi Même: - Johann Wolfgang Von Goethe, Poète, Dramatiste Et Polymate

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TRAVAILLER AVEC SOIMÊME
Penser est facile. Agir est difficile. Agir comme on pense est le plus difficile.
—JOHANN WOLFGANG VON GOETHE, POÈTE, DRAMATISTE ET POLYMATE
Votre corps et votre esprit sont les outils que vous utilisez pour faire avancer les choses.
Apprendre à travailler efficacement avec vousmême rend l'accomplissement de ce que vous
avez décidé d'accomplir plus facile et plus agréable.
Dans l'environnement d'affaires chargé d'aujourd'hui, il est facile d'être stressé
par tout ce qui doit être fait. Apprendre à travailler de manière efficace et efficiente
peut faire la différence entre une carrière épanouissante et une carrière épuisante.
un.
Dans ce chapitre, nous verrons comment décider quoi faire, définir et atteindre
objectifs, suivez vos tâches quotidiennes, surmontez la résistance et réalisez
constamment un travail plus productif sans vous épuiser.
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Monoidéalisme
Faisle c'est tout.
—SLOGAN DE LA MARQUE NIKE
On a beaucoup écrit ces dernières années sur le sujet de la productivité, c'est
àdire comment en faire plus. Des livres comme Getting Things Done, The Power of Less
et Master Your Workday Now! tous proposent différentes méthodes pour atteindre le nirvana
du flux de travail.
Lorsque nous essayons d'« être productifs », vers quoi visonsnous exactement ?
Idéalement, vous souhaitez concentrer toute la puissance de votre énergie et de votre
attention sur un seul sujet à la fois.
Le monoidéalisme est l'état de concentration de votre énergie et de votre attention sur
une seule chose, sans conflits. Le monoidéalisme est souvent appelé un état de «flux»,
un terme inventé par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi. C'est l'état de l'attention
humaine dans sa forme la plus productive : une attention et un effort clairs et concentrés
dirigés sur un (et un seul) sujet pendant une période de temps prolongée.
PJ Eby, un ancien programmeur informatique spécialisé dans l'aide aux gens à
utiliser leur esprit de manière plus productive, définit le monoidéalisme de cette façon :
Quand quelqu'un dit "faitesle", il essaie de vous faire comprendre que vous ne
devriez rien faire d'autre. Il serait peutêtre préférable de le formuler ainsi : « Faitesle,
sans penser à quoi que ce soit, pas même à ce que vous faites. En fait, ne le faites
même pas, regardezvous le faire, mais n'essayez pas de faire quoi que ce soit.
En fait, le « monoïdéalisme » est simplement l'état dans lequel vous avez
exactement une chose en tête, sans conflit. C'est une condition qui se traduit par
une action naturelle en relation avec la pensée, plutôt qu'une technique en soi. . .
L'utilité d'une technique [de
productivité] particulière pour un individu particulier dépendra largement
sur la question de savoir s'il aborde leurs pierres d'achoppement particulières dans la réalisation
d'un état monoidéal.
Lorsque vous « ne faites que le faire », vous êtes dans un « flux », un état monoidéal. Là
il n'y a pas de distractions, pas d'interruptions, pas d'autojugements, pas de doutes. Lorsque votre
esprit est en mode « faire » à 100 %, vous accomplissez inévitablement beaucoup de choses.
Alors, comment se meton exactement dans un état monoidéal ?
Tout d'abord, éliminez les distractions et les interruptions potentielles. En fonction de la
niveau d'activité cognitive requis pour terminer votre travail, il faudra dix à trente minutes avant que
votre esprit ne soit absorbé par ce que vous faites.
Les appels téléphoniques, les collègues "passant pour prendre votre cerveau" et d'autres
demandes imprévues sur votre attention briseront votre état monoideal, donc la priorité numéro un
est de s'assurer que vous ne soyez pas distrait. J'utilise souvent des bouchons d'oreille ou je joue de
la musique instrumentale pour éliminer le bruit de fond et je déconnecte le téléphone lorsque je ne
veux pas être interrompu.
Désactiver ma connexion Internet (voir Épuisement de la volonté) pendant que je suis
l'écriture me permet aussi beaucoup plus facilement de maintenir un état monoidéal.
Sinon, je suis beaucoup trop susceptible de naviguer sur le Web lorsque les choses se
compliquent. L'utilisation de techniques de structure de guidage similaires est un bon moyen
d'empêcher votre attention de s'égarer.
Deuxièmement, éliminez les conflits intérieurs . Il est parfois difficile de démarrer
parce que vous rencontrez un conflit entre deux systèmes de contrôle dans votre esprit.
L'élimination de ces conflits avant de commencer à travailler vous aide à atteindre un état monidéal
beaucoup plus rapidement. Si vous sentez une résistance à démarrer, il est utile de consacrer du
temps et de l'énergie à explorer ce conflit plus en profondeur avant de continuer à travailler.
En écrivant ce livre, j'ai connu plusieurs périodes de résistance frustrante. Au lieu d'essayer
d'ignorer la résistance ou de la surmonter (un moyen infaillible de faire l'expérience de l'épuisement
de la volonté), l'exploration de cette résistance à l'aide de la simulation mentale et de la réinterprétation
m'a aidé à découvrir un conflit caché : je n'étais pas satisfait de la façon dont mon travail se déroulait,
et faire plus de ce qui ne fonctionnait pas serait un gaspillage. Passer du temps à réviser la structure
du livre a résolu ce conflit, améliorant simultanément le livre et éliminant la source de la résistance.
Troisièmement, lancez le processus d'attention en faisant un « tiret ». Étant donné que cela
peut prendre de dix à trente minutes pour entrer dans la zone, réserver dix à trente minutes pour
une rafale rapide de travail ciblé peut faciliter grandement l'obtention
dans la zone rapidement. Si vous n'êtes pas productif à la fin du tiret, vous avez la permission de
vous arrêter et de faire autre chose. C'est rarement le cas : une fois que vous avez commencé, il
est facile de continuer.
Une technique que j'utilise souvent s'appelle la technique Pomodoro1, du nom de son créateur,
Francesco Cirillo, d'après ces drôles de petits minuteurs de cuisine en forme de tomate (pomodoro
en italien). Voici comment la technique fonctionne : Réglez une minuterie de cuisine sur vingtcinq
minutes. Votre travail consiste à vous concentrer sur une seule tâche pendant toute la durée. Si
vous êtes bloqué, continuez à vous concentrer jusqu'à ce que le chronomètre se déclenche. Une
fois la période de travail de vingtcinq minutes terminée, vous pouvez faire une pause de cinq
minutes, ce qui porte la durée totale à une demiheure un bloc de temps que chacun d'entre
nous peut intégrer ici et là à son emploi du temps.
Ce que j'aime dans la technique Pomodoro, c'est qu'elle atteint deux objectifs à la fois : elle
facilite le démarrage et elle vous donne la permission d'ignorer les distractions. Même si vous
n'êtes pas enthousiaste à l'idée de ce que vous devez faire, vous dire « ce n'est que vingtcinq
minutes » est un excellent moyen de surmonter la résistance initiale au démarrage. La Technique
Pomodoro est aussi une bonne excuse pour ignorer les distractions : si le téléphone sonne, se
rappeler qu'"un Pomodoro est indivisible" est un moyen efficace de se donner la permission de
l'ignorer, en maintenant son état Monoideal.
Si vous éliminez les distractions et les conflits avant de commencer votre tiret, vous
passerez naturellement à un état Monoideal quelques minutes après le début de la période
de travail.
La méditation est une forme d'« entraînement à la résistance » du monidéalisme. Simple
des méditations comme se concentrer sur votre respiration, puis ramener consciemment
(et sans jugement) votre concentration sur votre respiration si et quand votre attention s'égare est
un moyen de pratiquer consciemment les compétences utilisées pour maintenir votre attention face
aux distractions. Aussi peu que dix minutes de méditation simple chaque jour peuvent
considérablement améliorer votre capacité à vous concentrer.
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Pénalité de commutation cognitive
Dirigez votre esprit ou il vous gouvernera.
—HORACE, POÈTE ROMAIN DU PREMIER SIÈCLE AVANT JÉSUS CHRIST
Chaque projet et chaque tâche sur lesquels vous décidez de travailler demande une
certaine quantité d' attention, d'énergie et de concentration pour le mener à bien. La question
est : comment pouvezvous accomplir tout ce que vous devez faire le plus efficacement ?
Beaucoup de gens comptent sur le multitâche : essayer de faire plus d'une chose à la fois
en même temps. Alors que beaucoup de gens supposent que cela les rend plus efficaces,
le monidéalisme et le multitâche sont complètement opposés. Neurologiquement, il est impossible
pour votre cerveau d'être multitâche. Lorsque vous essayez de faire plus d'une chose à la fois,
vous n'êtes pas vraiment en train de traiter en parallèle, vous transférez rapidement votre
attention d'une chose à une autre. Pendant que vous prêtez attention à la tâche A, vous ignorez
la tâche B jusqu'à ce que vous y reveniez.
Par conséquent, le multitâche productif est un mythe. Selon plusieurs études
neurologiques récentes2, plus vous essayez de prêter attention à des choses à un moment
donné, plus votre performance en souffre. C'est pourquoi ce n'est jamais une bonne idée de
parler sur un téléphone portable en conduisant. En essayant de vous concentrer sur deux
choses à la fois, vous réduisez votre temps de réaction au même niveau que quelqu'un qui
conduit en état d'ébriété . votre attention d'un sujet à un autre, vous encourez la pénalité de
commutation cognitive. Afin d'agir, votre cerveau doit « charger » le contexte de ce que vous
faites dans la mémoire de travail. Si vous changez constamment le centre de votre attention,
vous forcez votre cerveau à passer du temps et des efforts à battre, charger et recharger des
contextes encore et encore. C'est pourquoi il est possible de passer une journée entière à faire
du multitâche, de ne rien faire et de se sentir épuisé à la fin vous avez brûlé toute votre énergie
à changer de contexte au lieu de progresser.
La pénalité de changement cognitif est un coût de friction (discuté plus tard) : moins vous
changez, plus le coût est faible. C'est pourquoi le monidéalisme est si efficace
— en concentrant votre attention sur une seule chose à la fois, vous permettez à votre
cerveau de charger une seule fois le contexte dans la mémoire de travail, ce qui signifie que
vous pouvez concentrer votre énergie sur l'accomplissement réel de la tâche à accomplir.
Pour éviter un changement de contexte improductif, une stratégie de traitement par lots est préférable.
Éliminer les distractions peut aider à éviter les interruptions inutiles, mais il est tout à fait
possible de gaspiller de l'énergie mentalement même si vous avez toute la journée libre. La
meilleure approche pour éviter les changements cognitifs inutiles consiste à regrouper des
tâches similaires.
Par exemple, j'ai du mal à progresser sur des tâches créatives (comme
écrire ou tourner des vidéos de formation) entre les appels des clients. Au lieu
d'essayer de jongler avec les deux responsabilités en même temps, je les regroupe. Je
me concentre généralement sur l'écriture pendant quelques heures ininterrompues le
matin, puis je regroupe mes appels et mes réunions l'aprèsmidi. En conséquence, je peux
me concentrer sur les deux responsabilités avec toute mon attention.
J'utilise une stratégie similaire pour faire des corvées, mettre à jour des rapports financiers
ou faire des courses : je consacrerai quelques heures uniquement à la réalisation de ces
tâches. En conséquence, j'accomplis tout ce que je dois faire en très peu de temps.
Paul Graham, capitalrisqueur, programmeur et essayiste, appelle cela
stratégie de traitement par lots « horaire du fabricant/horaire du gestionnaire ».4 Si
vous essayez de créer quelque chose, la pire chose que vous puissiez faire est d'essayer
d'insérer des tâches créatives entre les tâches administratives — le changement de contexte
tuera votre productivité. Le "Maker's Schedule" consiste en de grands blocs de temps
ininterrompus ; le « horaire du gestionnaire » est divisé en plusieurs petits morceaux pour les
réunions. Les deux calendriers ont des objectifs différents, mais n'essayez pas de les combiner
si votre objectif est d'accomplir un travail utile.
Éliminez les changements de contexte improductifs et vous en ferez plus avec moins
d'effort.
