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Annexes
1. Rencontres non identifiées. Un témoignage de Serge Barty..................287
2. Conférence sur George Hunt Williamson: les trois vies de GHW..323
3. Extraits de lettres de G. H. Williamson
au sujet d'une vision de Howard H . Wells .........................................................................339
4. Lettre de G. H. Williamson au sujet des Kachinas ............................................345
5. Lettre de G. H . Williamson au sujet des Andes .....................................................349
6. lettre du 12 novembre 1956
montrant les liens de George Adamski avec le Mexique. ................357
7. lettre de Rey d'Aquila du 26 mars 1959 portant
sur l'organisation de l'audience privée du 18 mai 1959
entre George Adamski et la Reine Juliana des Pays-Bas........ ...................... 361
8. Origines et significations des légendes et prophéties indiennes
dans le Sud-Ouest américain, de Daniel Ross .............................. ............363
9. Planète X - Nouvel élément de preuve du contact
extraterrestre d 'Adamski en 1952 ?, de Warren P. Aston .... ............................369
Notes et références ......................................... ............ ..........................................................................373
À propos de l 'auteur....................................................................................................................................395
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1.
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dres. "De toute manière, il n'est pas de plus grande question. Il est
temps de s'engager à trouver la réponse, de rechercher la vie au-delà
de la Terre. Il faut que nous sachions", a ajouté le scientifique, auteur
de travaux sur l'expansion de l'univers, les trous noirs et la théorie de
la relativité. ( ...) »
Comme il fallait s'y attendre, les informations se révélaient en elles-
mêmes assez pauvres, convenues et canalisées par les œillères
habituelles de l'astrophysicien ; j'allais aussi sec jeter un coup d 'œil, en
bas de page, sur les commentaires souvent bien plus instructifs et per-
spicaces que les articles en eux-mêmes. Un internaute avait laissé ce
message:
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Voici comment Carl Sagan « traite » le cas Adamski dans son dernier
livre sorti en 1996:
« ( ...) Il [Adamski] publia un livre [Sagan veut certainement faire
référence aux Soucoupes volantes ont atterri; dès lors, pourquoi ne pas
citer le titre? Ne le connaît-il pas? N.D.A.] -quifit grande sensation,
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L'impasse faite sur le dossier ovni et les êtres qui y sont associés est
manifeste dès le titre: « aucune civilisation extraterrestre ne nous a
encore rendu visite». Ne sommes-nous là qu'en présence d'une sim-
ple méconnaissance ou déjà d'une forme de désinformation? Puis-je
conseiller à Gabriel Chardin de se documenter au moins sur le film de
Tremonton déjà cité - et accessoirement sur celui de Great Falls dans
le Montana, pris deux ans plus tôt, le 15 août 1950, et qui montrent
deux objets ovoïdes traversant le ciel qui ne sont ni le résultat d'un
trucage, ni des ballons, ni des avions, ni des oiseaux, ni un phénomène
atmosphérique, et qui restent à ce jour officiellement non identifiés.
Nos internautes cités plus haut apportaient sans le savoir une réponse
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en ville dans des lieux publics: une fois dans un restaurant, le 26 aoOt,
à Glendale, et une autre fois alors qu'elle semblait faire des emplettes,
le 6 septembre, à Las Vegas ... 3 et, couronnement de ces sorties extra-
véhiculaires, deux ans plus tard - un an après la sortie du livre donc -
le premier décembre 1955 elle fit une apparition nocturne, chez lui,
dans sa petite maison jaune de Granite Street à Prescott en Arizona.
Pour cette occasion sa coquetterie lui avait fait ajouter une sorte d'im-
perméable fait d'une matière semi-transparente, des plus troublant à
n'en pas douter pour le pauvre Bethurum.4
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Ce qui est rarement souligné c'est que cette jeune beauté qui disait
s'appeler Dolores Barrios et être « créatrice de robe » disparut de la
surface de la Terre après le mini shooting du Mont Palomar. Jamais
plus elle ne donna signe de vie. Nulle part on ne revit son étrange
minois. Tout comme ses deux compagnons qui se disaient musiciens.
Tous les trois s'étaient comme volatilisés. S'il s'agissait d'acteurs figu-
rants payés par le journaliste brésilien pour monter un « scoop », ils
devaient sérieusement être mauvais pour qu'on ne voie jamais plus
leur tête, même dans une minable série B ou un sit corn de seconde
zone.
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sonne d'autre dans mon groupe d'âge qui se souvienne d'eux, qui ait
des informations de première main ou qui se rappelle des événements
étranges survenus. Ils vinrent chez nous à de nombreuses reprises et
mes parents les emmenèrent aussi à une convention sur les ovnis à
Giant Rock. On reste en contact! J'en dirai plus! » (Traduction de
l'anglais de l'auteur)
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À mon sens, tout commença en France, par une nuit claire de juil-
let 1964, non pas sur une route de campagne déserte comme le David
Vincent des Envahisseurs, mais au-dessus de la discrète commune du
Pecq, dominée par le château de Saint-Germain-en-Laye et coupée en
son cœur par la Seine. Ce soir-là, le 14, ma mère observa ce qui ne
peut être appelé autrement qu'une « soucoupe volante » !
Vers les dix heures du soir, ayant ouvert une des fenêtres du salon, elle
profitait de la vue totalement dégagée qu'offrait le quatrième étage de
l'immeuble où nous habitions alors. Elle regardait une nuit sans nuage
quand soudain un objet lumineux venant des hauteurs de Saint-Ger-
main-en-Laye s'approcha à grande vitesse et s'arrêta net à environ 150
mètres de la fenêtre où elle se tenait.
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"Ils" sont là !
Quand ma mère vit cette chose juste en face d'elle, elle pensa que ses
yeux lui jouaient un tour ou qu'elle rêvait peut-être: « C'était comme
une apparition de la Sainte Vierge», me dira-t-elle plusieurs fois.
Elle observa ainsi cet énorme engin, qui ne cessait de projeter ses fais-
ceaux lumineux, une bonne minute, avant qu'il ne se remette en mou-
vement et se déplace lentement vers sa gauche. Après avoir évolué sur
quelques centaines de mètres, il disparut, « exactement comme
lorsqu'on éteint un écran de télévision: l'instant d'avant il était là,
l'instant d'après il n'y avait plus rien ».
Révélation
D'une certaine manière elle regrettera de m'en avoir parlé, car si son
observation d'une soucoupe volante n'avait en rien changé SA vie, elle
détermina LA MIENNE. Je savais désormais qu'il y avait d'autres
mondes qui nous sont invisibles ou inaccessibles, qu'il y avait d'autres
intelligences quelque part en dehors de notre dimension terrestre, bref,
qu'il existait des mondes extraterrestres. Cela brouilla les cartes de
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Rencontres extraterrestres à Tokyo
Aujourd'hui encore il n'est pas rare que je visualise en esprit cet ovni.
Je le lui fis décrire un tel nombre de fois que tous les aspects m'en
étaient à ce point familiers que, même si je n'avais malheureusement
pas été présent ce jour-là, son observation était devenue un peu la
mienne ... J'en vins d'ailleurs au fil des ans à me demander à qui cette
observation avait vraiment été destinée, et si elle n'avait pas, en réalité,
fait partie d'un plan ... qui m'aurait englobé?
La voie nippone
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"llsn sont là !
OVNI observé par Michel Zirger et Jean-Christophe Averty. (Illustration parue dans
Je magazine Télé 7 jours, du 9 au 15 mars 1974)
* Voir chapitre X.
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Le contact initial
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La deuxième rencontre
Son attitude n'avait rien perdu de son étrangeté, et autant que je m'en
souvienne elle était habillée de la même façon avec ce petit quelque
chose de bourgeois chic que lui donnait son foulard à motifs floraux.
Comme la première fois tous ses mouvements étaient empreints de
cette lenteur bizarre qui lui donnait l'air d'être plongée dans un état de
demi-sommeil ou de transe médiumnique, et tout comme la première
fois elle me fixait de temps à autre avec ce regard dur comme l'acier,
d'une puissance surnaturelle.
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Rencontres extraterrestres à Tokyo
Prenant mes neurones à deux mains, je lui envoyai mon premier essai
télépathique constitué d'un mélange d'images mentales et de phrases
simples en anglais ou en français, et à ma grande surprise elle répondit
à cet ordre mental. Toutefois cette première tentative se voulait assez
simple puisque je lui avais commandé de prendre son verre et de le
porter à ses lèvres au moment où moi-même prendrais le mien pour
boire. C'est ainsi que lorsque je pris mon verre, elle prit immédiate-
ment le sien, et nous bûmes de concert ... J'étais certes étonné mais
loin d'être totalement convaincu. Il fallait trouver autre chose, quelque
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"Ils" sont là !
Une dizaine de minutes plus tard elle se leva, alla payer à la caisse
jouxtant la sortie. Nous en fîmes autant et attendîmes pour payer der-
rière elle ... Elle finit de payer et sortit. Pendant que ma femme payait,
j'emboîtai pour ainsi dire le pas à la jeune femme; je sortis une ou
deux secondes après elle, mais je ne pus la voir: il n'y avait pas âme
qui vive sur l'esplanade du restaurant. J'ai marché, j'ai couru pour
essayer de l'apercevoir, mais personne; elle avait disparu; elle s'était
évaporée ... à jamais ...
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Ce que m'a appris cette expérience, c'est que des êtres issus d'autres
mondes, quels que soient ces mondes, se mêlent effectivement à notre
population, qu'ils nous ressemblent, ou en tout cas ont la possibilité de
nous ressembler physiquement, et qu'ils choisissent de nous aider dans
certaines circonstances exceptionnelles, peut-être par le fait qu'ils nous
connaissent mieux que nous-mêmes ...
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Rencontres extraterrestres à Tokyo
Après avoir commandé des boissons, nous allâmes nous installer avec
notre plateau à une table, et la discussion s'engagea aussitôt sur les
ovnis et bien sûr les extraterrestres. Je lui montrai mon article illustré
des photos prises pendant les événements de Desert Center, ainsi
qu'un croquis de l'extraterrestre d'apparence humaine supposé avoir
contacté George Adamski et que ce dernier nommera plus tard
« Orthon ».Yann était en fait très surpris d'apprendre que des extrater-
restres pouvaient avoir une apparence complètement humaine ; dans
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"Ils" sont là !
Il vint s'asseoir juste à côté de moi ... à ma gauche, sur la banquette !!!
Il aurait pu s'installer à une autre table puisqu'il y en avait trois de
libres à la banquette et quelques autres dans la salle elle-même, sans
parler du sous-sol. Mais il vint sans hésiter à la table voisine de la
nôtre. J'étais tétanisé, en mode freeze ... Nous venions de parler de ces
extraterrestres qui peuvent nous ressembler et se mêler à nous dans
certains cas, et plus précisément du type « blond suédois », or l'un
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Il avait commandé un grand café au lait qui était posé à côté d'un livre
en ANGLAIS fermé. Tout à coup je le vis poser un carnet sur la table,
l'ouvrir et écrire quelque chose sur la première page .. . Une fois fini, il
laissa le carnet ouvert en évidence près du rebord droit de la table. Il
avait écrit en FRANÇAIS . .. : « ON EST LÀ. » Mon ami l'avait vu
aussi écrire cette phrase, et en fut étonné, mais probablement pas
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Rencontres extraterrestres à Tokyo
autant que moi! Ce n'était que trois petits mots, mais ils étaient
énormes d'implications.
Une fois notre homme sorti, je demandai à Yann ce qu'il avait pensé
de cette personne. Il me répondit qu'il l'avait trouvée très étrange.
Conforté par cette réponse je remontrai à Yann le croquis d'Orthon que
j'avais utilisé pour mon article, celui fait par Alice K. Wells 10• C'est
seulement à ce moment-là qu'il comprit toutes les implications de l'ex-
périence qu'il venait de vivre!!!
- Mais c'est la même personne! s'exclama-t-il en prenant l'illustration
pour mieux l'examiner.
- Oui, et tu as certainement eu la chance de rencontrer ton premier
extraterrestre aujourd'hui! lui répondis-je d'un air faussement calme,
car dans mon esprit il n'y avait aucun doute que nous venions d'être
contactés par un extraterrestre, mais avec une valeur ajoutée totale-
ment imprévue: cet extraterrestre semblait être le clone de celui
qu'avait décrit Adamski en 1952, Orthon, dont nous avions parlé
quelques minutes avant son arrivée.
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sous ce nom, tel qu'on peut le voir représenté sur le croquis d'Alice K.
Wells et sur le portrait réalisé pour Adamski en 1954 par l'artiste pein-
tre Gay Betts selon ses indications.
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Rencontres extraterrestres à Tokyo
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Rencontres extraterrestres à Tokyo
Bien que ces trois récits ne soient que l'exacte transcription des faits,
j'ai parfaitement conscience de m'être aventuré dans le domaine de
l'ufologiquement incorrect. Mais qu'aurais-je dû faire? Me taire? Pour
la seule raison que cela allait au-delà du seuil de résistance de l 'ufo-
logue moyen. Non,je ne le crois pas! J'avais,je crois, le devoir de rap-
porter ces événements parce qu'ils sont vrais, et qu'il me semble qu'il
est possible d'y trouver des éléments pour une meilleure approche du
mystère du contact extraterrestre.
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2.
Le premier contact extraterrestre
des temps modernes
« Vous, vous êtes d'en bas, et moi, je suis d'en haut;
vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde.»
Parole de Jésus souvent citée par George Adamski.
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Le premier contact des temps modernes
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Le premier contact des temps modernes
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pour la cause des Gris que toutes les abductions menées en chambre. Il
est bien évident que George Adamski n'utilisa jamais ce vocable. Il
usait de termes tels que « personne de l'espace », « gens de l'espace »,
«homme de l'espace»,« femme de l'espace», celui un peu plus lourd
de connotations de « frères de l'espace », et bien sûr comme nous
avons vu plus haut, « Vénusien », « Saturnien », et « Martien », la
vieille école, quoi !
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Le premier contact des temps modernes
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George Adamski lors de son passage à Melbourne, Australie. Cette photo fut prise le
17 mars 1959 par jour de grand vent sur le toit d'un immeuble surplombant la ville,
ce qui donne l'impression qu'il est prêt à s'envoler. Remarquez le protège passeport
qu'il tient dans sa main gauche... Il appartient aujourd'hui à Daniel Ross qui a eu
l'amabilité d'en faire une photo avec son contenu (photo suivante).
(Coll. Daniel K. Ross)
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Le premier contact des temps modernes
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accompagné de trois des autres témoins, dont sa femme, qui avait pris
l'initiative d'aller raconter à ce journal l'expérience extraordinaire
qu'ils venaient tous de vivre. Les événements étaient encore
«chauds», remontant à peine à quelques heures. De plus, tout ce petit
monde n'en mru"trisait pas encore tous les aspects, Adamski ayant jugé
préférable d'en garder certains pour lui. On peut être sOr que si
Williamson, ou un des trois autres témoins l'accompagnant, avait lais-
sé échapper le mot magique de « Vénus » au journaliste du Phoenix
Gazette celui-ci se serait empressé de le placer dans son papier, ce
qu'il ne fit pas. Le mot ne fut pas prononcé car Adamski ne s'était pas
encore confié sur ce point.
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Le premier contact des temps modernes
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Ces deux extraits sont bien sûr en accord total avec la version qu'il
donna en 1953 dans Les Soucoupes volantes ont atterri. On voit donc
qu'il serait difficile de contourner cette version en essayant d'expliquer
qu 'Adamski et cet extraterrestre ont pu rester sur un malentendu: !'un
comprenant qu'il venait de Vénus, l'autre voulant expliquer qu'il
venait d'une exoplanète. De surcroît, Adamski enfoncera le clou en
racontant par la suite avoir revu ce même extraterrestre Orthon, à
plusieurs reprises, et celui-ci lui confirmera de vive voix, cette fois,
« dans un anglais avec une légère trace d'accent »,qu'il venait de
Vénus. Précisons qu'Orthon n'est pas le véritable nom de cet extrater-
restre; c'est celui qu 'Adamski lui donna pour le différencier d'autres
extraterrestres qui interviennent dans son deuxième ouvrage, À l'in-
térieur des vaisseaux spatiaux. Le Dr Godwin en a d'ailleurs signalé
un: le Saturnien Ramu, mais il y aura également le Martien Firkon, la
belle Vénusienne Kalna, et j'en passe. Comme les extraterrestres ont,
selon Adamski, une façon de se nommer radicalement différente de la
nôtre, les noms n'étaient qu'un pis-aller littéraire, mais non le fruit
d'un hasard total, afin de donner au récit une plus grande clarté - ce
qui était bien spécifié au premier chapitre de son livre. Adamski affir-
ma toutefois lors d'une conférence connaître la véritable « identité
symbolique» vénusienne de l'extraterrestre Orthon.
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Le premier contact des temps modernes
La balle est dans le camp des sceptiques qui doivent désormais expli-
quer la présence concomitante de ce« quelqu'un dans le lointain» et
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Info ou intox?
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Le premier contact des temps modernes
« Les surfaces des planètes rocheuses et des lunes que nous connais-
sons ne ressemblent en rien à la Terre. Elles sont typiquement froides
et arides sans atmosphère ou avec une atmosphère très ténue ou même
corrosive. Aller sous la surface vous protège d'un tas de conditions
désagréables de la surface. Ainsi la zone habitable du sous-sol pour-
rait se révéler être très importante. La Terre pourrait même être un cas
à part dans le fait d'avoir de la vie à sa surface11 • »
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Le premier contact des temps modernes
erick S. Oliver alias« Phylos »du livre J'ai vécu sur deux planètes, ou
encore Guy Ballard alias Godfré Ray King, fondateur du mouvement 1
AM. Or, avec George Adamski, un de ces êtres intervenait, non plus
comme une voix désincarnée, ou quelque autre forme éthérico-ecto-
plasmique, mais bien sous l'aspect d'un être de chair et de sang.
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Le premier contact des temps modernes
Si cet épisode du bras happé par le champ de force figurait bien dans
son récit paru dans Les Soucoupes volantes ont atterri, celui de la
blessure du Vénusien en était absente. Pourtant, il ne manquait pas de
le mentionner à chaque conférence lorsqu'il relatait les événements de
Desert Center comme dans l'extrait ci-dessus d'un enregistrement de
t 955. Desmond Leslie y fera toutefois une courte allusion en 1970
dans une nouvelle version de leur livre augmentée de commentaires;
malheureusement ce passage a été supprimé dans l'édition française
J'ai Lu de 1971.
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"Ils" sont là !
cette femme extraterrestre et que j'ai signalé dans mon récit des événe-
ments. En effet, lorsque la femme en question est sortie du restaurant,
elle ne me précédait que de quelques pas ; or, après être sorti moi-
même et me retrouvant alors sur l'esplanade devant le restaurant, il n'y
avait personne ... la femme avait disparu ... en tout cas c'est ce que j'ai
pensé à ce moment-là. Il n'était pas possible qu'elle eût marché assez
vite au point que je ne puisse l'apercevoir au moins une seconde sur
l'esplanade ... S'était-elle dématérialisée comme on dit? Était-elle
passée dans quelque espace quantique alternatif ou multidimension-
nel? Je laisse le soin à un Jean-Pierre Petit de fournir éventuellement
une piste de réponse.
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Le premier contact des temps modernes
Un petit scoop
Comme nous l'avons déjà signalé, Orthon ne fut pas le seul extrater-
restre que rencontra Adamski. Dans son deuxième ouvrage À l'in-
térieur des vaisseaux spatiaux ( 1955) il détaillera six rencontres qui
succédèrent au contact initial de Desert Center. Toutes ces rencontres
eurent lieu au cœur de Los Angeles dans le hall d'un hôtel. Adamski y
rencontrait le Martien Firkon et le Saturnien Ramu qui dans la plupart
des cas venaient le chercher et l'emmenaient en voiture vers un vais-
seau de reconnaissance qui attendait loin de la ville dans le désert cali-
fornien, le tout dans une ambiance très« Envahisseurs». Par trois fois
ils dînèrent et discutèrent dans un petit restaurant à proximité de )'hô-
tel. L'hôtel et le café n'ont pas de nom dans le livre. Ce qui se com-
prend aisément. Ce n'était pas vraiment un service à leur rendre à
l'époque. Après pas mal de recherches j'ai pu mettre avec certitude un
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"Ils" sont là !
Qu'il ait fait ensuite plusieurs tours dans l'espace je ne peux le con-
firmer, bien qu'il existe tout de même un détail de son récit qui pour-
rait fortement indiquer, à défaut de le prouver, qu'il en a au moins fait
un. Ce détail m'a toujours intrigué et aucun chercheur ne l'a vraiment
relevé. En effet, lorsqu'il eut l'occasion de porter pour la première fois
son regard sur l'espace interplanétaire à travers un hublot d' un
immense vaisseau-mère dans lequel la soucoupe de reconnaissance
venait de s'arrimer, son étonnement fut grand de voir que l'espace était
TOTALEMENT noir - un aspect confirmé par le prince des astro-
nautes, Neil Armstrong, qui affirma que l'espace est d'un noir profond
(« deep black ») 14 • En 1954, lorsqu'il rédigeait ce deuxième livre, cet
aspect de l'espace n'était pas encore quelque chose d'intégré dans les
consciences. Il suffit de regarder tous les films de science-fiction qui
proposent un espace noir certes, mais invariablement parsemé
d'étoiles, ce qui sera encore le cas de Star Wars et Star Trek. Il sem-
blerait que nous n'ayons pleinement pris conscience que 1'espace était
noir et SANS AUCUNE étoile visible* qu'en nous habituant aux
images circumterrestres renvoyées par les navettes spatiales.
* Elles sont là, bien sûr, mais ne bénéficient plus de l'atmosphère terres-
tre qui fait office de loupe géante.
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Le premier contact des temps modernes
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"Ils" sont là !
attaque cardiaque le 23 avril 1965, six jours après ses 74 ans. Beau-
coup l'ont vilipendé, abandonné, renié, cent fois plutôt que trois fois,
je ne serai jamais de ceux-là; j'ai appris, par expérience, que ce qu'il
rapporta était de l'ordre du possible! Si le 24 juin 1947 marque incon-
testablement l'irruption nouvelle des ovnis dans notre monde, le
20 novembre 1952 marque le premier contact d'une entité extrater-
restre avec un homme de la Terre ... seulement, au grand désarroi de
certains ufologues, cet homme fut George Adamski. Il ne me reste plus
qu'à dire un grand merci au Dr Joscelyn Godwin pour l'avoir remis en
selle sur quelques pages, sans le juger, dans son remarquable ouvrage
L'Atlantide et les Cycles du temps.
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3.
(Le cas Amicizia - partie 1)
Le cas Amicizia : le chaînon manquant?
Il s'agit sans nul doute d'un des cas les plus extraordinaires jamais rap-
portés, en raison de son ampleur inouïe, de la qualité et du statut social
des témoins impliqués, et des documents qui tendent à l'accréditer.
Secret parfaitement verrouillé pendant plus de quarante ans, il n'a
émergé dans la sphère publique qu'en 2007 lorsque Stefano Breccia,
!'un des protagonistes gravitant autour de ce cas, décida de le révéler
dans son livre Contacts de masse1• Près de deux cents personnes en
Europe y auraient été mêlées de près ou de loin, d'où le titre du livre.
Toutefois cinq seulement ont osé parler jusqu'à présent. Le livre fut
rédigé sous l'impulsion et à la mémoire du principal protagoniste, feu
Bruno Sammaciccia.
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"Ils" sont là !
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Le cas Amicizia
« " [ ...] les tours jumelles interfèrent pour vous contacter. Allumer
votre transistor là dans la cuisine. Vous nous entendrez!"
Ceci nous sembla assez improbable. Comment pourrions-nous les
entendre avec un simple transistor? Et voulaient-ils dire que la nou-
velle station de radio de Winslow, Ariwna, provoquait des inter-
férences?
"Regga*: Vendredi et chaque jour nous essaierons la radio. Nous
attendons. Essayez de nous écouter. Et procurez-vous une meilleure
radio, un poste plus puissant. Allez voir Mr. R. (Lyman Streeter,
N.D.A.), un radioamateur. Il sera d'accord si vous savez lui parler.
Dites-lui la vérité, dites-lui que vous avez entendu dire que si les
soucoupes viennent de l'espace elles doivent pouvoir être contactées
par radio. Il est capital que vous nous contactiez de cette manière.
