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Le moteur est un système plus complexe car utilisant de nombreuses pièces en mouvement
simultané et synchronisé. Dans ce cas, le mouvement circulaire décrit par le vilebrequin est
transmis au mécanisme d'ouverture des soupapes soit par courroie, soit par chaîne de
transmission, ou bien encore par une cascade de pignons.
En cas de problème sur votre distribution, votre moteur est en très grand danger. Une rupture
de la courroie pendant que le moteur tourne se solde généralement par une casse moteur. Les
soupapes entrant en collision avec les pistons, les dégâts seront très importants.
1- par chaine
La chaîne est constituée de maillons métalliques. Elle est lubrifiée par l’huile moteur et se
trouve donc dans un carter étanche. Un tendeur hydraulique permettra d’assurer la tension de
la chaîne.
Le principal atout de la chaîne de distribution, c’est sa durée de vie qui est égale ou
supérieur à 200 000 km. Cela vous permettra d’éviter les factures liées à l’entretien
il faut savoir que la chaîne de distribution est plus lourde qu’une courroie de distribution.
Elle demandera donc plus d’énergie à votre moteur pour vaincre l’inertie liée à son poids
plus important. Ce dernier consommera donc plus de carburant ce dernier émettra un
volume sonore plus important.
2– par courroie
La courroie de distribution est bien moins lourde qu’une chaîne, par conséquent cette solution
demandera moins d’efforts au moteur et sera donc, moins énergivore. Elle offre aussi une
meilleure reprise grâce à une inertie inférieure sur les pièces tournantes du moteur. Autre
point positif, cette solution n’émet que très peu de bruit.
La durée de vie d’une courroie de distribution n’est pas illimitée La courroie de distribution
est certes plus légère, mais son entretien sera plus fréquent et elle sera également moins
résistante.
Toutefois cette technologie est très récente et disponible uniquement sur les dernières
générations de moteur
Culbuteurs
Attaque directe
Linguets à rouleaux
Lorsque l’arbre à cames est monté latéralement, les cames appuient sur
des tiges de culbuteur (généralement pourvues d’un poussoir hydraulique)
qui vont transmettre le mouvement au culbuteur. Ce dernier va inverser le
sens de poussée pour venir appuyer sur les soupapes.
Dans le cas d’une attaque directe, les cames appuient directement sur un
poussoir hydraulique (permettant de contrôler continuellement le jeu entre
les cames et les soupapes dû à l’élévation de la température et
l’allongement inhérent des queues de soupapes) fixé sur la tige des
soupapes. Cette solution est à la fois compacte et peu coûteuse.
La soupape se présente sous la forme d'une tige métallique doté de 3 éléments : une tête, un collet et
une queue. Ainsi, elles se mettent en mouvement lorsque le moteur est mis en marche. Véritables
garantes de l'étanchéité des chambres de combustion du moteur, elles font partie des pièces qui
assurent l'explosion du mélange de carburant et d'air. Il existe deux types de soupape sur votre
moteur :
La soupape moteur peut être en position fermée ou ouverte. L'activation des soupapes est réalisée
par l'arbre à cames qui les poussent vers le bas pour les ouvrir et qui les remontent pour les fermer à
l'aide de ses ressorts. Les soupapes sont en parfaite synchronisation avec les pistons à l'aide
de l'arbre à cames et du vilebrequin qui sont eux mêmes synchronisés ensemble. La synchronisation
est la clé pour assurer le fonctionnement du moteur. Sans elle, les pistons et les soupapes peuvent
s'entrechoquer et entraîner la casse moteur.
Une soupape est normalement faite de métal plein. Dans certains cas
et dans un souci de mieux dissiper la chaleur, les soupapes peuvent
être à tige creuse. Cette dernière est alors remplie de sodium, ce qui
va aider à dissiper la chaleur vers la queue de soupape