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Quatre méthodes d'achèvement
Je ne suis qu'un, mais je suis un. Je ne peux pas tout faire, mais je peux faire quelque
chose. Et parce que je ne peux pas tout faire, je ne refuserai pas de faire ce que je peux
faire. Ce que je peux faire, je dois le faire. Et ce que je dois faire, par la grâce de Dieu, je
le ferai.
—EDWARD EVERETT HALE, CLERGYMAN UNITAIRE DU XIXE SIÈCLE ET
ÉCRIVAIN
Il n'y a vraiment que quatre façons de « faire » quelque chose : l'achèvement, la suppression,
la délégation et l'ajournement.
L'achèvement accomplir la tâche est l'option à laquelle la plupart des gens pensent.
Si vous gardez une liste de choses à faire, vous supposez probablement que ces tâches sont
de votre responsabilité. Ce n'est pas tout à fait vrai l'achèvement est préférable pour les
tâches importantes que vous seul pouvez particulièrement bien faire. Tout le reste peut être
traité d'une autre manière.
La suppression, qui élimine la tâche, est efficace pour tout ce qui n'est pas
important ou inutile. Si quelque chose sur votre liste de tâches n'est pas important, ne vous
sentez pas mal de l'éliminer. Si ça ne vaut pas la peine d'être fait, ça ne vaut pas la peine de
le faire bien ou vite, n'hésitez pas à vous en débarrasser.
La délégation, c'estàdire l'attribution de la tâche à quelqu'un d'autre, est efficace
pour tout ce qu'une autre personne peut faire à 80 % aussi bien que vous. Pour déléguer,
vous devez avoir quelqu'un à qui déléguer . Les employés, les soustraitants ou les sous
traitants peuvent tous vous aider à faire plus de choses en accomplissant des tâches en votre
nom.
Lors de la préparation de mon cours intensif en ligne Personal MBA Business,5 Kelsey et
moi avons tourné les vidéos, mais nous avons fait appel à la grandmère de Kelsey, une
dactylographe incroyablement rapide, pour nous aider à créer des transcriptions de chacune
des vidéos. Nous avons ainsi pu boucler l'intégralité du parcours en un temps record, sans
nous sentir dépassés.
Si vous n'avez personne à qui déléguer des tâches de routine, travailler avec une
entreprise d'assistants virtuels peut être très utile. Pour moins de 100 $ par mois, vous pouvez
faire appel à une équipe de professionnels pour vous aider à faire avancer les choses. Si vous
avez peu d'expérience avec la délégation, c'est une expérience qui vaut la peine d'être tentée.6
L'ajournement, c'estàdire le report de la tâche à plus tard, est efficace pour les tâches qui ne
sont pas critiques ou qui ne dépendent pas du temps. Ne vous sentez pas mal à l'idée de
remettre certaines choses à plus tard. La meilleure façon de vous enliser est d'essayer de gérer
trop de choses en même temps. Enregistrer les tâches non critiques pour plus tard est un bon
moyen de concentrer votre attention et votre énergie sur ce qui est le plus important.
Dans Getting Things Done, David Allen recommande de tenir une liste « un jour/peutêtre »
des choses que vous aimeriez faire un jour mais qui ne sont pas si importantes pour le moment.
Le chercheur en créativité Scott Belsky recommande une approche similaire dans Making Ideas
Happen : créez une liste de tâches en veilleuse que vous souhaitez effectuer ultérieurement,
mais qui ne sont pas une priorité pour le moment. Il est très utile de revoir périodiquement cette
liste lorsque vous cherchez quelque chose de nouveau ou d'excitant à faire.
Utilisez les quatre options lors du traitement de votre liste de tâches et vous obtiendrez plus
fait que vous n'auriez jamais cru possible.
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Tâches les plus importantes (MIT)
Vous devez penser aux grandes choses pendant que vous faites de petites choses, afin que
toutes les petites choses aillent dans la bonne direction.
—ALVIN TOFFLER, CHERCHEUR EN TECHNOLOGIE ET FUTURISTE
Toutes les tâches ne sont pas égales, certaines sont plus importantes que d'autres.
Vous n'avez que peu de temps et d'énergie pour faire avancer les choses chaque jour. De
toutes les choses qui sont sur votre liste de choses à faire en ce moment, certaines d'entre
elles sont vraiment importantes, et certaines d'entre elles ne sont vraiment pas importantes. Si
vous voulez tirer le meilleur parti de votre temps et de votre énergie limités, il est préférable de
vous concentrer d'abord sur l'accomplissement des tâches qui feront la plus grande différence,
avant de consacrer votre temps et votre énergie à autre chose.
Une tâche la plus importante (MIT) est une tâche critique qui créera les résultats les plus
importants que vous cherchez à atteindre. Tout ce qui se trouve dans votre assiette n'est pas d'une
importance critique, alors ne traitez pas tout de votre liste de tâches de la même manière. En prenant
quelques minutes pour identifier quelques tâches comme particulièrement importantes, vous vous
concentrerez plus facilement sur leur réalisation en premier.
Au début de chaque journée, créez une liste de deux ou trois MIT, puis concentrezvous sur
leur réalisation le plus rapidement possible. Gardez cette liste séparée de votre liste de tâches
générale ou de votre système de suivi des tâches. J'utilise généralement une fiche 3 × 5 ou le «
Emergent Task Planner » de David Seah7, un PDF téléchargeable gratuitement qui facilite la
planification de votre journée.
Lors de la création de votre liste de MIT, il est utile de poser une question d' autoélicitation :
« Quelles sont les deux ou trois choses les plus importantes que je dois faire aujourd'hui ? Quelles
sont les choses qui, si je les faisais aujourd'hui, feraient une énorme différence ? » Écrivez uniquement
ces tâches sur votre liste MIT, puis essayez de les accomplir dès le matin.
Combiner cette technique avec la loi de Parkinson (discutée plus loin) en fixant un délai
artificiel est extrêmement efficace. Si vous vous fixez comme objectif d'avoir
tous vos MIT terminés avant 10h00, vous serez étonné de la rapidité avec laquelle vous pourrez
accomplir les tâches les plus importantes de la journée.
Avoir une liste de deux ou trois MIT vous aide à maintenir un état Monoideal en vous donnant
la permission de dire non aux interruptions qui ne sont pas aussi importantes.
Si vous travaillez sur vos MIT et que quelqu'un vous appelle, il est plus facile d'ignorer l'appel ou
de dire à l'appelant : "Je travaille dans les délais, je vous recontacterai plus tard". Par définition,
tout ce qui n'est pas un MIT n'est pas aussi important, il est donc plus facile de dire non aux
interruptions non critiques.
Atteignez vos MIT le plus rapidement possible, puis vous aurez le reste
de la journée pour gérer tout ce qui se présente.
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Objectifs
Fixer un objectif vague, c'est comme entrer dans un restaurant et dire : « J'ai faim. Je veux de la
nourriture." Vous resterez affamé jusqu'à ce que vous commandiez quelque chose.
—STEVE PAVLINA, AUTEUR DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL POUR LES PERSONNES INTELLIGENTES
ET BLOGUEUR CHEZ STEVEPAVLINA.COM
Beaucoup a été fait dans la littérature commerciale sur l'importance d'avoir des objectifs. Des objectifs
bien définis accomplissent deux choses : ils vous aident à visualiser ce que vous voulez et vous
enthousiasment à l'idée de l'atteindre. Un objectif est une déclaration qui clarifie précisément ce que
vous voulez atteindre, ce qui permet à votre cerveau d'utiliser facilement la simulation mentale pour
visualiser à quoi ressemble la réalisation de cet objectif. Si le résultat final que vous recherchez est
vague ou flou, vous empêchez les systèmes de planification automatique de votre esprit de trouver des
moyens d'obtenir ce que vous voulez. Des objectifs bien formulés jouent également un rôle clé dans la
motivation plus votre objectif est clairement défini, plus il est facile de s'enthousiasmer à l'idée de faire
les choses nécessaires pour obtenir ce que vous voulez.
Les objectifs flous comme : « Je veux gravir une montagne » ne sont pas très utiles, car ils ne
donnent pas à votre cerveau de matière avec laquelle travailler. Quelle montagne ? Où? Lorsque?
Pourquoi? Sans réponses à ces questions, vous ne ferez probablement rien du tout.
Les objectifs bien formés réussissent le « test de l'Everest ». Les objectifs utiles ressemblent à ceci :
"Je veux gravir le sommet du mont Everest avant mon quarantième anniversaire et prendre
une photo panoramique à encadrer sur mon mur en guise de trophée."
Cet objectif est facile à simuler pour votre cerveau. Le mont Everest se trouve au Népal, vous devrez
donc organiser votre voyage. Vous devrez également améliorer vos compétences en escalade, trouver
un guide, acheter du matériel, acheter une caméra panoramique appropriée, etc. Une fois que vous avez
pris une décision consciente pour atteindre l'objectif, votre esprit commence automatiquement à trouver
des moyens d'y parvenir.
Les objectifs sont plus utiles s'ils sont encadrés de manière positive, immédiate,
Format concret, spécifique (PICS) :
Positif fait référence à la motivation votre objectif doit être quelque chose vers lequel
vous vous dirigez, et non vers lequel vous vous éloignez. Des objectifs tels que "Je ne
veux plus être gros" sont une recette pour le verrouillage des menaces vous renforcez le
négatif au lieu d'utiliser la réinterprétation pour changer la prédiction de votre esprit et vous
enthousiasmer à l'idée de vous améliorer. Pour de meilleurs résultats, éliminez d'abord les
conflits , puis dirigezvous vers ce que vous voulez accomplir. Immédiat fait référence à
une échelle de temps : vos objectifs doivent être des choses sur lesquelles vous décidez de
progresser maintenant, et non « un jour » ou « éventuellement ». Si vous ne voulez pas vous
engager à travailler sur un objectif particulier maintenant, mettezle sur votre liste un jour/
peutêtre et concentrezvous sur autre chose. Concret signifie que vous êtes en mesure
de voir les résultats dans le monde réel.
Les objectifs sont des réalisations vous devez savoir quand vous avez
accompli ce que vous vous étiez fixé. Se fixer des objectifs comme « Je veux être
heureux » ne fonctionnera pas car ils ne sont pas concrets. Comment sauriezvous que
vous avez terminé ? Lorsque vous atteignez le sommet du mont Everest, vous avez réalisé
quelque chose de concret dans le monde réel, c'estàdire
béton.
Spécifique signifie que vous êtes en mesure de définir exactement quoi, quand et où
vous allez atteindre votre objectif. L'ascension du mont Everest à une certaine date dans un
avenir proche est spécifique, ce qui permet à votre esprit de planifier exactement comment
vous allez l'accomplir.
Pour un meilleur effet, vos objectifs doivent être sous votre contrôle. Des objectifs
comme « perdre vingt livres » sont écrasants parce qu'ils ne sont pas directement sous votre
contrôle – perdre du poids est un résultat, pas un effort. Si votre poids augmente de quelques kilos
au hasard un jour donné, il est facile de se sentir vaincu, même si vous n'aviez pas le choix. Pour
de meilleurs résultats, faites de vos objectifs des actions qui se trouvent dans votre locus de contrôle
(discuté plus tard), comme faire un minimum de trente minutes d'exercice chaque jour et contrôler
le nombre de calories que vous consommez.
Pour suivre vos objectifs, n'importe quel simple carnet ou système de référence fera l'affaire.
Personnellement, je capture tous mes objectifs dans un simple fichier texte, que j'imprime et
conserve dans mon carnet de tâches. Chaque fois que je pense à ce dont j'ai besoin
à faire, j'ai ma liste d'objectifs à portée de main pour une référence facile, ce qui facilite la
détermination des tâches les plus importantes.
Vous pouvez parfaitement modifier vos objectifs. Parfois, nous pensons que nous
voulons quelque chose, pour découvrir plus tard que nous ne le voulons plus tellement.
Ne vous sentez pas mal à ce sujet, cela s'appelle apprendre. Si vous vous retrouvez à
travailler vers un objectif qui ne vous convient plus, travaillez sur autre chose.
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États d'être
Je ne suis peutêtre pas allé là où j'avais l'intention d'aller, mais je pense que j'ai fini là
où j'avais l'intention d'être.
—DOUGLAS ADAMS, HUMORISTE ET AUTEUR DE LA SÉRIE DES GUIDES DU VOYAGEUR
L'une des erreurs que je vois constamment les gens faire lorsqu'ils se fixent des objectifs
est de supposer que tout est un accomplissement.
