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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de

République du Mali
la Recherche Scientifique (MESRC)
Un peuple-Un but-Une foi
Ecole Nationale d’Ingénieurs
(ENI-ABT)

Technologie Automobile

Exposé: les boites de vitesses

Classe : 3ème année licence Génie Mécanique et Energie


Option : Mécanique
Groupe : F
PROFESSEUR: Mr. SIDIBE Kalilou

Membres :
NOMS PRENOMS
SISSOKO Oumar
CISSÉ Oumar
COULIBALY Abdrahamane
TRAORÉ Moussa
Année académique : 2016-2017
Sommaire 
I. Introduction…………………………………………

II. Définition………………………………………….....

III. Fonction globale de la boite de vitesse……………..

IV. Condition à satisfaire…………………………….......

V. Fonction de la boite de vitesse……………………….

VI. Principe de fonctionnement…………………………

VII. Classification des boites de vitesses………………….

VIII. Nécessité d’une boite de vitesse………………………

IX. Conclusion …………………………………………...


I. Introduction :

Organe existant pratiquement depuis le début de l’automobile, la boite de vitesse est à


l’automobile ce que le dérailleur est au vélo.
Un moteur à combustion interne tourne toujours beaucoup plus vite que les roues du véhicule
qu’il propulse. La vitesse de ce véhicule est variable alors que le régime de rotation de son
moteur doit rester à l’intérieur d’une zone comprise entre un maximum et un minimum. Il est
donc nécessaire de prévoir un système qui permet de varier le rapport des vitesses de rotation
entre les roues et le moteur. La solution qui a été et qui reste encore la plus courante consiste à
prévoir une série d’engrenages de nombre de dents respectifs différents enclos dans un carter
étanche partiellement rempli d’huile.
Un des rapports est sélectionné en fonction des circonstances par le conducteur après que la
liaison moteur-boite de vitesses ait été coupée en embrayant.

I. Définition :
La boîte de vitesses est un dispositif agissant sur les rapports de démultiplication entre l'arbre
moteur et les roues motrices. Elle est constituée de séries d’engrenage aux rapports étagés.
Deux grandes catégories de boîtes de vitesses sont couramment utilisées. La boîte de vitesses
manuelle, qui nécessite l'intervention du conducteur pour changer de rapport, est aussi
ancienne que l'automobile et demeure le système le plus utilisé en Europe. La boîte de
vitesses automatique, très en vogue aux États-Unis, utilise généralement un convertisseur de
couple hydraulique, associé à des trains d'engrenages. C’est aussi l'organe qui permet de
modifier la vitesse de déplacement d'un véhicule automobile tout en gardant optimum la
vitesse de rotation du moteur. Dans le cas du moteur à combustion interne, elle permet surtout
d'adapter le couple moteur disponible aux besoins du conducteur. Une boîte de vitesses est
habituellement accouplée au moteur à l'aide d'un embrayage, élément permettant d'isoler la
transmission du moteur.

II. Fonction globale de la boite de vitesse :


III. Conditions à satisfaire :

 La boite de vitesse doit permettre au véhicule :


 De vaincre le couple résistant en adaptant le couple moteur
 De rouler à des vitesses variables, depuis son démarrage jusqu’à sa vitesse maximum
 De permettre le déplacement du véhicule en marche avant et arrière
 D’isoler la transmission pour permettre au véhicule de demeurer à l’arrêt moteur
tournant (le point mort)

IV. Fonction d’une boite de vitesse :

La fonction d’une boite de vitesses est de réduire (démultiplier) et de multiplier les efforts du
moteur avant leur transmission aux roues via un certain nombre de rapports avant et une
marche arrière. Ainsi le rapport de démultiplication correspond-il à la différence de vitesse de
rotation à l’entrée de la boite (coté moteur) et la sortie (coté roues). Ces rapports sont
engendrés par des engrenages.

V. Principe de fonctionnement :

IMAGE D’UNE BOITE DE VITESSE

La boîte de vitesses d'une voiture est à peu près semblable (dans le principe) à un système de
plateau/dérailleur que l'on retrouve sur un vélo. Elle est destinée à modifier la
démultiplication entre l'élément moteur (jambes du cycliste dans le cas d'un vélo et groupe
motopropulseur dans le cas d'une voiture) et les roues. Il existe cependant plusieurs
techniques pour générer une démultiplication : engrenages parallèles (manuelles,),
engrenages épicycloïdaux (BVA à convertisseur)

Les boîtes à vitesses automobiles ont des engrenages constamment en prise, mais dont l'un
des deux pignons est monté fou (il peut tourner indépendamment) sur son arbre. Au point
mort, aucun des engrenages n'est solidarisé avec deux arbres. Les baladeurs sont, eux,
entraînés par leur arbre tout en pouvant coulisser axialement sur celui-ci. Le levier de vitesses
actionne les axes sur lesquels sont fixées les fourchettes dans lesquelles tournent les
baladeurs.