C'est ce à quoi nous voulions faire allusion la dernière fois quand
nous vous avons dit de nous contacter le plus vite possible! Contact
entre 340 kc. et 400 kc. [ .. .] . Cependant allez chercher un poste radio.
[. ..]. Essayez 400 kc. Il est même possible que nous puissions vous
parler. Prenez votre voiture et allez à la gare. Là, renseignez-vous s'il
n'y a pas quelqu'un qui pourrait avoir un poste émetteur-récepteur.
* « Regga »est le nom d'un de leurs contacts extraterrestres. (Voir Extraterrestres: le
contact a déjà eu lieu, pp. 193-196).
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"Ils" sont là !
Tout cela n'avait probablement pour unique but que de tester la réac-
tivité, la cohésion et la détermination du groupe, car, comme dans le
cas Amicizia, un simple transistor eût certainement suffi pour recevoir
l'ensemble des messages. Toutefois, à la grande différence du
cas Amicizia toutes les communications radio s'effectuèrent par Code
Morse International, sauf une seule fois où une voix se fit entendre
directement:
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Le cas Amicizia
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Ces multiples contacts s'étant étalés sur au moins quarante ans, il serait
bien évidemment impossible de les détailler en quelques pages. Je ren-
voie donc le lecteur aux deux livres pionniers de Stefano Breccia7 •
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Le cas Amicizia
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"Ils" sont là !
Si l'amitié est quelque chose qui doit s'entretenir, ce groupe d' «amis»
de fraîche date descendu du ciel se montrait un rien envahissant et
exigeant. C'est ainsi que cédant à leur requête, Bruno Sammaciccia
dut faire construire une imposante villa en haut d'une colline de Mon-
tesilvano, aux abords de l'avenue Europa. Cette colline se serait située
juste au-dessus d'une de leurs bases enfouies à des kilomètres de pro-
fondeur. Accédant au sous-sol de la villa par un sas d'accès opéré par
leur technologie, quelques-uns avaient ainsi le loisir de séjourner dans
la villa et de se dégourdir les jambes dans le jardin à l'abri des regards.
Il est vrai qu'ils avaient participé pour une grande part à la conception
et qu'ils eurent leur mot à dire pendant la construction. Il existe une
photo d'un de ces supposés W56 prise dans ce jardin. La taille du gail-
lard, en short et chemise, serait de trois mètres.
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Le cas Amicizia
Ces contacts auraient perduré jusqu'à la fin des années 1980 et même
au-delà selon Breccia.
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Notons que parmi ces cinq protagonistes ayant fait leur « coming
out », seuls Bruno Sammaciccia et Stefano Breccia auraient rencontré
directement les W56. Néanmoins, tous, à l'exception peut-être de
Mirella, rapportèrent avoir observé leurs vaisseaux, les avoir pho-
tographiés ou filmés, et tous semblent avoir été témoins de
phénomènes de « téléportation » : des objets se « dématérialisant » -
un aspect déjà signalé en relation avec les livraisons - ou, processus
inverse, se « matérialisant » sous leurs yeux comme par magie. Selon
cette poignée de témoins de première main, les W56 leur auraient
«téléporté» en plus d'une occasion, des bobines de film montrant des
« soucoupes volantes » en vol de démonstration, ou encore des feuilles
de papier avec des réponses écrites à leurs questions du moment. Star
Trek en rêvera, les W56 l'avait déjà fait.
S'il fallait définir la teneur du discours tenu par les W56 au travers de
leurs messages enregistrés et de comptes rendus de conversations, cela
pourrait se réduire à une pensée « écologique » privilégiant )'humain
et la nature à la science. Ils dénoncent notamment la science folle,
froidement aveugle aux conséquences sur )'homme et son milieu
naturel; en somme ils dénoncent les « conjectureurs (guessers) »
qu'évoqua Williamson dans Autres langues - Autres chairs (Voir le
chapitre VII, Les Voyageurs). On retrouve cette même pensée
écologique chez Adamski et les Williamson, la femme de George Hunt
Williamson, Betty Jane, ayant été une pionnière dans ce domaine. Les
deux points suivants sont récurrents chez eux :
92
Le cas Amicizia
En fait, toutes les idées exposées ci-dessus figurent déjà dans À l'in-
térieur des vaisseaux spatiaux d' Adamski, ainsi que dans Autres
langues -Autres chairs de Williamson, deux ouvrages dont la publica-
tion coïncide quasiment avec la naissance du réseau Amicizia, 1955
pour le premier et 1956 pour le second. Adamski les reprit également
de façon quasi systématique dans ses interventions publiques.
L'intérêt du cas Amicizia réside avant tout dans le fait qu'il est étayé
par de nombreux documents : des photos et des films 8 mm réellement
époustouflants de vaisseaux en vol à très basse altitude se préparant à
atterrir, des photos prises à l'intérieur de ces mêmes vaisseaux, des
93
"Ils" sont là !
Un autre film remarquable rappelle ceux d' Adamski. Il fut montré par
Stefano Breccia en exclusivité mondiale lors d'une conférence à
Hawaï en 2010. L'observation eut lieu le 12 février 1962 en plein cen-
tre de Milan. La séquence qui dure plusieurs minutes montre un
« scout » manœuvrant là encore de façon erratique au-dessus de la
ville avec au premier plan un décor de cheminées et d'antennes. L'ob-
servation eut lieu d'une terrasse d'un bâtiment de la place Giulio
Cesare. On connaissait une série de photos faites pendant cette obser-
vation par Garpare de Lama et publiées dans le magazine La Domeni-
ca del Corriere du 15 avril 1962, mais le film était resté secret. Un
trucage semble à exclure.
Dans son premier livre Stefano Breccia consacre presque cent pages à
l'affaire espagnole« Umrno »;un volume de pages qui peut se justifi-
er si l'on prend en compte que ce fut le premier véritable exemple
connu de «contact de masse» opéré par de soi-disant extraterrestres.
Breccia ne semble avoir aucun doute sur la réalité de l'existence parmi
nous de ces extraterrestres que l'on appelle« Umrnites ».
Pour la plupart des ufologues le dossier Umrno est clos, toute l'affaire
relevant selon eux soit d'une opération de désinformation ou d'intox
menée par un service secret, soit d'un canular orchestré par l'un des
principaux protagonistes, José Luis Jordân Peiia- la deuxième version
étant la plus privilégiée actuellement.
94
Le cas Amicizia
Tout bon cas de contact comporte son lot de photos et l'affaire Ummo
ne déroge pas à cette règle. Sept photos sont en effet liées à la genèse
même de cette affaire. Elles auraient été prises le ter juin 1967 à San
José de Valderas près de Madrid. Elles sont censées montrer un
véhicule d'exploration ummite manœuvrant dans les environs immédi-
ats du pittoresque château de San José de Valderas. Deux personnes
auraient photographié indépendamment l'une de l'autre ce même
événement. En tout cas, deux séries de prises de vues nous sont parve-
nues : cinq négatifs venant du premier témoin et deux épreuves
envoyées par Je second.
Inutile de dire que ces photos ont été au centre de plusieurs batailles
d'experts, et continuent à 1'être. Elles constituent une excellente illus-
tration du problème de la preuve en ufologie. L'un de ces experts,
William H. Spaulding analysant les photos pour le Ground Saucer
Watch à Phoenix en Arizona, asséna le coup fatal en affirmant en 1977
avoir mis en évidence un fil de suspension sur l'une d'entre elles, ce
qui aurait impliqué l'usage d'une maquette. Et tous les ufologues
« sérieux » de rejeter aussitôt ces clichés aux orties. Néanmoins, en
1996 un expert en analyse photographique de la Guardia civil (la gen-
darmerie espagnole), le colonel Francisco Alvarez Sanchez, allait
quelque peu remettre les pendules à 1'heure. Ayant à sa disposition les
cinq négatifs originaux, ce qui n'était pas le cas de Spaulding qui tra-
vailla sur des copies, il put mener des examens poussés et définitifs qui
réduisirent à néant la conclusions américaine: Je supposé « fil » n'était
qu'une rayure sur le négatif. La Guardia Civil n'élimine pas totalement
l'hypothèse d'un trucage, elle conclut simplement que s'il y a trucage
ce n'est certainement pas en utilisant un fil de suspension. D'autre
part, cette étude spécifie également qu'aucune manipulation, aucune
retouche, ou autre altération des négatifs n'avait pu être détectée.16 Du
même coup, cette contre-expertise de la Guardia Civil fragilisait les
aveux du principal « faussaire » autoproclamé, José Luis Jordan Pefia,
qui sur ses vieux jours cria sur les toits avoir lui-même réalisé ces pho-
tos à l'aide d'une maquette suspendue à un.fil. Bref, nous sommes là
devant un cas de pure impasse ufologique car il n'est possible ni de
95
"Ils" sont là !
Ummites and Co
Dans Contacts de masse, Stefano Breccia nous apprend qu'il avait lui-
même reçu des lettres d'extraterrestres ummites, dont une venant des
États-Unis et une autre de Russie - l'enveloppe de l'une d'elles est
reproduite dans son Iivre 18 • Précisons que les extraterrestres supposés à
l'origine de ces lettres sont des Ummites « espagnols », mais, rien
n'étant simple dans le petit monde très fermé des extraterrestres, il
existerait également, selon Breccia, de pseudo-Ummites, italiens ceux-
là. Ces Ummites « italiens » n'auraient pas grand-chose à voir avec
leurs homologues ibériques. Dans son premier livre, Contacts de
masse, Stefano Breccia raconte avoir eu de nombreux contacts télé-
96
Le cas Amicizia
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"Ils" sont là !
Affaire de technologie
98
Le cas Amicizia
1. Les hublots qui s'ouvrent comme des iris sur la paroi de la cabine de
pilotage.
2. La propulsion par électromagnétisme pour les vaisseaux éclaireurs
ou vaisseaux de reconnaissance (« scout craft » ou « scout ship »)
3. La colonne « magnétique » au centre de la cabine (dans certains
vaisseaux W56)
4. Un système d'anneaux tournant à la base et au sommet de la cabine
lié à la production d'un puissant champ électrostatique. La description
du système de propulsion que fait Breccia20 est un élément de poids en
faveur de l'authenticité des photos du « scout » prises par Adamski le
13 décembre 1952 sur lesquelles un même système d'anneaux est bien
visible.
5. L'existence d'énormes vaisseaux en forme de « cigare » pour les
voyages interplanétaires, interstellaires ou intergalactiques.
6. Les vaisseaux de reconnaissance (« scout craft ») fabriqués avec du
métal (fer, aluminium)
L'ensemble des appareils pilotés par les W56 relèverait donc d'une
technologie très proche, voire identique, à celle décrite par George
Adamski.
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"Ils" sont là !
* Plutôt que le «11 février » comme il est indiqué dans le livre de Breccia,
«erreur» provenant d'une coquille dans un magazine italien.
100
Le cas Amicizia
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"Ils" sont là !
Ce cas n'a donc pas fini de générer nombre d'attaques fielleuses entre
ufologues pro et anti Amicizia pour les trente années à venir au moins.
Préparons-nous à une guerre de tranchées entre les tenants de I'authen-
ticité des films et les autres. S'il me fallait parler en homme sage je
dirais qu'il serait bien d'attendre que soient pratiquées sur les origin-
aux des films des analyses approfondies qui ne puissent faire l'objet
d'aucune contestation - en ayant pleinement conscience que cela
relève tout au plus du vœu pieux car la probabilité est infiniment
grande, comme pour San José de Valderas, que la question ne puisse
jamais être résolue définitivement.
102
4.
(Le cas Amicizia - partie Il)
D'un disque à l'autre
Ou la marque d' Adamski sur Amicizia
On sait depuis 2007, grâce à Stefano Breccia, que ce livre contenait les
tout premiers éléments photographiques liés à ce que nous appelons
aujourd'hui le« cas Amicizia ».En 1958, lors de sa parution, cela n'é-
tait connu d'aucun ufologue, si ce n'est du premier cercle d'initiés
gravitant autour de la figure catalysatrice du groupe « Amicizia »,
Bruno Sammaciccia ; des gens comme Giancarlo De Carlo, Giulio De
Crescenzio, et bien entendu l'auteur de Ce sont des extraterrestres,
Alberto Perego. Le rôle de ce dernier au sein du groupe semble avoir
été avant tout de relayer certaines informations ou documents au tra-
103
"Ils" sont là !
vers de ses livres. Hormis donc cette petite poignée d'initiés, personne
n'usait du terme « Amicizia » pour relier entre eux les événements
ovni survenant à Pescara, Milan ou encore Rome. Perego n'y fit
jamais aucune allusion directe dans aucun de ses livres, sauf peut-être
dans un passage de son livre suivant, L'aviation d'autres planètes
opère parmi nous2 :
« [. ..] ceux qui ont approché ces pilotes « aliens » les décrivent
comme étant fascinants de par l'intelligence, la dignité et la sympathie
qu'ils dégagent et par-dessus tout pour le sens de l'amilii. sincère et
désintéressée qu'ils démontrent et qu'ils inspirent à qui les approche.
[. ..].»(C'est l'auteur qui souligne)
Mettons les points sur les i, Ce sont des extraterrestres n'eut aucun
écho hors frontières italiennes; il ne fut pour ainsi dire jamais cité dans
la littérature ufologique internationale, malgré cette série de photos
exceptionnelles. Le livre fut comme oublié. Il ne doit sa résurrection
qu'au fait que six de ses photos furent reprises dans Contacts de masse
et à Roberto Pinotti qui le mentionne dans l'avant-propos qu'il écrivit
104
Le cas Amicizia
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"Ils" sont là !
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Le cas Amicizia
Pour la série que l'on appellera d'« octobre», l'objet plane tout
d'abord au-dessus du même quartier que l'objet du 27 septembre, mais
manœuvre ensuite aux abords de cette haute tour d'antennes; l'objet
s'incline et laisse voir sa coupole sur l'une des photos. La configura-
tion des véhicules sur ces deux séries est légèrement différente. Si la
forme générale est celle d'un disque (ou d'une assiette) surmonté d'un
107
"Ils" sont là !
Photo 3: L'objet s'est éloigné vers la gauche. Les immeubles ont dis-
paru du champ de vue. Seule une haute tour d'antennes est visible.
L'appareil s'incline laissant voir son dôme légèrement aplati. (Sur cer-
taines reproductions une antenne est visible sur ce dôme)
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Le cas Amicizia
Un appareil figurant sur une des photos de cette série a été plus parti-
culièrement commenté. Il faut dire que cette photo, qui figure notam-
ment dans le livre de Timothy Good, Contacts Extraterrestres16 , est
unique dans l'histoire de J'ufologie. Elle montre une espèce d'engin
oblong tenant plus d'un monstre mi-aérien mi-aquatique que d'une
soucoupe volante.
À noter que Timothy Good ne fait aucun commentaire sur les autres
photos montrant des appareils en forme de disque, seul l'intéresse le
monstre aérien ... Tout indique que n'ayant pas eu entre les mains le
Domenica del Corriere, il ne connaissait pas au moment de l'écriture
de son livre (1997-1998) les autres photos, celles des disques; celles-ci
furent très peu diffusées et personnellement je n'ai absolument aucun
souvenir de les avoir vues dans un livre non italien sur les ovnis.
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Le cas Amicizia
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Sur la plupart des photos que nous avons passées en revue ci-avant,
une sphère est plus apparente que les autres, ce qui n'est pas sans rap-
peler le film tourné par Adamski le 26 février 1965 en présence de
Madeleine Rodeffer25. Sur la séquence qui nous est parvenue, seules
deux sphères sont visibles, la troisième étant, soit rétractée, soit cachée
par la coque dont une bonne partie se déforme à vue d'œil, un
phénomène étonnant qui pourrait être dû à un effet d'optique lié à la
technologie mise en œuvre pour maintenir cet état de « lévitation »
(voir aussi le chapitre Il). Selon Stefano Breccia, sur certains vaisseaux
W56 une des sphères au moins peut se trouver parfois plus excentrée
dû à un mouvement radial26 .
Étant d'une nature pragmatique, que pouvons nous dire sur ces
photos et ces films!
11 8
Le cas Amicizia
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"Ils" sont là !
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Le cas Amicizia
Ajoutons pour clore ce point que lorsque furent réalisées les séries de
photos du 27 septembre et d'octobre 1957, Ghibaudi ne faisait pas
encore partie d 'Amicizia ; or, des objets qui pourraient s'apparenter à
ceux qu'il photographierait lui-même en 1961 y figuraient déjà! Ce
qui, si l'on applique une sorte de raisonnement par l'absurde, pourrait
1 21
"Ils" sont là !
amener à conclure que les objets de 1957 ne peuvent avoir été des
maquettes, car il est totalement inimaginable qu'une personnalité aussi
fine et cultivée que Bruno Sammaciccia, spécialiste renommé de Saint
François d'Assise, puissent s'abaisser à ce genre de procédé ou même
l'avoir cautionné. Ainsi donc, les photographies de 1957 montreraient
bien d'authentiques appareils extraterrestres.
Soulignons ici que jusqu'au début des années 2000, la partie émergé
d' Amicizia se résumait à quelques photos publiées ici et là, principale-
ment dans les ouvrages de Perego, dans les revues Settimana lncom,
Domenica del Corriere, Le Ore et le journal Il Tempo. C'est avant tout
par ce biais de la photographie que cette organisation occulte semble
s'être essayée à faire passer un message. À ma connaissance, en
dehors de rares allusions toujours sibyllines dues à la plume de Perego,
il n'existe qu'un seul texte dans lequel furent vraiment esquissées cer-
taines des idées que l'on attribue aujourd'hui aux W56. Intitulé
explicitement J'ai parlé avec les pilotes des soucoupes volantes, il fut
publié en 1963 dans le numéro du 24 janvier du magazine Le Ore et
était signé Bruno Ghibaudi ... Il y faisait état de sa rencontre avec des
extraterrestres d'apparence humaine pendant l'été 1961, dans une mai-
son, en présence de témoins! Se fit-elle à l'initiative de Bruno Sam-
maciccia, comme il serait logique de le supposer? Eut-elle lieu chez ce
dernier à Pescara, rue Genova, ou alternativement, dans la Villa De
Riseis, sur la Riviera di Castellammare, sous laquelle aurait existé
depuis déjà quelques années une« petite base» d'extraterrestres W56?
Qui furent ces témoins? Sammaciccia, Giulio De Crescenzio et Gian-
carlo de Carlo? Rien n'est dit sur les circonstances de cette rencontre.
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Le cas Amicizia
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"Ils" sont là !
124
Le cas Amicizia
Sammaciccia était prévenu soit par message radio, soit par télépathie.
Les W56 l'avait informé dès avril 1956 qu'il serait plus facile de
« communiquer d'esprit à esprit » (da mente a mente) et dut même
subir une espèce d'entraînement sur une période de huit mois. Plus
tard, ils lui placèrent un minuscule implant derrière son oreille gauche
de manière à activer, dans son cerveau, cette faculté de communiquer
télépathiquement avec eux30 • Il suffisait de capter le message, puis de
se rendre sur place armé d'une caméra et d'un appareil photo. Ce fut le
cas également pour le film dit de « Trenno » .
125
"Ils" sont là !
Selon Bruno Sarnmaciccia, leur niveau technologique est tel que les
W56, ainsi que les CTR, ont la possibilité de modifier ou d'altérer des
photos ou des films à distance, et même comme nous l'avons vu dans
le cas de Trenno d'impressionner la pellicule sans que celui qui filmait
n'ait vu le moindre objet. .. Bref, concrètement ils peuvent changer en
partie ou totalement ce que montre un film ou une épreuve. C'est ce
que firent des extraterrestres « CTR » sur un film qui avait été dérobé à
Sarnmaciccia et qui potentiellement pouvait représenter un danger si sa
révélation n'était sous contrôle. Le film à l'origine montrait deux
objets passant derrière des cheminées. Après leur intervention ces
mêmes objets passaient devant les cheminées, ce qui impliquerait dans
l'esprit des gens un trucage et rendait ce film inutilisable. Cela montre
combien l'authenticité de tels documents est relative: une photo ou un
film étant au départ authentique mais, pour une raison x, pouvant être
retouché, voire effacé à distance par les W56 ou les CTR. Cela ouvre
des perspectives inédites sur l'analyse de photos ou de film d'ovni. A
contrario, ceci montre que lorsqu' « ils » laissent une photo d'un de
126
Le cas Amicizia
Perego diffusa les idées de George Adamski telles qu'elles sont esquis-
sées dans Les Soucoupes volantes ont atterri. Les quatre livres du
« père de l'ufologie italienne » sont avant tout une amplification, une
glose, du message délivré par l'émissaire « Orthon » à Adamski le
20 novembre 1952 à Desert Center au pied des montagnes Coxcomb.
L'idée maîtresse en était une mise en garde contre les dangers des
essais, ou des excès, nucléaires. Rappelons que le ter novembre 1952
avait eu lieu l'effrayant test de la première bombe thermonucléaire,
d'une puissance mille fois supérieure à celle de la bombe atomique
lâchée sur Hiroshima le 6 août t 945. Un seuil de non-retour venait cer-
tainement d'être franchi. Vingt jours plus tard Adamski rencontrait un
127
"Ils" sont là !
128
Le cas Amicizia
129
"Ils" sont là !
Avec le recul que nous avons maintenant sur cette affaire, parler
d'échec me semble excessif: la mission avait simplement atteint son
objectif, même très limité, grâce essentiellement à quelques photos
publiées dans la presse par le biais de Ghibaudi et dans des livres par
celui de Perego. Même si Sammaciccia exprime le regret de ne pas
avoir pu mener comme il l'entendait sa mission, il est peu probable -
et ce en raison des contraintes strictes régissant les contacts des civili-
sations extraterrestres avec notre planète - que les W56 l'eussent laissé
aller plus loin à la fois dans les révélations et dans l'exposition du
groupe.
Cette poignée de photos fit son travail d'impact et modifia chez cer-
tains la perception qu'ils avaient de la question des visites extrater-
restres, comme le firent les photos de« scouts» de George Adamski.
S'il est évidemment difficile de le quantifier, cet impact peut ne pas
130
Le cas Amicizia
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"Ils" sont là !
132
5.
George Hunt Williamson
Un témoin privilégié
Ce qu'on ne vous a jamais dit sur le premier
message extrate"estre de l'histoire moderne!
Juin 1949
Old Tucson, Arizona
133
"Ils" sont là !
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George Hunt Williamson
- En fait, je n'ai jamais appris. C'est naturel si je peux dire ... dans ma
famille on dit que j'ai quelques gouttes d'indien Mandan qui coulent
dans mes veines ... Alors ça doit être ça! répondit-il d'un air mi-
sérieux, et lui serrant la main en signe d'amitié.
135
"Ils" sont là !
délivrer. .. leur Frère blanc perdu, Pahana, qui un jour retournera vers
eux avec le morceau de pierre manquant à la tablette sacrée. Il les
délivrera alors du joug des oppresseurs, et établira avec eux une nou-
velle ère de fraternité universelle entre les hommes.»
13 août, 14 heures
Old Tucson
Aujourd'hui c'est une très belle et très ancienne poupée en bois sculpté
que lui offre Star Hunter, une poupée Kachina Hehea, censée être la
plus ancienne de toutes les Kachinas.
- Cette poupée a toujours orné ma maison et à présent je veux qu'elle
orne la tienne pour toujours! lui dit-il.
La poupée est peinte aux couleurs symboliques des points cardinaux :
jaune pour le nord, bleu-vert pour l'ouest, rouge pour le sud, blanc
pour l'est, complété par du noir pour le zénith et une bande multico-
lore pour le nadir.
136
George Hunt Williamson
Le soir, 22 heures
Tucson, dortoir de l'Université d'Ariwna
16août,17 heures
Université de I'Ariwna
Le jeune Williamson révise seul dans une salle d'étude, quand son
attention est détournée par quelque chose apparu soudain dans son
champ de vision: un petit objet rond, jaune et gris, sur la pile de
papiers juste devant lui.
Tiens,je suis certain qu'il n'y avait rien il y a une seconde ...
Intrigué, il le prend et l'examine. L'objet est prolongé ou comme tra-
versé d'une courte barre. Il n'a aucune idée de ce que cela peut être. Il
le met de côté et reprend ses révisions.
Vers 19 heures
137
"Ils" sont là !
