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Université Mohammed V-Rabat

Ecole Supérieure de Technologie Salé

Cours de Béton Armé II

Réalisé par Mr Jalal KETTAR


Ecole Supérieure de Techtrologie Salé Cours de Béton Armé)

Plan

Chapitre I iNDICATIONS GENERALES SUR LES REGLES DE BETON ARME


Chapitre 2 PREDIMENSIONNEMENT
Chapitre 3 DESCENTE DE CHARGES
Chapitre 4 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX
Chapitre 5 : CALCUL DES SECTIONS D'ARMATURES, A L'ETAT LIMITE ULTIME
(ELU) ET A L'ETAT LIMITE DE SERVICE (ELS') ;

Chapitre 6 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES SE,MEMELLES ;

Chapitre 7 EFFORT TRANCHANT

Chapitre 8 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES POUTRES ;

ChapitTe 9: CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES PLANCHERS (DALLES PLEINES

ET EN CORPS CREUX')
Chapitre l0 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES ESCALIERS
Chapitre 11 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES VOILES ;

Chapitre 12 NOTIONS SUR LE CALCUL PARASISMIQUE ;

Chapitre 13 ETUDE DE, CAS ; (Manuelle et sur le logiciel Robot-Bat)

JaIaIKETTAR Année uni ver sitaire 2020 -2021


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Ossofure en bélon armé

1 - Semelle avec chaînage 5 - Nappe inlérieure de la dalle I - Poutre


2 - Aciers en attente 6 - Chevêtre (pouke de la trémie) 0 , Poteau
1

3- lVur banché dalle) 1 - Chaînage vertical


7 - Chapeaux (nappe supérieure de la 1

4- Linteau B - Chaînage horizontal 1 2 - Longrine (poutre de fondation)

l\ilaison

1 - Pignon B - Trumeau l5 - Seuil 22 - Chaînage horizontal


2 - Corniche 9 - Appui 16 - Linteau BA 23 - Chaînage en rainpant
3 - Balcon 10 - Allège 17 - Sentelle isolée 24 - Chaîne d'angle
4 - Plein mur 11 - Tabieau 1B - Poteau BA 25 - Dallage
5 - Dalle 12 - Senrelle filante 19 - Poutre BA 26 - Forme ou hérisson
6 - Jambage 13 Chaînage vertical 20 - Mur de soulènement 27 - Itlur de soubassemerrt
7 - Meneau 14 - Trémie 21 - Tablette, couve(ine 28 - Drainage

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1.3 Terminolog ie générale


Sur les croquis suivants, vous trouverez quelques termes employés couramment dans le
bâtiment.

1 Fondalion (semelle tilanle) I - Charpente 1 7 - Linteau


2 - Mur de soubassement 10 - Couve(ure 1 8 - Lucarne
3 - Dallaqe 1 1 - Plafond 19 - Faîtage
4 - Mur de façade 12 - lsolation des murs 20 - Goultière
5 - lVurs pi0nons l3 - lsolation des combles 21 - Béton de propreté
6 - l\ilur de reiend l4 - Cloisons 22 - Planelle
7 Plancher 15 - Menuiserie rie baies
B - Conduit de tumée 16 - Enduit

Poutre Plancher

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Ecole Supér'ieule de Teohnologie Salé Cours cle Béton Anlé2

1 - L'arase
2 - Les sections
3 - La hauteur de la poutre
4 - La portée de la poutre
5 - La retombée
6 - La hauteur sous pouke
/ - La longueur d'appui
B - Le clavetage (liaison p0teau-poutre)
9 - L'épaisseur du plancher
l0 - La sous-face du plancher

Ossoture poteoux-poutres

L. Ajouter les numéros correspondants devant le nom de chaque élément dqns le tablequ ci-dessous,

<b>
':\. - .-
'q'-

-Dalle
-__-Allège__-Trémie-
___- ,
Linteau _ Semelle isolée - Poutre BA
BA
- Balcon _ .. .PoteaLr BA - Charnage horizontal
- Pignon

2. Indiquer sur le dessin ci-dessous le numéro ou Ia lettre correspondant au mur de soubqssement et au béton
de propreté (entourer les réponses).

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CHAPITRE I : Pré-dimensionnement

I. Pré dimensionnement :

Une estimation de poids propre cle structure est nécessaire avant toutes autres opérations
de calcul. C'est l'opération de pré dimensionnement des éléments oonstituant le plancher.

Dans un projet d'exécution des ossatures en béton armé deux catégories de dessin sont
nécessaires à élaborer :

a- Le plan de coffi'age.
b- Le plan d'armatures ou dessin de ferraillage.

1- Plan de coffrage :

Les dessins du plan de coffrage: c'est un ensemble des élévations, coupes et plans qui
définissent les fotmes extérieures brutes de coffrage de sa struchrre porteuse.
Les plans de coffrage sont établis par les bureaux d'études et doivent être au maximum
conformes aux plans dressés par l'architecte, et satisfaire aux exigences architecturales.
Les plans de coffrage consistent au repérage des éléments porteurs en s'assurant de la
superposition des poteaux et en définissant le sens de la poutraison pour les différentes parties
des planchers.

Ces plans permettront d'établir un pré dimensionnement des éléments de la structure et ensuite

de calculer les sections d'armatures.

L'établissement de ces dessins nécessite l'assimilation des points suivants :

l-l'echelle de principe des dessins de coffrage et de 1/50,1/100 oul/200, pour les détails on
adopte ll20 o:ulll}
2-pour une coupe verlicale ou horizontale, on coupe toujours en dehors des næuds
d'assemblage, de façon que les coupes fassent apparaître les sections courantes des éléments
coupés.

3-1es dessins de coffrage se rapportant à un seul matériau, le pochage au crayon est tout
indiqué, les sections des poteaux sont très souvent pochés en noir, pour une bonne lisibilité .

4- la netteté des relations de l'élément (liaison ou appuis) avec un système porteur direct est

nécessaire.

5- On admet que les éléments porteurs vefticaux, sont coulés jusqu'au niveau inférieur des

poutres faisant corps avec la dalle .Par conséquent, poteaux ou murs sont représentés avec leurs

contours en trait continu.

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6-Les dessins de coffrage (élévation, plans ou coupes) doivent donner toutes les cotes
nécessaire à l'exécutions il s'agit des indications de repérage.

7-En ce qui concerne la cotation :

- On cotera toujours les portées des dalles et cies poutres ; ces portées sont les distances de nu à

nu brut des appuis en partie courants.


- La cotation d'une poutre ou d'un poteall en élévation est indiquée sur le dessin sous la forme
des deux nombres mesurant les dimensions de la section droite.

- Les épaisseurs de dalles sont indiquées par un nombre ; représente en centimètre


l'épaisseur de la dalle pleine ou l'épaisseur du corps creux.
- Les dessins comporteront naturellement l'indication des niveaux.

8-Les indications de repérage des éléments de la construction sont citées librement selon le
choix de projeteur.
9- Toutes autres indications sont obligatoires, il s'agit des ouvertures à réserver polrr passage
de canalisation, etc.. ..

2- Les dessins d'armatures ;

Ils doivent donner, dés l'avant-projet, des renseignements précis sur le nombre, les diamètres,
la forme et la position des barres à l'intérieur des coffrages.
Un dessin d'armatures doit comporter :

l) le contour de l'élément brut à ferrailler, de façon qu'on puisse y rattacher la position des
armatures.

2) La représentation graphique de toutes les armatures constitutives du ferraillage dans la


position exacte qu'elles doivent occuper.
3) Toutes les cotés nécessaires à la définition des armatures elles mêmes (diamètre, longueur
de barres) et à leur mise en place précise à l'intérieur des coffi'ages.

En outre un dessin d'armatures doit présenter.


-Les références aux dessins de coffrage correspondants.

-l'indication de la nuance d'acier des différentes barres.


-La nomenclature des armatures utilisées.

a. Condition de flèche :

Pour des raisons de stabilité de la construction et pour les autres ouvrages supportés par
l'ossature ne soient pas endommagés d'une fàçon inadmissible
Les déformations des poutres et des dalles doivent rester suffisamment faible.

l)- Planchers :

D'après les règles B.A.E.L.9l, lavérification de la flèche n'est pas nécessaire


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si ht / L > ll25 âvec .

ht : la hauteur total de la section droite.


I : la largeLrr de travée entre nll d'appuis.

En général, on adopte ht:1122,5.


Il faut noter que pour les planchers supportant des cloisons, la portée de la poutre soit
infërieure à Sr,n.

Les dalles reposant sllr 4 appuis, c'est à dire : O,4<lxlly<l

On adopte I I S}<htlL<l I 40
Avec L : la plus petite portée entre murs.
ht : la hauteur total de la section droite.
o pour les dalles reposant sur 2 appuis, c'est à dire : lxlly <0,4

On a: l/35<ht/1<1130
b) Poutres :

Dans le cas d'une poutre avec une travée continue plus ou moins chargée on prend :

llzj<htll<Ut5
Si elle est trop chargée on adopte 1/12
Pour les poutres isostatiques la hauteur de la poutre est comprise entre 1/10<ht/1<l/15
Si elle est trop chargée on adopte 1/10

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Chapitre 3 : Descente de charge

1) Principe :

La descente de charge a pour but l'évaluation des actions de pesanteur permanentes et


variables permettant le calcul :

- des poteaux ou des appuis,

- de leurs fondations

2) Les types de charges exercées sur un bâtiment :

Un ouvrage, ou élément d'ouvrage, est soumis à différentes actions extérieures ; il doit être
conçu pour être stable et résister à ces actions

a- CHARGES VERTICALES DE PESANTEUR

ll,rli{i} r1r'rrrî ipinfii }


charges d'exploitation (Q)
neige (Sn)

poids propre de
la structure
(pp/G)

Elles sont notées (G), elles résultent du poids


volumiques des matériaux mis en æLlvre. (Poids
propre des ouvrages ou matériaux les

surchargeant) ; Elles sont données par les normes


NF P 06 004

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Elles sont notées (Q), elles résultent de


l'exploitation envisagée par les maîtres
d'ouvrages pour la construction considérée
(public, stockages, surcharges liées à
l'entretien) ; Elles sont données par les
normes NF P 06 001.

Elles sont notées Sn, et sont données par les


normes NV65, N84, ECl

b- acrtoxs A coMposANTE HoRIZoNTALE ou vERTICAL AScENDANTE

pression de vent (W)

vibrations (CI)

accélération (An)

ttt--=
ZONE D'ECOULEMENT
Elles sont notées W, et sont

données par les normes NV65


VENT
révisée en 2000, EC 1

=+

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Elles sont de la forme pKhr, et sont données


par les abaques de Cacluot, Kerisel, Absi

Elles sont notées An, et sont données par


les normes RPS2000, PS92 , EC8

Vibrations et machines tournantes


Elles sont notées rr;

3) Rèsle de dégression de charee


Pour un bâtiment à étages multiples puisque les charges n'agissent pas simultanément,
on applique la loi de dégression qui consiste à réduire les surcharges à chaque étage, jusqr-r'à
0,5 sauf potu le dernier et avant dernier niveau.
4) Les charges supportées par chaque élément :

En moyenne, pour les bâtiments courants à usage d'habitation ; on les estime à 640 Kglm,.

. Si elles sont présentes dans un panneau en corps creux, elles supportent une charge
linéaire, qui est la moitié de ce panneau fois la charge par unité de surface qu'on a estimé
moyennement à 640Kg/ mr.
. Si elles sont présentes dans un panneau en dalle pleine les poutres parallèle au plus grand
côté supporlent une charge de PL 12 par mètre linéaire et celles parallèles au plus petit côté,

elles supportent une charge de PL*0.9/2. Pour ce qui est pris dans les bureaux d'études,
mais rigoureusement ces charges sont oalculées comme suit :

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Eoole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Arrné2

Ly

Lx

PLxl4

I
P (Lxl2)

Lignes de
rupture

Transfert des
charges sur
l'appui associé

Ils sont soumis à la charge surfàcique fois le rectangle de charge que supportent ces

poteaux.

NB : il ne faut pas oublier d'ajouter le poids propre de chaque élément.

5/ étude des ccts

a- Fiches d'Actions anilaires / PLANCHERS / e;vprimée en kN/m2


Lu règle à retenir est ltr sttivcutte :

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On considère une tranche de plancher de 1 m xI m. On liste les actions s'exerçant sur


cette surfàce unitaife.

On ajoute aux charges pennanentes de poids propre du plancher notées pp, des charges
permanentes de poids mort (carrelage, revêtement de sol souple, cloisons, etc.) notées

pm et des charges d'exploitation surfaciques notée Q. La somme des charges


permanentes pp+pm est notée G,

Exemple ; plancher ép. 20 cm densité BA 25kN/m3, carelage ép. 7 cm densité 20 kN/m3,


cloisons lkN/m2, surcharges d'exploitation bureaux : 2.51<N/m2

pp plancher : 0.20 m x 25 kN/m3 =


5.00 kN/m2
pm carrelage : 0.07 m x 20 kN/m3 =
1.40 kN/m2
Pm cloisons : =
1.00 kN/m2
G total =7,40 kN/m2
)" Q total:2.50 kN/m2
1m

b- Fiches d'Actions Unitaires / POUTRES / exprimée en kN/ml


On considère une tranche de poutre de 1 ml et de largetr 20 cm.
On liste les actions s'exerçant sur cette surface unitaire.
On ajoute aux charges permanentes de poids propre de la poutre notées pp, des charges
petmanentes de poids mort (carrelage, revêtement de sol souple, cloisons, etc.) notées

pm et des charges d'exploitation surfaciques notée Q. La sornme des charges


permanentes pp*pm est notée G.

Exemple : largeur de poutre 20 cm, retombée de poutre 45 cm et plancher ép. 20 cm


densité BA 25kN/m3, carrelage ép. 7 cm densité 20 kN/m3, cloisons lkN/mz,
surcharges d'exploitation bureaux : 2.5kN/rn2

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pp retornbée : 0.20 m x 0.45 mx25


kN/m3 :2.25 kN/ml
pp plancher : 0.20 m x 0.20 m x 25
o kNirn3 : 1.00 kN/ml
pm carrelage: 0.20 m x 0.07 mx20
P'nlc kN/m3:0.28kN/ml

pp) pm cloisons : 0.20 rn x 1.0

kN/m2:0.20 kN/ml
G total :3,73 kN/ml

1m

c- Fiches d'Actions Unitaires / POTEAU / exprimée en kN


Exemple : Dimension du poteau 30 cm x 30 cm, hauteur libre du poteau 2.20 m,largeur de
poutre 30 cm, retombée de poutre 45 cm et plancher ép.20 cm densité BA 25kNim3, carelage
ép.7 cm densité 20 kN/rn3, cloisons lkN/m', surcharges d'exploitation bureaux : 2.5kN/m2

^J pp hauteur libre de poteau : 0.20 m x 0.20


kN/m3 :2.20 kN
mx2.20 mx25

".-#ffiT pp retombée : 0.20 mx 0.20 mx 0.45 m x25 kN/m3 : 0.45

KN
pp plancher : 0.20 m x 0.20 m x 0.20 mx25 kN/m3 :0.20 kN
pm carelage: 0.20 m x 0.20 m x 0.07 m x 20 kN/m3 :0.06
KN

pm cloisons : 0.20 m x 0.20 m x 1.0 kN/m2 :0.04 kN


G total:2.95 kN
d- Etude d'un surcharges Q : 0.20 m x 0.20 mx2.5 kN/m2:0.10
KN

Q total:0.10 kN

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'ler transfert des charges de aæ,- 2ème transfert des charges


plancher (3 appuis) de poutre (4 appuis)
e- Btude d'un cas Surfaces d'influence Si et Longueurs d'influence Li

f- Estimation de la descente de charge sur une poutre ou un voile / DDC


exprimée en kN/ml

\ ltdtÉîetl des chgrqe\ du


( plJncher sur ld Doulre ou lc voile

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Annexe Informative
Extrait des normes
NF P 06.004 (CP)
et
NF P 06.001 (CE)

3.2. CHARGES PERMANENTES


A titrê de Iênsêignements, nous donnons ci-après, les virleurs de charges permanenles extrâiles
de Ia nornre NF P 06-004 de nrai 1977 [1.9] (1).

Ces valeurs s'appliquent à tous les calculs de conslruction el peuvenl ôtre ulilisées en l'absence
d'aulres indicalions donrées aux Documenls Particuliers du Marché.

Poids Poi(ls
I\IATERIAUX NATËBIAIJX
volumique volumique
KN/ M" KN m'

BÉTONS MATERIAUX DIVERS (suiIe)


Bélon non armé 22 Briqueltes en vrac B
Béton armé courant 25 Briquâttâs empilées 13
Bélon de qranulats léoers 7,5 à 15,5 Calcaire compact ta
Béton bitLrmrneux )) Calcaire de dureté moyenne
Calcaire (endre 18
Cendres I
MAÇONNERIES (sans enduits) Classeurs, armoires, bibliothèques 6
Briques pleines 19 Coke 6,5
Briques creuses I Farine en sacs 5
Briques perforées 13,5 Farine en vrac o
Parpaings pleins 21 Foin et paille en vrac 1

Parpainos creux porleu rs Foin et paille bollelés 1.5


Parpaings pleins de pouzzolane Fonle 72,5
ou de laitier expansé 15 Fourrages 10
Parpainos creux de pouzzolane Fumier en tas 12
ou de laitier expansé 9,2 à 9,5 Fumier empilé 1B
Parpaings pleins de béton cellulaire Granil 28
autoclavé 8à8,2 Graviêr 17
Gràs 25
Herbos el trèfles 3.5
ENDUITS Houille sèche I
Plàke 10 Houille humide 10
Irlortier aux liants hydrauliques 18 Mâcheler I
Malt 6
Marbre 28
MATERIAUX DIVERS [,4étaux cuivreux 89
Acier 78,5 N/inelte 20
Alurninium 27 Papier enrpilé 1r
Asphalle coulé 1B Papier en rouleaux 16
Avoine en vrac 5,5 Plomb '114
Ballasl concassô 1B Pommes de terre 7
Ballast roulé 19 Raves 7
Ballast pour voie de chemin de ter 18,5 Sable 17à19
Blé, orge, seigle B Sel en vrac 12
Blocs de liège 4 Sel en sacs '10

Bois en bûches, conilères secs 4.5 Sucre en vrac ôq


Bois en büches, conifères humides 6,5 Sucre en sacs 16
Bois en bûches leuillus sec 7 Terre sèche 18
Bois en bùches feuillus hurnide 10 Terre humide 21
Bois en copeaux en vrac 2 Verre 25
Bois en coJ:eaux compact J
Bois durs tropicaux 10

{1 ) toujours en vigueur à la date de la publicalion du présênt docum€nt.

