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ET L'APOCALYPSE
DU MÊME AUTEUR
chez le même éditeur
LE TEMPLE
DU SECRET
et
L'APOCALYPSE
L'ASIE
ÉGYPTE
SUMER-CHALDÉE
MOYEN-ORIENT
ISRAËL
GRÈCE
Les jeux de mots, les énigmes s'appelaient Gryphes (filets). Ils étaient
utilisés au cours des repas communs et connus chez les Orientaux depuis
longtemps.
Le général spartiate Cléarque (401 av. J.-C.) dans son Traité des gryphes
distingue sept genres destinés à la recherche d'un mot, en liaison homo-
phonique avec un autre, son nombre de lettres, voyelles, etc., quasi l'origine
des mots croisés.
ROME
Rome, dont l'esprit d'abstraction était loin de valoir celui des Grecs et
des Orientaux, se mit également de la partie, mais plus tardivement. C'est
le grand philologue français Boyancé (Etudes sur la religion romaine, p. 306)
qui signale que le calembour est le fil conducteur dans l'exégèse des
monuments romains.
Cicéron (Le songe de Scipion), Virgile, Pétrone, se mirent à ces énigmes
et charades.
Symphosius, poète latin du IV siècle, a laissé un recueil d'une centaine
d'énigmes, réédité au Moyen Âge et à la Renaissance.
L' Âne d'or d'Apulée (II siècle), écrivain latin de Constantine, révèle sous
une charmante allégorie, une initiation à un Mystère isiaque qui pourrait
bien être le Mystère du Graal.
A noter aussi son symbolisme psychologique admirablement analysé
par Marie-Louise von Frantz.
A l'aube du christianisme, c'est la tradition pythagoricienne ou de
Dionysos-Bacchus (Fécondité) soit encore de Mithra, qui reprend le relais
sous le couvert de jeux de mots et de symboles les plus divers.
Et puis ce sera le christianisme qui reprendra dans les Évangiles, d'abord
ésotériquement ensuite exotériquement, toutes les valeurs indo-suméro-
égyptiennes, en les sublimant à peine.
Les Évangiles analysés, verset par verset, décalquent une pensée indo-
sumérienne et son étymologie, étonnante, aboutit par cabale phonétique
aux textes connus codifiés (déjà expliqués dans mon livre L'Île des Veilleurs)
et aux racines secrètes des livres chrétiens.
Rappel de l'Apocalypse de saint Jean (Verset 1318) : «C'est ici la
Sagesse. Que Celui qui a de l'Intelligence calcule le Nombre de la Bête.
Car c'est un nombre d'Homme et il est de 666. »
Ce nombre de l'Apocalypse, terme grec qui signifie la « Révélation »
est inscrit sur la porte du Temple du Graal qui est la Brebis Maat parèdre
du Bélier, Zeus Amon (religion zodiacale du Bélier). Bélier et Brebis, les
deux colonnes du Temple. La Chouette de la Vérité, Strigx en grec ou
Xestria = 666.
Il désigne les trois feux védiques du Gaster (matrice), chacun de valeur
six, mais Gaster est aussi le vase de la connaissance, du Graal comme je
l'explique plus loin.
Autre jeu de mots, Maat, la Brebis, symbole de la femme, devient Mat
le sexe de l'homme en Égypte ancienne. C'est un symbole hermaphrodite.
Mat signifie mort aussi (voir Échec et Mat).
Enfin, la 2 2 lame du Tarot = Mat symbolise vérité et justice. A croire
que le jeu du Tarot proviendrait de la Mesnie du Graal.
Dans l'Évangile de Luc, Maath est un ancêtre de Jésus (Lc 3 :26).
Béthanie, village sur le mont des Oliviers à Jérusalem, est le lieu
véritable de baptême du Christ. Or, Baithania est une ville indienne à
signification égale à Vaithania qui est le rite des Trois Feux védiques.