Pensez à des déclarations comme « Je veux être heureux », « Je veux être excité » et
« Je veux réussir ». Comment savoir si vous avez atteint ce que vous aviez prévu de
faire ? Pouvezvous vraiment atteindre le bonheur, l'excitation ou le succès si votre expérience
quotidienne change ?
Un état d'être est une qualité de votre expérience actuelle. Les expériences
émotionnelles ne sont pas des réussites car elles fluctuent avec le temps. Vous pouvez être
heureux en ce moment et bouleversé dans une heure. En conséquence, « être heureux »
n'est pas un accomplissement, c'est une qualité de votre expérience actuelle.
Les états d'être sont des critères de décision, pas des objectifs. C'est normal de vouloir
« être heureux » ou « avoir du succès », mais traiter ces désirs comme des objectifs est
source de frustration. Au lieu de traiter ces états comme des réalisations, il est bien préférable
de les considérer comme des critères de décision des moyens de comprendre si vos actions
mènent ou non aux résultats souhaités.
Les états d'être vous aident à répondre à la question « Estce que ce que je fais en ce
moment fonctionne ? » Par exemple, si vous voulez vous sentir heureux, vous remarquerez
peutêtre que passer du temps avec des amis proches et des membres de votre famille crée
l'expérience que vous souhaitez, il est donc évidemment important de prendre du temps pour
ces choses. Si vous voulez vous sentir calme, mais que votre travail vous stresse tout le
temps, il est clair que la situation doit changer : ce que vous faites ne fonctionne pas.
Décomposer des états d'être complexes en plus petites parties est encore plus
utile. Au lieu d'utiliser des états d'être complexes comme le "succès" et le "bonheur"
comme critères de décision, il est de loin préférable de décider ce que ces états
signifie réellement pour vous. Par exemple, je définis "réussir" comme "travailler sur des
choses que j'aime avec des gens que j'aime", "se sentir libre de choisir ce sur quoi je travaille"
et "avoir assez d'argent pour vivre sans stress financier". Ensemble, ces états d'être
fournissent une définition beaucoup plus utile du succès si c'est ainsi que je vis le monde,
je "réussis".
Il en va de même pour le "bonheur". Au lieu d'être un seul état d'être,
"être heureux" est une combinaison de "s'amuser", "passer du temps avec des gens
que j'aime", "se sentir calme" et "se sentir libre". Lorsque ces états d'être décrivent mon
expérience dans le moment présent, je suis "heureux".
Décomposer le « bonheur » en ses composants m'aide à m'assurer que je fais des choses
qui m'aideront à en faire l'expérience plus pleinement et plus souvent.
Décidez quels états d'être vous voulez expérimenter, et vous disposerez d'un ensemble
puissant de critères de décision que vous pourrez utiliser pour évaluer les résultats de vos
actions d'une manière entièrement nouvelle et utile.
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Des habitudes
Nous sommes ce que nous faisons à plusieurs reprises. L'excellence n'est donc pas un acte, mais une
habitude.
—WILL DURANT, HISTORIQUE, PARAPHRASANT ARISTOTE, PHILOSOPHE GREC ANTIQUE
Qu'en estil des choses que vous voulez faire au quotidien, comme faire de l'exercice ? Estce un objectif ou un
état d'être ? Ni l'un ni l'autre, en fait.
Les habitudes sont des actions régulières qui nous soutiennent. Faire de l'exercice, se brosser les
dents, prendre des vitamines, suivre un régime particulier ou rester en contact avec ses amis et sa famille sont
autant d'exemples d'habitudes qui nous gardent heureux et en bonne santé. En raison de la puissance de l'
accumulation, de petites habitudes peuvent s'additionner pour donner d'énormes résultats au fil du temps.
Les habitudes nécessitent généralement une certaine quantité de volonté pour être créées.
Par conséquent, il est préférable d'utiliser les techniques dont nous avons discuté dans la section sur la
structure de guidage pour faciliter l'inculcation des habitudes que vous souhaitez adopter.
Si vous voulez aller au gymnase dès le matin, préparez votre sac de sport et préparez vos vêtements
d'entraînement la nuit précédente pour vous faciliter la tâche, car vous avez structuré votre environnement
pour exiger moins d'efforts pour agir.
Les habitudes sont plus faciles à installer si vous recherchez des déclencheurs qui signalent quand c'est
le temps d'agir. Par exemple, si vous voulez prendre des vitamines, il est plus facile de vous
souvenir de les prendre si vous utilisez une autre action habituelle comme déclencheur de l'action. Au lieu de
compter sur votre esprit pour vous rappeler de prendre vos vitamines au milieu de la journée, vous pouvez
utiliser le brossage des dents le matin ou le soir comme rappel.
Pour de meilleurs résultats, concentrezvous sur l'installation d' une habitude à la fois. N'oubliez pas que
vous n'avez qu'une quantité limitée de Volonté à utiliser chaque jour, et le remplacement de votre mode
d'action par défaut l'épuise rapidement. Si vous essayez d'installer trop d'habitudes en même temps, vous ne
réussirez probablement pas à adopter l'une d'entre elles très longtemps. Concentrezvous sur l'installation
d'une habitude jusqu'à ce que l'action vous semble automatique, puis passez à la suivante.
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Amorçage
Cherchez et vous trouverez.
— MATTHIEU 7:7
Avezvous déjà été intéressé par un type particulier de voiture, pour commencer à les
remarquer partout ? J'ai certainement j'ai l'impression que quelqu'un a soudainement déchargé
des centaines de la marque et du modèle exacts de la voiture que vous aimez partout sur
l'autoroute.
Ce n'est pas vrai, bien sûr, l'univers ne vous joue pas de tours. Les
les voitures étaient toujours là; vous ne les avez jamais remarqués auparavant. Avant que
vous ne décidiez de vous intéresser à un type particulier de voiture, votre cerveau a filtré ces
voitures hors de votre conscience.
Une fois que vous êtes devenu intéressé, cependant, votre cerveau a cessé de filtrer
cette information, et vous avez commencé à remarquer chaque fois que cette voiture
passait. Dans un sens, vous avez programmé votre cerveau pour remarquer certaines choses
sur l' environnement qui vous entoure. Il suffisait de s'intéresser à quelque chose de spécifique
pour supprimer le filtre.
L'amorçage est une méthode de programmation consciente de votre cerveau pour vous alerter
lorsque des informations particulières sont présentes dans votre environnement. L'une des
ramifications fascinantes de la fonction Pattern Matching de notre cerveau est que nous
analysons constamment l'environnement à la recherche d'informations utiles. Si vous dites
précisément à votre esprit ce que vous voulez trouver, il vous alertera dès que vos sens le
remarqueront.
L'amorçage est un moyen d'influencer consciemment le Pattern Matching de votre cerveau
capacités. En prenant quelques instants pour décider consciemment de ce qui vous intéresse
et de ce que vous recherchez, vous pouvez programmer votre esprit pour qu'il vous alerte
lorsqu'il remarque quelque chose de pertinent. Certaines personnes appellent cela l' intuition
L'amorçage est la façon dont vous mettez consciemment votre intuition à profit.
Voici un exemple d'utilisation de l'amorçage : dans le livre 10 Days to Faster
Lecture, Abby MarksBeale recommande une technique que j'appelle le but
réglage : prendre quelques minutes avant de commencer à lire pour déterminer (1) pourquoi vous
voulez lire ce document et (2) quel type d'informations vous recherchez. Prendre quelques notes
avant de prendre le livre renforce exactement ce que vous cherchez à trouver.
Après avoir défini votre objectif, vous prenez ensuite le livre et le feuilletez
le lire rapidement, en accordant une attention particulière à la table des matières, aux en
têtes de section et à l'index—des sources d'informations condensées sur le contenu du livre
et la manière dont le matériel est structuré. Noter les termes et les concepts qui semblent
particulièrement importants aide votre cerveau à les remarquer lorsqu'ils apparaissent plus tard.
Ce processus ne prend que quelques minutes, mais l'impact qu'il a sur votre
la vitesse de lecture est profonde. Une fois que vous avez préparé votre esprit à
remarquer les concepts importants, vous pouvez vous frayer un chemin à travers le livre
entier à la vitesse de l'éclair. Au fur et à mesure que vous lisez, votre cerveau filtre
automatiquement le matériel sans importance et se concentre sur le matériel que vous êtes
particulièrement intéressé à apprendre.
En conséquence, il est possible d'extraire la plupart du contenu utile de presque tous les
livres de nonfiction en moins de vingt minutes. Lorsque je vais dans une bibliothèque ou une
librairie, cette technique me permet de lire plusieurs livres en moins d'une heure. Sans utiliser
cette méthode, il n'y a aucun moyen que j'aurais pu créer la liste de lecture du Personal MBA
telle qu'elle existe aujourd'hui, et encore moins écrire ce livre.
L'amorçage est l'une des façons dont les gens « ont de la chance » lorsqu'ils travaillent
vers un objectif particulier . L'une des raisons pour lesquelles l'établissement d'objectifs est utile
est qu'il s'agit d'un moyen facile d'amorcer votre cerveau pour rechercher des choses qui vous
aideront à obtenir ce que vous voulez. Si votre objectif est de gravir le mont Everest, vous êtes
beaucoup plus susceptible de remarquer que les billets pour le Népal sont à 70 % de réduction
lorsque vous naviguez sur un site Web de voyage. Si vous lisiez la même chose avant de définir
l'objectif, vous la filtreriez probablement vous n'auriez aucune raison d'y prêter attention.
Prenez le temps d'amorcer consciemment votre cerveau pour remarquer ce qui est
important pour vous, et vous le trouverez inévitablement.
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Décision
Au moment de chaque jour, je dois décider ce que je vais faire l'instant d'après ; et personne ne
peut prendre cette décision à ma place, ni prendre ma place làdedans.
—JOSÉ ORTEGA Y GASSET, PHILOSOPHE ET ESSAYISTE
Une décision est l'acte de s'engager dans un plan d'action spécifique. Le mot « décider » vient du
latin decidere, qui signifie « couper ». Lorsque vous prenez une décision, vous coupez les autres
voies possibles que vous pourriez explorer, ne laissant que le chemin sur lequel vous vous engagez.
Si vous n'éliminez pas les options viables, vous ne prenez pas vraiment de décision.
Quelle que soit la qualité de votre système de productivité personnelle, il ne peut pas prendre de
décisions à votre place. Aussi sophistiqué que soit votre système de suivi des tâches, il ne pourra
jamais vous indiquer la meilleure chose à faire à un moment donné.
Construire un système pour prendre des décisions à votre place est une chimère. Tout ce
que les systèmes peuvent faire, c'est aider à fournir des informations que vous pouvez utiliser
pour prendre de meilleures décisions. Prendre la décision sera toujours votre responsabilité.
Aucune décision, grande ou petite, n'est jamais prise avec des informations complètes.
Comme nous ne pouvons prédire l'avenir, nous attribuons souvent le sentiment
d'indécision à un manque d'information. Ce qui se passe réellement, c'est une raclée mentale le
travail de votre cerveau antérieur est de résoudre les ambiguïtés et de prendre des décisions, de
sorte que votre cerveau moyen continuera à envoyer des signaux jusqu'à ce que votre cerveau
antérieur fasse son travail. Une fois qu'une décision est prise, quelle qu'elle soit, la bagarre s'arrête.
Ne pensez pas que vous devez disposer de toutes les informations avant de prendre une décision.
monde est trop compliqué pour faire des prédictions précises. Le célèbre général à la retraite
Colin Powell préconise de collecter la moitié des informations disponibles, puis de prendre une
décision, même si vos informations sont clairement incomplètes. "N'attendez pas d'avoir
suffisamment de faits pour être sûr à 100 %,
car à ce momentlà, il est presque toujours trop tard 70 % . . . Une fois [vous avez acquis 40 à

des informations disponibles], suivez votre instinct. »8
Si c'est une stratégie gagnante pour les décisions de bataille de vie ou de mort, cela fonctionnera
également pour les décisions quotidiennes de la vie. Recueillez juste assez d'informations pour
prendre une décision éclairée, puis prenez votre décision et avancez.
Le fait de ne pas prendre de décision est en soi une décision. La vie ne s'arrête pas si vous
refusez de choisir le monde continuera d'avancer et vous pourriez être obligé d'agir par défaut.
Abdiquer la responsabilité de vos décisions ne signifie pas que vous ne les prenez pas vous
vous permettez simplement d'être victime des circonstances.