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PLANCHERS

Pour une hauleur Pords


Nalure du plancher réelle lolale surfacique {-)
lcnr) (kNi m'?)
A. Ualles pleines en béton armé par cm I
25

B, Planchers nervurés à poutrelles préfabriquées ou nervures


coulées en place, avec entrevous (corps creux) en béton,
entre âxes :60 cm.
- Montages avec lable de compression I
I
12*a 2,50-2,60
| 16 + 4 D 1tr,-' Ata
It^- 2Ct*4 3 10-3,30
I Z:) + 3 3,60-4,00
- Montages sans table de compression I ra 2,20-2,30
lzo
lpa
2,60-2,80
2 90-3,10
I
I
C, Dito avec entrevous en terre cuite
- Montages avec lable de compression
I

I to t 2,20-2,34
I te * a 2,50-2,60
I pa*a 2,80-3,00
25+5 3.20-3 60
- Montage sans table de compression 16 1,90-2,00
20 2,20-2,40
Z+ 2,50-2,70

Dito avec enlrevous très légers (ex : polystyrène) ou


sans entrevous.
Montages avec lable de compressior 1,50-1,70
lb + 5 1 7ù-2,00
20+5 1 ,80-2,10
,Â-Â 2,44-2,80

I
E Planclrers préfabriqués à éléments jointits de dalles 12 2,00-2,50
I alvéolees. à alvéoles de petites dimensions It) 2,40-2,9A
I
20 2,80-3,30
I 3,20-3,70
I REVETEMENTS DE PLANCHEBS
I

lA. Chape en mortier de ciment par cm 0,20

B Dalle f lottarrle, y compris sotrs-couche


élastique par cm 0.22

C. Carrelages scellés, y compris la couche de mortier


de pose de 2 cnr
- Grès cérante mince (4,5 mm) Iorrnat 5 x S et 2 x 2 0,50
- Grès cérame (9,0 mm) format 10 x t û 0.60
- Dallage céramique ou pierre dure de 1S à 30 mnr 0,70 1 00

D, Carrelagas ou dallages collés par cm 0,20

E. Parquets de 23 mm y compris lamborrrdes


^rÊ
F. Sols minces textiles ou plasliques (collés ou tendus)
et parquels mosaïque y compris ragréage du support 008
G Chape f loltante en asphalte 2 à 2,S crn y compris couche
élastiqlle. revêlement de sol non cornpris 0,50
('i La variation das 1>r;icls ntcyerrs est rJtre à la viuiaiiorr .b la iürntÊ (le lâ secrion

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PLANCHERS

Poids
Nature de l'élément suriacioue (*)
(kN/m':)

A, Support de la couvenure
- lattls (ori liteaux) sapin
0,03
- voligeage.sapin
- support ceranrrque 010
045

B. Couvenures nrétirlliques
- en zinc (volioeaoe et tasseaux compris) ôtr
- en alu B,'10 (plaques ondulées sans support
^
0.03
- en alu Bi 10 (volioeaoe et tasseaux conrpris)
- en acier inox (voliceaoe et tasseaux comr>ris 0,17
- en tôle ondLrlée d'acier qalvanisé Bi 10 0,25
0,06

C, Couvefiures en ardoises
- ardoises naturelles ordinaires (lallis et voligeage compris) 0.28
- ardoises modèle en amiante-ciment (lattis et voligeaqe compris)
030

D. Couvertures en luiles
- tuiles nrécaniques à emboîtement (liteaux comlrris) 0 35-0,4s
- tuiles plates (liteaux corrrpris) 0,55 0,7s
- tuiles canal (volioes comprises) 0,40-0,60
- tuiles béton (supporls compris) 0,45

E. Couvertures en élérrents auto-pofiants non métalliques


' plaques ondulées d'amianle-ciment 017
- plaques profilées d'amiante-ciment sur support de tuiles canal
(y compris les luiles) 0,40

F. Sous-toitures
- controplaqués okounré, par cm d'épaisseur 005
- Danneaux de lin. oar cm d'éoaisseur 0,04
- plaques de plàtre'(genre Plicoplàlre ou Preoypan) par cnr d'épaisseur 009
-panneaux de paille corrpressée. par crn d'épaisseur 003
- plaques planes d'amiante-cimenl en 6 cm d'épaisseur 011

G. Terrasses
- asphalte coulé en 0.5 cm d'épaisseur plus 1.5 cm d'asphalle coulé sablé 050
- étanchéité muilicouche en cinrent volcanique. enduit plastique ou feutre
bitumé, épaisseur 2 cnr 0,12
- gravillon pour protection de i'étanchéité par cm d'épaisseur 020
- protection de I'étanchéité réalisée par une couche d'asphalte gravillonné
de 2 cm sur deux feuilles papler kraft 0,5 0

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3.3, CHARGES D'EXPLOITATION


DES BATIMENTS (NF P 06-001 de juin 1986)

3.3,1. limites d'application de la norme


La norme (voir [1.10]) lraite des charges d'exploitation des bâtimenls, de leur mode d'évaiuation el
des valeurs de ces charges à introduire dans les calculs.

Elle ne traite pas des coefficients à leur appliquer dans les combinaisons d'aclions ou des autres
valeurs de ces charges susceplibles d'y infervenir,

3.3,2. charges d'exploitation dont la valeur


minimale peut être fixée de faÇon générale

a - Charges uniformément réparties


Les valeurs de base sont données pour une surface de base égale à 15 m2 et pour une utilisation
normale (eflots dynantiques couranls pris en cornpte mais non compris Ies phénornènes
d'amplificalion dynanrique),

a 1 - Valeurs des charqes en fonction de la nature des locaux

Naiule du local Valour


de la chalge
sn kNim' (t )

- Hébergement en chambres, salles de ieux et repos des crèches 1 Â *r

- Hébergernenl colleclif (dorloirs) t.3


- Salles de reslauranls, cafés, canlines (nombre de places assises < 100)

" Bureaux proprement dits a E *t

- Salles de réunions avec tables de travail ,q**


- Halles diverses (gares, etc..) où le public se déplace *
4,0
- Salles
d'exposition de :
*
moins de 50 m'z 2,5
50 m2 ou plus
é,c
'Salles de réunions et lieux de cuhe avec assislance debout
50
. Salles, tribunes et gradins des lieux de spectacles et de sport avec places
b.u
debout
. Salles de théâtre, de conférences, amphithéâtre, tribunes avec sièges 4,0

(1) Vr:ir s§niticationdÈs astérisrluês pagB 49

JalalI(ETTAR 19 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supérieure de'lechnologie Salé Cours de Béton Annér

- Cuisines des collectivilés. non compris gros matériel 2,5


- Salles de lecture des bibliothèques 4,0
- Salles de danse 5,0
- Bouliques et annexes 5,0
- Garages et parcs de slalionnement de voitures légère 2,5
- Balcons 3,5
' Balcons de bâtiments recevanT du public 6,0
- Loggias dito locaux contigus
- Circulations intérieures des bâtiments Dito locaux desservls
ou 5,0 si public

a 2 - Valeurs des charges en foncti0n du type d'utilisation

Valeur
KN/m2
Bàtiments à usage d'habitation
- logements y compris combles aménageables 1,5*
' balcons e(
- escaliers à I'exclusion des marches isolées, halls d'entrée Z,J
- combles rron anrénageables dont l'utilisalion n'est pas prévue a priori,
non accessibles normalement :
avec plancher 1,0
sans plancher
partie accessible pour l'entretien : 1 KN concentré en un poinl quelconque des
éléments de struclure ou de supporls de plafond sur lesquels l'on peul se
déplacer
- greniers proprement dits 2,5
- Etages des caves 2,5
Bâtiments de bureaux
- bureaux proprement dits /..c
- bureaux paysagers .r.c
- clrculalions e1 escaliers oÊ.
- halls de réceplion oÊ.
- halls à guichet 4,0*
- sailes de projeclions et de conférences à nombre de places limité (: 50 m2) 3,5
- cantines 2,5 à 3,5
- salles de réunion avec tables DÂ
- zones de dépôls 3,5
- salles d'ordinateurs el de reprographie 2,5

JaIaIKETTAR 20 Année universitaire 2020-202 1


Cours de Béton Arrné2
Ecote Supérieure de Techuologic Salé

Bâtirnents hospitaliers et dispensaires

1 Locaux hébergement
-chambre 2,5
- circulalions internes
2 locaux médicotechniques 3,5
:S;iË;'il;;iiàns sarre! àà plârres, salles de travail.,(obslétrique) 2,5
- oour les autres seryices r..dâig. pl't êlre
prévue d'une tacon qénérale égale à
d'opérationietde plâtres, il
.#îffiüïrà. rlààüi Ë, ,iài.g,rphià, É!râiles
poür oq'iptments suspenclus en plafond
;;ffiôà;oii
3 autres locaux
o.t .t
"ig; 4,0-'
I halls 4,0
- circulations générales ôÂl

- bureaux 2,5
- poste de Personnel et de soins 2,5
- salle de cours
- ;;ii; ;;
iornùnt, de conférences et de reslauralion.généraleprincipe supérieure
:

tocat ulilisabte .n tunt qr.iJ.;j;;


tà;p16. de surfàce en 4,0
à 100 m2 2,5
io.àtcrô turiu.. inlérieure à 50 m2
I,C
- sanitaires 5,0
l- cuisines 3,5
l - buanderies 3,5à6
- locaux de réserves, dépôts ou stockage

Bâtiments scolaires et universitaires 2,5


- salles de classe 3,5
- amphithéâtres 2,5
- ,iniini..l"Uotatoires, le matériel lourd étant à prendre
en sus
4,0
- circulations, escaliers
- salles de réunions d.î
I avee assislance debout 4,0
- bibliothèques 4,4
poÿvalentes
il;;;;t" iegroupement' d'abri, de détente et de leu' salles , (+*
- dortoir collectil
- hébergement individuel 4,0
- dépôts, lingerie 5,0
- cuisines collectives 6,0
- déoôts des cuisines collectives 2,5
- sailes à manger de petites dimensions 3,5
- cantines 2,5
- ;iiâit;. colleclifs' locaux médicaux et sociaux

2l Année itniversitaire 2020-202 1

.IalatKETTAR
Ecole Supér'ieure de Technologie Salé Couls cle Béton Arrné2

Possibilité de dégression des charges d'exploitation / NF P


06.001

Les dégressions ne
s'applique que sur res 0.9 Q niv, n- I
charges variables
0.8 Q

0.7 Q niv i+ I
niv. i

niv. i- 1

I 5o:l§ 50

Les dégressions horizontales des


charges ne se cumulent jamais avec
les dég ressions verticales
niv. 1.

JaIaIKETTAR 22 Année univer sitair e 2020 -202 |


Ecole Supérieure de Teclinologie Salé Couls cle Béton Anné2

Annexe Informative
Extrait de Ia norme NF P 06.001
Dégression de charges

Dans cerrains cas. ra vareur o. i:;o.r1tï:§1,,llJ'i:fitiTericient de déqression horizonrar


(réduction pour grandes surfaces ou majoralion pour laibles surtaces) dont li'valeur esi définje
selon ces cas :

a 4 - Dégression verticale

'La valeur de base est susceptible d'Lrn coefficient de elégression verticale dans Ie cas des
bàtiments à usaqe d'habilation ou d'hébergement pour lesqueis est appliquée la loi de déqression
de base,

' cette déqression n'est pas curnulable avec les réductiors pour orandes surfaces.

' Lotsque des locaux commerciaux ou induslriels occupent certains niveaux, ces derniers ne sonl
pas comptés dans le nombte d'étages intervenanl dans la loi cle dégrossion, et les charges
sur les
planchers correspondants sont pris en compte sans abattetxent.

' Pour les bâliments de bureaux. on applique Ia loi cie dégression de base à la fraction de la
charge d'exploitation égale à cette dernière diminuée de t kNlrnr,

49

JaIaIKETTAR 23 Année u ni ver sitai]l e 2020 -202 I


Ecole Supérieure de Technologie Salé Couls de Béton Armé2

Dégression des charges

. Dnnu k_ âu[e5 crr, bs q'ês8fl6 veilrc&s sont lras Fr bô tuurrrb É,rate


nûrüé iD.Pl.)
rr dù b. charge conænlÉes

, toi d€ dôqrosibn de bâ$ :


On conrrdro Br lous lo! tuàu uno châtge Mmùc iû'uo apr ô il 25 m, .Sb à2
TN

Soili . pow br Rr#3 et FG6 dô §htk rfmfil dô hilur.* Éohr, 6 6*iara um chàet
piryfr(rnlséo{lô â B lllsru oné d, l0cfi da sôta.
Ô. b vabur & rôleronæ pùor b tôr où k l{[t!so couvtent b bitim&nt.
q É vâbu do r.l&m6 FUt h Mnder & fôtàg. .. I - h M$otàton atùt .flectm â pû[ . [ùs yâbur, âl lôa silacag ûamlialion èr càar$s c@dntrées coûolpondàût à der
O" h,relion& la clürgoelitôOo " j " ôlequoltoo.n.sppliqæF. h ioidr dérr.reioÀ nibrÉlr lddr ru ir do! oaginr do fianubntio( §oil dnnftios dûnr lor deu6ant, mtiehort
du mârctÈ Oflll.
§otE loa.ésû.r p,*é&mmût loatss. oô.dopto @ù b cabûl do9 ôtàmnh Fdôu,
h1Éror*r leÉ vâhta cl.apô6 |
c, ClobqE de dlrrrib!iloo
. $ùi b totr @ la brrü* :
' fkr rül à3dmilàbbs à um clir9o rÉFllie & 1 lll,m'FUr 106 cbitre lEÉres ds rô116
. iou, le pô[]irr 6la0e à Ffl kto iômât li. l] :
rdôridrl2,S INh elper ærHni lp! do §âtimote ihâbilâtiôrL bilreâul.
Li ÿihur * h cher9e .d rrrurÉe à 0.m kMrl poot les bitirMb dhabirallon à rol.,*
. sffi lo denam éh!€ {i. 2) : [ônsldle g&r9 mæ]ii
. s lo robÈm ér4p {i . 3) :
. ÛÀl br a!!or 6, b. doe{ ml ù MDl6 loile. qm g$@r u h dür oil blh W
ôha.dm h3 d*rMbFlolbr§& marcü.
. sB b q@ldrm â89. ll " 4) : ll&l
' s lo ciqubm éh!§ {i " 5l : llcüvaill& e rwbr il h Érm Fu, rhrrmimr lE valo!6 dcr rh&rc doxpbirdÉù rchrss
ùr ldlurq hilærsr. trdnt giv.ti,É, Sr&.corps, dcâllra, F!ædh3 6t sùx &&r ou ls
ÿâburd{uli6l6o &sch.rÉs ne FUr âto dàlnb d€ l@n rÉiér.b.
. s L âiôm élÂ0û {l . 6) :

. s L $plÈm éhgn ôr 0s k suùan[ li ] 7) : oJ, !iù,

Lor!{!o lô chr$ dsûtoxôti6 6 rÉlôbnco est tr mÔms pou, lors les §tôgrs,..tls lcr
revianl à
Eoldra:
. &06 lo toil Nh bras : ().
. ro!§ k ffeûbr élôge à pafli du hâul I O,+O,

. &us b &uiarne élngc à pani{ d! haur Ô,+ 1,9Ù r 0.1 O,

- sti b troi.Èm étw i pr{ù d, [iut Or ;2,7 O+0,1O


-eu.lo ryarÈ{p Ér4o â o{ilk & trôur Or,3.4O+ô,6O,
- eu! le ci.(llrÈnE àsgo À pidù du het O,. {.0 O r t.0 O,
-*ur lo skiam àtê§e â Frtù & hâul O,;{,5O}t.5q
. FUs tc eplièfr Élàtr à pril, & trâut
9lsls loùs los lui!ârrs i o,,5dr2Q

JaIaIKETTAR aÂ
Année uni ver srtarr e 2020 -202 |
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

CHAPITRE4:LesPoteaux
r, cÉNÉner-nÉs

Les poteaux sont soumis à des charges verticales qu'ils transmettent jusclu'aux fondations si
;
leurs longueurs ne sont pas inférieure à 3 fois leurs hauteurs totales (le grand coté). L>3lt
L
h

h :li:i:i:Îira,rsversare

Les dimensions transversales de la section droite du poteau

Un élément est considéré comme un poteau si sa longueur


horizontale est au plus égale à quatre fois son épaisseur. Dans le
cas contraire, il est considéré comme un voile.
thl
h34b ffi
' h<4b
b étant la plus petite dimension du poteau

h étant la plus grande dimension du poteau

1. Principe de ferraillage
Le béton résistant bien à la compression, les poteaux pouraient en il
théorie ne pas être armés. Mais : .I)

litl
La compression n'est jamais centrée
Itr ,
,y
e Nécessité d'armatures longitudinales
Risque de flambement des amatures longifudinales
e Nécessité d'annatures transversales

2 - Domaine d'étude :

Les poteaux, comme toutes pièces comprimées, devtaient en principe toujours être vérifiés au flambement. Calculs
trop complexes pour être appliqués aux poteaux coumnts des bâtiments, clont l'élancement est limité

Le B.A.E.L prévoit deux calculs simples de la résistance iles poteaux, qui prennent en compte le tlarnbernent cle
manière forfaitaile, mais pénalisante :

JaIaIKETTAR 25 Année uni ver sitarre 2020 -202 I


Ecole Supérieule de Technologie Salé Cours cle Béton Armé2

Calcul en compression centrée


Méthode de calcul applicabte pour les poteaux de constructious courantes,
contreventées par un système de voiles verticaux, lorsque l'excentricité de

l'effort nonnal est nulle ou faible I < l0


Peu éconorniqu. rl 50 < 7 < 70
Calcul en flexion composée
Poteaux d'ossatures poteaux-poutres; Potetrux d'angles des étages supérieurs

(pcu chargés darrs tous les cas) si leur élancernent esr ,Urrrn ,f 71 51]|

3 - Cas des bâtiments courants

- Élance-e,rt limité ç < 70 1


7
- Contreventement assuré par des murs de refènd

à Compression supposée centrée

Hypothèses pour Ie calcul en compression centrée :

Le poteau est soutnis à un effort normal de compression, appliqué au centre de gravité G


de la section ; Toute la section de béton est donc uniforrnérnent comprin-rée

L'effort normal de compression est excentré au rnaximum de la n-roitié de la


dirnension du noyau central. Sinon le poteau doit être calculé en flexion composée.

