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Spécialité Energetique
Freins
Présenté Par :
- Sebbar Abdel Illah
Dans chacune de ces deux catégories, différents types de freins peuvent être cités.
Nous commencerons donc par les freins sur jante comprenant :
Bien que très différents dans leur forme, tous assurent la même fonction : arrêter
notre vélo dans les meilleurs conditions de sécurité.
Avec ce système, c’est la jante qui servira de surface de freinage. Des patins en
caoutchouc viendront s’appuyer sur chaque côté de la jante pour vous aider à ralentir/arrêter
le vélo. Les types de freins les plus courants de cette catégorie sont donc :
Les étriers à tirage central fonctionnent un peu comme une paire de ciseaux. Ils sont
fixés sur un trou situé au-dessus de la fourche à l’avant ou sur la petite entretoise
entre les haubans à l’arrière, à l’aide un pivot central. Ils comportent des mâchoires
aux bouts desquels sont fixés les patins.
Les deux bouts supérieurs reliés entre eux par un câble appelé le cavalier. En tirant
dessus, les deux autres extrémités portant les patins se resserrent sur la jante pour
ralentir sa course. Pour refermer l’étau, on utilise le levier de frein. Grâce au câble,
celui-ci est relié à un écrou de blocage permettant de tirer sur le cavalier. Ce dernier
est lui-même fixé aux étriers grâce à un câble. Ce câble est bloqué par deux petites
boules de métal, ou par une petite boule et un écrou.
Les étriers à tirage latéral
Les étriers à tirage latéral sont eux aussi fixés au vélo grâce à un pivot central mais
contrairement aux étriers à tirage central, l’un des bras de l’étrier a été plié de
manière à venir se positionner au-dessus de l’autre. Ce bras plié peut ainsi accueillir
la butée du câble. Pour ce système, le câble passe par le premier bras plié via une
butée de gaine puis se coince sur le second bras via un écrou de serrage. Toujours
comme pour les étriers à tirage central, c’est en actionnant le levier de frein que l’on
rapproche les deux bras qui arrêteront alors la roue grâce aux patins qui viendront se
frotter aux jantes.
Les cantilevers
Les freins cantilevers fonctionnent de la même façon que les étriers à tirage central.
Cependant, ils ne se stabilisent pas grâce à un pivot central. Ce système a recours à
deux bras montés sur deux supports soudés sur le cadre et la fourche du vélo. Le
câble de frein est toujours utilisé pour actionner le mécanisme en tirant sur le cavalier
grâce à une petite pièce appelée « triangle ». Dans certains cas, un demi-cavalier
peut être une solution pour relier l’un des bras au triangle tandis que le câble de frein
lui-même servira de demi-cavalier pour venir s’installer directement sur l’autre bras.
Comme pour les cantilevers, les v-brakes sont également fixés au vélo grâce à des
supports directement soudés au cadre et à la fourche. Toutefois, avec les cantilever
à tirage direct, il y a un coude métallique permettant au câble de se mettre en
position horizontale jusqu’au premier bras qui fera alors office de butée de gaine. Le
câble viendra par la suite resserrer les deux étriers afin que les patins viennent se
plaquer sur la jante.
Ici les patins sont toujours utilisés pour arrêter la jante. En revanche, les étriers ne
sont plus mobiles. Seuls les patins bougent. Le système fonctionne grâce à la
pression hydraulique. Tout part d’une durite principale reliant un levier de frein
spécifique à des pistons, situés derrière les patins de frein. C’est en actionnant le
levier de frein, entraînant du coup une augmentation de la pression d’huile, que les
pistions assemblés entre eux par une seconde durite parviennent à pousser les
patins qui viendront, comme pour tous les autres mécanismes cités précédemment,
se refermer sur la jante pour ralentir et arrêter le vélo.
Ici les jantes ne servent plus de surface de freinage. Et comme vous l’aurez
sûrement compris, ces freins se retrouveront au niveau du moyeu de roue de votre
vélo. Ils nécessitent des fixations spécifiques sur le cadre mais aussi sur la fourche.
Votre moyeu de roue devra lui aussi être spécial. Dans cette catégorie, on pourra
notamment citer :
Ici, un disque sera nécessaire. Monté sur le moyeu de la roue, il tournera avec celle-
ci et fonctionnera en association avec un étrier fixé sur la fourche ou le cadre de
votre monture. Le disque sera placé entre deux plaquettes situées dans l’étrier qui,
comme avec les patins, viendront le serrer pour le ralentir, engendrant du coup le
ralentissement puis l’arrêt de la roue. Les plaquettes en métal, en résine ou en
matériaux composites, se refermeront sur le disque toujours en actionnant le levier
de frein.
