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ET EN CORPS CREUX')
Chapitre l0 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES ESCALIERS
Chapitre 11 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES VOILES ;
l\ilaison
Poutre Plancher
1 - L'arase
2 - Les sections
3 - La hauteur de la poutre
4 - La portée de la poutre
5 - La retombée
6 - La hauteur sous pouke
/ - La longueur d'appui
B - Le clavetage (liaison p0teau-poutre)
9 - L'épaisseur du plancher
l0 - La sous-face du plancher
Ossoture poteoux-poutres
L. Ajouter les numéros correspondants devant le nom de chaque élément dqns le tablequ ci-dessous,
<b>
':\. - .-
'q'-
-Dalle
-__-Allège__-Trémie-
___- ,
Linteau _ Semelle isolée - Poutre BA
BA
- Balcon _ .. .PoteaLr BA - Charnage horizontal
- Pignon
2. Indiquer sur le dessin ci-dessous le numéro ou Ia lettre correspondant au mur de soubqssement et au béton
de propreté (entourer les réponses).
CHAPITRE I : Pré-dimensionnement
I. Pré dimensionnement :
Une estimation de poids propre cle structure est nécessaire avant toutes autres opérations
de calcul. C'est l'opération de pré dimensionnement des éléments oonstituant le plancher.
Dans un projet d'exécution des ossatures en béton armé deux catégories de dessin sont
nécessaires à élaborer :
a- Le plan de coffi'age.
b- Le plan d'armatures ou dessin de ferraillage.
1- Plan de coffrage :
Les dessins du plan de coffrage: c'est un ensemble des élévations, coupes et plans qui
définissent les fotmes extérieures brutes de coffrage de sa struchrre porteuse.
Les plans de coffrage sont établis par les bureaux d'études et doivent être au maximum
conformes aux plans dressés par l'architecte, et satisfaire aux exigences architecturales.
Les plans de coffrage consistent au repérage des éléments porteurs en s'assurant de la
superposition des poteaux et en définissant le sens de la poutraison pour les différentes parties
des planchers.
Ces plans permettront d'établir un pré dimensionnement des éléments de la structure et ensuite
l-l'echelle de principe des dessins de coffrage et de 1/50,1/100 oul/200, pour les détails on
adopte ll20 o:ulll}
2-pour une coupe verlicale ou horizontale, on coupe toujours en dehors des næuds
d'assemblage, de façon que les coupes fassent apparaître les sections courantes des éléments
coupés.
3-1es dessins de coffrage se rapportant à un seul matériau, le pochage au crayon est tout
indiqué, les sections des poteaux sont très souvent pochés en noir, pour une bonne lisibilité .
4- la netteté des relations de l'élément (liaison ou appuis) avec un système porteur direct est
nécessaire.
5- On admet que les éléments porteurs vefticaux, sont coulés jusqu'au niveau inférieur des
poutres faisant corps avec la dalle .Par conséquent, poteaux ou murs sont représentés avec leurs
6-Les dessins de coffrage (élévation, plans ou coupes) doivent donner toutes les cotes
nécessaire à l'exécutions il s'agit des indications de repérage.
- On cotera toujours les portées des dalles et cies poutres ; ces portées sont les distances de nu à
8-Les indications de repérage des éléments de la construction sont citées librement selon le
choix de projeteur.
9- Toutes autres indications sont obligatoires, il s'agit des ouvertures à réserver polrr passage
de canalisation, etc.. ..
Ils doivent donner, dés l'avant-projet, des renseignements précis sur le nombre, les diamètres,
la forme et la position des barres à l'intérieur des coffrages.
Un dessin d'armatures doit comporter :
l) le contour de l'élément brut à ferrailler, de façon qu'on puisse y rattacher la position des
armatures.
a. Condition de flèche :
Pour des raisons de stabilité de la construction et pour les autres ouvrages supportés par
l'ossature ne soient pas endommagés d'une fàçon inadmissible
Les déformations des poutres et des dalles doivent rester suffisamment faible.
l)- Planchers :
On adopte I I S}<htlL<l I 40
Avec L : la plus petite portée entre murs.
ht : la hauteur total de la section droite.
o pour les dalles reposant sur 2 appuis, c'est à dire : lxlly <0,4
On a: l/35<ht/1<1130
b) Poutres :
Dans le cas d'une poutre avec une travée continue plus ou moins chargée on prend :
llzj<htll<Ut5
Si elle est trop chargée on adopte 1/12
Pour les poutres isostatiques la hauteur de la poutre est comprise entre 1/10<ht/1<l/15
Si elle est trop chargée on adopte 1/10
1) Principe :
- de leurs fondations
Un ouvrage, ou élément d'ouvrage, est soumis à différentes actions extérieures ; il doit être
conçu pour être stable et résister à ces actions
poids propre de
la structure
(pp/G)
vibrations (CI)
accélération (An)
ttt--=
ZONE D'ECOULEMENT
Elles sont notées W, et sont
=+
En moyenne, pour les bâtiments courants à usage d'habitation ; on les estime à 640 Kglm,.
. Si elles sont présentes dans un panneau en corps creux, elles supportent une charge
linéaire, qui est la moitié de ce panneau fois la charge par unité de surface qu'on a estimé
moyennement à 640Kg/ mr.
. Si elles sont présentes dans un panneau en dalle pleine les poutres parallèle au plus grand
côté supporlent une charge de PL 12 par mètre linéaire et celles parallèles au plus petit côté,
elles supportent une charge de PL*0.9/2. Pour ce qui est pris dans les bureaux d'études,
mais rigoureusement ces charges sont oalculées comme suit :
Ly
Lx
PLxl4
I
P (Lxl2)
Lignes de
rupture
Transfert des
charges sur
l'appui associé
Ils sont soumis à la charge surfàcique fois le rectangle de charge que supportent ces
poteaux.
On ajoute aux charges pennanentes de poids propre du plancher notées pp, des charges
permanentes de poids mort (carrelage, revêtement de sol souple, cloisons, etc.) notées
kN/m2:0.20 kN/ml
G total :3,73 kN/ml
1m
KN
pp plancher : 0.20 m x 0.20 m x 0.20 mx25 kN/m3 :0.20 kN
pm carelage: 0.20 m x 0.20 m x 0.07 m x 20 kN/m3 :0.06
KN
Q total:0.10 kN
Annexe Informative
Extrait des normes
NF P 06.004 (CP)
et
NF P 06.001 (CE)
Ces valeurs s'appliquent à tous les calculs de conslruction el peuvenl ôtre ulilisées en l'absence
d'aulres indicalions donrées aux Documenls Particuliers du Marché.
Poids Poi(ls
I\IATERIAUX NATËBIAIJX
volumique volumique
KN/ M" KN m'
PLANCHERS
I to t 2,20-2,34
I te * a 2,50-2,60
I pa*a 2,80-3,00
25+5 3.20-3 60
- Montage sans table de compression 16 1,90-2,00
20 2,20-2,40
Z+ 2,50-2,70
I
E Planclrers préfabriqués à éléments jointits de dalles 12 2,00-2,50
I alvéolees. à alvéoles de petites dimensions It) 2,40-2,9A
I
20 2,80-3,30
I 3,20-3,70
I REVETEMENTS DE PLANCHEBS
I
PLANCHERS
Poids
Nature de l'élément suriacioue (*)
(kN/m':)
A, Support de la couvenure
- lattls (ori liteaux) sapin
0,03
- voligeage.sapin
- support ceranrrque 010
045
B. Couvenures nrétirlliques
- en zinc (volioeaoe et tasseaux compris) ôtr
- en alu B,'10 (plaques ondulées sans support
^
0.03
- en alu Bi 10 (volioeaoe et tasseaux conrpris)
- en acier inox (voliceaoe et tasseaux comr>ris 0,17
- en tôle ondLrlée d'acier qalvanisé Bi 10 0,25
0,06
C, Couvefiures en ardoises
- ardoises naturelles ordinaires (lallis et voligeage compris) 0.28
- ardoises modèle en amiante-ciment (lattis et voligeaqe compris)
030
D. Couvertures en luiles
- tuiles nrécaniques à emboîtement (liteaux comlrris) 0 35-0,4s
- tuiles plates (liteaux corrrpris) 0,55 0,7s
- tuiles canal (volioes comprises) 0,40-0,60
- tuiles béton (supporls compris) 0,45
F. Sous-toitures
- controplaqués okounré, par cm d'épaisseur 005
- Danneaux de lin. oar cm d'éoaisseur 0,04
- plaques de plàtre'(genre Plicoplàlre ou Preoypan) par cnr d'épaisseur 009
-panneaux de paille corrpressée. par crn d'épaisseur 003
- plaques planes d'amiante-cimenl en 6 cm d'épaisseur 011
G. Terrasses
- asphalte coulé en 0.5 cm d'épaisseur plus 1.5 cm d'asphalle coulé sablé 050
- étanchéité muilicouche en cinrent volcanique. enduit plastique ou feutre
bitumé, épaisseur 2 cnr 0,12
- gravillon pour protection de i'étanchéité par cm d'épaisseur 020
- protection de I'étanchéité réalisée par une couche d'asphalte gravillonné
de 2 cm sur deux feuilles papler kraft 0,5 0
Elle ne traite pas des coefficients à leur appliquer dans les combinaisons d'aclions ou des autres
valeurs de ces charges susceplibles d'y infervenir,
Valeur
KN/m2
Bàtiments à usage d'habitation
- logements y compris combles aménageables 1,5*
' balcons e(
- escaliers à I'exclusion des marches isolées, halls d'entrée Z,J
- combles rron anrénageables dont l'utilisalion n'est pas prévue a priori,
non accessibles normalement :
avec plancher 1,0
sans plancher
partie accessible pour l'entretien : 1 KN concentré en un poinl quelconque des
éléments de struclure ou de supporls de plafond sur lesquels l'on peul se
déplacer
- greniers proprement dits 2,5
- Etages des caves 2,5
Bâtiments de bureaux
- bureaux proprement dits /..c
- bureaux paysagers .r.c
- clrculalions e1 escaliers oÊ.