PYTHAGORE
Par l'étymologie, comme par la comparaison, les Pythagoriciens n'at-
teignaient pas un sens second, mais plutôt une signification première. Ce
sont donc des modes de connaissance plus anciens et fort différents qu'une
longue tradition prête à la secte pythagoricienne, qui avait la réputation
de tenir un « langage symbolique » (Homère, Hésiode et Pythagore, Marcel
Détienne, Latomus, 1962). Cette secte a sauvé la science antique.
Domaine des philologues, plus exactement des linguistes, l'étymologie
ou la linguistique gréco-latine fut longtemps trop attachée à la notion
indo-européenne chère à Dumézil. La Grande Illusion (René Guénon); le
problème est plus compliqué.
C'est ainsi que si l'on consulte les dictionnaires étymologiques, celui
du latin de E. Ernout et A. Meillet ou le dictionnaire tellement remarquable
de P. Chantraine (Dictionnaire étymologique de la langue grecque) de très
nombreux noms essentiels sont déclarés sans étymologie, parce qu'ils appar-
tiennent soit au domaine de la religion, soit au domaine de la technique
(l'un et l'autre d'origine orientale le plus souvent), de l'initiation et du
calembour.
Or, ces domaines appartenaient strictement aux prêtres qui fabriquèrent
les religions et qui, le plus souvent, étaient astronomes, donc qui fabri-
quèrent les mythologies; soit aux prérogatives et privilèges du roi pour la
technique minière ou métallurgique. A savoir que ce qu'il y avait d'essentiel
ou de primordial dans la compréhension du ciel (astronomie) des sciences
ou de la technique appartenait au domaine privilégié de la religion
symbolisée par la mythologie ou du pouvoir royal.
La philologie nouvelle ouvre un peu plus l'horizon étymologique et
c'est ainsi que Françoise Frontisi-Ducroux dans son excellente œuvre Dédale
(Maspero, 1975) situe bien la question :
« ... Et pour clore cette description, mentionnons encore des
termes qui dénotent la ruse, les pièges et les mensonges, série qui
imprègne d'une coloration bien particulière ce champ lexical (la tech-
nique).
« [...] L'étymologie ne suffit certes pas à faire connaître la signification
d'un terme. Elle est le plus souvent ignorée de ceux qui l'emploient et
dans la perspective de cette enquête, les étymologies jugées " fantaisistes "
des érudits antiques, seraient plus intéressantes, car elles révèlent des
associations spontanées dans la pensée des utilisateurs d'un système lin-
guistique. »
Quant à l'indo-européen, on trouvera dans l'introduction au chapitre 5,
« Le Panthéon hindou et védique » des réflexions sur le celtisme et sur
l'idée indo-européenne des spécialistes de ces questions. Elle déconcerte eu
égard aux affirmations, aux « vérités » assenées de temps à autre depuis
cent ans!
RELIGION ET A S T R O N O M I E
LA GÉOGRAPHIE SACRÉE
L'Iliade énumère les participants à la guerre de Troie (destruction datée
vers — 1190) en un Catalogue des Vaisseaux participants qui fit l'objet
d'innombrables discussions et désaccords entre philologues.
En effet, les sites dont les héros de la guerre étaient originaires, s'ils
ont bien existé, donnent une image des plus théoriques de la Grèce
historique et surtout de l'époque que le catalogue représente.
Si ce fameux Catalogue date probablement de la deuxième moitié du
VIII siècle av. J.-C., soit déjà bien longtemps après la guerre de Troie, la
date probable de la rédaction de L'Iliade et de L'Odyssée voisine de 850
à 650 av. J.-C.
On remarque dès lors le caractère conjectural de l'Histoire officiellement
admise.
Par ailleurs, selon le philologue italien A. Giovannini *, la géographie
historique de la Grèce, de toute l'Ionie et de la Cappadoce d'Asie mineure,
était des plus problématiques.
En effet, le géographe grec Strabon signale que la Grèce s'était trans-
formée en désert entre le VII et le II siècle av. J.-C., ce qui rendait quasi
impossible l'identification des sites quels qu'ils soient.
