Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
de
Vitesses
1
La boîte
Table des matières
I-Généralités......................................................................................................................................3
I.1-Définition..................................................................................................................................3
2
I-Généralités
I.1-Définition
Une boite de
vitesse est un élément
mécanique proposant
plusieurs rapports de
transmission entre un
arbre moteur et arbre
de sortie.
Son cas d’utilisation le
plus fréquent est la
transmission du couple d’un moteur thermique aux roues motrices d’un véhicule.
Elle est aussi utilisée dans de multiples autres contextes tels que les machines-outils, machines
agricoles…
La boite de vitesse est l’élément qui adapte le couple moteur disponible, souvent contant ou peu
négociable, au couple souvent très variable et nécessaire au fonctionnement d’un dispositif
mécanique : mise en mouvement, entretien du mouvement, transformation de puissance. Pour
un véhicule, il s’agit de la résistance inertielle au démarrage ou celle à l’avancement varient suivant
les conditions de roulage (plat, montées, descente, virages...).
5. Le couple résistant :
Ainsi, on voit bien que le véhicule n’a pas toujours la même demande alors que le régime de
rotation de son moteur doit rester le plus près possible de son point de rendement le plus favorable
(entre 2000 et 6000 tr/min) point qui se déplace en fonction de la puissance requis. En pratique, on
4
se contente de compromis car on peut multiplier à l’infini le nombre de rapport d’une
transmission à engrenages. Une boite de vitesse moderne d’automobile aura donc 5 ou 6 rapports.
A La boite de vitesses utilise les propriétés des engrenages. Un engrenage est un ensemble
de deux roues dentées (au minimum) qui s’engrènent l’une dans l’autre.
5
A Les boites de vitesses actuelles comportent des trains d’engrenages permettant au conducteur de
bénéficier de 5 à 6 rapports différents en plus du rapport de marche arrière.
Actuellement, la majeure partie des boîtes de vitesses manuelles comptent 5 ou 6 rapports plus
une marche arrière (à l'exception de Porsche qui propose une boîte de vitesses manuelle à 7
rapports). L'adjonction d’un 6ème ou 7ème rapport supplémentaire est principalement intéressante sur
l'autoroute puisqu'elle permet de consommer moins et d'économiser le moteur.
6
II.1.1-Avantages
►Le conducteur gère son véhicule, il choisit quand passer les rapports ce qui lui permet d’adapter
son style de conduite à son environnement. Lorsque la conduite est sportive, les rapports peuvent
être poussés tandis qu'en conduite tranquille, les rapports sont passés à bas régime.
►Economie de carburant puisque la consommation de carburant peut être modulée par le
conducteur
►Les sensations sont plus intenses qu’avec une boîte automatique
II.1.2-Inconvénients
►La conduite en ville est moins confortable, chaque passage de vitesse se doit d'être réalisé dans
les règles de l'art : débrayage, embrayage, actionnement du levier.
►L’embrayage étant l’un des éléments les plus sollicités lors de la conduite, il s’use rapidement
►Les changements de vitesses s’effectuent moins rapidement qu’avec une boîte automatique.
II.2-Principe
Les différents engrenages (pignons + arbre) des différents rapports de vitesses sont toujours en
prise. Les pignons et roues situées sur l’arbre primaire (arbre qui sera lié à l’arbre moteur) sont
solidaires de ces derniers dons ils tournent tous à la même vitesse.
Les pignons et roues situées sur l’arbre secondaire sont en liaison pivot sur ce dernier donc
ils tournent tous à des vitesses différentes autour de cet arbre, cette liaison pivot est réaliser par :
►Soit un contact direct métal
►Soit coussinet
►Soit une cage à aiguilles
Ces pignons et roues son appelés pignons fous
Dans certaines boîtes de vitesses on rajoute un 3 ème arbre appelé arbre intermédiaire.
L'encombrement en longueur d'une boîte à trois arbres est réduit car, sur l'arbre primaire, un même
pignon peut entraîner à la fois un pignon sur le premier arbre de sortie (la 4 ème vitesse par exemple)
et un pignon sur le second arbre de sortie (la 6 ème vitesse par exemple) avec un rapport de
démultiplication différent.