- halls de réceplion oÊ.
- halls à guichet 4,0*
- sailes de projeclions et de conférences à nombre de places limité (: 50 m2) 3,5
- cantines 2,5 à 3,5
- salles de réunion avec tables DÂ
- zones de dépôls 3,5
- salles d'ordinateurs el de reprographie 2,5
1 Locaux hébergement
-chambre 2,5
- circulalions internes
2 locaux médicotechniques 3,5
:S;iË;'il;;iiàns sarre! àà plârres, salles de travail.,(obslétrique) 2,5
- oour les autres seryices r..dâig. pl't êlre
prévue d'une tacon qénérale égale à
d'opérationietde plâtres, il
.#îffiüïrà. rlààüi Ë, ,iài.g,rphià, É!râiles
poür oq'iptments suspenclus en plafond
;;ffiôà;oii
3 autres locaux
o.t .t
"ig; 4,0-'
I halls 4,0
- circulations générales ôÂl
- bureaux 2,5
- poste de Personnel et de soins 2,5
- salle de cours
- ;;ii; ;;
iornùnt, de conférences et de reslauralion.généraleprincipe supérieure
:
.IalatKETTAR
Ecole Supér'ieure de Technologie Salé Couls cle Béton Arrné2
Les dégressions ne
s'applique que sur res 0.9 Q niv, n- I
charges variables
0.8 Q
0.7 Q niv i+ I
niv. i
niv. i- 1
I 5o:l§ 50
Annexe Informative
Extrait de Ia norme NF P 06.001
Dégression de charges
a 4 - Dégression verticale
'La valeur de base est susceptible d'Lrn coefficient de elégression verticale dans Ie cas des
bàtiments à usaqe d'habilation ou d'hébergement pour lesqueis est appliquée la loi de déqression
de base,
' cette déqression n'est pas curnulable avec les réductiors pour orandes surfaces.
' Lotsque des locaux commerciaux ou induslriels occupent certains niveaux, ces derniers ne sonl
pas comptés dans le nombte d'étages intervenanl dans la loi cle dégrossion, et les charges
sur les
planchers correspondants sont pris en compte sans abattetxent.
' Pour les bâliments de bureaux. on applique Ia loi cie dégression de base à la fraction de la
charge d'exploitation égale à cette dernière diminuée de t kNlrnr,
49
Soili . pow br Rr#3 et FG6 dô §htk rfmfil dô hilur.* Éohr, 6 6*iara um chàet
piryfr(rnlséo{lô â B lllsru oné d, l0cfi da sôta.
Ô. b vabur & rôleronæ pùor b tôr où k l{[t!so couvtent b bitim&nt.
q É vâbu do r.l&m6 FUt h Mnder & fôtàg. .. I - h M$otàton atùt .flectm â pû[ . [ùs yâbur, âl lôa silacag ûamlialion èr càar$s c@dntrées coûolpondàût à der
O" h,relion& la clürgoelitôOo " j " ôlequoltoo.n.sppliqæF. h ioidr dérr.reioÀ nibrÉlr lddr ru ir do! oaginr do fianubntio( §oil dnnftios dûnr lor deu6ant, mtiehort
du mârctÈ Oflll.
§otE loa.ésû.r p,*é&mmût loatss. oô.dopto @ù b cabûl do9 ôtàmnh Fdôu,
h1Éror*r leÉ vâhta cl.apô6 |
c, ClobqE de dlrrrib!iloo
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' fkr rül à3dmilàbbs à um clir9o rÉFllie & 1 lll,m'FUr 106 cbitre lEÉres ds rô116
. iou, le pô[]irr 6la0e à Ffl kto iômât li. l] :
rdôridrl2,S INh elper ærHni lp! do §âtimote ihâbilâtiôrL bilreâul.
Li ÿihur * h cher9e .d rrrurÉe à 0.m kMrl poot les bitirMb dhabirallon à rol.,*
. sffi lo denam éh!€ {i. 2) : [ônsldle g&r9 mæ]ii
. s lo robÈm ér4p {i . 3) :
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. sB b q@ldrm â89. ll " 4) : ll&l
' s lo ciqubm éh!§ {i " 5l : llcüvaill& e rwbr il h Érm Fu, rhrrmimr lE valo!6 dcr rh&rc doxpbirdÉù rchrss
ùr ldlurq hilærsr. trdnt giv.ti,É, Sr&.corps, dcâllra, F!ædh3 6t sùx &&r ou ls
ÿâburd{uli6l6o &sch.rÉs ne FUr âto dàlnb d€ l@n rÉiér.b.
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Lor!{!o lô chr$ dsûtoxôti6 6 rÉlôbnco est tr mÔms pou, lors les §tôgrs,..tls lcr
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JaIaIKETTAR aÂ
Année uni ver srtarr e 2020 -202 |
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
CHAPITRE4:LesPoteaux
r, cÉNÉner-nÉs
Les poteaux sont soumis à des charges verticales qu'ils transmettent jusclu'aux fondations si
;
leurs longueurs ne sont pas inférieure à 3 fois leurs hauteurs totales (le grand coté). L>3lt
L
h
h :li:i:i:Îira,rsversare
1. Principe de ferraillage
Le béton résistant bien à la compression, les poteaux pouraient en il
théorie ne pas être armés. Mais : .I)
litl
La compression n'est jamais centrée
Itr ,
,y
e Nécessité d'armatures longitudinales
Risque de flambement des amatures longifudinales
e Nécessité d'annatures transversales
2 - Domaine d'étude :
Les poteaux, comme toutes pièces comprimées, devtaient en principe toujours être vérifiés au flambement. Calculs
trop complexes pour être appliqués aux poteaux coumnts des bâtiments, clont l'élancement est limité
Le B.A.E.L prévoit deux calculs simples de la résistance iles poteaux, qui prennent en compte le tlarnbernent cle
manière forfaitaile, mais pénalisante :
(pcu chargés darrs tous les cas) si leur élancernent esr ,Urrrn ,f 71 51]|
?c:ea!r crrc:-aii:ê
- en tenant cornptc de loi de dégression des charges pour les bâtirnents à étagcs,
- en adrnettant la discontinuité des éléments de planchers (BAEL Art. 8.8,1.1).
P:.-2 P:- I
tP1 lnz rpJ Cha:qes aoc-i::ées
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I I I t-ï-l- --T-Tt
ü J ü .^h: -1ê< i nran4ra ü J ü ü
P:,- 2 J ü,"
Pi P3 -.@ P3
1 1D^-1
L tL5P2 L ,LP2
II _ CARACTERISTIQUES DU POTEAU
I - Dimensions de la section
Soit a le diarnètre
a- phénomène de llambement
Lorsqu'une pièce longue est soumise à un effort de compression rnêrne parfaitement centré, il se
produit un phénomène d'instabilité transversale qui peut provoquer la rupture brutale de la pièce. La
théorie du flambernent étant complexe, le règlement permet de ne pas en tenil compte si la longueur
de la pièce n'est pas trop grande.
b- longueur de flambement : lf
Elle dépend de la longueul libre du poteau l0 et des liaisons à ses extrémités.
Etage couranc
poutre au rio:ns d.e riêrre raideul
qrre le poteau et :e t:-AVeiSant
de p:rt en Eart
I
Ë^--:^- i
c- Elancement
Élancement mécanique :
^ l,
i
Avec i : rayon de giratior.r :
Élancement géométrique :
ELe -lra
Axe de
Flambernent
"lf
)_r x 2J' 2J6
a 4 2
( = 3,5) (x 4,9)
III. DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX
, [,]'
l''tr B .f - II
"t"''r28 I
! tv/\ _
= I I
(),t)./,,
la -
1 1.r,,
Avec:
Nu en combinaison fondamentale :
Br : section réduite du poteau en déduisant cle sa section réelle 1 cm d'épa isseur sur toute sa périphérie.