Une multitude de peuples avaient disparu dans le Péloponnèse, en
Arcadie, en Béotie et en Doride, l'expédition gauloise à Delphes, son
pillage et le retour de l'armée en Gaule méridionale ayant été d'autant
plus aisés.
La plupart des cités grecques n'ont été identifiées qu'au hasard des
découvertes épigraphiques, archéologiques ou numismatiques, et la liste
est longue des cités mentionnées à Delphes et totalement inconnues des
sources littéraires dont, soit dit en passant, on n'a pas recueilli le centième
des ouvrages.
D'autres sites inconnus pour les sources littéraires ne furent repérables
que par l'archéologie :
« Ce qui montre à quel point nous sommes tributaires du hasard dans
nos recherches » (A. Giovannini).
Il résulte de ce qui précède que c'est très probablement l'étude du
caractère sacré de la géographie de l'Antiquité basée sur le ciel et le
Zodiaque dans sa représentation sur la terre, comme l'a compris notre ami
Jean Richer, qui peut permettre de comprendre l'histoire de l'Antiquité,
en se fondant sur les zodiaques originaux : ceux du Verdon, de Pumpsaint,
Glastonbury et peut-être de l'Arcadie.
« Mais jusqu'à présent ni les astronomes ni les archéologues ne s'en préoc-
cupent guère et c'est curieux » (André Le Boeuffle, professeur à l'université
d'Amiens, Astronomie de l'Antiquité).
J'ai raconté dans mon livre L'Île des Veilleurs * tous les détails sur
l'origine du Message des « Illuminés d'Avignon » situant le fabuleux Trésor
des Templiers dans un mystérieux « château de Val-de-Croix » du sud-est
de la France.
J'en résume ci-dessous la teneur.
Le fils d'un juge polonais d'origine française, Georges Marcolla, trouva
certain jour, dans un livre de prières français, un petit billet ainsi libellé
en vieux polonais : « Dans les constructions souterraines du vieux château
de Val-de-Croix, se trouve le trésor de l'Ordre des Templiers. Va et
cherche, le saint et vérité te montreront le chemin. »
Le juge questionné refusa de donner la moindre explication, regrettant
que ce ne fût pas son fils aîné qui eût trouvé le message, pour admettre
que ce fameux trésor se trouvait effectivement dans un château du sud-
est de la France, où il était bien abrité, et qu'il ne pouvait pas intéresser
un gamin de seize ans, que ce Trésor le dépasserait.
Le jeune homme, plus curieux que jamais, commença à se préoccuper
du mystère des Templiers pour tomber un jour sur un livre polonais
racontant la fin des Templiers de Provence, après l'assaut donné par les
soldats du duc d'Anjou contre une forteresse située non loin de Castellane.
Avec les événements de la guerre de 1940, Georges Marcolla se retrouva
en Grande-Bretagne dans les troupes polonaises du général Anders, inter-
vint dans les combats de la Libération sur le continent, puis, libéré, eut
la curiosité de se rendre dans le sud-est de la France où il dénicha le
château de Val-de-Croix ou Château de Valcros, non loin de la petite
localité de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence).
Vieille bâtisse du XII siècle, munie de deux tours d'angle aux murs
DES INSCRIPTIONS
Autour de la tête de Célestin, en auréole : de Arca Opus Aroan Arcanae
en latin; traduction : « de l'Arche, les secrets de l'œuvre d'Aroan ».
Aroan? Il me fallut longtemps, armé de tous les dictionnaires, pour
décrypter ce nom. En mycénien finalement, il signifiait la roue, le cercle,
le zodiaque et un mont Aroanios d'Arcadie localisant une tradition.
Une Arche? Des Coffres? L'arche juive d'Aaron? Mais plus tard je devais
découvrir qu'Aroha en sanskrit signifiait le cornac de l'éléphant, figure
géante qui supportait le Zodiaque du Verdon, et encore la matrice (celle
de Maat sans doute), la blessure qui ne guérit pas, celle du roi Méhaigné
du Graal; un passage. Cependant qu'Opus se liait à Opis, la femme de
Saturne et la déesse de l'Abondance (le Graal) d'où la corne d'abondance,
Cornu Copiae, les choses matérielles. L'indication était encourageante pour
un début de recherche.
