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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE AGRONOMIQUE - ENSA-

Département de Génie Rural

Machinisme Agricole

Quatrième année

COMPTE RENDU DE :

TP moteur

Réalisé par  : CHARGE DE TP  :

OUYABA BRAHIM M. MOHAMMEDI

Année universitaire

2022/2023

I. Introduction
Le moteur étudié à l’atelier est un moteur à essence à quatre temps.
Les quatre temps correspondent à l’admission, la compression,
l’explosion et la détente. Lors de l’admission, le mélange essence-air
est aspiré par le piston via la soupape d’admission.
La soupape se referme ensuite et le piston remonte, comprimant
ainsi le mélange, c’est la compression.
La bougie fournit une étincelle qui fait exploser le mélange, le piston
est alors éjecté vers le bas, c’est l’explosion. C’est en réalité le seul
temps moteur.
Enfin, lors de la détente, le piston remonte, poussant vers l’extérieur
les gaz brûlés par la soupape d’échappement.
Le moteur possède quatre cylindres en ligne. Chacun d’eux se trouve
à un temps différent du cycle. Il faut aussi préciser que c’est un
moteur à arbre à cames en tête et possédant 8 soupapes. En effet, il
existe des moteurs à double arbre à cames possédant 16 soupapes.
Le moteur diesel est de plus en plus répandu. Il diffère quelque peu
du moteur essence.
Il arrivera dans ce rapport de les comparer.

II. Organe moteur

Il faut distinguer les moteurs, des organes de stockage ainsi que des
systèmes ou organes de transmission.
1. Transmission :

Un organe de transmission transmet un mouvement et une


force :

 un arbre
 un levier
 une Poulie ;
 un Cabestan ;
 un Moufle ;
 une chaîne ;
 un engrenage ;

Une transmission peut amplifier certains paramètres du mouvement


au détriment d'autres, comme le couple au détriment de la vitesse
exemple : un convertisseur de couple hydraulique. Elle peut ajouter
plusieurs mouvements ou diviser un mouvement en plusieurs
exemple un (pont d'automobile).

III. Les différentes parties du moteur.


 La culasse.
La culasse est la partie supérieure du moteur. Elle abrite les éléments
régulant les échanges gazeux ainsi que les chambres de combustion.
C’est une pièce en aluminium moulée dans un moule en sable puis
alésée.
 L’arbre à cames.
L’arbre à cames est un axe supportant des poussoirs de forme ovale.
Ces poussoirs appuient sur les soupapes afin de laisser passer les flux
gazeux. Ce système est appelé à attaque directe car les poussoirs
sont directement en contact avec les soupapes et ne transmettent
pas le mouvement par l’intermédiaire de culbuteurs comme dans
certains moteurs. L’arbre est entraîné par le vilebrequin par
l’intermédiaire d’une courroie crantée. Cependant, il doit tourner
deux fois moins vite que le vilebrequin. En effet, il y a quatre temps
et seulement deux font intervenir les soupapes (admission et
détente). On utilise donc deux roues dentées, une placée sur l’axe du
vilebrequin, et l’autre, possédant le double de dents, située sur l’axe
de l’arbre.

 b) Les soupapes.
Elles jouent le rôle de vannes, laissant circuler les flux gazeux. Elles
sont synchronisées avec les temps des pistons par l’intermédiaire de
l’arbre à cames. La soupape d’admission est plus grande que celle
d’échappement afin de faciliter les échanges. En effet, les gaz
d’admission sont plus denses et donc plus difficiles à aspirer que les
gaz brûlés qui sont chauds et légèrement comprimés d’où plus facile
à évacuer.
 Les bougies.
Les bougies fournissent l’étincelle indispensable à l’explosion. Les
moteurs diesel fonctionnent sans bougie à l’explosion. Ils abritent
cependant un type particulier de bougies qui deviennent
incandescentes un bref instant au préchauffage du moteur.

 Les chambres à combustion.


Elles sont le lieu de l’explosion. Leur forme favorise les turbulences
nécessaires à un bon mélange essence-air. Pour les moteurs diesel,
ces chambres sont presque inexistantes. En effet, le mélange gazeux
doit être comprimé un maximum pour exploser sans étincelle.

2. Le bloc moteur :
3. Il est aussi constitué d’aluminium. Il constitue la partie
inférieure du moteur et abrite les éléments fournissant la force
motrice.

 Le vilebrequin.
C’est un élément très important. Il forme une suite de manivelles
transformant ainsi le mouvement de translation des pistons en
mouvement rotatif. Il entraîne d’une part les roues de la voiture et
d’autre part divers éléments comme l’arbre à cames, la pompe à eau,
la pompe à huile, etc... Sur le vilebrequin, on remarque des traces
d’usinage. Il s’agit en fait d’un équilibrage effectué après
l’assemblage du moteur afin d’améliorer sa répartition dynamique.
Chaque vilebrequin diffère donc légèrement d’un moteur à l’autre.

 Bielles, pistons, chemises.


Les bielles relient les pistons au
vilebrequin. Elles sont munies de
coussinets limitant les frottements. Il
peut arriver qu’une température trop
élevée les fasse fondre (couler une
bielle). Le couple d’un moteur est
proportionnel à la longueur des
bielles. La puissance se calcule alors
en multipliant le couple par la vitesse de rotation du vilebrequin.
Suivant les besoins, on augmente soit la vitesse (formule 1), soit le
couple (tracteur).
Les pistons sont munis de trois segments élastiques. Le premier est
dénommé le segment coupe-feu. Il est suivi du segment d’étanchéité.
Ces deux bagues empêchent la propagation du feu et des gaz dans le
bloc moteur. Le troisième est appelé le segment racleur, qui comme
l’indique son nom, racle l’huile qui a été projetée sur les parois des
cylindres. Il est percé de fentes qui permettent la récupération de
cette huile par le coeur du piston.
Les chemises sont striées de fines lignes obliques qui augmentent
l’adhérence de l’huile. Ce procédé est appelé le honage. Ces stries
s’usent doucement durant la vie du moteur. Elles jouent surtout un
rôle important lors du rodage. Il faut remarquer aussi que les
chemises sont soumises à un problème d’ovalisation progressive
suite à l’usure inégale due aux pistons.

 Les circuits de refroidissement et de lubrification :


Le moteur est parcouru par tout un système de galeries assurant le
refroidissement et la lubrification des divers éléments.
Pour le système de lubrification, l’huile se trouve dans le carter à la
base du moteur. Elle est aspirée par la pompe à huile qui l’envoie
dans tout le moteur. Elle est d’abord filtrée par la crépine qui retient
les gros résidus métalliques résultant des différentes usures. Elle
passe alors dans le filtre qui emprisonne les déchets plus fins. Ce
filtre doit être changé régulièrement.

 Le système électronique :
Il a pour fonction de coordonner l’allumage des bougies et l’injection
de l’essence avec les temps de chaque cylindre. Il prend aussi en
compte différents paramètres comme la température, la position du
papillon (vanne reliée à l’accélérateur régulant l’entrée d’air), la
quantité d’oxygène dans les gaz d’échappements (sonde lambda),
etc... Il peut être considéré comme le cerveau de la voiture.

Conclusion :

Le moteur est une mécanique de précision qui nécessite une


certaine rigueur dans la manipulation. Chaque pièce a été
étudiée pour obtenir des performances optimales. Le principe
d’action du moteur est le même depuis assez longtemps mais
l’électronique a permis

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