F r
\1
--1-
-pourL<50 :à
0,85
tÀ\
l+0.21
'\35/
-l
-pour50<1"<70
/so)'
a = 0,6U[7J
De plus,
. si plus dc la moitié des charges est appliquée avant 90 jours on clivise :o, par 1,10
r si la rnajeure parlie des charges est apptiquée avant 28 jours on divise :o par 1,20
,'6-*àr
- lo - o\-
1 , 9<; /b<--,: / a>|, I
b/a>l,l
b
\--el
Poteaux carrés et rectangulaires (lorsque 0,9 < a/b < 1,1) :
On ne prend en compte que les annatures disposées dans les angles.
o Elles sont disposées en cours successifs plans et normaux à I'axe longitudinal du poteau.
Chaque cours fotme une ceinture sur le contour du poteau et entoure toutes les
armafures longitudinales pour éviter leur déplacement évenfuel vers la ou les parois les
plus voisines.
,I
.t
a
Potealrx it feuillure
o
PoteaLr cylindriclue
lronrbre cle barres lonqitudinales
Les barres longitr.rdinales doivent être réparties sur la périphérie de la section.
) 4
a Les poteaux de section polygonale doivent comporter au moins une barre dans chaque
angle.
a Le nombre minimal de barres pour les poteaux oirculaires est de 4,
a Les épingles sont plus économiques que les étriers.
b - dimensionnement économique -
On est souvent atnené à rechercher des économies sur les sections de béton surabondantes. Le principe est cle
réduile la section dc béton jusqu'à ce que la section d'acier calculée de rlanière classique corresporlde à la section
définie par les prescriptions réglementaires mirrimales. Pour cela on consiclère que seul la section réduite de béton
est nécessaire pour reprendre I'efforl normal ; on détennine donc Br et on en dé<Juit la section réelle.
Br > Nu/ouc
Une relation entre a et b (b: k.a ou bien b: at-k) cpri permet de conservel une forme du poteau proche cle la folrne
initiale. Les valeurs de a et de b sont arrondies pal excès au cm le plus plocl.re. Il est nécessaire ensuite de vériher'
les résultats.
6 - Sécurité
Il est rappelé que les barres en attente rectilignes ont donné Iieu sur les chantiers à des accidents corporels et qu,il
convient de prendre des dispositions pour assurer la sécurité clu pelsonnel.
7. EXEMPLE DE CALCUL:
Déterrniner les armatures d'un poteau intérieur d'un bâtirnent courant soumis à un effort normal cle compression
centrée (G:3i5
kN; Q:283 kN) sur la section (a = b:
25 cm) de béton (fb28 30 Mpa). Les charges -
permanentes sont appliquées à 50jours.
3) - Calcul de I'élancement
rayon de giration: i : o,25 .O,25t I
/_ .....-:]- 12 ,<--
o,25. O,25
It lb'a' I
'-Va-V ri ^b.;
t_ _ l-____.-- \, _-
= O,O722 rn
7_
I
lt.
r
- 3.20
+ À:--:==== 44,32= 44
o,o722
i
4) - Détermination de u
À=14(50=a= 0,85
0,85
1<5A)e-
l+0
Plus de la moitié des charge est appliquée apres 50
W Minoration de q de 1,10
:0,646
t+ 0,2(4yjsj'
c( 0,646
tr''|r l,lo l,lo :0,587
5) - Détermination des sections
dracier ( o.aso o"o52e . 30) r
I" B, './",*
I* I
\ 0,587 0,9. 1,5 ) 435
A -l'\, #,,,i,,- )rL)' y', ,) = 6,26.10'4
Soit : 4 IIA 16: 8.04 cm2
6) - Vérifications
Arnin: Max [4 x (a+ b) x 2;2 000 x B] Amin : Max [4 x (0,25 + 0,25) x 2;2 0 00 x 0,0625 : 4 cm2
A Max:5Yo xB A Max : 5yo x 0,25 x 0,25:31.25 cm2
Vérification 4 cmz < 8.04 crn'?<31.25 cm2
Vérifiée
7) Aciers transversaux I6
a,
ùC, =T=5,33:+ 6n-lm
(v -
Y). =
/
]|i
iri
'r,1
I l--'"-'
tr
.,J, t t|,uo
.1*|-v-:.'Ot"U
I Définition :
Les fondations sont constifuées par la partie du bâtiment qui est en contact avec le terrain.
Elles représentent l'élérnent par lequel la construction prend appuis sur le sol, Elles ont pour
rôle de transmettre au terrain ['ensemble des charges et surcharges du bâtiment. Elles doivent
t Charges d'exploitations :
2 Types de fondation :
o' 0""':'" -"î:ï:lï
xï*::",
o Fondations profondes
. Fondations spéciales.
2.1. Fondations superficielles :
a- Définition:
Les fondations superficielles sont celles où le sol de fondation peut être atteint à une
profondeur modérée au moyen de fouilles courantes ou de fouilles blindées (les fouilles sont
effectuées en rigole peu larges et peu profondes avec une profondeur < lm).
Les éléments de structure de oe type de fondation sont assis sur le sol par I'intermédiaire des
semelles destinées à répartir les charges sur celui-ci avec dalle sur terre-plein ou sur vide
sanitaire, tel que les murs s'appuient sur des sernelles filantes et les colonnes sur des semelles
isolées ou f,rlantes.
b- Semelles isolées :
Ce ÿpe de semelle est utilisé dans le cas du bon sol. Les semelles isolées sont des surfaces
carrées, rectangulaires ou circulaires placées sur les points d'appuis de la construction, telles
qu'elles reçoivent des poteaux isolés d'angle de rive intérieur ou cles poteaux jumelés aveo des
Jalal I(ETTAR 34 Année univer.sitaiLe 2020_2021
Ecole Supér'ieure de Technologie Salé Cours de Béton Anné2
joints de diiatation. La semelle isolée est réalisée en béton armé dosé à 350 kg/m3 et
elie repose
soit sur un béton de propreté soit sur un massif cle gros béton ou Lln béton cyclopéen.
c- Semelles continues :
Les semelles continues sont placées soit sur un mur continu porteur soit un voile ou sur des
poteaux sifués dans les mêmes lignes. Elles sont deux à quinze fois plus longues clue larges.
d- Semelles générales :
Elles sont dites aussi radiers généraux et utilisées pour un mauvais sol. Elles sont constituées
par une semelle générale couvrante toute la surface au sol du bâtiment. Les radiers sont des
planchers renversés qui supportent l'ensemble <Jes bâtiments et qui assurent une répartition
uniforme des charges sur toutes les surfaces. Pour assurer un bon excentrement du radier, on
déborde de 30 à 40 cm de ses extrémités.
Ce sont les fondations par puits. Ce système de fondation s'emploie quand le bon sol est à
une profondeur maximum de l0 mètres etlou qu'on ne peut pas provoquer de vibration clans le
temain.
Afin de ne pas enlever toute cette terre, on se contente de créer des supports prenant appui
sur le bon terrain. Un puits est une colonne non armée. Ces puits sont établis aux droits des
trumeaux et des angles.
La distance entre puits ainsi que leur diarnètre est déterminé en fonction des charges qu'ils
supportent; toutefois, ce diamètre ne peut être inférieur à 1.00-1 .20 m, dimension minimum
pemettant le travail du puisatier.
2.3. Fondations profondes :
Les pieux ou pilotis constituent un des procédés de fondations en mauvais terrain, lorsqu'il
est pratiquement impossible d'asseoir l'ouvrage sur le bon sol, soit que ce dernier se trouve à
une trop grande profondeur, soit que les fouilles et les équipements soient trop onéreux.
Les pieux permettent, en traversant les couches manquant de consistance, d'atteindre celles
qui, par leur compacité et leur résistance à l'enfoncement, fourniront une masse d'appLri solide
pour y reporter les forces sollicitant les fondations des ouvrages, Ils répartissent les charges sur
le sol à la fois par leur extrémité, qui repose généralement sur un terrain résistant, et par le
frottement de leurs parois latérales sur le terain traversé.
Ce frottement est très variable suivant la nafure du terrain. Les pieux, reposant par leurs
pointes sur un sol dur, sont d'utilisation très sûre, tandis que les pieux dits « flottants » qui
résistent surtout par le frottement latéral sont d'utilisation très délicate.
Dans le cas d'une mauvaise qualité clLr sol et pour assLrrer une bonne stabilité de l'ouvrage,
on aura recours à une fondation en maçonnerie avec double chaînage.
La réalisation de ce type de fondation commence, en premier lieu, pzrr la pose d'un premier
chaînage au niveau des sernelles, celui-ci va reposer sur un béton de propreté ; et clans un
deLrxième lieu par la pose d'un autre chaînage quiva lier entre les poteaux.
