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Q01 

:
Les granulats sont des éléments inertes entrant dans la composition des mortiers
et des bétons. Donner les différentes classes des granulats selon leurs provenances.

Réponse :

Selon leurs provenances, on distingue les classes suivantes :


 Granulats de rivière ;
 Granulats de carrière ;
 Granulats de dunes ;
 Granulat de mer ;
 Granulats concassés naturels ;
 Granulats concassés artificiels.

Q02:
Parmi les produits utilisés dans les constructions, il y’a les liants traditionnels. Donner
la définition d’un liant et les classes qui se présentent dans le commerce.

Réponse :

Les liants traditionnels sont des produits actifs qui se présentent dans le commerce sous
forme de poudres. Ils se pétrifient quand on les additionne d’une quantité adéquate d’eau. Ils
s’emploient pour la fabrication des mortiers et des bétons. On distingue :
 Les liants aériens : additionnés d’eau, ils ne durcissent qu’au contact de l’air, exemple
la chaux grasse ;
 Les liants hydrauliques : ils peuvent durcir sous l’eau, même sans être au contact de
l’air, exemple : le ciment, la chaux hydraulique et le plâtre.

Q02:

Un adjuvant est un additif ajouté aux bétons ou aux mortiers à l’état frais ou durci
a) Donner la définition des adjuvants
b) Quels sont les rôles des :
 Hydrofuges
 Accélérateurs de prise
 Accélérateur de durcissement 
 Plastifiant- fluidifiant 

Réponse :

c) Donner la définition des adjuvants


Sont des produits, (poudre ou liquide) ajoutés au béton, au mortier ou au ciment en vue
de changer on l'améliorer une ou plusieurs de leurs propriétés.
En effet, ces additifs, peuvent changer considérablement la caractéristiques du béton
plastique et du béton durci.
d) Quels sont les rôles des :
 Hydrofuges
Sont des poudres ou des liquides qui conférant aux bétons et mortiers, des propriétés
anti-mouillantes, s'opposant ainsi à la pénétration de l'eau dans les pores.
Certains hydrofuges peuvent provoquer une baisse sensible de la résistance du béton, ou une
augmentation de retrait.

 Accélérateurs de prise
Les adjuvants accélérateurs de prise peuvent être employés avantageusement dans
plusieurs cas, par exemple, vouloir réduire la durée de mûrissement d'un béton soit pour
permettre l'enlèvement des coffrages plus tôt, soit pour accélérer la mise en service de la
structure. Une autre utilisation très courante est pour le bétonnage d'hiver où l'emploi d'un
tel adjuvant permet de contre carrer partiellement le ralentissement de la réaction
d'hydratation occasionné partiellement les bases températures. Le chlorure de calcium est
l'adjuvant de ce type le plus couramment utilisé, habituellement dans des concentrations de
0,5 à 2 % de la masse du ciment. Toutefois, le chlorure de calcium augmente les risques de
corrosion de l'acier d'armature et de la précontrainte en raison de la sensibilité de l'acier dur.
Ainsi, les agents accélérateurs de prise provoquent souvent une augmentation du retrait et
des risques de fissuration du béton.
 Accélérateur de prise : utilisé pour les travaux urgents ou accélérés (préfabrication)-
gel- froid
 Retardateur de prise : utilisé pour les travaux par temps chaud, ou pour le transport du
béton frais sur une longue distance ou pour la fabrication des panneaux décoratifs.
 Accélérateur de durcissement : utilisé lorsque le décoffrage rapide est exigé.
 Plastifiant- fluidifiant : rendent le malaxage plus plastique et plus fluidifiant en
diminuant la quantité d’eau de gâchage donc il y’aura amélioration de la résistance.

