2021 01 21 Cours ENR Mandibiga IST 9

ÉNERGIES NOUVELLES ET RENOUVELABLES
Électrotechnique 2ème Anneé
Yentema MANDIBIGA
Ing. Systèmes Électriques
Janvier 2021
OBJECTIFS DU COURS
OBJECTIFS DU COURS
 Permettre de prendre la mesure des enjeux liés à la problématique des énergies renouvelables et des technologies
importantes développées à ce jour.
 Fournir une vision globale de la problématique de l’énergie et la compréhension des principaux enjeux
 Fournir des informations sur les données économiques et techniques, avec notamment un panorama les différentes
sources d’énergies, « Eolienne, Photovoltaïque, thermique, biomasse et géothermique… »
 Intégration et stockage des énergies renouvelables ; dimensionnement d’un système solaire photovoltaïque.
2
CONTENU DU COURS
CONTENU DU COURS
 Contexte et enjeux énergétiques mondiaux
 Les différents types d’énergie et leurs transformations
 Les sources renouvelables : Principes et technologies
 Le potentiel ENR et politiques énergétiques du Burkina Faso
 Technologies solaires photovoltaïques : Dimensionnement
3
CONTEXTE ET ENJEUX ENERGETIQUES MONDIAUX
PROBLEMATIQUE
• De tous temps, besoin d’énergie mécanique et calorifique (transport,

agriculture, construction…)
• Énergies « naturelles » :
– Feu dans la grotte (chauffage, cuisson)
– Traction animale (y compris humaine)
– Énergie cinétique (vent, chutes ou cours d’eau) dans les moulins,
voiliers…
• Maintenant, chaque être humain a, en moyenne sur Terre, besoin d’environ
25 fois sa consommation naturelle d’énergie : recours aux ressources
fossiles
4
LES DIFFERENTES FORMES ET SOURCES D’ENERGIE
5
LES TYPES DE SOURCES D’ENERGIE
Les principales énergies renouvelables sont : Les principales énergies non-renouvelables

Solaire (conventionnelles) sont :
éolienne (vent) pétrole (essence, diesel, mazout, kérosène, etc.)
hydraulique (eau qui coule) gaz naturel (gaz de ville, propane/butane)
biomasse (bois, nourriture, biogaz, etc.) charbon (houille, lignite, anthracite)
Géothermique uranium (combustible nucléaire)
6
FORMES D’ENERGIE ET CONVERSION
7
EVOLUTION DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES MONDIAUX
8
CONSOMMATION MONDIALE D’ÉNERGIE PRIMAIRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
9
APPROVISIONNEMENT MONDIAL EN ÉNERGIE PRIMAIRE PAR SOURCE
10
CONSOMMATION PAR HABITANT (TEP)
12
CONSOMMATION DE CHARBON
13
PRODUCTION - CONSOMMATION DE PETROLE
14
FLUX DE PETROLE BRUTE
15
EVOLUTION DE LA FACTURE ÉNERGÉTIQUE PAR TYPE D’ÉNERGIE - FRANCE
14
LES GRANDS POLLUEURS
16
LES GRANDS POLLUEURS
17
EVELOPPEMENT DURABLE
« le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ».
Efficacité énergétique
Energies renouvelables 18
PROBLEMATIQUE DES RESERVES – ENVIRONNEMENT ET INDEPENDANCE
ENERGETIQUE
19
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
Intensité énergétique - France
18
PART DES ÉNERGIES

RENOUVELABLES DANS LA
CONSOMMATION FINALE BRUTE
D’ÉNERGIE DE 2005 À 2019
(RÉALISÉ) ET TRAJECTOIRE
PRÉVUE POUR ATTEINDRE
L’OBJECTIF DE 2020
FRANCE
20
PRODUCTION PRIMAIRE D’ÉNERGIES RENOUVELABLES PAR FILIÈRE (FRANCE)
21
ÉVOLUTION DE CHAQUE FILIÈRE ENTRE 2005 ET 2019 (FRANCE)
22
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT DANS LES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET DE
RÉCUPÉRATION EN 2017
23
ÉVOLUTION DES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT DANS LES ÉNERGIES
RENOUVELABLES ET DE RÉCUPÉRATION
24
DÉPENSES PUBLIQUES DE R&D DANS LES ÉNERGIES RENOUVELABLES EN 2018 ET
ÉVOLUTION
25
PART DES ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS LA CONSOMMATION PRIMAIRE
D’ÉNERGIE EN 2017 DANS LE MONDE*
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LES DIX PRINCIPAUX PRODUCTEURS D’ÉNERGIES RENOUVELABLES EN 2017 DANS
LE MONDE*
27
LES SOURCES RENOUVELABLES : PRINCIPES ET TECHNOLOGIES
DEFINITIONS
L’ÉNERGIE : CAPACITÉ QUE POSSÈDE UN SYSTÈME À PRODUIRE UN EFFET SUR SON ENVIRONNEMENT, À EN MODIFIER UNE GRANDEUR PHYSIQUE
PAR EXEMPLE, IL FAUT DE L’ÉNERGIE POUR :
 MODIFIER LA TEMPÉRATURE DE L’EAU DANS UNE CASSEROLE,
 MODIFIER LA VITESSE D’UN MOBILE,
 MODIFIER LE COURANT DANS UN CIRCUIT ÉLECTRIQUE,
 ETC.
27
CARACTÉRISTIQUES DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
LES ÉNERGIES RENOUVELABLES : ÉNERGIES NATURELLES ENERGIE PROPRE (OU ÉNERGIE VERTE): SOURCE D'ÉNERGIE PRIMAIRE QUI
QUI SE RENOUVELLENT À L'ÉCHELLE DE LA VIE HUMAINE. PRODUIT UNE QUANTITÉ RELATIVEMENT FAIBLE DE POLLUANTS LORSQU'ELLE EST
TRANSFORMÉE EN ÉNERGIE FINALE PUIS UTILISÉE COMME TELLE.
Le concept d'énergie propre est distinct de celui d'énergie renouvelable; Une énergie propre n'implique pas qu'elle soit
renouvelable et vis versa, 27
L’HYDROELECTRICITE : POTENTIEL
ENERGIE POTENTIELLE RENOUVELÉE PAR AN EN ALTITUDE DANS LES EAUX INTÉRIEURES (COURS D’EAU, NEIGE
ET GLACIERS) ÉVALUÉE AU NIVEAU MONDIAL : ENVIRON 40 000 TWH.
UN GROS TIERS (ENVIRON 14 000 TWH) EXPLOITABLE AVEC LES TECHNIQUES QUI SONT ACTUELLEMENT
DISPONIBLES.
DANS LES CONDITIONS ÉCONOMIQUES DU DÉBUT DU XXIE SIÈCLE, 8 700 TWH SONT CONSIDÉRÉS COMME
EXPLOITABLES DE FAÇON RENTABLE, AU REGARD DES AUTRES ÉNERGIES.
3 000 TWH D’ÉNERGIE HYDROÉLECTRIQUE PRODUITS CHAQUE ANNÉE, SOIT 16 % DE LA PRODUCTION TOTALE
D’ÉLECTRICITÉ DANS LE MONDE.
NORVÈGE, LES AMÉNAGEMENTS HYDROÉLECTRIQUES POURVOIENT À 99 % DES BESOINS EN ÉLECTRICITÉ. 27

