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MEMOIRE
Présenté à
Par
Ghedira Lobna
Etude et dimensionnement d’un système de
traitement d’air du service ORL à l’hôpital
Fattouma Bourguiba Monastir
M. Président
M. Membre
Ghedira Lobna
Remerciements
3. Calcul du bilan.................................................................................................................................18
VI. Conclusion........................................................................................................................................31
Chapitre 4 centrale de traitement d’air......................................................................................................32
I. Introduction...........................................................................................................................................32
II. Centrale de traitement d’air...........................................................................................................32
1. Définition..........................................................................................................................................32
2. Les différents débits et températures de l’air................................................................................34
a. Air neuf...........................................................................................................................................................35
b. Air soufflé.......................................................................................................................................................35
c. Air mélangé....................................................................................................................................................36
d. La surpression................................................................................................................................................37
3. Puissances des batteries...................................................................................................................38
a. Batterie chaude..............................................................................................................................................38
b. Batterie froide................................................................................................................................................38
III. Conclusion........................................................................................................................................39
Chapitre 5 Dimensionnement.......................................................................................................................40
I. Introduction...........................................................................................................................................40
II. Dimensionnement.............................................................................................................................40
1. Calculs des différents débits traversant les CTA...........................................................................40
2. Détermination des caractéristiques des éléments des CTA...........................................................41
a. Eté....................................................................................................................................................................41
b. Hiver................................................................................................................................................................44
3. Dimensionnement des réseaux aéraulique.....................................................................................47
a. Présentation du logiciel « AutoFluid ».........................................................................................................47
b. Dimensionnement des gaines aérauliques....................................................................................................48
d. Perte de charge...............................................................................................................................................50
4. Equilibrage des réseaux...................................................................................................................54
5. Dimensionnement des réseaux hydrauliques.................................................................................54
a. Dimensionnement des conduites d’alimentation en eau.............................................................................55
IV. Choix des centrales de traitement d’air..........................................................................................56
V. Conclusion........................................................................................................................................56
Conclusion générale.........................................................................................................................................57
Liste des figures
Introduction général
Une bonne qualité de l’air intérieur dans les locaux est aujourd’hui une préoccupation largement
reconnue par les gestionnaires d’immeubles. Pour les établissements du secteur de la santé, cette
préoccupation est d’autant plus importante en raison de l’évolution constante des pratiques et des
technologies.
Au cours des dernières années, certains bâtiments du secteur de la santé ont été touchés par
différents problèmes concernant la qualité de l’air intérieur. Dans ce contexte des procédures sont à
suivre pour assurer en tout temps aux occupants et aux utilisateurs des établissements du secteur de la
santé une qualité d’air intérieur conforme aux règles et aux usages applicables ainsi qu’aux normes
relatives aux établissements de la santé.
L’air est l’un des vecteurs des germes pathogènes responsables des infections bien que sa part de
responsabilité reste encore difficile à chiffrer. Le danger qu’il représente conduit les centres
hospitaliers à équiper les blocs opératoires des systèmes d’assainissement d’air.
Des normes relatives au traitement de l’air doivent être respectées dans tout projet d’implantation
de centre hospitalier. La norme NF-S 90-351 est la norme à respecter pour le contrôle de la qualité
d’air dans les sites à environnement maitrisé. Cette norme éditée en juin 2003 à changer quelques
paramètres aéraulique et sort avec une nouvelle version en avril 2013. Pour garantir cette conformité
un bon réglage du système aéraulique responsable au traitement d’air dans ces locaux est très
important.
L’objectif de ce travail, réalisé dans le cadre du projet fin d’étude, est d’étudier et dimensionner le
système de traitement d’air pour le bloc opératoire du service ORL à l’hôpital universitaire
FATTOUMA BOURGUIBA.
C’est dans ce cadre précis que s’inscrit ce travail, qui est mené selon le plan suivant :
Après une présentation de l’entreprise dans le premier chapitre et une étude bibliographique sur les
salles propres et la norme NF S90 351 dans le deuxième chapitre, on calcule le bilan thermique dans
le troisième chapitre. La centrale du traitement d’air est décrite au chapitre 4. Enfin, le chapitre 5 fait
l’objet du dimensionnement des centrales de traitement d’air.
1
Chapitre Présentation de
I. Introduction
Notre stage s'inscrit dans le cadre d'un projet de fin d'études qui s’est effectué au sein du bureau
d'étude d'ingénierie et consulting (Polyenergy). Ce stage s'est déroulé pendant quatre mois.
Les activités principales de Polyenergy sont : Étude en chauffage, Ventilation et Climatisation ; Audit
énergétiques ; Energie solaire ; Plomberie sanitaire ; Piscine ; Gaz.
2
Chapitre Norme de traitement
Une salle propre est une salle dans laquelle la concentration des particules en suspension dans
l’air est maîtrisée et qui est construite et utilisée de façon à minimiser l’introduction, la
production et la rétention de particules à l’intérieur de la pièce. De plus, d’autres paramètres
pertinents tels que la température, l’humidité et la pression doivent être convenablement
maîtrisées dans cette salle.
