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AMG 6.3 V8
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Culasse du V6 Global de GM
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Du fait de son serrage contre le bloc-moteur et de la pression des gaz, une culasse est
soumise à de fortes contraintes mécaniques cependant que son échauffement non
uniforme lui impose des contraintes thermiques non moins fortes. Elle est donc
soigneusement refroidie par des chambres d'eau (ou des ailettes si le moteur est refroidi
par air) qui entourent les chambres de combustion, les bougies ou/et les injecteurs, les
guides de soupapes et les conduits d'échappement. Des passages dans le plan de joint
relient ces chambres avec celles du bloc-cylindres. L'huile parvient sous pression à la
distribution par des canalisations qui traversent le joint. Cette huile retombe dans le
carter par d’autres passages pouvant aussi servir en sens inverse au circuit de
réaspiration des vapeurs d’huile et des gaz de combustion qui ont fui à travers la
segmentation ("blow-by").
Culasses individuelles sur un 6 cylindres de camion Scania. L’entraînement de l’arbre à cames côté volant
donne l’avantage d’un moindre acyclisme.
Les moteurs d’automobile modernes n’ont qu’une seule culasse par rangée de cylindres.
Par contre, sur les moteurs d’avion refroidis par air et sur les Diesel de poids lourds,
stationnaires et marins, pour autant que l’arbre à cames soit logé dans le bloc-moteur et
non sur la culasse, chaque cylindre est souvent coiffé d’une culasse individuelle, moins
sensible à la déformation du plan de joint et facilitant une éventuelle réparation. Un
moteur peut aussi comporter plusieurs culasses de 2 ou 3 cylindres chacune.
Les culasses en fonte sont totalement abandonnées pour les moteurs de voitures, qu’ils
soient à allumage commandé ou diesel. Elles sont aujourd’hui toutes coulées en alliage
d’aluminium, métal qui procure un important gain de poids et dont la conductivité
thermique environ 4 fois plus grande que celle de la fonte permet une meilleure
évacuation de la chaleur, ce qui est primordial pour éviter l’auto-allumage des moteurs à
essence. En revanche, les Diesel de poids-lourds ont tous des culasses en fonte.
Animations :
Distribution (historique)
L’arbre à cames des NSU Prinz était
entraîné par deux biellettes sur excentriques
Si les moteurs de course et d’avions refroidis par eau ont eu leurs arbres à cames dans la
ou les culasse(s) à partir de 1903, cette conception dite à "arbre à came en tête" n’a été
adoptée que très tardivement (dans les années 60 à 70) pour les moteurs propulsant les
voitures de grande série. L’entraînement d’arbres à cames dans la culasse demandait des
solutions jugées trop coûteuses telles que train d’engrenages ou arbre de renvoi
perpendiculaire avec pignons coniques car le battement et l’allongement d’une chaîne de
la longueur nécessaire posaient des problèmes difficiles à résoudre. Ce n’est que lorsque
les courroies crantées furent disponibles pour l’entraînement des arbres à cames que la
plupart des constructeurs se mirent enfin à produire en masse des moteurs à arbre(s) à
cames en tête.
Jusque-là, l’arbre à cames était logé dans le bloc-cylindres, ce qui facilitait sa lubrification
et son entraînement, simplifiait la culasse tout en permettant le réglage aisé du jeu aux
soupapes et le déculassage sans avoir à rétablir le calage de la distribution. Cette
disposition provenait du fait que la plupart des moteurs d’automobile produits jusqu’aux
années 40 avaient une distribution par soupapes latérales. Cela donnait une culasse très
simple, plate et basse, mais créait une chambre de combustion qui débordait largement
du cylindre, donc volumineuse et présentant une grande surface de parois. Tant que
l’essence à bas indice d’octane prohibait des taux de compressions supérieurs à 7 et qu’on
se contentait de régimes nominaux inférieurs à 4000 tr/min, des soupapes latérales
pouvaient convenir aux moteurs à essence.
Lorsque de l'essence d'indice d'octane plus élevé fut commercialisée, après la guerre, on
put augmenter les taux de compression au delà de 6:1 ou 7:1. Pour cela il fallait réduire le
volume de la chambre de combustion et les soupapes latérales ne le permettaient guère
sans détériorer encore le rapport surface/volume.