HYDROELECTRICITE PRINCIPE
E = ρ.g.V.H
Avec:
ρ - masse volumique de l’eau,
g - accélération de la pesanteur.
H - la Hauteur de chute,
V - le volume,
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HYDROELECTRICITE PRINCIPE
– frottements dans les conduits d’amenée de l’eau aux turbines pertes de

charge
– qui conduisent à ce que l’on appelle une hauteur de chute nette H un peu
inférieure à la hauteur de chute brute Hb ;
– frottements dans les turbines et alternateurs, traduits par le rendement η

(< 1) de l’ensemble turbine-alternateur.
La puissance électrique effectivement récupérée est donc :
Pgroupe = ηρ QH
27
HYDROELECTRICITE : TYPES D’AMENAGEMENTS
– HAUTES CHUTES : HB EST SUPÉRIEURE À 150 OU 200 M (HB > 200 M).
– CHUTES MOYENNES : 40 M < HB < 200 M ;
– BASSES CHUTES : HB < 40 M.
27
HYDROELECTRICITE : TYPES D’AMENAGEMENTS
TRÈS BASSES CHUTES
Aménagements sans barrages - technologies actuellement en

développement ou en phase d’expérimentation, appelées hydroliennes,
pourront à l’avenir produire de l’énergie au fil de l’eau sans barrages.
Il s’agit d’hélices à axe vertical ou horizontal immergées qui reposent sur

le fond et qui utilisent simplement l’énergie cinétique du courant.
27
HYDROELECTRICITE : TYPES DE CENTRALE
TYPES DE CENTRALES
27
CLASSEMENT MONDIAL DES PLUS GRANDS BARRAGES HYDROÉLECTRIQUES EN 2017, SELON LA CAPACITÉ ÉLECTRIQUE INSTALLÉE
27
FORCES ET FAIBLAISSES
FORCES
 Energie propre (Non polluante).
 Régulière et prévisible,
 Très peu d’impact sur l’environnement (par comparaison avec la grande hydraulique)
 Permet d’adapter heure par heure la production au besoin, ou de compenser l’intermittence des
autres énergies renouvelables, par de réservoirs suffisants en altitude.
 Des durées de vie d ’installation très longues

 Une maintenance très faible
 Technologie robuste, production locale
 Centrales souvent télé commandées
 Des coûts d ’électricité très faibles
 Grande production d’électricité
 Faible coût de production pendant plusieurs années
27
FAIBLESSES
 Les contraintes environnementales
 Détournement d’une partie de l’eau de son lit naturel : débit réservé parfois pas respecté
 Problème de coexistence avec autres utilisations de l’eau (notamment irrigation)
 Impact sur flore et faune des rivières, mais filtres physiques ou électriques (empêchent les
poissons d’être turbinés) et passes à poissons
 Son développement nécessite de prendre en compte les aspects environnementaux, la sûreté des
personnes et des biens.
 Aménagements, ensembles parfois très complexes qui intégrant de nombreuses techniques.
 Délai de construction assez grand.
 Parfois loin des grands centres, donc grandes lignes de transports.
 Inondations de grands territoires.
 Tensions géopolitiques.
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FAIBLESSES
 Les contraintes environnementales
 Détournement d’une partie de l’eau de son lit naturel : débit réservé parfois pas respecté
 Problème de coexistence avec autres utilisations de l’eau (notamment irrigation)
 Impact sur flore et faune des rivières, mais filtres physiques ou électriques (empêchent les
poissons d’être turbinés) et passes à poissons
 Son développement nécessite de prendre en compte les aspects environnementaux, la sûreté des
personnes et des biens.
 Aménagements, ensembles parfois très complexes qui intégrant de nombreuses techniques.
 Délai de construction assez grand.
 Parfois loin des grands centres, donc grandes lignes de transports.
 Inondations de grands territoires.
 Tensions géopolitiques.
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ILLUSTRATION : MINI-VIDEO
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GEOTHERMIE ELECTRIQUE
Une centrale géothermique produit de l'électricité grâce à

la chaleur de la Terre qui transforme l'eau contenue dans
les nappes souterraines en vapeur et permet de faire
tourner une turbine et un alternateur.
27
TECHNIQUES ET APPLICATIONS
TECHNIQUES
 Chaleur puisée à grandes profondeurs
 Utilisation des propriétés du sous-sol à faible profondeur
 Exploitation de la chaleur de zones volcaniques.
APPLICATIONS ( DEUX GRANDES APPLICATIONS) :

 la production d’électricité
La production d’électricité nécessite une température supérieure à 90 °C que l’on trouve notamment
dans les zones volcaniques en bordure de plaques lithosphériques.
 Fourniture de chaleur : les applications vont du chauffage d’une maison individuelle à la création d’un
réseau de chaleur,
27
POTENTIEL GEOTHERMIE
ELECTRIQUE EN AFRIQUE
27
FORCES
 Indépendance vis-à-vis des éléments extérieurs,
 Présence en tous lieux,
 Energie propre,
 Performances énergétique et économique.
 Potentiel quasiment illimité (avec cependant des complexités différentes).
 Permet de produire de l’électricité à des coûts comparables à ceux d’autres
énergies renouvelables (hydraulique et éolien)
FAIBLESSES
 Moins connue que la majorité des autres énergies renouvelables (solaire, éolien...),
 Filière de type capitalistique : induit des coûts d’investissement élevés.
27
LA BIOMASSE
DEFINITION
« LA BIOMASSE EST LA FRACTION BIODÉGRADABLE DES PRODUITS, DÉCHETS ET RÉSIDUS D’ORIGINE BIOLOGIQUE PROVENANT DE L’AGRICULTURE (Y COMPRIS LES
SUBSTANCES VÉGÉTALES ET ANIMALES), DE LA SYLVICULTURE ET DE LEURS INDUSTRIES CONNEXES Y COMPRIS LA PÊCHE ET L’AQUACULTURE, AINSI QUE LA FRACTION
BIODÉGRADABLE DES DÉCHETS INDUSTRIELS ET MUNICIPAUX ».
RÉFÉRENCE : DIRECTIVE EUROPÉENNE 2009/28/CE du 23 avril 2009 [Doc. BE 8 550] :
27
LA BIOMASSE
LES DIFFERENTS USAGES DE LA BIOMASSEUSAGES
USAGE TRADITIONNELLE
Cuisson; chauffage,,,
LES BIOÉNERGIES :
 les biocarburants pour les moteurs ;
 les biocombustibles pour produire de la chaleur seule ou
combinée à une production de bioélectricité (cogénération).
BIOPRODUITS ET DES BIOMATÉRIAUX