Salle d’opérations :
La salle d’opération est une partie du bloc opératoire servant à pratiquer une intervention
chirurgicale. L’accès aux salles d’opération est réservé aux personnels de santé, afin de valorisée
des conditions d’asepsie maximales pour minimiser les problèmes d’infection nosocontaminales.
La salle d’opération doit être rendue étanche au reste de l’hôpital par une série de séparation avec
les structures extérieures. Les sols et les murs ne doivent pas avoir de joints afin de limiter le
risque d’infection.
L’implantation des salles d’opération au sein de l’hôpital devra tenir compte des relations du
bloc opératoire avec le service des urgences, la réanimation, les laboratoires et l’imagerie, la
banque du sang, la stérilisation, la pharmacie et les services hospitaliers.
Plusieurs normes s’adressent aux concepteurs des salles propres et précisent les exigences
4
Chapitre Norme de traitement
nécessaires pour la régulation de la contamination aéroportée telle que la norme française NFS
90 351. Cette norme classifie les différentes pièces d’un établissement de santé en 4 zones selon
5
Chapitre Norme de traitement
le risque infectieux. Une zone à risque de bio-contamination est un lieu défini et délimité dans
lequel les sujets et/ou les produits peuvent être facilement attaqué par une contamination.
ZONE 4 ZONE 3
TRÈS HAUT RISQUE INFECTIEUX HAUT RISQUE INFECTIEUX
salle d’opération orthopédie, salle greffes, salle de radiologie, salle de réanimation, salle
salle grands brûlés cardio vasculaire, Salle polyvalente,
d'ORL/OPH , salle de neurochirurgie
ZONE 2 ZONE 1
RISQUE INFECTIEUX MOYEN RISQUE INFECTIEUX NUL
Circulation dans les blocs opératoires, Salle Halls, Bureaux, Services administratifs,
de soins pré opératoire, Chambre de Services techniques, chambre de soins
réanimation standards
TABLEAU 1 : TYPES DE ZONES
6
Chapitre Norme de traitement
En fonction des zones à risques, il y’a des niveaux de performance différents au niveau aéraulique.
La surpression
Elle permet d’éviter la contamination qui provient de l’extérieur lors des ouvertures ou par
fuites. Un gradient de pression autour de 15 à 20 Pa doit être maintenu à l’aide d’un apport d’air
hygiénique de l’ordre de 2 à 6 volume/h. Les pressions sont toujours étagées (+, ++ ou +++) des
pièces les plus propres aux plus contaminées. Une valeur de 5 Pascals entre les locaux est
communément admise.
Le taux de brassage d’un local est le nombre de fois que l’air du local sera brassé par le système
de climatisation. Il s’agit par dilution et permet de réduire la concentration des contaminations. Il
est exprimé par la formule suivante :
7
Chapitre Norme de traitement
Filtration
Rôle de la filtration
La filtration a pour but de conditionner la propreté particulaire de l’air soufflé dans le local en
retenant les particules selon leurs tailles. Elle permet d’assurer la protection des personnes et de
l’environnement véhiculé par l’air.
Types de filtres
On peut classer les filtres à couche poreuse en fonction de leur efficacité de la façon suivante :
8
Chapitre Norme de traitement
9
Chapitre Norme de traitement
H11 95% 5% - -
Diffusion d’air
Il y a lieu de distinguer deux régimes d’écoulement de l’air :
1
Chapitre Norme de traitement
Flux unidirectionnel
Le flux d’air s’écoule selon un axe soit verticale, soit horizontale comme le montre la figure 6.
La vitesse de l’écoulement est un des facteurs de maitrise de ces risques. En écoulement vertical,
les vitesses moyennes frontales d’écoulement recommandées sont dans la fourchette 0.25 m/s à
0.55 m/s selon l’application. En écoulement horizontal, les vitesses moyennes frontales
d’écoulement recherchées sont de l’ordre 0.50 m/s. Dans des salles propres à flux
unidirectionnel, il convient de limiter les obstacles physiques tels que les instruments opératoires,
le personnel et les manipulations afin d’éviter la formation de turbulences à proximité d’activités
sensibles à la contamination.
1
Chapitre Bilan
Il s’agira à travers ce chapitre d’évaluer tous les apports thermiques permettant de déterminer la
puissance frigorifique ou calorifique de la machine à installer dans le bloc opératoire.
Le bloc opératoire contient 2 salles d’opérations, une salle de réanimation, une salle de
préparation des malades, une salle de stérilisation, un couloir pour les salles d’opération et 2
salles de préparations des chirurgiens (homme et femmes).
Description du site :
Ponts thermiques
Les parois à prendre en compte sont les parois opaque, vitré ou translucide séparant le local
conditionner de l’extérieur, du sol et des locaux non conditionnés. Ces déperditions tiennent en
compte de la conduction, la convection et du rayonnement. Elles sont caractérisées par des
coefficients de transmission surfacique ou par des résistances thermiques.
