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Les granulats sont des éléments inertes entrant dans la composition des mortiers
et des bétons. Donner les différentes classes des granulats selon leurs provenances.
Réponse :
Q02:
Parmi les produits utilisés dans les constructions, il y’a les liants traditionnels. Donner
la définition d’un liant et les classes qui se présentent dans le commerce.
Réponse :
Les liants traditionnels sont des produits actifs qui se présentent dans le commerce sous
forme de poudres. Ils se pétrifient quand on les additionne d’une quantité adéquate d’eau. Ils
s’emploient pour la fabrication des mortiers et des bétons. On distingue :
Les liants aériens : additionnés d’eau, ils ne durcissent qu’au contact de l’air, exemple
la chaux grasse ;
Les liants hydrauliques : ils peuvent durcir sous l’eau, même sans être au contact de
l’air, exemple : le ciment, la chaux hydraulique et le plâtre.
Q02:
Un adjuvant est un additif ajouté aux bétons ou aux mortiers à l’état frais ou durci
a) Donner la définition des adjuvants
b) Quels sont les rôles des :
Hydrofuges
Accélérateurs de prise
Accélérateur de durcissement
Plastifiant- fluidifiant
Réponse :
Accélérateurs de prise
Les adjuvants accélérateurs de prise peuvent être employés avantageusement dans
plusieurs cas, par exemple, vouloir réduire la durée de mûrissement d'un béton soit pour
permettre l'enlèvement des coffrages plus tôt, soit pour accélérer la mise en service de la
structure. Une autre utilisation très courante est pour le bétonnage d'hiver où l'emploi d'un
tel adjuvant permet de contre carrer partiellement le ralentissement de la réaction
d'hydratation occasionné partiellement les bases températures. Le chlorure de calcium est
l'adjuvant de ce type le plus couramment utilisé, habituellement dans des concentrations de
0,5 à 2 % de la masse du ciment. Toutefois, le chlorure de calcium augmente les risques de
corrosion de l'acier d'armature et de la précontrainte en raison de la sensibilité de l'acier dur.
Ainsi, les agents accélérateurs de prise provoquent souvent une augmentation du retrait et
des risques de fissuration du béton.
Accélérateur de prise : utilisé pour les travaux urgents ou accélérés (préfabrication)-
gel- froid
Retardateur de prise : utilisé pour les travaux par temps chaud, ou pour le transport du
béton frais sur une longue distance ou pour la fabrication des panneaux décoratifs.
Accélérateur de durcissement : utilisé lorsque le décoffrage rapide est exigé.
Plastifiant- fluidifiant : rendent le malaxage plus plastique et plus fluidifiant en
diminuant la quantité d’eau de gâchage donc il y’aura amélioration de la résistance.
Q03:
Réponse :
Q04:
Q05:
Q06:
Réponse :
CARACTERISTIQUES COMPLEMENTAIRES
Les CCTP peuvent imposer des spécifications d'emploi portant sur d'autres
caractéristiques: l'angularité, la sensibilité au gel, l'absence de matières organiques,
le module de finesse, la porosité....
Angularité:
La notion d'angularité ne s'applique
qu'aux seuls granulats d'origine toutes les faces
alluvionnaire: elle exprime la présence sont concassées
d'arêtes vives obtenues après
concassage.
L'indice de concassage Ic est la face lisse
proportion en poids d'éléments
supérieurs au D du granulat élaboré,
contenu dans le matériau d'origine soumis au concassage.
Ex. : un granulat élaboré 0/20 a un Ic = 75, si 75% du matériau d'origine avait une
dimension 20mm
>D >D D
>D D
D
D D
>D >D
>D
Concassage D
D
D
D
>D >D
>D D D
D
75%
D’éléments Granulat 0/D
D De masse
Exemple M
Masse m
Grave 0/120
Contenant 75% de 20/120 Granulat concassé 0/20
Ic = 75
Pour obtenir une bonne angularité, on recommande d’avoir une grave d’origine
avec des éléments 4D sinon trop peu de grains auraient des arêtes vives. (Pour
obtenir un bon 6/10 concassé, il faut partir d’un granulat de taille 40 MM.)
Le rapport de concassage RC est le rapport entre la plus petite dimension du
matériau soumis au premier concassage et le D du granulat obtenu.