Pour la chimie ou certains, le bâtiment, les transports,,,
27
LA BIOMASSE
LES BIOCARBURANTS
Carburants produits à partir de matières végétales ou animales non fossiles, la biomasse.
LES FONCTIONS
 Fonction purement énergétique de carburant de substitution.
 Co-carburants ou encore d’additifs selon les quantités utilisées.

De par leur composition oxygénée, ils peuvent améliorer la combustion des hydrocarbures et réduire
certaines émissions, et aussi pour les dérivés des huiles végétales, améliorer les capacités
lubrifiantes des carburants.
27
LA BIOMASSE
LES BIOCARBURANTS CONVENTIONNELS OU DE PREMIÈRE GÉNÉRATION
 huiles végétales brutes, l’éthanol et les esters d’huiles végétales
 déjà disponibles sur le marché
 les techniques de production ont atteint un niveau de maturité technologique qui ne laisse plus
espérer que de faibles gains de rendement ou de productivité.
 n’utilisent qu’une fraction mineure de la plante : sucre et amidon pour l’éthanol, huiles végétales
pour les esters.
27
LA BIOMASSE
LES BIOCARBURANTS DE SECONDE GÉNÉRATION
 pas encore disponibles sur le marché
 technologies de conversion encore au stade soit de la recherche, soit du pilote industriel
 ces procédés doivent permettre de convertir l’intégralité de la biomasse et notamment de ses

constituants lignocellulosiques.
La biomasse en effet, dans sa grande majorité, est constituée de lignine (15 à 20 %), de cellulose
(35 à 50 %) et d’hémicellulose (20 à 30 %) plus ou moins intimement liés.
27
LA BIOMASSE
LES BIOCARBURANTS
27
LA BIOMASSE
LE BIOGAZ
Le biogaz est produit par la réaction dite de méthanisation ou digestion anaérobie, d’un substrat
organique (déchets ménagers ou industriels, boues de traitement des eaux, produits agricoles).
Les deux constituants largement majoritaires des biogaz sont le méthane CH4 (entre 45 % et 75 %
en volume) et le dioxyde de carbone CO2 (entre 20 % et 55 % en volume).
D’autres constituants prennent part à la composition d’un biogaz, tels que le sulfure d’hydrogène, la
vapeur d’eau, l’ammoniac ou encore l’hydrogène.
27
PRINCIPAUX USAGES ET PROVENANCES DE LA BIOMASSE NON ALIMENTAIRE
27
L’EOLIEN
HISTORIQUE
Moulin à vent, apparu au moyen âge, et au fil du temps, amélioration de la L'avènement de l'électricité au XXème siècle fait place aux premiers
qualité des pâles modèles d'éoliennes modernes.
27
L’EOLIEN
PRINCIPE
27
L’EOLIEN
ENERGIE DU VENT
o Dépend de la surface de balayage (des pâles), de la masse volumique de l’air et de la
vitesse du vent: P = ½ ρv3πr2 = ½ ρv3A
o On ne peut récupérer qu’une partie de cette énergie : limite de BETZ : 16/27 = 0,59
o Coefficient de puissance de l’éolienne : donne l’efficacité de l’éolienne en fonction de la

vitesse du vent
o Vitesses minimale et maximale
o En fonction de la statistique des vents et de la courbe de puissance
o Site intéressant si Vmoyen > 6 m/s

27
L’EOLIEN
ENERGIE DU VENT
27
L’EOLIEN
LES TYPES D’INSTALLATIONS
ON SHORE OFF SHORE 27

L’EOLIEN
LES TYPES D’EOLIENNES
27
LES COMPOSANTS CLASSIQUES D’UNE ÉOLIENNE
27
L’EOLIENNE
LES PALES
27
L’EOLIENNE
L’ARBRE PRIMAIRE
27
L’EOLIENNE
LE MULTIPLICATEUR
27
L’EOLIENNE
LA GENERATRICE
27
L’EOLIENNE
LE CONTROLEUR ELECTRONIQUE
27
L’EOLIENNE
LES OUTILS DE MESURE
27
L’EOLIENNE
LE SYSTÈME D’ORIENTATION
27
L’EOLIENNE
LE MÄT (OU TOUR)
27
L’EOLIENNE
Évolution de la puissance installée dans le monde en 1999 et 2006
Puissance installée en 2017 dans le monde en fin 2016 est de 486,7 GW
27
LE SOLAIRE : LA RESSOURCE
SPECTRE DU RAYONNEMENT
L'énergie solaire provient de la fusion nucléaire qui se produit au centre du

Soleil. Elle se propage dans le Système solaire et dans l'Univers
essentiellement sous la forme d'un rayonnement électromagnétique dont la
lumière n'est que la partie visible .
En son cœur, des réactions nucléaires de fusion ont lieu, au cours

desquelles l'hydrogène est transformé en hélium en libérant de l'énergie.
La température au centre du Soleil est de quinze millions de degrés et la
densité est de cent cinquante fois celle de l'eau (150 g/cm3)
27
L'énergie solaire est la fraction de l'énergie électromagnétique provenant du Soleil,

traversant l’atmosphère qui en absorbe une partie, et parvenant à la surface de la Terre.
Sur Terre, l'énergie solaire est à l'origine du cycle de l'eau, du vent et de la photosynthèse.
Le Soleil est donc à l'origine de la plupart des énergies sur Terre, à l'exception de l'énergie
nucléaire et de la géothermie profonde .
27
La quantité d'énergie reçue par la Terre est considérable. Chaque année, ce sont
1.070.000 pétawatts-heures (PWh, soit 1015 Wh) que reçoit la Terre, soit plus de
8.000 fois la consommation énergétique mondiale annuelle (133 PWh en 2005).
En 2002, cela représente plus d'énergie produite en une heure que la consommation
humaine sur une année .
Comparaison : le vent contient 2,2 ZJ ; la photosynthèse capture environ 3 ZJ par an