1
Chapitre Bilan
Avec :
𝟏 (2.2)
𝐊𝐬𝐣 =
𝐑
Où
𝟏 𝟏 𝟏 𝒆𝒋 (2.3)
𝑹= = + + ∑𝒋
𝑲𝒔𝒋 𝒉𝒊𝒏𝒕 𝒉𝒆𝒙𝒕 𝝀
Avec :
1
ℎ𝑖𝑛𝑡 : Résistance thermique d’échanges superficiels intérieurs [𝑚2 °C/W]
1
ℎ𝑒𝑥𝑡 : Résistance thermique d’échanges superficiels extérieurs [𝑚2 °C/W]
1
Chapitre Bilan
- La pénétration totale ou partielle de l’enveloppe des bâtiments par des matériaux ayant
une conductivité thermique différente comme par exemple le système d’attache
métallique qui traverse une couche isolante.
- Changement local de l’épaisseur des matériaux de la paroi.
- Une liaison entre les parois.
Les ponts thermiques sont donc des points de faiblesses qui entrainent des déperditions
supplémentaires qui peuvent dépasser pour certains bâtiments 40% des déperditions thermiques
totales à travers l’enveloppe.
Le renouvellement d’air d’un local est nécessaire pour des problèmes hygiéniques, il varie
principalement avec le nombre d’occupants, la hauteur sous plafond, et le nombre des fumeurs.
Les apports introduits par renouvellement d’air représentent entre 20% et 40% du besoin
thermique du bâtiment. Il faut alors minimiser l’air neuf et ne laisser introduire que la quantité
nécessaire.
La chaleur échangée lié au renouvellement d’air peut être sous deux formes :
a. Chaleur sensible
L’air neuf doit être chauffé ou refroidi de la température extérieure à la température intérieure, la
puissance correspondante est :
Avec:
1
Chapitre Bilan
b. Chaleur latente
L’air neuf augmente ou diminue l’humidité dans le local, il s’agit alors d’une humidification ou
déshumidification de l’air dans ce local. La puissance correspondante est :
Avec :
𝑸𝒓 = 𝑸𝒔 + 𝑸𝒍 (2.6)
La charge thermique transmise au local par les parois vitrées peut être relativement importante
voire même prépondérante sur la charge totale. Cet apport est estimé par :
Avec :
𝑄𝑠𝑣 : Apport due au rayonnement solaire à travers les vitrages [W]
1
Chapitre Bilan
Le flux absorbé par une paroi opaque est d’autant plus important que sa couleur est plus sombre.
Plus l’inertie thermique est grande, plus les transmissions de chaleur au local sont amorties. Cet
apport est estimé par :
Avec :
On désigne par charges internes, les quantités de chaleur dégagées sous forme latente ou sensible
des occupants, l’éclairage et les appareils diverses à l’intérieure du local à conditionner.
Avec :
Qocc : apport due aux occupants [W]
n : Nombre des personnes
Ms : Quantité de chaleur sensible fournie par le corps selon l’activité (W/personne)
Ml : Quantité de chaleur latente fournie par le corps selon l’activité (W/personne)
1
Chapitre Bilan
2. Les apports dus à l’éclairage
Les luminaires utilisés constituent une source de chaleur sensible transmise au local par
rayonnement et par convection. La quantité de chaleur dégagée par les éclairages dépend
essentiellement du type de luminaire utilisé et de sa puissance. Donc la chaleur est calculée
comme suit :
Avec :
𝑄𝑒𝑐 : Charge dû à l’éclairage [W]
𝑃𝑒𝑐 : Puissance d’éclairage [W/𝑚2]
S : Surface du local [𝑚2]
𝐐𝐦 = ∑𝐢 𝐧𝐢 × (𝐏𝐥 + 𝐏𝐬 ) (2.11)
Avec :
1
Chapitre Bilan
V. Calcul du bilan thermique
1. Les données primaires pour le calcul du besoin thermique
Les conditions extérieures sont dépendantes de la région et de la situation géographique où se
situe le local à climatiser. Les valeurs météorologiques permettent d’identifier les températures
sèches et l’humidité relative. Donc, pour la suite de calculs, les conditions extérieures sont
comme suit :
Saison T (°C) Humidité relative [%] Humidité absolue Enthalpie [kJ/kg as]
[g/kg as]
Eté 37 71 28.61 110.7
Pour les conditions de base intérieure, les températures et les humidités changent selon le type du
local. Ils dépendent des saisons, et la norme de traitement d’air NF S 90-351, ainsi que de la
nature des activités.