?c:ea!r crrc:-aii:ê

Le centre de gravité des armatures est confondu avec celui de la


section,

La vérification au flambement n'est pas nécessaire si :


- l'élancement ), est < 70.
- la qualité de l'exécution est te lle clue ['irnperfection de rectihrde
e <Max [ 1 cm ; lfl500 ] ( lf : longueur de flambernent du poteau ).

Jalal I(ETTAR 26 Année univelsitaire 2020-202 1


Ecole Supérieure de Technologie Salé Couls de Béton Anné2

L'évaluation des charges verticales se thit :

- en tenant cornptc de loi de dégression des charges pour les bâtirnents à étagcs,
- en adrnettant la discontinuité des éléments de planchers (BAEL Art. 8.8,1.1).

P:.-2 P:- I
tP1 lnz rpJ Cha:qes aoc-i::ées
ÿÿü ün'ün'ün' J, ü ün"
I I I t-ï-l- --T-Tt
ü J ü .^h: -1ê< i nran4ra ü J ü ü
P:,- 2 J ü,"
Pi P3 -.@ P3
1 1D^-1
L tL5P2 L ,LP2

Calcul des poteaux

Les sollicitations se déterminent à I'ELU .

II _ CARACTERISTIQUES DU POTEAU
I - Dimensions de la section

poteau à section rectangulaire :

Soit a le petit côté et b le grand côté du poteau

poteau à section circulaire :

Soit a le diarnètre

2. LONGUEUR DE FLAMBEMENT _ ELANCEMENT :

a- phénomène de llambement
Lorsqu'une pièce longue est soumise à un effort de compression rnêrne parfaitement centré, il se
produit un phénomène d'instabilité transversale qui peut provoquer la rupture brutale de la pièce. La
théorie du flambernent étant complexe, le règlement permet de ne pas en tenil compte si la longueur
de la pièce n'est pas trop grande.

b- longueur de flambement : lf
Elle dépend de la longueul libre du poteau l0 et des liaisons à ses extrémités.

Cas courants (BAEL Ar1 8.8.3,2):

JaIaIKETTAR 27 An née u ni ver sitaire 2020 -2021,


Ecole Supér'ieure de Teclinologie Salé Cours de Béton Anné2

Etage couranc
poutre au rio:ns d.e riêrre raideul
qrre le poteau et :e t:-AVeiSant
de p:rt en Eart
I

Ë^--:^- i

er:ast:é s1.1r ;^-;-r j


^,--

n'r- raq a J! iu'


^= -

Cas de poteaux isolés :

illi-l Encastré à I extrémité et libre à l'autre


lf:2to
:&L
Articulation aux extrémités Encastrement avec déplacement
lf:to lelatil
lf:lo

Encastré à 1 extrérnité et articulé à l'autre


iil-__ :
lf 0,7 10
i, l'l l'o
_ lji I

Encastré aux 2 extrémités


:
tf 0,5 to

c- Elancement
Élancement mécanique :

^ l,
i
Avec i : rayon de giratior.r :

I : Mornent d'inertie de la section transver.sale


B : Aire de la section

JaIaIKETTAR 28 Année universitaire 2020-202 i


Ecole Supérieure de Technotogie Salé Cours de Béton Anné2

Élancement géométrique :

ELe -lra
Axe de
Flambernent

"lf
)_r x 2J' 2J6
a 4 2
( = 3,5) (x 4,9)
III. DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX

1. CÂLCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES : (BAEL Art.8.8.4)


a - calculs de base

La section d'acier longitudinale A est donnée par la relation ;

, [,]'
l''tr B .f - II
"t"''r28 I
! tv/\ _
= I I
(),t)./,,
la -
1 1.r,,

Avec:
Nu en combinaison fondamentale :

Nu: 1,35. G + 1,50. Q

Br : section réduite du poteau en déduisant cle sa section réelle 1 cm d'épa isseur sur toute sa périphérie.
F r
\1
--1-

yb : 1,5 (+ 0,9 yb : 1,35

o qui dépend de l'élancement :

-pourL<50 :à
0,85
tÀ\
l+0.21
'\35/
-l
-pour50<1"<70
/so)'
a = 0,6U[7J

De plus,
. si plus dc la moitié des charges est appliquée avant 90 jours on clivise :o, par 1,10
r si la rnajeure parlie des charges est apptiquée avant 28 jours on divise :o par 1,20

et on prend la contrainte fcj au lieu de fc28 et fsu: fe/ys


Remarqu€ ! La relation précéclente peut clonner un résultat A < 0. Ceci signifie que le béton seul (section
réduite Br) est capable de supporter Nu. On appliclue alors les prescriptions réglernentaires

Jalal KETTAR 29 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supérieule de Technologie Salé Cours de Bétorr Armé2

2 - dispositions constructives - (BAEL...)


Arl. A,.6.1,24 Les anclages et recouvrenlents rectilignes SC font sur 0,6.1s et sur 3 nappes d'annatures
transvelsal es.
Att.8.8.4,1 Pour L > 35 on ne prend en compte que les anratures augmentant I'inertie du poteau au
flambement:

,'6-*àr
- lo - o\-
1 , 9<; /b<--,: / a>|, I
b/a>l,l
b
\--el
Poteaux carrés et rectangulaires (lorsque 0,9 < a/b < 1,1) :
On ne prend en compte que les annatures disposées dans les angles.

Poteaux rectangulaires (b/a > l,l0) :


On ne prend en compte que les annaturcs disposées le long des grands côtés. (d : distance maxirnale de 2
armatures voisines sur une même face)
d < min [ longueur du petit côté + 10 crn ; 40 cm ]

a Poteaux circulaires : on place au moins 6 trarres également réparties sur le contour.

a Poteaux polygonaux : on place au moins une barre dans chaque angle.

3 - prescriptions réglementaires - (BAEL Art. A.8.1,21)


A > MAX [4u (en cm') ; 0,2o/oBl
où u : périmètre de la section droite rnesurée A<5o/oB
4. CALCUL DBS ARMATURES TRANSVERSALBS : (BAEL Art. A.8.1,3)
Elles ont pour rôle imporlant d'empêcher le flambernent des arrnatures longitudinales. Elles doivent embrasser
toutes les annatures longitudinales.

o Elles sont disposées en cours successifs plans et normaux à I'axe longitudinal du poteau.
Chaque cours fotme une ceinture sur le contour du poteau et entoure toutes les
armafures longitudinales pour éviter leur déplacement évenfuel vers la ou les parois les
plus voisines.

o Le tracé de I'atmafure transversale ne comporte ni angle rentrant, ni recouvrement


parallèle à la paroi.

JaIaIKETTAR 30 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supérieule de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

,I

.t

Cadre slmple Cadre + épingles Double cadre Cadre + épingle

a
Potealrx it feuillure
o
PoteaLr cylindriclue
lronrbre cle barres lonqitudinales
Les barres longitr.rdinales doivent être réparties sur la périphérie de la section.
) 4

a Les poteaux de section polygonale doivent comporter au moins une barre dans chaque
angle.
a Le nombre minimal de barres pour les poteaux oirculaires est de 4,
a Les épingles sont plus économiques que les étriers.

Dimension des armatures transversales :

0tZ àIa valeur normalisée la plus proche de 0ll 3


Avec: 5 mrn < @t < 12 rnrn

Espacement des armatures transversales :

st( min [ 15 0lmin ; 40 cm ; a + l0 cm ]

RemafqU€ ! le ferrailtage cl'un poteau peut être réalisé en


Treillis Soudé pourvu que les prescriptions précédentes soient
respectées (voir documents ADETS).

5. PREDIMENSIONNEMENT D'UN POTBAU :

a - pré dimensionnement courant -


Les dimensions indiquées sur les plans d'arcl'ritecte sont en génér'al convenables et souvent surabondantes.
En approxirnation grossièt'e on peut obtenir la section d'un poteau en divisant Nr.r par fc28 et arronclir les
ditnensions aux valeut's inferieures. On vérifie ensLrite les prescriptions réglernenl.aires.

b - dimensionnement économique -
On est souvent atnené à rechercher des économies sur les sections de béton surabondantes. Le principe est cle
réduile la section dc béton jusqu'à ce que la section d'acier calculée de rlanière classique corresporlde à la section
définie par les prescriptions réglementaires mirrimales. Pour cela on consiclère que seul la section réduite de béton
est nécessaire pour reprendre I'efforl normal ; on détennine donc Br et on en dé<Juit la section réelle.

Br > Nu/ouc

et on résout l'équatior.r: Br : (a - 2) x (b - 2) enécrivant

Une relation entre a et b (b: k.a ou bien b: at-k) cpri permet de conservel une forme du poteau proche cle la folrne
initiale. Les valeurs de a et de b sont arrondies pal excès au cm le plus plocl.re. Il est nécessaire ensuite de vériher'
les résultats.

JalalI(ETTAR 31 Année u r.ri ver sitair e 2020 -202 I


Ecole Supérieule de Teclinologie Salé Cours de Béton Armé2

6 - Sécurité

Il est rappelé que les barres en attente rectilignes ont donné Iieu sur les chantiers à des accidents corporels et qu,il
convient de prendre des dispositions pour assurer la sécurité clu pelsonnel.

7. EXEMPLE DE CALCUL:

Déterrniner les armatures d'un poteau intérieur d'un bâtirnent courant soumis à un effort normal cle compression
centrée (G:3i5
kN; Q:283 kN) sur la section (a = b:
25 cm) de béton (fb28 30 Mpa). Les charges -
permanentes sont appliquées à 50jours.

1) - Inventaire des hypothèses :

SectionB:axbaveca<b B : 0,25 x 0,25:0,0625 n.r'


Br: (a - 0,02) x (b - 0,02) Br : (0,25-0,02) x (0,25-0,02): 0,0529 m,
Hauteur libre h0 : h0 :3,20 m
Appuis : en tête : libre articulé encastr.é
en pieds: lible articulé encastré lf:h0:3.20m
Béton : fc28 :30 MPa o' bc : 0,6 x fc 28 - 0,6 x 30 -18 MPa
Aciers lorlgitudinaux : fe - 500 MPa fissuration f bu: 0,85. f c 28 y s:17 MPa
peu préjudiciable f t 28 : 0,6 -r 0,06x f c28 :2,4 .ldPa
f su =fe i ys: 43 5 MPa
2) - Calcul des efforts normaux
Effort normal de service :
Nser:315 + 283 : 598 kN
Cornbinaison debase: G+ Q
Effort nonnal ultime
Combinaison de base
:

: 1,35G + 1,50O Nu : 1,35x315 + 1,50x283 : 850 kN

3) - Calcul de I'élancement
rayon de giration: i : o,25 .O,25t I
/_ .....-:]- 12 ,<--
o,25. O,25
It lb'a' I
'-Va-V ri ^b.;
t_ _ l-____.-- \, _-

= O,O722 rn

7_
I
lt.
r
- 3.20
+ À:--:==== 44,32= 44
o,o722
i
4) - Détermination de u
À=14(50=a= 0,85
0,85
1<5A)e-
l+0
Plus de la moitié des charge est appliquée apres 50
W Minoration de q de 1,10
:0,646
t+ 0,2(4yjsj'

c( 0,646
tr''|r l,lo l,lo :0,587
5) - Détermination des sections
dracier ( o.aso o"o52e . 30) r

I" B, './",*
I* I
\ 0,587 0,9. 1,5 ) 435
A -l'\, #,,,i,,- )rL)' y', ,) = 6,26.10'4
Soit : 4 IIA 16: 8.04 cm2
6) - Vérifications
Arnin: Max [4 x (a+ b) x 2;2 000 x B] Amin : Max [4 x (0,25 + 0,25) x 2;2 0 00 x 0,0625 : 4 cm2
A Max:5Yo xB A Max : 5yo x 0,25 x 0,25:31.25 cm2
Vérification 4 cmz < 8.04 crn'?<31.25 cm2
Vérifiée

JaIaIKETTAR 32 Année universitaile 2020-2021


Ecole Supérieure de Technotogie Salé Cours de Béton Armé2

7) Aciers transversaux I6
a,
ùC, =T=5,33:+ 6n-lm
(v -
Y). =
/

I s, ( ;V1inli5. 1,6;40r nt:25 + l0]


5

Espacement: .s, t iVinl|5.A ,;4)cm;a + l0]


= 15' 1,6 =+
.5', 24 cm
8)Recouvrement H=U,6xbUx 1ti=480 mm 48cm
=
R à 0,6./., = 0,6.50.fr t
',r< t,tinl24;(48 -qi21 = 22cm
r',s ( Min{s,;(/? - a) ;' 2]
9) Enrobage ) c-,n > 1,6 cm

c > !,{uxT* ,rtrnr] à enrobage retenu: c = 2O mm

8. Exemple de ferraillage d,un pot

]|i
iri
'r,1

I l--'"-'
tr

.,J, t t|,uo

.1*|-v-:.'Ot"U

JaIaIKETTAR 33 Année univer sitaire 2020 -202 |


Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

CHAPITRE 5 : Les fondations superfTcielles

Généralités sur les fondations:

I Définition :

Les fondations sont constifuées par la partie du bâtiment qui est en contact avec le terrain.

Elles représentent l'élérnent par lequel la construction prend appuis sur le sol, Elles ont pour
rôle de transmettre au terrain ['ensemble des charges et surcharges du bâtiment. Elles doivent

résister, sans épreuve d'altération allx :

* Charges permanentes : poids des toitures, planchers, murs, etc... .

t Charges d'exploitations :

. Statiques : meubles, matédels, dépôts.


. Dynamiques : machine, persorules.
o Climatiques : neige, vent, dilatation.

2 Types de fondation :
o' 0""':'" -"î:ï:lï
xï*::",
o Fondations profondes
. Fondations spéciales.
2.1. Fondations superficielles :

a- Définition:
Les fondations superficielles sont celles où le sol de fondation peut être atteint à une
profondeur modérée au moyen de fouilles courantes ou de fouilles blindées (les fouilles sont
effectuées en rigole peu larges et peu profondes avec une profondeur < lm).
Les éléments de structure de oe type de fondation sont assis sur le sol par I'intermédiaire des

semelles destinées à répartir les charges sur celui-ci avec dalle sur terre-plein ou sur vide
sanitaire, tel que les murs s'appuient sur des sernelles filantes et les colonnes sur des semelles
isolées ou f,rlantes.

b- Semelles isolées :
Ce ÿpe de semelle est utilisé dans le cas du bon sol. Les semelles isolées sont des surfaces
carrées, rectangulaires ou circulaires placées sur les points d'appuis de la construction, telles
qu'elles reçoivent des poteaux isolés d'angle de rive intérieur ou cles poteaux jumelés aveo des
Jalal I(ETTAR 34 Année univer.sitaiLe 2020_2021
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joints de diiatation. La semelle isolée est réalisée en béton armé dosé à 350 kg/m3 et
elie repose
soit sur un béton de propreté soit sur un massif cle gros béton ou Lln béton cyclopéen.
c- Semelles continues :
Les semelles continues sont placées soit sur un mur continu porteur soit un voile ou sur des
poteaux sifués dans les mêmes lignes. Elles sont deux à quinze fois plus longues clue larges.

d- Semelles générales :
Elles sont dites aussi radiers généraux et utilisées pour un mauvais sol. Elles sont constituées
par une semelle générale couvrante toute la surface au sol du bâtiment. Les radiers sont des
planchers renversés qui supportent l'ensemble <Jes bâtiments et qui assurent une répartition

uniforme des charges sur toutes les surfaces. Pour assurer un bon excentrement du radier, on
déborde de 30 à 40 cm de ses extrémités.

2.2. Fondations semi-profondes :

Ce sont les fondations par puits. Ce système de fondation s'emploie quand le bon sol est à
une profondeur maximum de l0 mètres etlou qu'on ne peut pas provoquer de vibration clans le
temain.

Afin de ne pas enlever toute cette terre, on se contente de créer des supports prenant appui

sur le bon terrain. Un puits est une colonne non armée. Ces puits sont établis aux droits des
trumeaux et des angles.
La distance entre puits ainsi que leur diarnètre est déterminé en fonction des charges qu'ils
supportent; toutefois, ce diamètre ne peut être inférieur à 1.00-1 .20 m, dimension minimum
pemettant le travail du puisatier.
2.3. Fondations profondes :

Les pieux ou pilotis constituent un des procédés de fondations en mauvais terrain, lorsqu'il
est pratiquement impossible d'asseoir l'ouvrage sur le bon sol, soit que ce dernier se trouve à

une trop grande profondeur, soit que les fouilles et les équipements soient trop onéreux.

