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LA SORTIE SCOLAIRE DU
14/09/21
Retenue d eau de Saint-Ferréol, sources du
canal du Midi
Historique :
Le lac de Saint-Ferréol est un lac artificiel, formé par un barrage se situant dans la
montagne Noire. Il est à cheval sur 3 départements, la Haute-Garonne, le Tarn et
l’Aude. Il est également la source principale d’approvisionnement du Canal du
Midi.Long de 242 km et reliant Toulouse à la Méditerrannée.
Tout a été végétalisé par la main de l’homme particulièrement au XIXème siècle.
Les aménagements débutent en 1855 Ensuite, c’est en 1882 qu’il prend forme
avec la création d’allées sinueuses, d’aménagements des rigoles, …
historique :
L idee d un canal qui relirai l’Atlantique à la Méditerranée existe depuis l’Antiquité. Puis
sous LOUIS XIV relier la Méditerranée a l Atlantique tout en évitant le détroit de Gibraltar
qui etait , jugé peu sûr et coutant très cher ( causé par une guerre entre la france et l
espagne) .
Sa construction a débuté en 1667, dure 5 ans jusqu’en 1672 et il fut durant 200 ans
le plus grand lac/barrage au monde 4 000 000 m3.
Son concepteur est Pierre-Paul Riquet (ne le 29 juin 1609 et mort le 1ᵉʳ octobre 1680
) qui est percepteur de l’impôt sur le sel dans le Languedoc, connait bien la région,
car il n’a de cesse de l’arpenter pour ses affaires. Habitant à Revel, il traverse
souvent la Montagne Noire à cheval: il s’aperçoit que ce lieu est parcouru de
nombreux petits ruisseaux. C’est ainsi que peu à peu germe dans son esprit, l’idée
qui va conduire à la création du canal du Midi. Pierre Paul Riquet ce fait aider tout
au long de son projet par des géomètre et spécialiste en hydraulique.
Le lac a pour fonction d’alimenter le Canal du Midi par « la rigole de la plaine » au
niveau du seuil de Naurouze.
En 1685, Vauban décide de faire surélever le barrage car son débit se révèle
insuffisant. Il fait alors creuser « la percée des Cammazes ». s.
Le canal du Midi est essentiellement fréquenté par des bateaux pour le loisir ou le
tourisme. Il attire ainsi de plus en plus un tourisme fluvial, naviguant sur des bateaux de
location, des bateaux-restaurants ou des bateaux-promenades. Ce tourisme s'est
développé à partir des années 1960 sous l'impulsion de Britanniques puis a explosé dans
les annees 1890. Plus fréquenté que la Seine , à lui seul un cinquième du tourisme fluvial
français, et 70 % des passagers sont étrangers,. On compte environ 7 000 passages de
bateaux par an. Le canal permet d'employer directement environ 1 900 personnes. Les
retombées économiques annuelles dues à l'activité du canal sont d'environ 122 millions
d'euros en 2000. La période d'hiver est appelée « période de chômage » et permet de
réaliser tous les travaux d'entretien.
Le canal du Midi permet aussi de pratiquer d'autres sports, essentiellement dans les
zones urbaines, comme l'aviron, le cyclotourismenote 3, le patin à roulettes ou
la randonnée pédestre sur les berges.
Classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1996, le canal du Midi continue à
susciter l’admiration encore aujourd’hui. Long de 242 km et reliant Toulouse à la Méditerrannée, il
a été creusé à la pelle et à la pioche par des milliers d’ouvriers pendant 14 ans de 1667 à 1681.
Ce bassin réservoir fut creusé à Saint Férréol, près de Revel. Les travaux démarrèrent en 1667.
C’était pour l’époque le plus grand barrage du monde connu avec une retenue de 4 000 000 m3
d’eau !
De là, l’eau était acheminée via la rigole artificielle de la Plaine jusqu’au Seuil de Naurouze.
Enfin, c’est tout naturellement qu’elle se déversait d’une part vers la mer Méditerranée et d’autre
part vers Toulouse. C’est ce qu’on appelle « le point de partage des eaux » : vous pouvez
contempler ce lieu, devenu emblématique, encore aujourd’hui.
UN CHANTIER TITANESQUE : HOMMAGE AUX
OUVRIERS !
Le canal du Midi est creusé par tronçons mais il faut garder en tête l’idée que des travaux démarrent
simultanément un peu partout.
Les premières pierres du barrage sont posées à Saint-Férréol en 1667.
Dans le même temps, plusieurs chantiers sont menés de front :
• Creusement du port de l’Embouchure à Toulouse
• Creusement de la rigole de la Plaine sur 34km
• Creusement de la partie Toulouse/Trèbes (vers Carcassonne)
Puis, il faut continuer ! Lors de la deuxième phase des travaux, il s’agit de creuser la partie menant
de Trèbes à l’étang de Thau, à côté de Sète, où un port sera construit.
Tout cela n’aurait donc pas été possible sans une main d’œuvre nombreuse et fidèle. Afin de
pouvoir faire avancer le projet rapidement, Riquet met en œuvre des conditions de travail très
avantageuses : chômage payé les jours de pluie, indemnisation lors de maladie, les dimanches et
même les jours fériés. Les ouvriers, qui venaient principalement des champs y trouvaient leur
compte, même si l’on se doute que les accidents étaient fréquents, puisque tout était creusé à la
pelle et la pioche, voire à l’explosif ! Les femmes quant à elles dégageaient les terres sur les bords.
Il aura fallu, au pic du chantier, 12000 ouvriers mobilisés pour creuser le canal.
Le saviez-vous ?
Riquet n’eut pas la chance de voir son canal achevé : il meurt 3 mois avant son inauguration
officielle ! C’est pourtant lui qui se porte garant financièrement de son projet jusqu’à s’endetter
pour avancer l’argent nécessaire à la construction. Il meurt criblé de dettes. Ses enfants et petits-
enfants exploitent la gestion du canal du Midi au siècle suivant et commencent à faire des bénéfices
dès le milieu du XVIIIème siècle. A la Révolution Française, les héritiers de Riquet sont spoliés de
leur possession qui deviendra bien national.
Des travaux de consolidation seront menés de 1686 à 1694 par Vauban, architecte des fortifications
du Royaume. Il construit de nombreux ouvrages d’art complémentaires comme par exemple des
aqueducs (afin de faire passer les rivières sous le canal). Il fait agrandir le bassin réservoir de Saint-
Férréol pour stocker encore plus d’eau et perce le tunnel des Cammazes appelé aussi « Voute
Vauban ».En revanche, la partie Toulouse-Bordeaux ne reste qu’à l’état de projet. Elle ne sera
creusée qu’au milieu du XIXème siècle. Elle est aujourd’hui connue sous le nom de « Canal latéral
à la Garonne ».
Le train vint malheureusement ternir cette belle histoire. Cependant, le transport de marchandises
continua jusque dans les années 1980.
Aujourd’hui, seule la navigation de plaisance est autorisée. Il faut 7 jours en bateau pour effectuer le
trajet Toulouse-Sète. Il est cependant possible de louer des bateaux électriques ou des bateaux sans
permis pour profiter quelques heures ou quelques jours de ce joyau de construction. Les plus
sportifs pourront parcourir les chemins de halage à pied ou à vélo sur quelques kilomètres ou plus
pour méditer sur le génie créateur de Pierre-Paul Riquet.