Saison T (°C) Humidité relative [%] Humidité absolue Enthalpie [kJ/kg as]
[g/kg as]
Eté 19 50 6.83 36.43
Plancher bas :
3. Calcul du bilan
a. Salle d’opération 1
Surface : 33.63 m²
Hauteur : 3 m
Volume : 100.89 m3
Eté:
1
Chapitre Bilan
Mur E 2.99 17.1 3 153.387
Nombre Chaleur sensible [W] Chaleur latente [W] Q [W] Qocc [W]
Médecin 5 68 63 655
Hiver:
2
Chapitre Bilan
Les apports linéiques représentent 10% des déperditions surfaciques
Qlinéique= 1584.7342 * 10% = 158.47342 W
Apports par renouvellement d’air
Le débit de renouvellement d’air est qr= 45 m3/h/occupant
Qv= 45*6 = 270 m3/h
Qr= 270/3600 * 1.1 * (1012 *(22-9) + 2258 * (8.23-4.26)) = 1824.9 W
Q total = 3568.10762 W
b. Salle d’opération 2
Surface : 33.0125 m²
Hauteur : 3 m
Volume : 99.0375 m3
Eté :
2.99 9 11 296.01
3.51 3 18 189.54
Médecin 5 68 63 655
2
Chapitre Bilan
Apports par renouvellement d’air
Le débit de renouvellement d’air est qr= 45 m3/h/occupant
Qv=45*6 = 270 m3/h
Qr= (270/3600) * 1.1 * (1012 *(37-19) + 2258 * (28.61-6.83)) = 5560 W
Apport du aux machine diverses Q = 2477 W
Apport du au éclairage Q = 24 * 33.0125 = 792.3 W
Apport par ensoleillement
Q = 0.1375*0.4*(3*444+20.85*187) = 287.7 W
Q total = 13671,68 W
Hiver:
2.99 9 7 188.37
3.51 3 13 136.89
Surface : 30.9 m²
Hauteur : 3 m
2
Chapitre Bilan
Volume : 92.7 m3
Eté :
1.21 7.2 0 0
Médecin 2 68 63 262
2
Chapitre Bilan
Qm= 0.05*0.4*(13.5*444+14.45*187=149.268
Q total = 6609,933 W
Hiver :
Mur O 2.99 18 0 0
Q total = 1830.02195 W
d. Reanimation
Surface : 31.2375 m²
Hauteur : 3 m
Volume : 93.7125 m3
Eté :
2
Chapitre Bilan
Fenêtre N 4.5 3.75 8 135
Nombre Chaleur sensible [W] Chaleur latente [W] Q [W] Qocc [W]
Médecin 1 68 63 131
Q total = 7144,733 W
2
Chapitre Bilan
Hiver :
Surface : 6.6 m²
Hauteur : 3 m
Volume : 19.8 m3
Eté :
Mur S 1.21 6 0 0
2
Chapitre Bilan
Mur E 1.21 9.9 0 0
Médecin 1 65 37 102
Hiver :
Mur S 1.21 6 0 0
2
Chapitre Bilan
Qr = (45/3600) * 1.1 * (1012 *(22-9) + 2258 * (8.23 - 4.26)) = 304,15 W
Q total = 488, 1184 W
Surface : 6.6 m²
Hauteur : 3 m
Volume : 19.8 m3
Eté:
Mur S 1.21 6 0 0
Mur E 1.21 6 0 0
Médecin 1 65 37 102
2
Chapitre Bilan
Hiver :
Mur S 1.21 6 0 0
Mur E 1.21 6 0 0
Q total = 471,548 W
g. SAS
Surface : 16,68 m²
Hauteur : 3 m
Volume : 50,04 m3
Eté :
Mur O 1.21 6 0 -0
Mur E 1.21 6 0 0
2
Chapitre Bilan
Plafond 2.07 16.68 8 276,2208
Mur O 1.21 6 0 0
Mur E 1.21 6 0 0
h. La salle de stérilisation
Surface : 12,6 m²
Hauteur : 3 m
Volume : 37,8 m3
3
Chapitre Bilan
Eté:
Paroi K [W/m² K] S [m²] DT [°C] Q [W] Qp [W]
Médecin 2 68 63 262
Hiver:
3
Chapitre Bilan
Mur E 1.21 12.6 0 0
VI. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons défini les différentes charges incluses tout en mettant en valeur leur
impact. Par la suite, nous avons calculé le bilan thermique, à travers l’EXEL, des différents
locaux du bloc opératoire de l’hôpital Fatouma Bourgiba de Monastir
3
Chapitre Centrale de traitement
I. Introduction
Afin de bien comprendre tous les détails relatifs à la centrale de traitement de l'air, on a consacré
ce chapitre à sa description en précisant son fonctionnement, ses différents composants et ses
types de réglages.
Une centrale de traitement fonctionne, soit en traitant l’air extérieur ou soit en traitant
directement l’air intérieur. Elle a la possibilité de chauffer l’air distribué dans les locaux de le
refroidir. Aussi, elle a la possibilité d’humidifier les locaux ou encore de les déshumidifier. C’est
un système à air de débit constant ou variable. La CTA intégrée peut être composé des modules
ajoutés les uns aux autres, selon la configuration, le module de ventilation, le module de batterie
chaude et froide, le module de filtre, etc...
-La CTA simple flux : Elle utilise de l’air extérieur qu’elle traite et filtre, afin de le rendre de
meilleure qualité. Elle peut tout aussi bien utiliser des flux venant d’autres pièces (air repris)
3
Chapitre Centrale de traitement
-La CTA double flux : Cette centrale de traitement de l’air peut mélanger tous les flux (air neuf,
air repris, air traité, air rejeté). Elle garantit une qualité d’air supérieure dans les bâtiments.