Les pieux permettent, en traversant les couches manquant de consistance, d'atteindre celles

qui, par leur compacité et leur résistance à l'enfoncement, fourniront une masse d'appLri solide
pour y reporter les forces sollicitant les fondations des ouvrages, Ils répartissent les charges sur

le sol à la fois par leur extrémité, qui repose généralement sur un terrain résistant, et par le
frottement de leurs parois latérales sur le terain traversé.

Ce frottement est très variable suivant la nafure du terrain. Les pieux, reposant par leurs
pointes sur un sol dur, sont d'utilisation très sûre, tandis que les pieux dits « flottants » qui
résistent surtout par le frottement latéral sont d'utilisation très délicate.

2.4. Maçonnerie en fondation avec double chaînage :

Jalal KETTAR 35 Année univers-itaire 2020-202 1


Ecole Supérieule de 'lechnologie Salé Cours de Béton Armé2

Dans le cas d'une mauvaise qualité clLr sol et pour assLrrer une bonne stabilité de l'ouvrage,
on aura recours à une fondation en maçonnerie avec double chaînage.
La réalisation de ce type de fondation commence, en premier lieu, pzrr la pose d'un premier
chaînage au niveau des sernelles, celui-ci va reposer sur un béton de propreté ; et clans un
deLrxième lieu par la pose d'un autre chaînage quiva lier entre les poteaux.
Les deux chaînages vont fàire l'entoure de la construction et peuvent être séparés soit par

une maçonnerie en moellons soit par une couche de tere compactée.


2.5. Fondations spéciales :

Parmi ce ÿpe de fondation, on a les fondations parasismiques; elles représentent I'ensemble


des semelles et des éléments au-dessous du niveau bas. Le choix de ces fondations est en
principe effectué dans les mêmes conditions qu'en sihrations non sismiques, Les fon<lations
parasismiques doivent être homogènes et rigides et assurent I'encastrement de la structure dans

le terrain, transmettent la totalité des charges au sol et elles doivent limiter les tassements
différentiels etl ou les déplacements horizontaux pouvant réduire la rigidité et par conséquent la
résistance de l'ouvrage. Ces fondations sont calculées de telle sorte à ce que la cléfaillance se

produise d'abord dans la structure et non clans les fondations.

Un autre ÿpe de fondation spéciale est les fondations des machines vibrantes. Lorsque les
installations industrielles incluent ce fype des machines, un certain examen particulier du
oomportement dynamique de celles-ci sera nécessaire pour déterminer les dimensions et la
nature du massif de fondation support de ces machines. Ce massif doit éviter la transmission
des vibrations au sol pour ne pas entraîner des tassements inacceptables. Dans ce cadre, on
dispose du choix d'un massif avec des amortisseurs (voir schéma ci-dessous) qui dépend cles

caractéristiques des machines en marche (fréquence, amplitude de déformation...) A défaut de


calculs plus précis, les dimensionnements courants conduisent à un massif d'ancrage de poids
suffisant (au moins L5 fois le poids de la machine) et à choisir l'élasticité des amortisseurs pour
que les fi'équences propres de vibration de I'ensemble " machine *massif' correspondant aux
déplacements possibles, soit que I'une entre-elles, restent suffisamment éloignées de la
fréquence de la machine

Massif d'ancrage
rtisseur
Fondations

JalalI(ETTAR 36 Année universitaire 2020-202 1


Ecolc Supérieure cle Technologie Salé Cours de Béton Anné2

ii. Principe de dimensionnement :

Les dimensions de la surface d'assise sont calculées de fàçon à ce que les contraintes dans

le sol n'excédent pas les valeurs lirnites relatives à la contrainte admissible du sol.

En outre, comme les semelles sont des pièces dont la hauteur est suffisamment comparable
aux autres dimensions, elles ne satisfont pas aux hypothèses cle résistance des matériaux. On
utilise la méthocle des bielles mise au point à la suite d'essais et qui consiste à admettre que les
efforts provenant du mur ou du poteau sont transmises au sol par l'intermédiaire de bielles clu
béton obliques et équilibrées par les armatures.

I. DESCENTE DE CHARGES
a)-but-
On calcule la charge ultime supportée par la semelle. La neige n'est pas prise en compte.
Avec la combinaison d'actions à considérer est la suivante (i l BAEL 99 Art. 8.9.2):

Nu: 1.35 G +1.5Qn


Lorsque l'action du vent est importante (rarement) on est amené à considérer les
combinaisons d'actions suivantes:

Nu = 1.35 G +l.sQB+ W
Nu : 1.35 G +1.5W +l.3voQn avec Vo :0.77
Nu = G +1.5W
b) - méthodes de calcul -
Le principe de la méthode utilisée généralement est:

se préoccuper de la continuité des éléments sauf de manière forfaitaire pour les


poteaux,
Rq : On peut appliquer la loi de dégression des charges selon la norme NF P 06-001

2- DIMENSIONNBMENT DES SEMELLES


a) - contruinte de calcul du sol -
La résistance du sol est donnée dans le rappolt de sol ou le CCTP (Cahier des Clauses
Techniques Particulières) par sa contrainte ultime cle rupture q, exprimée en Mpa . Dans les cas
courants (charge centrée, tassements différentiels fàibles) on en déduit la contrainte de calcul à
l'état limite ultime: \c: \u / Z.

JaIatKETTAR 37 Année uni ver sitaire 2020 -202 |


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Rq 1: certetins rapports de sol ne tiement pas compte du DTU 13.12 publié en Mars l98B et
fournissent encore la contrainte admissible du sol (appelée aussi taux de travail du sol ou
encore capacité portante du sol) o'5 exprimée en MPa ou en bar. Dans ce cas on peut prendre

comme contrainte de calcul: e. : 1,35 o,g


Dans les calculs ec est toujours exprimée en Mpa

Pour des raisons économiques ou que le sol est jugé de bome qualité, on pourra estimer oe taux

de travail en fonction de la constifution dr.r sol et choisir clans la liste ci-dessous (lMpa:1Obars)
- voir DTU 13.1 1 :

Limon de plateau 1.5 à 3.0 bars


Ierre à meulière 3.0 à 4.5 bars
Marne verte, argile 0.7 à 4.5 bars
Alluvions anciennes,
6.0 à 9.0 bars
sables, graviers
Sables de beauchamp 7.5 à l5 bars
Craie 9,0 à 10 bars
Marne * caillasse 7.5 à 15 bars
Calcaire grossier l8 à 45 bars
Roches peu fissurées
saines non désagrégées
7.5 à 4.5 bars
de stratification
favorable
Iemain non cohérent à
3.5 à 7.5 bars
bonne compacité
Ierrain non cohérent à
2.0 à 4.0 bars
moyenne compacité
Argile 0.3 à 3.0 bars
b) - semelle sous nrur (semelle.filante) *
D'une manière générale, quelle que soit la forme de la semelle, il y a trois dimensions à
déterminer pour définir la géométrie de la semelle.
i 1 Longueur: Une semelle sous un mur, appelée aussi semelle filante, est calculée pour
une longueur de 1,00 mètre.

I Largeur: Lorsqu'on connaît la charge apportée par le mur et la contrainte de calcul


du sol, on détermine la largeur de la semelle par une relation du type :

Contrainte du sol > effort normal / surface


soit en considérant une longueur de mur et de semelle de b' : 1,00 m : qc > Nu /a,b, = Nu /a,
soit encore: a, ) Nu / q.
. Pour Nu en MN et q. en MPa, â' est exprimé en m.
. Pour Nu en kN et q" en MPa ) a, est exprimé en mm.
On prendra toujouls a' > 400 mm, c'est la largeur minimale d'un godet.
Jalal KETTAR 38 Année universitaire 2020-2021
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Couls de Béton Amré2

r Hauteur: (DTU 13.lZ, AnnexesI etZ)


. Cas des semelles massives sans armature tr,nsversale :

Une semelle continue sous murpeut ne pas comporter cl'armaflrre transversale si :

h>2do

avec : a : Largeur du voile


a' : Largeur de la semelle
do : Débord de la semelle

. Cas des semelles rigides :

On appelle semelle rigide une semelle pour laquelle:

(a'-a)14=d(a'-a ou encore do 12< d < 2 do


avec en complément des annotations précédentes:

d : hauteur utile
h -d: 50 mm: enrobage à prendre dans le cas général

orl

tr *,"[*o- -+
k
. Cas des semelles souples :
J
Les semelles souples (do à 2d) ne sont pas érudiées dans ce cours.

c- semelle sous un poteau

fl Dimensions horizontales : les dimensions horizontales des semelles sous poteau


sont représentées par les symboles a, et b' avec b'( a'
on calcule la surface de la semeile à partir de la relation: ec à N,/s : N, /a, b,
soit S= a'b') N, /q"
Si le poteau est carré ou rond on en déduit a,.
Rq2: Sous un poteau rond il est plus facile de prévoir une semelle carrée qu'une semelle
circulaire, on prend alors a : o du poteau.

Si le poteau est rectangulaire la semelle peut être :

JaIaIKETTAR 39 Arrnée uni ver sitai'e 2020 -202 I


Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Anlé2

honrotlrétique uLl à délmrd égol


üô'
ûal
fl':#+2r et

fl'
TJ

i), .r ,ù Â'
ù

.I

Rq3 : Les calculs sont conduits en théorie aveo des semelles à débords homothéticlues
(méthode des bielles). Cependant, dès que la longueur du poteau est supérieure à trois fois sa

largeur, la semelle devient disproportionnée, exagérément longue par rapport à sa largeur. Il est
préférable de choisir alors des débords égaux.
On connaît S , a et b . Il faut calculer a'et b' dans chaque cas :

Semelle homothétique Semelle à débord égal


(Utilisation générale) (Utilisation plus rare)

S: a' b' S: a' b'


b/ct:b,la,ê a,: ab,lb etb,: b/a' A':A*2Xetb':b+2X
,,,,_
--1i E_ E--*."
o -ïo t.
(a+2x) (b+2x) : N,/q.
s:
équation du second degré dont x est I'inconnue et
dont seule la racine positive doit être retenue

, l Dimensions verticales
Comme pour une semelle sous mur on doit avoir :

mals aussl

soit: d >
soit:

On choisit généralement p@oche de a, arrondi au multiple de 5 cm


supérieur. La hauteur réelle de la semelle sera :h=d*Scm
d- véri/icutions des semelles -
Vérification de la contrainte réelle du sol:
Les calculs précédents nous ont conduit à des dimensions de semelle pour lesquelles on
n'a pas tenu compte ni du poids propre de la semelle ni du poicls propre des tenes cle remblai.
JaIaIKETTAR 40 Année universitaiLe 2020-202 I
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Ces valeurs n'étant pas négligeables, il convient de vérifier qlle 1â contrainte réelle du sol 6sor zlg
niveau de la surfàce d'appui de la semelle reste inferieure à la contrainte de calcul
ec , soit;
6sot 1 8c

avec osot: [Nu + 1.35(Go + Gr)l / a,b,


où Go est le poids de la semelle

Gr est le poids propre du remblai

! Condition de non-poinçonnement
. Cas général
Dans le cas de semelles sur sol donnant lieu à des contraintes de sol relativement
élevées ( os.,t > 0 6 , MPa ) sous l'effet de charges localisées, il faut vérifier le comportement de
la semelle vis-à-vis du poinçorurement. Cette vérification est inutile si: h > (a'
- a) / 2
onappelleP'u lachargepoinçonnante: Ptu= [Nu + 1.35(G0+ Gl)l[1- (azbz) la,b,l
La condition de non-poinçonnement s'écrit (t r BAEL 99 fut. A.5.2,42):
ecuc:2(ar +br)
aveo: at:a*h a2: a+
br :b+h bz: a+2h uc : 2(a+ h + b + h) : 2 (a + b + 2h)

A priori la condition de non-poinçonnement ne s'applique pas, Ia charge ne


pouvant pas être considérée comme localisée. on peut cependant faire la
vérification en prenant: b : b' : b1 : b2 : 1,00 m.

Dans ce cas la condition devient:

lNu + 1.35 (Go + Grl[1.- (a+ 2h)(b + 2h)/ a,b, ] < 0.09 (a + b + 2h) h fcj/fi
Au cas où la condition de non-poinçonnement n'est pas vérifiée, il faut augmenter la hauteur h
de la semelle.

iii. CALCULS DES ARMATURES

Dans le oas de charges centrées, le règlement ( BAEL 99 Art. 8.9.3) autorise et


préconise l'utilisation de la méthode des bielles potr la détermination des ferraillages des
semelles filantes ou isolées à condition que les dimensions soient homothétiques.

Jalal KETTAR 41 Année univelsitaire 2020-202 1


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1- cas des semelles filantes


Les armatures sont de 2 types :

a- Armatures transversales : placées en travers de la semelle. Pour une semelle rigicle


on calcule les anlafures transversales par Ia méthode des bieiles.
. Effort de traction
On considère que les efforts provenant du mur sont transmis au sol par I'intermédiaire
de bielles de béton obliques et équilibrées par les armafures. Ces bielles ont leur origine en A,

intersection de BC avec l'axe du mur.

Soit un élément cle semelle de largeur dx et de longueur unité, sifué à la distance x de


I'axe Oy . Le sol exerce une action élémentaire: ctR: qc I tlx
Or qc: Nu/ a' donc dR: (Nu/ a') dx
on peut projeter dR sur AE et ox en : dF qui comprime la bielle de béton
dT qui tend l'armature.
En comparant les triangles semblables (oEA et dR, dr ) on obtient :

dT / dR: x / h0 soit dT: (N., / a, h0) x dx


En intégrant de 0 à a'12 on obtient I'effort de traction dans I'armature :

1n = i# if lt=
-,n=1,
lr'-ttt r Lr.r : ,V,
.0'
;; r' _r,-
Ü"'r0

La hauteur ho n'est pas évidente à évaluer. Les triangles ACO et BCD sont homothétiques, on
peut donc écrire:
(a'/2)/ho:(a'-a)/2d donc a,/ ho = (a,_ a) / d
D'où I'effort de traction dans les armaflres: T: Ntt (a'- ct) /Bd
. Section des armatures transversales
On peut donc calculer la section des armatures à mettre en place sur 1.00 rn de longueur
dç semelle: Ast : T /.lsu soit Ast: Nu (a'- a)/ I dfsu
' Bien que les calculs ne donnent pas de sections minimales, en pratiqLre on utilise les
ferraillages m inimaux suivants:
.. diamètre minimum: 8 mm

Jalal KETTAR 42 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supérieure de T'echnologie Salé Cours de Béton Anr.ré2

.. espaoelrent maximum: 33 cm soient 3 aciers par m.


. Arrêt des barres
Les armafures sont normalement terminées par des crochets normalisés, cepenclant

certains cas permettent d'utiliser des ancrages droits. On peut donc distinguer trois cas de

figures en fonction des valeurs des longueurs de sceilement droit /s et cle la largeur de la
semelle a' .

.. ls > a'/4 ancrage par crochets normalisés

"o'/B < ls < a'14 ancrage rectiligne sur toute la largeur de la seme[e
..ls<n'/8 deuxpossibilités:
... ancrage rectiligne une barre sur deux sur toute la largeur de la
senrelle, la suivante de longueur 0.71 u', axée.
"' ancrage rectiligne de toutes les barres de longueur 0.86 a'prolongées

altemativement jusqu'au bord de la semelle d'un coté et de I'autre.


D'autre part il ne faut pas oublier les amorces des aciers clu mur qui doivent être
descendues au moins jusqu'à la nappe inférieure de la semelle.

--
-- a'
b- Armatures lonsitudinales : Ce sont des armatures de répartition définies
forfaitairement: (tl DTU 13.12, Art. 2.5.3)
At>:ÿIa-t IAÿ/4 ; AyJ avec au minimum 3 barres, oùAfprend,l'une des valeurs suivantes:
A1:3,0, cm2 pour des aciers doux

Ay:2.0, cnf pour des HA Fe E 400(Ce sont ces aciers qui sont couramment utilisés)
Ay:1.6 cmz pour des HA Fe E 500
Pour les grandes longueurs, les barres successives doivent avoir un recouvrement d'au
minimum 35 A .Il faut assurer la continuité dans les angles.

2- cas des semelles isolées -


Les armatures sont "transversales,' dans les 2 directions,

i l Semelle carrée : chaclue nappe se calcule par la relation précédente sans se

préoccuper de la différence des valeurs de r/.

JaIaIKETTAR Année universitaire 2020-2021


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I Semelle rectangulaire : on calcule les armatures dans chaque sens (avec b'
< o').
. Armatures parallèles au sens B Ast. = Nu (a, * a)/ gd, fru (armatures principales)
. Armatures parallèles au sens à As6 : Nu (b, b)/ 8dr fsr àyac tltt:
-
d,-(Au+A$12

En praticlue on ne connaît pas Zl puisclue Asrtt ntest pas encore connue, on prenclra donc.. d6 x
do-O,

Les aciers lsra sort toujours placés en nappe inférieure parallèlement au grand coté n
(rappel: a> b et a'> b').
L I Arrêt des barres

Les armatures sont notmalement terminées par des crochets normalisés, cepenclant
certains cas pemettent d'utiliser des ancrages droits. On peut donc distinguer deux cas de
figures en fonction des valeurs des longueurs de scellement droit /s et de la largeur de la
semelle a' .

. l, ) a' / 4 ancrage par crochets normalisés

' l' I a' / 4 ancrage rectiligne sur toute la largeur de la semelle


Les conditions sont similaires dans le sens ô .

D'autre part il
ne faut pas oublier les amorces des aciers du poteau qui doivent être
descendues au moins jusqu'à la nappe inférieure de la semelle dans le cas cl'une charge centrée,

et avec un retour horizontal de 35 A , dans le cas cl'une charge excentrée (avec moment
fléchissant).

3- conditions de fissuration -
Quel que soit le type cle semelle, le calcul des armafures est conduit à l'état limite
ultime, en fissuration non préjudiciable.
Dans le cas où la fissuration est préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les
calculs précédents sont majorées forfaitairement de l0o (coefficient multiplicateur de 1.10
).
Dans le cas où la fissuration est très préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les
calculs en fissuration non préjudiciable sont majorées forfaitairement de 50% (coefficient
multiplicateur de 1.50).