Chambre hémisphérique
Ce problème était solutionné depuis 1912 sur les moteurs de course par l'adoption de 2
arbres à cames en tête entraînés par train d'engrenages ou arbre à pignons coniques,
mais cela augmentait les coûts de production et rendait nécessaire un calage des arbres à
cames après dépose de la culasse lors des décrassages qui étaient couramment pratiqués
à l'époque. Les constructeurs choisirent alors de conserver un arbre à came unique dans
le bloc-moteur et d'actionner les soupapes par l'intermédiaire de tiges et culbuteurs. A la
suite de BMW avec la 6 cylindres 328 de 1936 reprise après la guerre par Bristol, Peugeot
et Chrysler optèrent pour la chambre hémisphérique tout en gardant l'arbre à cames
latéral ou, respectivement, dans la vallée centrale des leurs V8s – solution conservée pour
le récent Chrysler NewHemi (voir notre dossier en anglais The Chrysler New Hemi : a
cost-efficient engine).
Chrysler New Hemi Chrysler New Hemi
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Chambres en coin
Mais la plupart renoncèrent à la forme hémisphérique et adoptèrent une chambre de
combustion en baignoire ou en en coin qui permettait de garder les soupapes parallèles
tout en ménageant aisément une surface de "squish". Bentley et General Motors
produisent toujours des V8 à arbre à cames central avec poussoirs, tiges et culbuteurs qui
ne sont en rien obsolètes tels que le "Eight" de la Bentley Arnage et les dernières versions
du légendaire Chevrolet "Small block" présenté en 1955 et propulsant la Corvette C6
Z06. Leurs chambres de combustion en forme de coin permettent une importante surface
de "squish" et donnent des culasses compactes ayant des conduits d’échappement courts
qui limitent l’évacuation de chaleur par le circuit de refroidissement, d’où une mise en
température plus rapide des catalyseurs.
Chambre Heron
Dans les années 60 à 80, Ford GB, Rover
(2000), Jaguar (V12), VW (Golf GTi,
Wasserboxer), Porsche (924), Renault
(type F) et Alfa Romeo (Alfasud) ont
produit des moteurs avec chambres de
combustion Heron, formées par un bol
dans les pistons.
La petite quantité de gaz brûlés tardivement étant située sous la soupape d'admission,
relativement froide, la tendance à la détonation était fortement réduite. D'autre part, la
chaleur dégagée par la soupape d'échappement contribuait à la combustion rapide de
mélanges pauvres, si bien que le moteur fonctionnait parfaitement sous des rapports air /
essence de 20:1 au lieu des usuels 15:1 (stœchiométriques). La température des gaz
d'échappement était réduite de plus de 100°C dans la plupart des conditions de
fonctionnement et même jusqu'à 140°C sur une large plage. La consommation spécifique
la plus basse était atteinte sous pleine ouverture du papillon avec un rapport air/essence
de quelque 19:1. L'obtention de la puissance maximale demandait bien sûr un
enrichissement du mélange.
Du fait que la tête de soupape d’échappement restait proche des parois lors de son
ouverture, la chambre Fireball ne permettait pas des puissances spécifiques très élevées,
mais elle optimisait le rendement thermique et diminuait fortement les émissions
toxiques. L’adoption du catalyseur 3 voies lui a enlevé une grande partie de ses avantages
en raison de la nécessité de fonctionnement en mélange stoechiométrique.
Chambre hémisphérique
Pour les raisons évoquées plus haut, la chambre de combustion dite hémisphérique avait
toujours été considérée comme procurant la plus haute puissance spécifique. On l’a
améliorée en la déformant afin de créer des surfaces latérales de "squish". Quelquefois,
un double allumage procure une propagation du front de flamme à partir de deux foyers,
ce qui garantit une combustion rapide malgré un piston bombé et permet des soupapes
encore plus grandes qu’avec une bougie centrale.
L’angle entre les soupapes, qui allait jusqu’à 105° dans les années 20, été réduit une
trentaine de degrés aujourd’hui, ce qui donne une chambre plus compacte, mais plus
vraiment hémisphérique.