Pour de meilleurs résultats, prenez vos décisions clairement et consciemment. D'après mon
expérience, de nombreuses personnes ont du mal à savoir quoi faire parce qu'elles hésitent à
prendre une décision. L'aversion aux pertes les incite à laisser toutes leurs options ouvertes, "juste
au cas où". Sans décision, cependant, leur cerveau ne peut pas utiliser la simulation mentale pour
comprendre comment aller de là où ils se trouvent maintenant à là où ils pensent vouloir être, de sorte
que leur esprit s'agite de manière improductive.
Se dire simplement : « Je décide de faire X maintenant », le rend
beaucoup plus facile de procéder. Une fois qu'une décision est finalement prise, les circuits
de planification de la simulation mentale de votre cerveau se mettront en marche et vous
recommencerez à bouger.
Si vous rencontrez des difficultés pour prendre une décision, Steve Pavlina, l'auteur
of Personal Development for Smart People, recommande d'utiliser cette question comme
critère de départage : "Parmi les options disponibles, quelle expérience estce que je veux avoir ?"
Si vous avez du mal à prendre une décision particulière, c'est probablement parce que votre cerveau
a du mal à déterminer laquelle est la meilleure. C'est une situation inconfortable, mais ce que cela
signifie vraiment, c'est que peu importe celle que vous choisissez. Si c'est vrai, vous pouvez
simplement choisir l'expérience que vous trouvez la plus intéressante.
Lorsque Kelsey a reçu une offre d'emploi alléchante à New York, nous avons passé des
semaines déchirées entre rester à Cincinnati et déménager dans la grande ville. Il y avait beaucoup
d'incertitudes liées au déménagement : Où vivrionsnous ?
Pourrionsnous nous le permettre ? Qu'en estil de mon travail ? C'était suffisant pour nous donner à tous
les deux un mauvais cas de Threat Lockdown.
En fin de compte, nous avons réalisé qu'il n'y avait pas de gagnant clair, donc peu importait
celui que nous choisissions. Vivre à New York était une expérience que nous voulions tous les deux
vivre, alors nous avons décidé de déménager. Presque immédiatement, nous avons ressenti une
sensation de clarté et de soulagement. Au lieu de continuer à nous
battre, prendre une décision nous a permis d'avancer, même face à l' incertitude.
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Cinq fois pourquoi
Posez la question suivante, et celle qui suit, et celle qui suit.
—THEODORE STURGEON, AUTEUR DE PLUS QU'UN HUMAIN
Très souvent, nous ne sommes pas consciemment conscients de la raison pour laquelle nous voulons ce que nous voulons.
Mener une «analyse des causes profondes» est un moyen utile de découvrir les motivations
derrière nos désirs.
Le Quintuple Pourquoi est une technique qui vous aide à découvrir ce que vous voulez
réellement . Au lieu de prendre vos désirs au pied de la lettre, examiner la cause profonde de ce que vous
voulez peut vous aider à définir plus précisément vos désirs fondamentaux.
Appliquer le quintuple pourquoi est facile : chaque fois que vous définissez un objectif ou
objectif, demandezvous pourquoi vous le voulez. Si vous voulez devenir millionnaire,
demandezvous pourquoi vous voulez avoir un million de dollars.
N'essayez pas de forcer une réponse posezvous simplement la question dans un esprit de curiosité et
attendez que votre esprit génère une réponse de luimême. Lorsque votre esprit fournit une réponse, demandez
« pourquoi ? » de nouveau. Continuez à vous demander pourquoi jusqu'à ce que vous obteniez une réponse
« parce que je le veux », ce qui indique que vous avez atteint la cause première de votre objectif initial.
Voici un exemple de la façon d'appliquer le pourquoi quintuple au classique
Objectif, "Je veux être millionnaire":
1. Pourquoi estce que je veux un million de dollars ? Parce que je ne veux pas être stressé
par l'argent.
2. Pourquoi ne veuxtu pas être stressé par l'argent ? Donc je ne me sens pas anxieux.
3. Pourquoi ne voulezvous pas vous sentir anxieux ? Je me sens donc en sécurité.
4. Pourquoi voulezvous vous sentir en sécurité ? Alors je me sens libre.
5. Pourquoi voulezvous vous sentir libre ? Parce que je veux me sentir libre.
Le désir fondamental n'est pas d'avoir un million de dollars, c'est de se sentir libre.
Estil possible de se sentir libre sans avoir un million de dollars ? Absolument il existe de
nombreuses façons de se sentir libre qui n'ont absolument rien à voir avec l'argent.
Adopter une autre approche qui répond au véritable désir peut être plus efficace que votre
objectif initial.
Découvrez les causes profondes de vos objectifs et vous découvrirez de nouvelles
façons d'obtenir ce que vous voulez réellement .
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Quintuple Comment
Allez aussi loin que vous pouvez voir; une fois sur place, vous pourrez voir plus loin.
—THOMAS CARLYLE, ESSAYISTE ET HISTORIQUE
Après avoir appliqué le Quintuple Pourquoi, vous découvrirez probablement que ce que vous voulez
réellement est assez différent de ce que vous pensiez vouloir. Maintenant que vous avez identifié la cause
profonde de vos objectifs initiaux, il est temps de déterminer comment obtenir ce que vous voulez
réellement.
Le Quintuple Comment est un moyen de connecter vos désirs fondamentaux à des actions
physiques. Reprenons l'exemple précédent : le désir central est de se sentir libre. Comment feriezvous
cela?
1. Rembourser une dette impayée 2. Réduire
vos heures de travail, trouver un autre poste ou devenir entrepreneur 3. Déménager dans une
nouvelle ville ou un nouveau pays 4. Rompre une relation personnelle contraignante
Une fois que vous avez trouvé un « comment » qui ressemble à une bonne idée, demandez à nouveau « comment ».
Disons que quitter votre emploi et démarrer une entreprise vous donnerait le plus grand sentiment de
liberté. Comment feriezvous cela ? Complétez les détails, et ce qui était au départ une idée floue devient
de plus en plus clairement défini.
Continuez à demander « comment » jusqu'à ce que vous ayez clairement défini votre plan en termes de
Prochaines actions (discutées cidessous). Le but du Quintuple Comment est de créer une chaîne
complète d'actions depuis votre grande idée jusqu'aux choses que vous pouvez faire maintenant.
Fait correctement, chaque action vous donne une expérience de ce que vous voulez comme vous le
faites. Si le remboursement d'une dette vous permet de vous sentir libre, reliez les points
vous permet ainsi de vous sentir de plus en plus libre à chaque fois que vous effectuez un
paiement, ce qui facilite grandement la continuité.
Reliez vos grands objectifs à de petites actions que vous pouvez entreprendre
maintenant, et vous réaliserez inévitablement ce que vous vous êtes fixé.
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Prochaine action
Si nous nous occupons continuellement et promptement du peu que nous pouvons faire, nous
serons bientôt surpris de constater combien il reste peu de choses que nous ne pouvons pas faire.
—SAMUEL BUTLER, ROMANCIER DU XIXE SIÈCLE
Souvent, ce que nous voulons réaliser ne peut être fait en une seule séance. Les projets sont des
objectifs qui nécessitent plus d'une action à réaliser, et plus le projet est important, plus il est difficile
d'anticiper toutes les actions qui doivent être réalisées.
L'ascension de l'Everest est un projet, plein de complexité et
Incertitude. Comment travaillezvous sur un projet si vaste qu'il menace de vous
submerger ?
Simple : concentrezvous uniquement sur l'action que vous devez entreprendre ensuite pour atteindre
votre objectif.
L' action suivante est la prochaine chose spécifique et concrète que vous pouvez faire
immédiatement pour faire avancer un projet. Vous n'avez pas besoin de savoir tout ce qui doit être
fait pour faire avancer un projet tout ce que vous devez savoir, c'est la toute prochaine chose que
vous pouvez faire pour faire avancer le projet.
David Allen, l'auteur de Getting Things Done, a inventé le terme pour
décrire l'une des étapes centrales de son « processus fondamental » :
1. Écrivez un projet ou une situation qui vous préoccupe le plus à ce stade.
moment.
2. Décrivez maintenant en une seule phrase écrite votre résultat souhaité pour ce problème
ou cette situation. Que doitil se passer pour marquer ce "fait" ?
3. Ensuite, notez la toute prochaine étape d'action physique requise pour faire avancer
la situation.
4. Mettez ces réponses dans un système auquel vous faites confiance.
Selon Allen, ces questions vous aident à clarifier exactement à quoi ressemblent "fait" et
"faire". Si vous définissez ce à quoi ressemble "fait", vous pouvez concentrer votre attention et
votre énergie sur "faire" les choses qui vous permettront de "faire".
Écrire ce livre a été une entreprise colossale il m'a fallu des années pour compiler
les recherches et un peu plus d'un an pour écrire le texte.
« Écrire le livre » n'est pas une action, c'est un projet. Je n'aurais jamais pu terminer le
manuscrit en une seule séance, mais il m'a été possible d'écrire une petite section du livre en
moins d'une heure. Après avoir divisé le livre en sections bien définies, il était beaucoup plus
facile de progresser, car chaque tâche individuelle était moins écrasante.
Pour éviter de vous sentir dépassé, suivez vos projets et vos tâches séparément. Voici
ce que je fais : J'ai toujours sur moi un cahier qui contient une fiche 3 × 5.9 La fiche contient
une courte liste de mes projets actifs. Le cahier contient ma liste de tâches : les prochaines
actions qui feront avancer mes projets, que je traite à l'aide d'un système appelé « Autofocus
», qui a été créé par Mark Forster. utiliser mon intuition pour identifier ce que je peux faire
Tant que mes projets sont liés à mes objectifs et sont alignés sur
maintenant
mes états
pdour
'être
progresser.
préférés,
ce n'est qu'une question de temps avant que je les termine.
Concentrezvous sur la réalisation de l'action suivante et vous terminerez inévitablement
l'ensemble du projet.
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Extériorisation
Les mots sont une lentille pour focaliser son esprit.
—AYN RAND, PHILOSOPHE ET AUTEUR D'ATLAS SHRUGGED AND THE
SOURCE
L'une des particularités du fonctionnement de votre esprit est qu'il gère mieux les informations
extérieures à votre tête que les pensées qui se bousculent dans votre tête.
Si vous avez déjà travaillé avec un entraîneur personnel ou un coach, vous savez ce que je veux
dire. Lorsque vous vous entraînez seul, il est très facile d'écouter la petite voix dans votre tête qui dit :
« Ça fait vraiment mal, tu devrais arrêter » même si tu obtiendras de meilleurs résultats en continuant.
Lorsque vous travaillez avec quelqu'un d'autre, la petite voix s'en va, car il y a une
personne dans votre environnement qui vous encourage à vous pousser un peu plus. En
conséquence, vous obtenez un meilleur entraînement.
Puisque nous répondons plus facilement aux stimuli de notre environnement que nos propres
pensées internes, il existe une méthode simple que nous pouvons utiliser pour améliorer notre
productivité : nous pouvons convertir nos pensées internes en une forme externe que notre esprit
peut utiliser plus efficacement.
L'externalisation profite de nos capacités de perception d'une manière très
manière intelligente. En convertissant nos processus de pensée internes en une forme
externe, l'externalisation nous donne essentiellement la possibilité de réintroduire des
informations dans notre propre cerveau via un canal différent, ce qui nous donne accès à des
ressources cognitives supplémentaires que nous pouvons utiliser pour traiter les mêmes
informations d'une manière différente.
Il existe deux manières principales d'extérioriser vos pensées : l'écriture et
Parlant. L'écriture (ou le dessin, si vous préférez) est le meilleur moyen de capturer des idées,
des plans et des tâches. Non seulement l'écriture vous donne la possibilité de stocker des
informations sous une forme que vous pourrez consulter plus tard, mais elle donne également à
votre esprit la possibilité d'examiner ce que vous savez sous un angle différent. Défis
et les problèmes qui semblent insurmontables alors qu'ils rebondissent dans votre lobe frontal peuvent
souvent être résolus étonnamment rapidement après avoir été mis sur papier.
La capture de vos idées sur papier facilite leur partage avec les autres, en
en plus d'archiver vos pensées pour référence et examen ultérieurs. Comme le dit le dicton,
"L'encre la plus pâle est plus claire que le plus beau souvenir."