dans la biomasse. 27
La valeur moyenne du flux solaire reçu par une surface perpendiculaire aux RS
placée à la limite de l’atmosphère terrestre (~ 80 km d’altitude) varie au cours de
l’année avec la distance Terre/Soleil.
Sa valeur moyenne E0 est appelée la constante solaire, elle vaut E0 = 1367 W/m2.
Irradiance : puissance incidente par une unité de surface sur un plan donné est
appelée. Elle est donnée en W/m².
Par intégration des irradiances sur un intervalle de temps donné, on accède aux
irradiations correspondantes, usuellement données en J/m² ou en kWh/m².
27
27
 l'irradiation directe (kWh/m²/j), qui provient directement du soleil.
 l'irradiation diffuse (kWh/m²/j) qui correspond au rayonnement reçu de la voûte

céleste, hormis le rayonnement direct.
 l'irradiation réfléchie (kWh/m²/j) :rayonnement renvoyé par le sol et

l'environnement. Cette composante est nulle sur un plan horizontal.
27
L'irradiation globale reçue sur une surface horizontale. Elle se mesure avec un solarimètre ou un pyranomètre.
27
POTENTIEL MONDIAL
27
L’ENERGIE SOLAIRE
DIFFERENTES APPLICATIONS DE
L’ENERGIE SOLAIRE
27
LE SOLAIRE THERMIQUE : LES CONCENTRATEURS
LE PRINCIPE
 dispositifs optiques permettant de dévier les rayons du soleil pour les concentrer,
sur un dispositif précis,
 mise en œuvre industrielle pour des puissances moyennes ou fortes et qui

conduisent à la production de chaleur à une température supérieure à 250 ˚C.
 surfaces réfléchissantes constituées de miroirs.
 la nature géométrique des surfaces mises en œuvres et la complexité des

structures supportant les miroirs définissent les systèmes concentrateurs.
27
TROIS FAMILLES DE CENTRALES SOLAIRES À CONCENTRATION :
27
27
LE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE : LE PRINCIPE
STRUCTURE PLANETAIRE DE L’ATOME
Rutherford a imaginé un atome constitué d'un noyau chargé

positivement et contenant la majorité de la masse de l'atome, et
séparé par du vide, des électrons tournant autour comme des
planètes autour d'une étoile. C'est le modèle planétaire de l'atome.
27
STRUCTURE PLANETAIRE DE L’ATOME
 Le modèle de Bohr de l'hydrogène repose sur l'hypothèse non-classique

que les électrons tournent autour du noyau selon des couches ou orbites
spécifiques.
 Selon le modèle de Bohr, l'énergie d'un électron sur l'orbite n est :
27
SPECTRE DU RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE
27
SPECTRE DU RAYONNEMENT SOLAIRE
Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique dans lequel

se trouvent notamment les gamma, X, les UV, la lumière visible
(43 % de l’énergie), l’infrarouge, les micro-ondes et les ondes
radios en fonction de la fréquence d’émission. Tous ces types
de rayonnements électromagnétiques véhiculent de l’énergie
27
EFFET PHOTOVOLTAÏQUE : LE PHOTON (PARTICULE DE LUMIERE)
Ephoton = n .h . ν, où n est un entier positif, h est la constante de

Planck 6,626×1034 J S , et ν est la fréquence de la lumière, dont l'unité est
homogène à 1/s.
L'effet photovoltaïque a été découvert par le physicien français Edmond Henry

Becquerel et présenté à l'académie des sciences en 1839.
Il est le produit du choc des photons de la lumière sur un matériau semi-

conducteur qui transmet leur énergie aux électrons qui génèrent une tension
électrique.
27
EFFET PHOTOVOLTAÏQUE : LE PRINCIPE

Illustration d’une cellule au silicium:
 La couche supérieure de la cellule est composée de silicium dopé négativement (par exemple
par du Phosphore P), par un élément qui possède plus d’électrons sur sa couche de valence
que le silicium; il s’agit d’un semiconducteur de type N.
 La couche inférieure de la cellule est composée de silicium dopé positivement (par exemple
par du Bore B); il s’agit d’un semi-conducteur de type P.
 Lorsqu’on met ces deux semi-conducteurs en contact de manière à ce qu’il puisse y avoir
conduction, on crée une jonction PN, qui doit permettre le passage des électrons entre les
deux plaques.
 Deux électrodes sont placées, l’une au niveau de la couche supérieure et l’autre au niveau de
la couche inférieure: une différence de potentiel électrique et un courant électrique sont
créés.
27
27
27
LE SYSTÈME PV
27
MODELE ELECTRIQUE EQUIVALENT DE LA CELLULE PV
27
 d'un générateur de courant, produisant Iph proportionnel à la

quantité de lumière (donc au nombre de photons) reçue
 d'une diode qui représente le fonctionnement de la jonction P-N et qui
"absorbe" un courant Id (courant de "polarisation" de la jonction P-N)
 une résistance série (Rs) qui est la résistance interne de la cellule et
dépend principalement des matériaux utilisés et de la technologie de
mise en œuvre
 une résistance en dérivation ou shunt (Rsh), représentant le courant
de fuite au niveau de la jonction; elle dépend de la façon dont celle-ci a
été réalisée.
27
La cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux

solaires photovoltaïques. Il s’agit d’un dispositif semi-conducteur à base
de silicium délivrant une tension de l’ordre de 0,5 à 0,6 V.
27
LA CARACTÉRISTIQUE COURANT-TENSION I=F(V)
La courbe caractéristiques courant – tension ou encore I = f(V) ou

encore « courbe héliométrique » d’une cellule ou d’un module solaire
est caractérisée par une relation entre la tension U et le courant I à ses
bornes.
27
La courbe I =f(V) est une juste image des données de sortie d’un module
photovoltaïque obtenues avec des paramètres externes bien données. Si
les paramètres externes changent, les données de sortie du module
photovoltaïque changeront également. Les trois principaux paramètres
externes sont.
 L’ensoleillement
 La température des modules
 Le spectre solaire
 L’orientation des modules
 L’inclinaison des modules
27
Le globe terrestre est divisible en deux hémisphères nord et sud. En centrant

le premier sur le pôle Nord, le deuxième sur le pôle Sud, la séparation des
deux s'effectuant au niveau de l'équateur.
27
Au Burkina, et plus généralement dans l’hémisphère nord, l’orientation plein

sud est la meilleure orientation possible pour un champ photovoltaïque. En effet,
elle permettra de capter un maximum de rayonnement solaire tout-au-long d’une
journée. 27
L’angle d’inclinaison correspond à la Latitude

du lieu.
Burkina : 12 – 15 °
27
CELLULE PV : INFLUENCE DE L’ÉCLAIREMENT ET DE LA TEMPÉRATURE
A température constante, la caractéristique I = f(U) dépend fortement de l’éclairement : le courant de court-circuit augmente avec
l’éclairement G1>G2 alors que la tension à vide varie peu.
27
CELLULE PV : INFLUENCE DE L’ÉCLAIREMENT ET DE LA TEMPÉRATURE
A partir de la courbe précédente, on peut tracer les courbes de puissance P = f(U) pour les 2 éclairements. On remarque que la puissance
maximum délivrée par la cellule augmente avec l’éclairement.
27
CELLULE PV : INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE
27
IMPACT DE LA TEMPÉRATURE SUR LE MODULE