Le lendemain
19heures10
Son dortoir à l'Université
138
George Hunt Williamson
La poupée Hehea Kachina de 1949. Photo prise par George Hunt Williamson. Son
ami Hopi« Star Hunter »lui confirmera que c'est bien le hochet appartenant à
CETIE poupée-ci et à nulle autre ... [négatif original propriété de Michel Zirger]
© Michel Zirger I Agence Martienne.
139
"Ils" sont là
The.A_nchinO-f,. 1hcn, arc the inner forms, the ,~pir.i tual componenrn
of the outer physical Jorms of life, ·whic:h ma.y be invoked to nmni fest thcir
benigil powers so that man may be enablcd to contin ue his nevcr·ending
journey. They ;ne the invi ible forces o( li(e-not gods, hm rather intcr-
tnediaries. mcsscng·crs. B ence their chief fonction is to bring rain, insnr-
ing the abnndauce of rops and the continuation of Ji(e.
Ali this is c:oncreu~ly symbplizcd hy the markings on the rat!le givcn
to chilch ' r . their initiatiorf (Fig ure 57). ._
(ur~. )
...:;::::::::
The fiat wund face of the gourd rt1m:sents the eanh. The drck
inside symbblizcs the sun, whose radiating rays give it warmlh and life.
T be swastika symbol 1nay show clockwtsc rotation with the su11, or
1
.
Exemple de swastika indien sur un hochet de Kachina du même type que celui de la
poupée de Williamson. Page du livre de Frank Waters, Le livre du Hopi (Book ofthe
Hopi), annotée et soulignée en rouge par Williamson.
© Michel Zirger I Agence Martienne
140
George Hunt Williamson
plus d'un kilomètre quand même, aux pieds des montagnes Coxcomb.
Il observe George Adamski en train de converser avec un individu. Et
cela en soi était déjà très surprenant dans cette zone absolument déser-
tique. Que fait-il à cet endroit? Est-ce un prospecteur? Un géologue?
Ou simplement un randonneur? Il peut vaguement les voir à l 'œil nu
mais pour discerner quelques détails les jumelles sont nécessaires.
L'individu semble vêtu d'une combinaison marron et avoir les
cheveux longs. Une femme? Peut-être une femme en difficulté? Il les
observe épisodiquement ainsi depuis une dizaine de minutes.
Mais pourquoi Adamski agite-t-il autant les bras devant cet homme ou
cette femme ? se demande Williamson en scrutant à nouveau la scène.
Peut-être est-il en train de lui expliquer quelque chose?
Il essaie d'avoir une image encore plus nette, mais la résolution des
jumelles est au maximum.
Il cherche maintenant, à l'œil nu, quelque chose dans le ciel bleu sans
nuage, puis rapidement à l'aide des jumelles, mais en vain: le grand
vaisseau en forme de cigare n'est plus visible maintenant. Environ
141
"Ils" sont là !
trois quarts d'heure plus tôt Betty Jane en avait pris deux photos, sans
trop d'espoir, alors qu'il stationnait très haut au-dessus des montagnes
Coxcomb, à peu de chose près à la verticale de l'endroit où Adamski
était parti installer son télescope portable. Quelques instants plus tard
le vaisseau s'était remis en marche et était remonté à une altitude
encore bien plus haute afin d'échapper aux deux jets F-94 Starfire de
l 'Air Force qui tournaient à intervalle régulier depuis le début des
événements.
142
George Hunt Williamson
Sous l'œil maintenant d'un B-29 vrombissant à haute altitude, les F-94
Starfire s'aventurent de plus en plus bas. Ils avaient déjà essayé aupa-
ravant de pourchasser le vaisseau-mère avec le résultat que l'on sait. ..
Laissant les deux voitures, tout le groupe suit Adamski qui retraverse
les presque 500 mètres les séparant du lieu du contact. À peine arrivé
George Hunt Williamson est déjà à genoux près des nombreuses
empreintes de pas laissées sciemment par l'extraterrestre ... Elles sont
très bien découpées sur le sol et contiennent des sortes de hiéro-
glyphes ... des symboles... un message ... Williamson reste comme
pétrifié ... Non! Ce n'est pas possible! En effet, là sur le talon des
empreintes de la chaussure droite de l'extraterrestre se trouve un sym-
bole qu'il connaît très bien, qui lui est particulièrement familier ... un
énigmatique swastika... celui-là même qui figure sur le hochet de la
poupée Kachina de 1949!!!
143
"Ils" sont là !
L'extraterrestre
du contact
du 20 novembre 1952
à Desert Center.
Adamski le nommera
un peu plus tard
« Orthon ».
© Michel Zirger
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George Hunt Williamson
145
"Ils" sont là !
Mi-février 1953
Palomar Gardens Cafe, Mont Palomar, Californie
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George Hunt Williamson
147
"Ils" sont là !
Le Taureau
Le Verseau
Le Lion
Le Scorpion
(oui' Aialel
148
George Hunt Williamson
Vénus
( Planète 9 !l
149
"Ils" sont là !
14 septembre 1958
Chartres, France
Le 17, premier contact avec les îles britanniques, il est accueilli par
l'aristocrate ufologue Brinsley Le Poer Trench. Mais à peine a-t-il
posé ses bagages que cette ultime et particulièrement importante étape
de sa tournée s'annonce comme un véritable chemin de croix. Sa vie
150
George Hunt Williamson
151
"Ils" sont là !
19 décembre 1959
Fin de matinée dans le romantique comté du Somerset au sud-
ouest de l'Angleterre
152
George Hunt Williamson
Cette rencontre initiale avec Wellesley Tudor Pole5 restera gravée dans
sa mémoire. Âgé alors de 75 ans, cet ancien officier et entrepreneur,
descendant de la lignée des Tudor, était connu pour avoir initié avec
l'aval de Winston Churchil1 la « minute de silence » pendant la Se·
conde Guerre Mondiale. Toutefois, en cette année 1959, c'était le vo-
yant et le mystique que Wi11iamson venait voir, le nom de Tudor Pole
étant désormais avant tout lié à ses activités spiritualistes et au site du
Puits du Calice6 qu'il avait réussi à faire classer aux monuments his-
toriques en tout début d'année. La rencontre s'était faite par l'intermé-
diaire de Brinsley le Poer Trench, qui venait de rédiger une introduc-
tion pour le premier grand livre de Wellesley Tudor Pole, La route
silencieuse', lequel à son tour lui fournira un petit texte pour son
ouvrage Les géants venus du ciel.
153
"Ils" sont là !
sont en effet liés à cette figure légendaire, ils le sont curieusement tout
autant à un disciple de Jésus et oncle supposé de la Vierge Marie:
Joseph d'Arimathie. Une tradition bien ancrée, étayée par nombre
d'éléments troublants, veut que ce soit à Glastonbury que Joseph
d'Arimathie se réfugia en 63, accompagné de douze hommes et
femmes. Il y aurait fondé la première Église chrétienne. Il aurait
apporté la Coupe dont s'était servi Jésus lors de la Cène ainsi que deux
fioles en argent, l'une contenant de la sueur et l'autre du sang recueillis
lors de la descente de Jésus de la Croix, et certains ajoutent la Lance
ayant percé le flanc du Christ. Il aurait caché la Coupe « à un jet de
pierre» du Puits du Calice, d'où son nom.
C'est cette vesica piscis de Frederick Bligh Bond qui avait pour ainsi
dire induit la vision de Williamson quelques instants plus tôt. C'était la
première fois qu'il approchait ce lieu. Le lien avec Desert Center lui
apparaissait maintenant si évident. .. qu'il ne pouvait s'empêcher d'y
154
George Hunt Williamson
voir une de ces synchronicités qui avaient tant jalonné sa vie; car,
jugez donc, retrouver en Angleterre cette même vesica piscis dont il
avait fait dessins et moulages à Desert Center et qu'il avait encore tout
récemment croquée dans son carnet et photographiée à Chartres, ce
n'était pas banal. Il y vit un signe.
Un autre signe qui ne lui échappa pas non plus fut la fontaine en pierre
sculptée dans une allée du jardin menant au Puits du Calice et à laquel-
le les visiteurs peuvent s'abreuver: l'eau de la source sort de la gueule
d'un lion .. . une eau d'une teinte perceptiblement rougeâtre comme si
le sang du Christ s'y était mêlé à jamais. Il se rappela cette vision qu'il
avait eue l'année passée le 2 septembre à Venise, en pleine rue, à hau-
teur du débarcadère, à l'angle du Palais des Doges, dans laquelle il lui
avait été « remémoré » qu'il ouvrirait la voie à la mise en lumière
d'anciens « gîtes secrets du lion ». Le domaine de la Colline du Calice
en a toutes les caractéristiques, avait-il pensé.
155
"Ils" sont là !
156
George Hunt Williamson
bury pour que les archéologues puissent l'examiner. Cette coupe qui
avait été trouvée dans un lieu situé près del' Abbaye de Glastonbury, là
où Williamson travaillait justement depuis quelque temps déjà !
Toujours dans le jardin du Puits du Calice, le bassin consbuit dans les années 1980
reprend lui aussi le motif original du Puits: la vesica piscis.
Photo de Harry Challenger, éditeur de la Flying Saucer Review, avec son aimable
autorisation.
17 heures
Résidence du Petit-Saint-Michel au jardin du Puits du Calice, non
loin du site des fouilles auxquelles participe Williamson
157
"Ils" sont là !
même ... au-delà de la couleur et des reflets bleutés qu'il renvoie ... sa
conscience s'absente de la réalité qui l'entoure ... 30, 40 secondes tout
au plus ...
. . . . Dissimulant au mieux son trouble il repose la Coupe avec dévotion
dans le coffret. ..
lA boucle est bouclée, pense-t-il. L'expérience de Desert Center
s'achève pour moi ici. lA signification de ce que j'ai vécu à Desert
Center le 20 novembre 1952 ... me semble claire, pleine et entière ...
J'ai été mis sur la piste de cet épisode grâce à divers éléments d'infor-
mation disséminés dans des lettres ainsi qu'à quelques notes insérées
dans le manuscrit original des Gîtes secret du lion que je possède. Ces
dernières étaient, semble-t-il, soit destinées à une réédition, soit en
relation avec un ouvrage traitant plus spécifiquement de Glastonbury,
dont il avait annoncé10 le projet au début des années 1960, mais qui,
comme beaucoup d'autres, fut abandonné en cours de route. Pour qui
sait lire entre les lignes des Gîtes secrets du lion, il est difficile
d'échapper à la conclusion que Williamson avait cru revoir une de ses
vies antérieures ou plutôt une scène de l'une d'entre elles alors qu'il
tenait cette Coupe ... Je révèle l'identité de cette possible « vie
antérieure » dans Extraterrestres: le contact a déjà eu lieu . Néan-
moins, il semblerait que pour lui la Coupe de Glastonbury ne fût pas le
Graal lui-même mais un objet ayant été en contact avec celui-ci: soit
l'élément sur lequel Je Saint Graal avait reposé pendant des années,
soit une des autres coupes utilisées lors de la Cène.
158
George Hunt Williamson
1961
De 1962 à 1986
159
"llsn sont là !
Très rare photo de Michel d'Obrenovic prêtre ... au début des années 1970.
Ici avec sa deuxième femme, l'actrice de western Jennifer Holt.
Coll. Michel Zirger I Agence Martienne
1993
J'entreprends des recherches systématiques sur Williamson.
160
George Hunt Williamson
1995
2014
1 61
6.
D'une révélation à l'autre ...
ou le nouveau paradigme
de Desert Center
163
"Ils" sont là !
164
D'une révélation à l'autre
Elle l'était on ne peut plus pour George Hunt Williamson qui consid-
éra toujours que les prophètes de l'Ancien Testament avaient eu des
contacts avec des êtres venant d'autres mondes, desquels ils reçurent
des instructions à faire passer à leur peuple. C'est la thèse classique des
« Anciens Astronautes », thèse qu'il inaugura bien avant Erich von
165
"Ils" sont là !
Il est à noter que son grand ami, !'écrivain ufologue Brinsley le Poer
Trench, reprenant cette thèse montra de manière convaincante dans
son ouvrage Le peuple du ciel que les anges de la Bible avaient, ou
pouvaient avoir, une apparence humaine, et que, lorsqu'à certaines
occasions ils se mêlaient à la population locale, ils buvaient et
mangeaient comme tout un chacun, ce qui suggère plus qu'une simple
apparence mais une réalité de chair et de sang.« Tout me Laisse penser,
nous dit Le Poer Trench, que ces visiteurs célestes, Seigneurs et Anges,
sont les mêmes que ceux que nous appelons, de nos jours, extrater-
restres1. »
« Saint Jérôme dit, que cette vision dont Dieu favorisa le Prophète,
pour servir à contrôler le peuple captif et à lui faire connaître sa
volonté est si relevée et enveloppée d'une telle obscurité, que toutes
les synagogues des Juifs étaient muettes quand il s'agissait de l'ex-
pliquer, regardant comme une chose qui surpassait la lumière de
L'esprit de l'homme, de L'entreprendre, non plus que la description de
ce temple si mystérieux que l'on verra à La fin de cette prophétie.
[... ]2. »
166
D'une révélation à l'autre
167
"Ils" sont là !
Tout cela soulève bien entendu une question: quel lien peut-il exister
entre l'extraterrestre de Desert Center, la Grande Pyramide et le
Sphinx? Pour Williamson la cause était entendue. N'affirme-t-il pas
dans Les gîtes secrets du lion que la Grande Pyramide, cet « autel » au
milieu du pays d'Égypte, fut bâtie par de grands maîtres architectes
venus de 1'Atlantide, avec parmi eux le savant Thot, et que sa cons-
truction fut supervisée par des hommes venus d'autres mondes, proba-
blement vers 26000 av. J .-C3 ? Ne rapporte-t-il pas également dans
Autres langues - Autres chairs que ces mêmes êtres venus d'autres
mondes établirent un temps leur quartier général en Égypte4 ? La
Grande Pyramide est en fait à ses yeux un des plus importants « gîtes
secrets du lion».
Si, ce dernier point, ainsi que les trois points exposés plus haut frag-
ilisent déjà considérablement cette allégation gratuite de mystification,
l'épisode de la poupée Kachina relaté au chapitre précédent lui porte
168
D'une révélation à l'autre
169
"Ils" sont là !
Inutile non plus de s'attarder sur une autre allégation fumeuse qui
voudrait que George Hunt Williamson ait été de mèche avec Adamski
dans une quelconque mystification à Desert Center. Cette hypothèse
tient si peu la route que même le plus acharné de ses adversaires,
James W. Moseley, ne l'exploitajamais, n'ayant absolument rien trou-
vé de concret qui puisse aller dans ce sens, à son grand désespoir cer-
tainement. Pourtant, soyons certain que son esprit visqueux inspecta
toutes les poubelles de son entourage en quête du moindre ragot qui
aurait pu lui fournir un nouvel angle d'attaque contre Williamson.
S'agissant du récit des événements du 20 novembre 1952, Williamson
fut toujours d'une grande probité, d'une grande retenue même, n'y
ajoutant jamais rien qui aurait pu le rendre plus« vendeur».
Un autre élément inédit fera prendre encore un peu plus l'eau à cette
idée de machination perpétrée par Adamski, avec ou sans la complicité
éventuelle de Williamson. Il figure dans une longue lettre de
Williamson en ma possession et tend à montrer que même en 1980,
l'année où elle fut écrite, il restait persuadé qu' Adamski avait dit la
vérité en 1952.
170
D'une révélation à l'autre
1 71
"Ils" sont là !
Il lui avait fait comprendre qu'il la lui rendrait plus tard. Ce qui ce
jour-là fut chose faite. Une fois développée, la photo laissait voir non
pas la « soucoupe volante » qu'avait photographiée Adamski le
20 novembre et qui aurait dû s'y trouver, mais un message fait d'une
multitude de caractères d'une écriture inconnue entourant un
graphisme oval à l'intérieur duquel se détachait à nouveau un swastika
indien. C'était donc le deuxième message délivré par l'extraterrestre,
le premier le fut sur le sol près de Desert Center, et celui-ci sur un
négatif livré à domicile.
Quel que soit le bien-fondé du lien existant entre cette supposée écrit-
ure retrouvée au fond de l'océan et les nombreux symboles visibles
désormais sur cette plaque photographique rapportée à Adamski, ce
qu'il faut retenir avant tout ce sont les dernières réflexions que fait
Williamson: elles sont à l'évidence celles d'un homme qui reste per-
suadé d'avoir vécu quelque chose d'authentiquement étrange avec
Adamski, et non de quelqu'un qui aurait combiné, manigancé dans
une quelconque mystification.
George Adamski affirma toujours en effet, aussi bien dans son récit
paru dans Les soucoupes volantes ont atterri que dans ses multiples
conférences, que des avions de l'U.S. Air Force, un B-29 (ou B-36*),
puis deux jets, avaient survolé Desert Center à plusieurs reprises, à
plus ou moins basse altitude, pendant les événements du 20 novembre
1952 qui s'étaient déroulés de une heure et demie à trois heures et
demie de l'après-midi. Il y eut plusieurs passages des jets pendant le
dernier quart d'heure du « contact » proprement dit, et même après,
dont certains en rase-mottes. Et plusieurs éléments semblent indiquer
* Il est difficile de différencier ces deux types d'avions lorsqu'ils sont en vol à un(
certaine altitude.
172
D'une révélation à l'autre
que, de l'un de ces avions, une partie des événements fut pho-
tographiée, voire filmée ... George Hunt Williamson confirma
d'ailleurs ce point dans une lettre parue dans le magazine Valor du
29 août 1953, dans laquelle il réaffirme que« /'Air Force observa bien
l'atterrissage d'en haut et en prit des clichés6 ».Cela expliquerait
pourquoi lorsqu' Adamski rentra chez lui à Palomar Gardens, des
agents du FBI, du renseignement de l' Air Force et d'autres agences
gouvernementales vinrent le voir pour l'interroger. Selon Adamski, la
seule chose qui les préoccupait vraiment à ce moment-là c'était de
savoir comment il avait pu communiquer avec l'extraterrestre et ce
qu'ils s'étaient dit7 ...
173
"Ils" sont là !
1950. C'est lui qui obtint l'information sur l'existence d'un rapport
d'observation d'un ovni par un pilote de l'U .S. Air Force vers 8 heures
du soir (« 2005 Mountain Time ») pas très loin de Desert Center le
20 novembre 19529 ••• En 1959, il commença à faire savoir son inten-
tion de publier le résultat de ses recherches dans un livre intitulé, Air
Force Evidence Confirms Adamski Story: « Expose » of the Silent
Group (Des documents de I' Armée de I'Air confirment l'histoire
d' Adamski: «Démystification» du Groupe du Silence)'°. Fin décem-
bre 1959, il adressa au directeur du FBI, Edgar Hoover, le ou les
chapitres de son manuscrit le concernant, lui et son service, de manière
à l'informer et à lui donner un droit de réponse qu'il promettait d'in-
sérer dans l'édition définitive de son livre. Le manuscrit était accompa-
gné d'une lettre très abrupte, virulente, irrévérencieuse, dans laquelle il
incendiait le directeur du FBI. La pilule ne passa semble-t-il pas. Il
reçut la visite du FBI. Il faut dire que Richard Ogden n'étant visible-
ment pas un adepte de la langue de bois, l'ouvrage en question,
indépendamment de scoops réels, s'annonçait comme un véritable
brulot contre J. Edgar Hoover, mais aussi contre le directeur de la CIA,
Allen W. Dulles. Cela étant, malgré son acrimonie à l'égard de J.
Edgar Hoover, Richard Ogden lui trouvait des excuses, le considérant
comme simplement à la botte de Dulles, ce dernier étant selon lui le
vrai cerveau du« Groupe du Silence», un groupe chargé de faire pres-
sion dans certains cas sur les témoins d'observation d'ovni afin qu'ils
se taisent ou se rétractent. Selon Ogden, la CIA et ce « groupe du
silence» ne feraient qu'un, et empiéteraient même sur le FBI, Dulles
déléguant parfois le sale boulot à des agents de J. Edgar Hoover pour
brouiller les pistes.
174
D'une révélation à l'autre
175
"Ils" sont là
••••• (~)(7)(c)
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D'une révélation à l'autre
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"Ils" sont là !
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D'une révélation à l'autre
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La« technologie» et la« marque» adamskienne ...
1 81
"Ils" sont là !
182
Un nouveau concept : les Voyageurs
le 5, Les Agents,
le 6, Les Intrus,
le 7, Les Conjectureurs
et le 8, Les Survivants.
Le chapitre sur les Voyageurs figure donc dans le Livre III. Il fait suite
au chapitre sur les Migrants et prépare celui sur les Prophètes. En fait,
tout ce Livre III se présente comme une classification plus ou moins
hiérarchique de catégories d'êtres ou d'entités extraterrestres, ainsi que
de groupes de terriens qui jouent selon les cas les auxiliaires ou les col-
laborateurs . .. Pour la plupart, une ébauche de portrait type est établie.
Des portraits types qui paraissent souvent sortir tout droit d'un fichier
de renseignements de quelque FBI intergalactique ou des dossiers
secrets de l'agent K du film Men in Black. Ils sont augmentés de com-
mentaires, gloses et autres digressions où s'entrechoquent considéra-
tions ufologiques, ésotériques, mystiques, bibliques, le tout entre-
coupé, redynamisé par quelques longs messages attribués à des
extraterrestres et pimenté de signes ésotériques.
Les Migrants
Pour écrire le chapitre sur les Migrants qui ouvre la section III de
Autres langues - Autres chairs, Williamson s'appuya sur les idées
exposées par son maître à penser d' alors, William Dudley Pelley, dans
un livre clé paru en 1950, Invités stellaires (Star Guests)2 • La lecture
d'invités stellaires en août 1953 eut une influence considérable sur le
jeune Williamson et pourrait même s'apparenter à un troisième tour-
nant dans sa vie, après les expériences de contact radio d'août 1952, et
après bien sûr le « contact » de Desert Center en novembre de la même
année. « Invités stellaires me donna la réponse que j'avais cherché
dans l'anthropologie », indique Williamson dans un article du maga-
183
"Ils" sont là !
Ce qu'il faut bien garder à l'esprit dès à présent c'est que pour George
Hunt Williamson, fortement influencé en cela par William Dudley Pel-
ley, la réincarnation est un des invariants de son interprétation du
monde. L'Homme et probablement la plupart des êtres extraterrestres
existant dans l'Univers seraient soumis à des cycles de vies et donc à
des réincarnations. Ce postulat, en quelque sorte fondateur du mouve-
ment New Age, circule dans le corps même de cette œuvre inclassable
qu'est Autres langues - Autres chairs.
184
Un nouveau concept : les Voyageurs
«Les Migrants élirent demeure sur Terre dans le but d'acquérir l'ex-
périence du plan physique. Les planètes de Sirius centralisaient ce qui
peut être appelé la Pensée Incarnée, et l'homme (sic) fat envoyé sur
Terre, prisonnier d'une prison de douleurs pour son éduca-
tion.[ . ..)6 • »
185
"Ils" sont là !
Les Prophètes
Avec la catégorie des Prophètes les choses paraissent plus simples au
premier abord puisque nous avons affaire ici aux prophètes de la Bible,
comme Ézéchiel, Isaïe, Élie, Élisée, ou même Saint Jean. Williamson
développe l'idée que ces figures bibliques furent contactées par une ou
plusieurs intelligences extraterrestres. Nous sommes là de plain-pied
dans les fondations de la théorie des « Anciens Astronautes », fonda-
tions sur lesquelles douze ans plus tard Erich von Daniken n'hésitera
pas à construire sa renommée en contournant soigneusement toute
référence à l'auteur d'Autres langues - Autres chairs.
Williamson élargit cette catégorie à une nouvelle génération de
prophètes: ceux qui annoncent le New Age, l'ère du Verseau: les pre-
miers « contactés » des années 1950, et plus particulièrement l'un de
ses amis, Orfeo Angelucci. Il met en parallèle les « visions » des
prophètes des temps anciens et les premiers récits de « contact » de
l'ère post-Kenneth Arnorld. Dans ces récits, souvent publiés sous
forme de livre, les témoins racontaient avoir conversé longuement
avec des extraterrestres d'apparence humaine, le plus souvent à bord
d'un vaisseau. Or, chez la plupart des grands prophètes bibliques se
retrouvent ces mêmes descriptions d'étranges machines volantes flam-
boyantes(« chars de feu »,«tourbillons»,« colonne de feu »,etc.),
dans lesquelles certains auraient même été emportés dans les cieux.