Les engrenages des boîtes de vitesses traditionnelles sont, dans la plupart du temps de type
hélicoïdal. Le principal avantage de ce type de denture est d'être silencieux. Cet avantage est
significatif si l'on considère qu'une majorité de véhicules ont des pignons à denture droite pour la
marche arrière, générant un bruit aigu caractéristique.
Un baladeur va alors engager les dentures du pignon contre celles du pignon fou correspondant.
Cette opération s'appelle le crabotage. L'arbre d'entrée et l'arbre de sortie ayant des vitesses
7
relativement différentes, un embrayage est nécessaire pour adapter progressivement la vitesse de
rotation du pignon fou à celle de l'arbre sur lequel il est monté. Cet embrayage compact est plus
connu sous le nom de synchroniseur. Cette technique permet de faciliter le passage des rapports
alors que la différence de vitesse de rotation est importante lors du passage de la première à la
deuxième vitesse par exemple.
8
9
II.3.2-Arbre primaire (ou arbre d’entrée)
Lié à l’arbre moteur via l’embrayage, porte les pignons fixes. Il y a autant de pignons que de
rapport de boite.
L'arbre primaire est l’une des pièces essentielle de la boite de vitesse. Elle fait transiter le couple venant de
l’embrayage dans la boite de vitesse. Lorsqu'une vitesse est enclenchée, il doit résister au couple généré et aux
flexions induites. L’acier utilisé pour les arbres primaires permet de réaliser une variété de formes par forgeage
et par traitements thermo-chimiques afin de garantir des caractéristiques mécaniques permettant d’assurer la
fiabilité de la boite de vitesse.
10
1- Arbre primaire 12- Roulement à bille
2-8-24-27-Bague de synchro 13-15-20-21- Cage a aiguille
ème
3- Bague de synchro 3 &
14- Circlips
ème
4 vitesses
4- Ressort de pression 16-17- Entretoise
5- Bille 18- Rondelle
6- Coulisseau 19- Bille
ème 22- Bague de sécurité
7- Pignon de 3 vitesse
9- Circlips ème
23- Pignon 2 vitesse
ère ème
10- Rondelle entretoise 25- Douille de guidage 1 &2
vitesses
11- Rondelle de support ère
26- Pignon de 1 vitesse
11
1-Arbre de sortie 17-Flasque de sortie
2-Pignon de marche arrière 18-Ecrou a collet
3-Bague de synchro 19-Plaque de sécurité
ème 20-Arbre intermédiaire
4-Douille de guidage de 5 et R
5-Ressort de pression 22-Bague de sécurité
6-Bille 23-Joint torique
7-Coulisseau 24-Roulement à rouleaux
ème 25-Douille a rouleau
8-Pignon 5 vitesse
9-Bague de synchro 26-Pignon double marche arrière
10-11-28-Cage a aiguille 27-Circlips
12-Bague de sécurité 29-Axe pour pignon double
13-21-Rondelle entretoise 30-Rondelle élastique
14- Roulement à bille 31-Vis six pans
15-16- Rondelle
3. Le
troisième
arbre :
N’intervient que pour la marche arrière. Il contient un pignon pouvant coulisser et s’intercaler
entre un pignon de l’arbre d’entrée et un autre de l’arbre de sortie ; ainsi, on dispose d’un engrenage de
plus entre les deux arbres (soit deux inversions de sens de rotation au lieu d’une), d’où la marche inversée.
C’est le seul cas où l’engrenage n’est pas toujours en prise.
4. L’arbre intermédiaire :
L’arbre de sortie est lié au couple conique du différentiel, intégré au carter de la boite (pour
les véhicules traction) ou reporté sur le pont arrière (pour les véhicules propulsion).
Le changement de rapport se fait par manipulation de coulisseaux actionnant crabots et
synchroniseurs grâce aux fourchettes de commandes liées temporairement au levier de vitesses.
L’arbre intermédiaire portant des pignons fixes au-dessus du l’arbre d’entrée et de sortie.
5. Système de synchronisation :
Les boites de vitesses manuelles sont des systèmes mécaniques assez simples.
Les interactions entre les éléments de base (carters, roulements, engrenages) sont généralement bien
maîtrisées autant en statique qu’en dynamique et les synchroniseurs de vitesse restent des éléments
spécialisés à cause de la diversité des fonctions à réaliser et des conditions imposées.