4- - enrobage -
Les aciers des semelles doivent être enrobés au minimum cle 3 cm. Il est très fréquent de
prévoir un enrobage de 5 cm, par sécurité, même en fissuration non préjudiciable

Jalal KE'ITAR 14 Année universitaire 2020-2021


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rv. SEMELLES AVEC CHARGES EXCENTREES

Le calcul par la méthode des bielles est un calcul très simple autorisé par le BAEL
uniquement dans le cas de charge centrée et de semelle à débords homothétiques. Dans tous
les
autres cas crest la méthode dite "des lnoments'r ou encore du CEB (Comité Européen
clu Béton)
qui doit être utilisée. C'est cette méthode qui est définie ici.

I dimensionnement de Ia semelle *
L'axe du couple de flexion est supposé perpendiculaire au plan contenant le plus grancl
coté du poteau, la contrainte du sol est supposée uniformément répartie et le moment Mtr est
calculé en tenant compte des effets du second ordre ( r BAEL 99 Art. A.4.3,5).

tl

-*

,V" + 1,15 .G,

\
Ï T Ti Ï ïïïï 6tsl
r?' a
-v
2o )'
I

li.,
On obtient alors (on néglige Gr )
X. + 1,35.Gù
La section de la semelle se calcule comme précédemment en augmentant la dimension
dans le sens d'action de M, de la valeur 2e, soit: S : a,. - b, = Nu /q. avec ensuite: ar : 2,, *Ze
Rq4: on n'est plus astreint à utiliser des débords homothétiques, on utilise alors fréquemment
des débords égaux.

c) - calculs des armatures -


On calcule les aciers à la base de la semelle nécessaires à équilibrer le moment c1e

flexion dans une section Sl située à une distance de 0.35 a (voir Nota 6) de I'axe du poteau en
ne prenant en compte que la réaction du sol au delà de cette section.Il existe alors deux
possibilités pour le rnoment:
JaIaIKETTAR 45 Année uni versitair e 2020 -202 1
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12e>a'/2+0.35a VuSl = (Nu + 1.35C0) (a' /2 -0.35a) /(a' - 2e)


MuSl = V uS'|. (a' /2 -0.35a)/2
!-l2 e < a' /2+0.35 a VuSl=(Nu+1.3SG0)
MuSl= VuSl (e-0.35a)
Jbu b0 û avec b0 = b,
Par' la suite, la valeur de MuSl étant établie, on calcule: p: MuSl I

u = 1.25 (t -t - Z1t)
z: (l- 0,4 a). d
A stu = M uSl l:zfsu
Dans le sens transversal, il n'y a généralement pas de moment, le calcul se fait par la méthode
des bielles soit: I stb : Nu (b, - b) / I db f su
Rq 5: Dans le cas de semelle sous voile avec un moment, les calculs sont similaires en prenant
b: b': 1,00 nt
Rq 6: Tous les calculs complérnentaires tenant compte de la fissuration ou pour. les arrêts de
barres, les enrobages ou les espacements restent les mêmes.

Rq 7: Au cas où on utilise la méthode des moments alors que la charge est centrée (c'est le cas
en théorie dès que I'on veut faire le calcul avec des semelles à débords égaux sous charges
centrée), on calcule par rapport à une section située §r à une distance de 0,25u de I'axe du
poteau en ne prenant en compte que le réaction du sol au delà de cette section.

v. Semelle excentrée avec poutre de redressement

l. Semelle excentrée
C'est une semelle isolée recevant un poteau situé contre un mur dite « excentrée » par
rapport à la charge. L'adaptation de ce type provient de la nécessité de ne pas construire à
l'extérieur de périrnètre de la propriété.
Méthode de calcul :

Poutre de redressement

o Dimensionnement
a'b'> Nu / <lsor et(b'-b)12=a'-a
JaIaIKETIAR 46 Année universitaiLe 2020-202 1
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Par conséquent on aura il et par suite b,.


o Ferraillage :

Le même calcul pour une semelle centrée

2. Poutre de redressement :

C'est la solution la plus utilisée pour pallier les effets de l'excentrement dans le cas
d'une semelle excentr.ée.
o Dimensionnement :

C'est un calcul colrlme celle des éléments précédents :

La hauteur de la poutre de redressem ent h>


m; avec 6 s,,,t : 0,6 -frr.r
læ,
Mu est le momentmax dans lapoutre de redressement M,,: (N"/ 2)(a'-a. ea, /l)
e:(a'-a)12 et I:1,,*"-e.
L'efforl tranchant max : T: Nu - (Nu + N, e/ l) a / I

vi. DESSIN DES FONDATIONS

Il comprend un plan et une ou plusieurs coupes, souvent à plus grande échelle, pour définir
le coffrage. Des détails sont souvent nécessaires. Le ferraillage qui est en général simple peut
s'indiquer sommairement.

' Pour faire ressottir les semelles on peut dessiner leur contour en traits renforcés et le
contour des murs ou des poteaux en traits forts.

' Les axes horizontaux des semelles sont repérés dans les 2 directions. Ces axes sont aussi
ceux des murs porteurs et doivent se retrouver sur tous les autres plans du projet.
. La cotation d'implantation (en cotes cumulées) est préférable.

' L'indication du niveau des fbndations est primordiale et il faut préciser cle quel niveau il
s'agit, fond de fouille ou arase supérieure. En général on essaie cl'avoir une arase supérieure
commune et on indique le niveau du fond de fouille des semelles qui peut être variable mais
doit respecter la mise hors gel de la surface d,appui sur le sol.

' Sur un dessin de coffrage ou de flerraillage le béton coupé est laissé blanc, On n'utilise la
représentation symbolique du béton (pointillés et ronds) que sur des dessins cle détail et
jamais rnélangée avec des armatures.

JalalKE'ITAR 47 Année univet'sitaire 2020-202 1


Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

' Sur le plan des Ibndations doivent figLrrer les canalisations enterrées qui passent sous les
semelles ou sous le dallage ou dans le vide sanitaire car ces canalisations seront mises en

plaoe en même temps que les fondations. Des coupes et des détails sont souvent nécessaires.

' Les setnelles sont coulées sur un béton de propreté de 50 mm d'épaisseur minimale qui
donne une assise plane et horizontale et évite au béton de la semelle de se mélanger avec le

terain sous-jacent.
A chaque fois que cela est possible les semelles sont coulées directement dans une
rigole creusée dans le terrain, ce qui évite le coffrage et le décoffrage et permet un bon
encastrement, mais cause souvent des imprécisions sur la largeur de la semelle. Ce sont
finalement les atmatures longitudinales (et transversales si elles existent) qui matérialiseront la
largeur réelle de la semelle.

JaIaIKETTAR 48 Anrrée uni ver sitaire 2020 -202 I


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Cours de Béton Anré2

_CHAPITRE 6 : DALLAGE, Chaînage et Longrine.

I. Dallase
Le dallage est un plancher en béton posé sur le sol,
son épaisseur dépend c1e la fonction
du bâtiment et généralement pour les habitats on prend
une épaisseur de 10 cm avec un des
armatures constituées d'un treillis soudé d,armatures
HA Tg espacement 20 cm.

II. Chaînase:
La plupart des batiment doivent etre ceinturés par
un chainage (zo*40) avec des armatures
de 6T10 cadretr 6T esp 20cm vu qu'il ne sont pas
calculées dans les cas habituels.
on pourra adopter la disposition ci-contre pour Lln batirnelt
d,usage habitat :

o)
-1
-l
d
sl
i

CHATNAGE (40x20)
III. LONGRINE
Les longrines sont des poutres situées sous le dallage
ou au niveau du dallage et qui retient
entre eux certains poteaux. Ils se calcilent comme
des poutres mais en générale on adoptes la
disposition suivante :
T6 esp 20 3TB Cad+étr T6 esp 20

LONGRINE (20 x 40)


JaIaIKETTAR 49 Année universitaire 2020-202 1
Ecole Supérieure dc Technologie Salé
Cours de Béton Armé2

I- Introduction
L'objectif de ce chapitre est de présenter les méthodes de caloul cles sollicitations
(moment flécliissant et effort tranchant) dans les poutres
et planchers continus, et ensuite
l'évaluation des contraintes transversales et lo,gitudinales.
Pour la détermination des efforts on adopte suivant le cas,
soit la méthode fbrfaitaire soit
la méthode de caquot. Ces méthodes sont adaptées au matériau béton armé puisqu,elles
prennent en cotnpte les capacités d'adaptation et le phénomène
cl'amortissement du bétorr armé.
II- Calcul des armatures Iongitudinales.
l- NIéthode forfaitaire
a- Domnine d' applicution
Pour déterminer les moments sLrr appui et en travée, il est possible d'utiliser la métliode
forfaitaire si les quatre conditions a,b, cet d suivantes sont vérifiées.
a) la rnéthode s'applique aux constructions courantes, c à d lorsque q szg ou q < 5
KN/m2.
b) les moments d'inertie des sections transversales sont identiques le
long de la poutre.
c) les portées successives sont dans un rapport compris entre 0:8
et l:25 (25%).
d) la fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé et
de ses revêtements (Fpp).

élevée), on appliquera la méthode de Caquot

appliquera la méthode de Caquot minorée


ces trois méthodes sont présentées dans les parties suivantes.
Remarque I
Si les quatre conditions sont vérifiées, il est toujours possible d,utiliser la
méthode de Caquot minorée, qui conduira à un ferraillage mieux
dimensionner que celui
obtenu avec la méthode forfaitaire. Mais la méthocle de Caquot
est plus longue que la méthode
forfaitaire!
Remarque 2 Ces rnéthodes s'appliquent uniquement aux poutres
supportant une dalle faisant
office de table de compression. Pour le calcul d'une poutre cle chemin
de roulement par
exemple, on utilisera la théorie classique de la résistance des matériaux
pour calculer les
moments sur appuis.

JaIaIKETTAR 50 Année universitair.e 2020-202 I


Ecole Supérieure cle Technologie Salé
Clours cle Béton Armé2

b- Application de la méthocle

Valeurs des moments


Les valeurs des moments en travée Mt et sur appui Mw et Me cloivent vérifier :

l. Mr + (Mw +Ir4:e)t2 > Max (1,05M0; (l + 0,3o)M0)


2. Mt > (l + 0,3 a) |d0/2 dans une travée intermécriaire,
Mt> (l,Z + 0,3 o) M0/2 dans une travée de rive.
3' la valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire
doit être au
moins égale à :

> 0,6M6 pour une pouü"e à deux travées,

de deux travées,

trois travées.
avec Mo la valeur maximale du moment
fléchissant dans la travée de référence (travée
isostatique indépendante de même porlée
et supportant le même chargement que la trervée
considérée)

et o = q I (g + q) le rapport cles charges d'exploitation à la


somme des charges non
pondérée.

La Figure suivante résume ces conditions.


Deux travées

fi 0.ô max{fulot , &'l at) !l,fü<ü


(ü,fr-ü.lïcr) ivt ot (ü.fr+il.15a) tut p, rt{t> {)
PIus de deux travées

() max(Mtt,, ,\{oi
u.J r!ttJt\[,]V{91
ü.5 ,tt,l63) ü.4 mAxf,'fu{,r,,, tr
U..{ maxl'fu{,,,, ltnr;
(û.6+tl,l5u) /\ _--
il.l ,,, {ü,5+0.l5a}ll 11, (û.5-rû.tSu) fu{ ,t,
appui de appLri voisin appui
rive de rive interrnédiaire

Remarque : lorsque, sur I'appui de rive, la poutre


est solidaire d'un poteau ou d,une poutre, il
convient de disposer sur cet appui des aciers
supérieurs pour équilibrer Ma : _ 0,15 M0.
Mode opératoire : Dans la pratique, on prend la
valeur minimale <les moments sur appui
Mw et Me (en valeur absolue), puis on calcule Mt par
la formule des moments.
c- A rm atu re s lo ngitu din ules

JalalI(ETTAR
51 Année universitair.e 2020-202 1
Ecole Supérieure de Technologie Salé
Cours de Béton Arrné2

Lorsque les trois conditions suivantes sont réunies : q g, les


S charges sont réparties et les
mornents sur appui sont pris à leur valeur absolue minimale
(valeurs adoptées sur la Figure
précédente), il
est alors possible de déterminer de façon forfàitaire la longueur
des chapeaux et
l'arrêt des barres, comme indiqué sur la Figure suivante.

r.} arrrIf,;frl I
't
MaxIf,;É', j
=
l- Max I fr; fsl l. Msx [ {:; {'r]
tt.r 4 "
I dr.e

* !f" lf,
10, = tD'

(il lEUr an oü.c I lrtar< [ {11; (, j . {, er ,! rr,lu* [ fi; f*n] ;,f, aveo t, tûnguÉur d,EnÊra,g6]
4

Arrêt des barres forfaitaire.


Lorsqu'il n'est pas possible de réaliser I'arrêt forfaitaire des barres,
il fauttracer la courbe
enveloppe des moments fléchissant (voir la méthode
de Caquot).

d- Effort tranchant
Pour déterminer la valeur de l'elfort tranchant aux appuis,
ce dernier est calculé en faisant
abstraction de la continuité, sauf pour les appuis voisins
des appuis de rive. En notant Voi la
valeur absolue de l'effort tranchant sur les appuis de la travée
isostatique de référence i, les
valeurs absolues de l'effort tranchant aux appuis sont détenninés
de façon forfaitaire comme
indiqué sur la Figure ci-dessous.

Deux trayées
Vrut l.l5 Yo]

l.l5 rtit
PIus de deux travées

l"l{J llû)

appLrl de appulvolsln ' tJi


appul
rive de rive interrnÉdiaire
Valeur forfaitaire de I'effort tranchant dans des poutres continues
2- Méthode de Caquot

JaIaIKETTAR
Année uni ver sita|||e 2020 -2021
Ecole Supérieure cle Technologie Salé
Cours de Béton Armé2

Appliquée allx poutres à moments d'inertie


égaLrx et non solidaires des poteaux
a- Domaine d, applicution
La rnéthode s'applique essentiellement aux poutres-planchers des constructions
industrielles, c'est-à-dire pour des charges
d,exploitation érevées : cr> zgou q > 5 kN/m2.
Elle peut aussi s'appliquer lorsqu'une des trois conditions
b, c ou d de la méthocle
forfaitaire n'est pas valiclée (lnerties variables
; cliflerence de longueur entre les portées
supérieure à 25% , fissuration préjucliciable
ou très préjudiciable). Dans ce cas, il faut appliquer
la nréthode de Caquot minorée qui consiste
à prendre g, :2913 pour le calcul des moments
sur
appui.

b- Principe de la méthode
Cette méthode tient cornpte :

compression, en réduisant légèrement les moments


sur appui et en augmentant
proportionnellement ceux en travée.

que les travées voisines de Iappui pour déterminer re moment sur appui.
c- Evaluation des moments sur appui

Hypothèses : Pour le calcul des moments sur


appui Ma, on fàit les hypothèses suivantes :

o l, : I pour les deux travées de rive,


o l' :0,81 pour les travées intermédiaires.
valeurs des moments sur appui pour le cas
de charges réparties, les moments sur appui
intermédiaire sont donnés par :

.U, : l,*.1'1, + p-1,3


8.5i;i'., * tr'"J
Où les notations sont définies sur la Figure
ci-dessous :

Pour des charges ponctuelles, les moments


sur appui intermédiaire sont clonnés par :

I",., * I'*-
avec les notations définies sur la Figure ci_clessous,
et l'évolution des coeficients k(a) en
fonction de a est définie dans I'annexe 8,2 du
BAEL.
JalalI(ETTAR
53 Ann ée univer sitairc 2O2O -2021
Ecole Supét'ieure de Technologie Salé
Cours de Béton Anné2

poilr
ü
(.)n ubtiÈnt t-
x/x-l)(x-21
II
I 1 I17

calcul des moments sur appui dans Ie cas de charges réparties.

calcul des moments sur appui dans le cas de charges ponctuelles.


Le moment total est obtenu comme la somme des moments sur appui des clifférents
chargements.

N{éthode de Caquot minorée: Lorsqu'il est possible d'appliquer la méthode de Caquot


minorée (voir condition ci-dessus), le calcul des moments sur appui dus aux charges
permanentes se fait avec g' :2913 (et uniquement le oalcul des moments sur appuis, on reprend
la totalité de g ensuite potr le calcul des moments en travée).

Remarque2- combinaisons d,actions

Les combinaisons d'actions permettent de tracer les courbes enveloppes de moments et


d'efforts tranchant ( M et V ) et de tracer l'épure d'arrêts de barres. li Aut considérer les
combinaisons suivantes :

Combinaisons travées chargées travées déchargées


(l) 1.35G+1.50b 1.35 G
(2) G+1.50b G

la cornbinaison (2) doit être prise en compte dans le cas de travéeprolongée par une console.

d- Moments en travée

Pour les calculs des moments en travée M1, orr fait les hypothèses suivantes :

sur la Figure ci-dessous.


L'évolution du moment err travée M(x), pour un cas de charge, est donné par :

JaIaIKETTAR 54 Arinée u ni ver sita:l'e 2020 -202 |


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Couls de Béton Armé2

M(x): p(x) +Mw(l-x/l) + Me.x/l


Où p(x) est le rnoment dans la travée isostatique de référence correspondant au cas
de
charge étudié' La position du moment maximum en travée est obtenue en recherchant
l,abscisse
où la dérivée de M(x) s'annule, soit dans le cas d'un chargement symétrique
sur la travée:
XMt-u* :ll2 -{Mw-Me) / pl
Dans la pratique, pour le calcul de XM1ro, on ne s,intéressera qu,au cas
de charge qui
conduit à la plus grande valeur du moment en travée. PoLlr les travées paires c'est
le cas i1e
charge 2, tandis que pour les travées impaires, c'est le cas de charge 3 qui conduit
à la valeur
maximale du moment en travée.