Les deux chaînages vont fàire l'entoure de la construction et peuvent être séparés soit par
le terrain, transmettent la totalité des charges au sol et elles doivent limiter les tassements
différentiels etl ou les déplacements horizontaux pouvant réduire la rigidité et par conséquent la
résistance de l'ouvrage. Ces fondations sont calculées de telle sorte à ce que la cléfaillance se
Un autre ÿpe de fondation spéciale est les fondations des machines vibrantes. Lorsque les
installations industrielles incluent ce fype des machines, un certain examen particulier du
oomportement dynamique de celles-ci sera nécessaire pour déterminer les dimensions et la
nature du massif de fondation support de ces machines. Ce massif doit éviter la transmission
des vibrations au sol pour ne pas entraîner des tassements inacceptables. Dans ce cadre, on
dispose du choix d'un massif avec des amortisseurs (voir schéma ci-dessous) qui dépend cles
Massif d'ancrage
rtisseur
Fondations
Les dimensions de la surface d'assise sont calculées de fàçon à ce que les contraintes dans
le sol n'excédent pas les valeurs lirnites relatives à la contrainte admissible du sol.
En outre, comme les semelles sont des pièces dont la hauteur est suffisamment comparable
aux autres dimensions, elles ne satisfont pas aux hypothèses cle résistance des matériaux. On
utilise la méthocle des bielles mise au point à la suite d'essais et qui consiste à admettre que les
efforts provenant du mur ou du poteau sont transmises au sol par l'intermédiaire de bielles clu
béton obliques et équilibrées par les armatures.
I. DESCENTE DE CHARGES
a)-but-
On calcule la charge ultime supportée par la semelle. La neige n'est pas prise en compte.
Avec la combinaison d'actions à considérer est la suivante (i l BAEL 99 Art. 8.9.2):
Nu = 1.35 G +l.sQB+ W
Nu : 1.35 G +1.5W +l.3voQn avec Vo :0.77
Nu = G +1.5W
b) - méthodes de calcul -
Le principe de la méthode utilisée généralement est:
Rq 1: certetins rapports de sol ne tiement pas compte du DTU 13.12 publié en Mars l98B et
fournissent encore la contrainte admissible du sol (appelée aussi taux de travail du sol ou
encore capacité portante du sol) o'5 exprimée en MPa ou en bar. Dans ce cas on peut prendre
Pour des raisons économiques ou que le sol est jugé de bome qualité, on pourra estimer oe taux
de travail en fonction de la constifution dr.r sol et choisir clans la liste ci-dessous (lMpa:1Obars)
- voir DTU 13.1 1 :
h>2do
d : hauteur utile
h -d: 50 mm: enrobage à prendre dans le cas général
orl
tr *,"[*o- -+
k
. Cas des semelles souples :
J
Les semelles souples (do à 2d) ne sont pas érudiées dans ce cours.
fl'
TJ
i), .r ,ù Â'
ù
.I
Rq3 : Les calculs sont conduits en théorie aveo des semelles à débords homothéticlues
(méthode des bielles). Cependant, dès que la longueur du poteau est supérieure à trois fois sa
largeur, la semelle devient disproportionnée, exagérément longue par rapport à sa largeur. Il est
préférable de choisir alors des débords égaux.
On connaît S , a et b . Il faut calculer a'et b' dans chaque cas :
, l Dimensions verticales
Comme pour une semelle sous mur on doit avoir :
mals aussl
soit: d >
soit:
Ces valeurs n'étant pas négligeables, il convient de vérifier qlle 1â contrainte réelle du sol 6sor zlg
niveau de la surfàce d'appui de la semelle reste inferieure à la contrainte de calcul
ec , soit;
6sot 1 8c
! Condition de non-poinçonnement
. Cas général
Dans le cas de semelles sur sol donnant lieu à des contraintes de sol relativement
élevées ( os.,t > 0 6 , MPa ) sous l'effet de charges localisées, il faut vérifier le comportement de
la semelle vis-à-vis du poinçorurement. Cette vérification est inutile si: h > (a'
- a) / 2
onappelleP'u lachargepoinçonnante: Ptu= [Nu + 1.35(G0+ Gl)l[1- (azbz) la,b,l
La condition de non-poinçonnement s'écrit (t r BAEL 99 fut. A.5.2,42):
ecuc:2(ar +br)
aveo: at:a*h a2: a+
br :b+h bz: a+2h uc : 2(a+ h + b + h) : 2 (a + b + 2h)
lNu + 1.35 (Go + Grl[1.- (a+ 2h)(b + 2h)/ a,b, ] < 0.09 (a + b + 2h) h fcj/fi
Au cas où la condition de non-poinçonnement n'est pas vérifiée, il faut augmenter la hauteur h
de la semelle.
1n = i# if lt=
-,n=1,
lr'-ttt r Lr.r : ,V,
.0'
;; r' _r,-
Ü"'r0
La hauteur ho n'est pas évidente à évaluer. Les triangles ACO et BCD sont homothétiques, on
peut donc écrire:
(a'/2)/ho:(a'-a)/2d donc a,/ ho = (a,_ a) / d
D'où I'effort de traction dans les armaflres: T: Ntt (a'- ct) /Bd
. Section des armatures transversales
On peut donc calculer la section des armatures à mettre en place sur 1.00 rn de longueur
dç semelle: Ast : T /.lsu soit Ast: Nu (a'- a)/ I dfsu
' Bien que les calculs ne donnent pas de sections minimales, en pratiqLre on utilise les
ferraillages m inimaux suivants:
.. diamètre minimum: 8 mm
certains cas permettent d'utiliser des ancrages droits. On peut donc distinguer trois cas de
figures en fonction des valeurs des longueurs de sceilement droit /s et cle la largeur de la
semelle a' .
"o'/B < ls < a'14 ancrage rectiligne sur toute la largeur de la seme[e
..ls<n'/8 deuxpossibilités:
... ancrage rectiligne une barre sur deux sur toute la largeur de la
senrelle, la suivante de longueur 0.71 u', axée.
"' ancrage rectiligne de toutes les barres de longueur 0.86 a'prolongées
--
-- a'
b- Armatures lonsitudinales : Ce sont des armatures de répartition définies
forfaitairement: (tl DTU 13.12, Art. 2.5.3)
At>:ÿIa-t IAÿ/4 ; AyJ avec au minimum 3 barres, oùAfprend,l'une des valeurs suivantes:
A1:3,0, cm2 pour des aciers doux
Ay:2.0, cnf pour des HA Fe E 400(Ce sont ces aciers qui sont couramment utilisés)
Ay:1.6 cmz pour des HA Fe E 500
Pour les grandes longueurs, les barres successives doivent avoir un recouvrement d'au
minimum 35 A .Il faut assurer la continuité dans les angles.
I Semelle rectangulaire : on calcule les armatures dans chaque sens (avec b'
< o').
. Armatures parallèles au sens B Ast. = Nu (a, * a)/ gd, fru (armatures principales)
. Armatures parallèles au sens à As6 : Nu (b, b)/ 8dr fsr àyac tltt:
-
d,-(Au+A$12
En praticlue on ne connaît pas Zl puisclue Asrtt ntest pas encore connue, on prenclra donc.. d6 x
do-O,
Les aciers lsra sort toujours placés en nappe inférieure parallèlement au grand coté n
(rappel: a> b et a'> b').
L I Arrêt des barres
Les armatures sont notmalement terminées par des crochets normalisés, cepenclant
certains cas pemettent d'utiliser des ancrages droits. On peut donc distinguer deux cas de
figures en fonction des valeurs des longueurs de scellement droit /s et de la largeur de la
semelle a' .
D'autre part il
ne faut pas oublier les amorces des aciers du poteau qui doivent être
descendues au moins jusqu'à la nappe inférieure de la semelle dans le cas cl'une charge centrée,
et avec un retour horizontal de 35 A , dans le cas cl'une charge excentrée (avec moment
fléchissant).
3- conditions de fissuration -
Quel que soit le type cle semelle, le calcul des armafures est conduit à l'état limite
ultime, en fissuration non préjudiciable.
Dans le cas où la fissuration est préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les
calculs précédents sont majorées forfaitairement de l0o (coefficient multiplicateur de 1.10
).
Dans le cas où la fissuration est très préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les
calculs en fissuration non préjudiciable sont majorées forfaitairement de 50% (coefficient
multiplicateur de 1.50).
4- - enrobage -
Les aciers des semelles doivent être enrobés au minimum cle 3 cm. Il est très fréquent de
prévoir un enrobage de 5 cm, par sécurité, même en fissuration non préjudiciable
Le calcul par la méthode des bielles est un calcul très simple autorisé par le BAEL
uniquement dans le cas de charge centrée et de semelle à débords homothétiques. Dans tous
les
autres cas crest la méthode dite "des lnoments'r ou encore du CEB (Comité Européen
clu Béton)
qui doit être utilisée. C'est cette méthode qui est définie ici.