Sur l'essentiel, les expériences de contacts vécues par les Prophètes et
celles rapportées par les « contactés » les plus célèbres des
186
Un nouveau concept : les Voyageurs
Les Moissonneurs
Nous avons là certainement la catégorie prédominante puisque les
Moissonneurs sont métaphoriquement les occupants des ovnis. C'est
d'ailleurs le plus gros chapitre du livre: quatre-vingt-sept pages. Ces
extraterrestres « moissonneurs » auraient pour tâche principale, dans
l'éventualité d'un quelconque cataclysme planétaire, de« récolter» un
certain nombre de survivants, autrement dit des élus, ce qui présuppose
de « séparer le bon grain de l'ivraie ». Nous étions alors en pleine
Guerre froide et la menace d'une apocalypse nucléaire hantait les
esprits. La« fin du monde » ne tenait qu'à un code à quelques chiffres.
Le terme de « moissonneur » est une référence directe de Williamson à
des passages des Saintes Écritures, et plus particulièrement, des
Évangiles. Œuvre de mystique, Autres langues -Autres chairs, comme
tous les autres ouvrages de Williamson, regorge de citations bibliques.
187
"Ils" sont là !
«(Jésus) leur dit: "La moisson est abondante, mais les ouvriers sont
peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des
ouvriers pour sa moisson."» Luc, 10: 2
«(Jésus) leur répondit: "Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de
l'homme; le champ c'est le monde; le bon grain ce sont les fils du
Royaume; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. l'ennemi qui l'a
semée, c'est le démon; la moisson, c'est la fin du monde; les moisson-
neurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la
jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. le Fils de l'homme
enverra ses anges et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font
tomber les autres et ceux qui commettent le mal; et ils les jetteront
dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur
Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende!» Matthieu 13: 37-43.
Les Agents
Les Agents, quant à eux, sont des hommes et des femmes de tout
milieu qui peuvent un jour être amenés à apporter leur aide à des
extraterrestres dans leur mission, généralement en favorisant la diffu-
sion de leurs idées :
188
Un nouveau concept : les Voyageurs
Williamson précise que « les Agents sont contactés (ici dans les années
50, N.DA.) par autoradio, radio-FM, poste radioamateur, radio-AM,
radio portable, et, bien sûr, par télépathie. Et certains sont contactés
simplement par le truchement d'une observation d'ovni.[ ...] 0 • »
La prochaine fois que vous assisterez à une conférence sur les ovnis et
autre « Repas ufologique », observez discrètement le cou et le regard
de votre voisin ou voisine, peut-être pourrez vous reconnaître un de
ces mystérieux Agents « sous contrôle » ! Mais attention à ne pas com-
mettre d'impair!
Les Intrus
Les Intrus, eux, sont d'une nature moins amène, moins ouverte à
l'échange d'idées car ils sont un peu ce que sont les Envahisseurs pour
David Vincent: une race d'extraterrestres nuisibles qui a le pouvoir de
s'infiltrer parmi la population en « projetant leur intelligence » dans
certains individus malléables qu'ils contrôlent alors complètement
*C'est pile-poil la physionomie d'un de ces « contactés » des années 1950, Lee
Crandall, mineur certes, mais qui nous laissa le kitchissime The Venusians (Les
Vénusiens), New Age Publishing, 1955. Son portrait ornant la page frontispice de
son livre vaut à lui seul le détour, ainsi que les quelques extraits vidéo très instructifs
visibles sur You Tube. Williamson semble d'ailleurs avoir connu Crandall.
189
"Ils" sont là !
Les Conjectureurs
Les Conjectureurs (« Guessers ») quant à eux font un peu bande à part
dans ce catalogue intergalactique puisque ce ne sont ni des extrater-
restres ni des affiliés. En réalité ce chapitre des « Conjectureurs » est
pour Williamson l'occasion de charger avec virulence tous ces
«savants», ces« experts »,qui offrent autant de suppositions, de con-
jectures, qu'il y a de théories contradictoires. Leur ignorance des eau-
190
Un nouveau concept : les Voyageurs
ses et des effets n'est en rien un frein à leurs excès, et leur aveuglement
imbécile n'a d'égale que les dangers qu'ils font courir à la planète
Terre, comme lorsqu'ils minimisaient les effets sur les hommes.et sur
l'environnement des essais nucléaires apocalyptiques pratiqués aux
États-Unis à cette époque-là, les années 1950. Ces apprentis sorciers
participent tout autant des forces du Mal et ne sont qu'une des cour-
roies visibles d'un « empire caché ». Ils représentent le « matéria-
lisme » conquérant, asservissant et sourd. Voici trois extraits assez
représentatifs de l'ensemble du texte.
Les Survivants
Les Survivants sont ceux qui seront« sauvés» dans l'éventualité d'un
cataclysme nucléaire ou autre:
191
"Ils" sont là !
Voilà pour un aperçu succinct de sept des huit chapitres de ce Livre III
de Autres langues - Autres chairs qui permettra de mieux appréhender
celui sur lequel va se concentrer notre analyse, le chapitre II, et le
thème qu'il développe, celui des Voyageurs.
Les Voyageurs
Williamson n'a que 27 ans lorsqu'il met le point final à ce texte dans
lequel il s'emploie à cerner un profil d'extraterrestres inédit dans la lit-
térature ufologique de l'époque: les Voyageurs. Qui sont donc exacte-
ment ces mystérieux « voyageurs »? Ce sont fondamentalement des
hommes et des femmes, mais d'origine extraterrestre: des extrater-
restres nés sur Terre. Williamson révèle qu'il existe une catégorie spé-
ciale d'entités qui « voyagent »,qui passent d'un monde à un autre,
d'un système à un autre, se réincarnant cycliquement et volontaire-
ment sur les mondes arriérés et barbares, les mauvais élèves de l 'Uni-
vers. Comme je l'ai déjà spécifié, un des piliers de la vision du monde
de Williamson est la réincarnation. Un autre, implicitement lié à la
réincarnation, est la pluralité des plans spatio-temporels. Pour lui les
extraterrestres n'évoluent pas tous sur le même plan d'existence. Je
rappelle aussi pour mémoire que mon utilisation du terme « extrater-
restre » l'est dans son sens étymologique premier. Dans mon esprit il
renvoie à toutes sortes d'êtres ou d'entités ayant leur existence EN
DEHORS de notre propre sphère terrestre visible. Cela peut donc aussi
bien qualifier des êtres vivant à la surface d'autres planètes que des
êtres évoluant sur des plans d'existence plus élevés que le nôtre, sur
cette planète ou sur d'autres.
192
Un nouveau concept : les Voyageurs
193
"Ils" sont là !
Après leur renaissance, ces Voyageurs mènent une vie des plus nor-
male jusqu'au jour où se produit le « déclic »,où ressurgit la con-
science confuse de ne pas appartenir totalement à ce monde. Leur mis-
sion se rappelle alors à eux. Toutefois, pour un certain nombre, les sou-
venirs, les intuitions, ne refont pas surface, ou de façon trop parcel-
laire, et leur identité réelle reste enfouie à jamais. Leur mission ne peut
être accomplie.
Williamson a écrit là un texte qui va bien au-delà des idées que son
maître à penser, William Dudley Pelley, avait exprimées dans Invités
stellaires. Et étrangement on a parfois le sentiment d'y découvrir
quelques reflets de sa propre personnalité. Comme dans cette esquisse
de portrait de« Wanderers »:
194
Un nouveau concept : les Voyageurs
des sciences. Leur infiltration des médias (radio, presse écrite, etc.)
l'est dans des proportions phénoménales. [ ...]1 6· »
195
"Ils" sont là !
196
Un nouveau concept : les Voyageurs
n'est pas chose facile. Cependant, ces extraterrestres amis qui travail-
lent et vivent avec nous au quotidien, sont identifiés par leurs frères
dans le ciel grâce à certaines marques sur le corps. Ces marques peu-
vent se présenter sous la forme de cicatrices présentes depuis la nais-
sance, ce qui élimine une cause accidentelle. Elles peuvent prendre
également un aspect inhabituel genre stigmate (mais pas de type
religieux). La disposition ainsi que le type des marques feront qu'il
sera possible de déterminer le lieu d'origine des individus porteurs
ainsi que d'autres données importantes. Ces marques en elles-mêmes
ne sont pas réellement nécessaires pour que les individus porteurs
soient reconnaissables par les occupants des "soucoupes", ceux-ci
pouvant très bien savoir qui est qui par d'autres méthodes. D'autre
part, ces marques servent tout autant de "clé du souvenir" pour les
individus sur lesquels elles se trouvent. En méditant sur ces cicatrices
étranges, la "pomme"* se remet en effet automatiquement dans l'état
spirituel et vibratoire idoine lui permettant de lever le voile obscurcis-
sant sa mémoire. Plus ils réfléchissent sur le comment et le pourquoi
de ces marques, plus les souvenirs refont surfacew. »
197
"Ils" sont là !
Union astrale
198
Un nouveau concept : les Voyageurs
[ .. .] « Vers les pommes que nous salons, nous revenons». Il est possi-
ble que vous ne compreniez pas cette étrange formule aujourd'hui,
mais seulement plus tard. [ . . .]23.
199
"Ils" sont là !
Le profil type
Le « contacté » Orfeo Angelucci fut-il un de ces Voyageurs? Ce que
l'on ne peut nier c'est que son « profil »,tel que l'on peut s'en faire
une idée au travers de son autobiographie Le secret des soucoupes
volantes (The Secret of the Saucers), semble calquer celui du voyageur
astral type: santé fragile dès l'enfance, nervosité prononcée, grande
réceptivité psychique. Sans compter que ses vies antérieures lui furent
révélées lors de ses contacts: « Je revoyais chaque événement de ma
vie sur Terre avec une parfaite clarté - et puis revint le souvenir de
toutes mes vies antérieures sur Terre. Dans ces moments sublimes je
compris le mystère de la vie25 ! »
Orfeo eut son véritable déclic, non pas en 1947 mais en 1952, le
23 mai. Ce jour-là, un ovni elliptique dégageant une lumière rouge le
suivit alors qu'il conduisait à la périphérie de Burbank en Californie.
L'objet finit par se stabiliser le long de la route Forest Lawn Drive au-
dessus d'un champ à une centaine de mètres de sa voiture avant de
libérer deux sphères vertes et de disparaître:
200
Un nouveau concept : les Voyageurs
Pour ma part cet épisode, ainsi que bien d'autres qu'il rapporte dans
son livre, joint à son profil qui colle avec celui d'un « Wanderer »,
m'ont amené à considérer, qu'au-delà de sa qualité certaine de
prophète du Nouvel Âge, l'auteur du Secret des soucoupes volantes et
plus tard de Fils du Soleil (Son of the Sun) avait toute sa place au sein
de la catégorie de ces Voyageurs ayant eu à remplir une mission.
Notons quand même que tout comme Ézéchiel, Orfeo Angelucci mena
sa mission sans avoir certainement pleinement conscience de cette
identité enfouie au tréfonds de son être spirituel*. Que ce soit Ézéchiel
* Et non inscrit dans ses gènes car les caractéristiques des Voyageurs ne sont pa5
héréditaires: les enfants de Voyageurs ne deviennent pas des Voyageurs, selon
Williamson.
201
"Ils" sont là !
ou Orfeo, tous deux furent« réactivés» à l'âge adulte lors d'une con-
frontation avec un phénomène ovni. Ils s'entretinrent alors avec les
occupants d'aspect humain . Étant tous deux des « extraterrestres »
réincarnés, des voyageurs de l'astral, Jeurs prédispositions innées
prirent Je dessus et ils remplirent la mission pour laquelle ils étaient en
quelque sorte « programmés »: rapporter ce qu'ils avaient vu et
propager contre vents et marées le message qui leur avait été donné.
202
Un nouveau concept les Voyageurs
203
"Ils" sont là !
Cette « amnésie » avait duré huit jours ... huit jours pendant lesquels il
avait tout de même assuré son travail d'opérateur radio à la gare de
Santa Fe, mais dans un état proche de celui d'un« zombie». En fait il
expliquera plus tard à Williamson qu'il avait quitté son corps terrestre
et qu'il s'était réveillé dans une grande salle magnifique où beaucoup
de personnes étaient rassemblées. Il remarqua alors qu'il ne portait
plus ses habits usuels de travail mais de beaux vêtements. Il fut appelé
devant un tribunal qui s'adressa à lui en utilisant un nom différent du
sien: non pas Lyman mais Kanet. L'injonction lui fut faite qu'il devait
achever sa tâche sur Terre rapidement. Ce fut tout ce dont il se souvint.
204
Un nouveau concept : les Voyageurs
205
"Ils" sont là !
Le cas Palmer
Tout lecteur un tant soit peu érudit en ufologie américaine qui analyse
le texte de Williamson pourrait être surpris de ne pas y trouver la
moindre allusion à une troisième « personne handicapée » qui se trou-
vait dans l'entourage de Kenneth Arnold ... et que Williamson devait
connaître également assez bien puisqu'il s'agissait de leur éditeur
commun! Le livre d'Arnold, L'arrivée des soucoupes, et celui de
Williamson, Autres langues - Autres chairs, furent en effet publiés à
quelques années d'écart par la même maison d'éditions, Amherst
Press, fondée et dirigée par l'atypique Ray Palmer. Or, ce dernier était
effectivement handicapé et de très petite taille: il ne mesurait guère
plus de 1 mètre 20 et se qualifiait lui-même de « bossu ». Pourquoi
Williamson, ainsi que Kenneth Arnold, passèrent-ils sous silence ce
détail pour le moins significatif? N'étaient-ils pas au courant de son
handicap? Bien que ceci soit très peu probable, je n'ai pour l'instant
découvert aucun document matérialisant une quelconque rencontre
avec Ray Palmer avant la sortie de leur livre respectif; des conversa-
tions téléphoniques oui, mais pas de rencontre stipulée. Était-ce alors
dans le seul but de ne pas le mettre dans l'embarras? Cela expliquerait
pour le cas l'expression employée par Williamson plus haut de« nom-
bre inhabituel »: deux n'est pas encore « inhabituel », mais trois le
devient certainement.
Souvenons-nous de ce qu'écrivit Williamson: « Leur infiltration des
médias (radio, presse écrite, etc.) l'est dans des proportions phénomé-
nales». Une phrase qui, dans le contexte qui nous occupe, ne peut que
206
Un nouveau concept : les Voyageurs
faire surgir en lettres de feu chez tout chercheur qui tente de décorti-
quer le texte de Williamson la question suivante: Ray Palmer fut-il
l'un de ces Voyageurs infiltrés dans le milieu de l'édition?
Si l'on pose par pure hypothèse que Ray Palmer ait pu être l'un d'entre
eux, sa mission aurait consisté à habituer progressivement le public par
le biais de récits de science-fiction ou d'ouvrages sur les ovnis à l'idée
que d'autres mondes existent en dehors de la Terre. Ce dont il s'acquit-
ta cinq sur cinq: dans son domaine, il fut l'éditeur le plus influent de
l'après-guerre.
207
"Ils" sont là !
Une phrase énigmatique que nous avons croisée un peu plus haut
pourrait nous offrir une piste de réponse : « Beaucoup reçurent "le
rayon" en 1947 (Many received "the beam" in 1947) ».Ici William-
son fait sans nul doute référence à une supposée technique de ceux
d'en haut pour« réactiver» certains Voyageurs« en sommeil » ici bas
sur Terre, technique qui consisterait à projeter d'un vaisseau en orbite,
ou à plus basse altitude, un «rayon», un« faisceau »d'ondes directe-
ment « sur » le Voyageur afin de lui transmettre un message personna-
lisé, ou quelques impulsions codées, propres à susciter ou accélérer
son« réveil». Or, George van Tasse! depuis le début 1952 se disait en
communication avec des extraterrestres, et ce grâce à un« rayon», un
faisceau d'énergie! Ce rayon, appelé selon Gray Barker, « omni31 »,
était très certainement émis depuis quelque vaisseau et dirigé directe-
ment sur son cerveau. Une fois «réglé » dessus, ce qui prenait souvent
quelque temps, cela devenait une sorte de WEB Cam médiumnique, et
s'ensuivaient de longs dialogues entre lui-même et un ou plusieurs
supposés extraterrestres qu'il pouvait visualiser et dont il reproduisait
les paroles avec une palette de voix assez stupéfiante, surtout pour un
grand gaillard comme lui, de deux mètres, avec une voix naturellement
basse et monotone. Il subsiste plusieurs enregistrements de ces ses-
208
Un nouveau concept : les Voyageurs
Que l'on ne se méprenne pas, cela ne veut pas dire que je prends tout
pour argent comptant, loin de là, mais il m'a fallu depuis relativiser,
rabaisser mon cartésianisme atavique à la française, le mettre souvent
dans ma poche avec trois mouchoirs dessus. Il m'apparaissait en effet
de plus en plus évident que ce que les premiers « contactés » avaient
rapporté était finalement ce qu'il y avait de plus proche de la vérité sur
le phénomène ovni et le contact extraterrestre, en tout cas c'est ce qui
s'approchait au plus près de ce que j'avais moi-même vécu.
209
"Ils" sont là !
• Ces trois éléments sont bien entendu des prérequis. Je me limite ici
aux critères les plus spécifiquement mis en avant par Williamson, l'ini-
tiateur du concept. Un quatrième aurait pu être retenu même s'il n'ap-
210
Un nouveau concept : les Voyageurs
paraît qu'en creux dans Autres langues - Autres chairs: avoir vécu une
ou plusieurs expériences de Sortie Hors du Corps ou de Voyage Astral.
On pourra le considérer comme un critère complémentaire mais
somme toute facultatif car à mon sens lié ou apparenté au critère
numéro trois. Rappelons que Williamson eut sa première Sortie Hors
du Corps en 194932 , et qu 'Orfeo Angelucci vécut au moins une expé-
rience similaire.
211
"Ils" sont là !
212
Un nouveau concept : les Voyageurs
« [ ...]Les aliénigènes (aliens) qui vivent parmi nous savent qu'ils ont
en eux la graine* (la trace génétique, N.D.A.) laissée par les extrater-
restres, les "Fils de Dieu", qui visitèrent cette planète dans des temps
très anciens. [ .. .] . »
*«the seed ».
213
"Ils" sont là !
Avec les êtres stellaires nous sommes en fait confrontés à une redé-
couverte indépendante et progressive de la part de Brad Steiger d'une
notion qui avait déjà été formatée auparavant par Williamson puis lais-
sée en jachère par la communauté ufologique. Brad Stei-
ger recroisa simplement le concept. Dans un documentaire de 1982 il
explique la genèse de sa notion d'Êtres stellaires:
« [ ...]En 1968, alors que je menais une étude à l'échelle mondiale sur
des hommes et femmes doués de pouvoirs psychiques en vue d'établir
un profil type de tous ces individus qui manifestent des perceptions
extrasensorielles (PES), je découvris qu'un nombre d'entre eux sem-
blaient avoir été programmés pour servir de guide pour une époque de
changements et de transitions à laquelle beaucoup croient que l'hu-
manité sera confrontée. Ces hommes et ces femmes appaissaient
répondre à une sorte de mécanisme interne de déclenchement à
retardement. C'était comme si les noyaux d'ADN laissaient littérale-
ment exploser des informations à l'intérieur de leur psychisme leur
faisant se remémorer une ascendance extraterrestre et une respon-
sabilité envers les habitants de cette planète. Je nommai ces hommes
et femmes les Êtres stellaires (Star People). [ . . .P9. »
214
Un nouveau concept : les Voyageurs
force lors de sa rencontre avec une jeune femme au début des années
1970. Les êtres stellaires doivent en effet beaucoup à la personnalité de
la belle, intelligente et charismatique Francie, qui deviendra Madame
Steiger. C'est elle qui réveilla définitivement le concept des
Voyageurs. Brad et Francie avaient eu depuis leur plus jeune âge des
expériences de contacts avec des entités « multidimensionnelles ».
Francie, elle, communiquait régulièrement avec l'une d'entre elles.
Tous deux se définiront très vite dans le livre comme des « Assistants
stellaires » (Star Helpers) ou « Assistants » tout court, terme qui cor-
respondrait dans le vocabulaire Williamsonien à celui d' Agent;
« Graine stellaire » (Starseed) ou « Graine » étant le vocable cor-
respondant à Voyageur, bien que la frontière entre les deux catégories
soit plus ténue que chez Williamson. En fait, les nouveaux critères
d'appartenance aux Êtres stellaires listés dans leur livre sont pour la
plupart ceux de Brad et sa femme, y compris la « vertèbre supplémen-
taire ». Francie eut très tôt conscience d'être une Assistante stellaire.
Brad, quant à lui, précise dans le livre que c'est« en février 1974 (que
son) propre stock de souvenirs inscrit dans son ADNfut désinhibé, soit
par une horloge biologique interne, qui synchronisait chez d'autres
cette même désinhibition, soit par accident. Cela fusa tout une
année10.»
215
"Ils" sont là !
216
Un nouveau concept : les Voyageurs
Francie Steiger mourut quelques années après la sortie des Êtres stel-
laires. Elle nous laisse deux autres livres, l'un coécrit avec Brad,
Découvrez vos vies antérieures (Discover Your Past Lives), et un
dernier qu'elle signa cette fois seule, Réflexions dans l'œil d'un ange
(Réflections from An Angel~ Eye)42 • Deux documents intéressants à
analyser dans le contexte qui nous intéresse ici puisque cette jeune
femme a régénéré le concept des Voyageurs.
217
"Ils" sont là !
À la suite du lifting opéré par les Steiger sur les Voyageurs, cet aspect
de la recherche ufologique connut un renouveau avec des défendeurs
de la cause comme Don Elkins et son« canal »Carla Lisbeth Rueck-
ert, Scott Mandelker44, ou encore plus récemment Patricia Cori. Le
médium, ou canal, qui apporta le plus à cette recherche, après Francie
Steiger, est sans nul doute Carla Lisbeth Rueckert. Elle servit de canal
à une entité nommé Ra. Elle et Don Elkins nous ont laissé plusieurs
gros volumes de communications avec cette entité sous le titre
générique de Matériel Ra (The Ra Material). Carla nous a même grati-
fiés, après la disparition de Don Elkins en 1984, d'un copieux
« Manuel du Voyageur45 ».
« [. ..] George Hunt Williamson était un canal que nous (Don Elkins et
Carla Rueckert, N.D.A.) admirions grandement; d'ailleurs , nous
avons inclus un de ses (enregistrements de) channelings du Frère
Philip47 dans notre cassette, "Messages des OVN/s". Nous n'avons été
en contact avec lui que par téléphone, et tout comme Andrija
(Puharich), il n'a jamais pu venir à nos séances.( ...). Il est un des
grands pionnie1:s en matière d'ovnis et de recherches métaphysiques
associées, et je pense le premier à nommer des Voyageurs. Il les
appelait les "pommes", citant un message provenant d'un ovni relayé
218
Un nouveau concept : les Voyageurs
par radio : "Vers les pommes que nous salons, nous reve-
n0 ns " . [. . .]48 . »
219
8.
Mise au point 1
Les deux George et l'extrême droite
«Ne m'ennuyezpas avec les faits, mon opinion est déjà faite!»
Attribué au sceptique Philip J. Klass
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"Ils" sont là !
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Les deux George et l'extrême droite
était trop belle sans doute! Aujourd'hui ces ragots sont repris à l'infini
sur le Web. En voici quelques exemples significatifs qui reprennent en
substance ce que Vallée avait lancé dans son livre:
« [ ...] Adamski eut des liens avant guerre avec le leader fasciste
américain William Dudley Pelley [ ...]. » (« [ .. .] Adamski had pre-war
ties with American fascist leader Williams Dudley Pelley [ .. .] . »)
223
"Ils" sont là !
Bien sOr, les sceptiques assèneront que c'est parole contre parole, celle
de Vallée contre celle de Williamson, mais je pense qu'il y a un air de
sincérité indéniable dans le passage de cette lettre. On est certainement
plus proche ici de la vérité qu'avec Vallée. Et au moins je présente un
document vérifiable alors que les assertions de Vallée ne reposaient
que sur du vent, ou sur des préjugés ou inclinations politiques qu'il
laisse très clairement percer dans son autobiographie Science Inter-
dite'. Dans OVNI: la grande manipulation nous avons cette impres-
sion désagréable qu' « Orthon », l'extraterrestre rencontré par Adams-
224
Les deux George et l'extrême droite
225
"Ils" sont là !