Les CTA doivent comporter chacune un caisson de mélange d’air neuf et d’air recyclé, suivi
d’un filtre à haute efficacité (F8). Mais avant que l’air neuf soit introduit dans le caisson de
mélange, il passe par un filtre de moyenne efficacité (G4).
En été, pour passer du point de mélange à celui de soufflage, une batterie froide et humide
alimentée à un groupe d’eau glacée est nécessaire. Elle permet de refroidir et de déshumidifier
simultanément l’air. La batterie froide est impérativement placée après la batterie chaude afin
d’éviter tout risque de gel.
Les centrales seront complétées par les ventilateurs, les filtres terminaux et éventuellement des
pièges à son.
Volet d’air neuf : Ce volet va gérer le débit d’air neuf entrant et servir d’antigel.
Volet d’air repris : Il va fonctionner de la même manière que le volet d’air neuf mais avec de
l’air repris des locaux.
Filtration : Elle protège la CTA de la poussière et filtre les particules visibles ou invisibles qui
pourraient nuire à la santé des occupants.
Boîte de mélange : Elle gère le mélange entre l’air repris et neuf à travers un réglage
d’ouverture des trappes.
3
Chapitre Centrale de traitement
Batterie chaude : L’eau chaude évolue dans un serpentin et ainsi, provoque la création de chaleur.
Batterie froide : Alimentée en eau refroidie, en provenance d’un groupe d’eau glacée, ou en
fluide frigorigène. Elle a une double action de mise en température « refroidissement » de l’air à
traiter et de déshumidification par formation d’eau condensée.
Humidificateur : Au travers d’un fil de fer galvanisé ou par injection de vapeur, il permet de
gérer le taux d’humidité dans une pièce.
Les diffuseurs, bouches ou grilles de diffusion d’air permettent de répartir de façon homogène le
débit soufflé et la température dans une ou plusieurs pièces, en mode chauffage comme en mode
climatisation. Ils sont aussi utilisés comme amenées d’air ou grille de reprise.
Après la filtration et la purification de l’air à introduire dans les différentes salles pour des
raisons d’hygiène et de santé, cet air sera diffusé sous certaines conditions de températures et
3
Chapitre Centrale de traitement
d’humidité
3
Chapitre Centrale de traitement
adéquates et sous une vitesse et une direction appropriées. De plus, l’air vicié ou pollué doit être
évacué afin d’assurer un confort plus ou moins satisfaisant.
a. Air neuf
Le corps humain émet des produits gazeux qui contribuent à polluer l’air de la salle blanche. Le
maintien de la teneur en oxygène et en gaz carbonique de l’air ambiant exige des taux de
renouvellement d’air bien déterminés. Le débit d’air neuf se déduit donc de la relation suivante :
(3.1)
qan = τan × V
Avec
Dans le cas des salles blanches où un taux de brassage est imposé, le débit d’air soufflé se déduit
donc de la relation suivante :
(3.2)
qs = τb × V
Avec
qs : le débit volumique d’air soufflé [m3/h]
τb: taux de brassage [vol/h]
V : volume de la chambre [m3]
La température d’air soufflé est déterminée à partir de l’équation suivante :
Q = qs Cp ρ (Ti – Ts) (3.3)
Avec
Q : Charge sensible du local [W]
3
Chapitre Centrale de traitement
𝑸
En été Ts= Ti - (3.4)
𝒒𝒔 𝟎.𝟑𝟒
𝑸
En hiver Ts= Ti + (3.5)
𝒒𝒔 𝟎.𝟑𝟒
Un écart de température ΔT entre la température de l’air intérieur et celle de soufflage peut être
imposé, il est variant entre 8°C et 12°C.
c. Air mélangé
L’influence de chaque air dans le mélange est directement proportionnelle à son débit massique.
Ainsi nous pouvons appliquer la loi des mélanges pour calculer la température de mélange
Avec
qm : débit volumique d’air mélangé [m3/h]
3
Chapitre Centrale de traitement
he, hi : sont respectivement les enthalpies spécifiques de l’air extérieur et intérieur [kJ/kg as]
d. La surpression
La variation de débit pour obtenir le gradient de pression est donnée par :
Δq = Δp × V0 × (To+ Ti) / ( R × To² ) (3.9)
Avec
T0 = 273.15 K
3
Chapitre Centrale de traitement
3. Puissances des batteries
a. Batterie chaude
b. Batterie froide
Le refroidissement de l’air sera assuré dans une centrale de traitement d’air par une batterie
froide. Une batterie froide est un échangeur de chaleur dans lequel circule de l’eau glacée ou
fluide frigorigène (batterie à détente directe). Le refroidissement à l'air à une température
inférieure au point de rosée s'accompagne toujours d'une déshumidification.
4
Chapitre Centrale de traitement
Puissance frigorifique
Pf = qs ( hm – hsb ) (3.13)
Avec:
4
Chapitre Dimensionneme
Chapitre 5 Dimensionnement
I. Introduction
Après la détermination les besoins de chauffage et de climatisation, dans ce chapitre nous allons
dimensionner les centrales de traitement d’air (CTA) ainsi que les réseaux de distribution
aéraulique et hydraulique et on finira par sélectionner les équipements les plus adéquats.
