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MPSI2, Lous le Grand Devoir en temps limité o 6 : Dynamique samed 31 mars 2023

Correction du problème 1

I Mouvement d’un électron



x . Il est soums à la orce électrque un-
#» #» #»
I.1. (a) Il est ploné dans le champ électrque unorme E  −V /d e#»

orme F  −e E  +eE /d e#» x . Son mouvement est donc unormément accéléré, d’accélératon a (M ) 
eE /(md )e x . Le mouvement est éalement conservat, d’énere potentelle assocée E pot  −eU (x) avec
U (x) le potentel électrque dans un plan d’abscsse x . On at le chox de poser U (0)  0, ce qu assure
U (x  d )  V .

x
(b) S la tenson V est néatve, la orce s’oppose au mouvement selon +e#» et rene l’électron. Pour détermner la
tenson V nécessare pour l’empêcher d’attendre l’électrode, on écrt la conservaton de l’énere mécanque
entre les états :
• x  0 ; #»
v (M )  2E c i /m e#»
x ; E pot  0

pot

• x  d ; #»
v (M )  0 ; E  −eV .
On obtent :
−E c i
E c i + 0  −eV + 0 → V  . (2)
e
Les électrons ne peuvent alors plus traverser la cellule et le courant est alors nul.
Fig. 4 : Courbes du courant en oncton de la tenson. Les snes des tensons sont nversés par rapport à l’énoncé du
I.2. (a) La trajectore est parabolque. Avec l’accélératon détermnée au I.1a les calculs ats en cours donnent devor : le potentel d’arrêt y V0 y apparaît donc post. Les lonueurs d’onde sont λ  255,5 nm pour la courbe de
mmédatement : auche et λ  433,9 nm pour les deux courbes de drote.

eV y − y0 2 y − y0 η y − y0 2 y − y0
. (3) II.2. (a) Des trajectores pour lesquelles l’anle α0 est nulle peuvent « rater » l’anode en passant trop haut ou trop

x + →x +
2d m v 0 sin(α) tan(α0 ) 4d sin(α) tan(α0 )
   

bas. Une tenson postve crée une accélératon selon e#» x qu peut « rabattre » ces trajectores vers l’axe e x .
Toutes les trajectores ssues de O attendront l’anode s c’est le cas pour celle d’anle α0  π/2. Dans le cas
(b) et ( c) Les trajectores sont représentées sur l’annexe. Il aut que η sot néat pour que l’électron rebrousse lmte, cette dernère dot parvenr en x  d ; y  H . L’équaton (3) donne alors :
chemn. Ce paramètre représente le quotent du traval reçu par l’électron quand l parvent à l’anode (s’l y
parvent) par son énere cnétque ntale. Plus η est élevé, plus l’eet du champ électrque sera mportant. ηH 2 4d 2 2mv i2 d 2
d →η 2
→ VM  .
4d 4H eH2
II Caractéristique (b) Elle est ben d’autant plus élevée que les électrons sont énerétques (ie que mv i2 est élevée), que e (et donc
la orce électrque) est able et que d /H est élevé, ie que l’anode est vue sous un pett anle.
II.1. (a) Comme on l’a vu au I.1b une tenson susamment néatve permet d’annuler le courant.
L’allure est représentée sur la ure 4 (ssue de l’artcle ornal de Mllkan (1952)). (c) On reprend l’équaton (3), avec un anle quelconque post, et une trajectore partant de l’extrémté né-
reure de la cathode (x  0; y  −H ) pour attendre le sommet de l’anode (x  d ; y  H ) :
Attention : Sur cet artcle, les tensons sont orentées en sens nverse et c’est donc pour une tenson positive
que le courant est annulé. η 2H 2H
d + .
Comme on le verra plus lon, le courant aumente avec l’ntensté du champ électrque et donc avec la valeur 4d sin(α0 ) tan(α0 )
 2

absolue de V pusque une rande valeur de ce champ permet à une plus rande proporton des trajectores
non horzontales d’attendre l’anode. En utlsant 1/ sin(α0 )2  1 + 1/ tan(α0 )2 , on n’a plus que des tronométrques en 1/ tan(α0 ). En posant
Y  1/ tan(α0 ), on obtent, après quelques manpulatons :
On reconnaît l’allure de la caractérstque d’une dode.
(b) Les électrons rebroussent chemn en x max tel que E c i  e |V |. On aura donc un az d’électrons entre les 2 2d d2 4(1 + η) − η2 H 2 /d 2 − 2

Y + Y + 1 − 2  0, dont l’unque racne postve est : Y 


plans x  0 et x max . ηH H ηH /d
 Mllkan, R. A. (1916). A drect photoelectrc determnaton o planck’s “h”. Phys. Rev., 7(3), 355–388. @jjU-gg0uY0RCYRa<gSzYSSzkg
U@wca3qYeYk99 Correction de l’exercice 1

Julen Cubzolles, sous lcence c b n. 5/7 2022–2023


MPSI2, Lous le Grand Devoir en temps limité o 6 : Dynamique samed 31 mars 2023

I Zone rectangulaire (b) On a donc :

I.1. Comme vu en cours, le mouvement sera crculare unorme : qB 0 qB 0


sin(D min )  sin(D max )  . (8)
m(v 0 + ∆v/2) m(v 0 − ∆v/2)
mv 0 qB 0
. (4)
de rayon R 
qB 0
de pulsaton ω 
m On peut calculer leur dérence en utlsant le DL de sin au vosnae de la valeur correspondant à v 0 :