Les cahiers et journaux, régulièrement utilisés, valent leur pesant d'or.
Parler – à vousmême ou à une autre personne – est une autre méthode efficace d'extériorisation.
L'externalisation vocale explique pourquoi la plupart d'entre nous ont eu l'expérience de résoudre nos
propres problèmes tout en parlant avec un ami ou un collègue. Lorsque vous aurez fini de parler, vous
aurez probablement une meilleure idée de votre problème, même si votre interlocuteur n'a pas dit un
mot.
La clé de l'externalisation vocale est de trouver un public qui est prêt à
écoutez patiemment et évitez de vous interrompre lorsque vous discutez d'un problème.
Même parler à vousmême ou à un objet inanimé peut vous aider : expliquer votre problème à un
canard en caoutchouc, un ours en peluche, une figurine articulée ou un autre objet anthropomorphe
assis sur votre bureau peut fonctionner si vous pouvez surmonter la gêne initiale. Plus souvent
qu'autrement, « escamoter » le problème le rend plus facile à résoudre.
Quelle que soit la façon dont vous choisissez d'extérioriser vos pensées, ne les gardez pas
enfermées dans votre tête. Expérimentez différentes approches pour trouver celle qui vous convient le
mieux. Pour vous aider à garder l'esprit clair pendant la journée, prévoyez un peu de temps dédié à
l'Extériorisation. Tôt le matin ou tard le soir, cela fonctionne généralement mieux à cette fin.
Quelle que soit la façon dont vous le faites, plus vous extériorisez, plus vos pensées sont claires
deviendra, et plus vite vous progresserez vers vos objectifs.
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Autoélicitation
Comment puisje savoir ce que je pense jusqu'à ce que j'entende ce que je dis ?
—EM FORSTER, ROMANCIER ET ACTIVISTE SOCIAL
L'externalisation est plus utile si vous l'utilisez comme un outil pour examiner vos plans, vos
objectifs et vos actions. Noter les événements de la journée dans un format de journal est utile pour
un examen ultérieur, mais utiliser un journal ou un confident comme outil de résolution de problèmes
est encore plus utile.
L'autoélicitation consiste à se poser des questions, puis à y répondre. En vous
posant de bonnes questions (ou en travaillant avec quelqu'un qui pose de bonnes
questions), vous pouvez saisir des informations importantes ou générer de nouvelles idées
très rapidement.
Le quintuple comment et le quintuple pourquoi sont des exemples spécifiques d'auto
élicitation. En vous posant simplement des questions, vous explorez des options que vous n'aviez
pas envisagées auparavant et vous préparez votre cerveau à remarquer des informations
connexes.
Dans SelfDirected Behavior, David Watson et Roland Tharp expliquent une technique
d'autoquestionnement très utile que vous pouvez utiliser pour découvrir les raisons des
comportements qui ne vous servent pas. La Méthode ABC (Antécédent, Comportement,
Conséquences) est un ensemble de questions à se poser chaque fois que vous remarquez un
comportement que vous souhaitez modifier.
En enregistrant les réponses aux questions suivantes dans un journal, en notant lorsque
des comportements spécifiques se produisent et en notant la fréquence ou la durée de ces
comportements, il est possible de découvrir des modèles dans votre comportement ou vos
processus de pensée. Une fois que vous connaissez le modèle, il est plus facile de changer le
comportement.
ANTÉCÉDENT
• Quand estce arrivé ?
• Avec qui étiezvous ? • Que
faisiezvous ? • Où étiezvous ?
• Que disiezvous à vous
même ? • Quelles pensées aviezvous ? • Quels
sentiments aviezvous ?
COMPORTEMENT
• Que disiezvous à vousmême ? • Quelles
pensées aviezvous ? • Quels sentiments aviez
vous ? • Quelles actions faisiezvous ?
CONSÉQUENCES
• Que s'estil passé en conséquence ?
• Étaitce agréable ou désagréable ?
Se poser de bonnes questions vous aide à découvrir de bonnes réponses. Faire
C'est une habitude de vous poser constamment de bonnes questions et vous serez
surpris de voir à quel point il est facile de surmonter les défis auxquels vous faites face.
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Simulation contrefactuelle
Pouvoir poser clairement une question représente les deux tiers du chemin pour
obtenir une réponse.
—JOHN RUSKIN, CRITIQUE D'ART DU XIXE SIÈCLE ET THÉORIEN SOCIAL
Comme nous en avons discuté dans la section sur la simulation mentale, nos
esprits essaient constamment de prédire l'avenir. Il est maintenant temps
d'apprendre à simuler intentionnellement des plans d'action potentiels.
Les questions contrefactuelles (et si) vous permettent d'accéder directement aux
capacités de simulation de votre cerveau. Vous pouvez considérer la simulation contrefactuelle
comme une imagination appliquée : vous posez consciemment une question « et si » ou
« ce qui se passerait si » à votre esprit, puis vous vous asseyez et laissez votre cerveau
faire ce qu'il fait le mieux.
Basé sur les modèles, associations et interprétations que vous avez stockés
en mémoire, votre cerveau produira ce qu'il croit être le résultat le plus probable. Tout ce
que vous avez à faire est de suspendre votre jugement, de poser la question et d'attendre
la réponse.
La simulation contrefactuelle est l'une de nos capacités les plus puissantes (et sous
utilisées). Au lieu d'attendre que votre cerveau simule un plan d'action potentiel, la
simulation contrefactuelle vous permet de "forcer" votre cerveau à exécuter les simulations
que vous souhaitez qu'il exécute.
L'une des raisons pour lesquelles la simulation contrefactuelle est utile est qu'elle
flexibilité : vous pouvez simuler tout ce que vous voulez. Le sujet de votre
simulation peut être complètement arbitraire : la seule limite aux choses que vous pouvez
simuler est votre imagination. Si vous voulez simuler ce qui se passerait si vous quittiez
soudainement votre emploi et que vous déménagiez à Tahiti, rien ne vous en empêche.
Vous pourriez même simuler ce qui se passerait si vous viviez dix mille ans dans le futur ou
si vous vous installiez sur Jupiter.
La simulation contrefactuelle peut vous aider à découvrir des opportunités cachées
que vous pensiez peutêtre auparavant impossibles. Pendant que je travaillais à
P&G, j'ai souvent rêvé de travailler pour moimême et de développer le MBA personnel à plein temps,
mais j'ai toujours supposé que c'était « dans un an ou deux ». Un an plus tard, c'était encore "un an ou
deux". Travailler pour moimême était un rêve éveillé agréable, mais j'ai simplement supposé que ce
n'était pas réaliste sans vraiment examiner les possibilités.
Cela a changé peu de temps après que j'ai découvert la simulation contrefactuelle. Tandis que
En voyage d'affaires en septembre 2008, j'ai fait une simulation : « Qu'estce qui devrait être vrai si
je quittais mon emploi chez P&G avant mon anniversaire ? » (C'est début novembre.) Je ne pensais pas
que cette question était réaliste, mais elle était suffisamment ambitieuse pour être intéressante, alors j'ai
inhibé mon jugement et j'ai quand même simulé la question.
Lorsque vous exécutez une simulation contrefactuelle, vous supposez que l'événement ou la fin
l'état que vous simulez est déjà vrai. En fournissant à votre esprit une destination artificielle, il
commencera automatiquement à remplir les blancs entre le point A et le point B. Lorsque j'ai exécuté la
simulation en quittant P&G, j'ai supposé que cela allait certainement se produire, puis j'ai compris comment
cela se passerait. être possible.
Au fur et à mesure que j'exécutais la simulation, d'autres questions se sont naturellement présentées.
Combien de revenus rentraientils ? Combien de clients devraisje avoir ? Sur quels autres projets
devraisje travailler et combien d'argent devraisje apporter pour être financièrement suffisant ? Au fur et à
mesure que ces questions se présentaient, j'y répondis du mieux que je pus, griffonnant mes réponses
dans un cahier.
Au moment où j'ai eu fini de simuler, j'avais découvert qu'il m'était possible de quitter mon emploi
chez P&G immédiatement, au lieu de "dans un an ou deux".
Quand je suis retourné au travail le lundi suivant, j'ai démissionné. Mon dernier jour de travail en entreprise
était quatre jours avant mon vingthuitième anniversaire.
D'après mon expérience, le temps passé à examiner des contrefactuels n'est jamais perdu.
Au lieu de simplement supposer que ce que vous voulez n'est pas réaliste ou possible, la
simulation contrefactuelle vous permet de comprendre ce qu'il faudrait pour que ce que vous vouliez soit
réel. Après avoir fait une simulation, vous repartirez toujours avec une meilleure compréhension de ce
qu'il faut pour faire quelque chose, ou de ce qui devrait être vrai pour que quelque chose fonctionne.
Appliquez votre esprit à la simulation contrefactuelle et vous serez absolument
étonné de voir à quel point il est facile d'accomplir certaines des choses que vous pensiez n'être
que des rêves.
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Loi de Parkinson
Le travail s'élargit de manière à occuper le temps disponible pour son achèvement.
—CYRIL NORTHCOTE PARKINSON, HISTORIQUE NAVAL ET THÉORICIEN DE LA GESTION
En 1955, Cyril Northcote Parkinson a écrit un essai humoristique dans The Economist
basé sur son expérience dans la fonction publique britannique. Dans cet essai, Parkinson a proposé
ce qui est devenu sa loi éponyme : "Le travail se dilate de manière à remplir le temps disponible
pour son achèvement".
Si quelque chose doit être fait en un an, ce sera fait en un an. Si quelque chose doit être fait la
semaine prochaine, ce sera fait la semaine prochaine. Si quelque chose doit être fait demain, ce
sera fait demain. Nous planifions en fonction du temps dont nous disposons et, lorsque la date limite
approche, nous commençons à faire des choix et des compromis pour faire ce qui doit être fait pour
terminer la tâche avant la date limite.
La loi de Parkinson ne doit pas être considérée comme carte blanche pour fixer
des délais déraisonnables. Tous les projets prennent du temps vous ne pouvez certainement pas
construire un gratteciel en un jour ou une usine en une semaine. Plus le projet est complexe, plus
il prend généralement de temps, jusqu'à un certain point.
La loi de Parkinson est mieux utilisée comme question de simulation contrefactuelle .
À quoi cela ressembleraitil si vous terminiez le projet sur une échelle de temps très agressive ?
Si vous deviez construire un gratteciel en une journée, comment feriezvous ? Répondez à la
question comme vous le feriez pour un contrefactuel, et vous découvrirez des techniques ou des
approches que vous pouvez utiliser pour faire le travail en moins de temps.
Ingvar Kamprad, le fondateur d'IKEA, a dit un jour : "Si vous divisez votre journée en tranches
de dix minutes et que vous essayez de perdre le moins possible de ces tranches de dix minutes,
vous serez étonné de voir ce que vous pouvez faire. .” Pour les petites tâches, utilisez ce que
j'appelle la règle d'Ingvar supposez que chaque tâche ne prendra pas plus de dix minutes, puis
commencez. Cela inclut les réunions et les appels téléphoniques : pour une raison quelconque, la
durée par défaut des réunions est d'une heure, que vous en ayez besoin ou non. Souvent, vous
pouvez obtenir autant, sinon plus,
fait si vous supposez que l'unité de temps de base pour une réunion est de dix minutes.
La règle d'Ingvar est un contrefactuel : que feriezvous si vous n'aviez que dix minutes
pour faire quelque chose ? Agir en conséquence.
PARTAGEZ CE CONCEPT : http://book.personalmba.com/parkinsons law/
Scénario apocalyptique
Ce qui semble grand de loin, de près n'est jamais si grand.
—BOB DYLAN, AUTEURCOMPOSITEUR ET MUSICIEN
Si vous êtes dans Threat Lockdown, il est difficile de faire quoi que ce soit votre esprit est obsédé par la
menace, imaginant des scènes qui s'intégreraient parfaitement dans un mauvais film d'horreur.
Disons que vous envisagez de démarrer une entreprise, mais que vous vous enfermez avec anxiété
chaque fois que vous pensez à vous lancer seul. Vous imaginez quitter votre emploi et votre esprit imagine
immédiatement investir beaucoup d'argent pour construire quelque chose qui ne fonctionne pas, faire
faillite et devenir sansabri. Vous ne pourrez pas trouver un autre emploi, tout le monde vous détestera et
vous passerez le reste de vos jours à vivre dans une camionnette au bord de la rivière.