Caractéristique tension-courant pour 4 températures différentes des
cellules (Module MSX-83)
Globalement, la tension diminue plus vite avec la température que

le courant n'augmente, la puissance maximum diminue avec la
température de la cellule (supérieure à la température ambiante)
d’environ 0,4%/°C.
27

IMPACT DE LA TEMPÉRATURE SUR LE MODULE
En moyenne, la tension à vide d’une cellule photovoltaïque diminue de 2 mV lorsque la température de la cellule augmente d’un degré
Celsius (peut varier d’un fabricant à l’autre), soit une baisse de tension de 0.3 % / °C. C’est ce qu’on appelle le coefficient de
température lié à la tension KT(U). Ce coefficient de température dépend notamment de la nature de la cellule (cristallin, amorphe, etc…).
Quant au courant, il augmente en moyenne de 2 mA lorsque la température augmente d’un degré Celsius, soit une augmentation de courant
de l’ordre de 0.04 %/°C ce qui reste négligeable. C’est ce qu’on appelle le coefficient de température lié au courant, KT(I).
De même, on définit un coefficient de température lié à la puissance, qu’on notera KT(P) compris entre 0.4%/°C et 0.5%/°C
27
PROCESS ET ASSAMBLAGE
27
CARACTERISTIQUES DES MODULES PV
27
CONDITIONS DE TEST (STC)
 Niveau d’éclairement : 1000 W/m²

 Température cellule : 25 °C
 Air Masse : AM=1.5
CONDITIONS DE TEST (NOCT)

Normal Operating Cell Température : température nominale d'utilisation des cellules. )
 Niveau d’éclairement : 800 W/m²

 Température cellule (TNOCT) : 45 °C
 Vitesse du vent : 1 m/s
 Air Masse : AM=1.5
27
ASSOCIATION ET PROTECTIONS
ASSOCIATION SÉRIE DES CELLULES :
Modules identiques en série :
Modules non identiques en série :

 La tension du générateur équivalent est égale à la somme des tensions des modules de l’association;
 Le courant du générateur équivalent est celui du module ayant le plus faible courant.
27
ASSOCIATION PARALLÈLE DES CELLULES
Association des modules identiques en parallèle
Association de modules non identiques en parallèle:

 La tension du générateur équivalent est égale à la tension du module dans l’association ayant la plus faible tension;
 Le courant du générateur équivalent est égal à la somme des courants des modules de l’association
27
CHAMP PV
Association de string non identiques:

 La tension du générateur équivalent est égale à la tension du string dans l’association ayant la plus faible tension;
 Le courant du générateur équivalent est égal à la somme des courants des strings de l’association.
27
PROTECTIONS
 Diode parallèle ou diode by-pass : elle protège les modules défaillants ou ombragés et évite le phénomène de hotspot.
27
PROTECTIONS
 Diode parallèle ou diode by-pass : elle protège les modules défaillants ou ombragés et évite le phénomène de hotspot.
La mise en série des cellules peut être dangereuse lorsque l’une d’entre elles se retrouve à l’ombre. Elle va s’échauffer et risque de se
détruire. En effet, une cellule "masquée" voit l'intensité qui la traverse diminuer. De ce fait, elle bloque la circulation de l'intensité "normale"
produite par les autres modules. La tension aux bornes de cette cellule "masquée" augmente, d’où apparition d’une surchauffe. C'est l'effet
d'autopolarisation inverse. Une telle cellule est appelée "Hot spot". Pour supprimer ce problème et protéger la cellule « masquée », on
place des diodes « bypass » en antiparallèle sur 18 ou 24 cellules de façon à court-circuiter les cellules ombrées.
27
PROTECTIONS
 Diode série, diode anti-retour ou blocking diode : Protège chaque string d’un retour de puissance.
Il faut également installer des diodes ou des fusibles en série sur chaque chaîne de modules. Ces
protections sont utiles pour éviter qu’en cas d’ombre sur une chaîne, elle se comporte comme un
récepteur et que le courant y circule en sens inverse et l’endommage.
 Ces deux types de diode sont installés dans les boites de jonction.
27
LES TECHNOLOGIES PHOTOVOLTAÏQUES
Technologies définies par le type de semi-conducteur et le processus de fabrication des cellules.
CdTe GaAs
Le tellurure de cadmium L'arséniure de gallium
CIGS
Cuivre, indium, gallium
et sélénium
27

AVANTAGES COMPARATIFS
27
27
27
27
Corrélation entre le rendement de conversion et le coût du module photovoltaïque pour les trois générations de technologie
27
Corrélation entre le rendement de conversion et le coût du module photovoltaïque pour les trois générations de technologie
27
Progression des rendements record (cellules) en laboratoire de l’ensemble des filièreshotovoltaïques (NREL, 2018)
27
LE SYSTÈME SOLAIRE PV : LES COMPOSANTES
LE CHAMP PV
Composé d’une matrice de modules solaires PV,