12
Souvent, la complexité de tels éléments impressionne le concepteur qui soit envisage, ce qui
est connu en espérant ne pas dépasser les limites du raisonnable, doit s’en remet à des super
spécialistes en espérant bien poser son problème.
7. Configurations :
13
Les synchroniseurs sont des éléments de liaison :
Constitués de pièces imbriquées aves des géométries compliquées (cônes, cannelures,
crabots, …) et divers matériaux (acier, alliage, revêtement, huile)
Soumis à des conditions de fonctionnement hautement variables sur des temps très courts
(inférieur à la seconde)
Devant présenter des caractéristiques de fonctionnement reproductibles et qui s’inscrivent
dans la durée (la durée de vie de la boite de vitesse).
A Pour que deux pignons s’engrènent, ils doivent avoir la même vitesse circonférentielle,
les constructeurs équipent les boites de vitesses de synchroniseur
er
a. 1 temps :
En débrayant, l’arbre primaire se désolidarise de l’arbre moteur (l’arbre primaire tourne
donc par inertie).
Le levier de vitesse actionne des axes sur lesquels sont fixées des fourchettes dans lesquelles
tournent les baladeurs. Un seul baladeur commence à être déplacé.
ère
Fig.12 : 1 phase du synchroniseur
ème
b. 2 temps :
Pour pouvoir engager les dents d’un baladeur dans les dents latérales d’un pignon fou, il faut
synchroniser leur régime, et c’est là le rôle des anneaux de synchroniseurs, dites synchros, sortes
des petits embrayages conique montées de chaque coté des baladeurs.
En déplaçant le baladeur, celui-ci poussé sur l’anneau de synchro qui frotte sur la surface conique
du pignon fou.
Synchroniseur débute
ème
Fig. 13 : 2 phase du synchroniseur
ème
c. 3 temps (phase d’engagement) :
Dés que les vitesses de rotation son égaux, c’est-à-dire : V pignon/baladeur = 0
L’engagement peut se faire, le baladeur vient coiffer le pignon à synchroniseur.
Ce système permet donc de transformer la liaison pivot entre le pignon fou et l’arbre secondaire en
une liaison encastrement.
ème
Fig. 14 : 3 phase du synchroniseur
La marche arrière est un peu particulière car elle ne comporte pas de synchroniseur, sauf sur
les véhicules haut de gamme.
C’est un troisième arbre qui va venir s’intercaler et assurer la liaison de l’ensemble formé
alors de trois pignons.
Puisque nous devons intercaler un pignon, nous devons le faire à l’arrêt (d’où l’absence de
synchroniseur), et avec des pignons à denture droite.
6. Le dispositif de sélection des rapports :
Afin d’éviter le risque d’engager plusieurs rapports au même moment, deux dispositifs de
sécurités ont donc été implanté au niveau des coulisseaux de commande des vitesses.
7.1. Le dispositif de verrouillage :
1. Coulisseau
2. Fourchette
3. Bille et ressort de verrouillage
Synchronisation de la boîte
Le dispositif de synchronisation est un anneau avec des dents à l'intérieur qui est
montée sur un moyeu denté qui est claveté sur l'arbre.
Les conceptions modernes comprennent également une bague de baulk, interposé entre
les surfaces de friction. L'anneau de baulk à aussi des "dents de chien" ; il est réalisé en
métal plus doux et est un ajustement plus lâche sur l'arbre de moyeu.
L'anneau de baulk doit être situé précisément sur le côté du moyeu , au moyen de
pattes, avant que ses dents soient alignées avec celles sur l'anneau.
Dans le temps qu'il faut pour se repérer, les vitesses des arbres ont été synchronisés, de
sorte que le conducteur ne puissent avoir aucun danger, et le synchroniseur est dit
imbattable.
La plupart des voitures modernes ont synchronisée sur tous les rapports de marche
avant, mais sur les voitures antérieures, il ne sont pas fournis sur la première vitesse.
III : Le synchroniseur .
1 / Rôle du synchroniseur .
Les 3
L’ANNEAU DE LE BALADEUR LE MOYEU
LE PIGNON clavettes et 2
SYNCHRO
ressorts
IV : FONCTIONNEMENT.
- Les bouts des ergots sont dans les créneaux du pignon fou .
- Le baladeur est en position milieu , c’est lui qui assure la liaison entre le pignon
Passage du rapport .
- Les ergots de l’anneau ne sont plus en face des créneaux du pignon fou .