Comment encouragezvous votre cerveau à cesser d'essayer de vous protéger s'il réagit clairement
de manière excessive ?
Un scénario apocalyptique est une simulation contrefactuelle où vous supposez que tout ce qui
peut mal tourner tourne mal. Que faire si vous ne terminez pas le projet à temps? Et si votre plan ne
fonctionne pas ? Et si vous perdiez tout ? Et s'ils se moquaient tous de vous ?
Les scénarios apocalyptiques sont pessimistes pour une raison : ils vous aident à réaliser que, dans la
plupart des cas, tout ira bien. Le syndrome de l'homme des cavernes rend nos anciens cerveaux dramatiques,
ils supposent donc que chaque menace potentielle est une situation de vie ou de mort. La raison pour
laquelle nous sommes si stressés est que notre cerveau interprète la perte de ressources, la diminution de
notre statut ou le fait d'être rejeté comme une menace pour notre survie. C'était peutêtre vrai il y a longtemps,
mais ce n'est plus le cas. Maintenant, vous pouvez perdre de l'argent, bousiller ou être rejeté des centaines
de fois par jour et vivre pour raconter l'histoire.
Lorsque vous examinez réellement vos pires peurs, vous découvrirez que les choses
ne sera pas aussi mauvais que vous le craignez. La création d'un scénario apocalyptique est la
équivaut à donner une lampe de poche à un petit enfant qui a peur des monstres sous son
lit en faisant la lumière sur le sujet de ses peurs, il se rend compte qu'il n'y a rien à craindre.
En extériorisant intentionnellement et en définissant vos pires peurs, vous les
exposez comme ce qu'elles sont vraiment : des réactions excessives irrationnelles. Le
plus souvent, vous découvrirez que vous aviez peur de quelque chose qui n'a pas vraiment
d'importance. Même si quelque chose ne va pas, ce ne sera pas vraiment aussi grave que
vous le pensez. Dès que vous réalisez que vous n'allez pas mourir, vous êtes libre de faire
bien plus que ce que vous osiez faire auparavant.
Une fois que vous avez imaginé votre scénario Doomsday, vous pouvez commencer
à faire des choses pour améliorer le pire des cas. Si vous démarrez une entreprise, vous
pouvez commencer à définir les risques réels et faire des plans pour les atténuer. Au lieu
d'être victime de vos peurs, vous pouvez les utiliser de manière constructive.
Construisez votre scénario Doomsday, et vous pouvez faire votre
le cerveau dramatique travaille avec vous, plutôt que contre vous.
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Tendance excessive à l'estime de soi
Je ne me suis pas trompé depuis 1961, quand j'ai pensé que j'avais fait une erreur.
—BOB HUDSON, POLITICIEN
Tous les quelques mois, les téléspectateurs du monde entier grincent des dents
tandis que des candidats délirants sur American Idol montrent au monde à quel point ils sont
horribles à chanter.
La partie la plus fascinante de ce spectacle n'est pas la démonstration épique de
surdité sonore, c'est le fait que beaucoup de personnes qui auditionnent pensent qu'elles
sont des chanteuses talentueuses. Le contraste est stupéfiant : comment quelqu'un peutil se
tromper si horriblement sur quelque chose d'aussi évident ?
La tendance à l' estime de soi excessive est la tendance naturelle à surestimer vos propres
capacités, en particulier si vous avez peu d'expérience en la matière. Être optimiste quant à
nos capacités présente des avantages : cela augmente la probabilité que nous essayions
quelque chose de nouveau. C'est ainsi que les novices accomplissent parfois de grandes
choses – ils les font avant de réaliser à quel point leur objectif était risqué ou difficile.
Steve Wozniak, qui a cofondé Apple Computer avec Steve Jobs, a construit
premier ordinateur personnel au monde. Voici ce qu'il avait à dire sur l'expérience : « Je
n'avais jamais fait ce genre de choses auparavant, je n'ai jamais construit d'ordinateur, je
n'ai jamais créé d'entreprise, je n'avais aucune idée de ce que je faisais. Mais j'allais le
faire, alors je l'ai fait. Woz ne savait pas ce qu'il faisait, mais il pensait qu'il le pouvait, alors il l'a
fait.
Malheureusement, notre confiance naturelle a aussi un coût : le potentiel d'auto
illusion nuisible.
La tendance à l'estime de soi excessive est encore plus prononcée si vous ne savez
pas grandchose sur le sujet traité. Plus une personne est incompétente, moins elle réalise
qu'elle est incompétente. Plus une personne en sait réellement, meilleure est sa capacité à
autoévaluer ses capacités, et plus
il est probable qu'ils doutent de leurs capacités jusqu'à ce qu'ils aient suffisamment d'expérience pour
savoir qu'ils maîtrisent le sujet.
Selon David Dunning et Justin Kruger de l'Université Cornell,
La célèbre boutade de Charles Darwin « L'ignorance engendre plus souvent la confiance
que la connaissance » est littéralement vraie. Ils expliquent « l'effet DunningKruger »
comme suit :
1. Les personnes incompétentes ont tendance à surestimer leur propre niveau de
compétence.
2. Les personnes incompétentes ne parviennent pas à reconnaître les véritables compétences des autres.
3. Les personnes incompétentes ne parviennent pas à reconnaître l'extrême de leur
insuffisance.
4. S'ils peuvent être formés pour améliorer considérablement leur propre niveau de
compétence, ces individus peuvent reconnaître et reconnaître leur propre manque de
compétence antérieur.
Les personnes « inconsciemment incompétentes » ne savent pas qu'elles sont
incompétentes – elles en savent si peu sur le sujet qu'elles ne peuvent pas pleinement apprécier
le peu qu'elles savent réellement. C'est pourquoi chaque barbier et chauffeur de taxi que vous
rencontrez est un expert de l'économie et de la politique internationale.
Une fois que vous en apprenez un peu plus sur un nouveau sujet, vous devenez "consciemment
incompétent » — vous savez que vous ne savez pas ce que vous faites. En conséquence, la
plupart des individus perdent confiance en leurs capacités peu de temps après en avoir appris
davantage sur un sujet plus de connaissances permettent d'apprécier pleinement les limites de
leurs connaissances et de leurs capacités.
Développer la "compétence consciente" l'état de savoir ce que vous êtes
faire — demande de l'expérience, des connaissances et de la pratique. Lorsque vous
êtes consciemment compétent, vous reprenez confiance : vous connaissez les limites de vos
connaissances et pouvez évaluer avec précision vos capacités.
Une certaine dose d'humilité est une précieuse qualité d'autocorrection.
L'excès de confiance produit parfois de la grandeur, mais c'est un pari à haut risque sans
conseils, vous êtes beaucoup plus susceptible de vous retrouver dans une mauvaise situation.
Cultiver une bonne dose d'humilité peut vous empêcher de supposer que vous savez tout ce qu'il y
a à savoir sur tout, puis de découvrir douloureusement le contraire.
La tendance à l'estime de soi excessive est universelle (soyez très prudent si votre
première impulsion est de penser que vous y êtes immunisé), il est donc important d'avoir
des conseillers de confiance qui n'ont pas peur de vous dire si vous faites une erreur.
L'un des moyens les plus simples de vous attirer des ennuis via la tendance à l'estime
de soi excessive consiste à estimer les délais l'excès de confiance est une cause majeure
du sophisme de planification (discuté plus tard). Quand j'ai accepté d'écrire ce livre, je
pensais que cela prendrait environ six mois, mais je n'avais jamais écrit de livre auparavant,
donc je n'en avais vraiment aucune idée. Plusieurs de mes amis et conseillers plus
expérimentés m'ont dit que cela prendrait probablement un an, et je suis très content d'avoir
écouté – ils avaient raison.
Nous sommes tous enclins à surestimer nos capacités. Remplir votre équipe avec
des ouihommes est mortel parce que les gens qui sont toujours d'accord avec vous ne
peuvent pas vous aider à corriger cette tendance les gens qui soutiennent toujours
vos décisions ne vous empêcheront pas de faire d'énormes erreurs.
Cultivez des relations avec des personnes qui n'ont pas peur de vous dire quand
vous faites des suppositions douteuses ou que vous vous trompez de chemin ce sont
en effet de précieux amis.
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tendency/
Biais de confirmation
Ce n'est pas ce que vous ne savez pas qui vous attire des ennuis. C'est ce que vous savez avec
certitude qui n'est tout simplement pas le cas.
MARK TWAIN
Paradoxalement, l'un des meilleurs moyens de déterminer si vous avez raison ou non est de rechercher
activement des informations qui prouvent que vous avez tort.
Le biais de confirmation est la tendance générale des gens à prêter attention à
informations qui étayent leurs conclusions et ignorent les informations qui ne le sont pas. Personne
n'aime particulièrement apprendre qu'il a pris une mauvaise décision, nous avons donc tendance à
filtrer les informations auxquelles nous prêtons attention.
Plus l'opinion ou la conviction est forte, plus nous ignorons les sources d'information qui contestent
cette position. C'est pourquoi vous ne trouverez pas beaucoup de conservateurs politiques lisant des
sources d'information politiquement libérales, et vice versa ils savent déjà qu'ils ne sont pas d'accord,
alors pourquoi s'en soucier ? Malheureusement, cela rend les deux positions de plus en plus extrêmes,
car aucune des deux parties ne recherche d'informations susceptibles de remettre en cause ses convictions.
La meilleure façon de contrer le biais de confirmation est de rechercher intentionnellement
des sources d'information qui remettent en question votre hypothèse ou croyance actuelle.
Lorsque Kelsey et moi avons adopté un régime végétalien pendant plusieurs années, il était facile
d'adopter également l'état d'esprit selon lequel nous faisions clairement le choix optimal pour notre
santé, pour nos amis les animaux et pour la planète. Cette vision du monde rendait naturellement difficile
de prêter attention à toute source d'information qui prétendait le contraire.
En fin de compte, nous avons changé d'avis après avoir découvert des
preuve. Après avoir lu The Vegetarian Myth de Lierre Keith, nous avons découvert que le
végétarisme n'est pas aussi sain ou respectueux de l'environnement que nous le pensions à l'origine.
Protein Power de Michael R. et Mary Dan Eades nous en ont appris davantage sur la façon dont notre
corps traite biochimiquement les aliments que nous mangeons et sur la façon dont les boucles de
rétroaction (discutées plus tard) qui existent dans
notre métabolisme fonctionne réellement. En conséquence, nous avons appris que
quelques problèmes de santé persistants (faible énergie, digestion lente, etc.) que nous
rencontrions étaient en réalité une conséquence de notre alimentation.
Les deux livres ont fourni des preuves qui contredisaient notre position initiale et ils nous ont
fait changer d'avis. Nous avons beaucoup appris de cette expérience, à la fois sur le régime alimentaire
et sur l'importance de prêter attention aux preuves non confirmées.
Il est naturellement difficile de prêter attention aux preuves non confirmées—il
signifie rechercher intentionnellement les raisons pour lesquelles vous pourriez vous tromper,
et nous détestons généralement nous tromper. La recherche de preuves non confirmantes vous
montrera l'erreur de vos manières ou fournira des preuves supplémentaires de la raison pour laquelle
votre position est réellement correcte, tant que vous suspendez votre jugement suffisamment
longtemps pour apprendre de l'expérience.
Chercher des informations non confirmées est inconfortable, mais c'est utile,
quoi que vous décidiez finalement.
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Biais rétrospectif
Terminez chaque journée et finissezen. Vous avez fait ce que vous pouviez.
Quelques maladresses et absurdités se sont sans doute glissées ; oubliezles dès que vous
le pouvez. Demain est un autre jour; commencezle bien et sereinement et avec un esprit trop élevé
pour être encombré de vos vieilles bêtises.
—RALPH WALDO EMERSON, ESSAYISTE ET POÈTE
Comment vous sentezvous lorsque vous vous rendez compte que vous avez fait une erreur ?
Le biais rétrospectif est la tendance naturelle à vous donner des coups de pied pour des choses que
vous "auriez dû savoir". Si vous perdez votre emploi, vous "auriez dû savoir que cela allait arriver". Si le prix
d'une action particulière que vous possédez chute de 80 % du jour au lendemain, vous « auriez dû la vendre ».
Si vous lancez un produit et que personne ne l'achète, vous "auriez dû savoir que cela ne fonctionnerait pas".
Balivernes. Si vous saviez alors ce que vous savez maintenant, vous n'auriez pas fait ce que vous avez fait.