RC = 4 pour un granulat concassé 0/10 obtenu à partir d'une grave brute 40/D 0
d1/D1
Rc d1
D2
Exemple :
On concasse un 20/200 pour produire un :
2/5Rc = 20/5 = 4
d2/D2 5/10Rc = 20/10 = 2
10/20Rc = 20/20 = 1
Plus les valeurs de IC (0 IC 100) et de Rc (Rc 2) sont grandes, plus la
proportion de granulats présentant des arêtes vives sera importante.
Q07:
Pour un béton on vous demande de :
a- écrire la différence entre une granularité continue et une autre discontinue
b. préciser l'influence du type de granularité sur le béton
Q08:
Quel est l’effet des adjuvants utilisés pour la fabrication des bétons ?
Réponse
a) Fillers ou poudres fines : apport d’éléments fins rendant la pâte plus onctueuse.
b) Réducteurs d’eau : agissent sur les grains de ciment par un effet de floculant (moins
de grumeaux), par un effet lubrifiant (moins de frottement) et par un effet mouillant
(plus de mobilité des grains).
c) Entraineurs d’air : formation de fines bulles de l’ordre de 50 microns qui produisent
une lubrification pour le béton frais et rôle antigélif pour le béton durci (50 à 60 litres
d’air entraîne par m3 de béton).
d) Hydrofuges de masse : ils agissent physiquement par bouchage de pores en limitant
la capillarité.
e) Hydrofuge de surface : ils s’opposent à la pénétration de l’eau dans les capillaires
en laissant respirer le support.
f) Accélérateurs et retardateurs de prise : produits modifiant le temps de prise et de
durcissement, que l’on ajoutent à l’eau de gâchage
Q09:
Quels essais on peut faire sur le béton frais concernant le gâchage du liant et l’ouvrabilité ?
Réponse :
a) Essai de consistance pour déterminer la quantité optimale d’eau de gâchage en utilisant
l’appareil de Vicat.
b) Essai de prise pour déterminer au bout de combien de temps après le gâchage des
ciments commence la prise en utilisant l’appareil de Vicat.
c) Essai d’affaissement des bétons (slump-test) fonction de la plasticité qui se mesure
au moyen du cône d’Abrams.
d) Essai d’étalement pour évaluer en laboratoire la plasticité du béton (flow-test) au
moyen d’une table à secousses.
Q10:
Réponse :
Remarque:
Ne pas confondre les termes « granulométrie » qui est l’étude
de la dimension des grains et « granularité » qui représente la
distribution dimensionnelle des grains du granulat.
MATERIEL SPECIFIQUE
Tamis:
On utilise des tamis normalisés (NF X 11-501) définis par leur
ouverture de maille en mm et éventuellement leur module.
Le module AFNOR d’un tamis est = 1+10 log(d) (avec d
exprimé en ).
La série des tamis normalisés est établie selon une progression géométrique de
raison .
Modul 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34
e
Tamis 0,08 0,10 0,125 0,160 0,20 0,250 0,315 0,40 0,50 0,63 0,80 1,00 1,25 1,60 2,00
0 0
35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
2,50 3,15 4,00 5,00 6,3 8 10 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63 80
Remarques :
- Les dimensions tamis en caractères gras sont les plus souvent utilisées.
Balance:
On utilise pour les pesées une balance dont la portée est compatible avec les
masses à peser, permettant d’obtenir une précision relative de 0,1%.
Etuve:
On utilise une étuve ventilée réglée à 105°C ± 5°C.
Petit matériel:
Brosse, pinceau, bacs pour l’échantillon et les pesées.
PREPARATION DE L’ECHANTILLON
Prélèvement d’un échantillon représentatif:
L’échantillonnage doit être effectué sur le matériau avec son humidité naturelle pour
éviter la perte d’éléments et le risque d’agglomération des particules fines lors du
séchage.
Masse de l’échantillon:
Préparer deux échantillons du granulat à analyser:
- L’un (1) de masse M1 h pour déterminer la teneur en eau (M1h Sup {500 g;
50 D})
- L’autre (2) de masse M2 h pour l’analyse granulométrique. (M2 200 D)
Avec M1 h et M2 h en g et D en mm (dimension du plus gros grain).
Peser les deux échantillons M1 h et M2 h.
Si le matériau analysé est particulièrement argileux, l’échantillon (2) de masse M 2h
est mis à tremper dans l’eau suffisamment longtemps (plusieurs heures) pour obtenir
la désagrégation des mottes.