I dimensionnement de Ia semelle *
L'axe du couple de flexion est supposé perpendiculaire au plan contenant le plus grancl
coté du poteau, la contrainte du sol est supposée uniformément répartie et le moment Mtr est
calculé en tenant compte des effets du second ordre ( r BAEL 99 Art. A.4.3,5).
tl
-*
\
Ï T Ti Ï ïïïï 6tsl
r?' a
-v
2o )'
I
li.,
On obtient alors (on néglige Gr )
X. + 1,35.Gù
La section de la semelle se calcule comme précédemment en augmentant la dimension
dans le sens d'action de M, de la valeur 2e, soit: S : a,. - b, = Nu /q. avec ensuite: ar : 2,, *Ze
Rq4: on n'est plus astreint à utiliser des débords homothétiques, on utilise alors fréquemment
des débords égaux.
flexion dans une section Sl située à une distance de 0.35 a (voir Nota 6) de I'axe du poteau en
ne prenant en compte que la réaction du sol au delà de cette section.Il existe alors deux
possibilités pour le rnoment:
JaIaIKETTAR 45 Année uni versitair e 2020 -202 1
Ecole Supér'ieure de Technologie Salé Cours de Béton Anné2
u = 1.25 (t -t - Z1t)
z: (l- 0,4 a). d
A stu = M uSl l:zfsu
Dans le sens transversal, il n'y a généralement pas de moment, le calcul se fait par la méthode
des bielles soit: I stb : Nu (b, - b) / I db f su
Rq 5: Dans le cas de semelle sous voile avec un moment, les calculs sont similaires en prenant
b: b': 1,00 nt
Rq 6: Tous les calculs complérnentaires tenant compte de la fissuration ou pour. les arrêts de
barres, les enrobages ou les espacements restent les mêmes.
Rq 7: Au cas où on utilise la méthode des moments alors que la charge est centrée (c'est le cas
en théorie dès que I'on veut faire le calcul avec des semelles à débords égaux sous charges
centrée), on calcule par rapport à une section située §r à une distance de 0,25u de I'axe du
poteau en ne prenant en compte que le réaction du sol au delà de cette section.
l. Semelle excentrée
C'est une semelle isolée recevant un poteau situé contre un mur dite « excentrée » par
rapport à la charge. L'adaptation de ce type provient de la nécessité de ne pas construire à
l'extérieur de périrnètre de la propriété.
Méthode de calcul :
Poutre de redressement
o Dimensionnement
a'b'> Nu / <lsor et(b'-b)12=a'-a
JaIaIKETIAR 46 Année universitaiLe 2020-202 1
Ecole Supérieure de Technologie Salé Cours de Béton Armé2
2. Poutre de redressement :
C'est la solution la plus utilisée pour pallier les effets de l'excentrement dans le cas
d'une semelle excentr.ée.
o Dimensionnement :
Il comprend un plan et une ou plusieurs coupes, souvent à plus grande échelle, pour définir
le coffrage. Des détails sont souvent nécessaires. Le ferraillage qui est en général simple peut
s'indiquer sommairement.
' Pour faire ressottir les semelles on peut dessiner leur contour en traits renforcés et le
contour des murs ou des poteaux en traits forts.
' Les axes horizontaux des semelles sont repérés dans les 2 directions. Ces axes sont aussi
ceux des murs porteurs et doivent se retrouver sur tous les autres plans du projet.
. La cotation d'implantation (en cotes cumulées) est préférable.
' L'indication du niveau des fbndations est primordiale et il faut préciser cle quel niveau il
s'agit, fond de fouille ou arase supérieure. En général on essaie cl'avoir une arase supérieure
commune et on indique le niveau du fond de fouille des semelles qui peut être variable mais
doit respecter la mise hors gel de la surface d,appui sur le sol.
' Sur un dessin de coffrage ou de flerraillage le béton coupé est laissé blanc, On n'utilise la
représentation symbolique du béton (pointillés et ronds) que sur des dessins cle détail et
jamais rnélangée avec des armatures.
' Sur le plan des Ibndations doivent figLrrer les canalisations enterrées qui passent sous les
semelles ou sous le dallage ou dans le vide sanitaire car ces canalisations seront mises en
plaoe en même temps que les fondations. Des coupes et des détails sont souvent nécessaires.
' Les setnelles sont coulées sur un béton de propreté de 50 mm d'épaisseur minimale qui
donne une assise plane et horizontale et évite au béton de la semelle de se mélanger avec le
terain sous-jacent.
A chaque fois que cela est possible les semelles sont coulées directement dans une
rigole creusée dans le terrain, ce qui évite le coffrage et le décoffrage et permet un bon
encastrement, mais cause souvent des imprécisions sur la largeur de la semelle. Ce sont
finalement les atmatures longitudinales (et transversales si elles existent) qui matérialiseront la
largeur réelle de la semelle.
I. Dallase
Le dallage est un plancher en béton posé sur le sol,
son épaisseur dépend c1e la fonction
du bâtiment et généralement pour les habitats on prend
une épaisseur de 10 cm avec un des
armatures constituées d'un treillis soudé d,armatures
HA Tg espacement 20 cm.
II. Chaînase:
La plupart des batiment doivent etre ceinturés par
un chainage (zo*40) avec des armatures
de 6T10 cadretr 6T esp 20cm vu qu'il ne sont pas
calculées dans les cas habituels.
on pourra adopter la disposition ci-contre pour Lln batirnelt
d,usage habitat :
o)
-1
-l
d
sl
i
CHATNAGE (40x20)
III. LONGRINE
Les longrines sont des poutres situées sous le dallage
ou au niveau du dallage et qui retient
entre eux certains poteaux. Ils se calcilent comme
des poutres mais en générale on adoptes la
disposition suivante :
T6 esp 20 3TB Cad+étr T6 esp 20
I- Introduction
L'objectif de ce chapitre est de présenter les méthodes de caloul cles sollicitations
(moment flécliissant et effort tranchant) dans les poutres
et planchers continus, et ensuite
l'évaluation des contraintes transversales et lo,gitudinales.
Pour la détermination des efforts on adopte suivant le cas,
soit la méthode fbrfaitaire soit
la méthode de caquot. Ces méthodes sont adaptées au matériau béton armé puisqu,elles
prennent en cotnpte les capacités d'adaptation et le phénomène
cl'amortissement du bétorr armé.
II- Calcul des armatures Iongitudinales.
l- NIéthode forfaitaire
a- Domnine d' applicution
Pour déterminer les moments sLrr appui et en travée, il est possible d'utiliser la métliode
forfaitaire si les quatre conditions a,b, cet d suivantes sont vérifiées.
a) la rnéthode s'applique aux constructions courantes, c à d lorsque q szg ou q < 5
KN/m2.
b) les moments d'inertie des sections transversales sont identiques le
long de la poutre.
c) les portées successives sont dans un rapport compris entre 0:8
et l:25 (25%).
d) la fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé et
de ses revêtements (Fpp).
b- Application de la méthocle
de deux travées,
trois travées.
avec Mo la valeur maximale du moment
fléchissant dans la travée de référence (travée
isostatique indépendante de même porlée
et supportant le même chargement que la trervée
considérée)
() max(Mtt,, ,\{oi
u.J r!ttJt\[,]V{91
ü.5 ,tt,l63) ü.4 mAxf,'fu{,r,,, tr
U..{ maxl'fu{,,,, ltnr;
(û.6+tl,l5u) /\ _--
il.l ,,, {ü,5+0.l5a}ll 11, (û.5-rû.tSu) fu{ ,t,
appui de appLri voisin appui
rive de rive interrnédiaire
JalalI(ETTAR
51 Année universitair.e 2020-202 1
Ecole Supérieure de Technologie Salé
Cours de Béton Arrné2
r.} arrrIf,;frl I
't
MaxIf,;É', j
=
l- Max I fr; fsl l. Msx [ {:; {'r]
tt.r 4 "
I dr.e
* !f" lf,
10, = tD'
(il lEUr an oü.c I lrtar< [ {11; (, j . {, er ,! rr,lu* [ fi; f*n] ;,f, aveo t, tûnguÉur d,EnÊra,g6]
4
d- Effort tranchant
Pour déterminer la valeur de l'elfort tranchant aux appuis,
ce dernier est calculé en faisant
abstraction de la continuité, sauf pour les appuis voisins
des appuis de rive. En notant Voi la
valeur absolue de l'effort tranchant sur les appuis de la travée
isostatique de référence i, les
valeurs absolues de l'effort tranchant aux appuis sont détenninés
de façon forfaitaire comme
indiqué sur la Figure ci-dessous.
Deux trayées
Vrut l.l5 Yo]
l.l5 rtit
PIus de deux travées
l"l{J llû)
JaIaIKETTAR
Année uni ver sita|||e 2020 -2021
Ecole Supérieure cle Technologie Salé
Cours de Béton Armé2
b- Principe de la méthode
Cette méthode tient cornpte :
que les travées voisines de Iappui pour déterminer re moment sur appui.
c- Evaluation des moments sur appui
I",., * I'*-
avec les notations définies sur la Figure ci_clessous,
et l'évolution des coeficients k(a) en
fonction de a est définie dans I'annexe 8,2 du
BAEL.
