Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 −1 0
EXERCICE 2. Soit 𝑓un endomorphisme de 𝑀 , (ℝ) défini par 𝑓(𝑋) = 𝐴𝑋 où 𝐴 = 1 1 2
−1 1 0
pour tout 𝑋 ∈ 𝑀 , (ℝ).
1. Déterminer une base de 𝐾𝑒𝑟(𝑓), puis une base de 𝐼𝑚(𝑓).
2. Ces espaces sont-ils supplémentaires dans 𝑀 , (ℝ) ?
1 1
EXERCICE 7. Soit 𝐴 = et 𝜑 l’application qui à toute matrice de 𝑀 (ℝ) associe la matrice
0 1
𝜑(𝑀) = 𝐴𝑀 − 𝑀𝐴.
1. Montrer que 𝜑 ∈ 𝐿 𝑀 (ℝ) .
1 0 0 1
2. Déterminer la matrice 𝐵 de 𝜑 dans la base canonique de 𝑀 (ℝ) : 𝑒 = ,𝑒 = ,𝑒 =
0 0 0 0
0 0 0 0
et 𝑒 = .
1 0 0 1
3. En déduire le noyau et l’image de 𝜑.
4. Calculer 𝐵 , 𝐵 .
1 2 4
EXERCICE 9. Soit 𝐴 = −1 2 1 la matrice d’un endomorphisme 𝑓 de ℝ relativement à la base
−2 4 2
canonique de ℝ . Déterminer 𝑟𝑔(𝑓), 𝐼𝑚(𝑓) et une base de 𝐾𝑒𝑟(𝑓).
EXERCICE 10.
Soit 𝑓 un endomorphisme de ℝ tel que 𝑓 = 0 et 𝑓 ≠ 0.
1. Factoriser dans ℝ[𝑥] le polynôme 𝑃(𝑥) = 𝑥 − 1 et en déduire que 𝐼𝑑 − 𝑓 est bijective.
Donner alors (𝐼𝑑 − 𝑓) .
2a. Justifier l’existence d’un vecteur 𝑒 n’appartenant pas à 𝐾𝑒𝑟(𝑓 ).
2b. Montrer que la famille (𝑒 , 𝑓(𝑒 ), 𝑓 (𝑒 )) est une base de ℝ et donner la matrice de 𝑓 dans cette
base.
2c. Reprendre la question 1.
EXERCICE 11. Soit 𝑛 un entier supérieur ou égal à 2. On désigne par 𝐼 la matrice unité de 𝑀 (ℝ) et
on appelle trace de 𝑀, notée 𝑡𝑟(𝑀), la somme des coefficients diagonaux de 𝑀. On note alors
𝑡𝑟: 𝑀 (ℝ) → ℝ qui à une matrice 𝑀 associe sa trace.
On prendra pour la suite de l’exercice 𝑛 = 3 (mais vous pouvez vous amuser pour 𝑛 ≥ 2
quelconque !).
1. Montrer que 𝑡𝑟 est une forme linéaire et déterminer son image.
2. En déduire la dimension de son noyau.
3. Prouver que 𝑀 (ℝ) = 𝐾𝑒𝑟(𝑡𝑟) ⊕ 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝐼).
4. Donner la décomposition d’une matrice 𝑀 ∈ 𝑀 (ℝ) associée à la somme directe précédente.
5. En déduire une expression du projecteur sur 𝐾𝑒𝑟(𝑡𝑟) parallèlement à 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝐼).
1 0 −1
EXERCICE 12. Soit 𝐴 = 0 0 0 la matrice d’un endomorphisme 𝑓 de ℝ dans la base
−1 0 1
canonique.
1. Déterminer son noyau et son image.
2. Montrer que 𝑓 est un projecteur et en préciser les éléments caractéristiques.
3 −4
EXERCICE 16. Soit 𝐴 = la matrice d’un endomorphisme 𝑓 de ℝ relativement à la base
2 −3
canonique de ℝ .
1a. Soit 𝜆 un réel. Expliquer pourquoi 𝐴 − 𝜆𝐼 n’est pas inversible ⇔ 𝑓 − 𝜆𝐼𝑑 non injectif.
1b. Déterminer les réels 𝜆 pour lesquels 𝐴 − 𝜆𝐼 n’est pas inversible : notera 𝜆 la plus petite, 𝜆 la
seconde.
Ces réels sont appelés valeurs propres de l’endomorphisme 𝑓.
1c. Soit 𝐸 = {𝑢 ∈ ℝ | 𝑓(𝑢) = 𝜆𝑢} pour les 𝜆 précédemment trouvés.
Les vecteurs de 𝐸 sont appelés vecteurs propres associés à la valeur propre 𝜆.
Déterminer une base de chaque espace propre.
On notera 𝐸 = 𝑣𝑒𝑐𝑡(𝑢 ).
2. Prouver que ℝ = 𝐸 ⊕ 𝐸 .
ℝ =𝐸 ⊕𝐸 → ℝ
3. Soit l’application 𝑠: .
𝑥 = 𝑥 + 𝑥 → 𝑥 −𝑥
Remarque : 𝑠 est appelée symétrie par rapport à 𝐸 parallèlement à 𝐸 .
3a. Prouver que 𝑠 est un endomorphisme.
3b. Déterminer 𝑠 ∘ 𝑠. Que peut-on en conclure ?
3c. Déterminer la matrice de 𝑠 relativement à la base canonique de ℝ .
3d. Soit 𝑝 la projection sur 𝐸 parallèlement à 𝐸 .
Prouver que 𝑠 = 2𝑝 − 𝑖𝑑ℝ .