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Les deux George et l'extrême droite
Hollywood, mais il est surtout resté dans certaines mémoires pour son
antisémitisme et comme ancien chef du parti américain d'extrême
droite, les Chemises argentées (Silver Shirts), nommé ainsi en hom-
mage aux Chemises brunes (Brown Shirts) d'Hitler ... Ceci étant,
lorsque Williamson le rencontra en 1954, le William Dudley Pelley
d'alors était déjà bien assagi, probablement suite à son séjour en prison
de 1942 à 1950 pour« sédition». Dans les années 1950, Pelley con-
sacrait tout son temps et toute son énergie à écrire sur des thèmes spiri-
tualistes, et il fut l'un des premiers intellectuels d'envergure, et peut-
être même le premier, à écrire sur les ovnis. Il faut savoir qu'il se disait
depuis 1928 en contact médiumnique avec des entités supraterrestres,
et qu'il pratiquait l'écriture automatique. Or, c'est précisément cela qui
fascina Williamson ... et non ses idées politiques auxquelles
Williamson n'adhérait probablement que dans une très faible mesure.
Pelley écrivit un nombre réellement impressionnant de romans, d'es-
sais (dont certains par écriture automatique), sans parler des articles
pour divers magazines que publiait sa maison d'édition Soulcraft.
Voilà ce qu'on peut dire rapidement du bonhomme.
227
"Ils" sont là !
~ l'1rst - : r o r lia
• 0 l'f ~ dtlti.M -
ol'lilû7,-. llll'lll'm.r tll
\O llrtt• a ~t-tœnd
19rr af rnsi..-.\1.....ui., ~.
..... 40l!wl,, , ,J!tlmlm t',illllfl l
- hall M ~ - U C . 1'1th ,Pollq AlllJ ..... ntri- ...s4and & oJ. ltl!< M~·
lieMt,_,._. trtl>ff, l ,.... l<'tth 111- œl;t abon lf-5 ~ .111 '11! t'1.91 1• 4t 7~
l,t.ter tllM ........ V ....._ l - bon Mt hl.lq, .1.114 hl.l... e~ d.14:>'!
...... !!Aft<l ......,., • .
Md. I ~ ~.., flliU I >t.U 111 tllc AJ.P -1
Je crois qu'ici tout est dit. Williamson met bien le doigt sur le prob-
lème, à savoir qu'il a rencontré William Dudley Pelley bien APRÈS
les événements de Desert Center du 20 novembre 1952, et donc que
Pelley et ses idées n'ont rien à voir avec le contact vécu par le groupe
ce jour-là, contrairement à ce que voulait instiller dans les esprits
Jacques Vallée, et d'autres à sa suite.
228
Les deux George et l'extrême droite
mais paix à son âme!) 11 , Nick Redfem 12 , ou même, mais dans une
moindre mesure, Colin Benett13 , ne prit la peine de mener les quelques
vérifications nécessaires ... Voici ce qu'écrivait Pelley dans le Valor du
27 février 1954:
Pour ce qui est de Colin Bennett, on trouve dans le livre de Nick Red-
fem, Contactés (Contactees), un long extrait d'une interview qu'il eut
précisément avec cet auteur. Bennett lui aurait dit:« (Le FBI) a dû être
intéressé par les idées racistes d'Adamski et ses idées à la limite
Nazis 15 » .... J'ai été surpris par cette phrase car je ne vois pas d'où il
peut tenir cela, si ce n'est d'une extrapolation intellectuelle des affir-
mations caduques, comme on l'a vu, de Jacques Vallée, ou de ce désin-
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9.
Mise au point 2
Erich, Josef, Zarkon et les autres
*Les Incas puis les Espagnols n'eurent aucune connaissance de ces géoglyphes.
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"Ils" sont là !
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Erich, Josef, Zarkon et les autres
S'il y eut bien au milieu des années 1950 quelques très rares références
- pour ma part je n'en ai dénombré que deux - au site de Nazca
comme pouvant avoir un rapport avec des« visiteurs de l'espace», le
concept lui-même n'étaitjamais développé au-delà de quelques lignes.
Apparaissant le plus souvent en clausule d'une description du site,
elles jouaient le rôle d'une question rhétorique n'amenant pas de
réponse. C'est notamment le cas de la toute première3 datant de 1954
due à l'auteur Britannique Harold T. Wilkins dans son livre Flying
Saucers on the Attack:
Il ne fait dès lors aucun doute que c'est à Williamson que revient
l'honneur d'avoir popularisé ces « pistes de Nazca » en leur con-
sacrant un chapitre entier, illustré pour la première fois de nombreuses
photos, intitulé Beacons for the Gods (Balises pour les Dieux) dans
son livre Road in the Sky (La route dans le ciel) paru début 1959, soit
dix ans avant le premier livre de D8niken5 !!! Et dans ce titre de
chapitre, Beacons for the Gods, il y a déjà en puissance tous les titres
des éditions en ani!lais des futurs best-sellers de Daniken: Chariots of
the Gods, Gods from Outer Space, Gold of the Gods, Pathways to the
Gods, et j'en passe .. .
239
"Ils" sont là !
Je vous l'accorde, nous sommes quand même dans les deux cas face à
des conceptions hautement aventureuses ... qui présupposent comme
quasi certaine l'existence d'extraterrestres .. . Ceci étant, reconnaissons
quand même à Williamson le fait d'être assez bien placé pour consi-
dérer cette existence comme acquise, eu égard à son expérience de
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Erich, Josef, Zarkon et les autres
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Erich, Josef, Zarkon et les autres
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Erich, Josef, Zarkon et les autres
rancunier qu'on pourrait le penser, puisqu'un peu plus loin dans cette
même lettre, il reconnaît à Daniken le fait d'avoir redonné un souffle
nouveau à cette théorie que lui-même avait initié dans les années 1950.
Peut-être était-ce alors trop tôt et fallait-il attendre la décennie suivante
et un Erich von Daniken pour que le public soit plus réceptif, plus
ouvert à ce genre d'idées.
Voilà en gros ce que l'on peut dire sur les « emprunts » de Daniken à
Williamson. Il faudrait préciser néanmoins que Daniken ne fut pas le
seul à être l'objet d'un ressentiment de la part de l'auteur d'Autres
langues - Autres chairs. Deux autres auteurs allaient être la cible de
ces mêmes petites piques froides épistolaires : le premier, Josef F.
Blumrich, auteur qui connut sur le tard une certaine gloire dans le
milieu ufologique avec Les vaisseaux spatiaux d'Ézéchiel (The Space-
ships of Ezekiel) et l'autre, caché sous le pseudonyme de Zarkon, qui
s'offrit un certain renom avec un best-seller que de jeunes lecteurs
redécouvrent aujourd'hui, Le principe 7.arkon (The 7.arkon Principle).
Voici les extraits de deux lettres de Williamson respectivement écrites
en 1978 pour la première et 79 pour la seconde:
245
"Ils" sont là !
Il est possible que ces auteurs des années 1970 abordant le thème des
Anciens Astronautes se soient sentis libres de faire des emprunts à
Williamson SANS LE CITER car tous le croyait certainement déjà six
pieds sous terre à l'époque: Williamson n'avait ni publié ni donné de
signes tangibles de vie depuis 1962, comme je l'ai souligné dans
Extraterrestres: le contact a déjà eu lieu. À part une poignée de per-
sonnalités qui le savaient encore vivant, comme Jacques Vallée, Bruce
Cathie ou Don Elkins, le reste de la communauté ufologique l'avait
oublié le croyant probablement disparu dans une de ses expéditions au
Pérou ...
246
Erich, Josef, Zarkon et les autres
J'ai fait grâce à notre Robert Charroux national d'être inclus dans cette
liste d'ingrats bibliographiques, ayant la faiblesse de croire que cet
auteur, aux connaissances pourtant encyclopédiques, ne connaissait
pas les ouvrages de Williamson. Il ne le citera qu'une fois, dans son
septième opus, L'énigme des Andes, sans trop savoir à mon avis de qui
il parlait. Je ne suis pas sûr en effet qu'il fit le lien entre le« Dr George
Hunt Williamson » auquel il fait référence dans une note de bas de
page de son livre, et le Dr Williamson des Soucoupes volantes ont
atterri 13 • Cette référence n'échappera pas à Williamson qui lut
L'énigme des Andes de Charroux dans sa version anglaise et la signale
plutôt fièrement dans une lettre, accompagnée des photocopies de
quelques pages du livre en question.
247
10.
Trois hommages
et quelques révélations
249
"Ils" sont là !
s'enchaînèrent très vite. En fait, c'est à Daniel Ross que je dois d'avoir
pu aller au Japon et de m'y être installé définitivement. Daniel et
Pamela firent même le voyage jusqu'à Tokyo pour mon mariage en
1995.
250
Trois hommages et quelques révélations
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"Ils" sont là
THE ,,POST-STAR
_,.._,
-
llf 1'• Ad"-Jarlr H._-
G&M r~MWYo.c
Avec le recul, il s'agit certainement d'un des meilleurs cas jamais sur-
venu aux États-Unis. Si Pamela n'avait pas tourné, dans une sorte
d'état second, le bouton de la radio ce soir-là, Daniel n'aurait pas vu
ces ovnis, et sa vie aurait été certainement quelque peu différente. En
tout cas, il n'aurait jamais écrit un livre traitant d'ovnis et par con-
séquent ne serait jamais venu à Tokyo faire des conférences sur le
sujet; nous n'aurions alors pas eu la possibilité d'entrer en contact et. ..
je ne serais pas venu vivre au Japon ...
252
Trois hommages et quelques révélations
Ce qui est sûr c'est qu'à partir de cette observation, quelque chose de
difficilement définissable commença à se mettre en place pour Dan,
d'une manière presque systématique et indépendante de sa volonté.
Tout d'abord, deux mois après leur arrivée en Californie, Dan eut la
chance de faire la connaissance de Charlotte Blob4• Elle avait été l'une
des plus proches collaboratrices, ou« co-worker »,de George Adams-
ki, officiellement à partir de 19645 •
253
"Ils" sont là !
mois, aux cours qu'elle donnait chez elle sur la Philosophie Cosmique
enseignée par Adamski, ainsi que de participer aux discussions qui les
prolongeaient. En fait, ses cours étaient réservés à un petit comité
choisi, une quinzaine d'élèves, des sortes de « Master class » con-
sacrées à la philosophie adamskienne. Elle enseignait cette Philosophie
Cosrrùque qu' Adamski lui-même lui avait apprise et dont elle savait
exprimer les concepts avec une aisance digne de celle du « Maître ».
Pam et Dan assistèrent à une trentaine de ces cours qu'elle donnait
pour ainsi dire gratuitement. Charlotte suivait ce véritable principe
cosmique énoncé par Jésus: « Vous avez reçu gratuitement, donnez
gratuitement». La généreuse Charlotte Blob mettait également à dis-
position des participants, pour un prix très modeste, l'ensemble des
écrits abordant la Philosophie Cosmique de George Adamski qu'elle
avait fait réimprimer. Ainsi, pour quelques dollars il était possible, par
exemple, de repartir avec les trois livrets formant l'opus Télépathie: le
langage universel ou cosmique, ou bien avec le livret de Philosophie
Cosmique, ou encore avec les 12 leçons du Cours de Science de la Vie
- cet argent couvrant à peine les frais de réimpression. Des enre-
gistrements d'interventions publiques d' Adamski étaient également
disponibles. Elle fut aussi à l'origine de la réédition des trois livres de
George Adamski à la fin des années 1960 : Flying Saucers Have Lan-
ded dans une édition identique à l'originale7 , Inside the Space Ships et
Flying Saucers Farewell dans des éditions de poche avec des titres
modernisés: Inside the Flying Saucers pour l'un et Behind the Flying
Saucer Mystery pour l'autre8 • Des milliers furent réimprimés suivis de
plusieurs rééditions.
254
Trois hommages et quelques révélations
faire un peu de peinture. Elle avait en effet fait faire des travaux de
surélévation au-dessus de son garage, tout un étage supplémentaire. Il
ne restait plus qu'à peindre l'intérieur. C'est ainsi qu'il passa rouleaux
et pinceaux pendant trois jours chez Charlotte Blob, dormant même
deux nuits sur place. La seule personne présente était la gouvernante.
Charlotte Blob et George Adamski (assis) en juin 1964. Adamski aurait dit:
« Il n'y a qu'une personne qui soit qualifiée pour me succéder ici aux États-Unis,
c'est Charlotte Blob » .
(Coll. Daniel K. Ross)
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"llsn sont là !
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Trois hommages et quelques révélations
257
"Ils" sont là !
C'est vers cette période que Dan, se trouvant à Valley Center, fit sa
deuxième observation d'un ovni. Il était 17 heures 15.
Quand bien même Dan aurait eu encore quelques doutes au sujet des
récits et de l'enseignement d'Adamski, ceux-ci auraient été levés dans
la seconde. Quand il rentra chez lui et que Pam le vit, elle lui dit qu'il
«rayonnait», non pas physiquement mais métaphoriquement.
Conjointement aux cours qu'elle prodiguait, on l'a vu, pour une obole
symbolique, Charlotte s'était lancée dans la création au Mexique d'une
école internationale dédiée à l'enseignement de la philosophie cos-
mique et de la« science de la vie »,dont Adamski avait notamment
exposé les grandes lignes dans 12 leçons rédigées entre 1962 et 64 et
regroupées dans un épais fascicule intitulé« Cours d'étude de Science
de la Vie 10 ».De fait, elle faisait souvent la navette entre Valley Center
en Californie et Guadalaraja au Mexique. Cette création au Mexique
258
Trois hommages et quelques révélations
Daniel et Pamela Ross le 27 juin 1975, un jour après l'observation par Daniel du
« vaisseau-mère » non loin de la maison de Charlotte Blob.
(Coll. Daniel K. Ross)
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"Ils" sont là !
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Trois hommages et quelques révélations
Afin que le lecteur comprenne un peu mieux qui était Charlotte Blob,
je ferai un petit bond non pas en arrière mais en avant jusqu'en 1990.
Cette année-là, de passage à New York, Daniel Ross eut l'occasion
d'aller voir William T. Sherwood et son épouse. On se rappellera que
William Sherwood, ingénieur en physique optique chez Eastman
Kodak, avait été chargé en son temps d'analyser le film 8 mm pris le
26 février 1965 par Madeleine Rodeffer pour les premières images et
par George Adamski pour le reste 13 • Ce film montre les évolutions rap-
prochées de ce qu'on appelle une « soucoupe volante de type
Adamski »,en fait une navette de reconnaissance.
261
"Ils" sont là !
révéla une information inédite et pour tout dire quelque peu tabou dans
le milieu adamskiste, d'où sa surprise. Il lui confia ce que lui avait dit
un jour Adamski au détour d'une conversation (cela se passait en fait
quelques semaines avant le décès d'Adamski) lorsqu'il s'était enquis
de savoir qui serait la personne la plus à même de poursuivre sa mis-
sion, si d'aventure il venait à quitter cette Terre. La réponse d' Adamski
fut sans détour: «Il n'y a qu'une personne dans ce pays qui soit apte
à continuer mon œuvre ici aux États-Unis, c'est Charlotte Blob ».
Daniel fut quelque peu désarçonné par cette réponse car Sherwood ne
savait pas encore, et ne pouvait savoir, qu'il avait bien connu Charlotte
une dizaine d'années auparavant.
Pour bien comprendre la portée de cette « révélation », il convient de
la replacer dans le contexte de l'époque. À partir de 1978, Charlotte
Blob et son organisation« UFO Education Center »,implantée à Val-
ley Center, mais aussi à Appleton dans le Wisconsin, et complétée, on
l'a vu, par une école dédiée à la Science de la vie à Guadalajara au
Mexique, s'étaient retrouvées au cœur d'une zone de turbulences
extrêmes née de la conjonction de plusieurs facteurs. L'un d'eux, que
Dan me confia avoir lui-même constaté sur place, est qu'elle «faisait
trop confiance » à des gens qui, certes, « voulaient aider », mais
n'avaient pas donné le moins du monde de preuve quant à leur apti-
tude à œuvrer dans ce domaine cosmique. Même s'ils n'intervenaient
qu'en périphérie de l'organisation, cela ne pouvait manquer un jour ou
l'autre de créer des problèmes lorsque leur ego prendrait le dessus. Ils
rejetteraient alors sur Charlotte leurs propres insatisfactions ou nou-
velles désillusions. D'autre part, elle avait attiré contre elle ce qu'on
appelle depuis les années Adamski, dans une généralisation prudente,
« l'opposition »,et ceci parce qu'elle essayait de remettre sur pied
l' « International Get Acquainted Program » du « Maître » au Mexique
avec l' « École de Science de la Vie ». Adamski avait réussi en son
temps à faire face, à survivre, pourrait-on dire, à cette « opposition »
qui, si elle venait le plus souvent de l'extérieur, s'était aussi, à partir de
1958, infiltrée au sein même de son propre camp avec des gens
comme Carol A. Honey 14 •
262
Trois hommages et quelques révélations
263
"llsn sont là !
Blob lui succédât16 ! Pour Daniel Ross cela fit l'effet d'une mini-
bombe.
264
Trois hommages et quelques révélations
«Je me dois de demander à chacun d'entre vous quel est vraiment son
sentiment sur ce programme (de l'UFO Education Center, N.D.A.)
dans lequel vous vous impliquez tous maintenant. Et de quoi vous vous
sentez responsable, à titre individuel, au sein de ce programme. Étant
donné qu'il ne s'agit pas là d'un programme tout àfait ordinaire ...
265
"Ils" sont là !
Portez la sensation des étoiles en vous, dans votre être ... Chacun d'en-
tre vous a la possibilité d'être en contact avec les Frères, - selon votre
intérêt et votre sincérité... Comprendre est action ... Tout le monde est
responsable de cette Cause et de ce Programme ... les gens de l'es-
pace n'enseigneront rien qui soit confus. Rien qui ne soit la simpli-
cité.»
Charlotte travaillait à ces sessions, que l'on pourrait tout aussi bien
appeler des cours ou classes, avec Thomas Heiman. Il fut son collabo-
rateur au moins quinze ans. Il agissait exactement comme son agent de
relations publiques quand il fallait mettre sur pied des conférences,
266
Trois hommages et quelques révélations
Ainsi devant toutes ces qualités démontrées par Charlotte Blob, Daniel
hésitait. Mais c'était sans compter sur son bon ange, Pam. Elle le se-
coua et vint à bout de ses dernières hésitations. Il se résolut à donner
une conférence chez Charlotte Blob devant une quinzaine de person-
nes. Il faut un début à tout et ce début fut un succès encourageant.
Quelque temps après, toujours à Valley Center, Dan fit une quatrième
observation d'ovni, et peut-être la plus impressionnante puisqu'un
vaisseau de reconnaissance ou vaisseau-éclaireur(« scout ship») s'ap-
procha de lui à moins de quinze mètres. C'était un vaisseau exacte-
ment du même type que celui photographié par Adamski en 1952. Il
émettait une forte luminosité verte qui bien qu'éclatante n'était pas
éblouissante. Dan eut à peine le temps d'appeler sa femme qui se trou-
vait plus loin, malheureusement derrière un bâtiment qui lui obstruait
la vue, que le vaisseau s'éloignait déjà en survolant un verger d'arbres
fruitiers et disparaissait derrière une colline. Pam arriva en courant
mais trop tard !
267
"Ils" sont là !
268
Trois hommages et quelques révélations
Daniel Ross et Madeleine Rodeffer en juillet 1980 dans la propriété de cette dernière.
Il a en main la petite caméra 8 mm Bell & Howell de Madeleine avec laquelle,
elle-même, puis George Adamski, prirent le célèbre film d'un «vaisseau-éclaireur»
survolant la propriété le 26 février 1965 (voir chapitre Il). (Coll. Daniel K. Ross)
269
"Ils" sont là !
Même si elle n'en parlait que très rarement, Dan savait que Charlotte
avait vu de nombreuses fois des ovnis, des « vaisseaux extrater-
restres ». D'autre part, mais sans en être absolument certain, des élé-
ments apparus lors de conversations qu'il eut avec elle lui laissèrent
penser qu'elle avait également eu des contacts directs avec des
extraterrestres vivant sur notre planète. Mais là encore elle gardait ces
expériences pour elle, ne révélant sur ce plan que très peu de chose.
Fort de son premier succès Dan se prit au jeu et donna d'autres con-
férences. Il songeait maintenant à créer le Public Interest Space Scien-
ces Center afin de promouvoir l'œuvre d'Adamski, et aussi pour cen-
traliser les données dites « parallèles » ayant trait à l'astronomie et
l'astrophysique. C'était Pam, le bon ange Pam, qui lui servait d'agent
de relations publiques. Infatigable, elle passait des coups de fil dans
toute la région pour proposer une conférence de son mari, ou pour
dégoter une interview dans un journal local. Et cela fut efficace. Dan
fit des conférences dans des lycées, pour des associations ou orga-
nismes, et plusieurs interviews de lui parurent dans des journaux. Il
organisa même une conférence pour Charlotte Blob à l'université de
San Diego. En 1979, ils déménagèrent à New York. Dan continua ses
interventions publiques sur les ovnis et la recherche spatiale
« parallèle ». Puis en 1981 il se sentit enfin prêt à attaquer son livre.
Le premier essai ne lui sembla guère concluant. Les trente pages qu'il
avait écrites lui semblèrent un imbroglio d'idées informes. Ça part
dans tous les sens, sans cohérence et sans progression logique. Per-
sonne ne voudra lire ça!, se dit-il. Aussi tira-t-il presque un trait sur
l'idée même d'écrire un livre.
En 1982, après trois ans passés à New York, il était temps pour eux de
retourner en Californie. Pam le tannait pour qu'il remît son livre en
chantier mais Dan traînait les pieds, trouvant toujours un prétexte pour
reporter cela au surlendemain. Combien de fois ne répéta-t-il pas : « Je
ne sais pas si je suis prêt pour écrire un livre » . Pam ignora ses ter-
270
Trois hommages et quelques révélations
Ce ne fut qu'en 1986 que tout à coup lui vint l'idée de comment il lui
fallait agencer son livre. Il lui parut clair qu'une personne qui voudrait
connaître ce qui se cache derrière les ovnis ne pourrait espérer y arriver
SANS connaître la vérité sur la recherche spatiale, et inversement, que
personne ne peut connaître ce qui se cache derrière la recherche spa-
tiale SANS connaître la vérité sur les ovnis. À partir de là il construisit
le plan de son livre UFO's and the Complete Evidence from Space, le
partageant entre les informations léguées par Adamski, ce qui
représente la matrice même du livre, et une analyse systématique et
critique des informations recueillies par les différentes missions plané-
taires américaines et russes.
271
"Ils" sont là !
Philosophie Cosmique héritée d' Adamski aussi bien que lui, voire
mieux d'une certaine façon. Quand elle relisait le manuscrit, elle indi-
quait une phrase, ou même un passage entier, et lui disait: « Ceci pour-
rait être mieux formulé, tu ne crois pas! » Il relisait, se rendait compte
qu'elle avait raison et réécrivait les parties incriminées. Le plus éton-
nant, c'est qu'il ne prit réellement conscience de la justesse de son
jugement qu'une année environ après la sortie de son livre le 14 août
1987 ! Il se rendit compte que, chaque fois, elle avait vu juste! Son
impulsion et son aide furent si précieuses que sans elle ce livre n'aurait
pas vu le jour!
Pour les photos de la Lune, Dan en avait déjà suffisamment qui lui
venaient de la NASA, mais étrangement une série de photos prises
pendant la mission Apollo VIII n'avait bizarrement jamais été publiée
aux États-Unis! Ces photos furent publiées en France, « en exclusi.
vité » pourrait-on dire, dans le Paris Match du 18 janvier 1969. Aussi,
un jour de 1987, lui et Pam se rendirent à San Francisco avec la ferme
intention de faire les librairies d'occasions afin de mettre la main sur
ce magazine alors vieux de 18 ans. Ce ne fut qu'à la fin d'une journée
272
Trois hommages et quelques révélations
Ce livre, UFO's and the Complete Evidence from Space, lui ouvrit la
porte du Japon. Daniel vint y faire plusieurs grandes conférences spon-
sorisées par le groupement GAP-Japan de Hachiro Kubota. Son livre
fut traduit en japonais par Kubota dans une belle édition de près de
500 pages. Ce fut donc au Japon que je rencontrai pour la première
fois Daniel et Pamela, fin 1994, après deux ans de contacts épisto-
laires.