MODE OPERATOIRE (NF P 18-560)
Déroulement de l’essai:
L’essai comprend quatre phases:
- un tamisage par voie humide pour éliminer les éléments < 80 m pour un
sable (ou < d si d est le plus petit tamis retenu dans la colonne de tamisage);
- un étuvage de la classe granulaire (80 m - D);
- un tamisage à sec;
- Le pesage au fur et à mesure des refus cumulés.
Module de finesse
Q11:
Réponse :
a) Ecoulement turbulent / Ecoulement laminaire.
b) Classement des granulats :
Q13:
EXERCICE :
Soit un échantillon d’un granulat de 3000g sur une série de tamis, et on a dressé le
tableau suivant :
Tamis Refus Tamisât Tamisât
en mm en g en g en %
125 0
63 1000
31,5 800
16 200
8 600
4 200
0,5 50
0,125 125
0,063 25
1- Donner la définition de :
a) Refus.
Le refus c’est la quantité d’un granulat restant dans le tamis.
b) Tamisât.
Le tamisât c’est la quantité d’un granulat passant à travers le tamis.
2- Compléter le tableau ci-dessus.
90
80
70
66.67
60
50
40 40
33.33
30
20
0.08
10 0.5
1.33
0 0.67
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
tamis en mm
ERP :1 : a- les briques pleines- les briques perforées et les brique creuses etc.
b- les rôles des murs sont : supporte les charges de bâtiment- clore visuels –portent les
ouvertures portes et fenêtres-séparation des grandes pièces d’une construction-utilises
pour les clôtures –pour le soutènement des terres etc.
c-Un mur composite c’est un mur double avec une lame d’aire d’ape prés 3à5 cm
d’épaisseur, un mur intérieur supporte des charges et un parement extérieur par fois décoratif,
son rôle c’est l’isolation phonique, thermique etc.
Q15:
3 – Comment peut-on éviter le séchage rapide du mortier lors de son application sur un
mur en période d’été.
Réponse :
Il faut humecter le support avant l’application de l’enduit pour éviter l’absorption trop
rapide de l’eau de gâchage du mortier d’enduit.
4 - Quelles sont en bref les étapes relatives au mode opératoire de réalisation d’un mur,
ainsi que le rôle des murs en maçonnerie dans une construction.
Réponse :
Les étapes relatives au mode opératoire de réalisation d’un mur :
Etape (1) : Implantation du mur ;
Etape (2) : Préparation des matériaux de construction ;
Etape (3) : Exécution avec de la première rangée de maçonnerie tout en vérifiant
l’alignement et l’horizontalité : L’alignement et l’horizontalité du mur sont assurés à l’aide
d’un cordeau tendu entre deux piquets ;
Etape (4) : Pose des briques constituant les rangées restantes ;
Etape (5) : Réalisation des joins.
Le rôle des murs c’est de compléter le rôle des poteaux et poutres qui sont le système
porteur dans une construction de bâtiment, mais pour le cas des murs ils font que supporter
la charge.
5 – Quel rôle peut jouer le sable en l’ajoutant au mortier utilisé pour réunir les éléments
de corps d’un mur.
Réponse :
Le rôle que peut jouer le sable en l’ajoutant au mortier est de :
Réduire le retrait et la fragilité du mortier causé par le ciment
Améliorer la densité leur de la confection du mortier.
6 – Quels sont les éléments ou les mesures à prendre avant l’application des enduits sur
un mur en maçonnerie.
Réponse :
Les mesures à prendre en considération sont :
La maçonnerie du support doit être terminée au moins un mois avant l’application
de l’enduit.
Q16:
√
2
πΦ 4 xS
donc pour 350 m² on aura S =350 cm² et on soit que S = 4 ⇒ Φ = π = 22
cm
Q17:
9- A -les eaux usées ménagères : Elles proviennent des lavabos, douches, baignoires,
éviers, elle ne présente aucun danger pour les conduites.
B -les eaux fécales : Les eaux fécales ou les eaux vannes proviennent des W.C et
urinoirs, elles sont généralement sans danger mais présentent des déchets
organiques.
C -les eaux industrielles : elles proviennent des usines laboratoires, teinturerie,
garages, ateliers etc.
D-les eaux atmosphériques : Elles proviennent des pluies et des neiges, elles sont
recueillies en surface par les toits, les rues, les cours.