Chaque décision que vous prendrez sera basée sur des informations incomplètes
... nous devons utiliser l' interprétation pour remplir les blancs. Puisque vous n'êtes pas omniscient,
vous aurez toujours plus d'informations lorsque vous évaluerez les résultats de vos actions que vous n'en
aviez lorsque vous avez réellement pris la décision.
En conséquence, il est très facile de se sentir stupide si les choses ne se passent pas comme prévu. Il
est important de réaliser que ces sentiments sont irrationnels vos décisions étaient basées sur les
meilleures informations dont vous disposiez à l'époque, et vous ne pouvez rien faire maintenant pour les
changer.
Ne vous sentez pas mal à propos de choses que vous « auriez dû voir » ou « auriez dû
Fini." Changer le passé est en dehors de votre locus de contrôle (discuté plus tard), il n'y a donc aucun
sens à gaspiller de l'énergie sur le doute de soi, en se demandant ce qui aurait pu être. Le biais rétrospectif
devient destructeur si vous vous jugez négativement ou jugez les autres pour ne pas connaître l'inconnaissable.
Comme le dit le dicton, "Le recul est de 2020". Réinterprétez vos erreurs passées sous un jour constructif
et concentrez votre énergie sur ce que vous pouvez faire maintenant
aller dans un sens positif.
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bias/
Charge de performances
S'il n'est pas contrôlé, le travail ira à l'homme compétent jusqu'à ce qu'il submerge.
—CHARLES BOYLE, ANCIEN LIAISON AU CONGRÈS DES ÉTATSUNIS POUR LA NATIONAL
AERONAUTICS AND SPACE ADMINISTRATION (NASA)
Être occupé vaut mieux que s'ennuyer, mais il est possible d'être trop occupé pour son propre
bien.
La charge de performance est un concept qui explique ce qui se passe lorsque vous avez
trop de choses à faire. Audelà d'un certain point, plus une personne a de tâches à accomplir, plus
ses performances sur l'ensemble de ces tâches diminuent.
Imaginez jongler avec des quilles de bowling. Si vous êtes habile, vous pourrez peutêtre
jongler avec trois ou quatre sans faire d'erreur. Plus il y a de quilles à jongler à la fois, plus vous
avez de chances de faire une erreur et de toutes les lâcher.
Si vous voulez être productif, vous devez vous fixer des limites. Jongler avec des centaines de
les tâches actives sur des dizaines de projets ne sont pas durables : vous risquez l'échec, un
travail médiocre et l'épuisement professionnel. Rappelez vous la loi de Parkinson : si vous ne
fixez pas de limite à votre temps disponible, votre travail s'étendra pour tout remplir.
Si vous ne tracez pas la ligne quelque part, le travail consommera toute votre énergie et
vous vous épuiserez inévitablement.
Les limites ont toujours des conséquences si vous n'êtes pas prêt à gérer les conséquences,
ce n'est pas vraiment une limite. Si vous travaillez pour un responsable qui s'attend à ce que vous
travailliez vingt heures par jour, sept jours sur sept, lui dire non en fixant des limites à vos heures de
travail peut vous coûter votre emploi. Travailler à ce rythme est totalement irréaliste, mais si vous
n'êtes pas prêt à accepter la possibilité de perdre votre emploi, vous n'avez pas vraiment fixé de limite.
Afin de gérer les imprévus, vous devez disposer d'un temps imprévu pour répondre aux
nouvelles entrées. L'état d'esprit par défaut de nombreuses entreprises modernes est que les
« temps d'arrêt » sont inefficaces et inutiles ; les travailleurs doivent être occupés tout le temps.
temps. Malheureusement, cette philosophie ignore la nécessité de gérer les
événements inattendus, qui se produisent toujours. Tout le monde n'a qu'un nombre
limité d'heures dans une journée, et si votre agenda est constamment rempli, il sera
toujours difficile de faire face aux demandes nouvelles et inattendues de votre temps et
de votre énergie.
Vous ne pouvez pas fonctionner à 110 % de votre capacité à tout moment. Utilisez
les quatre méthodes d'exécution pour éliminer, différer ou déléguer un travail de valeur
marginale qui contribue à la charge de performance. En gardant une certaine capacité
en réserve, vous serez prêt à gérer immédiatement les tâches les plus importantes .
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Cycles énergétiques
Nous avons tous des moments où nous pensons plus efficacement et des moments où nous ne
devrions pas penser du tout.
—DANIEL COHEN, AUTEUR POUR ENFANTS
Voici le problème de la « gestion du temps » : le temps n'est pas ce qu'il faut gérer. Peu importe ce que
vous choisissez de faire, le temps passera inévitablement.
L'hypothèse implicite des systèmes de gestion du temps est que chaque heure
est fongible, c'estàdire équivalent à n'importe quel autre. Rien ne pourrait être plus éloigné de la
vérité : toutes les personnes sont créées égales, mais toutes les heures ne le sont certainement pas.
Tout au long de la journée, votre niveau d'énergie monte et descend naturellement.
Votre corps a des rythmes naturels pendant la journée, que j'appelle les cycles énergétiques.
La plupart des gens connaissent le rythme circadien de vingtquatre heures, qui vous réveille le matin et
vous fatigue la nuit. Moins connu est le rythme ultradien de quatrevingtdix minutes, qui est décrit dans
The Power of Full Engagement de Jim Loehr et Tony Schwartz.
Le rythme ultradien influence les systèmes corporels, contrôlant le flux de
hormones dans tout votre corps. Lorsque votre énergie est à la hausse, vous êtes capable de
vous concentrer profondément et d'accomplir beaucoup de choses. Lorsqu'il s'agit d'une baisse, tout ce
que votre esprit et votre corps veulent faire, c'est se reposer et récupérer.
Il n'y a rien d'anormal dans ces changements d'énergie au cours de la journée, mais nous agissons
souvent comme si être en baisse était en quelque sorte un problème qui devait être résolu.
De nos jours, il est populaire d'essayer de « pirater » ce cycle pour en faire plus en se reposant
moins. Tenter de travailler de huit à douze heures sans interruption n'est pas rare dans des lieux de travail
hautement concurrentiels. La plupart d'entre nous essayons d'overclocker notre cerveau avec de fortes
doses de sucre et de caféine. Certaines personnes ont même recours à l'abus de médicaments sur
ordonnance ou de drogues illégales pour travailler un peu plus longtemps ou plus rapidement.
Comme tous les organismes biologiques, les humains ont besoin de se reposer et de récupérer
performance. Faire une pause n'est pas un signe de paresse ou de faiblesse, c'est un
reconnaissance d'un besoin humain fondamental. Prêter attention à votre cycle énergétique naturel
vous aidera à donner le meilleur de vousmême sur de longues périodes.
Voici quatre façons simples de travailler avec votre corps plutôt que contre lui :
1. Apprenez vos habitudes—Utilisez un carnet ou un calendrier pour suivre la quantité
d'énergie dont vous disposez à différents moments de la journée, ainsi que ce que
vous mangez et buvez. Si vous faites cela pendant quelques jours, vous remarquerez des
schémas dans la façon dont votre énergie croît et décroît, vous permettant de planifier votre
travail en conséquence. 11
2. Maximisez vos cycles de pointe—Lorsque vous êtes dans un cycle ascendant, vous
êtes capable d'accomplir beaucoup de choses, alors planifiez votre journée pour profiter
de cette énergie. Si vous faites un travail créatif, prévoyez un bloc de temps de trois à
quatre heures pendant un cycle ascendant pour le faire. Si votre travail consiste à assister
à de nombreuses réunions, planifiez les réunions les plus importantes pendant le cycle
ascendant.
3. Faites une pause—Lorsque vous êtes dans un cycle bas, il vaut mieux se reposer que
d'essayer de le traverser. Le repos et la récupération ne sont pas facultatifs. Si vous ne vous
reposez pas maintenant, votre corps vous forcera à vous reposer plus tard, soit en faisant
du vélo plus longtemps que d'habitude, soit en tombant malade. Pendant un cycle
descendant, allez vous promener, méditez ou faites une sieste de vingt minutes. Se détendre
pendant le cycle descendant peut restaurer votre énergie, vous permettant de profiter
pleinement du prochain cycle ascendant.
4. Dormez suffisamment —La privation de sommeil entraîne un cycle d'inactivité prolongé,
ce qui empêche de faire avancer les choses. Pour vous assurer de dormir suffisamment
chaque soir, réglez une minuterie pour qu'elle se déclenche une heure avant que vous ne
soyez idéalement au lit en train de dormir. Lorsque la minuterie se déclenche, éteignez
l'ordinateur et/ou la télévision, suivez votre routine du soir, préparez une tasse de thé sans
caféine et passez du temps avec un livre que vous aimez. Lorsque votre compréhension de
la lecture commencera à baisser, vous saurez qu'il est temps d'aller vous coucher.
Faire attention à vos cycles énergétiques pendant la journée vous aidera à tirer le meilleur parti
du temps dont vous disposez. Profitez au maximum de vos cycles ascendants et reposezvous
sur vos cycles descendants, et vous serez étonné de ce que vous pouvez accomplir en une journée.
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cycles/
Stress et récupération
Seuls ceux qui prendront le risque d'aller trop loin pourront éventuellement découvrir
jusqu'où on peut aller.
—TS ELIOT, POÈTE ET Dramaturge
Au cours de mon dernier semestre à l'université, à peu près au moment où j'ai créé le Personal
MBA, je me suis poussé jusqu'au point de rupture.
Je suivais vingtdeux crédits de cours dans trois matières : les systèmes d'information
d'entreprise, l'immobilier et la philosophie. Chaque cours que j'ai suivi avait une sorte de
projet de synthèse en plus de l'examen final. Deux des cours que je suivais étaient au niveau des
études supérieures et chacun nécessitait un travail de plus de vingt pages sur un sujet extrêmement
complexe à réussir. J'avais beaucoup trop de travail à faire dans le temps disponible.
Au cours des deux dernières semaines du trimestre, j'étais une épave absolue : dormir
privé, épuisé et stressé audelà de toute croyance mon réservoir d'essence était
complètement vide. Tout a été fait à temps, mais la charge de travail a fait des ravages, et il m'a
fallu quelques semaines sans rien faire après l'obtention du diplôme pour pleinement
se remettre.
Même si ce n'était pas agréable, je suis content d'avoir trouvé mon point de rupture.
Voici pourquoi : maintenant je sais combien je suis capable de faire et combien c'est trop. J'en
sais plus sur la façon dont mon esprit et mon corps réagissent au stress, et je suis mieux en
mesure d'identifier les signes avantcoureurs d'en faire trop avant que les choses ne deviennent
incontrôlables.
En conséquence, j'ai appris à fonctionner à environ 90 % de ma capacité, ce qui est
suffisant pour accomplir beaucoup de choses sans m'épuiser. À tout moment, j'écris,
consulte et travaille sur quelques projets parallèles intéressants. Faire attention au stress et à
la récupération garantit que je ne prends pas trop de choses à gérer. Connaître mon point de
rupture m'a permis de savoir beaucoup plus facilement quand pousser et quand ralentir.
Il est impossible de savoir de quoi vous êtes capable jusqu'à ce que vous décidiez de
repoussez vos limites. Tant que vous restez en sécurité en limitant votre
expérimentation à des choses qui ne vous tueront pas ou ne causeront pas de dommages
permanents, vous pouvez en apprendre une tonne sur la façon dont vous travaillez en vous
étirant jusqu'à la limite. Les connaissances que vous acquérez vous aideront à faire de
meilleurs choix à l'avenir sur les projets à entreprendre et combien c'est trop.
Cela dit, nos corps ne sont pas des machines conçues pour fonctionner à pleine
capacité à tout moment. Il est remarquablement facile de tomber dans le piège de comparer
votre production à une version idéalisée de vousmême qui peut construire Rome en une
journée, puis construire la Grande Muraille de Chine en tant que projet parallèle amusant. Si
c'est votre vision de l'efficacité personnelle, vous serez toujours à court.
Vous n'êtes pas une machine l' idéal de la productivité humaine n'agit pas comme
un robot. Les humains ont besoin de repos, de relaxation, de sommeil et de jeu pour
fonctionner efficacement. Trop peu de ces choses peut sérieusement diminuer votre
capacité à faire du bon travail et avoir un impact sur votre plaisir de vivre.