Q03:

Le sable est un constituant de base pour la fabrication du béton et doit répondre à


certaines exigences. Lesquelles ? de même le mélange de plusieurs types de sables
peut présenter deux grands avantages. Enumérer ces avantages

Réponse :

Le sable ne peut pas contenir d'impuretés : il doit être exemple d'argile, de


limons, d'humus, d'éléments végétaux et de toutes autres particules nocives.
Le pourcentage d'impuretés ne peut excéder 3 %.
Et le mélange de plusieurs sables présente les deux grands avantages
suivants :

 En mélangeant du sable contenant de l'argile avec du sable n'en contenant


pas, on obtient un sable non gras, donc utilisable.
 Du sable n'ayant pas une bonne composition granulométrique peut être
améliorer en y ajoutant du sable ayant des grains de calibres différents.

Q04:

Q05:

Q06:

. Expliquer la caractéristique mécanique complémentaire angularité des granulats.

Réponse :
CARACTERISTIQUES COMPLEMENTAIRES
Les CCTP peuvent imposer des spécifications d'emploi portant sur d'autres
caractéristiques: l'angularité, la sensibilité au gel, l'absence de matières organiques,
le module de finesse, la porosité....

Angularité:
La notion d'angularité ne s'applique
qu'aux seuls granulats d'origine toutes les faces
alluvionnaire: elle exprime la présence sont concassées
d'arêtes vives obtenues après
concassage.
L'indice de concassage Ic est la face lisse
proportion en poids d'éléments
supérieurs au D du granulat élaboré,
contenu dans le matériau d'origine soumis au concassage.
Ex. : un granulat élaboré 0/20 a un Ic = 75, si 75% du matériau d'origine avait une
dimension  20mm
>D >D D
>D D
D
D D

>D >D
>D
Concassage D
D
D
D

>D >D
>D D D
D

Grave alluvionnaire d’origine Granulat concassé 0/D

75%
D’éléments Granulat 0/D
D De masse
Exemple M
Masse m

Grave 0/120
Contenant 75% de 20/120 Granulat concassé 0/20
 Ic = 75
 Pour obtenir une bonne angularité, on recommande d’avoir une grave d’origine
avec des éléments  4D sinon trop peu de grains auraient des arêtes vives. (Pour
obtenir un bon 6/10 concassé, il faut partir d’un granulat de taille  40 MM.)
Le rapport de concassage RC est le rapport entre la plus petite dimension du
matériau soumis au premier concassage et le D du granulat obtenu.
RC = 4 pour un granulat concassé 0/10 obtenu à partir d'une grave brute 40/D 0

d1/D1
Rc d1 
D2

Exemple :
On concasse un 20/200 pour produire un :

2/5Rc = 20/5 = 4
d2/D2 5/10Rc = 20/10 = 2

10/20Rc = 20/20 = 1
Plus les valeurs de IC (0  IC  100) et de Rc (Rc  2) sont grandes, plus la
proportion de granulats présentant des arêtes vives sera importante.

Q07:
Pour un béton on vous demande de :
a- écrire la différence entre une granularité continue et une autre discontinue
b. préciser l'influence du type de granularité sur le béton

Réponse : Pour le béton :


a- La granularité est le classement de la population des grains entrant dans un mélange
Donné, elle est dite continue si toute la population des grains est présente (fins, moyens,
Gros) mais elle est discontinue si une partie de la population des grains est absente
b. Le béton qui a une granularité continue possède une bonne ouvrabilité et une meilleure
Compacité, ce qui lui permet un bon enrobage des armatures et un meilleur coulage du
mélange

Q08:

Quel est l’effet des adjuvants utilisés pour la fabrication des bétons ?

Réponse
a) Fillers ou poudres fines : apport d’éléments fins rendant la pâte plus onctueuse.
b) Réducteurs d’eau : agissent sur les grains de ciment par un effet de floculant (moins
de grumeaux), par un effet lubrifiant (moins de frottement) et par un effet mouillant
(plus de mobilité des grains).
c) Entraineurs d’air : formation de fines bulles de l’ordre de 50 microns qui produisent
une lubrification pour le béton frais et rôle antigélif pour le béton durci (50 à 60 litres
d’air entraîne par m3 de béton).
d) Hydrofuges de masse : ils agissent physiquement par bouchage de pores en limitant
la capillarité.
e) Hydrofuge de surface : ils s’opposent à la pénétration de l’eau dans les capillaires
en laissant respirer le support.
f) Accélérateurs et retardateurs de prise : produits modifiant le temps de prise et de
durcissement, que l’on ajoutent à l’eau de gâchage