Chambres en toît
4 soupapes par cylindre permettent une meilleure respiration du moteur car elles
dégagent une plus grande surface ouverte pour un alésage du cylindre donné. Comme
elles sont plus petites et donc moins lourdes, le régime d’affolement de la distribution est
repoussé. La bougie peut être placée au centre sans empiéter sur l’espace alloué à ces
soupapes. Les chambres en toit permettent un excellent coefficient de remplissage à haut
régime, un taux de compression élevé et une bonne propagation du front de flamme.
GM Northstar V8 GM Northstar V8
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Opel-Fiat 1.6
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Honda DOHC
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Des culasses à 5 (Audi 1.8T) et même 6 (prototypes Maserati) soupapes par cylindre ont
été développées pour des moteurs à essence, mais il ne semble pas qu'elles procurent un
avantage suffisamment décisif pour justifier de telles complications.
Tant les pertes dynamiques dans le conduit d'une chambre à l'autre que celles thermiques
à travers les importantes surfaces de paroi nuisent au rendement de ce concept. De plus,
l’intégration de la chambre de turbulence – généralement fermée par un insert en acier
austénitique – dans la culasse complique sa conception et demande un refroidissement
bien conçu. S’il est insuffisant entre les sièges de soupapes et la chambre de turbulence
ou la préchambre, des fissures thermiques de la culasse peuvent se produire.
Chambres de Diesel à injection directe
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Les constructeurs ont donc cherché à adapter aux petits Diesel rapides d'automobile le
système d'injection directe, depuis fort longtemps appliqué sur les moteurs de camions,
marins et industriels. Dès 1989 (Audi 100 TDI), le développement d’équipements
d’injection permettant une pré-injection pilote a procuré une augmentation de pression
suffisamment graduelle dans des chambres de combustion ouvertes, logées dans les
calottes de pistons de petits moteurs tournant à haut régime. Un grand nombre de formes
différentes avaient vu le jour, mais pour les Diesel rapides un consensus s’est établi en
faveur de la chambre de combustion plus ou moins toroïdale, conçue à l’origine par le
constructeur de camions Saurer. Pour les gros Diesel semi-rapides et lents une forme
évasée dite en "chapeau mexicain" prédomine.
Des systèmes sans ressorts dits "desmodromiques" dans lesquels les soupapes sont
rappelées par des contre-cames ont été développés, notamment pour les moteurs de
course. Mais ils n’ont pas procuré d’avantages significatifs justifiant la complexité
supplémentaire qu’ils amenaient. En effet, les performances des ressorts de soupapes ont
été améliorées à tel point qu’ils accomplissent leur mission jusqu’à des régimes situés au-
delà de la plage d’utilisation des moteurs. Une exception concerne les moteurs de
Formule 1 récents dont les soupapes sont rappelées par des ressorts pneumatiques
alimentés par un réservoir d’air comprimé.
La tige de soupape coulisse dans un guide qui assure son centrage. Tout comme les
sièges, ces guides peuvent être soit alésés directement dans la fonte, soit rapportés, ce
qui est indispensable si la culasse est en alliage d'aluminium. Les soupapes, leurs guides
et leurs sièges sont usinés avec une très haute précision afin d'assurer l'étanchéité. Le jeu
entre la tige et le guide est compris entre 0,02 mm et la valeur maximale d'usure de
quelque 0,07 mm. Ce jeu est nécessaire pour la lubrification, mais s'il est trop important
une consommation d'huile excessive en résulte. Des joints de queue de soupapes
(larmiers) ont été laborieusement mis au point dans les années 60 et 70 afin de
solutionner le problème ; ils doivent toutefois laisser passer une petite dose d'huile entre
le guide et la tige.
Les têtes de soupapes d’admission peuvent atteindre 500°C malgré le fait qu’elles sont
léchées en permanence par les gaz frais.
Le raccordement de la tête à la tige est tulipé selon un grand rayon pour procurer le
minimum de résistance aérodynamique au passage des gaz et assurer un transfert de
chaleur optimal de la tête vers le guide par l'intermédiaire de la tige.