JalalI(ETTAR
53 Ann ée univer sitairc 2O2O -2021
Ecole Supét'ieure de Technologie Salé
Cours de Béton Anné2
poilr
ü
(.)n ubtiÈnt t-
x/x-l)(x-21
II
I 1 I17
la cornbinaison (2) doit être prise en compte dans le cas de travéeprolongée par une console.
d- Moments en travée
Pour les calculs des moments en travée M1, orr fait les hypothèses suivantes :
C t-- r'1
Cas2:DCD lilmaximum
Déf,rnition des trois cas de charge à prendre en compte. Chacun de ces trois cas
correspond à une valeur extrême des moments de la deuxième travée et des
appuis Z et 3.
AI'ELU C: l:35g+ I:Sq etD: l:35getàI,ELS C:g+q etD: g.
on prendra garde de bien travailler avec les bonnes valeurs des moments sur appuis et de
la charge p en fonction du cas de charge considéré.
e- Elfort tranchant
L'effort tranchant, pour un cas de charge donné, est calculé classiquement comme
l'opposé de la dérivée du moment fléchissant, soit :
Le cas de charge correspondant aux efflcrts tranchants maximums slrr l'appui ise produit
Iorsque les deux travées adjacentes sont chargées et les autres déchargées (voir Figure).
I
t
,v rri
l, ti
i"t- / t1'/
i.l , l,- t
dans le tableau ci-clessus. La courbe enveloppe (courbe épaisse sur la Figure ci dessous)
reproduit le contour des moments maximums (en travée) et minimums (sur appui). A partir
cle
cette courbe, il est maintenant possible de calculer les sections d'acier et cle trtrcer l'épure
d'arrêt de barres.
La Figure ci-dessous présente une méthocle graphique qui permet de tracer rapidement
les paraboles et de déterminer l'abscisse du mornent maximal.
È"_ar
27,e8 -\*-.È
-121.41
\_h
,oE
..i E-_-;
--
-q
I 1.5' I l!ul
des sections d'acier sefait uniquement aux abscisses de moment maximum (en travée et sur
appui).Par conséquent, le moment résistant repris par un groupe cle bames est directement
proportionnel à sa section : Mni: AiostZbr où ort: fsu à I,ELU êt 6st: ort à ['ELS.
Ancrage des barres : La longueur d,ancrage cles barres est :
adhérence,
\[\? =
trJ
\Ë I
o o tr tr
E
14
+
à /
rI tt =
dl È
(, d
4 q
E c E
=
hlt mox
Ordre d'arrêt des armatures On procède à l'arrêt des armatures de [açon symétrique et
en commençant par les barres les plus proches de l'axe neutre, corrme indiqué sur la Figure ci
dessous.
l,'['ull,ligrrc
1t\Irr, - )l'f ,,- ,l{r,t
,lf.a,o',rL_
rll .-,'1,/ ;i-..1 ;n r7:;
Mn
Définition de I'ordre d'arrêt des barres en fonction de leur position dans la section.
Pour l'exemple traité au collrs de cette partie, l'épure d'arrêt de barres est présentée
sur la
figure suivante , avec comrne hypothèses de carcul h:50om, b:lgcm, fc2g :30Mpa
et fe :
500MPa. Pour des raisons de symétrie, seules les deux premières travées sont
représentées. Notez que la règle du décalage est applicluée ici aux bares qui
sont rallongées de
0,8h à chacune de leurs extrémités, ce qui en pratique est plus simple que de décaler
la courbe
enveloppe du moment fléchissant et conduit aux mêmes résultats.
Pour déterminer la longueur des barres appartenant 'a deux travées contiguës, il ne faut
pas oublier de rajouter la largeur des poteaux, puisque les climensions sont
indiquées à partir
des nus d'appuis.
Si ces conditions n'étaient pas vérifîées, le calcul des flèches est calculé par les méthodes
de résistance des matériaux
()rrnrbc rrrteloppr.
dùt \{(nr)errtJ
diceléc ric (l ll/r
t'2
Mn
lkNml
Epure d'arrêt de barres de l,exemple traité.
I. Généralités :
Les planchers déterminent les différents niveaux d'une construction. lls s'appuient sur des
éléments porteurs qui comprennent :
Les planches sont tout d'abord des éléments de stabilité quijouent le rôle d'une plate forme
pour l'étage considéré et d'un toit pour l'étage sous-jacent. Ils doivent résister aux charges
permanentes et surcharges.
Le choix d'Lrn type de planchers dépend de son utilisation et du coût pour satisfaire les
conditions de :
Suivant la disposition des éléments porteurs et le rapport lx/ly des côtés de la dalle, deux
méthodes sont utilisées.
l.
Sont considérées comme telles :
- les dalles rectangulaires appuyées sur deux côtés parallèles et comportant I ou 2 bords
libres.
- Ies dalles rectangulaires appuyées sur 4 côtés mais dont le rapport lxlly est infërieur à 0.4
(lx est prise par convention la portée inférieure à ly).
La hauteur de la dalle à prendre doit satisfaire la condition suivante : l/35 < h < l/30
Le calcul est mené pour Lrne bande de I m perpendiculaire aux lignes d'appuis, à l'état
lirnite de service à la manière d'une poutre.
Les aciers longitudinaux calculées dans ce sens << porteur >> sont dit principaux, les aciers
disposées parallèlement aux appuis sont appelés aciers de « répartition » et sont choisis
forfaitairement d'une section égale au I I 4 de la section des aciers principaux.
Si la dalle se repose sur quatre appuis et le rapportlxlly des côtés est supérieur à 0.4, alors
la dalle est considérée comme appuyée sur quatre appuis ; et la hauteur de la dalle à considérée
doit satisfaire la condition suivante : l/50 < h < l/40
2.1. Méthode de calcul
Ces dalles sont considérées comme portant dans deux sens perpendiculaires, ce qui
augmente leur rigidité.
Une méthode forfaitaire donne, en fonction delxlly,les moments isostatiques dans le sens
de lx et ly, ces calculs sont menés pour des bandes de I m cle largeur.
Mox:pL^ P 12*
Moy:pr, Mox
Avec P:1.35G+1.5Q àl'état limite ultime
P: G+Q à l'état limite de service
Avec p.x et pL, Soit qu'ils peuvent être retrouvés par les fornrules suivantes :
ÇAL|]UL5 Fx 'tr.y
sellir:i tati.rns
à I'E, L. U tl1t.l-u.9ûl)ï,,,t
er à I'8,I.5 t ( t+?. .r nl ),
dÉ f nrn,at r. ons
_.1 oilr*f {r-.,)zl J1/4
â -1 'Ê.1.5 I ( l+r ql)
CALCULS à Lt"
lLv
Soit, ils peuvent être déterminés par le tableau ci-dessous en fonction clu coefficient u, : lx/ly
ü= ELS (o = ELU (o = 0) eü; ilarqF&it! Iùnrnml tm+f* nE tfi Fnürtdr'
px Fv Fx Fy !f1,.i"iu.'*ljfl,.l+ "'r_r'æ
0.4 0.112 0.293 0.l t 0.25 -' ('Jlt!
l,;.rrlorru I o,tt{. 1 ir,:y! Jrrtrio.o++r j ç.tr+
I l.rr lo.rt:l ; '1.;10 ! q.il:J, , r!,101 I 4..r1 { o.(E:u û,{ie
I o.rr [*.tr*l | ,t,:t+ ! t'.t+u j r-rol I r,r: j,r,uu . +.r+r
0.45 0.105 0.333 0.102 0.25 r ù,{t [,(,.1ûrr ,J.tro : ô.lrd] i (, !1, I (,,ri ! ,].ùt{.i ; 0I1r
lo*r'â.itu i r,s+ 'r,t-t-ir I r.trt
| lt;t loltar lo,r+t
0.5 0.098 0,373 0.095 0.2s i *Jj ,4.tur I r ,]Jr,r I o,rl+r i ïJli | âtr j+;r+:: I *-ttt
I o.lt r.:o:.r I 41r.1 I '].r?t: I 'r.rfl | 0,"r li.-iôL+ | rrj:I
I (,1+? it.t'î|".{ i ,:,jln ' '.i.1rlr i t'.!.9 I ,t.:': lI:,cétl, | ,r'J{..i
0.55 0.092 0.420 0.088 0.25 ! 0,u ,)+rr+ I r t'l o.trr I q-lsr I u,t* l -,::.rt I +.rrt
I trt I'Nrt, I u.:-:
,:cmr i ,r-bi t.r'r I i-;+:t | 'l.t't
I
0.6 0.086 0.476 0.081 0.305 ç.rrr, o rrl l +..titr{+ iJil
i s+r i r.orr, ! ü.i.to , /'.:+$?
