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Master1 Energétique -Sem.2-2019/2020- Module : Volume Finis-TP de l’enseignant : S.

Derradji

3 LE
TP SUR

Chapitre II

Résolution d’un Problème de Conduction de la Chaleur

en Régime Instationnaire

TP 2.1
3.1

1) Ecrire un programme matlab de la méthode explicite.


2) La solution su problème (I) de l’exercice 2.1 page 35 est :

800 (−1)𝑛+1
𝑇(𝑥, 𝑡) = ∑ 𝑒𝑥 𝑝(−𝛼2𝑛 𝑡) cos(𝑛 𝑥)
𝜋 2𝑛 − 1
𝑛=1


2𝑛−1 𝐾
𝑛 = 2𝑙
𝜋 et 𝛼 =
𝜌𝑐

Ecrire un programme qui calcule cette solution aux points : 𝑥=0:0.0004:0.02

Tp 3.2
Solution

Ecrire un
Programme programme
matlab matlabexplicite.
de la méthode de la méthode implicite

r=input('ro=');
k=input('cond=');
c=input('capa=');
tpb=input('tpb=');
l=input('long=');
tf=input('tfin=');
n=input('nbvol=');
dt=input('dt=');
dx=l/n;
tp0=input('tinit=');
ap=r*c*dx/dt;
ae=k/dx;
aw=ae;
aop=ap-ae-aw;
j=0;
for t=dt:dt:tf
j=j+1
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Chapitre II
Résolution d’un Problème de Conduction de la Chaleur
en Régime instationnaire

2.1 Problème de conduction de la chaleur en une dimension et instationnaire

Considérons le problème aux limites suivant :

𝜕𝑇(𝑥,𝑡))
𝜕𝑇(𝑥, 𝑡) 𝜕 (𝑘 )
𝜕𝑥
ρc = 0 ≤ 𝑥 ≤ 1 ,𝑡 > 0 (1)
𝜕𝑡 𝜕𝑥
(𝐼) 𝑇(0, 𝑡) = 𝑓(𝑡) 𝑡>0 (2)
𝑇(1, 𝑡) = 𝑔(𝑡) 𝑡>0 (3)
𝑇(𝑥, 0) = ℎ(𝑥) 0≤𝑥≤1 (4)
{

K est la conductivité thermique et T est la température.

Posons 𝑇𝑃0 , 𝑇𝐸0 , 𝑇𝑊


0
les valeurs de T à l’instant 𝑡 ≥ 0 et 𝑇𝑃1 , 𝑇𝐸1 , 𝑇𝑊
1
les valeurs de T
à l’instant 𝑡 + ∆𝑡

Intégrons l’équation (1) du problème (I) sur le volume de contrôle entourant P et sur
l’intervalle de temps [𝑡 𝑡 + ∆𝑡].

𝜕𝑇(𝑥,𝑡)
𝑡+∆𝑡 𝜕𝑇(𝑥,𝑡) t+∆t 𝜕(𝑘 )
𝜕𝑥
∫𝑡 ∫∆𝑉 ρc 𝜕𝑡 𝑑𝑉 dt = ∫t ∫∆𝑉 𝜕𝑥
𝑑𝑉 𝑑𝑡 (5)

𝜕𝑇(𝑥,𝑡)
𝑒 𝑡+∆𝑡 𝜕𝑇(𝑥,𝑡) t+∆t e 𝜕(𝑘 𝜕𝑥 )
ρc ∫𝑤 ∫𝑡 𝑑𝑡𝑑𝑥 = ∫t ∫w 𝑑𝑥𝑑𝑡 (6)
𝜕𝑡 𝜕𝑥

Pour l’intégrale à gauche, supposons que la température est 𝑇P sur tout le volume de
contrôle ∆𝑉, alors

𝑒 𝑡+∆𝑡 𝜕𝑇(𝑥,𝑡) 𝑒
∫𝑤 ∫𝑡 𝑑𝑡𝑑𝑥 = ∫𝑤(𝑇𝑃1 − 𝑇𝑃0 )𝑑𝑥 = (𝑇𝑃1 − 𝑇𝑃0 )∆𝑥 (7)
𝜕𝑡

Et

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𝜕𝑇(𝑥,𝑡)
e 𝜕(𝑘 𝜕𝑥 ) 𝜕𝑇(𝑥,𝑡) e 𝜕𝑇(𝑥,𝑡) 𝜕𝑇(𝑥,𝑡)
∫w 𝑑𝑥 = [𝑘 ] = 𝑘𝑒 [ ] − 𝑘w [ ] (8)
𝜕𝑥 𝜕𝑥 w 𝜕𝑥 e 𝜕𝑥 w