273
"Ils" sont là !
Daniel et Pamela Ross le 6 aofit 1987. Dan est en train de signer le premier
exemplaire de son livre UFO's and the Complete Evidencefrom Space.
(Coll. Daniel K. Ross)
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Trois hommages et quelques révélations
275
"Ils" sont là !
276
Trois hommages et quelques révélations
ments rien que pour vous, égoïstement? C'est pourquoi je vous pose la
question: n'avez-vous pas chacun le sentiment de devoir faire quelque
chose de plus ? »
277
"Ils" sont là !
278
,11.
Epilogue
Étant donné que le thème fut développé dans ce livre, il est une ques-
tion qu'il me serait difficile d'éluder, et que certains lecteurs se seront
d'ailleurs sans doute eux-mêmes posée: Pamela était-elle une« Wan-
derer »,une Voyageuse, en mission sur Terre? Cette question s'imposa
très vite à moi, et ce en raison de la présence ici et là dans les lettres les
plus récentes de Daniel Ross d'allusions indiquant sans réelle
ambiguïté qu'il se demandait aujourd'hui si son épouse Pamela n'avait
pas été sur Terre pour une « mission », et plus spécifiquement si elle
n'avait pas été présente à ses côtés pour l'aider à promouvoir la vérité
du message de George Adamski - c'est en tout cas ce qui transparais-
sait en filigrane au travers de certaines de ses lettres. C'est pourquoi
j'entrepris l'écriture de ce dernier chapitre en forme d'hommage.
279
"Ils" sont là !
"Vers les pommes que nous salons, nous revenons". Il est possi-
« [. . .]
ble que vous ne compreniez pas cette étrange formule aujourd'hui,
mais seulement plus tard.[ ...].*»
280
Épilogue
Pam mena jusqu'au bout est une mission très simple à définir, et qui
devrait servir d'exemple à tout un chacun: ce fut une mission
d'amour et de don de soi, d'amour pour Daniel et de don de soi dans
son travail : elle était infirmière affectée aux soins intensifs dans de
grands hôpitaux. Que cette « mission » fût en rapport de quelque façon
avec une éventuelle identité de « Wanderer »,de Voyageuse, enfouie
dans le tréfond de son être, cela n'a finalement qu'un intérêt bien se-
condaire en regard des qualités de cœur qu'elle démontra en toute
occasion. Ainsi que le cristallise sa notice nécrologique publiée dans
un journal local californien : « [ ...] (elle) fut une inspiration pour
beaucoup. Pam est réellement un Ange, et elle a marqué beaucoup de
gens, tant dans son travail que dans sa vie. [ .. .] ».
281
"Ils" sont là !
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Épilogue
Une bien étrange « étoile » en effet. Une « étoile » qui suit docilement
un groupe d'hommes sur des kilomètres puis s'arrête en un endroit
précis et fait du surplace! Pour ceux qui verraient dans cette réflexion
quelque chose de blasphématoire, qu'il se pose cette question! Est-il
plus blasphématoire de dire que l'étoile de Bethléem fut un mer-
veilleux vaisseau cosmique ou de dire qu'elle ne fut rien d'autre que la
résultante d'un vulgaire phénomène de conjonction planétaire comme
cherche à le démontrer la plupart des érudits bibliques? Est-il plus
blasphématoire de dire qu'un vaisseau cosmique se posa sur le Mont
Sinaï ou d'insinuer à mots couverts, comme le fit entre autres
!'écrivain catholique Daniel-Rops dans son Histoire Sainte, que les
phénomènes rapportés par Moïse ne résultaient que d'une possible
éruption du dit Mont Sinaï, d'un fantastique orage ou de quelque autre
phénomène atmosphérique d'exception?
283
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Épilogue
285
Annexel
Rencontres non identifiées
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Annexes
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Annexes
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Annexes
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"Ils" sont là !
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Annexes
avoir taillé mes crayons au cutter, je m'aperçus que le trottoir était vide
et non seulement le trottoir mais partout autour, plus personne, plus
une voiture roulant ! Je vis alors venir vers moi marchant sur le trottoir
deux personnages inhabituels, deux jeunes d'environ 14 ans, aux
cheveux vraiment blancs comme la neige, coiffés mi courts, ils por-
taient des combinaisons aux décors géométriques d'un camaïeu de
couleurs pâles et blanches et des chaussures de sport hyper modernes
assorties, tout sans apparent système de fermeture! Devant le luxe
apparent de leur tenue, une pens~ me traversa .. .
Voilà des jeunes riches d'un pays nordique!
seulement, quand ils arrivèrent à ma hauteur, je fus très surpris de les
entendre parler un français parfait, sans accent, et, quand ils passèrent
devant moi, encore plus par le sujet de leur conversation ; l'un disait à
l'autre:
- Regarde celui-ci qui entendait sa tante qui lui parlait dans sa tête, il
ne savait pas que c'était de la télépathie qu'il faisait!
Et l'autre de répondre:
- Oui mais la télépathie est un terme loin de représenter l'esprit. ..
Et alors qu'ils se mettaient à parler de l'interdimensionnalité de l'esprit
ou que sais-je, je pensai. ..
Ils délirent à fond dans La science-fiction ces deux-là!
... ils firent alors un geste sans équivoque pour montrer qu'ils s'adres-
saient bien à moi.
À peine étaient-ils passés devant moi, m'ayant dépassé de deux pas, ils
firent un demi-tour dans un parfait ensemble et repassèrent devant
moi, s'éloignant ensuite en continuant leur dialogue d'une portée
dépassant ma présence d'esprit. Plus tard, prenant conscience de la
portée de ce que l'un avait dit, je fus sous le choc car quelques années
auparavant, ainsi que je l'ai évoqué plus haut, il m'était arrivé un
épisode de même nature, en Inde! Dans un état d'épuisement, j'avais
en effet entendu ma tante qui parlait dans ma tête alors que j'étais à des
milliers de kilomètres d'elle, perdu en Inde! Évidemment, ce n'est pas
le genre de chose que 1'on raconte, de peur d'être pris pour un fou et je
n'en avais jamais parlé à personne! Comment ces deux-là pouvaient-
ils parler de cela? Comme ils s'éloignaient, je tournai la tête du côté
303
"Ils" sont là !
304
Annexes
spatial. Cet épisode qui m'était arrivé en Inde et qui était très intime,
nul ne pouvait le connruà'e. Ils voulaient me montrer comment ils pou-
vaient sonder mon esprit. Ainsi que cet au revoir télépathique qu'ils
m'avaient transmis qui était bien plus proche à venir que tout ce que je
pouvais imaginer. Ils voulaient aussi me faire prendre conscience de la
précision de ce qu'ils avaient sondé en moi. Me montrant bien qu'ils
sont là et peuvent quand ils le désirent se promener où ils veulent sans
que personne ne puisse se douter de qui ils sont puisqu'ils sont
humains, alors qu'à l'époque, pour moi, extraterrestres rimait avec des
êtres différents des êtres humains!
Ensuite ... plus rien ... jusqu'à cet autre 29 août, vingt-cinq ans plus
tard, en 2009 !
À la fin d'une journée comme une autre, sortant de mon atelier pour
rentrer chez moi vers 19h40, je fus surpris, en me dirigeant vers ma
voiture garée en bord de route, de voir une sphère sombre d'aspect
métallique avançant dans le ciel et naviguant perpendiculairement à
une traînée d'avion bien plus lointaine. Vu son déplacement régulier,
comme un glissement silencieux, et son aspect insolite, je compris vite
que ce n'était pas un ballon. Je cherchai mon appareil photo dans mon
sac en tâtonnant, un petit cybershot. Cette sphère de métal sombre
croisa devant la trace laissée beaucoup plus loin par 1'avion et se mit
alors à briller de plus en plus fortement, s'illuminant jusqu'à scintiller
comme la lumière d'une lampe à arc et semblant tourner sur elle-
même, pour partir soudain, instantanément, à 90° de sa trajectoire ini-
tiale, en longeant visuellement la trace de l'avion, le dépassant en un
instant à une vitesse folle, ce qu'on ne sait pas faire ici, comme disait
un ami ! Pas le temps de sortir l'appareil photo !
C'est début 2010 que les choses sont devenues incroyables: j'ai pu
voir à plusieurs reprises des objets inconnus, comme si « ils » me mon-
traient divers aspects de leur technologie. Un matin, ce fut un objet
noir comme un gros oiseau sans ailes qui glissa tout droit sous les
nuages et devint invisible en une seconde en entrant dans le ciel bleu.
Un autre matin c'était une sorte de longue demi-gélule noire qui sortit
d'un éclat très vif dans le ciel qui attira mon œil et disparut aussitôt en
avançant. (Ci-dessous, rendu en 3D).
305
"Ils" sont là !
«Rendu en 30 ».
Autre« rendu en 30 ».
C'est à la fin du mois de juillet 2010 que j'eus une très grosse surprise.
Je n'ai pas relevé la date exacte mais comme je me souviens que
c'était un jeudi, c'était donc le ... 29 !
306
Annexes
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"Ils" sont là !
regardant droit dans les yeux en levant la tête vers moi, j'entends
clairement dans ma tête ...
Et là, tu les vois, mes yeux, tu les vois!
.. . il n'a pas ouvert la bouche, mais je sais que cela vient de lui. Il est
adorable et a un léger sourire malin en me regardant avec ces yeux si
étranges, brillants de son intelligence pétillante, sûrement amusé par la
tête que je dois faire. Il fait mine d'entrer en me tournant le dos. Je n'ai
plus rien à faire là, quoi faire? Je vais vers le portillon de mon jardin et
me retournant vers lui, je vois qu'il est resté sur le pas de la porte avec
la fille, et je leur lance en français ...
- C'est ça, tenez la porte ouverte sinon elle se ferme (à cause du
ressort)!
... c'est bête de n'avoir que cela à dire, mais c'est sûrement un réflexe
pour reprendre pied dans cette situation fantastique mais aussi avoir
une raison de le regarder quelques instants de plus. Il s'adresse alors à
la fille à côté de lui, dans une langue à consonance plutôt germanique
mais pas du tout de l'allemand que j'ai étudié trois ans au lycée, d' un
ton surpris et un peu moqueur Ue pense que c 'est du fait que je me sois
adressé ainsi à eux, il doit lui dire quelque chose du genre: « Il me voit
et c'est tout ce qu'il trouve à dire»), et j'entre dans le jardin en fermant
le portillon en fer derrière moi, ce qui fait du bruit, mais je m'arrête sur
le seuil, à trois pas, et observe les quatre adultes qui suivent, deux cou-
ples qui marchent en parfait carré militaire ! Un homme à droite
devant, vers moi, une femme à sa gauche et à gauche de la deuxième
femme qui est derrière lui, le deuxième homme, en parfait carré, tous
gardant bien la tête baissée sans que je puisse voir leur visage (ni
surtout leurs yeux). La porte du portillon a fait du bruit en se refermant
et le premier homme, en arrivant à sa hauteur, lève la tête vers moi en
passant devant. Est-ce pour vérifier si je les regarde toujours ou par
injonction télépathique du petit qui ne me voit plus, caché par la
rangée de cyprès du bord du jardin? S'apercevant que je regarde tou-
jours, il a fugitivement l'air un peu surpris, et il me fait un signe de
salut de la tête de haut en bas, je lui réponds de la même façon et il
rebaisse aussitôt la tête. Mais j'ai vu ses yeux! Ils sont exactement de
la même couleur que ceux du gamin, cet extraordinaire bleu foncé
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Annexes
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Annexes
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"Ils" sont là !
Le«petitbonhorrune»
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Annexes
On pourra penser que je délire, que ce n'était qu'une famille dont j'ai
vu le grand-père et le petit-fils, mais pas après ce que je sais déjà
d'eux. Il y a une chose qui est entrée dans mon esprit, c'est qu'un être
utilisant la télépathie permet inconsciemment à celui avec lequel il
communique d'avoir accès à d'autres informations mémorisées. Et
dans tout cet épisode, il y a des éléments trop troublants qui soulèvent
bien des questions. Je n'ai jamais vu de grands-parents et petits-enfants
se comportant avec cette distance entre eux, ce manque d'intimité! Le
fait qu'ils se présentent là et que l'un, le plus âgé, soit surpris de me
voir là, indique qu'il n'est pas au courant. Attend-il que l'endroit soit
vide quand il va quelque part, comme dans 1'épisode sur la Croisette?
Le petit sait que j'ai parlé de lui, de leurs yeux. Qu'il soit l'un des
«deux» de 1984 donne une raison valable à sa présence, avec comme
but de bien montrer comment ils peuvent nous écouter et nous voir à
notre insu (je parlais très rarement de cet épisode de la Croisette, plutôt
de 1'ovni - David m'avait vraiment poussé à lui raconter tout ça en
détail). Et pourquoi donner rendez-vous ici plutôt qu'ailleurs à ceux
qui arrivent? ils doivent avoir de nombreux endroits où arriver... Les
adultes sont restés un moment près des voitures, parlant comme s'ils
venaient de se retrouver, se taisant quand ils s'aperçurent de ma
présence, en quittant les voitures. À une dizaine de mètres plus haut, le
petit semblait volubile avec la fillette, avec des gestes vers la mer au
loin, comme s'il lui montrait les lieux qu'il connaissait déjà. Et, aus-
sitôt que j'eus ouvert la porte, il s'était aperçu de ma présence, sans
aucune surprise, comme s'il attendait mon arrivée sur la scène. Leur
comportement n'avait absolument rien à voir avec ce qui serait une
attitude de famille qui arrive dans un nouvel endroit. D'autre part, une
chose me revint à l'esprit: ils n'avaient aucun bagage, ni sacs à main
pour les femmes. Et donc là, c'était plutôt le petit qui semblait faire
visiter, d'abord à la jeune fille, et prendre aussitôt l'initiative quand je
me suis présenté, comme s'il était prêt et voulait montrer que c'était lui
qui dirigeait les opérations. Le déplacement des adultes, en parfait
carré militaire suggère aussi une tout autre fonction que celles de pa-
rents, faisant plutôt penser à des surveillants ou des gardes du corps. Et
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"Ils" sont là !
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Annexes
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"Ils" sont là !
refaire la mise au point. Car une fois que la mise au point est faite sur
l'ISS, il n'y a plus à y toucher, son altitude ne changeant pas, et l'ISS
met beaucoup plus de temps à faire la distance parcourue par cette
bille de lumière blanche.
À ce moment, je me rends compte que je suis exactement où j'étais
quand j'ai croisé deux mois plus tôt le petit bonhomme aux cheveux
blancs et aux yeux lapis-lazuli si étranges ... Quelle précision encore,
apparru"'t:re juste à l'instant où je suis à cet endroit. Attendaient-ils? Sûrs
que je regarderais, ils savaient parfaitement que je serais là! Et aussi,
je constate que nous sommes le 29 octobre 2010, encore un 29,
comme pour la sphère du mois d'aoOt l'an dernier, et le passage ici,
29 juillet; cela fait beaucoup de 29 ! Mais là, j'ai peu de doute sur qui
se trouve dans cette sphère-ci ! Cela ressemble à un au revoir juste
avant un départ! Si c'est pour revenir dans 25 ans,je risque de ne plus
être là, ou très vieux !
316
Annexes
Samedi 21 janvier 2012. Rien n'est arrivé depuis l'été dernier et je dois
être opéré d'une di verticulose intestinale le 14 février. J'ai l'esprit
préoccupé, bien loin de m'attendre à ce qui va arriver.
Cela se passe très vite, comme à chaque fois, la surprise ne permet pas
de réagir et ensuite, on met un certain temps à réaliser ce qui s'est
passé tellement c'est surprenant. Il est onze heures du matin quand je
pars faire les courses. Je sors de l'appartement par le couloir intérieur
pour aller prendre ma voiture au garage. Arrivant au sas anti-feu qui
sépare le couloir du garage, avant que j'atteigne la poignée, j'entends
quelqu'un arriver depuis le garage et je me mets de côté. La porte
s'ouvre vivement etje reste figé de voir devant moi un homme mince
317
"Ils" sont là !
d'une taille tellement haute qu'il est presque courbé en deux pour
passer les portes et le sas, de même dans le couloir. Ses enjambées cor-
respondent à sa taille. Il passe devant moi en me jetant un regard et en
souriant, tourne brièvement la tête vers moi, et me dit clairement, sans
aucun accent:
-Bonjour.
Je lui réponds de même.
-Bonjour.
Mais je suis surpris, en apercevant fugitivement son visage souriant et
en captant son regard! Il est de ce bleu lapis-lazuli si particulier, la
même couleur que ceux de 2010 ! Je n'ai pas le temps de réaliser, qu'il
est déjà en train de monter l' escalier, franchissant trois ou quatre
marches à chaque pas! Je remarque au passage qu'il a un grand sac de
commissions en toile comme le mien mais rouge; c'est trop rapide
pour voir ce qui est écrit dessus en blanc. Il est habillé d'une combinai-
son d'un bleu presque noir évoquant une tenue militaire. Je ne dis-
tingue pas de différence notable pour les chaussures que je n'ai pas
remarqué et qui devaient être sombres comme la combinaison à petit
col. Je vais au garage prendre ma voiture en me demandant quelle
taille il peut faire, 2m30, 2m50? Je peux à peine comparer car même
dans le couloir il est resté complètement courbé. Le fait est que
quelqu'un de cette taille ne peut pas passer inaperçu, et pourtant je n'ai
jamais vu ou rencontré quelqu'un de cette taille dans la région, ou
même dans ma vie, ni jamais entendu parler de l'existence d'une telle
personne dans les environs, cela se saurait.
Le lundi, je croise le gardien, qui n'était pas là samedi mais qui sait
tout ce qui se passe dans la résidence. Je lui parle de ce« géant».
- Je ne le connais pas, jamais vu!? Si j'apprends de qui il s'agit, je
vous le dirai, me répond-il avec l'air de quelqu'un appelé à d'autres
tâches autrement plus urgentes.
J'ai cependant l'impression que ce sera pour celui-ci comme pour les
autres, ne se montrant qu'une fois, et le gardien, même s'il sait qu'il
faut être attentifs aux visiteurs, doit commencer à se demander ce qui
m'arrive, de lui parler de ces gens étranges. Le «géant», je ne peux
que l'appeler ainsi, n'avait pas les cheveux blancs, ils étaient comme
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Annexes
Le« géant».
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Annexes
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"Ils" sont là !
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Annexe li
Les trois vies de George Hunt
Williamson
Adaptation d'une conférence de Michel Zirger
Introduction
Aujourd'hui je voudrais vous parler de celui qui fut un des tout pre-
miers « contactés » comme on dit, de celui qui fut Je témoin privilégié
de la première rencontre historique avec un extraterrestre Je 20 novem-
bre 1952 près de Desert Center en Californie, et que tout désigne
comme le père de ce qu'on appelle communément « la théorie des
Anciens Astronautes »: je voudrais vous parler de George Hunt
Williamson.
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"Ils" sont là !
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Annexes
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"Ils" sont là !
Le 1cr septembre 1949 il épouse Betty Jane Hettler, qui devient donc
Betty Jane Williamson. Ils ont tous les deux 22 ans. Ils se sont rencon-
trés à l'Université.
326
Annexes
En réalité ce qui passionne Williamson plus que tout ce sont les tribus
indiennes, en particulier les indiens Hopis, mais aussi les Apaches, les
Papagos, les Navajos, les Sioux etc. Il avait d'ailleurs dès son adoles-
cence de très bons amis indiens.
327
"Ils" sont là !
Ces messages ont pu être reçus grâce à l'équipement radio ondes cour-
tes d'un radioamateur du nom de Lyman Streeter. Les communications
se font par radiotélégraphie, c'est-à-dire en utilisant le code Morse tu
tu tutu tu tu tu . . . Une seule communication se fera par voix directe
c'est-à-dire que ce fut l'unique fois où ils purent entendre la voix d'un
de leurs interlocuteurs. Ces contacts évolueront plus tard vers une
forme de télépathie qu'on appelle le « voice channeling ». Cette pre-
mière expérience de contact extraterrestre le marquera si profondé-
ment qu'il y fera référence jusqu'à la fin de sa vie. Pour lui les contacts
avaient été réels, il n'avait aucun doute là-dessus.
328
Annexes
«Je voudrais réaffirmer ici que les événements que relate George
Adamsld dans les Soucoupes vola.nies ont atterri, dont ma femme et
moi, ainsi que des amis, avons été témoins, se sont déroul.és exacte-
ment comme il les a rapportés. Le grand vaisseau a d'abord été
observé, puis à l'aide de jumelles, nous avons effectivement observé
les autres événements à environ un kilomètre et demi dans le désert.
Nous avons vu Adamski parler à quelqu'un. Nous l'avons bien vu
parler à quelqu'un au loin. (Ce "quelqu'un" étant bien sûr l'ex-
traterrestre "Orthon" ainsi que le nommera plus tard Adamski).
Nous avons vu le grand vaisseau. Nous avons vu des flashs de
329
"Ils" sont là !
Ce qu'on peut dire avec une certitude absolue c'est que les événements
de ce 20 novembre 1952 vont faire basculer la vie de Williamson. Il
abandonne ses études universitaires. Et à partir de là commence sa
deuxième vie.
Il écrit son premier livre, The Saucers Speak (Les soucoupes parlent),
en 1953,juste après les événements de Desert Center. Ce livre raconte
dans le détail les contacts radio de 1952 que nous avons déjà évoqués.
330
Annexes
Autres langues - Autres chairs est très très important car dans ce livre
sont publiées pour la première fois quelques-unes des photos qui
avaient été prises le 20 novembre 1952 pendant les événements de
Desert Center avec George Adamski, en particulier les photos des
empreintes des chaussures de l'extraterrestre « Orthon » contenant des
messages symboliques. On trouve d 'ailleurs dans ce livre une interpré-
tation exhaustive de ces messages inscrits dans ces fameuses
empreintes. On y trouve aussi la toute première classification de dif-
férents types d'extraterrestres. Et nous trouvons, plus de dix ans avant
Erich von Daniken, les fondements de la théorie des« Anciens Astro-
nautes », autrement dit Williamson développe bien avant Von Daniken
l'idée que des extraterrestres aient pu intervenir sur Terre dans le passé,
particulièrement aux époques bibliques. Bref, un livre clé concernant
les contacts extraterrestres. Un livre de pionnier même, si l'on consi-
dère le nombre de concepts nouveaux et originaux que l'on peut y
trouver, comme par exemple le thème des« Wanderers »,qui seraient,
selon Williamson, des extraterrestres qui se réincarnent volontairement
sur Terre. Je précise que, bien qu'achevé en 1954, Autres langues -
Autres chairs ne fut publié qu'en septembre 1956.
331
"Ils" sont là !
En 1958 c'est Secret Pla.ces of the lion, Les gîtes secrets du lion.
L'année 1959 est marquée par la sortie de Road in the Sky (La route
dans le ciel)
332
Annexes
Ce que j'aimerais souligner ici c'est que chacun de ces livres est sou-
vent une sorte de développement ou d'analyse de thèmes que l'on peut
retrouver dans la série des contacts radio de 1952. Que ce soit le
swastika, la planète Maldek, le tribunal de Saturne, Saras, qui est soi-
disant le nom donné à la Terre par les extraterrestres, le concept des
« Wanderers »,le langage extraterrestre appelé le « Solex Mal »,etc.,
presque tout est déjà ANNONCÉ dans les messages radio reçus à par-
tir d'août 1952. Et ces messages annonçaient même un futur atterris-
sage avec contact pour le 28 septembre 1952 (contact qui ne put avoir
lieu, qui fut raté en fait) .... (On peut imaginer que ces mêmes extrater-
restres se sont rattrapé deux mois plus tard le 20 novembre 1952 à
Desert Center... ). Les six livres de Williamson sont donc le prolonge-
ment analytique pour ainsi dire des messages radio de 1952. C'est
vraiment le fil conducteur de son œuvre.