C t-- r'1

Cas 1 : CCC t1l.;[*tet lll.f,,lmaximums

Cas2:DCD lilmaximum

Cas 3 : CDC 14 minimum

Déf,rnition des trois cas de charge à prendre en compte. Chacun de ces trois cas
correspond à une valeur extrême des moments de la deuxième travée et des
appuis Z et 3.
AI'ELU C: l:35g+ I:Sq etD: l:35getàI,ELS C:g+q etD: g.
on prendra garde de bien travailler avec les bonnes valeurs des moments sur appuis et de
la charge p en fonction du cas de charge considéré.

e- Elfort tranchant
L'effort tranchant, pour un cas de charge donné, est calculé classiquement comme
l'opposé de la dérivée du moment fléchissant, soit :

V (x) : - dp(x)/dx + (M* - M")/t


Sur l'appui i, les valeurs à gauche et à droite cle l'effbrt tranchant sont donc:

Vwi: Vow - (Mai - Muir) / li-r


Vei: Voe * (Mai+l - Mui) / Ii
où vOw et vOe sont les ef'forts tranchants à gauche et à ciroite de l,appui i
des travées isostatiques de référence i-I et i, respectivement,
Mai-l , Mai , Mai+l sont les moments sur les appuis
i _ 1, i et i + l, respectivement,
li-letlisontlesportéesdestravéesi-leti,àdroitedesappuisi-leti,respectivement
(voir la figure plus loin pour ces notations).
JaIaIKETTAR 55 Arrnée uni ver sitaire 2020 -202 |
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours dc Béton Almé2

Le cas de charge correspondant aux efflcrts tranchants maximums slrr l'appui ise produit
Iorsque les deux travées adjacentes sont chargées et les autres déchargées (voir Figure).

I
t
,v rri
l, ti
i"t- / t1'/
i.l , l,- t

Cas de charge conduisant à la valeur maximale de l'effort tranchant sur l'appui i.

f- Tracé des Moments flèchissants


Pour illustrer cette partie, nous prendrons l'exemple d'une poutre à 4 travées de portées
identiques (l : 5:00m), supportant une charge permanente g : 20kN/m et une charge
d'exploitation q:25kN/m, corespondant à une charge surfacique de 6kN/m2.
Présentation des calculs
La présentation des calculs se fait dans un tableau quicomporte autant de colonnes qu'il y
a de travées sur la poutre. Pour un calcul à l'EI-U cle la rnéthode de Caquot non-minorée, ce
tableau prend la forme présentée sur la Figure suivante. Dans le cas de la méthode de Cacluot

minorée, on ajoutera 3 lignes : g' :2913, C':1,359,+ l,5q et D':1,359. .

portée I [m] 5,00 5,00 5,00 5,00


portée fictive I' [m] 5,00 4,00 4,00 5,00
charge permanente g [kN/m] 20 20 20 20
charge exploitation q [kN/m] 25 25 25 25
Chargée C 1:35g + 1:5q lkN/ml 64.s 64.5 64.5 64.5
Déchargée D l:35g [kN/m] 27 27 27 27
Ma cas 1 : CCCC [kNm] 0 -59.35 -1.4t - 159.35 0
Ma cas 2 : DCDC [kNm] 0 -98.08 -86.12 -27.98 0
Ma cas 3 : CDCD [kNm] 0 127.98 -86.12 -98,08 0
Miso;C Chargée [kNml 201,56 201,56 201,56 201,56
Miso;D Déchargée [kNm] 84,39 84,39 84,3 8 84,3 8
xMtmaxi [m] 2,10 2,54 2,46 2,90
Mtmaxi [kNm] 142,65 109,51 109,51 142,65
Forme du tableau à remplir pour appliquer la méthode de Caquot
Courbe enveloppe des moments fléchissants : Le tracé des trois courbes de moment
fléchissant comesponclant aux trois cas de charge est fait à pzrrtir des informations calculées
JaIaIKETTAR 56 Année universitaire 2020-202 1
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Cours de Béton Ar"uré2

dans le tableau ci-clessus. La courbe enveloppe (courbe épaisse sur la Figure ci dessous)
reproduit le contour des moments maximums (en travée) et minimums (sur appui). A partir
cle
cette courbe, il est maintenant possible de calculer les sections d'acier et cle trtrcer l'épure
d'arrêt de barres.
La Figure ci-dessous présente une méthocle graphique qui permet de tracer rapidement
les paraboles et de déterminer l'abscisse du mornent maximal.

È"_ar
27,e8 -\*-.È
-121.41
\_h
,oE
..i E-_-;
--

-q

I 1.5' I l!ul

Tracé des moments fléchissants des trois cas de charge et de Ia courbe


enveloppe.
Il est aussi possible de tracer rapidement des paraboles sous AutoCAD à partir de la
connaissance de Mw, Me et Mt. Pour cela, tracer une polyligne comme définie sur la Figure
suivante. Transformer ensuite cette polyligne en Spline. Penser à modifier la valeur des
variables splinetype et splinesegs : splinetype:5 (spline de
ÿpe parabolique) et splinesegs:8g
(discr'etisation, 80 par exemple).
g- Tracé de l'épure d'utêt de burres
Hypothèse relative au calcul des sections d'acier : On suppose que la valeur du bras de levier
zn (distance entre le centre de gravité des armatures et le point d'applicatiol de la résultante des
contraintes de compression du béton) est constante le long de la poutre. En pratique, le calcul

des sections d'acier sefait uniquement aux abscisses de moment maximum (en travée et sur
appui).Par conséquent, le moment résistant repris par un groupe cle bames est directement
proportionnel à sa section : Mni: AiostZbr où ort: fsu à I,ELU êt 6st: ort à ['ELS.
Ancrage des barres : La longueur d,ancrage cles barres est :

JalalI(ETTAR 5l Année universitaiLe 2020-202 1


Ecole Supér'ieule de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

adhérence,

\[\? =
trJ

\Ë I
o o tr tr
E
14
+
à /
rI tt =
dl È
(, d
4 q
E c E
=

hlt mox

Méthode graphique pour tracer une parabole et trouver la valeur maximale.


En pratique, le moment résistant d'un ensemble de barres est défini colnme indiqué sur la
Figure suivante.

Règle du décalage On tient compte de l'existence de bielles de béton inclinées à 45* en


décalant dans le sens défavorable la courbe enveloppe du moment fléchissant de 0,8h. Ceci
revient dans la plupart des cas à rallonger forfaitairement les aciers de 0,8h à chaque
extrémités.

Ordre d'arrêt des armatures On procède à l'arrêt des armatures de [açon symétrique et
en commençant par les barres les plus proches de l'axe neutre, corrme indiqué sur la Figure ci

dessous.

JaIaIKETTAR 58 Année univelsitaiLe 2020-202 1


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Cours de Béton Auné2

jt' Slilînt: tle

l,'['ull,ligrrc
1t\Irr, - )l'f ,,- ,l{r,t

Méthode pour tracer une parabole sous AutoCAD.

,lf.a,o',rL_
rll .-,'1,/ ;i-..1 ;n r7:;

Mn

Définition de la valeur du moment résistant en fonction de l,arrêt des barrcs du


ferraillage longitudinal.
Bpure d'arrêt de barres En tenant compte des longueurs d'ancrage et de la règle du
décalage, l'épure d'arrêt de barres se construit en utilisant la courbe enveloppe des moments
fléchissant' La section d'acier des moments maximums est calculée, puis un choix sur le
nombre de barres est effectué. Si le femaillage est composé de plusieurs lits, le moment
résistant repris par chacun des lits est tracé sur le diagramme des moments fléchissants.
L'intersection de ces droites de moment résistant avec la courbe enveloppe détermine les arrêts
de barres (il faut ensuite rajouter 0,8h),

La Figure ci-dessotts présente de façon théorique letracé de l'épure d'arrêt de baryes, en


prenant en compte la règle du décalage de la courbe enveloppe du moment fléchissant.

JalalKETTAIi 59 Année uni vel sitaire 2020 -202 |


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Cours de Béton Anné2

Définition de I'ordre d'arrêt des barres en fonction de leur position dans la section.
Pour l'exemple traité au collrs de cette partie, l'épure d'arrêt de barres est présentée
sur la
figure suivante , avec comrne hypothèses de carcul h:50om, b:lgcm, fc2g :30Mpa
et fe :
500MPa. Pour des raisons de symétrie, seules les deux premières travées sont
représentées. Notez que la règle du décalage est applicluée ici aux bares qui
sont rallongées de
0,8h à chacune de leurs extrémités, ce qui en pratique est plus simple que de décaler
la courbe
enveloppe du moment fléchissant et conduit aux mêmes résultats.

Pour déterminer la longueur des barres appartenant 'a deux travées contiguës, il ne faut
pas oublier de rajouter la largeur des poteaux, puisque les climensions sont
indiquées à partir
des nus d'appuis.

3- Déformation des poutres (BAEL 8.6.5,1)


L'article 8.6.5,1 précise les conditions à vérifier pour ne pas avoir à faire une vérification
sur les flèches limites pour les poutres. Les trois conditions à vérifier sont :

h >, Max[l116;n{.t/ l0Mol l,


Asx <'4,2bod /fe,
et I <. 9,00m, avec fe en MPa.
Dans ces fotmules, Mt est le moment en travée, M0 le moment en travée de la travée
isostatique de référence et I la porlé.

Si ces conditions n'étaient pas vérifîées, le calcul des flèches est calculé par les méthodes
de résistance des matériaux

JaIaIKETTAR 60 Année universitaile 2020-202 1


Ecole Supérieure de Technologie Salé
Couls de Béton Anné2

()rrnrbc rrrteloppr.
dùt \{(nr)errtJ
diceléc ric (l ll/r

't Ntÿ(Àtt i AÈt

t'2

Epure d'arrêt des barres.

Mn
lkNml
Epure d'arrêt de barres de l,exemple traité.

JalalKET'|AR 6t Atr née u ni ver sitatre 2020 -202 |


Ecole Supérieule de Technologie Salé
Cours cle Béton Anné2

CHAPITRE 8 : LES PLANCHERS

I. Généralités :

Les planchers déterminent les différents niveaux d'une construction. lls s'appuient sur des
éléments porteurs qui comprennent :

- les murs de façades

- les poutres de rives, et les poutres intérieures.

- Des points d'appuis isolés, etc.....

Les planches sont tout d'abord des éléments de stabilité quijouent le rôle d'une plate forme
pour l'étage considéré et d'un toit pour l'étage sous-jacent. Ils doivent résister aux charges
permanentes et surcharges.

Le choix d'Lrn type de planchers dépend de son utilisation et du coût pour satisfaire les
conditions de :

o Résistance mécanique dans tout les cas.


r De limitation de flèches pour éviter les clésordres dans les cloisons et revêtements
horizontaux, etc....

II. Les panneaux de dalle


Une dalle est un élément, généralement rectangulaire, dont une dimension (épaisseur) est
faible vis-à-vis des deux autres (dimensions en plan).
Dans un plancher, on appelle (( panneau de dalle »les parties de dalle bordées par les
poutres- supports (poutrelles et poutres du plancher).

Suivant la disposition des éléments porteurs et le rapport lx/ly des côtés de la dalle, deux
méthodes sont utilisées.

l' (inférieur ou égal à


ly par oonvention).

JaIaIKETTAR 62 Année uni ver sitaire 2020 -2021


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l.
Sont considérées comme telles :

- les dalles rectangulaires appuyées sur deux côtés parallèles et comportant I ou 2 bords
libres.

- Ies dalles rectangulaires appuyées sur 4 côtés mais dont le rapport lxlly est infërieur à 0.4
(lx est prise par convention la portée inférieure à ly).
La hauteur de la dalle à prendre doit satisfaire la condition suivante : l/35 < h < l/30

Le calcul est mené pour Lrne bande de I m perpendiculaire aux lignes d'appuis, à l'état
lirnite de service à la manière d'une poutre.
Les aciers longitudinaux calculées dans ce sens << porteur >> sont dit principaux, les aciers
disposées parallèlement aux appuis sont appelés aciers de « répartition » et sont choisis
forfaitairement d'une section égale au I I 4 de la section des aciers principaux.

2. Calcul des dalles appuyées sur quatre côtés :

Si la dalle se repose sur quatre appuis et le rapportlxlly des côtés est supérieur à 0.4, alors
la dalle est considérée comme appuyée sur quatre appuis ; et la hauteur de la dalle à considérée
doit satisfaire la condition suivante : l/50 < h < l/40
2.1. Méthode de calcul
Ces dalles sont considérées comme portant dans deux sens perpendiculaires, ce qui
augmente leur rigidité.

Une méthode forfaitaire donne, en fonction delxlly,les moments isostatiques dans le sens
de lx et ly, ces calculs sont menés pour des bandes de I m cle largeur.

Mox:pL^ P 12*
Moy:pr, Mox
Avec P:1.35G+1.5Q àl'état limite ultime
P: G+Q à l'état limite de service
Avec p.x et pL, Soit qu'ils peuvent être retrouvés par les fornrules suivantes :

ÇAL|]UL5 Fx 'tr.y

sellir:i tati.rns
à I'E, L. U tl1t.l-u.9ûl)ï,,,t
er à I'8,I.5 t ( t+?. .r nl ),

dÉ f nrn,at r. ons
_.1 oilr*f {r-.,)zl J1/4
â -1 'Ê.1.5 I ( l+r ql)

JaIaIKETTAR 63 Année universitaire 2020-202 I


Ecole Supérieure de Technologie Saté Cours de Béton Armé2

CALCULS à Lt"
lLv

ELU ll(8*(l+2.4* (ll4;


ut )) Max o2(1-0.95*(1-
")
))
ELS 1/(8*(1+2* o3;; Max(l I 4 ; o211+3 *11 - aÿ t2))

Soit, ils peuvent être déterminés par le tableau ci-dessous en fonction clu coefficient u, : lx/ly
ü= ELS (o = ELU (o = 0) eü; ilarqF&it! Iùnrnml tm+f* nE tfi Fnürtdr'

lxlly 0.2) Yiô I p- i rq r-üJo


|l *- I!______--l- ".q.r! l I
r I

px Fv Fx Fy !f1,.i"iu.'*ljfl,.l+ "'r_r'æ
0.4 0.112 0.293 0.l t 0.25 -' ('Jlt!
l,;.rrlorru I o,tt{. 1 ir,:y! Jrrtrio.o++r j ç.tr+
I l.rr lo.rt:l ; '1.;10 ! q.il:J, , r!,101 I 4..r1 { o.(E:u û,{ie
I o.rr [*.tr*l | ,t,:t+ ! t'.t+u j r-rol I r,r: j,r,uu . +.r+r
0.45 0.105 0.333 0.102 0.25 r ù,{t [,(,.1ûrr ,J.tro : ô.lrd] i (, !1, I (,,ri ! ,].ùt{.i ; 0I1r
lo*r'â.itu i r,s+ 'r,t-t-ir I r.trt
| lt;t loltar lo,r+t
0.5 0.098 0,373 0.095 0.2s i *Jj ,4.tur I r ,]Jr,r I o,rl+r i ïJli | âtr j+;r+:: I *-ttt
I o.lt r.:o:.r I 41r.1 I '].r?t: I 'r.rfl | 0,"r li.-iôL+ | rrj:I
I (,1+? it.t'î|".{ i ,:,jln ' '.i.1rlr i t'.!.9 I ,t.:': lI:,cétl, | ,r'J{..i
0.55 0.092 0.420 0.088 0.25 ! 0,u ,)+rr+ I r t'l o.trr I q-lsr I u,t* l -,::.rt I +.rrt
I trt I'Nrt, I u.:-:
,:cmr i ,r-bi t.r'r I i-;+:t | 'l.t't
I
0.6 0.086 0.476 0.081 0.305 ç.rrr, o rrl l +..titr{+ iJil
i s+r i r.orr, ! ü.i.to , /'.:+$?
+*: . r.çrt: I a:lo
|!,).,t 0.rr,§ I +.+t û.t-tit ?.+ll
0.6s 0.08 0.530 0.0745 0.369 r.i'ir,.O.:rrri':+ri ôjr,i tgllf ùrr{! lÂil
ù-rI f,'lt;J]. i ')-'tÛ I :!.1.v1+ 'I,{,ii t i,ît (rJr!tl rj.+rt
ô Jr i
')rtr?; 4.:10 t'I* lll .1.!;'r I j Êl I q.'rrll 7.v'!
0.7 0,074 0.585 0.068 0.436 l:lli
,t-rt ! I ]r';r a,l!o : §.ttt, i.{ ;* | 'r;ti I u,ort, i iJ.6l I
i ,r.5*;,!lNJs , ').ttt : 0,sl:.r !.rJl I i.+r lr,1p41l I 0$'r
0.75 0,068 0.643 0.062 0.509 ; üJ! i È.ilir ,l,Irrt i [/.rl+r , +r+l I nE: J,],u+l | {.;Il
! ,rjt i,r.ertt , 4.1:9 | tprst i :\É!l I D.u l,lùirl | 0,',{,1
i s-rr i+.crlr | ,:,rl i u,or-rr I ù..+r I 5.ür iûrrr6l | u.rrf
0.8 0.063 0.710 0.056 0.595 l:llllll
. +-ro lrgrt I ,l.r,it I q.ur+t | ,,{h} I û,';r, lo,,rrtt I o.r:r
: oel l*orl+ | r-rr: I o,or+r I +,rrt I r,tr l,rprcr I t'.tg
0.85 0.058 0.778 0.051 0.685 I s.61 ;qp;rs | +:r* | q,üur I urr | û.ÿr loÉ.rrt i +.lt?
Iâlt ;0grr; r. (ü|+! . g.o+st üê+ti I ÈJ$+ l0r1 'f,âr.ll l Û.l.al
I orl :p*:lt r ô,1!.É I I qpti I ô,s,4 '!.f.,tP i Ê'r$r
0.9 0.053 0.846 0.046 0.778 Irlllli iq;lû lo;tl;ü_srt+ lüItl
I+.u tno;ri d a_r*r l p.i.6ç1
I û.É{'l 0rl$ I t.ut | 'i,,frlr oJIl | 'l.lc , o,otlt 'o,nl
0.95 0,048 0.923 0.041 0.887 i 0.+'r [.$]ü | oJIt | +Ë?:1 Û.1r"1 | ,],rr i .l.rlltl I É-f}l
I o.ul , tllrr I ur{ù I eati[ osrt I o-rrr I r.qçr r+lt*
0.044 I o*r j o.rxru t.+tl ii'Ir. 'Il:r+ Ô.r+ : e-s],Î ; È-tr.
1 0.037 1 f | I [
I i I I lr,.aolo.arulrpr

3. Dalles rectangulaires continues:


3.1. Répartition des moments:
Lorsque la dalle est continue sur un ou plusieurs côtés du parureau, on calcul les moments
dans celui-ci comme s'il était librement appuyé, soient M61 et Moy.