Q09:

Quels essais on peut faire sur le béton frais concernant le gâchage du liant et l’ouvrabilité ?
Réponse :
a) Essai de consistance pour déterminer la quantité optimale d’eau de gâchage en utilisant
l’appareil de Vicat.
b) Essai de prise pour déterminer au bout de combien de temps après le gâchage des
ciments commence la prise en utilisant l’appareil de Vicat.
c) Essai d’affaissement des bétons (slump-test) fonction de la plasticité qui se mesure
au moyen du cône d’Abrams.
d) Essai d’étalement pour évaluer en laboratoire la plasticité du béton (flow-test) au
moyen d’une table à secousses.
Q10:

le but de l’analyse granulométrique d’un granulat par tamisage, le matériel, la


préparation de l’échantillon. Citer les étape du déroulement de l’essai.

Réponse :

Analyse granulométrique d’un granulat par tamisage


PREAMBULE
La granulométrie a pour but d’étudier la répartition dimensionnelle des grains
contenus dans un granulat.
L’analyse granulométrique consiste à tamiser le granulat sur une série de tamis à
mailles carrées dont les dimensions d’ouverture sont décroissantes et à peser le
refus sur chaque tamis. Les tamis normalisés ont des ouvertures de dimensions 0,08
mm à 80 mm La courbe granulométrique obtenue exprime les pourcentages
cumulés, en masse, des grains passant dans les tamis
successifs.

Remarque:
Ne pas confondre les termes « granulométrie » qui est l’étude
de la dimension des grains et « granularité » qui représente la
distribution dimensionnelle des grains du granulat.
MATERIEL SPECIFIQUE
Tamis:
On utilise des tamis normalisés (NF X 11-501) définis par leur
ouverture de maille en mm et éventuellement leur module.
Le module AFNOR d’un tamis est = 1+10 log(d) (avec d
exprimé en ).

La série des tamis normalisés est établie selon une progression géométrique de
raison .

Modul 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34
e
Tamis 0,08 0,10 0,125 0,160 0,20 0,250 0,315 0,40 0,50 0,63 0,80 1,00 1,25 1,60 2,00
0 0
35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
2,50 3,15 4,00 5,00 6,3 8 10 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63 80

Remarques :
- Les dimensions tamis en caractères gras sont les plus souvent utilisées.

Balance:
On utilise pour les pesées une balance dont la portée est compatible avec les
masses à peser, permettant d’obtenir une précision relative de 0,1%.
Etuve:
On utilise une étuve ventilée réglée à 105°C ± 5°C.
Petit matériel:
Brosse, pinceau, bacs pour l’échantillon et les pesées.
PREPARATION DE L’ECHANTILLON
 Prélèvement d’un échantillon représentatif:
L’échantillonnage doit être effectué sur le matériau avec son humidité naturelle pour
éviter la perte d’éléments et le risque d’agglomération des particules fines lors du
séchage.

 Masse de l’échantillon:
 Préparer deux échantillons du granulat à analyser:
- L’un (1) de masse M1 h pour déterminer la teneur en eau (M1h  Sup {500 g;
50 D})
- L’autre (2) de masse M2 h pour l’analyse granulométrique. (M2  200 D)
Avec M1 h et M2 h en g et D en mm (dimension du plus gros grain).
 Peser les deux échantillons M1 h et M2 h.
 Si le matériau analysé est particulièrement argileux, l’échantillon (2) de masse M 2h
est mis à tremper dans l’eau suffisamment longtemps (plusieurs heures) pour obtenir
la désagrégation des mottes.
MODE OPERATOIRE (NF P 18-560)
 Déroulement de l’essai:
L’essai comprend quatre phases:
- un tamisage par voie humide pour éliminer les éléments < 80 m pour un
sable (ou < d si d est le plus petit tamis retenu dans la colonne de tamisage);
- un étuvage de la classe granulaire (80 m - D);
- un tamisage à sec;
- Le pesage au fur et à mesure des refus cumulés.