II. Dimensionnement
L’ORL est concerné essentiellement par : la voix, la respiration, et le gout. Généralement les
salles d’opérations de ces organes appartiennent au classe de risque 3 : ISO7 selon la norme
NF S90-
351. Il faut donc assurer un taux de brassage supérieur à 15 v/h et un taux d’air neuf égal à 6v/h.
Les autres salles du bloc opératoire (réanimation, salle de préparation malade.) appartiennent à la
classe de risque 2.
TABLEAU 36 : RESUME LES VALEURS DES DIFFERENTS DEBITS POUR CHAQUE SYSTEME DE
TRAITEMENT D’AIR
4
Chapitre Dimensionneme
a. Eté
CTA 1
Points Intérieur Extérieur Mélange Soufflage Sortie BF
Texte 1 3 4 2 6
T° Sèche [°C] 19 37 23.5 11 8.17
Humidité relative [%] 50 71 67 82 99
Humidité absolue [g/kg as] 6.83 28.61 12.12 6.66 6.66
Enthalpie [kJ/kg as] 36.43 110.7 54.47 27.86 24.98
TABLEAU 37 : DIMENSIONNEMENT DE CTA 1 EN ETE
4
Chapitre Dimensionneme
CTA 2
Points Intérieur Extérieur Mélange Soufflage Sortie BF
Texte 1 3 4 2 6
T° Sèche [°C] 19 37 23.8 9 8.13
Humidité relative [%] 50 71 68 93 99
Humidité absolue [g/kg as] 6.83 28.61 12.48 6.65 6.65
Enthalpie [kJ/kg as] 36.43 110.7 55.71 25.8 24.9
TABLEAU 38 : DIMENSIONNEMENT DE CTA 2 EN ETE
4
Chapitre Dimensionneme
CTA 3
Points Intérieur Extérieur Mélange Soufflage Sortie BF
Texte 1 3 4 2 6
T° Sèche [°C] 22 37 24.82 12 8.05
Humidité relative [%] 50 71 61 92 92
Humidité absolue [g/kg as] 8.23 28.61 11.95 8.05 8.05
Enthalpie [kJ/kg as] 43.05 110.7 55.39 32.38 32.38
TABLEAU 39 : DIMENSIONNEMENT DE CTA 3 EN ETE
4
Chapitre Dimensionneme
b. Hiver
CTA 1
Points Intérieur Extérieur Mélange Soufflage
Texte 1 3 4 2
T° Sèche [°C] 22 9 19.05 26
Humidité relative [%] 50 60 53 39
Humidité absolue g/kg as 8.23 4.26 7.32 8.23
Enthalpie kJ/kg as 43.05 19.78 37.73 47.13
TABLEAU 40 : DIMENSIONNEMENT DE CTA 1 EN HIVER
4
Chapitre Dimensionneme
CTA 2
Points Intérieur Extérieur Mélange Soufflage
Texte 1 3 4 2
T° Sèche [°C] 22 9 18.99 27
Hygrométrie [%] 50 60 53 37
Humidité absolue [g/kg as] 8.23 4.26 7.3 8.23
Enthalpie [kJ/kg as] 43.05 19.78 37.62 48.15
TABLEAU 41 : DIMENSIONNEMENT DE CTA 2 EN HIVER
4
Chapitre Dimensionneme
CTA 3
Points Intérieur Extérieur Mélange Soufflage
Texte 1 3 4 2
T° Sèche [°C] 22 9 20.28 30
Humidité relative [%] 50 60 53 30
Humidité absolue [g/kg as] 8.23 4.26 7.81 7.85
Enthalpie [kJ/kg as]1 43.05 19.78 40.21 50.24
TABLEAU 42 : DIMENSIONNEMENT DE CTA 3 EN HIVER
c. Récapitulatif
Ce tableau résume les valeurs des puissances des batteries des 3 CTA à installer :
Puissance frigorifique [kW] Puissance calorifique [kW]
CTA 1 24.49 6.2
CTA 2 23.5 6.65
CTA 3 25.23 15.2
TABLEAU 43 : LES PUISSANCES DES BATTERIES DES CTA
4
Chapitre Dimensionneme
Les gaines seront en acier galvanisé de forme rectangulaire et circulaire, les vitesses
recommandées sont résumées dans le tableau 2 de l’annexe 3 qui est extrait à partir de
Thermexcel. Le calcul sera basé sur la méthode de vitesse fixe.
Après avoir calculé le débit, on fixe une vitesse selon le type et l’emplacement de la gaine. Puis,
on calcule les dimensions des gaines, de telle façon que la vitesse de l’air ne dépasse pas la
vitesse fixée afin d’y éviter l’effet sonore.
AUTOFLUID est une suite logicielle complète destinée aux dessins de plans de chauffage,
climatisation, ventilation et plomberie. Adopté par toute la profession, de la multinationale à
l'indépendant, ses utilisateurs ont fait d'AUTOFLUID le leader en France.