Et l'autre point que je voudrais souligner c'est que chacun de ces livres
est une œuvre originale qui crée à chaque fois un genre nouveau. Ce
sont, on peut le dire, six livres novateurs. Beaucoup de concepts qui y
sont développés se retrouveront chez d'autres contactés, je pense en
particulier au contacté américain, Orfeo Angelucci, à la fameuse
Omnec Onec, au contacté italien, Eugenio Siragusa, au contacté
333
"Ils" sont là !
anglais, George King, ou encore, bien qu'il n'en ait probablement pas
conscience, au contacté actuel français Serge Reiver Nazare. Mais des
personnes d'autres horizons s'en inspireront, y puiseront certains con-
cepts, comme Spielberg et George Lucas pour Star Wars et Indiana
Jones, et bien sOr Erich von Daniken.
Dans cette deuxième vie il faudrait cependant isoler une première péri-
ode un peu plus ufologique pendant laquelle il édite, jusque fin 1956,
une petite revue de qualité, le Telonic Research Bulletin (Bulletin de
recherche Telonic).
Mais, sans nul doute, ce que l'on connaît Je plus de cette deuxième vie
c'est son séjour et son exploration du Pérou à partir de décembre 1956.
Une véritable rupture puisque lui et sa femme Betty déménagent avec
leur enfant de 3 ans et demi pour aller s'installer au Pérou.
De cette période, ce qui se détache c'est bien sOr sa recherche du
fameux « Monastère de la fraternité des sept rayons » qui sera au cen-
tre de son dernier livre, Le secret des Andes. Livre qui raconte, entre
autres choses, l'histoire du groupe mené par Je leader Williamson parti
sur les traces de ce Monastère des Sept rayons et de légendaires Cités
Perdues au cœur de la forêt amazonienne. Dans un chapitre de mon
livre Extraterrestres: le contact a déjà eu lieu j'explique en détail les
raisons qui ont poussé Williamson à utiliser le pseudonyme de Brother
Philip pour son dernier ouvrage.
334
Annexes
335
"Ils" sont là !
Une autre découverte que j'ai faite récemment, liée à son décès, c'est
que Williamson repose - enfin ses cendres, puisqu'il a été incinéré -
336
Annexes
Il y a une autre tombe que vous connaissez à coup sûr et qui se trouve
également dans ce même cimetière d' Arlington ... c'est celle de
George Adamski ... Williamson et Adamski se trouvent donc à une
centaine de mètres l'un de l'autre ... cela aussi était INCONNU il y a
quelques mois ... Non pas le fait qu' Adamski soit enterré à Arlington,
ceci était connu, mais le fait qu 'Adamski et Williamson soient dans le
même cimetière. C'était inconnu jusqu'en 2012 .. .
Conclusion
Voilà nous avons vu les grandes séquences des « trois vies de George
Hunt Williamson ». Ce que j'ai voulu montrer aussi au travers de ce
rapide tour d'horizon c'est combien George Hunt Williamson avait été
un précurseur, un pionnier. Il mérite vraiment ces titres de précurseur
ou de pionnier puisque comme nous l'avons vu:
• Il fut témoin de la première rencontre avec un extraterrestre
•Il fut le premier à déchiffrer un message laissé par un extraterrestre
• Il fut le premier à écrire un livre sur des contacts extraterrestres par
radio.
•Il fut le premier à conceptualiser la théorie des Ancien Astronautes
•Il fut le premier à lier le Pérou et les extraterrestres
•Il fut le premier à populariser les lignes de Nazca dans un livre.
•Il fut le premier à lier les légendes des tribus indiennes avec les ovnis
•Et pour finir sur une note japonaise c'est lui le premier qui fit un lien
entre les statues Dogu et les visiteurs extraterrestres du passé.
Voilà, j'espère que vous aurez appris certaines choses ce soir et que
cela vous donnera envie d'en savoir plus en lisant mon livre Extrater-
restres: le contact a déjà eu lieu publié aux éditions JMG Le Temps
Présent. Je vous remercie pour votre écoute attentive.
337
Annexe Ill
Les originaux des lettres des annexes III, IV, V, VI et VII font partie
des archives de Michel Zirger. (Traduction Michel Zirger)
339
"Ils" sont là !
340
Annexes
341
"Ils" sont là !
les Hopis!). Howard précisa qu'il lui avait semblé que j'étais censé
porter la corde rouge de laine d'une certaine façon comme une bande,
une ceinture, etc. S'il n'était pas sûr quant à la façon dont je devais l'u-
tiliser, il était sûr par contre de la façon dont elle m'avait été remise.
Howard dit m'avoir vu alors être conduit vers une échelle, y monter et
sortir de la Kiva... à l'entrée j'ai été à nouveau aspergé d'eau et cette
fois également avec de farine de maïs sacrée. Alors nous avons tous
marché jusqu'au centre de la place du village situé au sommet d'une
haute mesa ... Là, le groupe d'indiens s'approcha, et m'encercla .. . Je
me suis tourné pour faire face directement à l'EST ... Il y avait une
émotion incroyable (Howard en avait les larmes aux yeux ... Il fixait
intensément la vision maintenant!) ... Il y avait un sentiment d'amour
et d'entente, de vraie fraternité; de la farine de maïs était jetée, et tout à
coup, provenant de cette farine de maïs, mêlé à un déplacement de
vent doux, il y eut un flash brillant, un grand battement d'ailes et rapi-
dement, d'où je me tenais, est monté un faucon magnifique et gigan-
tesque ... il est monté de plus en plus haut et encore plus haut!
342
Annexes
343
Annexe IV
345
"Ils" sont là !
Howard H. Wells m'a dit qu'il avait rencontré JESS STEARN en 1968
346
Annexes
S ',\ L
347
Annexe V
349
"Ils" sont là !
350
Annexes
351
"Ils" sont là !
352
Annexes
Cela signifie qu'il y a plus de cinq mille ans des Japonais étaient venus
en Amérique du Sud [dans la région de Valdivia, N.D.A.] et revinrent
une nouvelle fois vers 500 av. J.-C. Mais faut-il s'en tenir à ces deux
contacts? Je (GHW) crois pour ma part qu'il y en eut beaucoup, beau-
coup plus, y compris l'arrivée de la noblesse inca et le début de la for-
mation du grand Empire inca. Je ne dirais pas que le commerce fleuris-
sait en ces temps anciens, mais il se pratiquait certainement beaucoup
plus que nous ne lavions cru jusqu'alors!
Quant à la date de 500 av. J .-C, rappelons que le Gautama Bouddha
exerça son influence en Inde à peu près à cette même période au
VIe siècle av. J .-C. Que signifie dès lors la présence en Amérique du
Sud de figurines en céramique semblables au Bouddha? Les adeptes
missionnaires de « l 'Éveillé » durent arriver en Amérique du Sud
apportant la sagesse du grand dispensateur. Je (GHW) crois qu'ils
pénétrèrent en Amérique du Nord et descendirent au moins jusqu'à
1' Arizona et le Nouveau Mexique, établissant même au passage des
monastères en Californie. Je crois qu'ils établirent des missions parmi
les Hopis et d'autres tribus indiennes Pueblo. Leurs clochettes
métalliques ont été retrouvées dans divers sites et j'en possède cer-
taines moi-même (GHW). Ma collègue, Dame Thelma Dunlap, a con-
sacré una partie de sa vie à accumuler des éléments qui démontrent
que des missionnaires Bouddhistes se trouvaient dans le Sud-Ouest
américain dans les temps reculés.
Tout cela sera relaté dans des livres à venir. La découverte d 'Evans-
Meggers était de la dynamite scientifique qu'il fallait manipuler déli-
catement avec tout le « coton » académique nécessaire. L'approche
353
"Ils" sont là !
prudente de leur rapport final reflète cette pleine conscience que les
sensationnelles découvertes équatoriennes sont autant d' « obus »
potentiels dans la bataille rangée qui sévit en archéologie américaine,
le vieux combat entre les diffusionnistes et les interventionnistes
indépendants, pour utiliser les termes maladroits mais en usage.
Quelque chose de considérable se joue sur le résultat de cette bataille
d'érudits. Je (GHW) suis ravi d'avoir été le tout premier archéologue à
suggérer et croire en cette théorie des contacts transpacifiques (dans la
mesure où elle touche spécifiquement au Japon, à l'Équateur et au
Pérou). Mes idées furent ultérieurement confirmées lors de mes ses-
sions de channeling - plus de douze ans avant les rapports de 1966 ! Et
dix-sept ans avant 1966 je l'avais déjà formulée!
354
Annexes
leur sonar détecta des formes géométriques sur le fond jusque-là uni-
forme.
De plus, les caméras recueillirent des clichés montrant des colonnes à
l'aspect étrange, certaines d'entre elles paraissant présenter quelque
forme d'écriture.
355
Annexe VI
357
"Ils" sont là !
';~ac•. !&Or• 1.1:1 Jkd-.; . . ' l?f: w• ;10~1' r . . ideoce 11:1 Chapala
k ~· :,:·-~.-:~~(~;,;~~~=~'::.::· i•vi. . . .
. \o: 'À 'fiït' O . r4, :nov•Ji!.• • . wberê' :w• •;ç.•o.11 to ••• you, llt11"ortUn.t·lJ
I.uq a• .,it à:•efi&, imd wirà .4:,f ~-~t ber aosence,
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358
Annexes
C'est une bien grande joie d'apprendre que vous êtes à nouveau au
Mexique. Nous espérons que votre résidence de Chapala vous donnera
pleine et entière satisfaction.
Madame Rueda nous a également informés que vous aviez trouvé une
maison bien plus grande que celle à laquelle vous vous attendiez; c'est
néanmoins toujours préférable d'avoir une maison plus grande que
nécessaire plutôt que le contraire, et nous ne doutons pas qu'avec un
peu de temps vous saurez faire usage de cette espace supplémentaire.
Aujourd'hui le Président de la République (du Mexique, Adolfo L6pez
Mateos, ND.A.) a entamé un voyage officiel dans quelques états (en
bordure) du Pacifique, l'un d'eux Jalisco (l'état où vous vivez actuelle-
ment). Un de nos bons amis, l'ingénieur Ramirez Ulloa, est membre
de la délégation officielle, peut-être qu'avant de partir pour cette ville
(sic), vous pourrez vous voir, bien que cela soit très difficile, sinon
vous le rencontrerez à Mexico.
J'attends avec le plus grand intérêt cette occasic:m d'avoir une longue
conversation avec vous, aussi je me réjouis de votre arrivée.
Bien cordialement,
Luis G. Sevilla
359
"Ils" sont là
360
Annexe VII
361
"Ils" sont là !
Rey d 'Aquila
362
Annexe VIII
Origines et significations des légendes
et prophécies indiennes
dans le Sud-Ouest américain
363
"Ils" sont là !
« Un fil ancestral descend loin dans le sud, là où les cimes des mon-
tagnes touchent le ciel et où /'Oiseau-Tonnerre traverse les éclairs. Il y
a un fil d'or qui va jusqu'à Tollan, l'imposante et magnifique Tula,
tandis que par certaines de nos mères un fil blanc court dans les
paroles du Prophète. Dites à mes jeunes hommes d'écouter!»
La branche des Indiens Dénés, que l'on connaît comme les Navajos,
possède une légende selon laquelle ils rencontrèrent jadis le Prophète
et furent témoin de son pouvoir suprême de !'Esprit de Vie
364
Annexes
365
"Ils" sont là !
Aussi tragique que tout cela puisse paraître, l'homme blanc n'avait pas
encore fait son apparition. Sécheresses, épidémies et tremblements de
terre annoncèrent le prophétique et redouté accomplissement à venir.
Quand Cortès accosta en 1519, les neuf cycles de l'Enfer débutèrent,
basés sur le système calendaire Vénusien de la pierre sacrée dite « du
Soleil » ou « Calendrier Aztèque ». L'homme blanc chercha à piller,
assoiffé qu'il était de trésors et de territoires. Les atrocités et les injus-
tices commises envers tous les Indiens des Amériques n'ont jamais
vraiment diminué, quoiqu'aujourd'hui nous soyons passés à un type
d'oppression légaliste.
366
Annexes
Black Elk (Élan Noir), un saint homme du peuple Sioux, raconte une
vision dans laquelle il vit l'étoile de l'aube (Vénus) monter à l'est et
entendit une voix lui dire: « Ce sera un des leurs, et qui le verra, verra
beaucoup plus, car de là vient la sagesse; et ceux qui ne le verront pas
seront dans les ténèbres». Les Iroquois ont une prophétie qui dit que
pendant les temps difficiles engendrés dans ce monde par les forces
matérialistes, ils seront inspirés par un nouveau Message important
venant de l'est, un message qui viendra d'un homme. Et dans Warriors
of the Rainbow (Guerriers de I' Arc-en-ciel), nous lisons que Quetzal-
coatl prophétisa que plusieurs centaines d'années après l'arrivée ini-
tiale de l'homme blanc, d'autres hommes blancs se présenteraient aux
Indiens avec des pieds comme des griffes de colombe. C'est alors que
Quetzalcoatl lui-même reviendrait.
367
"Ils" sont là !
Selon une prophétie Hopi : « Dans les derniers jours, des lumières
seront vues dans le ciel et elles observeront le peuple Hopi pour voir
s'ils suivent le Plan de Vie, puis ces lumières en référeront au vrai
frère blanc à l'est et lui diront quand le temps sera venu pour Lui de
réapparaitre. »Les Hopis savent qu'il y aura deux précurseurs du
« vrai frère blanc » qui témoigneront pour Lui. Un messager apportera
le signe du Swastika1 (l'ancien symbole universel) et l'autre portera un
Disque Solaire2. Cette prophétie est gravée sur de très vieilles tablettes
sacrées en pierre, conservées par le Clan de Feu des Hopis depuis des
siècles.
Cette prophétie s'est réalisée. Les Chefs religieux Hopis ont d'ailleurs
porté à la connaissance du gouvernement américain cette retentissante
information, car elle ne concerne pas seulement les peuples indiens
dans leur ensemble, mais tous ceux qui s'éveillent au Message nou-
veau. La vérité ouvre les consciences et permet de comprendre
pourquoi des vaisseaux d'origine interplanétaire viennent aujourd'hui.
Ces vaisseaux extraterrestres présents dans nos cieux révèlent dans
toute sa gloire la Fraternité des Hommes ainsi qu'une voie nouvelle de
paix pour cette humanité. L'ensemble de la civilisation de cette planète
acceptera-t-elle le nouveau Message?
368
Annexe IX
Cet article doit être vu comme une suite à mon article, Adamski's For-
gotten Photograph (La photo oubliée d' Adamski) paru dans l'édition
anglaise du magazine Nexus de Juin-Juillet 2015 (volume XXII,
Numéro 4), puisqu'il se peut que nous soyons ici en présence de la
« preuve » ultime quant à la réalité de la rencontre de George Adamski
avec un extraterrestre d'apparence humaine le 20 novembre 1952 dans
le désert californien, près de Desert Center.
Dans mon article pour Nexus, dans lequel je faisais déjà ressortir un
élément de preuve négligé par les dénégateurs,j'avais mentionné l'ou-
vrage de Michel Zirger et Maurizio Martinelli, Extraterrestres: le con-
tact a déjà eu lieu, publié dans sa version française en octobre 2015.
Depuis une traduction anglaise a paru sous le titre Mystical Journey -
The Jncredible Life of George Hunt Williamson aux éditions
Verdechiaro.
Cependant, je suis tombé sur quelque chose de très étrange dans ce
369
"Ils" sont là !
Bien sûr, le système solaire classique à 9 planètes était déjà connu bien
avant 1952 et cela n'a rien de remarquable en soi. Néanmoins, ce sché-
ma "alien" montre plus de 9 mondes tournant autour de notre soleil.
370
Annexes
371
Notes et références
Préface
Chapitre 1
373
"Ils" sont là !
pp. 142-144. Édition originale anglaise: Alien Base, Century, Londres, 1998,
pp. 153-155.
6. Lettre à l'auteur. Voir aussi les chapitres III et IV
7.Ats forum
(http://www.abovetopsecret.com/forum/thread554264/pg 12), relayée ensuite
sur:
forum.davidicke.com/showthread.php ?t=203316&page=5
8. Frank E. Stranges, Stranger at the Pentagon, Inner Light Publications,
1967.
9. Sélection du Reader's Digest (édition française), juillet, 1966, article de
John G. Fuller, Soucoupes volantes ou fantômes de l'espace.
10. Leslie et Adamski, Flying Saucers Have Landed, op. cit., p. 209 (Dans la
version française de La Colombe cette image se trouve p. 216 et pour celle de
J'ai lu, p. 253.)
Chapitre2
1. Joscelyn Godwin, Atlantis and the Cycles of Time, Inner Traditions,
Rochester, Vermont, 2011, pp. 272-273.
2. Jacques Vallée, Messengers of Deception, And/Or Press, Berkeley, Califor-
nia, 1979, p. 103. (Édition française, Ovni: la grande manipulation, Éditions
du Rocher, Monaco, 1983, p. 134.)
3. Ibid., p 84 et 103. (Version française, p. 112 et 134).
4. Aimé Michel, Mystérieux Objets Célestes, Éditions Arthaud, 1958, p. 366
5. Franck Edwards, Flying Saucers - Here and Now! Lyle Stuart, New York,
1967, p. 140 (édition utilisée par l'auteur pour sa traduction de l'extrait). Paru
en version française sous le titre Du nouveau sur les soucoupes volantes,
R. Laffont, 1968.
6. Donald H. Menzel et Lyle G . Boyd, The World of Flying Saucers, Double-
day, New York, 1963, p. 203.
7. Cedric Allingham, Flying Saucer from Mars, British Book Center, New
York, 1955, photo p. 112.
8. Brad Steiger, The Fellowship, Dolphin Book-Doubleday, New York, 1988,
p.30.
374
Notes
375
"Ils" sont là !
lA Te"e est le seul objet avec le Soleü qui puissent être vus. Bien que cer-
tains aient rapporté avoir vu des planètes depuis la surface, je n'ai moi-
même pas vu de planètes depuis la suiface, mais je présume qu 'elles pour-
raient être visibles. ( ...) » [The sky is deep black when viewed from the
Moon, as it is when viewed from cislunar space - the space between the
Earth and the Moon. The Earth is the only visible abject other than the Sun
that can be seen. Although there have been some reports of seeing planets, I
myself did not see planets from the suiface, but I suspect they might be visi-
ble.( ...)] Neil Armstrong interviewé par Patrick Moore, BBC 1970.
Chapitre3
1. Stefano Breccia, Contattismi di massa, Nexus Edizioni, 2007.
Version anglaise publiée sous le titre: Mass Contacts,Author House, 2009.
2. George Hunt Williamson et Alfred C. Bailey, The Saucers Speak! New
Age Publishing, Los Angeles, CA, février 1954. Je rappelle que The Saucers
Speak! (les soucoupes parlent!) fut« expurgé» par Williams Dudley Pelley.
Pelley lut en effet le manuscrit des Soucoupes Parlent! quelques jours avant
l'impression et rencontra l'éditeur pour évoquer la nécessité qu'aurait tout le
matériel, surtout les transcriptions (radio), à être « repeaufiné ». Il en parla
aussi en détail avec Williamson au téléphone. Selon ce qu'écrit Pelley dans
un article publié dans le numéro du 27 février 1954 de son magazine Valor,
Williarnson et l'éditeur auraient acquiescé à certaines de ses recommanda-
tions et pratiqué des changements à la dernière minute. Et Pelley de conclure
ainsi sur ce point: « mais cet après-midi, en lisant le texte dans son édition
brochée avec jaquette, je me suis particulièrement réjoui de voir que la plu-
part du matériel incriminé avait été éliminé et qu'un livre tout àfait excellent
avait été réalisé, quoiqu 'esthétiquement il eût mérité un format plus valo-
risant.» Voir aussi à ce sujet le chapitre VIII, GHW et l'extrême droite.
3. /bid., pp. 51-52.
4. lbid., p. 88
5. Stefano Breccia, Mass Contacts, op. cit., pp. 305-306.
6. George Hunt Williarnson, The Saucers Speak, op. cit., p. 46.
7. 1) Stefano Breccia, Contassimi di massa, op. cit. (version anglaise: Mass
Contact, op. cit.) 2) 50 years of Amicizia (Friendship), Éditeur Warren P.
Aston, 2013 .
376
Notes
Chapitre4
1. Alberto Perego, Sono extraterrestri,Alper, Roma, 1958.
377
"Ils" sont là !
2. Idem, L'aviazione di a/tri pianeti opera tra noi, C.I.S.A.E.R., Roma, 1963,
p.534
3. Idem, Svelato il mistero dei dischi volanti, La Tipografica, Roma, 1957.
4. Neville Spearman, Londres, photos en regard de la page 64. Édition ita ·
lienne, Storia dei dischi volanti, edizioni Mediterranee, 1973.
5. Ces deux photos furent également publiées sans plus de commentaire dans
la Flying Saucer Review, JAN .- FEB. 1959, Vol. 5 No 1, p. 9, revue dont
Brinsley le Poer Trench était alors l'éditeur. La légende est: "Les deux pho-
tos de cette page montrent une soucoupe photographiée au-dessus de
Pescara, Italie, en septembre 1957".
6. Alberto Perego, L'aviazione di altri pianeti opera tra noi, op. cit., p. 191,
et Stefano Breccia, Contattismi di massa, op.cit. , photo n° 27, p. 409, ou
Mass Contacts, op.cit., p. 363, photo n° 52.
7. Perego, Ibid., pp. 78 et 192.
8. Première série (27 septembre 1957): Perego, Sono extraterrestri, op.cit.,
p. 88. Breccia, Contattismi di massa, op.cit., Photos n° 8 et 10, pp. 400-401
ou Mass Contacts, op.cit., photos n° 32 et 34, pp. 353-354.
9. On retrouve cette photo en couverture du second livre de Breccia, 50 Years
ofAmicizia, sans date ...
10. Deuxième série (octobre 1957): Photo 1: Perego, Sono extraterrestri,
op.cit., p. 70 (en bas à droite). Photo 2 : Perego, Idem, p. 71. Le Poer Trench,
The Flying Saucer Story, op. cit., (voir note 4) photo du haut. Breccia, Con-
tattismi di massa, op.cit., p. 400, photo 9, /Mass Contacts, p 353, photo 33,
Perego, L'aviazione di altri pianeti opera tra noi, op.cit., p. 191. Photo 3:
Perego, Idem, p. 71 en haut. Le Poer Trench, Idem, photo du bas. Photo 4:
Breccia, Contattismi di massa, op.cit., p. 409, photo 27 /Mass Contacts,
p. 363, photo 52. Perego, L'aviazioni di altri pianeti opera tra noi, op. cit.,
p. 192. Photo 5: Perego, Sono extraterrestri, op.cit., p. 67 et quatrième de
couverture. Idem, L'aviazioni di altri pianeti opera tra noi, op. cit., p . 471.
Photo 6: Perego, L'aviazioni di altri pianeti opera tra noi, op. cit., p. 78.
11. dans son deuxième livre, 50 Years of Amicizia, Stefano Breccia (t 2012)
révèle en page 109 le nom de l'un d'entre eux: Giancarlo De Carlo.
12. Domenica del Corriere, 15 avril 1962, p. 18
13. Domenica del Corriere, 15 avril 1962, pp. 16-17. Une photo non publiée
dans l'hebdomadaire se trouve dans Contattismi di massa de Breccia, photo
378
Notes
n° 28, p. 410, et dans sa version anglaise, Mass Contact, photo n° 53, p. 364.
Ce qui nous fait cinq photos connues pour cette série.
14. Alberto Perego, Gli extraterrestri sono tornati, C.I.S.A.E.R., Rome,
1970.
15. Ces mêmes photos furent publiées précédemment en 1961 dans )'hebdo-
madaire Settimana lncom lllustrata du 30 août 1961. Ghibaudi y écrira une
rubrique ovni du n° 31 (du 20 août) au n° 38 (du 17 septembre) de cette
année-là, poursuivant l'année suivante sur plusieurs numéros.
16. Timothy Good, Contacts extraterrestres, Presses du Chatelet, Paris, 1999,
premier cahier photo, p. xii. Édition originale anglaise: Alien Base, Century,
Londres, 1998, photo p. xii.
17. Domenica del Corriere du 22 avril 1962, p. 6.
18. Cité par Stefano Breccia, 50 Years of Amicizia, op.cit., p. 174. Voir aussi
Paolo Di Girolamo, Noie loro, Ed. Nexus, 2008.
19.Breccia,/bid.,p. 173
20. Domenica del Corriere du 22 avril 1962, p. 6.
21. Probablement prise en 1957. L'objet discoïdal est identique à celui de la
série d'octobre 1957. La coupole est visible.