VI. Classification des boites de vitesses :

Pour les véhicules à moteur thermique, on pourra distinguer les boites suivant trois fonctions
techniques indépendantes :
La technologie des réducteurs : par engrenages classique, train épicycloïdal, courroie.
Le système de commande : manuelle, semi-automatique, automatique…
La synchronisation : autorisant le changement de rapport en marche ou à l’arrêt seulement
Enfin l’orientation qui n’a d’influence que sur la géométrie des liaisons avec l’arbre moteur
et le différentiel. L’architecture est différente suivant que le moteur est implanté
transversalement (axe de rotation du vilebrequin parallèle à l’axe de rotation des roues) ou
longitudinalement (axes orthogonaux) et, que le couple est transmis aux roues avant, arrière,
ou aux quatre roues. À chaque combinaison correspond un modèle de boite de vitesses
différent.
Quatre grands types de boîtes de vitesses existent : les boîtes manuelles, robotisées,
automatiques et enfin à variation continue :

Boite de vitesse manuelle

La boite de vitesse manuelle se compose :

 Arbre primaire : relié au vilebrequin via l'embrayage/volant moteur, il tourne donc à


la même vitesse que le moteur.
 Arbre intermédiaire : Situé non pas dans le prolongement de l'arbre primaire, il se
trouve à côté parallèlement. Le lien entre l'arbre primaire et secondaire est effectué par
ce dernier.
 Arbre secondaire : c'est sur ce dernier que les pignons de chaque vitesse sont situés.
Cet arbre est mis en mouvement par l'arbre intermédiaire qui est lui-même relié à
l'arbre primaire.
 Fourchette : sa mission est de déplacer le baladeur afin d'engager un rapport de
vitesse (en bloquant un des pignons situé sur l'arbre secondaire). Il y en a plusieurs
dans chaque boîte de vitesse.
 Baladeur : il va craboter (emboiter) les engrenages de l'arbre secondaire, une vitesse
est alors enclenchée. Quand aucun des pignons de cet arbre n'est craboté, vous êtes
alors au point mort. Comme pour la fourchette, il y en a plusieurs : à chaque endroit où
l'on doit pouvoir bloquer l'un des pignons.
 Synchro de boîte : appelé aussi bague synchroniseur, elle permet de synchroniser les
vitesses de l'arbre et de l'engrenage sur l'arbre secondaire afin d'éviter le craquement
de la boîte au passage des vitesses (situé au niveau du baladeur donc, là où s'effectue
le lien entre l'arbre secondaire et l'un des pignons. Cet élément n'était pas présent sur
les anciennes boîtes de vitesses, obligeant alors le conducteur à effectuer un double
débrayage/pédalage (talon pointe).
Le principe consiste à effectuer une sorte de friction entre le baladeur et le pignon afin
qu'ils s'approchent de leurs vitesses respectives avant le contact final. Plus la vitesse
est proche entre ces deux-là au moment de "connecter" les engrenages, moins la
vitesse craque. C'est la bague synchroniseur qui fait un peu office d'embrayage
miniature même si le principe est un peu différent.

La boîte de vitesses manuelle comporte le plus souvent quatre ou cinq vitesses, plus une


marche arrière. Elle se compose principalement d'un arbre primaire et d'un arbre secondaire,
chacun portant des pignons de différents diamètres. Pour un rapport de vitesses donné, l'arbre
primaire entraîne l'arbre secondaire en faisant tourner la paire de pignons appropriée. Pour la
marche arrière, l'intervention d'un pignon supplémentaire fait tourner l'arbre secondaire en
sens inverse de celui utilisé pour faire avancer le véhicule.

Pour une vitesse de déplacement donnée du véhicule, l'utilisation d'un plus petit


rapport (par exemple, première au lieu de seconde ou troisième) permet au moteur de
tourner plus rapidement, le plaçant dans des conditions où il peut fournir une
puissance supérieure. Ainsi, la boîte de vitesses permet de choisir un rapport de
démultiplication adapté aux circonstances de fonctionnement : montée d'une côte,
accélération à partir d'une vitesse relativement faible.