le champ solaire constitue la partie génératrice
du système ; autrement, la partie productrice.
27
LE STOCKAGE
 On peut stocker le produit fini (eau en sortie d ’une pompe PV par ex.)
 La plupart du temps, hors réseau, on stocke dans des batteries électrochimiques
 Les batteries les plus employés sont des batteries acides au plomb, avec différentes contraintes
en limite de charge, et en décharge profonde, qu’il faut gérer par un automate
 Les batteries des systèmes PV doivent être conçues pour pouvoir supporter des cycles profonds
(> 50 % de décharge) alors que les batteries automobiles dépassent rarement les 5 %
 Les batteries au NiCd sont beaucoup plus chères, mais s ’auto limitent en charge et décharge
27
LE STOCKAGE
 Les batteries solaires sont du type batteries à décharge lente. Elles se déchargent lentement et
sont ainsi capables de fournir un courant stable pendant de longues périodes. Elles peuvent être de
plusieurs types : plomb ouvert, plomb fermé, gel ou AGM.
 Les batteries plomb ouvertes sont les plus répandus, bon rapport qualité/prix.
 Les batteries plomb fermées sont plus coûteuses donc plus rarement utilisées.
 Enfin, les batteries gel sont plus performantes que les batteries au plomb, cependant plus chères.
27
LE STOCKAGE
Principales caractéristiques de la batterie solaire
 l’application souhaitée : 6 V, 12 V, 18 V, 24 V ou encore 48 V.
 la capacité de batterie exprimée en Ampère heure (Ah).
 La vitesse de décharge (ou temps de décharge), Par exemple, une vitesse C100 pour une batterie
de 50 Ah indique que la capacité est réellement de 50 Ah si la batterie se décharge en 100 heures.
Si la durée de décharge est plus courte, la capacité sera de moins de 50 Ah.
27
LE STOCKAGE
Durée de vie des accumulateurs
 La durée de vie d’une batterie est généralement donnée en nombre de cycles de charge -
décharge,
 Les plus courantes garantissent entre 400 et 1000 cycles, ce qui peut représenter entre 3 et 7 ans
selon l’usage.
 Pour une meilleure durée de vie de la batterie, la profondeur de décharge maximale ne devra
dépasser 50%. Au mieux, 75 à 80%,
27
LES CHARGES
Il s’agit du consommateur final de l’énergie. Elle peut être de nature continue ou alternative ; et sa nature impose la configuration du système
(tension de service ; nature du courant (CC ou AC) ; puissance nominale…).
27
LES DISPOSITIFS DE CONVERSION ET DE GESTION DE CHARGE
 Le régulateur :
Le régulateur, d’une durée de vie de 7 à 10 ans, vise gérer le cycle de

charge et décharge des batteries
 Le convertisseur (ou onduleur):
Le convertisseur permet de convertir le courant continu en courant

alternatif.
27
LES ONDULEURS
 Permettent la transformation du courant continu en alternatif
 L ’efficacité des onduleurs est > 90 %, dès que la charge est supérieure à 10 % de son point
nominal, et peut aller jusqu’à 96 %
 Différents types d ’onduleurs, selon si on est connecté au réseau ou en production

autonome
 En règle générale, un seul onduleur par générateur PV
 De plus en plus, la modularité de la connexion au réseau ouvre le marché aux modules «

alternatif », chacun équipé d ’un onduleur synchronisé au réseau 27
LES ONDULEURS
Critères de choix : En entrée :
- la puissance maximale,
- la tension maximale,
- la plage de tension d’entrée,
- le nombre maximal de string raccordables.
Critères de choix En sortie :
- la puissance maximale et la puissance nominale,
- la tension nominale et la fréquence nominale
- le rendement.
Onduleur Hybride 27
LES CANALISATION ÉLECTRIQUES ET DISPOSITIFS DE PROTECTION
Ils permettent d’acheminer l’énergie produite dans les différents compartiments du système, mais aussi d’en assurer la sécurité.
27
LES STRUCTURES
 Les modules peuvent être installés sur des structures porteuses mécano soudées (pour les
grands champs de modules, sur les toits terrasses)
 De plus en plus, les modules sont intégrés en façade (grandes parois vitrées) ou en toiture
(comme les capteurs solaires thermiques)
 Il existe même des tuiles photovoltaïques (même forme, ressemble à une tuile vernissée)
 Ne pas oublier aussi le support des appareils auxiliaires (local pour stockage des batteries,
de l ’onduleur)...
27
SYNOPTIQUE GLOBAL
27
LE SYSTÈME SOLAIRE PV : LES CONFIGURATIONS
LES SYSTÈMES ISOLÉS
27
LES SYSTÈMES INJECTÉS RESEAU
27
• Tarifs de rachat intéressants (0,5 €/kWh en Allemagne)
• Conditions simplifiées en basse tension
• Contrôles en tension et fréquence intégrés aux onduleurs
• Contrat d ’accès au réseau signé avec le réseau de distribution
• Contrats de vente et d ’achat indépendants
• Permet la vente de la totalité de la production (et non pas seulement de

la part non consommée)
• Mais : normes techniques très lourdes, agréments de l ’ensemble des matériels 27

27
LES SYSTÈMES HYBRIDES
27
 LA TECHNOLOGIE MPPT
Un Maximum Power Point Tracking (dispositif de poursuite du point de puissance maximale), régulateur MPP ou tracker MPP est un principe
permettant de suivre le point de puissance maximale d'un générateur électrique non linéaire. Les systèmes MPPT sont généralement associés
avec les générateurs photovoltaïques ou encore avec les générateurs éoliens.
Un régulateur MPPT (Maximum Power Point Tracking) est un convertisseur électronique DC/DC qui optimise en permanence les paramètres
électriques de fonctionnement entre les 3 systèmes suivants : - Le système photovoltaïque (constitué de un ou plusieurs panneaux solaires) - Le
dispositif batterie (composé de une ou plusieurs batteries) - Les applications utilisant l’énergie (moteur, pompe, éclairage, réfrigérateur, etc.)
Ces régulateurs peuvent aussi être appelés “Power Trackers”.
27
LA TECHNOLOGIE MPPT
La majorité des panneaux solaires sont conçus pour produire, en théorie, un courant ayant une tension nominale de 24 Volts. En réalité la plupart de
ces panneaux peuvent produire un courant dont la tension varie entre 16 Volts et 36 Volts.
Le problème réside dans le fait qu’une batterie fonctionne généralement avec une tension nominale de 12 Volts. Plus précisément entre 10,5 Volts
et 12,7 Volts en fonction de son état de charge. Une batterie, lorsqu’elle est en charge, a besoin de 13,2 Volts à 14,2 Volts pour pouvoir se
recharger complètement.
Ces valeurs sont sensiblement différentes des valeurs nominales produites par la plupart des panneaux solaires photovoltaïques.
27
LA TECHNOLOGIE MPPT
Cas pratique : considérons un panneau qui produit 120 Watts sous une intensité 7,1 Ampères et une tension de 16,9 Volts. La puissance délivrée
sera P = U.I = 7,1 x 16,9 = 120 Watts
Or, la batterie se charge sous une tension de 12 Volts et absorbe une puissance P = 7,1 x 12 = 85 Watts... et non 120 Watts.
Les 35 Watts manquants ne sont pas partis dans la nature. Ils n’ont tout simplement pas été produits par le panneau. En effet, le panneau et la
batterie ne se sont pas calés de façon « intelligente » de manière à fonctionner correctement ensemble (configuration optimale)
27
LES AUTRES SOLUTIONS SOLAIRES PV
27
POTENTIEL EnR DU BURKINA
Cartographie de l'ensoleillement moyen du Burkina-Faso
Le Burkina Faso dispose d’une bonne couverture en énergie solaire avec