Dans la famille des freins à disque, 3 types de freins peuvent être distingués : Les
freins à disque mécanique, les freins à disque hydraulique et les freins à disque
hybride.
Les freins à disque mécanique s’actionnent par un câble qui resserre l’étau entre les
deux plaquettes lorsque le levier de frein est actionné.
Les freins à disque hydraulique fonctionnent via à des pistons poussant les
plaquettes contre le disque grâce à l’augmentation de la pression hydraulique
obtenue en resserrant le levier de frein.
Et enfin, pour ce qui est des freins à disque hybride, un câble et la pression
hydraulique seront tous deux utilisés. Le principe consiste le plus souvent à utiliser
un levier de frein traditionnel à câble, destiné à actionner le piston d’un réservoir
d’huile qui, grâce à une durite, comprimera les plaquettes contre le disque pour
l’arrêter.
Eux aussi se situent au niveau du moyeu de roue. Comme les freins à disque, ils
agissent sur cette partie de la roue pour ralentir et arrêter le vélo. Sur les modèles
traditionnels, le principe consiste à freiner à l’aide de deux gros patins placés à
l’intérieur du moyeu entrant en contact avec une surface circulaire : le tambour. Sur
d’autres modèles, des rouleaux cylindriques sont sollicités par expansion interne
sous l’action du levier de frein. Ces rouleaux viennent alors se frotter contre une
paroi intérieure du frein garantissant ainsi un freinage à la fois puissant et efficace.
Les freins à rétropédalage
Maintenant que vous connaissez les différents types de freins vélo existants, vous
devriez donc être capable d’identifier avec facilité quels types de freins vous utilisez
sur votre monture.
Le disque
Il existe néanmoins dans le cas de véhicules à hautes performances des disques bi-
matière avec un moyeu (ou bol) en aluminium ou acier et une piste de freinage
(couronne) en carbone-céramique vissée ou rivetée (Fig.I.22). Ces disques sont
particulièrement coûteux mais plus légers et plus résistants à l’usure, à la corrosion
et aux hautes températures.
Les garnitures
Les supports
Les supports sont fabriqués avec un acier doux. Leur rôle est de répartir l’effort
exercé par le piston hydraulique sur la totalité de la surface des garnitures, dans le
but d’obtenir une surface de contact disque/plaquette la plus large et la plus
homogène possible. Cela constitue un des critères de bon fonctionnement du frein.
Le support est la pièce intermédiaire entre les garnitures et le piston. Elle transmet
donc la chaleur des garnitures (qui peut être élevée) vers le liquide dans le piston.
Afin d’éviter ce phénomène, on utilise parfois des sous-couches qui servent d’isolant
thermique. Ces sous-couches permettent aussi d’absorber une partie des bruits et
des vibrations engendrés par le système de frein à disque.
Couple Résiduel C’est le couple qui résulte de la friction entre les faces de friction
d’un embrayage ou d’un frein non enclenché. En principe, celuici ne s’applique qu’à
des dispositifs multidisques.
Mn = 9550 · P / n
où:
Mn = couple nominal en Nm
P = puissance en kW
n = vitesse en min-1
Mn = (9550 · P / n) · K
Pour une sélection rapide basée sur le mode d’entraînement, prendre un coefficient :
K=
Mi = F · R · n 2 / n 1
où:
Mi = couple résistant en Nm
F = force en N
R = rayon en m
Inertie En Rotation
Cylindre plein
J = 1/2 · m · R2
Cylindre creux
J = 1/2 · m · ( R2 + r2 )
J = en kgm2
m = masse en kg
R = rayon extérieur en m
r = rayon intérieur en m
Ensuite, le total des inerties doit être ramené à l’arbre de l’embrayage ou du frein en
fonction du carré des rapports de vitesse.
Jtotale = J1 + J2 ( n2 / n1 )2 + J3 ( n3 / n1 )2
où:
Inertie Linéaire
J = 91 · m · v2 / n2
où:
J = en kgm2
m = masse en kg
Md = ( Jtotale · n ) / ( 9,55 · t )
où:
Md = couple d’accélération/décélération en Nm
Mtotale = Md ± Mi
où:
Mtotale = en Nm
t = ( Jtotale · n ) / ( 9,55 · ( Mn ± Mi ))
où:
t = en s
Jtotal = inertie totale en kgm2
Embrayage ou frein
où:
W = travail en Joules
Mn = couple nominal en Nm
Limiteur de couple
W = Md · n · t / 9,55
où:
W = travail en Joules
Md = couple de déclenchement en Nm
n = vitesse en min-1
EXEMPLE DE FREINS :
FREINAGE LORS D’UN APPONTAGE
Lorsqu'un avion se pose sur un porte-avions, il est le plus souvent freiné par
l'utilisation combinée d'une crosse d'appontage et de brins d'arrêt :