Or

𝜕𝑇(𝑥,𝑡) TE −TP
𝑘𝑒 [ ] = 𝑘𝑒 (9)
𝜕𝑥 e 𝛿𝑥𝑒

Et

𝜕𝑇(𝑥,𝑡) TP −Tw
𝑘𝑤 [ ] = 𝑘𝑤 (10)
𝜕𝑥 w 𝛿𝑥𝑤

Donc (8) se réduit à :

𝜕𝑇(𝑥,𝑡)
e 𝜕(𝑘 𝜕𝑥 ) TE −TP TP −Tw
∫w 𝜕𝑥
𝑑𝑥 = 𝑘𝑒 − 𝑘𝑤 (11)
𝛿𝑥𝑒 𝛿𝑥𝑤

Portons (7) et (11) dans (6) nous obtenons :

𝑡+∆𝑡 𝑇𝐸 −𝑇𝑃 𝑇𝑃 −𝑇𝑤


ρc(𝑇𝑃1 − 𝑇𝑃0 )∆𝑥 = ∫𝑡 𝑘𝑒 − 𝑘𝑤 𝑑𝑡 (12)
𝛿𝑥𝑒 𝛿𝑥𝑤

A ce niveau, nous devons faire une supposition sur la manière 𝑇𝑃 , 𝑇𝐸 , 𝑇𝑊 varient avec t.

Proposons :

𝑡+∆𝑡
∫𝑡 𝑇𝑃 𝑑𝑡 = (𝑓𝑇𝑃1 + (1 − 𝑓)𝑇𝑃0 )∆𝑡 (13)

0≤𝑓≤1

Alors de (12) on a :

∆𝑥
ρc(𝑇𝑃1 − 𝑇𝑃0 )
∆𝑡
𝑘𝑒
= [(𝑓(𝑇𝐸1 − 𝑇𝑃1 ) + (1 − 𝑓)(𝑇𝐸0 − 𝑇𝑃0 )]
𝛿𝑥𝑒
𝑘𝑤
− [(𝑓(𝑇𝑃1 − 𝑇𝑊
1
) + (1 − 𝑓)(𝑇𝑃0 − 𝑇𝑊
0
)]
𝛿𝑥𝑤

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∆𝑥 𝑘𝑒 𝑓 𝑘𝑤 𝑓 𝑘 𝑘𝑤 ∆𝑥
[ρc
∆𝑡
+ + ] 𝑇𝑃1 = 𝛿𝑥𝑒 [𝑓𝑇𝐸1 + (1 − 𝑓)𝑇𝐸0 ] + 1
[𝑓𝑇𝑊 0
+ (1 − 𝑓)𝑇𝑊 )]+[ρc −
𝛿𝑥𝑒 𝛿𝑥𝑤 𝑒 𝛿𝑥𝑤 ∆𝑡

𝑘𝑒 𝑘𝑤
(1 − 𝑓)
𝛿𝑥𝑒
− (1 − 𝑓) ] 𝑇𝑃0
𝛿𝑥𝑤

0
𝑎𝑃 𝑇𝑃 = 𝑎𝐸 [𝑓𝑇𝐸 + (1 − 𝑓)𝑇𝐸0 ] + 𝑎𝑊 [𝑓𝑇𝑊 + (1 − 𝑓)𝑇𝑊 )] + [𝑎𝑃0 − (1 − 𝑓)𝑎𝐸 − 𝑎W ]𝑇𝑃0 (14)

𝑘 𝑘 ∆𝑥
𝑎𝐸 = 𝛿𝑥𝑒 , 𝑎W = 𝑤 , 𝑎𝑃0 = ρc , 𝑎𝑃 = 𝑓𝑎𝐸 + 𝑓𝑎𝑊 + 𝑎𝑃0
𝛿𝑥
𝑒 𝑤 ∆𝑡

2.1.1 Schéma explicite

Si on choisit 𝑓 = 0 , l’équation (14) se réduit à

𝑎𝑃 𝑇𝑃 = 𝑎𝐸 𝑇𝐸0 + 𝑎𝑊 𝑇𝑊
0
+ (𝑎𝑃0 − 𝑎𝐸 − 𝑎W )𝑇𝑃0 (15)

(15) est appelée schéma explicite. Il est conditionnellement stable. La condition de stabilité,
dans le cas où ∆𝑥 = 𝛿𝑥𝑒 = 𝛿𝑥𝑥 et 𝑘𝑒 = 𝑘𝑤 = 𝑘 , est

∆𝑥 2
∆𝑡 < 𝜌𝑐 (16)
2𝑘

En effet, si cette condition n’est pas respectée, alors le coefficient (𝑎𝑃0 − 𝑎𝐸 − 𝑎W ) de 𝑇𝑃0
considéré comme un voisin de 𝑇𝑃 dans la direction du temps) serait négatif ce qui est une
violation de la règle 2. Ce Schéma est appelé explicite car 𝑇𝑃 s’obtient directement de (15)
dont le membre droit est connu.