La vitesse d’exécution offerte vous permet d’être rapidement opérationnel et de répondre aux
demandes les plus techniques. Il se décline en 6 logiciels :
4
Chapitre Dimensionneme
DZETACAD : (Logiciel dédié au calcul de pertes de charge des réseaux de fluides)
Auto Bim3d : (logiciel qui permet la transformation 3D de ce qui a été tracé par auto-gaine,
autotube, auto San. Suite à cela, ces réseaux 3Ds peuvent être convertis en IFC et transférés dans
une maquette. BIM).
On peut calculer les diamètres de chaque gaine en se basant sur le débit de soufflage, débit de
repris et sur la vitesse qui correspond comme elle indique la figure suivante :
Les dimensions des gaines aérauliques sont généralement calculées en fonction du débit souhaité
de fluide à transporter. Chaque débit est lié à une vitesse convenable selon le tableau.
On a alors
Q=SxV (4.1)
Avec
Q : débit
S : section de gaine (m²)
V : vitesse de l’air (m/s)
5
Chapitre Dimensionneme
5
Chapitre Dimensionneme
Pour le soufflage : Les salles d’opération de risque 3 seront équipées chacune de 4 caissons
portes filtres à diffusion en flux non unidirectionnel de type « DIFFUSE BOX 2 », muni de
prises de pression et de filtres terminaux d’efficacité H14.
Pour la reprise : La reprise d’air dans les blocs opératoires sera assurée par des grilles de reprise
porte filtre (F7) spéciale blocs opératoires de type « GFF SP ».
CTA 3
Pour le soufflage : Les différentes salles de risque 2 seront équipées chacune d’un diffuseur
étanche pour zones ISO 8 de type « ISOTOP ».
Pour la reprise :
-La reprise d’air dans la salle de réanimation, de stérilisation et de préparation malade sera
assurée par des grilles de reprise porte filtre (F7) spéciale blocs opératoires et salles propres de
type « GFF SP ».
-La reprise d’air dans les salles de préparation hommes et femmes et le sas sera assurée par le
DIFFUSE BOX 2 de Type MCPF.
d. Perte de charge
Les pertes de charge représentent la chute de pression totale due aux divers frottements
inévitables subis par l’air en mouvement et s’expriment en pascals. Les pertes de charges sont
directement liées à la vitesse du fluide et on distingue 2 types de perte de charge.
- Les pertes de charges linéaires ou régulières qui sont dues aux frottements de l’air sur les parois
des conduits.
- Les pertes de charges singulières qui dues aux différentes singularités du réseau (entrées et
sorties d’air, Coudes, réductions, etc.…). La perte de charge totale est la somme des pertes
linéaires et singulières.
(4.2)
𝑳 𝝆 𝑽²
PL = f 𝟐𝑫
5
Chapitre Dimensionneme
Avec :
f : Coefficient de perte de charge
linéaire ρ : Masse volumique du d’air
[kg ⁄ m3] V : Vitesse du fluide [m/s]
D : Diamètre [m]
L : Longueur de la conduite [m]
Le coefficient de perte de charges linéaires dépend du régime d’écoulement et notamment du
nombre de Reynolds et la rugosité des tubes.
- Nombre de Reynolds :
𝑽𝑫
Re = (4.3)
𝒗
Avec :
5
Chapitre Dimensionneme
Réseau de soufflage
Perte de charge linéaire
N°de Longueur Débit Longueur Largeur Vitesse Nbre Régime PL [Pa]
tronçon [m] [m3/h] [m] ou Ø [m] [m/s] Reynolds
Gaine rectangulaire
1 1.184 2520 0.35 0.45 4.61 134647 Turbulent 0.63
Gaine circulaire
2 0.093 630 0.315 2.33 49493 Turbulent 0.02
5
Chapitre Dimensionneme
Réseau de soufflage
Perte de charge linéaire
N°de Longueur Débit Longueur Largeur Vitesse Nbre Régime PL [Pa]
tronçon (m) (m3/h) (m) ou Ø (m) (m/s) Reynolds
Gaine rectangulaire
1 2.448 2480 0.35 0.45 4.53 132510 Turbulent 1.27
Gaine circulaire
2 0.056 620 0.315 2.29 48708 Turbulent 0.01
5
Chapitre Dimensionneme
L’équilibrage des réseaux de gaines consiste à obtenir dans deux ou plusieurs circuits en
parallèle des pertes de charge respectives sensiblement égales pour les débits prévus. Les organes
d’équilibrage permettent aussi d’assurer à chaque bouche le débit d’air nécessaire. Il existe de
multiples types de dispositifs d’équilibrage, parmi eux : volets, clapets gonflables, diaphragmes,
clapets à iris, clapets papillon…
Etant donné, d’une part que le débit de chaque circuit est parfaitement déterminé par les
conditions de soufflage et d’autre part, que l’on ne doit pas dépasser certaines vitesses dans les
conduits, l’équilibrage est très souvent impossible par le seul choix d’un diamètre ou d’une
section appropriée.