un ensoleillement moyen journalier de 5,5 kWh/m ²
27
Cartographie de l'ensoleillement moyen du Burkina-Faso
27
POTENTIEL ÉOLIEN
27
BIOMASSE : BIOCARBURANT
27
L’HYDROELECTRICITE
27
SYSTEME SOLAIRE PV : DIMENSIONNEMENT
BILAN DE PUISSANCE
Le bilan de puissance correspond à une évaluation chiffrée de la puissance totale de l’ensemble des équipements de l’infrastructure,
Deux principaux facteurs permettent de « corriger » la charge dans l’analyse du bilan de puissance d’une installation électrique à
savoir :
 Le facteur d’utilisation (Ku) : rapport de la puissance effectivement absorbée par un appareil à sa puissance nominale. Dans
une installation électrique, ce facteur peut varier entre 0,3 et 0,9.
En l'absence d'indications plus précises, un facteur d'utilisation de 0,75 peut généralement être adopté pour les appareils à
moteur. Pour les appareils d'éclairage et de chauffage, le facteur d'utilisation est pris égal à 1.
27
BILAN DE PUISSANCE
 Le coefficient de foisonnement (Ks) :
La détermination des facteurs de simultanéité nécessite une bonne connaissance de l'installation considérée et l'expérience des
conditions d'exploitation, notamment pour les moteurs et les prises de courant. Il n'est pratiquement pas possible de spécifier des
valeurs de ce facteur pour chaque type d'installation, mais, en l'absence d'indications plus précises, la valeur du facteur de simultanéité
peut être prise dans le tableau suivant :
UTILISATION FACTEUR DE SIMUTANÉITÉ

Eclairage 1
Chauffage et conditionnement d’air 1
Prises de courant 0.1 à 0.2
27
BILAN DE PUISSANCE
N° Désigation des ouvrages U Qté Pu(W) P1 (W) Ku Ks PT

1.1 Réglette bloc standard de 120 u 42
1.2 Réglette bloc standard de 60 u 2
1.3 Applique décorative murale u 6
1.4 Applique plafonnière étanche u 9
1.5 Spot encastré LED u 20
1.6 Applique sanitaire u 9
1.7 Prise de courant 2P+T u 45
1.8 Prise de courant 2P+T étanche u 5
1.9 Prise de télévision u 16
1.10 Prise informatique u 16
1.11 Split system 3 CV u 3
1.12 Split system 3 CV u 12
1.13 Split system 1,5 CV u 2
1.14 Brasseur d'air u 15
1.15 BAES u 14
TOTAL RDC 27
EVALUATION DU BESOIN JOURNALIER
Le besoin journalier correspond au besoin total en énergie électrique de l’installation. Il est évalué sur
la base de la puissance et du temps de fonctionnement des équipements,
Remarque : Un coefficient d’extension pourrait alors être affecté au besoin net évalué (typiquement de
1,07)
Ej = ∑ Pi x Ti Bj= Ej * 1.07
27
EVALUATION DU BESOIN JOURNALIER
N° Désigation des ouvrages Qté P0 (W) P1 (W) Ku Ks PT Utilisation (H/j)

1.1 Réglette bloc standard de 120 42 18 756 1 1 756 4,00
1.2 Réglette bloc standard de 60 2 18 36 1 1 36 4,00
1.3 Applique décorative murale 6 20 120 1 1 120 4,00
1.4 Applique plafonnière étanche 9 20 180 1 1 180 4,00
1.5 Spot encastré LED 20 20 400 1 1 400 4,00
1.6 Applique sanitaire 9 6 54 1 1 54 4,00
1.7 Prise de courant 2P+T 45 3000 135000 0,8 0,12 12960 0,00
1.8 Prise de courant 2P+T étanche 5 3000 15000 0,8 0,28 3360 0,00
1.9 Prise de télévision 16 5 80 0,8 0,15625 10 0,00
1.10 Prise informatique 16 5 80 0,8 0,15625 10 0,00
1.11 Split system 3 CV 3 3040 9120 0,8 0,75 5472 0,00
1.12 Split system 3 CV 12 2200 26400 0,8 0,75 15840 0,00
1.13 Split system 1,5 CV 2 1400 2800 0,8 0,75 1680 0,00
1.14 Brasseur d'air 15 80 1200 0,8 0,75 720 4,00
TOTAL 27
DÉFINITION DES PARAMÈTRES DU SYSTEME
PARAMETRES DES BATTERIES DE STOCKAGE

Tension unitaire des batteries Capcité (Cacc) Profondeur de décharge
Paramère Vacc (V) (Ah) (Pd) Rendement (µ)
Valeur xxx xxx 0,75 0,9
AUTRES PARAMETRES DE REFERENCE

Vppt
Onduleur
Us_PV Aut Ensol Us_Batt Ionduleur (V)
xxxx 1 5,5 xxx xxx xxxx 27

DÉFINITION DES PARAMÈTRES DU SYSTEME
P du champ PV [ 0 – 0.5[ [ 0.5 – 2[ [ 2 – 10[ >10

(kWc)
Us_PV 12 24 48 >48
recommandée
(V)
CHOIX DES MODULES PV : CARACTERISTIQUES

Type - Imax
Références Pmax (Wc) Ucc (V) Icc (A) Umax (V) Umod (V) (A)
Valeur 250 0 8,7 31,5 24 8
27
LA CAPACITÉ DE STOCKAGE
La taille et la configuration du parc de batteries sont déterminées par plusieurs variables de

dimensionnement à savoir :
 le besoin journalier Bj (Wh);
 l’autonomie souhaitée en termes de nombre de jours (Aut = 1 jour) ;
 la profondeur de décharge (Pd) ainsi que le rendement (µ = 0.75 à 0.8) des batteries à
considérer ;
 la tension de service des batteries (Us_Batt).
 Cacc (Capacité unitaire des accumulateurs)
27
LA CAPACITÉ DE STOCKAGE
Paramètres
Cbatt (AH) = (Bj*Aut)/(Pd*Us_Batt*µ)
Nombre de Batt en série (Ns) = Us_Batt/Vacc
Nombre Batt en parallèle (Np) = Cbatt / Cacc
Nombre Total de Batt : Nt = Ns*Np
27
DIMENSIONNEMENT DES GÉNÉRATEURS PV (CHAMP SOLAIRE)
Le dimensionnement du champ solaire est fonction de :

 la capacité du stockage à prendre en charge ;
 l’autonomie souhaitée ;
 l’ensoleillement moyen journalier
 courant total du champ : Ip ;
 la puissance (Pc);
 la tension des modules (Vmod) ;
 la tension du champ (Us_PV)…).
27
DIMENSIONNEMENT DES GÉNÉRATEURS PV (CHAMP SOLAIRE)
Paramètres
Courant des Modules: Ip = Cbatt/(Aut*Ensol)
Puissance du Champ: Pc = Us_batt*Ip
Nombre de Modules en Série : Ns = Us_PV/Vmod
Nombre de Module en parallèle : Np = (1/Ns)*(Pc/Pmod)
Nombre Total de Modules : Nt = Ns*Np
27
DIMENSIONNEMENT DES COMPOSANTES DE CONVERSION ET DE RÉGULATION DE LA CHARGE : LES