- Un dispositif de verrouillage :
- Un dispositif de sécurité :
1
3
5
N
2
4
R
VII : LA BOITE DE VITESSES SILENCIEUSE.
ème
1 Arbre primaire. 12 Pignon mené de 5 .
ème
2 Butée d’embrayage. 13 Pignon mené de 4 .
ème ème
3 Fourchette d’embrayage. 14 Baladeur/synchroniseur de 3 /4 .
ème
4 Carter d’embrayage. 15 Pignon mené de 3 .
ère ème ème
5 Fourchette 1 /2 . 16 Pignon mené de 2 .
ème ème ème ère
6 Fourchette 3 /4 . 17 Baladeur/synchro de 2 /1 avec la MA
ère
7 Arbre de commande. 18 Pignon mené de 1 .
8 Carter de boite de vitesses. 19 Couronne de différentiel.
9 Couvercle arrière. 20 Couple tachymétrique.
ème
10 Fourchette de 5 . 21 Bride d’arbre de transmission.
ème
11 Baladeur de 5 . 22 Boîtier de différentiel.
23 Arbre secondaire .
VII : CHAINE CINEMATIQUE DE FONCTIONNEMENT.
travers la boîte de vitesses, vous indiquerez également à coté, le nom des pièces concernées
et le rapport engagé.
Exemple.
ère
Rapport engagé : 1
Exercices :
ème
2
Numéro des pièces utilisées :
ème
3
ème
4
ème
5
2
7
VII : INCIDENTS ET CAUSES POSSIBLES .
- Vérifier :
- Vérifier :
2
8
Fig. 18 : Le dispositif d’interdiction
2
9
CHOIX DE LA BOÎTE DE VITESSES. CE QUI EST MIEUX?
La plupart des boîtes de vitesses répertoriées ne sont utilisées que sur des équipements
spéciaux ou dans des machines-outils. Les boîtes de vitesses principales, largement
utilisées dans les véhicules légers, sont:
Transmission manuelle. C'est le type de transmission le plus simple. Pour que le
mouvement de rotation soit transmis de l'unité motrice à l'arbre de boîte de vitesses, un
panier d'embrayage est utilisé. En appuyant sur la pédale, le conducteur déconnecte
l'arbre d'entraînement de la boîte du moteur, ce qui lui permet, sans nuire au
mécanisme, de sélectionner un engrenage adapté à une vitesse donnée.
Transmission robotique. Ces KP ont également leurs propres variétés. Il existe des
types électriques, hydrauliques et combinés. Dans sa conception, le robot est
fondamentalement similaire à une transmission manuelle, uniquement avec un double
embrayage. Le premier fournit le couple du moteur aux roues motrices, et le second
prépare automatiquement le mécanisme pour engager l'engrenage suivant.
Type de Comment ça
Valeur Limites
boîte: marche?
Le double
embrayage vous Douceur maximale de
permet de préparer la commutation. Ne
le rapport suivant nécessite pas
pour l'engagement d'intervention du
pendant la conducteur dans le
conduite. Le plus processus de travail. La complexité du mécanisme entraîne
souvent, les Consommation de sa faible fiabilité, sa maintenance
Robot
transmissions carburant économique. fréquente et coûteuse. Tolère mal les
paires sont liées à Haute efficacité et conditions routières difficiles.
un groupe et les dynamique. Certains
transmissions modèles ont la
impaires à l'autre. possibilité de
Intérieurement sélectionner le mode de
similaire à une fonctionnement.
boîte mécanique.
Le couple est
transmis à l'aide
d'un convertisseur
de couple, comme
dans une machine Il n'est pas utilisé dans les unités de
Commutation sans à-
automatique. Le puissance puissantes, car la
coups, plus dynamique
changement de transmission est à courroie. Coût de
par rapport à une
vitesse est effectué maintenance élevé. Nécessite le bon
Variateur machine
en déplaçant la fonctionnement des capteurs, à partir
(CVT) conventionnelle.
poulie d'arbre desquels le signal pour le
Permet un peu
d'entraînement, qui fonctionnement CVT est reçu. Tolère
d'économie de
pousse la courroie mal les conditions routières difficiles
carburant.
dans la position et n'aime pas le remorquage.
souhaitée, ce qui
augmente ou
diminue le rapport
de transmission.