B
OITE DE VITESSE MANUELLE
Avantages :

 la consommation de carburant est légèrement inférieure à celle des véhicules équipés


d'une boîte automatique dans certaines conditions de conduite ;
 la sportivité du véhicule.

Inconvénients :

 les réparations nécessitent un savoir-faire spécifique et s'avèrent onéreuses ;


 le système d'embrayage, très sollicité, s'use et réclame d'être remplacé régulièrement ;
 la conduite est fatigante en ville, provoquant du stress et une accélération du rythme
cardiaque ;
 les changements de rapports sont moins rapides qu'avec une boîte automatique
moderne ou une boîte robotisée à double embrayage.

Boîte de vitesses robotisée

La boîte de vitesses robotisée est de conception proche (si ce n'est identique dans beaucoup
de cas) d'une boîte de vitesses manuelle.

Dans sa version la plus simple telle que présentée par Renault sur la Twingo Easy, la boîte de
vitesses conserve son traditionnel sélecteur de vitesse fonctionnant selon une grille en H, la
pédale d'embrayage est, quant à elle, supprimée.

Cette application est restée un cas isolé. Les boîtes robotisées actuelles disposent dans la
grande majorité des cas d'un levier similaire à celui des boîtes automatiques, à savoir R
(marche arrière), N (neutre) et D (marche avant).

D'autre part, au contraire des autres boîtes automatiques, les boîtes robotisées à simple
embrayage ne disposent généralement pas d'une position "parking" (P), ceci est dû au fait que
le blocage mécanique pour assurer cette fonction ne fait pas partie du cahier des charges d'une
boîte de vitesses manuelle, dont dérive étroitement les boîtes robotisées.

Boite de vitesse automatique (BVA) :

Grâce au système automatique, c’est le véhicule qui gère seul le changement de rapport (la
vitesse du levier à enclencher) en fonction de paramètres tels que le régime moteur, la
position de la pédale d’accélérateur et la vitesse du véhicule. La boîte de vitesse automatique
a pour principal avantage d’être très confortable à l’usage, notamment en ville et dans les
embouteillages où les changements de rapport sont fréquents.

Composition d’une BVA et leur rôle :

Engrenages

Les engrenages sont le cœur de la boîte de vitesses. Ils permettent d’obtenir les rapports de
couple. Dans une boîte de vitesses automatique, ces engrenages sont arrangés sous forme de
trains épicycloïdaux ou de trains planétaires. Les trains planétaires, par blocage d’un de leurs
éléments constitutifs, permettent d’obtenir différents rapports. L’association ingénieuse de
plusieurs trains planétaires permettra d’obtenir un grand nombre de vitesses avec des
rendements élevés dans un encombrement réduit.
 Convertisseur de couple 

La boîte de vitesses automatique ne dispose pas d’embrayage de démarrage. Cette fonction est
assurée par un convertisseur de couple. Celui-ci consiste en un coupleur hydraulique : deux
turbines (l’une liée au moteur, l’autre à la boîte de vitesses) tournent l’une en face de l’autre
dans un bain d’huile et assurent ainsi la transmission du couple

. Un dispositif multiplie également le couple venant du moteur au démarrage, permettant ainsi


de bonnes performances d’accélération. Des systèmes de ressorts intégrés réduisent les
vibrations venant du moteur, surtout dans les bas régimes. Un embrayage de verrouillage
s’applique une fois le véhicule lancé, afin d’empêcher le glissement du convertisseur et
d’annihiler les pertes de puissance par frottement hydraulique.

 Pompe hydraulique
Une pompe hydraulique fournit la pression et le débit d’huile nécessaire à la commande et à la
lubrification des pièces mécaniques. Elle est capable de fournir une pression de l’ordre de
vingt bars. Cette pompe peut être à palettes, à engrenages, déportée et entraînée par chaîne, ou
montée dans l’axe de la boîte de vitesses
.
 Module électrohydraulique

Un module électrohydraulique, situé le plus souvent dans la partie inférieure de la boîte de


vitesses, commande l’ensemble des organes mécaniques. Il contient des soupapes et vannes
hydrauliques commandées par des électrovannes, qui envoient des débits et pressions d’huile
régulés dans les pistons d’embrayage ou dans le circuit de lubrification. Le tout est géré par
un module de contrôle électronique qui dialogue avec celui du moteur. Ce module gère les
passages de vitesses et commande les pressions d’huile en envoyant des signaux aux
électrovannes.