22. Photo de 1974. Voir Breccia, 50 years of Amicizia, op. cit., p. 233. Simi-
laire à celui photographié par De Lama le 12-02-1962.
23. Frank Scully, Behind the Flying Saucers, Henry Holt, N. Y., 1950. Très
bonne traduction française de Paul Toutchkov publiée en 1951 aux éditions
Del Duca - Paris sous le titre Le mystère des soucoupes volantes.
24. Breccia, 50 years ofAmicizia, op.cit., pp. 114-115
25. Au sujet de Madeleine Rodeffer voir le chapitre Il
26. Breccia, 50 years ofAmicizia, op.cit., p. 114
27.lbid.,p.173.
28. Perego, L'aviazione di a/tri pianeti opera tra noi, op.cit., pp. 533-534
29. Breccia, Contattismi di massa, op.cit., p. 228.
30. /bid., p. 195.
31. Ibid., pp. 218-219
32. Ivan Ceci, Alberto Perego, Lampi di Stampa, Milano, 20 JO, p. 130
379
"Ils" sont là !
Chapitres
1. Voir Michel Zirger, Extraterrestres: le contact a déjà eu lieu, éditions Le
temps présent, 2015, pp. 52 et 377.
2. The Sky People, Neville Spearman, Londres, 1960. Version française aux
éditions J'ai lu, 1976.
3. Men Among Mankind, Neville Spearman, Londres, 1962. Version
française aux éditions J'ai lu, 1975.
4. Une de ces visions qui figure dans le carnet des dernières années de sa vie
est si frappante que j'avais préféré ne pas en toucher mot dans le précédent
livre et pensais la garder à jamais enfouie à la connaissance. Mais bon la
voilà:
« 1984
Lun., 29 oct. Minuit
Dans le salon (alors que j'étais éveillé) j'ai vu le "Seigneur des Ténèbres"
grandeur nature, en bure de moine, rouge / marron foncé, avec la capuche
relevée. Dans sa main droite il tenait une baguette de sorcier métallique
longue d'à-peu-près J mètre 20. Sa main gauche était levée comme en signe
de salut. Les orbites de ses yeux étaient vides /noirs. Puis ses yeux ont com-
mencé à briller d'une lueur rouge! Sur son front il y avait ce qui semblait
être des lettres en tibétain (ou en hébreux?) - toutes en flammes rouges! (son
titre ?) D'autres présences (des démons ?) l'accompagnaient - il semblait se
trouver dans une grande salle en pierre à l'intérieur d'une tour. »
En fait, comme Warren P. Aston m'en fit la remarque, cette« vision» pour-
rait tout à fait être perçue comme positive pour G. H. Williamson, car dans le
Christianisme, l'Islam, le Mormonisme, les textes relatifs à Énoch, etc., le
Diable/ Je Malin/ le Tentateur apparaît toujours à des moments significatifs
(p. ex. lorsque Jésus jeûne 40 jours dans Je désert) faisant une ultime tentative
afin d'obtenir allégeance ...
5. Concernant Wellesley Tudor Pole, voir l'importante biographie due à
Gerry Fenge, The Two Worlds of Wellesley Tudor Pole, Starseed Publications,
Everett, WA, 2010.
6. Chalice Weil.
380
Notes
7. The Silent Road. Des extraits de La route silencieuse furent traduits par
Simone Saint-Clair pour son livre La route du Graal: Avec des extraits de La
route silencieuse, aux éditions La colombe, 1963
8. Road in the Sky, Neville spearman, Londres, 1959.
9. Secret of the Andes, p. 83. Ed. Neville Spearman, Londres, 1961.
10. Conférence: New Questfor the Holy Grail donnée le mercredi 13 octobre
1960 à Pasadena, CA, à l'Independent Order of Odd Fellows (IOOF) Hall,
715 N. Los Robles Ave., à 20:00. « ( ...)j'ai l'intention d'écrire un livre sur le
sujet, mais cela risque de prendre plusieurs années avant que je puisse m 'y
atteler; j'ai tellement d 'autres choses à faire d'abord ( .. .) »
11. New Quest for the Holy Grail.
12. Footprints of Prophecy.
13. Il fera bien quelques rares conférences et publiera un ou deux papiers
mais uniquement sous le nom de Michel d'Obrenovic.
Chapitre6
1. Traduction de l'auteur. Voir aussi : Éditions J'ai Lu, p. 65. Éditions
anglaise, The Sky People, Neville Spearman, Londres, 1960, p. 75.
2. Ézéchiel, traduction et commentaires de Le Maistre de Sacy, 1717, p. 9.
3. Secret Places of the Lion, Neville Spearman, Londres, 1958, pp. 17 et 19.
Ed. J'ai lu, pp. 36 et 39.
4. Other Tongues- Other Flesh, op.cit., p. 225
5. Avant le contact du 20 novembre 1952 Williamson resta deux ou trois
jours chez Adamski au début de novembre, et c'est tout. Il ne fit pas « des
visites régulières» ni ne devint« membre de la secte d'Adamski basée sur la
Théosophie » comme il est affirmé sur « Wikipedia, the free encyclopedia ».
À ce jour de novembre 2013, ce texte de Wikipedia sur George Hunt
Williamson contient un grand nombre de contre-vérités et de ragots qu'il
serait impératif de corriger.
6. Lettre de George Hunt Williamson, magazine Valor du 29 août 1953, p. 4:
« However, the Air Force did observe the landing from above and took pic-
tures of it. »(Page du magazine aimablement fournie à l'auteur par le spécia ·
liste de Pelley, Vance Pollock)
381
"Ils" sont là !
Chapitre7
1. George Hunt Williamson, Other Tongues - Other Flesh, Amherst Press,
Amherst, Wisconcin, 1953.
2. William Dudley Pelley, Star Guests, Soulcraft Press, Inc., Noblesville,
Indiana, 1950, 318 pages.
3. George Hunt Williamson, Saucer Symposium, magazine Valor du samedi
382
Notes
383
"Ils" sont là !
25. Ofeo M. Angelucci, The Secret of the Saucers (édité par Ray Palmer),
Amherst Press, 1955, p. 34.
26. Id., Mystic Magazine (édité par Raymond Palmer), novembre 1953, pp
55-57 (Texte repris légèrement remanié dans son livre The Secret of the
Saucers, op. cit., pp. 3-7. Cité par Williamson dans Other Tongues - Other
Flesh, op. cit., pp. 257-258.
27. George Hunt Williamson, Other Tongues- Other Flesh, op. cit., p. 213.
28. Id. et John McCoy, UFOs Confidential, Essene Press, Corpus Christi,
Texas, 1958,p.25
29. Fred Nadis, The Manfrom Mars, Tarcher/Penguin, 2013, p. 7 et 21.
30. George Van Tassel, I rode a Flying Saucer, New Age Publishing, Los
Angeles, 1953.
31. Gray Barker, Gray Barker at Giant Rock, Saucerian Publications, Clarks-
burg, West Virginia, 1976, p. 13: « Il semble que la méthode de communica-
tion qu'ils utilisaient impliquait un instrument appelé le "RAYON-OMNI"
(OMNl-BEAM). »
32. Zirger-Martinelli, op.cit., pp. 309-310.
33. You Tube. Vidéo: « Uri Geller, Criss Angel, and 9JJ (September Il,
2001) » ou « Criss Angel Gets owned by Uri Geller!!! » ou encore « The
phenomenon Mystery ». Il s'agit du même extrait vidéo sous trois titres dif-
férents.
34. Voir par exemple sur Internet: "The night aliens called on Lennon," Tele-
graph.co.uk. Culture
35. Conférence de Serge Reiver Nazare «Vénus et les Vénusiens» présentée
par le groupement ufologique C .E.O.F Pertuis (Visible sur You Tube)
36. Brad et Francie Steiger, The Star People, Berkley, New York, 1981
37. Note: « *Pour d'autres ouvrages traitant des intéractions physiques
entre les "dieux du ciel" et les Terriens, ainsi que l'interprétation de la Bible,
voir Autres langues, Autres chairs de George Hunt Williamson, et Le peuple
du ciel de Brinsley Le Poer Trench. » (Brad et Francie Steiger, The Star Peo-
ple, op. cit., p. 35)
38. George Hunt Williamson, Traveling the Path Back to the Road in the Sky
(réédition de Road in the Sky), Inner Light Publication, New Brunswick,
New Jersey, 2012, p. 27.
384
Notes
39. Brad Steiger, documentaire TV, Mysteries of 1ïme and Space: the truth
about UFO's and ET's,Atlan Productions, 1982.
40. Brad et Francie Steiger, The Star People, op. cit., p. 42.
41. George Hunt Williarnson, Other Tangues - Other Flesh, op. cit., p. 207
et 210
42. Brad et Francie Steiger, Discover Your Past Lives, Dell Publishing, New
York, 1981 , et Francie Steiger, Reflections from An Angel's Eyes, Berkley,
New York, 1982.
43. George Hunt Williarnson, Traveling the Path Back to the Road in the Sky,
op. cit., pp. 27-28
44. Scott Mandelker, From Elsewhere: Being ET in America, (Préface de
Brad Steiger), Birch Lane Press, New York, 1995.
45. Carla Lisbeth Rueckert, A Wanderer's Handbook (abrégé par Jim McCar-
ty), L/L Research, Louisville, Kentucky, 2001.
46. Don Elkins (avec Carla Rueckert), Secrets of the UFO, L/L Research,
Louisville, Kentucky, 1977, pp. 63-64.
47. Zirger-Martinelli, op.cit., pp. 113-114 et 317-347.
48. The Ra Material: The Law of One, Book V, RA, Fragment 5, session 12,
28 janvier, 1981, UL Research, Louisville, Kentuky, 1998, p. 25.
Chapitre 8
1. Jacques Vallée, Forbidden Science: Journals 1957-1969, North Atlantic
Books, Berkeley, 1992, p. 62.
Édition française, Science Interdite Journal 1957-1969, O.P. Éditions, Mar-
seille, 1997, p. 58.
2. Malheureusement, l'éditeur (La Colombe, 1954) de cette première et
excellente traduction française a cru bon de devoir horriblement « retou-
cher » les photos les plus intéressantes prises par Adarnski. Ce sont les plus
mauvaises reproductions de photos d' Adamski que l'on puisse avoir. Un vrai
massacre! Et c'est bien entendu ces « reproductions » qu'utilisent les scep-
tiques français pour faire leur travail de sape.
3. Jacques Vallée. Messengers of Deception, And/Or Press, Berkeley, Califor-
nia, 1979, p. 84 et p. 103
385
"Ils" sont là !
386
Notes
15. Nick Redfem, Contactees, Career Press, Franklin Lakes, 2010, New Jer-
sey p. 43: « ( ... ) Adamski's racial and near-Nazi views. »
16. James W. Moseley, Shocking/y Close to the Truth, op. cit., p. 137.
17. Nick Redfem, op. cit., p. 43
18. Ibid., p. 36, et Nick Redfem, On the Trait of the Saucer Spies, Anomalist
Books, San Antonio, Texas, 2006, p. 37. Voir aussi, William Moore, FBI
« George Adamski » FILE, reprinted by William L. Moore Publication &
Research, Prescott,Arizona, p. 9.
19. a) Nick Redfem, Contactees, op. cit., p. 38. b) Nick Refem, On the trait
of the Saucer Spies, op. cit., p. 39. c) G.H. Williamson, Road in the Sky,
introduction de Nick Redfern, ed. by Timothy Green Beckley, New
Brunswick. New Jersey, 2012, p. 23.
20. Jacques Vallée, Messengers of Deception, op. cit., p 193.
(édition française, p. 238)
21. William Dudley Pelley, magazine Valor du samedi 14 mai 1955, p. 8.
Page aimablement communiquée par le spécialiste de Pelley, Vance Pollock
22. George Hunt Williamson, magazine Valor du 17 avril 1954, «Rie»
Williamson takes His New Post
(Page du magazine aimablement communiquée par le spécialite de Pelley,
Vance Pollock)
23. William Dudley Pelley, magazine Valor du 27 février 1954, p. 13.
(Page du magazine aimablement communiquée à l'auteur par le spécialiste
de Pelley, Vance Pollock)
24. Id., magazine Valordu 18 décembre 1954, p. 9.
(Page aimablement communiquée à l'auteur par le spécialiste de Pelley,
Vance Pollock)
Chapitre9
1. George Hunt Williamson, Road in the Sky, Spearman, Londres, 1959,
p. 171.
2. Ibid., p. 74
3. Le premier ne fut PAS James W. Moseley comme nous pouvons le lire
387
"Ils" sont là !
388
Notes
Chapitre 10
l. Daniel K. Ross, UFO's and the Complete Evidence from Space, Pintado
Publishing, Californie, 1987.
2. Voir chapitre 1
3. Daniel K. Ross, op. cit., p. 5.
4. La véritable orthographe est « Blob » du nom de son ex-mari allemand,
mais beaucoup de ses amis américains, ou même des journalistes, en sont
venus à écrire « Blobe »,car un nom de famille comme« Blob » sans « e »
est très lourd à porter toute une vie ... Personne ne porte un nom tel que
« Blob » aux États-Unis, trop dépréciatif.
5. Cosmic Bulletin, juin 1964
6. Cette photo ne peut être reprise ici pour des raisons de droits de reproduc-
tion. On la trouvera dans le numéro 134 (Autumn 1996) de la revue japo-
naise éditée par Hachiro Kubota, UFO Contactee, en page 40.
7. Chez British Book Center à New York et chez Werner Laurie à Londre, en
fait les maisons d'édition d'origine.
8. Chez Wamer Paperback Library Publishers à New York.
9. Extraits d'une lettre du 22 avril 1992 de Daniel Ross à l'auteur, et d'une
autre, destinée à Charlotte Blob, écrite un jour après 1'observation.
389
"Ils" sont là !
10. George Adamski, Science of Life - Study Course, Vista, Californie, 1964.
11. Voir annexe VI.
12. Catherine Reid est incidemment la personne qui fit le dessin « du sym-
bole de Fraternité Cosmique » ou « de l' Amitié Interplanétaire » (deux
paumes l'une contre l'autre) illustrant le dos de la page de faux-titre du livre
de 1969 de Fred Steckling, Why Are They Here? (Pourquoi sont-ils ici?)
[Vantage Press]. Dessin réutilisé sur la quatrième de couverture de la très
attendue nouvelle édition de 2016 du livre d' Adamski, Flying Saucers
Farewell (Adieu aux soucoupes volantes), publiée par la George Adamski
Foundation sous le titre Behind the Flying Saucer Mystery li (Derrière le
mystère des soucoupes volantes Il). Notons aussi au passage que c'est Char-
lotte Blob qui écrivit la Préface de Why Are They Here?
13. Voir chapitre II.
14. Carol A. Honey (1928-2007) fut un personnage trouble qui assuma pen-
dant un temps le poste laissé vacant fin 1961 par lancienne secrétaire
d'Adamski, Lucy McGinnis. En 1964, Adamski accusera Honey, dans un
enregistrement privé que je possède, d'avoir entre autres, intrigué à partir de
1959 pour que Lucy McGinnis quitte son poste. Adamski étant absent pour
six mois en raison d'une longue tournée mondiale de conférences, Carol
Honey eut ainsi toute latitude pour influer sur la décision de Lucy qui traver-
sait alors une période de dépression. Honey ne fit rien pour l'encourager à
rester, bien au contraire. Lorsqu 'Adamski revint de cette tournée, il dit avoir
trouvé une ambiance exécrable. Adamski l'accuse également d'avoir voulu le
spolier de son activité. En 1963, il mit fin à sa collaboration avec Honey qui
dut, quelque temps après, arrêter la publication de sa Newsletter ayant perdu
la source principale de ses idées: George Adamski. Carol Honey retomba
vite dans l'oubli ou dans l'obscurité d'où Adamski l'avait fait émerger un
temps.
15. De nos jours, la situation est clarifiée: il est fermement établi que la
George Adamski Foundation, aujourd'hui représentée par Glenn Steckling,
est légalement la seule entité à avoir le contrôle des droits sur les livres, les
photos et les films de George Adamski; en d'autres termes, le seul endroit où
l'on puisse acquérir l'usage du matériel d'Adamski - ce qui n'était pas aussi
clair dans les années 1970, un flou juridique ayant subsisté après la dispari-
tion d' Adamski. Si son testament mentionnait bien comme héritière princi-
390
Notes
pale, Alice K. Wells, rien n'était précisé sur les « copyrights » en tant que
tels, d'où une quinzaine d'années de brouillard plus ou moins cosmique. En
1979, le brouillard fut légalement dissipé.
16. En fait, on peut entrevoir cette supposée préférence pour Charlotte Blob
déjà exprimée dans le Cosmic Bulletin de juin 1964 dans lequel G. Adamski
écrit: «Mais maintenant le temps est venu pour moi de choisir quelqu'un qui
se rapprochera le plus des critères exigés. Les Frères connaissent une telle
personne et la guide pour ce travail. Cette personne a accepté d'abandonner
toute la sécurité qu'elle avait jusqu'à présent et de s'en remettre désormais
au cosmos . Il ne lui sera pas difficile d'apprendre . » Sans la nommer,
Adamski faisait certainement ici référence à Charlotte Blob.
17. UFOContactee,(Summer 1992),N°117,p. 13.
18. Voir, par exemple, sur le site Internet
« preparemonosparaelcambio.blogspot.com. »,l'article Respetable Médico
Practic6 un Examen Ffsico a un Noble Hombre del Espacio, ou sur celui de
« ufoexperiences.blogspot.com », l'article Sighting and an "extraterrestrial
consultation" (September 29, 2005)
Annexe 1
1. Miriam Delicado évoque cette rencontre dans une interview de 2008
visionnable sur You Tube. Elle parle d'un groupe de personnages grands
comme des enfants et d'un couple d'adultes avec des yeux de couleur
« méditerranée » et aussi des cheveux blancs « comme neige », donc de
même apparence que les miens! J'ai pu avoir un échange de courriels avec
Miriam, qui , en raison de certains détails que seule quelqu'un ayant rencontré
ces personnages peut connaître, m'ont amené à conclure qu'elle avait dû ren-
contrer les mêmes que moi, ou apparentés aux miens.
2. Une illustration de la même scène, mais de bien meilleure qualité artis-
tique, se trouve dans le magazine de Hachire Kubota, UFO contactee (Win-
ter 1985, numéro 91) en pages 12 et 13. Pour des raisons de droits, elle ne
peut être reproduite ici.
Annexe3
1. Voir Zirger-Martinelli. Extraterrestres: le contact a déjà eu lieu, ed. Le
Temps Présent, 2015, p. 158
391
"Ils" sont là !
Annexe4
1. Voir chapitre V, G H. Williamson - Un témoin privilégié.
2. Zirger-Martinelli, Extraterrestres: le contact a déjà eu lieu, chapitre X, pp.
273-275.
3. /bid., p. 148.
4. Voir Annexe III, fin de l'extrait de la première lettre.
Annexes
l. Andrija Puharich, auteur du livre, Uri Geller. Voir Michel Zirger - Maur-
izio Martinelli, Extraterrestres: le contact a déjà eu lieu, Le Temps Présent,
2015, pp. 114, 242, 275 et 276.
2. Zirger-Martinelli, op.cit., pp. 114 et 275.
3. Williamson avait joint à cette lettre quatre photocopies des pages 148
à 155 de l'édition américaine(« Avon Books. No. 33779,1977 »)du livre de
Robert Charroux, L'énigme des Andes devenu en anglais The Mysteries of
the Andes (Les mystères des Andes).
4. Michel Zirger-Maurizio Martinelli, op.cit., page 338.
5. ll faut signaler que de manière à bien faire la césure avec sa nouvelle iden-
tité de Michel d'Obrenovic (depuis 1961), dans beaucoup de ses lettres,
George Hunt Williamson parle de lui à la troisième personne et non à la pre-
mière: « GHW » au lieu de « Je »
6. Michel Zirger-Maurizio Martinelli, op.cit., page 118-120 et 338.
7. lbid., p. 180.
392
Notes
Annexe 8
1. Ceci pourrait être une allusion au « Vénusien Orthon » rencontré par
George Adamski le 20 november 1952 près de Desert Center, CA, ou même
dans une certaine mesure à George Hunt Williamson - Note de Michel Zirger.
2. Cet autre messager est-il George Adamski? Voir au chapter 7, La marque
des Voyageurs - Note de Michel Zirger.
Tous les peuples, passés et présents, consignent événements et croyances
selon les mots et les significations les mieux adaptés à leur propre entende-
ment culturel. Notre culture occidentale voit les choses d'un point de vue
principalement technologique, par opposition à un point de vue
philosophique.
La prophétie des «tablettes sacrées en pierre » des Hopis s'est accomplie et
cela peut amplement être vérifié dans le compte rendu de George Adamski
formant la deuxième partie des Soucoupes volantes ont atterri.
Adamski relatera d'autres expériences et apportera des corrélations scien-
tifiques dans deux livres ultérieurs: Inside the Space Ships (À l 'intérieur des
vaisseaux spatiaux) [intitulé en édition de poche américaine Inside the Flying
Saucers - À l'intérieur des soucoupes volantes] et dans Flying Saucers
Farewell (Adieu aux soucoupes volantes) [intitulé en édition de poche améri-
caine Behind the Flying Saucer Mystery - Derrière le mystère des soucoupes
volantes].
Ouvrages de référence consultés pour cet article :
Tony Shearer, Lord of the Dawn, Naturegraph Pub., Healdsburg, Ca., 1971.
L. Taylor Hansen, He Walked the Americas, Amherst Press, Wis., 1963, pp.
13, 102.
Willoya and Brown, The Warriors of the Rainbow, Naturegraph Pub., 1962,
pp.22,54.
George Hunt Williamson, Road in the Sky, Neville Speannan, Londres, 1959,
pp. 165-217.
John Neihardt, Black Elk Speaks , Simon & Schuster, N.Y., 1963, p. 29.
Tom Hayden, The Love of Possession Isa Disease With Them , Holt, Rine-
hart, & Winston Pub., N .Y. 1972, p. 112.
D'autres livres importants en rapport avec le sujet:
Julia Seton, The Gospel of the Redman, Seton Village, Santa Fe, New Mexi-
393
CO, 1963.
Frank Waters, Book ofthe Hopi, Viking Press, N.Y., 1963.
David Villasefior, Tapestries in Sand, Naturegraph Pub., 1963.
Tony Shearer, Beneath the Moon and Under the Sun, Sun Publishing Co.,
Albuquerque, N.M., 1975.
Raymond W. Drake, Gods and Spacemen in the Ancient West, Signet, N.Y.,
1974.
...
A propos de l'auteur
395
"Ils" sont là !
Son intérêt pour les ovnis commença vraiment à l'âge de 13 ans après
que sa mère lui eut raconté avoir observé en 1964 au Pecq près de
Paris une impressionnante « soucoupe volante » de type classique
émettant des faisceaux de lumière sur son pourtour. .. Michel Zirger
aime souvent à souligner que si cette« soucoupe volante» n'était pas
venue planer à une centaine de mètres de sa mère par une nuit chaude
de juillet 1964, lui-même ne serait pas maintenant à Tokyo en train
d'écrire sur George Hunt Williamson et les extraterrestres ... Cette
observation allait décider de toute sa vie ...
"L'objet était maintenant stationnaire devant elle, à la verticale d'une
école maternelle. Ses dimensions et son aspect étaient impression-
nants : « aussi grand que deux toits de maison accolés flottant dans le
ciel » pour reprendre les propres paroles de sa mère. Il planait sur place
« comme s'il était sur coussin d'air »,et ce dans un silence absolu.
Mais ce qui généra chez elle de la frayeur, ce fut les faisceaux de
lumière orangée qui émanaient de cette masse; une bonne dizaine qui
« flashaient » sur son pourtour, montant, descendant dans un mouve-
ment étrangement lent et arythmique. L'engin lui-même« ressemblait
à deux assiettes inversées l'une sur l'autre, d'aspect métallique foncé,
et surmontées d'un dôme ». Cerclant le pourtour, une rangée de
fenêtres parfaitement carrées apparaissait éclairée de l'intérieur d'une
merveilleuse lumière d'un jaune intense. Un grand halo de lumière
blanchâtre enveloppait l'engin comme d'une sorte de brume irréelle."
[Extrait du chapitre I]
396
À propos de l'auteur
397
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Extraterrestres
Le contact a dé 'à eu lieu !
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Ovnis et conscience (collectif)
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