Consacrer du temps sans culpabilité au repos et à la récupération peut simultanément
votre vie plus agréable et plus productive.
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Essai
Les découvertes sont souvent faites en ne suivant pas les instructions, en sortant de la route
principale, en essayant ce qui n'a pas été essayé.
—FRANK TYGER, DESSINATEUR POLITIQUE ET CHRONIQUEUR
J'écris mieux tôt le matin, après huit heures de sommeil. Après le réveil, je bois deux doses
d'espresso avec une cuillère à soupe de miel, mange trois œufs à la coque avec de la salsa et
allume une lampe LED bleu vif qui simule la lumière du soleil du matin. Une fois nourri et alerte,
j'ouvre mon ordinateur, coupe ma connexion Internet et commence à écrire. Une fois que j'ai
commencé, je peux me concentrer sur l'écriture jusqu'à six heures sans m'arrêter si je ne suis pas
interrompu.
L'écriture est importante pour moi, c'est donc ce que je fais tous les jours. J'ai testé de
nombreuses approches différentes, testé de nombreuses variables différentes. C'est ce qui
fonctionne le mieux pour moi, alors j'en ai fait une habitude.
Estce que ce sera ma méthode pour toujours ? J'en doute je finirai par en trouver d'autres
méthodes qui fonctionnent encore mieux. Mon expérimentation ne s'arrête jamais.
Le test est l'acte d'essayer quelque chose de nouveau une façon d'appliquer la
méthode scientifique et le cycle d'itération à votre propre vie. Les personnes les plus heureuses et
les plus productives que je connaisse ont toutes quelque chose en commun : elles essaient toujours
de nouvelles choses pour voir ce qui fonctionne. Vous ne pouvez pas faire de découvertes positives
qui améliorent votre vie si vous n'essayez jamais rien de nouveau.
Les tests ne doivent pas être compliqués. Tout ce qu'il faut, c'est choisir une partie de votre
vie sur laquelle vous concentrer, puis essayer de nouvelles façons d'obtenir ce que vous voulez.
Vous pouvez tester des approches aléatoires ou lire ce qui fonctionne pour les autres, puis tester
l'approche vousmême. L'externalisation de vos résultats dans un blocnotes peut vous aider à garder
une trace de ce que vous avez essayé, de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas.
Voici une structure simple qui vous aidera à planifier et à suivre votre
Expériences:
Observations—Qu'observez vous dans votre vie ou votre entreprise que vous souhaitez améliorer ?
Connu—Qu'avez vous appris des expériences passées qui pourrait être lié à vos observations ?
Hypothèses—D'après ce que vous avez observé, quelles situations ou facteurs pourraient causer ou
contribuer à vos observations ? Tests—Qu'allezvous essayer ou changer pour améliorer votre
situation ?
Quelles hypothèses cette expérience testeratelle ? Résultats
—Que s'estil passé après chaque test ? Confirmetil ou infirmetil l'hypothèse ?
Voici quelques questions pour vous aider à découvrir des choses qui valent la peine d'être testées :
De combien de temps avezvous besoin pour vous sentir reposé et alerte ?
Quels aliments vous donnent de l'énergie après avoir mangé ? Quels aliments vous rendent
malade ou léthargique ? Quand faitesvous votre travail le plus productif ? Y atil des modèles
dans votre productivité ? Quand trouvestu tes meilleures idées ? Que faitesvous quand ils vous
viennent à l'esprit ? Quelle est votre plus grande source de stress ou d'inquiétude ? Quand
commencezvous à vous inquiéter et pourquoi ?
Une fois que vous avez trouvé un modèle dans l'un de ces domaines, il est temps de commencer
à expérimenter. Changez consciemment votre approche dans l'un de ces domaines de votre vie et extériorisez
vos résultats. Si vous trouvez un changement utile, continuez à le faire, sinon, arrêtez de le faire et essayez
autre chose.
Le test est le meilleur moyen de s'assurer que votre vie s'améliore avec le temps. En essayant
constamment de nouvelles choses, vous apprenez ce qui fonctionne pour vous et ce qui ne fonctionne pas.
Au fil du temps, vous découvrirez des modèles, des choses qui améliorent votre vie et des choses qui la
rendent pire. Les résultats de vos expériences s'accumulent, jusqu'à ce qu'ils produisent inévitablement les
résultats que vous souhaitez.
Vous ne savez jamais jusqu'à ce que vous essayez.
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Mystique
Quel chagrin éviterionsnous si nous savions comment transmettre l'expérience émotionnelle
d'une génération à l'autre, comme nous le faisons pour l'argent ou les connaissances
scientifiques.
—ALAIN DE BOTTON, PHILOSOPHE ET ESSAYISTE
Il y a une grande différence entre aimer l'idée d'être/faire quelque chose et aimer l'être/faire
réellement.
Il est facile d'aimer l'idée d'être le PDG d'une entreprise Fortune 50. Il est plus difficile d'aimer
les heures, les responsabilités et la pression qui accompagnent le poste le plus élevé.
Il est facile d'aimer l'idée d'être un gestionnaire. Il est plus difficile d'aimer les
exigences des cadres de niveau C, les surprises de vos subordonnés directs et la nécessité
de défendre votre territoire dans un environnement politique.
Il est facile d'aimer l'idée d'avoir un MBA ou un diplôme en droit de l'Ivy League. Il est plus
difficile d'aimer la dette à six chiffres et la nécessité correspondante d'obtenir un travail stressant
de 120 heures par semaine pour que l'investissement « en vaille la peine ».
Il est facile d'aimer l'idée d'être indépendant. Il est plus difficile d'apprécier le fait que
100% de vos revenus proviennent de vos propres efforts et que si vous échouez, c'est vous qui
en subirez les conséquences.
Il est facile d'aimer l'idée de lever des millions de dollars de capitalrisque.
Il est plus difficile d'apprécier le fait que vous ayez abandonné le contrôle du projet dans
lequel vous investissez votre vie.
Il est facile d'aimer l'idée d'être un auteur. C'est plus difficile d'aimer la solitude,
le doute de soi et les longues heures de « fesses dans la chaise, les mains sur le clavier
» qu'exige une écriture cohérente.
Il est facile d'aimer l'idée d'être une célébrité. Il est plus difficile d'aimer l'examen
minutieux inévitable, la perte d'intimité et la peur constante que les gens détournent leur attention
de vous en faveur de la "prochaine grande chose".
Mystique est une force puissante un peu de mystère fait que la plupart des choses
semblent beaucoup plus attrayantes qu'elles ne le sont en réalité. Heureusement, il
existe un moyen simple de contrer les lunettes roses de Mystique : avoir une vraie
conversation humaine avec quelqu'un qui a réellement fait ce qui vous intéresse.
Voici ce qu'il faut demander : « Je respecte vraiment ce que vous faites, mais
j'imagine qu'il y a des hauts et des bas. Pourriezvous me les partager ? Sachant ce
que vous savez maintenant, cela en vautil la peine ? »
Cette conversation ne prendra que quelques minutes, mais vous serez surpris par
ce que vous apprendrez, tant du côté positif que du côté négatif.
Aucun travail, projet ou poste n'est parfait chaque plan d'action a
Échanges . Apprendre ce qu'ils sont à l'avance vous donne un avantage
majeur : vous pouvez examiner une option sans l'idéaliser, puis choisir si c'est
vraiment ce que vous voulez faire avant de vous lancer. Ce genre de connaissances
n'a pas de prix.
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Locus de contrôle
Accordemoi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer les
choses que je peux et la sagesse de connaître la différence.
—LA PRIÈRE DE LA SÉRÉNITÉ
Peu importe à quel point vous voulez un travail particulier, une fois l'entretien terminé, vous ne pouvez pas
contrôler si vous obtenez ou non le travail vous avez fait ce que vous pouviez.
Peu importe à quel point vous surveillez attentivement le marché boursier, vous ne pouvez pas vouloir
le cours de l'action d'une société donnée augmente.
Peu importe à quel point vous aimeriez conserver un employé clé ou faire fonctionner une relation
personnelle, vous ne pouvez pas l'empêcher de partir s'il le souhaite.
Comprendre votre locus de contrôle, c'est être capable de séparer ce que vous pouvez contrôler (ou
fortement influencer) de ce que vous ne pouvez pas. Essayer de contrôler des choses qui ne sont pas
réellement sous votre contrôle est une recette pour une frustration éternelle.
Autant que nous le voudrions, nous ne pouvons pas contrôler tout ce qui nous arrive.
Les catastrophes naturelles en sont un parfait exemple : si une tornade ou un tremblement de terre détruit
votre maison, vous ne pouvez rien y faire. Aussi inconfortable qu'il soit à imaginer, l' environnement contient
beaucoup de choses que nous ne pouvons pas contrôler. C'est un aspect fondamental de la vie que nous ne
pouvons pas changer, peu importe à quel point nous le souhaitons.
Se concentrer sur vos efforts vous aide à rester sain d'esprit. Transformer des résultats que vous ne
contrôlez pas directement en objectifs est source de frustration. L'une des raisons pour lesquelles les régimes
rendent les gens fous est qu'ils impliquent d'essayer de contrôler un résultat le poids qui n'est pas
directement sous leur contrôle. Si vous vous concentrez sur les efforts manger des aliments sains, faire de
l'exercice et faire ce que vous pouvez pour gérer les conditions médicales connexes votre poids se gérera
tout seul.
S'inquiéter de choses que vous ne pouvez pas influencer ou contrôler est une perte
de temps et d'énergie. L'une des meilleures choses que j'ai jamais faites a été de choisir
de ne plus prêter attention aux nouvelles 99,9% des informations que vous trouverez
dans un journal ou un journal télévisé sont complètement en dehors de votre locus de
contrôle. Au lieu de m'inquiéter inutilement de « où va le monde », ignorer les nouvelles
m'aide à passer plus de temps à faire ce que je peux pour améliorer les choses.
Mieux vous pourrez séparer ce que vous pouvez contrôler de ce que vous ne
pouvez pas, plus vous serez heureux et productif. Concentrez la majeure partie de votre
énergie sur les choses que vous pouvez influencer et laissez aller tout le reste. Gardez
votre attention sur ce que vous faites pour construire la vie que vous voulez vivre, et ce
n'est qu'une question de temps avant d'y arriver.
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Pièce jointe
Si tu veux rendre un homme heureux, n'ajoute pas à ses richesses, mais retranche à
ses désirs.
—ÉPICURE, PHILOSOPHE GREC ANTIQUE
Imaginez que vous êtes en train de gravir le mont Everest, en route pour atteindre votre
objectif. La nuit avant de planifier le sommet, une énorme tempête apparaît sans
avertissement. La visibilité est nulle, la température baisse régulièrement et les conditions
sont si mauvaises que vous risquez de tomber ou de mourir de froid si vous continuez à
grimper.
Avezvous échoué?
Lorsque quelque chose en dehors de notre locus de contrôle affecte nos plans ou
Les objectifs, c'est facile de le prendre personnellement. Si vous avez à cœur
de gravir le mont Everest aujourd'hui, vous rencontrerez probablement votre destin. Il vaut
bien mieux changer vos plans et vivre pour gravir la montagne un autre jour.
Plus vous êtes attaché à une idée ou à un plan particulier, plus vous limitez votre
flexibilité et réduisez vos chances de trouver une meilleure solution.
Il est bon de se consacrer à la poursuite de vos objectifs, mais seulement jusqu'à un certain
point. Si vous devenez trop Attaché aux visions que vous avez en tête, vous aurez du mal
à vous adapter aux inévitables rebondissements de la vie.
L'acceptation nécessite d'appliquer le concept de coût irrécupérable à vousmême.
Imaginez perdre des millions de dollars sur le marché boursier, une situation horrible.
Peu importe à quel point vous critiquez les banquiers avides, les politiciens corrompus ou
l'injustice de la vie, cela ne vous rapportera pas cet argent. Passer du temps à se sentir
déprimé de ne pas « savoir mieux » ou d'être omniscient n'améliorera pas votre situation.
La solution à l'attachement est d'accepter que votre idée ou votre plan ne soit plus
réalisable ou utile. Moins vous êtes attaché à vos projets, vos objectifs, votre statut et
votre position, plus il vous sera facile de réagir de manière appropriée aux changements
inévitables ou aux circonstances imprévues.

Travailler Avec Soi Même: - Johann Wolfgang Von Goethe, Poète, Dramatiste Et Polymate

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