+*: . r.çrt: I a:lo
|!,).,t 0.rr,§ I +.+t û.t-tit ?.+ll
0.6s 0.08 0.530 0.0745 0.369 r.i'ir,.O.:rrri':+ri ôjr,i tgllf ùrr{! lÂil
ù-rI f,'lt;J]. i ')-'tÛ I :!.1.v1+ 'I,{,ii t i,ît (rJr!tl rj.+rt
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0.7 0,074 0.585 0.068 0.436 l:lli
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i ,r.5*;,!lNJs , ').ttt : 0,sl:.r !.rJl I i.+r lr,1p41l I 0$'r
0.75 0,068 0.643 0.062 0.509 ; üJ! i È.ilir ,l,Irrt i [/.rl+r , +r+l I nE: J,],u+l | {.;Il
! ,rjt i,r.ertt , 4.1:9 | tprst i :\É!l I D.u l,lùirl | 0,',{,1
i s-rr i+.crlr | ,:,rl i u,or-rr I ù..+r I 5.ür iûrrr6l | u.rrf
0.8 0.063 0.710 0.056 0.595 l:llllll
. +-ro lrgrt I ,l.r,it I q.ur+t | ,,{h} I û,';r, lo,,rrtt I o.r:r
: oel l*orl+ | r-rr: I o,or+r I +,rrt I r,tr l,rprcr I t'.tg
0.85 0.058 0.778 0.051 0.685 I s.61 ;qp;rs | +:r* | q,üur I urr | û.ÿr loÉ.rrt i +.lt?
Iâlt ;0grr; r. (ü|+! . g.o+st üê+ti I ÈJ$+ l0r1 'f,âr.ll l Û.l.al
I orl :p*:lt r ô,1!.É I I qpti I ô,s,4 '!.f.,tP i Ê'r$r
0.9 0.053 0.846 0.046 0.778 Irlllli iq;lû lo;tl;ü_srt+ lüItl
I+.u tno;ri d a_r*r l p.i.6ç1
I û.É{'l 0rl$ I t.ut | 'i,,frlr oJIl | 'l.lc , o,otlt 'o,nl
0.95 0,048 0.923 0.041 0.887 i 0.+'r [.$]ü | oJIt | +Ë?:1 Û.1r"1 | ,],rr i .l.rlltl I É-f}l
I o.ul , tllrr I ur{ù I eati[ osrt I o-rrr I r.qçr r+lt*
0.044 I o*r j o.rxru t.+tl ii'Ir. 'Il:r+ Ô.r+ : e-s],Î ; È-tr.
1 0.037 1 f | I [
I i I I lr,.aolo.arulrpr
Les moments en travées Mt* et M1y sont donnés par cles fiactions de Mo" et Moy selon les
conditions d'encastrements.
Ces dalles peuvent être calculées à la flexion colnme des poutres dans le sens de la
petite portée; on doit toutefois tenir compte de ce que, sur les petits côtés, les moments
d'encastrement atteignent des valeurs du même ordre que sur les grands (voire figure ci
dessous).
Ïé
fli
TI
Répartition des moments en travée et sur appuis dans Ies panneaux de dalle
rectangulaires
b) Autres cas:(cas où oS 0.4 avec des charges localisées ou oà0.4 avec charges
réparties et /ou localisées)
Dans les panneallx portant dans deux directions orthogonales, si l'on désigne par M0
le moment maxitnal calculé dans l'hypothèse de l'articulation sur appuis, par Mt le moment
maximal considéré en travée, par Mw et Me les valeurs absolues acloptées pour les moments
sur appuis respectivement à gauche et à droite, on doit, dans la direction de la portée principale
Rq : Dans le cas d'un panneau de dalle encastré ou en continuité sur ses quatre côtés, les
armatures supérieures (chupeaux) disposées sur les petits côtés ont même section et même
longueur que les arma[ures supérieures disposées sur les grands côtés.
Dans le cas d'un panneau de dalle prolongé, sur au moins un de ses côtés, par une partie
en porte à faux, la longueur des armatures supérieures doit être déterminée dans l'hypothèse la
plus cléfavorable (en général, charge d'exploitation appliquée sur la seule partie en porte à
faux).
Le diamètre des atmatures parallèles à "l*"et à "1, " doit être au plus égal au l/10 de l'épaisseur
de [a dalle:
I o<ho/rO I
1 p*:
I
A.t" / b*h > po (3- l* lly)lz
I
Dans le sens de "1, ", les armatures: Ayt et Ayo doivent satisfaire les conditions suivantes:
lz=Max (\12;la)
Avec:
t
I
il
t
L+nguaur dtorrcroge f, Itt
li I
Il
I
t-
-J l--
I ;- Lonoueur
i
fo
--__J 1l1anr;rosa
--*t r
I
T
Ârnn:utures I I
I rnlÉrreunes N I
ü
I I
J!il,*
{t - Max [Àfr; fnl âvÈG ],
^=
û,08 + t,A
ffo*
[], *]
rs, = rblax
i
r'll
tEl
I
r.gl
o les espacertents minimaux St max entl'e deux bares parallèles voisines (en travée et sur
appuis) sont représentés dans le tableau suivant:
JaIaIKETTAR Année universitaile 2020-202 1
Ecole Supérieure de Technologie Salé
Cours de Béton Anné2
a v^: pt*/2
r Si cr<0.4
I
t_ Vy:O
1,,
V-:- pl*12 * ll (t+o't2)
. Si a>0.4 I Ur: pl*/2 < Vu
L
I
a to/3 ho (m) : Si 0.15m < ho < o.3m
I\_ t : Si ho>0,3m
4,1. Rectangledrimpact:
Soient arret bo : les dimensions du rectangle d'application de la charge (aolllxetbo llly)
Avec a et b : les dimensions du << rectangle d'impact» au niveau du feuillet moyen (voir la
figure ci-dessous).
ao (bo)
Feuillet
p:p*ao*bo
hr
ho
I u(u) I
k (tr)
a b
Sans revêtement ao *ho 6o +ho
Avec revêtement d'épaisseur hr as +h6+(hr bo +tro +(hr
Avec:
r: ) : pour un revêtement aussi résistant que le béton.
Des abaques dus à Pigeaud doment les moments Mret Mz au centre de la dalle dus à I'action
U4
Remarque:
Pour les valeurs de cr intermédiaires, on les obtient par I'interpolation linéaire entre celles des
abaques.
Vu =P/3a
Yn =P/(2a+b)
où:
Q, = charge calculée à I'ELU.
ho: épaisseur de la dalle.
h = l* 12215
(D hourdbpr*t.briqqi
tho
Introduction
ru
{
li
lo,,i
l-i
II
,b
t- -l
Bielte de béton cornprimé
'- ":':i-'
Poutre
La figure suivante montre une rupture de poutre par effort tranchant près de l'appui
Dalle
Des efforts concentrés, comme près des colonnes, peuvent provoquer une rupture <le la dalle
par poinçonnement :
t_.
I
' <ti
t' ,.
Les efforts tranchants engendrent des efforts de cisaillement à 45o comme le montre la figure
ci-dessus, il se créé un mécanisme de « bielles )) avec des volumes de béton comprimé incliné
à
45".Les armatures d'effofts permettent de « coudre » les fissures générées pur..i effort.
T,,=Vu/bo.d
oit V,, est l'effbrt tranchant à I'ELU dans la section, ôo la largeur de l'âme et d - O;9tt la
position des aciers tendus.
Il est possible de réduire la valeur de Vu pour prenclre en compte la transmission clirecte des
charges aux appuis lorsque l'on calcule les annatures d'âmes (14.3.2) et la compression des
bielles d'about.
Charges réparties
Lavaleur de Vu peut être prise non pas au nu de l'appui mais à une section d'abscisse X:
5h/6 du nu et de supposer vu constant entre cette distance et le nu.
Charges ponctuelles Pour toute charge appliquée all voisinage des appuis soit a < 1,5h, l'elfort
tranchant développé par la charge est multiplié par le coeffi cient: zal3h
Autres charges Pourtous les autres types de charges (trapézoÏdales, triangulaires, etc.,.), on
appliquera le coeffi cient Zal 3h.
, Ê+o5 ( bgIùn.l
o k: I enflexion simple,
o k = I t 36cm I fç; en flexion composée avec compression (cç^ contrainte
moyenne),
L',t
§1 = üJJ"f; - s,bfuu '
en FPP :
it'J l.':
r* { [liii{ ' ' '"r l1 1-}cr }
r,,
en FP et FTP :
tl lJ-, l'
'. [i i1{ -----]r:
.
Si les armatures sont disposées de façon intermédiaire (45o < û, < 90o, il est loisible
4 Dispositions constructives
Pourcentage minimal d'armatures transversales (A.5. 1,22)
Il faut vérifier : St < Min (0,9 d et 40 cm) et At.f./ bo.St > 0,4 Mpa
Diamètre des aciers transversaux (A.7.2,2)
I1 faut vérifier : ot < Min (h/35, at,bulll)
5- Justification des sections d,appuis (4.5.1,3)
a- Appui de rive
Effort de traction dans l'urmature inférieure :
On doit prolonger les armatures inf,érieures aLr delà du bord de l'appui et y ancrer une sections
d'armatures longitudinales sufflsantes pour équilibrer l'effoft tranchant sur l'appui VLr0, soit :
I- l.;or'(rro;iq,truu )
où ns est le nombre de barres ancrées. Si 1 a alors un ancrage droit est suffisant, sinon il faut
prévoir des crochets (voir la Figure suivante pour la déf,nition de a).