La queue de soupape comporte une ou plusieurs gorges où sont insérés deux clavettes en
demi-cônes qui retiennent les coupelles transmettant à la soupape la tension du ou des
ressorts de rappel. Un certain jeu entre la soupape, la came et le poussoir, linguet ou
culbuteur intermédiaire doit permettre la dilatation axiale de la tige et de ces
composants, ceci afin que la soupape ne reste pas légèrement ouverte lorsqu'elle doit
être fermée. Sur les moteurs d'automobile, ce jeu varie entre 0,15 et 0,55 mm à froid, le
chiffre le plus faible concernant les soupapes d'admission sur des moteurs à tiges et
culbuteurs alors que les valeurs les plus élevées sont relatives aux soupapes
d'échappement commandées directement par arbre à cames en tête.
Les soupapes doivent ouvrir une large surface pour assurer une respiration optimale du
moteur à haut régime. Cette surface dépend de leur diamètre et de leur courbe de levée
en fonction de l'angle du vilebrequin. Les vitesses de levée et de fermeture sont limitées
pour des raisons évidentes d'accélération maximum. Si cette accélération dépasse une
certaine valeur, la soupape flotte, c'est-à-dire qu'elle est lancée comme une balle par sa
came dont elle ne suit plus la courbe de levée. La soupape peut alors buter contre le
piston, être pliée et casser.
Retour au système conçu par Henry pour Ballot en 1920 Arbre à cames central avec poussoirs hydrauliques
! à rouleau d’un moteur en V (schéma INA)
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Distribution de l’AMG V8 6.3
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L’évolution des systèmes de commande de soupapes est fort intéressante et nous en
avons tracé les grandes lignes en début de ce document. À l'exception d’une partie des
Diesel de poids lourds et des V8 de Bentley, GM et Chrysler, la distribution par arbre à
cames en tête s’est généralisée. Il n’en reste pas moins que plusieurs variantes
coexistent.
Afin d’éliminer les éléments intermédiaires, le dessinateur Henry avait conçu en 1920 le
poussoir-cuvette concentrique à la soupape et à son ressort (généralement double), type
qui est encore en faveur actuellement. Entourant la partie supérieure du ressort, ce
poussoir-cuvette absorbe la poussée latérale de la came et évite ainsi l’usure rapide des
guides de soupapes qui se produisait avec les systèmes où la came attaquait la soupape
surmontée d’un disque (en deux parties vissées l’une dans l’autre pour permettre le
réglage du jeu). Le poussoir est légèrement décalé axialement par rapport à sa came de
façon à ce qu’il entre en rotation.
Alternativement, des culbuteurs ou des linguets peuvent êtres interposés entre les cames
et les soupapes. Des rouleaux sur roulements à aiguilles sont souvent montés sur ces
pièces intermédiaires afin de réduire la friction contre la came. La stabilité du jeu est
moindre qu’avec des poussoirs-cuvettes car la poussée du culbuteur suit un arc de cercle
alors que le déplacement de la soupape est linéaire. Une certaine usure se produit donc
sur les extrémités en contact. Le jeu peut être ajustable par vis et contre-écrou, comme
avec une distribution à arbre à cames dans le bloc-cylindres ; sinon il peut être compensé
par le socle hydraulique du linguet ou par un petit poussoir hydraulique incorporé dans le
culbuteur.
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Les culbuteurs permettent d’actionner des soupapes en V au moyen d’un arbre à cames
unique situé sous leur axe, ce qui diminue la hauteur du moteur. Ils sont cependant moins
rigides que des linguets, sans parler des poussoirs-cuvettes.
Les linguets à rouleaux reposant sur un socle hydraulique sont devenu très courants
depuis une quinzaine d’années. Ils combinent les avantages de la compensation
hydraulique du jeu avec une réduction des frictions et une masse en mouvement
alternatif relativement réduite. De même que les culbuteurs, ils procurent un bras de
levier entre la soupape et la came, si bien que les dimensions de cette came sont
diminuées pour une levée identique.
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Différents systèmes peuvent êtres combinés, ainsi sur la Triumph Dolomite Sprint qui fut
en 1973 la première voiture de série à disposer de 4 soupapes par cylindre. Tout comme
sur les V12 inversés d’avion DB 600 et dérivés, la même came ouvre successivement une
soupape d’échappement et une d’admission. Autre exemple, les soupapes d’admission des
V6 Alfa Romeo (premières versions à 2 soupapes par cylindre) étaient ouvertes par
poussoirs-cuvettes alors que celles d’échappement étaient commandées par poussoirs,
courtes tiges et culbuteurs.