2.1.2 Schéma de Crank-Nicolson

1
Si on choisit 𝑓 = , l’équation (14) se réduit à
2

𝑎𝐸 𝑎𝑊 𝑎𝐸 +𝑎W
𝑎𝑃 𝑇𝑃 = 2
(𝑇𝐸 + 𝑇𝐸0 ) + 0
(𝑇𝑊 + 𝑇𝑊 ) + (𝑎𝑃0 − )𝑇𝑃0 (17)
2 2

(17) est appelée schéma de Crank-Nicolson. Il est inconditionnellement stable. Cependant ,il
peut donner des solutions oscillantes car la stabilté au sens mathématique assure
15

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simplement que ces oscillations seront amorties mais pas la plausibilité physique des
solutions.

2.1.3 Schéma purement implicite

Si on choisit 𝑓 = 1 , l’équation (14) devient :

𝑎𝑃 𝑇𝑃 = 𝑎𝐸 𝑇𝐸 + 𝑎𝑊 𝑇𝑊 + 𝑎𝑃0 𝑇𝑃0 (18)

(18) est appelée schéma purement implicite. Il est inconditionnellement stable et satisfait
aux conditions assurant un comportement physiquement réalistique des solutions. C’est
pour cela que ce schéma est préféré.

2.2 Problème de conduction de la chaleur en deux dimensions et instationnaire

Considérons le problème aux limites suivant :

𝜕𝑇(𝑥,𝑦,𝑡) 𝜕𝑇(𝑥,𝑦,𝑡)
𝜕𝑇(𝑥,𝑦,𝑡) 𝜕(𝑘 ) 𝜕(𝑘 )
𝜕𝑦
𝜌𝑐 = 𝜕𝑥
+ +𝑆 (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐷 = [0,1] × [0,1], 𝑡 > 0 (1)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦

(𝐼𝐼) 𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑡) = 𝑓(𝑡) (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡𝑖è𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐷 , 𝑡 > 0 (2)


𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑡) = 𝑔(𝑡) (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡𝑖è𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐷 , 𝑡>0 (3)
𝑇(𝑥, 𝑦, 0) = ℎ(𝑥, 𝑦) (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐷 (4)
{

Où,

K est la conductivité thermique et T est la température.

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n
𝛿𝑥n
∆𝑦
W w P e E
𝛿𝑥s
s

𝛿𝑥𝑤 𝛿𝑥e

∆𝑥

𝜕𝑇(𝑥,𝑦,𝑡) 𝜕𝑇(𝑥,𝑦,𝑡)
𝜕(𝑘 ) 𝜕(𝑘 )
𝜕𝑦 𝜕𝑥
En appliquant à le même traitement que celui de dans le cas
𝜕𝑦 𝜕𝑥

unidimensionnel traité précédemment, nous obtenons :

𝑎𝑃 𝑇𝑃 = 𝑎𝐸 𝑇𝐸 + 𝑎𝑊 𝑇𝑊 + 𝑎𝑁 𝑇𝑁 + 𝑎𝑆 𝑇𝑆 + 𝑏

Où,

𝑘𝑒 ∆𝑦 𝑘𝑤 ∆𝑦 𝑘𝑛 ∆x 𝑘𝑠 ∆x ∆𝑥∆𝑦
𝑎𝐸 =
𝛿𝑥𝑒
, 𝑎𝑊 = , 𝑎N = , 𝑎S = , 𝑎𝑃0 = ρc
𝛿𝑥𝑤 𝛿𝑥n 𝛿𝑥s ∆𝑡

𝑎𝑃 = 𝑎𝐸 + 𝑎𝑊 +𝑎N + 𝑎S + 𝑎𝑃0 − 𝑆𝑃 ∆𝑥∆𝑦 et 𝑏 = 𝑆c ∆𝑥∆𝑦 + 𝑎𝑃0 𝑇𝑃0

∆𝑥∆𝑦 est le volume de contrôle avec ∆𝑧 = 1.

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