JalalI(ETTAR 64 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours cle Béton Anné?

Les moments en travées Mt* et M1y sont donnés par cles fiactions de Mo" et Moy selon les
conditions d'encastrements.

a) Cas où cr,< 0.4 et la charge répartie est uniforme:

Ces dalles peuvent être calculées à la flexion colnme des poutres dans le sens de la
petite portée; on doit toutefois tenir compte de ce que, sur les petits côtés, les moments
d'encastrement atteignent des valeurs du même ordre que sur les grands (voire figure ci
dessous).

M1** (M,,*+ M",)12 ) Max ((1+0.3a) Mo*; 1.05 Mo,)


Avec: a: Qo/ (G + Qn)
Au niveau des travées intermédiaires, on adopte le moment maximal entre celui à gauche et
I'autre à droite.

Ïé
fli
TI

Répartition des moments en travée et sur appuis dans Ies panneaux de dalle
rectangulaires

b) Autres cas:(cas où oS 0.4 avec des charges localisées ou oà0.4 avec charges
réparties et /ou localisées)
Dans les panneallx portant dans deux directions orthogonales, si l'on désigne par M0
le moment maxitnal calculé dans l'hypothèse de l'articulation sur appuis, par Mt le moment
maximal considéré en travée, par Mw et Me les valeurs absolues acloptées pour les moments
sur appuis respectivement à gauche et à droite, on doit, dans la direction de la portée principale

(en général, petite portée) vérifier l'inégalité :

Mt + (M,n+ M.e)12 > 1.25 Moi


Avec:

0.75 MoiS lVIt ( Moi et 0.4 Moi( (M., M*)S Moi


La figure suivante représente le cas:
Kt : Mr/ Mor > (0.15) 0.4 0.4 0.4 0.4

JalalI(ETTAR 65 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supérieule de Technologie Salé Couls de Béton Anné2

(Moi:M,,ri ou Mey; selon Ie sens étudié)

Rq : Dans le cas d'un panneau de dalle encastré ou en continuité sur ses quatre côtés, les
armatures supérieures (chupeaux) disposées sur les petits côtés ont même section et même

longueur que les arma[ures supérieures disposées sur les grands côtés.

Dans le cas d'un panneau de dalle prolongé, sur au moins un de ses côtés, par une partie

en porte à faux, la longueur des armatures supérieures doit être déterminée dans l'hypothèse la
plus cléfavorable (en général, charge d'exploitation appliquée sur la seule partie en porte à
faux).

3.2. Calcul des armatures :

3.2.1. Diamètre des armatures


Les sections des différentes armalures vont être déterminées par les moments
correspondants:

Le diamètre des atmatures parallèles à "l*"et à "1, " doit être au plus égal au l/10 de l'épaisseur
de [a dalle:
I o<ho/rO I

D'autres part, il doit être:


r Supérieure ou égal à 6mm, si les fissurations sont préjudiciables;
. supérieur ou égal à 8mm, si les fissurations sont très préjudiciables.
3.2,2. Pourcentage minimal des armatures:
Pour la dalle, le taux des armatures dans chaque direction doit vérifier:

1 p*:
I
A.t" / b*h > po (3- l* lly)lz
I

L Or: A',v/ b*h 2 Po


Avec:

b est pris égale à lm.


px : taux minimal des aciers disposés parallèle à l.
p, : taux minimal des aciers disposés parallèle à l,
0,00012 sils'agit de ronds lisses (Fe E 2-15 ou Fe E 235)
0,0008 s'il s agit de barres ou l'ils à haute adhérence de classe Fe E 400 ou cle treillis
souciés à l'ils lisses de cliamètre supérieur à 6 nrnr
Jalal KETTAR 66 Année univer.sitaire 2020-202 1
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Anné2

0,0006 s il s agit de barres ou fils à haute adhérence de classe Fe E 500 ou de treiltis


soudés à fils lisses de diamètre au plus égal à 6 mm
3.2.3. Sections minimales:
La section minimale des aciers inférieure A*t et supérieure A*u parallèle à l* doit vérifier:

Ax min (cm2lm) = 3(3-a)*ho (m)

Dans le sens de "1, ", les armatures: Ayt et Ayo doivent satisfaire les conditions suivantes:

T Ay,2 L*rl4: s'il n'y a que des charges réparties.


L Ar,)
I

A,t/3 : s'il y a également des charges localisées.


Et:
Ay min (cm'z/m) = 8 ho(m) Pour FeE400
Aymin (cm'z/m) = 6 ho (m) Pour FeE500

3,2.4. Dispositions constructives:


o Pour les armatures inférieures formant un quadrillage unifonne, toutes les barres
traversent le contour d'appui p, s'ilexiste des charges localisées mobiles (Q) avec li
e >q 1yl4
(q est la charge répartie), si non, on prévoit une barre sur deux arrêtée avant le contour (voir la
figure ci-dessous);
o Pour les armatures supérieures formant des barres perpendiculaires au contour d'appui,
elles doivent dépasser ce dernier de lr et lz:(voir même figure) avec:

Ir=Max (À tx; la)


et

lz=Max (\12;la)
Avec:

X:ll5: pour un panneau de dalle intermédiaire.

),:114: pour un panneau de rive.


Une fois connus les moments en travée et sur appuis, on en déduit les sections d'armatures Axt
etAxa, calculées avec une hauteur utile dx , Ayt et Aya (: Axa), Ayt étant calculée avec une
hauteur utile :
dy =d*-(ax+sy)/2

JaIaIKETTAR o/ Année univelsitaire 2020-202 I


Ecole Supér'ieule cle Technologie Salé
Cours de Béton Anlré2

t
I
il

t
L+nguaur dtorrcroge f, Itt
li I
Il
I
t-
-J l--

I ;- Lonoueur
i
fo
--__J 1l1anr;rosa
--*t r
I
T
Ârnn:utures I I
I rnlÉrreunes N I
ü
I I

J!il,*
{t - Max [Àfr; fnl âvÈG ],
^=
û,08 + t,A
ffo*

[], *]
rs, = rblax

lûgr.rx h*rres seulertlcnt sorrt rÉprÉsnûtÉos pour chaque str:§.tê[r]B d.ar-


mâtûrrâsl

coup€ sur appui dr rive II coupE eur appui intsrrnÉdiaire


@ arrratlor.es dan§, le sens de la petitÊ portËÊ {IrX
S arrnatures dans le sens de ta grand,e portÉe {{r}
{Les arn'ratures des poutres-§uppûrts rïÊ sünt pas rapr,Ésenrfus! ,

i
r'll
tEl
I
r.gl

Disposition des armatures dans une dalle bordée de poutres

o les espacertents minimaux St max entl'e deux bares parallèles voisines (en travée et sur
appuis) sont représentés dans le tableau suivant:
JaIaIKETTAR Année universitaile 2020-202 1
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Cours de Béton Anné2

St nro* sens Ix §ens ly

Fissuration peu préjudiciable :

. oharges réparties seules Min[3ho; 33cm] Min[4ho; 45cm]


. si charges localisées Min[2hu; 25cm] Min[3ho; 33cm]
Fissuration : (h S 40 cm)
o préjudiciable (avec oxS 6mm) Min [2 ho; 25cm] Min[2he; 25cm]
o très préjudiciable (avec ax S Min [ 1,5 ho;20cm] Min [ 1,5 ho; 20cm]
8mm)

3.3. Calcul des armatures d'effort tranchant:


L'effbrt tranchant est donné par la relation suivante:

a v^: pt*/2
r Si cr<0.4
I

t_ Vy:O

1,,
V-:- pl*12 * ll (t+o't2)
. Si a>0.4 I Ur: pl*/2 < Vu
L

Le calcul et la disposition des armatures d'âmes ne sont pas nécessaires si:


o La dalle est bétonnée sans reprise dans son épaisseur;
o La contrainte tangente vérifie:

ru = Vu/d < (0.07 fczs)l T a

avec Vu : effort tranchant par mètre de contour et d : hauteur utile de la dalle.


Par contre, il est nécessaire dans le cas contraire.

Dans les autres cas:

o Pas d'armatures d'âme à prévoir si ho <l5cm;


o Ou si non, les armatures d'âme seront calculées comme pour les poutres avec la valeur
detri,n multipliées par :

I
a to/3 ho (m) : Si 0.15m < ho < o.3m
I\_ t : Si ho>0,3m

JaIaIKETTAR 69 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supér'ieure de Technologie Salé Cor.rrs de Béton Auné2

4. Cas d'existence d'une charge concentrée:

4,1. Rectangledrimpact:
Soient arret bo : les dimensions du rectangle d'application de la charge (aolllxetbo llly)
Avec a et b : les dimensions du << rectangle d'impact» au niveau du feuillet moyen (voir la
figure ci-dessous).

ao (bo)

Feuillet
p:p*ao*bo

hr

ho

I u(u) I

k (tr)

schéma représentatif des dimensions du rectangre d'impact d'une charge.


Les valeurs de "a" et "b" sont données par le tableau suivant:

a b
Sans revêtement ao *ho 6o +ho
Avec revêtement d'épaisseur hr as +h6+(hr bo +tro +(hr
Avec:
r: ) : pour un revêtement aussi résistant que le béton.

Ç: r.5 pour un revêtement


: aussi résistant que le béton,
4.2. Calcul des moments:
a) Cas 1: charge localisée concentrée "P" :

Des abaques dus à Pigeaud doment les moments Mret Mz au centre de la dalle dus à I'action

d'une charge " P" en fonction des paramètresoc, al l, etbl lr.


On a ensuite:
Mox=MzP
et (MNm/m)
lYlor = Mz P

Jalal KETTAR 70 Année universitaire 2020-202 1


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b) Cas 2: charge Iocalisée non concentrée:


Dans ce câs, on se ramène au cas précèdent par adition et /ou soustraction de moments
comespondant à des rectangles centrés supportant tous la même charge (voir I'exemple):

U4

Remarque:
Pour les valeurs de cr intermédiaires, on les obtient par I'interpolation linéaire entre celles des

abaques.

4.3. Effort tranchant:


L'efforl tranchant est donné par la relation suivante (c1uel que soit cr):

Vu =P/3a

Yn =P/(2a+b)

Avec a<bi si non on inverse dans les formelles précédentes.


4.4. Armatures de poinçonnement:
Elles ne sont pas nécessaires si :

Q,< 0.045 u. * ho * f"zt)l y v

où:
Q, = charge calculée à I'ELU.
ho: épaisseur de la dalle.

u. : périmètre du rectangle au niveau de feuillet moyen de ra dalle.


Si non, on prévoit des armatures d'âme calculées comme il est indiqué au paragraphe "4-3" et
elles seront disposées à I'intérieur du contour "u', situé à la distance x de u" donnée par:

Q,S 0.045(u" +8x)* ho * f.zs)/ y n


ü)Uc

- charge concentrée voisine des bords de la clalle:

JalalI(ETTAI{ 7l Année universitaire 2020-202 1


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Il faut faire les vériflcations précédentes en modiflant évenfuellement uo comme suit:


AE

Rectangle d'irnpact au niveau de la dalle

Contour du rectangle cl'irnpact au niveau


du feuillet moyen

Dans cet exemple le périmètre "1t"" est égal à:


o ABCDE: Si on a AB+ DE < BF -F FD.
o ABCD: Si on a AB + CD< BE+ EF +FC.

5. Dalle en corps creux:


5.1. Hauteur du plancher:
Elle est, en général, prise égale à (25 + 5), est déterminée par:

h = l* 12215

Avec I, est la petite portée du plancher.


5.2. Calcul des moments au niveau des appuis et des travées:
Les moments au niveau des appuis et ceux au niveau des travées sont déterminés par la
méthode Forfaitaire si son domaine d'application est vérifié; Sinon, on applique la méthode de
Caquot, comme il déjà indiqué pour les poutres.

.IalalKETTAR 72 Année uni ver sitair e 2020 -2021


Eoole Supér'ieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

CI heudlr ooul{ rn placr

(D hourdbpr*t.briqqi

B bdtÉn Êâulé ân plâêE H fiGurdis prâf+briquâ


E onltÈYoug P poutrrlleptÉlahriquüu
r laco rupôriaurg fuguâu!€

Plancher à poutrelles préfabriquées


5.2,1. Ferraillage du plancher:
La détermination des armatures des poutrelles est faite en suivant I'organigramme du calcul
flexion sirnple d'une section sous forme de "T". Dont les dimensions sont comme suite:
o b: 50 cm;
o h: la hauteur totale du plancher;
. ho: c'est l'épaisseur de la dalle de compression;
. bo: la largeur de la poutrelle, égale à 8 cm (voir.schéma suivant).
b

tho

5.2.2. Ferraillage sur appuis:


Les atmatures d'appuis sont calculées pm le moment trouvé sur l'appui selon l'organigramme

de calcul en flexion simple.


Généralement, la section des armatures perpendiculaires aux poutrelles est donné par:

A'tr: 0.5 cm2/ ml: Nr*To espacement 20


Par contre, celle des amatures parallèles aux poutrelles est égale à la moitie de la section A,tr:

A'tz= Aral?: 0.25 cmz/ml: Te espacement 33

JaIaIKETTAR 73 Année universitaire 2020-202 1


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CHAPITRE 9 : Effort Tranchant

Introduction

ru
{
li
lo,,i
l-i
II
,b
t- -l
Bielte de béton cornprimé

'- ":':i-'

Poutre
La figure suivante montre une rupture de poutre par effort tranchant près de l'appui

Dalle
Des efforts concentrés, comme près des colonnes, peuvent provoquer une rupture <le la dalle
par poinçonnement :

Jatal KETTAR 74 Année univer sitaire 2020 -202 I


Ecole Supérieure de Technologie Salé
Cours de Béton Armé2

t_.
I
' <ti

t' ,.

Les efforts tranchants engendrent des efforts de cisaillement à 45o comme le montre la figure
ci-dessus, il se créé un mécanisme de « bielles )) avec des volumes de béton comprimé incliné
à
45".Les armatures d'effofts permettent de « coudre » les fissures générées pur..i effort.

I- Dimensionnement des sections sous sollicitation d'effort tranchant (A.5.1,2)


Tous les calculs sont menés à l,ELU.

l- Contrainte tangente conventionne[e (A.5. l, 1)


La contrainte tangente conventionnelle utilisée pour les calculs relatifs'a l'effort
tranchant est définie par :

T,,=Vu/bo.d
oit V,, est l'effbrt tranchant à I'ELU dans la section, ôo la largeur de l'âme et d - O;9tt la
position des aciers tendus.
Il est possible de réduire la valeur de Vu pour prenclre en compte la transmission clirecte des
charges aux appuis lorsque l'on calcule les annatures d'âmes (14.3.2) et la compression des
bielles d'about.

Charges réparties
Lavaleur de Vu peut être prise non pas au nu de l'appui mais à une section d'abscisse X:
5h/6 du nu et de supposer vu constant entre cette distance et le nu.

JaIaIKETTAR 75 Anr.rée uni versitaire 2020-202 1


Ecole Supérieure de Technologic Salé Cours de tséton Almé2

Charges ponctuelles Pour toute charge appliquée all voisinage des appuis soit a < 1,5h, l'elfort
tranchant développé par la charge est multiplié par le coeffi cient: zal3h

Autres charges Pourtous les autres types de charges (trapézoÏdales, triangulaires, etc.,.), on
appliquera le coeffi cient Zal 3h.

2- ELU des armatures d'âme (A.5.1,23)


A partir de l'analyse du treillis de « Ritter-Morsch >> les armatures transversales sont
dimensionnées :

, Ê+o5 ( bgIùn.l

Hiors tsfiduE brs1,16s dB bgrôri cô.rp.iréÈi


ttiùètùÉsis d.éir? trtyruÉÉ

Le rapport de la section At sur l'espacement st des armatures transversales doit


vérifier l' inégalité suivante:

r _ .).s (ru - ü. i .lir


..1 À' )

àusr - û.S/u(rts ct * siu«)

o k: I enflexion simple,
o k = I t 36cm I fç; en flexion composée avec compression (cç^ contrainte
moyenne),

o k= 1 - l0ot-/ Î"i enflexion composée avec traction (ot^ contrainte moyenne),

JatalKETTAR 76 Année universitaire 2020-202 1


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o k:0 si lafissuration est considérée très préjtdiciable ou s'il y a ùne reprise de


bétonnage non traités,

o k< I si la reprise de bétonnage est munie d'indentations dont la saillie atteint


au moins 5mm.
En flexion simple, on utilise souvent la formule simplifiée (armatures droites,
participation du béton en ftaction négligée) :

L',t
§1 = üJJ"f; - s,bfuu '

3- ELU du béton de l,âme (A.5.1,21)


La contrainte tangente conventionnelle ru doit vérifier :

dans le cas où les armatures sont droites :

en FPP :

it'J l.':
r* { [liii{ ' ' '"r l1 1-}cr }
r,,
en FP et FTP :
tl lJ-, l'
'. [i i1{ -----]r:
.