VW V6
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Les VW V6, W8 et W12 dérivés du VR6 ont des culasses à 4 soupapes par cylindre très
particulières. Par l'intermédiaire de linguets à rouleaux s'appuyant sur des socles
hydrauliques, un des arbres à cames commande les soupapes d'admission de tous les
cylindres alors que l'autre commande celles d'échappement. Cela est rendu possible par
l'adoption de soupapes de longueur inégale.
L'angle entre les soupapes est de 42°30’. Les soupapes courtes sont montées sur les
canaux courts et sont inclinées de 8° par rapport aux axes de cylindres alors que les
longues le sont de 34°30’.
Matériaux
V10 BMW M5 et M6
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Nous l’avons vu, les culasses de moteurs d’automobile sont désormais toutes coulées en
alliage d’aluminium alors que celles des poids-lourds sont en fonte. Il se pourrait
cependant que l’augmentation des pressions de combustion des Diesel nécessite un
retour général à la fonte pour les Diesel d’automobile.
Carters séparés pour les paliers d’arbres à cames du PSA-Ford HDI /TDCi 1.4,
ici en version 8 soupapes
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Les arbres à cames peuvent tourner directement dans des paliers usinés dans l’aluminium
de la culasse ou d’un carter vissé sur la culasse. Si le couvre-culasse est lui aussi en
aluminium, les chapeaux de paliers d’arbre à cames y sont parfois intégrés. Lorsque
l’arbre à cames est logé dans le bloc-cylindres, des bagues en bronze de diamètre étagé
peuvent êtres emmanchées à force pour former les paliers d’arbre à cames, ce dernier
étant introduit par l’extrémité de son tunnel.
Entraînement de la distribution
MAN D20
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Nous avons brièvement vu que le ou les arbres à cames peuvent être entraînés par :
Les chaînes sont couramment utilisées, souvent en série : une première chaîne entraîne
avec réduction un court arbre intermédiaire, ce qui limite le diamètre des roues dentées
d’arbre à cames. Des glissières en plastique, en aluminium ou en acier pouvant êtres
mises en tension par des pistons hydrauliques tendent et guident ces chaînes afin de
prévenir leur battement.
Un arbre à cames entraîné par chaîne ou par courroie crantée peut entraîner l’autre par
engrenage.
La courroie crantée (dite aussi "synchrone") est la solution la plus simple et la plus
économique. Elle ne nécessite pas de lubrification – au contraire, elle doit rester exempte
d’huile ou de graisse – et donc pas de carter mais un simple couvercle en plastique… qu’il
serait souhaitable de pouvoir dégrafer aisément pour un contrôle. Ces courroies en
élastomère ont causé beaucoup d’ennuis dans le passé, nécessitant de laborieux
échanges périodiques et provoquant parfois des casses moteur catastrophiques suite à
leur bris. Les derniers types résistent au vieillissement pour la durée de vie du moteur
(jusqu’à 240'000 km) grâce une réticulation au peroxyde, une armature en câbles de
fibres de verre et un revêtement en tissu polyamide. D’autre part, la technique du pignon
de vilebrequin elliptique inaugurée sur les VW / Audi TFSI réduit jusqu’à 40% la force
maximale sur la courroie. Voir notre dossier VW 2.0 TDI 125 kW, Le chant du cygne
des injecteurs-pompes ?
Conclusion
Comme précisé dans l'introduction, nous terminons ici la série de 3 dossiers consacrés à
la conception des composants principaux des moteurs d'automobile. La technologie des
joints, (joints de culasse, joints annulaires, etc.) et des organes périphériques sera
éventuellement abordée ultérieurement.
Pour les diagrammes de distribution ainsi que les distributions à levée et durée
d'ouverture des soupapes variables, voir notre dossier Les distributions à
levées et durées d’ouverture variables
La question des collecteurs d'admission et d'échappement à été traitée ici :
Tubulures d'admission à résonance et à géométrie variable
Pour les paramètres fondamentaux d'un moteur d'automobile, voir notre série de
trois dossiers Les paramètres fondamentaux d'un moteur d'automobile
(1re partie/3)
Concernant la lubrification, notre dossier Lubrification et tribologie va être mis
à jour très prochainement.
D'autres sujets concernant la technologie des moteurs sont disponibles dans
notre site.