On est donc amené parfois à créer localement une perte de charge supplémentaire en insérant
dans le conduit un diaphragme. Les diaphragmes ont une section d’ouverture circulaire ou
rectangulaire suivant la forme de la section du conduit sur lequel ils sont installés. Ils sont
généralement installés sur le premier tronçon du circuit qu’ils doivent équilibrer.
Après le calcul de la puissance frigorifique et calorifique nécessaire pour chaque CTA, on doit
déterminer dans une première phase le débit d’eau glacée et chaude nécessaire pour chaque CTA
selon la relation suivante :
5
Chapitre Dimensionneme
Avec :
On travaille avec un groupe d’eau glacée avec un régime de fonctionnement 12°C/7°C donc Teau
= 5°C
Le diamètre de conduite est déterminé par la relation suivante :
Qeau = S. V (4.6)
Avec :
S = π. (D²/4)
V : vitesse de l’eau [m/s]
S : section de la conduite [m²]
D : diamètre de la conduite [m]
CTA Puissance batt froide [kW] Débit [l/h] Diamètre [m] DN [mm]
CTA1 19.64 3378 0.043 DN45
CTA2 22.4 3853 0.045 DN45
CTA3 30.88 5311 0.051 DN50
Groupe froide 72.92 12542 0.07 DN65
TABLEAU 50 : DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES D’ALIMENTATION EN EAU FROID POUR LES
TROIS CTA
Le dimensionnement de ces conduites liées à la chaudière est déterminé par l’évaluation des
diamètres normalisés après le calcul des différents débits d’eau pour la pompe. On travaille avec
un groupe d’eau glacée avec un régime de fonctionnement 60°C/40°C donc T= 20°C
5
Chapitre Dimensionneme
CTA Puissance batt chaude Débit [l/h] Diamètre [m] DN [mm]
[kW]
CTA1 6.243 268 0.017 DN20
CTA2 6.77 291 0.018 DN20
CTA3 15.2 654 0.024 DN25
Groupe d’eau chaude 28.213 1213 0.03 DN32
TABLEAU 51 : DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES D’ALIMENTATION EN EAU CHAUDE POUR
LES TROIS CTA
GAMME :
- 32 tailles de centrales couvrant une plage de débit allant de 1 000 à 100 000 m3 /h.
-Configurable en CTA simple et double flux.
- En double flux, CTA disponible avec échangeur de type batterie à eau glycolée, aucun risque
de contamination du flux d’air neuf par le flux d’air repris.
Avantage :
- qualité d’air : Filtration très haute efficacité (jusqu'à H14) et jusqu'à 3 étapes pour applications
Clean Concept.
- conformité : HYGIS 6.6 est conçue dans le respect de la norme EN
13053. Alternative économique :
- Centrale adaptable avec n’importe quelle régulation du marché.
- Flexibilité de la gamme.
V. Conclusion
Dans ce chapitre, on a dimensionné les CTA puis on a montré tous les résultats de
dimensionnement pour le réseau aéraulique avant de tracer sa représentation graphique sur
AutoCAD. Ensuite, selon le dimensionnement trouvé, on a choisi la CTA convenable.
5
Conclusion
Conclusion générale
Dans le cadre de mon stage de fin d’études effectué au sein du bureau d’étude Poly Energie, on
s’est intéressé au dimensionnement des centrales de traitement d’air pour le bloc opératoire du
service ORL de l’hôpital universitaire FATTOUMA BOURGUIBA à Monastir, qui nécessitent
des normes hygiéniques de sécurité différentes de celles des locaux résidentiels.
Le présent document a détaillé les différentes étapes suivies afin d’assurer le travail demandé :
Nous avons commencé par présenter l’Enterprise et la mise en situation de notre projet et on a
expliqué la norme appliquée au traitement d’air dans les établissements de santé.
Ensuite, nous avons calculé tous les besoins frigorifique et calorifique dans les locaux à l’aide
d’EXEL.
Puis, nous avons donné une idée générale sur les centrales de traitement d’air.
Nous avons par la suite dimensionné les CTA puis on a choisi les équipements adéquats selon le
dimensionnement.
Finalement, durant ce projet de fin d’étude, j’ai eu l’occasion d’améliorer mes connaissances
dans le domaine du traitement d’air qui est très délicat dans certaines conditions tel que les salles
propres sujet de ce travail. J’ai aussi eu la chance d’acquérir de nouvelles connaissances en
logiciels tel que AutoCAD et Thermexcel
5
Référenc
Références
6
Annex
ANNEXES
6
Annex
Annexe 1
6
Annex
Annexe 2
6
Annex
6
Annex
Annexe 3
TABLEAU 2 : TABLEAU POUR LES DEBITS DE TRANSIT DANS LES GAINES EN FONCTION DES
VITESSES CONVENABLE
6
Annex
6
Annex
6
Annex
6
Annex
Annexe 4
6
Annex
7
Annex
Annexe 5
7
Annex
7
Annex
Annexe 6
7
Annex
7
Annex
7
Annex
Annexe 7
7
Annex