Dimension de l'uppui:
La contrainte de compression dans la bielle doit vérifier :
!l
,o .i'" i
,tb,_.:,rr,,
-{l,s_
où la grandeur a est définie sur les figures suivantes :
b- Appui intermédiaire
Ancruge et bielle d,uppui :
Il convient d'ancrer une section Ast (à vérifier de chaqr,re coté de l'appui
; Mu en valeur
algébrique)
Surface de l'appui :
Si Ru est la réaotion totale d'appui, il faut vérifier :
Itu 1.3L-,
<.
sr,,r.:t, i r-r1l ll'tr.lrlr tri iü
Pour déterminer la section d'acier transversale et l'espacement des cadres, il faut procéder <le la
manière suivante (voir Figure suivante) :
les faits à choisir le diamèfe des armatures hansversales (avec frtx at / 3 < Min(
h/35; bo/10; or). Pour des facilités de mise en oeuvre, on placera des cadres
identiques sur toute la kavée.
, jusqu'à pouvoir adopter l'espacement suivant sirr dans la suite de Caquot (voir
exemple ci-dessous).
' ,ÿ,
rT
l"
,tR= t6.l'sil A1/ S1
j0
l ]t
t3
tô
3il
!5
3t)
Exemple de tracé de la répurtition des cadres dans une poutre en fonction de la courbe
enveloppe de l'effirt tranchant.
nus d'appui, ce qui permetde ne pas coté l'espacement central qui, à priori, peut
Exemple:
Poutre de 7,80m de portée : L:7,80
St: 10,5 selon les calculs
Il cor,vient donc de s'assltrer que l'effort tranchant résultant Vu est équilibré par l,adhérence se
développant au contact acier - béton pour les clifférentes armatures isolées ou paquets
d'armatures.
Chaque armature isolée (ou paquet d'armatures) d'aire Asr et de périrrètre
utile ui reprend une
fi'action A,i / A, de l'eI'fort tranchant, avec A, la section totale des aciers
longitudinaux tendus.
L'eftbrt normal dans l'armature i vaut donc :
;1
,\*,, - -lt;,-1"
Cet effort cle traction N,ri doit être équilibré par la contrainte d'adhérence
d'entraînement rs.,
entre l'armature et Ie béton sllr une longueur Zr, (hypothèse du fonctionnement
selon un treillis
de Rrtter-Môrsch), soit :
A
rrS?-r
Ise:)ôÈta : -=- l,'o
d
,IS
I
:
ü
il, - ?T(f
Ise : : 1';
: .
Asr
-' É ?-*,r,,, -,Fu,fr.,
- ü.- L pour les ronds lisses,
lJ.9rI,ui d." - ü"- 1.5 pour les aciers HA.
l'effort de traction N. dans les aciers est constant sur une longueur zr, (fonctionnement simplifié
selon un treillis de Ritter-Môrsch comme décrit sur la Figure suivante). par
conséquent, l,effort
agissant dans l'armatLrre doit être évalué en prenant en compte le moment
fléchissant agissant à
une distance zt" de la section considérée.
aclers de
couture At
dFst dFbc
U.
Plan [P]
sr sr dx
Les armatures de couture doivent équilibrer par mètre de longueur du plan [P] un effort :
Pour B:45o on obtient la même forrrule que celle proposée par le BAEL en A.5.3,12. Dans les
cas habituellement rencontrés en BA, on a aussi o: 90" (armatures de couture perpendiculaires
au plan [P]), ce qui conduit à la formule simplifiée (commentaire du A.5.3,12 )
Connaissant la contrainte de cisaillement ou, il est donc possible d'en déduire la section At et
l'espacement st des aciers de couture. La valeur de ou dépend du type de plan [P] que l'on
considère (plan de l'âme, liaison hourdis/âme, liaison talon/âme,... ).
3 Liaison hourdis/âme
Considérons une poutre en T, dont la table de compression de largeur b est supposée
symétrique. Il se produit dans cette table des contraintes de cisaillement parallèlement et
perpendiculairement aux faces verticales de l'âme. Il y a donc un risque cle séparation entre la
table de compression et l'âme de la poutre. Les armatures de coutures (droites) doivent
reprendre l'effort de cisaillement (ou:0) :
Ar f*
'It+
/11 -§X ^l-r '
, l,-[,u, l,t
Dans la ,""ril, située de façon identique la résultante des contraintes normales sur
"n ^io*,
M0N0P0Q0 vaut :
ilfser + d t1.fu""
lll,-
rlr
.{.{ I dx,v)clvtlz
,ra,,,,,i, ç,'$(t
i
I
l=[
1
,f -f ,, onc ÇJ {.r,.v.i ù.r !:
bü
jly'"*r1rlr[I**,. , jïy'se. t .
1'
t
i"",-' - rlt 1
h ù n: i,, ,ri, ;
qui correspond à la formule du BAEL (commentaire de l'article A.5.3,2 ). On obtient alors la
section d'acier de couture à mettre en place :
, - l,,b-lss
a. >
rrr L
s1
lô ltt
--_ .l"u
Comnre pour tous les calculs à l'effort tranchant, on adopte cofitme bras de levier, 211 = 0r9d.
L'espacement st des aciers de couture est généralement identique à celuides cadres de l'âme.
,+
I
=t
I
t__l__1__1__L_L
Notations pour le culcul des aciers de couture ù la liaison talon/âme.
4 Liaison talon/âme
Les notations utilisées sont définies sur la Figure précédente. Le calcul est mené de façon
identique à celui du hourdis, mais ici, comme le béton tendu est négligé, les moments statiques
se réduisent à :
m'c: Arr(d - yr) pour un demi- talon contenant une section d'aciers longitudinaux Arr, m'r
Ar (d - yr) pour le talon entier contenant la section d'aciers longitudinaux Ar.
L;
I
Cette formule est celle donnée dans le commentaire de ['article A.5.3,2 du BAEL. La section
d'acier de oouture à mettre en place pour la liaison talon/âme est donnée par :
- !.b Âr Â"
Détermination pratique des armatures transversales :
G*crr,*l,ebhd
[1819's-x : :,: Ë' lr :,41$n lt fl /EUf .rE 5ûr'.ô9 elltg.t3pÊS s:ë,8 .gfâ.tîs r,n9.,r.!li8.F[ .9
9ig,:1u9.'te.'ïgirl , ? 'lL, ;l d
''"'E
I9.Ê1 .5â ii 3 i:,"1"3 .1,3.:,3,:.33 s.1re,l 'Èbr.r rE.rgur§ 39 I., ,111 =d.{r.ir1'5ig5r.y i..g.rsur,gj
:f,x 3 '.'J":,3 { it,. r,r * lnl r',:à-T +!.i};.Bl 11'j5f'f,,1 1t5, lr.9l /1É r'3nêr1[9!3r] l'g5 a.g:'.r95
I5 t.3t
3.4 .:" .:: 9.1= 1:îl.:rl ,t1 3.{
5,.o.* = !.1 "!:',3: :,:1,riï11 ;à.L,l:,,,t:,il
Êrr&
g 0lutlon .
ÈÈsL1 - sitift ,i
=:, .aÈ' :,. :C.3:.+,+ _^3 ,+a,,3.9:g !.è19".!:3
3À1.:.{n{1*.âs.{É .,n .l.a el r: e 1:n,r
-:-- 0.3.f- .kl i,?r'l .:!_x, :,sj
§,, r:,,TJ."d.,:.,\,n.,.1. I
E,-.I ir
Ê, E i, Ê,.x.S:+.*i, 5?.' j**l:,.J 5''i',' 5.\,,;, E f ,ü t g Biï,
S: g [, 01, 9 0J$.
Lg srgil .g,.s,:,§ egl :.r!g Ë 3..,1 :.5.. ,tt"i,É i :,.eri $.el rr-,*.
F3,'3'11:. 1*'3:E,x- il E{i3+3":É:\,'3.3"Ëâ':-g " l3g.iÏ-aiTt-*e33r.:êqi+.1 l+^!S"*.â :,5-,Jl,f 3i.
[1! 3:,x-' r 1151',]!â,:s .3r,;-:t r ]f,t ê rr,11:,,*.i{t e"E.s 11*1.'ài,:r.3 r ,:+11 :..1ilgs,
i aê ^ I .À i .^...r 13âl !
'
'â:.! 'l I â" t" +:,' ,: - 3 '3- '1,! rl5 x +i
:3.:"3.3r:ae33 13,t i,Ît.e1:_'33
1ÿ! " 3r,3.3.! 33.
0,5: I5 r." :*1'É-: il* 3- i,E:1. i-li"s 3 381 3 !+ttr3 â, ,:,. .e 3s,l ,]1â11'Ë . { :!-Sirl, ,1.3^:l .}r rg3Ë.11 3!"
3.13'!1:,.343.8a'.53,3tn1'11êtat-§.'ë.r1311!.e;-:ê_S,3Ë1iÉ11âl.ùaS3'l.t:. I.à5.:C,.3,1î11ê:313.,X!'3ar3
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