Module de finesse

Il permet d'apprécier la qualité d'éléments fins dans un granulat.


Le module de finesse (Mf) d’un granulat est égal au 1/100 de la somme des refus cumulés
(exprimée en pourcentage) des fraction granulaires obtenues sur les tamis de modules : 23 -
26 - 29 - 32 - 35 - 38 - 41 - 44 - 47 - 50 (respectivement des tamis de la série 0,16 mm - 0,315
mm - 0,63 mm - 1,25 mm - 2,5 mm - 5 mm - 10 mm - 20 mm - 40 mm et 80 mm).
Il faut retenir :
 Plus le grain est fin, plus le module de finesse est petit.
Plus le grain est gros, plus le module de finesse est grand.
 On peut constater que le module de finesse sera d’autant plus petit que le granulat
sera plus riche en éléments fins. Les essais ont montré que les sables ayant un module
de finesse voisin de 2,5 ; donne les meilleurs résultats pour la fabrication du béton.

Q11:

a) Quels sont les deux types d’écoulements en Hydraulique?


b) Classer par ordre croissant selon leur diamètre les granulats suivants : Sable, Silt,
Argile, Gravillons, Cailloux, Grave, Ballast.
c) Définir l’essai dit « Equivalent de Sable ».
d) Quels sont les différents types de chaussées? Et quelles sont les couches constituant
une chaussée ?
e) La résistance au flambement d’un poteau en Béton Armé est assurée par :
i. Les armatures transversales ;
ii. Le Béton ;
iii. Les armatures longitudinales ;
iv. Les calles.

 Réponse :
a) Ecoulement turbulent / Ecoulement laminaire.
b) Classement des granulats :

c) L’essai d’équivalent de sable permet de déterminer dans un sol la proportion relative


de sol fin et de sol grenu. Cet essai est surtout important dans le cas des sols grenus,
car la présence d’éléments fins peut modifier le comportement de ces sols.
L’essai est effectué sur les éléments inférieurs à 5mm. Il consiste à placer l’échantillon
dans une éprouvette contenant une solution normalisée destinée à disperser les
particules du sol et à secouer énergiquement.
On laisse ensuite reposer l’ensemble. Un dépôt solide se forme très rapidement au
fond de l’éprouvette. Au bout d’un temps fixé par la norme, on mesure la hauteur h1 de
ce dépôt et la hauteur h2 du floculat de sol fin.
h1
L’équivalent de sable ES s’exprime par le pourcentage : ES= ×100
h 1+ h2
ES=0 : Argile pur ;
ES=20 : Sol plastique ;
ES=40 : Sol non plastique ;
ES= 100 : Sable pur et propre.
d) On a 3 types de chaussées :
Chaussées rigides ;
Chaussées souples ;
Chaussées semi-rigide.

Les couches composant une chaussée :


Couche de finition ou de roulement ;
Couche de liaison ;
Couche de base ;
Couche de fondation ;
Couche de forme.
e) i. et iii.
Q12:

a/ Donner le nom de chaque classe de roches (2points)


- Roches ignées ou éruptives
- Roches sédimentaires
- Roches métamorphiques
b/ Expliquer en quelques lignes le mode de provenance de chacune de ces trois classes
(2points)
- Les roches ignées ou éruptives résultent des refroidissements du magma injecté dans les
fissures de l'écorce terrestre.
- Les roches sédimentaires proviennent principalement de la destruction mécanique des
roches ignées et du dépôt d'organismes calcaires tant animaux que végétaux au fond de mer.
- Les roches métamorphiques ont pour origine des roches préexistantes (éruptives ou
sédimentaires) transformées par un phénomène interne : forte pression ou température élevée.

c/ a les exemples pour chaque classe des roches (2points) :


 soit Porphyre  soit basalte soit granit : Roches ignées ou éruptives
 soit Quartzite soit Marbre soit Gnies : Roches
métamorphiques
 Marbre Roches métamorphiques
 soit Calcaire soit Grés soit Argile : Roches sédimentaires

Q13:
EXERCICE  :
Soit un échantillon d’un granulat de 3000g sur une série de tamis, et on a dressé le
tableau suivant :
Tamis Refus Tamisât Tamisât
en mm en g en g en %
125 0
63 1000
31,5 800
16 200
8 600
4 200
0,5 50
0,125 125
0,063 25
1- Donner la définition de :
a) Refus.
Le refus c’est la quantité d’un granulat restant dans le tamis.
b) Tamisât.
Le tamisât c’est la quantité d’un granulat passant à travers le tamis.
2- Compléter le tableau ci-dessus.

