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Dossiers d'ophtalmologie-dermatologie

89-IR7-DOSSIER N°6

Une femme de 28 ans consulte pour une dermatose érythématosquameuse datant de l'enfance.
Début à l'âge de 12 ans à une période où l'enfant a eu des problèmes scolaires, secondaires eux-mêmes à
des problèmes familiaux : décès des grands-parents.
Poussées très importante à cette époque, puis, à la suite d'une hospitalisation en dermatologie : régression
totale. Mais depuis, elle a refait plusieurs poussées moins importantes, entre celles-ci, elle gardait
cependant presque toujours quelques plaques érythématosquameuses de la taille d'une pièce de 5 francs
sur la face d'extension des coudes et des genoux.
On a la notion d'une dermatose similaire chez le père et un oncle. II y a quelques mois, à la suite d'ennuis
professionnels (menace de licenciement), poussée plus importante :apparition de nombreuses lésions plus
petites (en gouttes) sur l'ensemble du coprs, et de quelques plaques plus grosses dans les régions
lombaires et prétibiales. Néanmoins d'assez larges zones de peau saine sont préservées.
Elle est mariée depuis 5 ans, sans enfant, elle désirait vivement une grossesse, mais malgré une
surveillance gynécologique stricte, pour l'instant ses espoirs sont déçus. Cette « stérilité » mal vécue, a
peut-être contribué elle-aussi à aggraver la dermatose. Elle apporte des ordonnances de pommades
prescrites par un dermatologue : Vaseline salicylée à 5 % et avec prudence pommades corticoïdes. La
patiente déclare que lorsqu'elle fait ce traitement minutieusement, elle est très améliorée, mais elle le trouve
fastidieux car « elle en a assez de se tartiner tous les soirs avec des pommades ».

1. Quel est votre diagnostic ?

2. Une biopsie est-elle indispensable dans ce cas ?

3. Compte-tenu des données ci-dessus, quelle thérapeutique pouvez-vous lui conseiller ? Donner en
quelques mots le principe et les modalités.

4. La malade se déclare intéressée par ce traitement qu'elle n'a jamais reçu. Elle va l'entreprendre, mais cela
lui demande quelques efforts d'organisation : elle vous pose la question suivante : « un ami à moi a été traité
pour l a même maladie par des réoïdes (étrétinate ou Tigason®), me le conseillez-vous ? Que lui répondez-
vous et pourquoi ?

5. Quelles sont les raisons qui peuvent vous pousser à renoncer à l'utilisation de la corticothérapie locale
dans ce cas ?
Dossiers d'ophtalmologie-dermatologie

89-IR7-DOSSIER N° 6

2 Une biopsie est-elle indispensable dans ce cas ? (20)


• Non ..................................................................................................................................................3
• Le tableau clinique est typique: ..........................................................................................................2
- antécédents familiaux .......................................................................................................................1
- dermatose érythématosquameuse . ...................................................................................................2
- chronique ........................................................................................................................................2
- évolution par poussées.....................................................................................................................2
- déclenchées par le stress..................................................................................................................2
- localisation aux coudes et aux genoux ...............................................................................................2
-efficacité de la vaseline salycilée . .......................................................................................................2
- efficacité des corticoides . . . . ...............................................................................................................2

3. Compte-tenu des données ci-dessus, quelle thérapeutique pouvez-vous lui conseiller? Donner
en quelques mots le principe et les modalités. (20)
• PUVA thérapie ..................................................................................................................................6
• Psoralène per os : Psoraderm® . .........................................................................................................4
• Associé à UVAthérapie . .....................................................................................................................4
• Protection oculaire ............................................................................................................................4
• Surveillance tolérance cutanée et oculaire ..........................................................................................2

4. La malade se déclare intéressée par ce traitement qu'elle n'a jamais reçu. Elle va
l'entreprendre, mais cela lui demande quelques efforts d'organisation: elle vous pose la question
suivante: « un ami à moi a été traité pour la même maladie par des réoïdes (étrétinate ou
Tigason©), me le conseillez-vous ? Que lui répondez-vous et pourquoi? (20)
• NON, contre indiqué chez elle..........................................................................................................10
• Car tératogène ..................................................................................................................................5
• Et désir de grossesse ........................................................................................................................5

5. Quelles sont les raisons qui peuvent vous pousser à renoncer à l'utilisation de la corticothérapie
locale dans ce cas ? (20)
• Étendue des lésions .......................................................................................................................12
• Désir de la patiente d arreter les traitements locaux ..............................................................................8

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