?-u t .1/ -[],r I



dans le cas où les armafures sont inclinées à 45"
,l.l::{
.t, . N lirr { _ï_11; T .lf prr
}
il)

Si les armatures sont disposées de façon intermédiaire (45o < û, < 90o, il est loisible

de procéder à une interpolation linéaire pour fixer la valeur de r.,.


Sinon Ia section de béton est à redimensionner

4 Dispositions constructives
Pourcentage minimal d'armatures transversales (A.5. 1,22)
Il faut vérifier : St < Min (0,9 d et 40 cm) et At.f./ bo.St > 0,4 Mpa
Diamètre des aciers transversaux (A.7.2,2)
I1 faut vérifier : ot < Min (h/35, at,bulll)
5- Justification des sections d,appuis (4.5.1,3)
a- Appui de rive
Effort de traction dans l'urmature inférieure :
On doit prolonger les armatures inf,érieures aLr delà du bord de l'appui et y ancrer une sections
d'armatures longitudinales sufflsantes pour équilibrer l'effoft tranchant sur l'appui VLr0, soit :

Ast.rncrée > Vuo /.fro


Jalal KETTAR 7l Année universitaire}O2}-2)Zl
Ecole Supérieure de Tecl.rnologie Salé
Cours de Béton Armé2

Ancrage des armatures inférieures :


On doit déterminer le type d'ancrage cles armatures inferieures (droit ou par crochet). pour cela,
on calcule la longueur de l'ancrage clroit nécessaire

I- l.;or'(rro;iq,truu )

où ns est le nombre de barres ancrées. Si 1 a alors un ancrage droit est suffisant, sinon il faut
prévoir des crochets (voir la Figure suivante pour la déf,nition de a).
Dimension de l'uppui:
La contrainte de compression dans la bielle doit vérifier :

!l
,o .i'" i
,tb,_.:,rr,,
-{l,s_
où la grandeur a est définie sur les figures suivantes :

i/ poutre solidaire d'un poteau :

ii/ poutre à nervure rectangulaire sur appareil d,appui

iii/ Poutre à talon sur appareil d'appui


É-+ A
frllll:à' .l . A
t

b- Appui intermédiaire
Ancruge et bielle d,uppui :
Il convient d'ancrer une section Ast (à vérifier de chaqr,re coté de l'appui
; Mu en valeur
algébrique)

JaIaIKETTAR 78 Année universitaire 2020-202 1


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.4sr .:, (ri +


ffi,1r,"

DéJinition de la lurgeur a de lu bielte de compression uu niveuu tl,un uppui,


Pour la contrainte de compression, il Iàut effectuer la même vérification que pour un appui
simple rnais de chaque ooté de l'appui (vu à gauche et à crroite de Pappui).

Surface de l'appui :
Si Ru est la réaotion totale d'appui, il faut vérifier :

Itu 1.3L-,
<.
sr,,r.:t, i r-r1l ll'tr.lrlr tri iü

6- Répartition des armatures transversales

Pour déterminer la section d'acier transversale et l'espacement des cadres, il faut procéder <le la
manière suivante (voir Figure suivante) :

de Caquot (non obligatoire, conseillé) :

7 -8-9- 10 - 11 - 13 - t6 -20 -25 _ 35 _ 40

les faits à choisir le diamèfe des armatures hansversales (avec frtx at / 3 < Min(
h/35; bo/10; or). Pour des facilités de mise en oeuvre, on placera des cadres
identiques sur toute la kavée.

placé à Sm/2 du nu de l'appui.

avoir un effort tranchant résistant V,,R(x) qui enveloppe la courbe de l'effort


tranchant à reprendre v,,(x). Pour cela, on peut procéder graphiquement sur le
diagramme de l'effbrt tranchant en repoftant les valeurs des efforts fi'anchants
résistants vuRi - zr,f,,,At / s6 pour les différents espacements sr, de la suite de
Caquot supérieurs â JrO . On répète autant de fois que nécessaire l'espacement ,Srr

JaIaIKETTAR 79 Année universitaile 2020-202 1


Ecole Supér'ieure de Technologie Salé Cours de Béton Anné2

, jusqu'à pouvoir adopter l'espacement suivant sirr dans la suite de Caquot (voir
exemple ci-dessous).

' ,ÿ,
rT

l"
,tR= t6.l'sil A1/ S1
j0

l ]t
t3

3il
!5
3t)

Exemple de tracé de la répurtition des cadres dans une poutre en fonction de la courbe
enveloppe de l'effirt tranchant.

Min{0:9d; 40cm; &f" / (0,4b0)}

nus d'appui, ce qui permetde ne pas coté l'espacement central qui, à priori, peut

ne pas comporter un nombre entier de centimètres.

Exemple:
Poutre de 7,80m de portée : L:7,80
St: 10,5 selon les calculs

On a : Premier cadre à St/2 soit 5 crn du nu de l,appui


Puisque Ll2:3,90 n:4
On doit prévoir les espacements suivants :

1*5cm 4*lOcm 4*11cm 4*l3cm etc... jusqu'àLlz et ensuite on appliclue la


même règle pour l'appuiopposé.

II- vérifications diverses Iiées à I'existence de I'effort tranchant


1 Entraînement des armatures (A.6.1,3)

JaIaIKETTAR 80 Année uni ver sitaire 2020 -202 I


Ecole Supérieule de Technologie Salé
Couls de Béton Arrné2

La brusque variation de la contrainte cle cisaillement longitudinal au niveau de l,armature


tendue peut co,duire à un glissement de la barre par rapport au béton.

Il cor,vient donc de s'assltrer que l'effort tranchant résultant Vu est équilibré par l,adhérence se
développant au contact acier - béton pour les clifférentes armatures isolées ou paquets
d'armatures.
Chaque armature isolée (ou paquet d'armatures) d'aire Asr et de périrrètre
utile ui reprend une
fi'action A,i / A, de l'eI'fort tranchant, avec A, la section totale des aciers
longitudinaux tendus.
L'eftbrt normal dans l'armature i vaut donc :
;1

,\*,, - -lt;,-1"

Cet effort cle traction N,ri doit être équilibré par la contrainte d'adhérence
d'entraînement rs.,
entre l'armature et Ie béton sllr une longueur Zr, (hypothèse du fonctionnement
selon un treillis
de Rrtter-Môrsch), soit :

A
rrS?-r
Ise:)ôÈta : -=- l,'o
d
,IS

où le périmètre utile ui suivante

I
:

ü
il, - ?T(f

u,: (n*Z)rf w,: {n+3)t}


Dé/inition du périmètre utile cl,un paquet tle bawes.
Il faut vérifier pour chaque paquet de barres que la contrainte d'adhérence rse reste inférieure
à
la valeur limite ultime rr..u (A.6.1,3):

Ise : : 1';
: .
Asr
-' É ?-*,r,,, -,Fu,fr.,
- ü.- L pour les ronds lisses,
lJ.9rI,ui d." - ü"- 1.5 pour les aciers HA.

2 Décalage de Ia courbe du moment fléchissant (A.4.1,5)


La règle du décalage tient compte de l'inclinaison à 45o des bielles de béton comprimée
= :

l'effort de traction N. dans les aciers est constant sur une longueur zr, (fonctionnement simplifié
selon un treillis de Ritter-Môrsch comme décrit sur la Figure suivante). par
conséquent, l,effort
agissant dans l'armatLrre doit être évalué en prenant en compte le moment
fléchissant agissant à
une distance zt" de la section considérée.

JaIaIKETTAR 81 Année uni ver sitaire 2020 -2021


Ecole SLrpérieule de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

Fonctionnement de la section de béton armé selon un treillis de Ritter-Môrsch.


Pour tenir compte de ce décalage, le BAEL propose cle clécaler horizontalement de 0:8h
(Zrr= 0:9d et d : 0:9h) dans le sens défavorable la courbe cles moments flèchissants, ce qui
revient à rallonger de 0:8h les deux cotés des aciers longitudinaux.
3 Règles des coutures généralisées (A.5.3)
a- Règle généralisée
Tout plan soumis à un effort de cisaillement doit être traversé par des armatures de coufure
totaletnent ancrées de part et d'autre de ce plan, faisant un angle cl'au moins 45" avec lui et
inclinées en sens inverse de la direction probable des fissures du béton. Si les actions tangentes
sont susceptibles de changer de sens, les armatures de couture doivent être normales au plan sur

lequel s'exercent les actions.


b- Section d'acier de couture
Considérons Lrn élément d'aire dP : p:dx du plan [P], de largeur dx et de profondeur p, situé
entre deux fissures et traversé par une armature de couture. Le plan
lP] est supposé soumis à un
effort de cisaillement g par unité de longueur et à une contrainte unilbrme de compression (ou
traction) ou per?endiculairement à fp] (voir Figure suivante).
L'élément d'aire dP est donc soumis aux efforts suivants :

bielles de béton comprimé,


'F un effoft de traction dF,t incliné de o, par rapporl 'a [p] provenant des
armatures de coufure.

JalalI(ETIAR 82 Année universitaile 2020-202 1


Ecole Supérieule de Technologie Salé Cours de Béton Anné2

aclers de
couture At
dFst dFbc

U.

Plan [P]

sr sr dx

Equilibre d'une surlüce élémentuire du plan [pJ,


La projection de ces eflbrts sur [P] et perpendiculairement à [P] conduit aux deux équations
suivantes :

t,1/i1 rilirL * i'li - Il.1l rr:. r,iu,il - 1r.rtu.rl rr. r-ï,rx;l


|. ,U,!. sitt(rr + ii j - ri. r.l .r:" siri r.r f l).tu. r,irr:. r.,r-rs iJ

Les armatures de couture doivent équilibrer par mètre de longueur du plan [P] un effort :

cl ftr .4r ,{r "f*


I
(I ll:

compte tenu du fait que g: ou:p, la résolution du système d'équations conduit à :

Ar .f. sincrsiud + ccrs rr rrls iJ


- rrr [rtrn i] - o,
/"r -{1 ^1s cos,r3

Pour B:45o on obtient la même forrrule que celle proposée par le BAEL en A.5.3,12. Dans les
cas habituellement rencontrés en BA, on a aussi o: 90" (armatures de couture perpendiculaires
au plan [P]), ce qui conduit à la formule simplifiée (commentaire du A.5.3,12 )

.,L /" L' tt


.it) 5r 1s

Connaissant la contrainte de cisaillement ou, il est donc possible d'en déduire la section At et
l'espacement st des aciers de couture. La valeur de ou dépend du type de plan [P] que l'on
considère (plan de l'âme, liaison hourdis/âme, liaison talon/âme,... ).

3 Liaison hourdis/âme
Considérons une poutre en T, dont la table de compression de largeur b est supposée
symétrique. Il se produit dans cette table des contraintes de cisaillement parallèlement et
perpendiculairement aux faces verticales de l'âme. Il y a donc un risque cle séparation entre la
table de compression et l'âme de la poutre. Les armatures de coutures (droites) doivent
reprendre l'effort de cisaillement (ou:0) :

Jatal KETTAR 83 Année u ni ver sitaire 2020 -202 I


Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

Ar f*
'It+
/11 -§X ^l-r '

où h I est l'épaisseur du hourdis.


Hypothèse : Les calculs suivants sont menés en supposant que les matériaux travaillent dans le
domaine élastique (hypothèse des calouls aux ELS), puis transposés aux ELU sans
modifications. Isolons un demi - hourrlis. Comme indiqué sur la Figure suivante, ce demi -
hourdis est en équilibre sous :

'È des contraintes de cisaillement sur sa face MNMONO

Les contraintes normales en x sur MNpe ont pour résultante :

rbiz rÀr Ifser fblt fh, ,I/"o,


I
I t
JuoJz Jv-ht
cràc [.u ). ,1 .4 tl : = /, Jroi, J or-âr
l/ I:l l/ il :--
I;"'''
G est [e moment statique de la section MNPQ par rapport à I'axe neutre. Son expression est :

, l,-[,u, l,t

Dans la ,""ril, située de façon identique la résultante des contraintes normales sur
"n ^io*,
M0N0P0Q0 vaut :

ilfser + d t1.fu""
lll,-
rlr

.{.{ I dx,v)clvtlz
,ra,,,,,i, ç,'$(t

i
I

l=[

1
,f -f ,, onc ÇJ {.r,.v.i ù.r !:

Notations et équilibre d'un tlemi- hourdis d,une poutre en T,


En faisant l'hypothèse complémentaire que les contraintes de cisaillernent sont uniformes sur le

plan MNMON0 , l'équilibre du demi- hourdis conduit à :

jly'"*r1rlr[I**,. , jïy'se. t .

--l-r]?.ç - 1;rur, * rÀ1 il r: _ ü


JaIaIKETTAR Année univelsitaire 2020-2021
Ecole Supérieure de Technologie Saté Cours de Bétor.r Anné?

Hors, dMser: d x: iV, et l'expression précédente se simplifie :

1'
t

i"",-' - rlt 1

Dans le cas particulier où ÿr : hr (Hypothèse d'axe neutre confondu avec le nu inférieur du


hourdis), la définition du bras de levier zb peut s'écrire za: It I m, t
Où tn' t est le moment statique du hourdis (rn' , : bhr (yr - htlz)) et il vient (en remplaçant r par
r* et V par Vu) :

*'":i I , ',ri.=i\'.,,,i,., ,,i1 I ,, à - /,,, L

h ù n: i,, ,ri, ;
qui correspond à la formule du BAEL (commentaire de l'article A.5.3,2 ). On obtient alors la
section d'acier de couture à mettre en place :

, - l,,b-lss
a. >
rrr L
s1

lô ltt
--_ .l"u

Comnre pour tous les calculs à l'effort tranchant, on adopte cofitme bras de levier, 211 = 0r9d.
L'espacement st des aciers de couture est généralement identique à celuides cadres de l'âme.

,+
I
=t
I

t__l__1__1__L_L
Notations pour le culcul des aciers de couture ù la liaison talon/âme.
4 Liaison talon/âme
Les notations utilisées sont définies sur la Figure précédente. Le calcul est mené de façon
identique à celui du hourdis, mais ici, comme le béton tendu est négligé, les moments statiques
se réduisent à :

m'c: Arr(d - yr) pour un demi- talon contenant une section d'aciers longitudinaux Arr, m'r
Ar (d - yr) pour le talon entier contenant la section d'aciers longitudinaux Ar.

En notant ho l'épaisseur du talon, l'équation précédente de r* conduit à :

I ,, ,,,'r', r'1 i i, ,'li i


ru:[Ar,:[ ,,

L;
I

Cette formule est celle donnée dans le commentaire de ['article A.5.3,2 du BAEL. La section
d'acier de oouture à mettre en place pour la liaison talon/âme est donnée par :

JaIaIKETTAR 85 Année univelsitaire 2020-2021


Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

i \ I"r, All .01

- !.b Âr Â"
Détermination pratique des armatures transversales :

G*crr,*l,ebhd
[1819's-x : :,: Ë' lr :,41$n lt fl /EUf .rE 5ûr'.ô9 elltg.t3pÊS s:ë,8 .gfâ.tîs r,n9.,r.!li8.F[ .9

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I5 t.3t
3.4 .:" .:: 9.1= 1:îl.:rl ,t1 3.{
5,.o.* = !.1 "!:',3: :,:1,riï11 ;à.L,l:,,,t:,il

Ë: ira:tl'r '- {,r!,rnrÈ p fÉ,1r1{q 4a nÈt-i,1,1ÉrÈ


.f. .Â, .i c ss ti. - si r ü. "f'- =li tr
iB.rl !'!,i!9.5, 5'J kEl 5.r.i1r..1
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JaIaIKETTAR 86 Année u ni ver sitair e 2020 -2027


Ecole Supérieule cle Technologie Salé Cours de Béton Armé2

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JalalI(ETTAR 87 Année universitaire 2020-202 1


Ecole Supér'ieure de Technotogie Salé Cours de Béton Alrné2

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F3,'3'11:. 1*'3:E,x- il E{i3+3":É:\,'3.3"Ëâ':-g " l3g.iÏ-aiTt-*e33r.:êqi+.1 l+^!S"*.â :,5-,Jl,f 3i.
[1! 3:,x-' r 1151',]!â,:s .3r,;-:t r ]f,t ê rr,11:,,*.i{t e"E.s 11*1.'ài,:r.3 r ,:+11 :..1ilgs,

RÉpartition dee arrrraturËE trântvËrsâlêE I

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,:.i:-3 :glS :+ 11r. +,+ 3 ^lgl.i,
â I a 1= n è: À5.,:.FÉà1 :ri t5

5.§ Méthode de Caquot


l74ati^a'a é-xâ,.3,:*t',$*1+11,te3iE!3.qi.i.3tiili,tê.ri*^i3a3cr":lêsr.r,!1.9Tr.313;*'3::-,g1.
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3ÉTl+"r1ât i':E qÊ3e,qiâ1ii*:,5:,13,1 ,.r:,,:*,'!l+-l ilr:5!.11.5" t:Eg33E:=11g"13 à .i"::i i t.1_1,3


!:.rgi !+3' ,:E :- g 3'r. nEnt "ôrâ .3r3 a ltg1"ô:i c+ 3a,l.rt i s13 e-É ,:a, :6-1,à :al
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3:,1-ot ',.1, iü, t5 sl !5:,:r'3-- ;.31:{1i. ,3+.4 el:.s,xë'rêr1E 3s"3-1 .+39133 . 1,} 3, Ë,r+:. rol11s.Èr*,'?rê1'+
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3.13'!1:,.343.8a'.53,3tn1'11êtat-§.'ë.r1311!.e;-:ê_S,3Ë1iÉ11âl.ùaS3'l.t:. I.à5.:C,.3,1î11ê:313.,X!'3ar3
,:*.X aE-:'33.13 !.;3.l-3 E !1S1.,3j:S r"r'di-§.

JaIaIKETTAR 88 Année univelsitaire 2020-202 I


Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2

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JaIaIKETTAR 89 Année u ni vel sitaire 2020 -202 I

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