Tamis en Refus Tamisât Tamisât


mm en g en g en %
125 0 3000 100
63 1000 2000 66.67
31,5 800 1200 40
16 200 1000 33.33
8 600 400 13.33
4 200 200 0.67
0,5 50 150 0.5
0,125 125 25 0.08
0,063 25 0 0

3- Tracer la courbe granulométrique.

tamisat en % La courbe granolumétrique


100 100

90

80

70
66.67

60

50

40 40

33.33
30

20
0.08
10 0.5
1.33

0 0.67
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

tamis en mm

4- Quels sont les types de sable naturel ?


Les types de sable naturel sont :
- Sable de rivière,
- Sable de carrière,
- Sable de mer,
- Sable de montagne ou sable de feuille.
Q14:

1-une construction est composée d’un ensemble d’ouvrages et matériaux :


a- Donner les différents types de briques. ? …………………. 0.5pts
b - Quel est le rôle des murs ? ……………………...0.5pts
c- Qu’est-ce qu’un mur composite avec lame d’aire et quel est son rôle ?..1pts
d- Dessiner un exemple mur composite avec lame d’aire  ? ……………….1pts

ERP :1 : a- les briques pleines- les briques perforées et les brique creuses etc.
b- les rôles des murs sont : supporte les charges de bâtiment- clore visuels –portent les
ouvertures portes et fenêtres-séparation des grandes pièces d’une construction-utilises
pour les clôtures –pour le soutènement des terres etc.
c-Un mur composite c’est un mur double avec une lame d’aire d’ape prés 3à5 cm
d’épaisseur, un mur intérieur supporte des charges et un parement extérieur par fois décoratif,
son rôle c’est l’isolation phonique, thermique etc.

Q15:

Partie I : Questions d’ordre générale. (6pts)

1 – Combien peut-on trouver de façades dans un bâtiment, citer ces façades.


Réponse :
Les façades d’un bâtiment sont du nombre de 4, à savoir façade principale, façade
arrière, façade latérale gauche, façade latérale droite.
2 – Quel est le matériau qu’on peut utiliser pour construire un mur de façade exposé au
soleil.
Réponse :
Pour construire des murs de façades exposés au soleil, on utilise des briques en argile
qu’on dispose en double nappe et qu’on appelle double cloison.

3 – Comment peut-on éviter le séchage rapide du mortier lors de son application sur un
mur en période d’été.
Réponse :
Il faut humecter le support avant l’application de l’enduit pour éviter l’absorption trop
rapide de l’eau de gâchage du mortier d’enduit.
4 - Quelles sont en bref les étapes relatives au mode opératoire de réalisation d’un mur,
ainsi que le rôle des murs en maçonnerie dans une construction. 
Réponse :
Les étapes relatives au mode opératoire de réalisation d’un mur :
Etape (1) : Implantation du mur ;
Etape (2) : Préparation des matériaux de construction ;
Etape (3) : Exécution avec de la première rangée de maçonnerie tout en vérifiant
l’alignement et l’horizontalité : L’alignement et l’horizontalité du mur sont assurés à l’aide
d’un cordeau tendu entre deux piquets ;
Etape (4) : Pose des briques constituant les rangées restantes ;
Etape (5) : Réalisation des joins.
Le rôle des murs c’est de compléter le rôle des poteaux et poutres qui sont le système
porteur dans une construction de bâtiment, mais pour le cas des murs ils font que supporter
la charge.
5 – Quel rôle peut jouer le sable en l’ajoutant au mortier utilisé pour réunir les éléments
de corps d’un mur.
Réponse :
Le rôle que peut jouer le sable en l’ajoutant au mortier est de :
 Réduire le retrait et la fragilité du mortier causé par le ciment
 Améliorer la densité leur de la confection du mortier.