Schéma d’une BVA


 Comment cela se traduit-il au volant d’un véhicule ?
Un levier sélecteur permet au conducteur de sélectionner les modes de fonctionnement de la
boîte de vitesses. Ce levier a au moins quatre positions, notées P, R, N, D (Park ou arrêt,
Reverse ou marche arrière, Neutral ou neutre, Drive ou marche avant). Il peut aussi intégrer
un mode manuel dans lequel le conducteur déclenche lui-même les passages de vitesses par
des impulsions sur le levier.
En mode Drive, les passages de vitesses seront déclenchés automatiquement par le module de
contrôle électronique, en fonction de la vitesse du véhicule et de la pression du conducteur sur
la pédale d’accélérateur

Avantages :

 suppression des manœuvres de changements de vitesses et d'embrayage ;


 rapidité des changements de rapports par rapport aux boîtes manuelles ;
 moins de stress au volant et meilleure concentration sur la conduite ;
 changements de rapports sans à-coups, donc un meilleur confort de conduite ;
 le système de gestion électronique permet de toujours enclencher le bon rapport en
fonction du profil des chaussées ;
 un mode de changement de rapports manuel sans débrayage est disponible pour la
conduite sportive ;
 elles disposent de plus de rapports que les boîtes manuelles, ce qui améliore leur
rendement et diminue la consommation en carburant.

Inconvénients :

 consommation de carburant légèrement accrue dans certaines circonstances,


notamment avec les boîtes automatiques de conception ancienne ;
 le glissement du convertisseur de couple sur les boîtes automatiques de conception
ancienne ;

Boite de vitesse à variation continue

La transmission à variation continue (CVT) permet de gommer, en théorie, de


nombreux défauts des boîtes de vitesses traditionnelles. De fait, le ratio pouvant varier
indéfiniment sur une plage déterminée, il est alors possible de laisser travailler le
moteur au régime le plus favorable pour une accélération la meilleure possible ou une
consommation la plus réduite possible.
Une boîte CVT peut tout aussi bien être associée à un convertisseur de couple, un ou
deux embrayages. Dans le cas d'un système à deux embrayages, un commande la
marche avant, l'autre, la marche arrière: l'inversion du sens de rotation se fait alors
grâce à un planétaire situé après les embrayages. Généralement, lorsque le véhicule
circule en marche arrière, la vitesse est limitée électroniquement et la CVT reste fixée
sur un ratio déterminé
Boite de vitesse à variation continue

VII. Nécessité d’une boite de vitesse :


Pour adapter la vitesse de rotation et le couple (effort tournant) d’un moteur à un récepteur, on
interpose un réducteur ou un multiplicateur à un seul rapport.
Or, un rapport ne suffit pas lorsque l’on doit faire face à des conditions de travail variées.
Exemple, pour une voiture, à l’arrêt ou en côte, nous avons besoins d’un couple important et
d’une vitesse plus faible au niveau des roues.
En revanche sur le plat lorsque la voiture est élancée, nous avons besoin de plus de vitesse et
d’un couple plus faible (puisqu’il y a moins de résistance) au niveau des roues.
Ainsi, on voit bien que le véhicule n’a pas toujours la même demande alors que le régime de
rotation de son moteur doit rester le plus près possible de son point de rendement le plus
favorable (entre 2000 et 6000 tr/min) point qui se déplace en fonction de la puissance requis.
En pratique, on se contente de compromis car on peut multiplier à l’infini le nombre de
rapport d’une transmission à engrenages. Une boite de vitesse moderne d’automobile aura
donc 5 ou 6 rapports.
VIII. Conclusion :

Grace à l’évolution de la science et de la technologie dans le domaine de l’automobile, le


caractère indispensable de la boite de vitesse dans la transmission peut s’expliquer
essentiellement par la démultiplication et la multiplication de la vitesse de rotation du moteur.
Un moteur thermique ou électrique peut tourner à plus de 1500tr/min. Imaginons au
démarrage d’une voiture, à l’absence de la boite de vitesse, une voiture qui démarre à
1500tr/min sera la conséquence d’une forte propulsion qui est difficile à maitriser, son effet
peut alors conduire à des accidents néfastes.

Référence Bibliographique :
[1] Titre : Technologie fonctionnel de l’automobile Auteurs HUBERT ET BRUNO.
5 et 6 eme édition
[2] Support de formation en maintenance et diagnostic automobile
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
www.wikipedia.net
http://www.realoem.com/bmw/partgrp.do?model=1231&mospid=47263&hg=23
http://www.ac-nancymetz.
fr/enseign/Autocompetences/2_ressources_pedagogiques/2_transmissio
n/stockage_le%E7ons_technologie/Transmission_Miard.pdf

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