Aeria. C'était l'inscription la plus visible. Elle se trouvait sous la dentelle
du poignet gauche de Célestin. Endroit aérien ou lieu-dit? Je devais
découvrir bientôt un haut lieu de la Provence antique, cité par les géo-
graphes grecs.
Via. Sur la plume ou calame que Célestin tenait dans la main droite,
les mots : « La via me pèse », synonyme d'une voie, d'un chemin à suivre.
Le Pain. Inscription très visible dans le coin gauche du manteau vers
la nuque. Le Pain? Sans doute une formation naturelle, rocher ressemblant
à un pain.
Cabiria. En travers du bras gauche apparaissait cette allusion aux Cabires,
des personnages mystérieux de la mythologie, mi-métallurgistes, mi-prêtres
d'un culte à mystère oriental, lié aux îles grecques de Samothrace et de
Lemnos.
La lettre E... un peu partout. Entrée? Évocation aussi de la mystérieuse
lettre E située à l'entrée du temple de Delphes, ce centre religieux de la
Méditerranée antique, lettre retrouvée plus tard sculptée sur 5 mètres de
hauteur à l'entrée du Temple du Graal.
Ambo-Ambar. Dans le poignet du bras droit. Traduction du latin :
autour? ombilic? nombril? Ambar? : la mère?
Enfin, une multitude d'inscriptions minuscules s'adressant visiblement
à des lecteurs initiés ou d'une culture mythologique et historique voisinant
l'érudition.
Le problème était passionnant, mais... je n'étais pas sorti de l'auberge...
et, à défaut d'initiation, il fallait m'initier tout seul.
de Moustiers-Sainte-Marie telle qu'elle se dessine réellement par les alignements
de Draguignan et d'Escragnolles centrés sur le menhir de Valcros.
L'étoile Lugar, en provençal « lucerna », est l'étoile de Vénus qui orne le front du
Bélier sacré. Elle définit le royaume de Logre du roi Arthur, de Logrono en catalan,
l'Héritage ligure.
Neuf chapelles aux initiales des Templiers entourent le Zodiaque.
CAM. Inscrit sur le grand livre où je crus comprendre Camelaot ou
forteresse d'Arthur. Le copte Cam signifiant une jonction, une liaison que
je pus plus tard interpréter par le mot JU, inscrit sur le temple du Graal.
Plus tard encore, par l'anagramme du sanskrit Celbam, la matrice et la
grotte de la terre mère, soit Cam-leb = la lente naissance, ou le ventre de
la mère.
La carte géographique devait rapidement me révéler la similitude entre
le tableau de Célestin et la région délimitée par la peinture.
Mon livre L'Île des Veilleurs a donné le processus de ma recherche et
les confirmations de mes déductions.
De plus, la fumée épaisse qui dominait la tête de Célestius révélait le
point précis du Temple abritant les Trésors par le nom sanskrit A-vartaka,
désignant un nuage mythique. Mais je ne compris sa signification que
vingt ans plus tard en arrivant devant la Porte.
LA QUÊTE DU GRAAL
Simultanément je découvris la signification de la forteresse solaire de
Valcros dont la forme de chameau, s'identifiant à un dessin géant d'un
Le Plan du lieu du Trésor, représentant un Labyrinthe, dessiné à la pointe de feu
sur une peau de chèvre a été trouvé dans une chapelle du Verdon. Il correspond
exactement aux indications du Tableau-Message de Celestius. Il est daté de 1312,
date de la dissolution de l'Ordre des Templiers par Clément V (Vox Clamantis,
3 avril). Un mot, Juh, et le Tau (Capricorne) reproduisent les pierres gravées du
Temple. A droite, on remarque « la Tête de Perdrix » (*), dénonciatrice du « refuge
de la Vierge », abri des Pâtâla védiques et du Saint-Graal : Les Croix du Calvaire
correspondent à l'inscription de l'Evescat, la falaise du Temple.
LA COLOMBE DU GRAAL.
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