6 – Quels sont les éléments ou les mesures à prendre avant l’application des enduits sur
un mur en maçonnerie.
Réponse :
Les mesures à prendre en considération sont :
 La maçonnerie du support doit être terminée au moins un mois avant l’application
de l’enduit.

 Le support doit être propre, dépoussiéré, et rugueux.

 Le support doit favoriser l’accrochage de l’enduit.

 Il faut humecter le support avant l’application de l’enduit pour éviter l’absorption


trop rapide de l’eau de gâchage du mortier d’enduit.

Q16:

1- L’argile entre dans la fabrication de plusieurs matériaux de construction, donner 5


matériaux à base d’argile et désigner leurs fonctions
- Les briques : destinées à l’exécution de la maçonnerie
- Les hourdis : destinés à la fabrication des planchers
- Les tuyaux : destinés à l’exécution des canalisations d’évacuation des eaux usées
- Les drains : employés pour effectuer les travaux de drainage dans des terrains riches
en eau
- Les tuiles : employées pour la couverture des toitures

2- Les actions de ces deux catégories d’adjuvants sur le béton :


a- Les plastifiants : améliorer la plasticité du béton et par conséquent de faciliter sa
mise en place
b- Les accélérateurs de prise : réduire la durée de dûrissement d'un béton

3- L’étude du sous-sol doit permettre de déterminer :


- Sa composition.
- L’épaisseur des couches.
- Sa force portante (taux de compression admissible).
- L’état des nappes aquifères.

4- Déterminer le diamètre de la D.E.P d’une toiture de 350 m² de surface

On sait que 1cm² de section de tuyau évacue 1 m² de surface en plan


2
πΦ 4 xS
donc pour 350 m² on aura S =350 cm² et on soit que S = 4 ⇒ Φ = π = 22
cm

Q17:

5- La teneur en eau du sable humide= (400-320)/320*100= 25%


La quantité à rajouter = 25%(800)=200kg
La quantité du sable humide à utiliser= 800+200=1000kg

6- a- Le granulat léger est un granulat qui a subi après un concassage à un traitement


thermique (échauffement). Ce traitement dilate la roche en prenant la forme de grains
creux remplis d'air allégé.
b- C ‘est un matériau qui donne une grande isolation thermique et la protection contre
l’humidité. Il s'emploie pour la préparation du béton léger
C- Bims- Perlite- Vermiculite- Argile expansée- Grains de liège
7- Les actions de ces deux catégories d’adjuvants sur le béton :
a- Les antigels : réduire l'eau de gâchage tout en améliorant les conditions de mise en
place. L'air entraîné permet à l'eau incluse dans le béton de geler éventuellement
sans faire éclater le matériau. L'accélérateur permet à une vitesse normale, malgré
la baisse de température.
b- Les hydrofuges de masse : Ce sont des poudres ou des liquides qui conférant aux
bétons et aux mortiers, des propriétés anti-mouillantes, s'opposant ainsi à la
pénétration de l'eau dans les pores

8- On trouve successivement les éléments qui suivent :


a- un plancher de support
b- une forme de pente
c- un par-vapeur
d- un isolant thermique
e- une étanchéité
f- une couche de protection de l’étanchéité

9- A -les eaux usées ménagères : Elles proviennent des lavabos, douches, baignoires,
éviers, elle ne présente aucun danger pour les conduites.

B -les eaux fécales : Les eaux fécales ou les eaux vannes proviennent des W.C et
urinoirs, elles sont généralement sans danger mais présentent des déchets
organiques.
C -les eaux industrielles : elles proviennent des usines laboratoires, teinturerie,
garages, ateliers etc.
D-les eaux atmosphériques : Elles proviennent des pluies et des neiges, elles sont
recueillies en surface par les toits, les rues, les cours.

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