#» #» sin(D max ) − sin(D min )  (D max − D min ) cos(D) → D max − D min 


sin(D max ) − sin(D min )
. (9)
cos(D)
I.2. (a) La orce manétque est, à l’nstant ntal, FB  q v#»0 ∧B 0 drée vers le bas comme représenté sur la ure 5.
On sat en eet qu’une partcule de chare postve vot sa trajectore s’enrouler dans le sens ndrect autour
2eB 0 2eB 0 2eB 0
de la drecton du champ manétque. m(v 0 −∆v/2) − m(v 0 +∆v/2) mv 0 ∆v
D max − D min  (10)
2eB 0 2eB 0
1− mv 0 1− mv 0
  2

 2 v 0

∆v
 tan(D)  7,101 · 10−3 rad  0,41◦ . (11)
H v0
D D
II Secteur angulaire
R
#» D II.1. Le rayon de la trajectore dot être éal à x 0 pour que le asceau ressorte orthoonalement à la ace de sorte. Pour
B0 ′ avor x 0  R/2, l aut donc :
H
2mv 0
R  1,036 m (12)
2eB 0
`
II.2. On utlse la ormule des snus dans le tranle OO ′ M s′ de la ure 6. On a :

OO ′ O ′ M s′ OM s′
Fig. 5 : Dévaton D d’un asceau homocnétque d’ons charés postvement par un champ manétque unorme.   .
sin(β) sin(θ0 ) sin(γ)

(b) On constate que les ons pourront traverser la zone s le rayon de leur trajectore (vor l’équaton (4)) est Posons M s0 M s′ ≡ ∆R . Comme OO ′  ∆x , on a alors :
supéreure à la lareur  de la zone, sot st :
∆x R/2 R/2 + ∆x
mv 0   .
  → v 0  1,736 735 992 33 · 105 m · s−1 . sin(β) sin(θ0 ) sin(γ)
2eB 0
On en dédut :
Cette vtesse est ben larement néreure à la vtesse de la lumère, l est létme de ne pas consdérer
d’eets relatvstes. ∆x R sin(γ)R/2
sin(β)  sin(θ0 ) + ∆R 
R/2 2 sin(θ0 )
(c) On lt drectement sur la ure 5 que :
∆x R sin(θ0 + β)R/2
 sin(β)  sin(θ0 ) + ∆R  car : γ  π − θ0 − β
la dévaton D vére : sin(D)  (5) R/2 2 sin(θ0 )
R
 

∆x R R R sin(β)
sin(θ0 ) (13)
2
sin(β)  + ∆R  + cos(θ0 ) → ∆R  ∆x cos(θ0 ).
R/2 2 2 2 sin(θ0 )
la nouvelle lareur H ′ vére : H ′  H cos(D)  H 1− 2
. (6)

R
On a utlsé pour cette dernère éalté le DL de sin(x) au vosnae de θ0 , avec β  θ0 pusque ∆x  R/2.
On calcule par alleurs :
R  0,518 213 478 602 m sot : D  35,4◦ . (7) II.3. (a) On constate sur la ure 7 que les vecteurs vtesse d’ons ncdent en R/2 et R/2 + ∆x émerent en conver-
eant. On lt drectement que leur pont d’ntersecton se stue à la dstance :
I.3. (a) La dévaton dépend de la vtesse par l’ntermédare du rayon. Le asceau sera donc dverent, délmté
pour la parte supéreure par les ons les plus rapdes (ie les mons dévés), et pour la parte néreure par M s0 M s′ ∆R ∆x cos(θ0 ) R∆x cos(θ0 ) cos(β)/2 R
M s0 F  → M s0 F     . (14)
les mons rapdes (ie les plus dévés). tan(β) tan(β) tan(β) ∆x sin(θ0 ) 2 tan(θ0 )

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MPSI2, Lous le Grand Devoir en temps limité o 6 : Dynamique samed 31 mars 2023

M′

M′s
2
M0 R/
β
β
O′ Ms0
γ

2
θ0

R/
O

Fig. 6 : Trajectores de deux ons de même vtesse v 0 ncdent sur deux ponts dérents du secteur manétque. L’on
ncdent en M décrt un arc de cercle de rayon R/2 et de centre O . Celu ncdent an P décrt un arc de centre de même
rayon R/2 mas de centre O P .

Comme cette dstance est indépendante de la poston ∆x , le dspost réalse ben l’analoue d’une lentlle
converente de dstance ocale M s0 F  R/(2 tan(θ0 )) : toutes les trajectores d’un asceau onque ncdent
proche de R/2 s’ntersectent au même pont F , oyer mae.
(b) Chaque classe de vtesse v possède son propre oyer mae :
• stué sur la trajectore correspondant au rayon R v  mv/(2qB ),
vR
.
0)
• à la dstance d v  2 tan(θ

On vére aclement que l’ensemble de ces oyers orme une drote passant par O .

M′s

Ms0 vs′
β
v#»s β

O
F

Fig. 7 : Focalsaton d’un asceau onque. Un on ncdent normalement en R/2 émere orthoonalement en M s0 . Un
on ncdent normalement en R/2 + ∆x émere en ormant un anle β avec la normale.

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