ONDULEURS HYBRIDES
Le dimensionnement de l’onduleur hybride dépend essentiellement des deux paramètres clés :

 le courant maximal permis à l’entrée de l’onduleur ;
 la plage de tension MPPT de l’onduleur.
27
DIMENSIONNEMENT DES CANALISATIONS ELECTRIQUES
Paramètre
Courant Total CC Icc (PV) = Icc(Mod)*Np
Courant supporté par le câble : I =
Icc(PV)/Np(reg)
Section du câble: A = (L*I)/µ en mm2
o A : section du câble ;
o L : longueur du câble ;
o I : courant du champ PV
o μ = (10 pour Us = 12 V ; 20 pour Us = 24 V ; 40 pour Us = 48 V )
27
LES PROTECTIONS
27
LES PROTECTIONS
27
DESIGNATION DES UTILISATI0N
LOCALISATION Pn(W)
RECEPTEURS (h/j)
Lampes de 120cm Salon 40 24
Brasseurs Salon 45 24
EXEMPLE
Réfrigérateur Cuisine 130 24
Congélateur Cuisine 185 24
lampes de 60cm Cuisine 20 18
lampes de 60cm Couloir 20 24
lampes de 120cm Terrasse 40 16
lampes de 120cm éclairage extérieure 40 10 27

MERCI DE VOTRE ATTENTION !
41

2021 01 21 Cours ENR Mandibiga IST 9

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ÉNERGIES NOUVELLES ET RENOUVELABLES

Électrotechnique 2ème Anneé

 Contexte et enjeux énergétiques mondiaux

 Les différents types d’énergie et leurs transformations

 Les sources renouvelables : Principes et technologies

 Le potentiel ENR et politiques énergétiques du Burkina Faso

 Technologies solaires photovoltaïques : Dimensionnement

• De tous temps, besoin d’énergie mécanique et calorifique (transport,

Les principales énergies renouvelables sont : Les principales énergies non-renouvelables

FORMES D’ENERGIE ET CONVERSION

Intensité énergétique - France

PART DES ÉNERGIES

PAR EXEMPLE, IL FAUT DE L’ÉNERGIE POUR :

 MODIFIER LA TEMPÉRATURE DE L’EAU DANS UNE CASSEROLE,

 MODIFIER LA VITESSE D’UN MOBILE,

 MODIFIER LE COURANT DANS UN CIRCUIT ÉLECTRIQUE,

NORVÈGE, LES AMÉNAGEMENTS HYDROÉLECTRIQUES POURVOIENT À 99 % DES BESOINS EN ÉLECTRICITÉ. 27

– frottements dans les conduits d’amenée de l’eau aux turbines pertes de

– frottements dans les turbines et alternateurs, traduits par le rendement η

La puissance électrique effectivement récupérée est donc :

– CHUTES MOYENNES : 40 M < HB < 200 M ;

– BASSES CHUTES : HB < 40 M.

TRÈS BASSES CHUTES

Aménagements sans barrages - technologies actuellement en

Il s’agit d’hélices à axe vertical ou horizontal immergées qui reposent sur

 Des durées de vie d ’installation très longues

Une centrale géothermique produit de l'électricité grâce à

APPLICATIONS ( DEUX GRANDES APPLICATIONS) :

BIOPRODUITS ET DES BIOMATÉRIAUX

Carburants produits à partir de matières végétales ou animales non fossiles, la biomasse.

 Fonction purement énergétique de carburant de substitution.

 Co-carburants ou encore d’additifs selon les quantités utilisées.

LES BIOCARBURANTS CONVENTIONNELS OU DE PREMIÈRE GÉNÉRATION

 huiles végétales brutes, l’éthanol et les esters d’huiles végétales

 déjà disponibles sur le marché

LES BIOCARBURANTS DE SECONDE GÉNÉRATION

 pas encore disponibles sur le marché

 technologies de conversion encore au stade soit de la recherche, soit du pilote industriel

 ces procédés doivent permettre de convertir l’intégralité de la biomasse et notamment de ses

vitesse du vent: P = ½ ρv3πr2 = ½ ρv3A

o Coefficient de puissance de l’éolienne : donne l’efficacité de l’éolienne en fonction de la

o Vitesses minimale et maximale

o En fonction de la statistique des vents et de la courbe de puissance

o Site intéressant si Vmoyen > 6 m/s

LES TYPES D’INSTALLATIONS

ON SHORE OFF SHORE 27

LES TYPES D’EOLIENNES

LES OUTILS DE MESURE

LE MÄT (OU TOUR)

Évolution de la puissance installée dans le monde en 1999 et 2006

Puissance installée en 2017 dans le monde en fin 2016 est de 486,7 GW

L'énergie solaire provient de la fusion nucléaire qui se produit au centre du

En son cœur, des réactions nucléaires de fusion ont lieu, au cours

L'énergie solaire est la fraction de l'énergie électromagnétique provenant du Soleil,

Comparaison : le vent contient 2,2 ZJ ; la photosynthèse capture environ 3 ZJ par an

 l'irradiation directe (kWh/m²/j), qui provient directement du soleil.

 l'irradiation diffuse (kWh/m²/j) qui correspond au rayonnement reçu de la voûte

 l'irradiation réfléchie (kWh/m²/j) :rayonnement renvoyé par le sol et

 mise en œuvre industrielle pour des puissances moyennes ou fortes et qui

 surfaces réfléchissantes constituées de miroirs.

 la nature géométrique des surfaces mises en œuvres et la complexité des

LE SOLAIRE THERMIQUE : LES CONCENTRATEURS

TROIS FAMILLES DE CENTRALES SOLAIRES À CONCENTRATION :